تقي زاده

تقي زاده

L'opérateur européen de satellites Eutelsat a confirmé mercredi avoir demandé « la cessation de diffusion » de la chaîne d'information iranienne anglophone Press TV, suite à de nouvelles sanctions de l'Union européenne. Selon les responsables iraniens, cette décision de l'opérateur de satellites Eutelsat de menacer de suspendre la diffusion de la chaîne d'information Press TV montre à nouveau la vraie nature de ceux qui prétendent être les défenseurs de la liberté d'expression et des médias. 

« Cette nouvelle mesure contre Press TV dévoile davantage le vrai visage de ceux qui prétendent défendre la liberté d'expression et la libre circulation de l'information. Alors que l'Europe accueille de nombreuses chaînes qui incitent à la violence et au terrorisme en Iran, la société Eutelsat a retiré la chaîne Press TV de sa liste de diffusion en raison des sanctions de l'Union européenne ! », a tweeté jeudi 7 décembre le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani.

Alors que le foyer de tensions dans le nord de la Cisjordanie occupée continue de se consumer, l'armée israélienne poursuit sa politique de « tirer pour tuer ». Un nouveau raid de l'armée israélienne a fait trois morts côté palestinien, ce jeudi 8 décembre dans la matinée, dans le camp de Jénine.

Le ministère palestinien de la Santé a annoncé que trois Palestiniens ont été abattus lors d'un raid israélien dans le camp de réfugiés de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie. 

L'agence de presse officielle palestinienne Wafa citant des témoins oculaires a rapporté que des forces militaires israéliennes ont pris d'assaut le camp jeudi matin, déclenchant de violents affrontements qui se sont soldés par la mort de trois Palestiniens. Ils se nommaient Tariq Aldamj, Siddiqui Zakarneh et Atta Shilbi. 

Les troupes russes mènent des exercices tactiques en Biélorussie dans un paysage hivernal, annonce ce jeudi 8 décembre le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

« Les militaires de la région militaire ouest (...) poursuivent leur entraînement intensif au combat dans les champs de tir des forces armées de la République de Biélorussie. L’entraînement au combat a lieu de jour comme de nuit », indique-t-il. 

Les militaires tirent avec tous les types d'armes légères, ainsi qu'avec des mortiers ; ils perfectionnent leurs compétences dans la conduite de véhicules de combat, réussissent des parcours d'obstacles psychologiques, étudient la médecine tactique et d'autres disciplines.

 

Alors que les fonds de secours COVID-19 prennent fin, certains hôpitaux des Etats-Unis, en particulier au Texas, étant confrontés à des pertes financières, risquent de fermer.

L'Association des hôpitaux américains a révélé que plus de la moitié des hôpitaux du pays devraient fonctionner à perte d'ici la fin de l'année. Et dans une telle conjoncture, le risque de fermeture est plus réel pour les petits hôpitaux ruraux.

Le pourcentage d'hôpitaux du Texas gravement menacés de fermeture a presque doublé depuis 2020, selon le même rapport.

Selon l’Association des hôpitaux américains, un manque du personnel de la santé et la hausse des coûts des soins mettent les hôpitaux en difficulté. Alors que les hôpitaux font face à une baisse de revenus, ce coût pourrait être répercuté sur les patients sous la forme de primes d'assurance plus élevées ou d'un accès limité aux soins.

Des milliers d’agents de la police britannique aux frontières se mettront en grève pendant huit jours en décembre en raison d'un différend sur les salaires, menaçant de perturber les voyages de Noël. Ils ont rejoint des milliers d'autres employés en grève dans divers secteurs économiques à travers le pays.

Le Syndicat des services publics et commerciaux a annoncé l'action revendicative mercredi.

Sont concernés les aéroports londoniens de Heathrow et Gatwick, de Manchester, Birmingham, Cardiff et Glasgow, ainsi que le port de Newhaven.

Le secrétaire général du syndicat, Mark Serwotka, a déclaré qu'environ 2 000 à 3 000 employés seraient impliqués dans les débrayages les 23, 24, 25, 26, 28, 29, 30 et 31 décembre.

 

En réponse à la menace de suspension des émissions de Press TV, annoncée par l'opérateur de satellites Eutelsat, la chaîne d'information internationale en anglais, a rendu publique un communiqué explicite à ce sujet. Voici son contenu:

Le 14 novembre dernier, dans un geste anti-iranien évident, l'Union européenne a sanctionné la chaîne d'information anglophone Press TV. Le groupe français Eutelsat a alors adressé à la chaîne un avertissement lui indiquant que ses émissions par satellite devaient cesser.

Dans notre optique, cette action hostile de Eutelsat et surtout de l'Union européenne ne fait que refléter l'un des maillons de la chaîne d'actions visant à faire taire la seule voix du peuple iranien dans l'espace médiatique anglophone. Notre vécu à Press TV, depuis les débuts de cette chaîne en 2007, nous a permis de voir les différentes formes de suppression des plateformes de diffusion par satellite et par câble par les sociétés de services européennes et les régulateurs.

