
تقي زاده
QU'EST-CE QUE LE SAVOIR ?
Comment définir le SAVOIR ?
*- Dans le Larousse, le SAVOIR est une ACCUMULATION de CONNAISSANCES d'une Personne ou d'une COLLECTIVITÉ acquises par l'ÉTUDE, par l'OBSERVATION, par l'APPRENTISSAGE ou par l'EXPÉRIENCE.*
*(Synonyme : c'est un ACQUIS, un bagage, des Connaissances, une CULTURE, une SCIENCE).*
*- Quelle est la différence entre, le SAVOIR et la CONNAISSANCE ??*
*- Le SAVOIR est lié à une communauté ou à un individu.*
*- La CONNAISSANCE est quant à elle, le Processus d'assimilation individuelle de ce SAVOIR.*
*- Elle fait ainsi référence à des objets plus spécifiques mais surtout, à l'EXPÉRIENCE individuelle de ce SAVOIR.*
*- Le 6ème Imâm D'Ahlulbayte Imam Jafar as-SADEQ (as), disait :*
*- « Le SAVOIR n’est pas une ACCUMULATION de CONNAISSANCES acquises, mais il est une LUMIÈRE qui se situe dans le CŒUR de celui que DIEU veut diriger ».*
*- Puis il (as) ajouta : « Aussi, si tu veux la SCIENCE, demande d’abord à l’intérieur de toi-même, l’ESSENCE de l’ADORATION, puis demande à DIEU le SAVOIR par son utilisation et qu’IL te fasse comprendre. Alors Il te fera comprendre ».*
*- Et le SAVOIR tout entier, est pour DIEU et on ne trouve pas de SAVOIR dans le monde qui ne Provienne pas du SAVOIR de DIEU ..*
*- Albert Einstein.*
*- Newton.*
*- Galilée et tous les SAVANTS et scientifiques qui ont existé, ont obtenu leur SAVOIR de DIEU !*
*- l’Imâm As-SADEQ (as) dit :*
*- « Par DIEU ! Je sais ce qu’il y a dans les CIEUX et ce qu’il y a sur TERRE , ce qu’il y a au PARADIS et en ENFER, ce qui a été et ce qui sera jusqu’au moment où l’Heure se dressera ».*
*- Il se tût, puis il ajouta : « Je le sais du Livre de DIEU ».*
*(Al-Kâfî, Vol.1, Page 61 & 229)*
Les derniers moments de l’homme: Son entrée dans le monde «intermédiaire»
Et il voit ceux qui sont pris [morts] sans qu’ils s’y attendent – dans la mesure où il n’y a pas d’annulation ni de retour –* *comment est tombé sur eux ce qu’ils ignoraient, [comment] est venue à eux la séparation de ce monde dont ils se croyaient assurés. Ils s’avancent vers ce qui leur a été promis de l’Au-delà. Ce qui descend sur eux est indescriptible.*
*L’ivresse de la mort et les soupirs devant ce qui est perdu s’emparent d’eux. Leurs extrémités s’immobilisent et leur couleur change.*
*Ensuite, la mort pénètre davantage en eux, un trouble survient en eux, entre eux et leur parole [ils ne peuvent plus parler].*
*Il [le mort] est maintenant parmi les membres de sa famille, il regarde de ses yeux et entend de son oreille, la raison encore saine et le cœur (intelligent) maintenu. Il réfléchit sur ce à quoi il a employé sa vie, sur ce à quoi il a passé son temps.*
*Il se rappelle les biens qu’il a rassemblés, fermant les yeux sur leur origine, les prenant de [sources] claires et de [sources] ambiguës.*
*Les suites/conséquences de leur amoncellement [de façon illicite] l’accompagnent.*
*Il assiste à leur perte alors qu’ils vont rester pour ceux qu’il laisse derrière lui qui vont en profiter et prendre du plaisir avec.*
*Ainsi pour autre que lui, la réussite sans fatigue alors que pour lui c’est le fardeau sur son dos; les gages de l’homme sont alors fermés [il ne peut plus rien faire].*
*Il se mord les doigts, de regret, devant ce qui apparait de son ordre au moment de la mort, [au moment où] lui est retiré ce qu’il désirait durant sa vie.*
*Il souhaite alors que celui qui le convoitait et le jalousait, possède tout [ce qu’il avait] et lui non.*
*La mort s’empare de tout son corps au point que sa langue se mêle à son ouïe*
*[ces deux organes ne fonctionnant plus].*
*Il est parmi les membres de sa famille, mais il ne parle plus de sa langue, ni n’entend de son ouïe.*
*Il promène son regard sur leurs visages et voit leurs lèvres remuer, mais il n’entend pas leurs propos en retour.*
*Ensuite, la mort se colle davantage à lui.*
*Sa vue est saisie comme son ouïe l’a été précédemment.*