Citons entre autres le blocage des comptes d'utilisateurs sur les plateformes sociales, allant de Twitter à Facebook, en passant par Instagram et YouTube, et même la saisie du domaine .com du site Web de Press TV par le département américain de la Justice, de même que les sanctions infligées aux employés et aux dirigeants de la chaîne par le département américain du Trésor et l'Union européenne, qui font tous partie du terrorisme médiatique.

De plus, notre présentatrice, documentaliste et reporter principale, Marzieh Hashemi, a été arrêtée aux États-Unis dans le cadre de ce mouvement coordonné et planifié et a subi les mêmes violations inhumaines des droits de l'homme que celles auxquelles se livrent les concepteurs et les auteurs de ces actions.

Nous sommes aujourd'hui parfaitement conscients que la démarche conflictuelle américano-européenne vis-à-vis du réseau Press TV a atteint son plus haut niveau et que l'éclairage apporté par ce réseau sur les réalités de la société iranienne est une situation que ne peuvent supporter les pays européens.

C'est cette même Europe qui se montre particulièrement favorable à l'accueil de nombreux réseaux hostiles à la République islamique d'Iran et observe en silence la vague de haine, de division, de diffusion de fake news et de théorisation de la violence et des meurtres atroces commis par des émeutiers en Iran, et qui se charge de les sensibiliser et de les convaincre par le biais de ces médias de commettre plus de vandalisme et de semer le chaos dans les rues des villes iraniennes afin de mettre en péril la sécurité des citoyens iraniens, d'inciter les groupes séparatistes et de soutenir intelligemment les terroristes étrangers. C'est pour toutes ces raisons que ces réseaux suivent les événements et appelle cela la liberté d'expression.

Matanyhau Englman, inspecteur général du régime israélien, avertit dans un rapport que les défaillances de cybersécurité peuvent entraîner le vol de l'identité des soldats, alors que l’armée ne serait pas la seule concernée par ces faiblesses.

« L’armée israélienne est vulnérable face aux cyberattaques qui pourraient entraîner des vols d’identité importants », a averti l’inspecteur général du régime sioniste, Matanyahu Englman, dans un rapport qui a été rendu public mardi 6 décembre.

Cité par la chaîne 14 de la télévision israélienne, il a aussi souligné les faiblesses en matière de sécurité informatique dans les systèmes de l’éducation, de l’infrastructure des transports, de l’approvisionnement en eau et au sein de l’Autorité fiscale.

Le leader du mouvement de Résistance yéménite, Ansarallah, affirme que l'objectif principal de l'ennemi est de corrompre la jeune génération yéménite au moyen d'attaques contre les valeurs islamiques, soulignant que les États-Unis et leurs alliés sont déterminés à faire plier la nation yéménite par la domination culturelle.

Mercredi 7 décembre, Abdul-Malik al-Houthi a fait ces marques lors d'une cérémonie dans la capitale yéménite, Sanaa à l’occasion de la Journée nationale des martyrs.

« Le monde musulman ne connaîtra jamais la victoire, l'honneur, la croissance ou la prospérité tant que ses peuples ne seront pas prêts à faire des sacrifices et à faire preuve d'un véritable engagement », a déclaré le leader du mouvement de Résistance populaire yéménite.

Al-Houthi a également mis en garde contre la myriade de complots ourdis par les ennemis en vue de saper la nation yéménite et a appelé la population, toutes couches confondues, ainsi que les dirigeants du pays à rester vigilants face à la « guerre douce » menée contre l'État arabe, notamment dans les domaines culturel et intellectuel.

 

John Kirby, coordinateur des communications stratégiques du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, a affirmé, mercredi 7 décembre, que les Etats-Unis ne disposaient d'aucune preuve attestant que l’Iran avait transféré des missiles balistiques à la Russie pour qu’ils soient utilisés contre l’Ukraine.

John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, a prétendu pourtant face aux journalistes que les États-Unis avaient fait le constat de la livraison continue de drones iraniens à la Russie.

Kirby a ajouté : « Nous savons que la base industrielle de défense de la Russie est sous pression et nous savons qu’ils ont du mal à suivre ce rythme nécessaire pour produire leurs armements. Nous savons aussi que le président russe Vladimir Poutine a du mal à se réapprovisionner en munitions à guidage de précision. »

L’Occident prétend depuis des mois que la République islamique d’Iran livre à la Russie des drones que les Russes utilisent dans leur guerre contre l’Ukraine. Téhéran rejette avec force ces allégations non fondées. Récemment, des sources occidentales ont prétendu que Téhéran livrerait aussi des missiles balistiques à la Russie.

La justice allemande a annoncé, mercredi 7 décembre, avoir déjoué des projets d'attentats d'un réseau d'extrême droite qui voulait s'en prendre aux institutions du pays et notamment au Parlement. À cet égard, des milliers de policiers en Allemagne ont effectué une série de raids tôt mercredi matin contre des extrémistes présumés d'extrême droite qui auraient cherché à renverser le gouvernement lors d'un coup d'État militaire.

25 membres et sympathisants d'un groupe d'extrême droite qui, selon le bureau du procureur, préparaient un renversement violent du gouvernement, ont été arrêtés ce mercredi, certains membres étant soupçonnés d'avoir comploté une attaque armée contre le Parlement allemand.