*Son âme (l’esprit) sort de son corps et il devient un cadavre parmi les membres de sa famille, qui s’attristent à ses côtés, qui s’éloignent de sa proximité. Il ne console plus celui qui pleure, ni ne répond à celui qui l’appelle.*
*Il est ensuite porté à son tombeau dans la terre où ils le laissent à ses actes. Puis, ils arrêtent de lui rendre visite.*
*” In Nahja al-Balâgha du Prince du Croyants, Imam Ali ibn AbiTalib as , Sermon N. 109
Les doutes relatives au ghusl
si le doute est lié à l'accomplissement du ghusl (on ne sait pas si on a accomplit le ghusl ou non): on est tenu d'accomplir le ghusl.*
*Mais si ledit doute survient après qu'on ait accompli une prière accomplie, celle-ci demeure valable et on est tenu de faire le ghusl pour accomplir le reste des prières.*
*- si le doute est lié à la validité du ghusl (on ne sait pas s'il a été accomplit de façon correcte ou non):*
*il y a deux possibilités, à savoir :
1- le doute survient à l'issue du ghusl :*
*on considère que le ghusl est correct et on ne fait pas attention au doute.*
*2- le doute survient pendant le ghusl (avant de le mener à terme):*
*- le doute est lié au lavage de la partie droite :*
*1- si on a déjà entamé le lavage de la partie gauche, on ne devra pas faire attention audit doute.*
*2- si on n'a pas encore entamé le lavage de la partie gauche , on est tenu de laver d'abord la partie qui est l'objet du doute et la partie gauche.*
*- le doute est lié au lavage de la tête du cou :*
*1- si on a déjà entamé le lavage de la partie droite , on ne fait pas attention au doute.*
*2- si on n'a pas encore entamé le lavage de la partie droite, on est tenu de laver d'abord la tête et le cou , ensuite la partie droite et enfin la partie gauche.*
*- la partie du corps qui suscite le doute est externe ou interne (tel le trou de la bouche d'oreille): on n'est pas tenu de la laver.*
*- On doute pendant le ghusl qu'il y a présence ou non d'un obstacle qui empêche l'eau d'atteindre l'épiderme :*
*si c'est une probabilité rationnellement admise , on est tenu de vérifier sinon rien du tout.*
Comment combattre le talisman et la sorcellerie
L’homme est un être complexe et peu connu. Il peut accomplir des exploits et des choses extraordinaires. Ce genre d’actes découle des dimensions matérielles et spirituelles de l’homme. Matériellement, l’homme peut se servir de certains moyens et des exercices pour augmenter sa rapidité dans l’accomplissement de certaines tâches. Ou alors il peut s’habituer à certains phénomènes qui sembleraient encore stupéfiants pour d’autres personnes. Spirituellement l’homme peut aussi s’appuyer sur les forces psychologiques et psychiques pour accomplir des exploits. Le talisman et le fétichisme sont des exemples.
Sous le mot talisman il est écrit dans Majma’ul bahrein : « trois points de vu sont plus connus au sujet de la notion de talisman.
L’auteur de « Kashâf istilahaat uloum wa founoon déclare : « Abdou Ali Birjandi dit dans le commentaire de tazkira que le mot talisman est un acte qui part de la force active cosmique (action) mélangée aux réceptacles terrestres réactifs (réaction) pour donner lieu à un phénomène surnaturel. En effet, pour bousculer l’univers des causes cosmiques sont nécessaires. Ces conditions se conjuguent et contribuent à la perfection du réceptacle. Celui qui maitrise ce réceptacle et sait le manipuler ou les combiner peut voir se produire des faits extraordinaires ».[2]
Donc, dans le talisman certaines forces supranaturelles sont apprivoisées à l’aide de certains objets. Par ailleurs le talisman n’est pas facile et ne relève pas du domaine de n’importe qui. Donc il ne faut pas croire aussi facilement quand quelqu’un prétend détenir la maitrise du talisman. Car certains opportunistes en ont fait une source de revenu avec laquelle ils trompent et escroquent les gens.
Le talisman est loin d’être une superstition car ses effets sont palpables. Abou Ali Sina (Avicenne) croit que la magie est causée par les esprits forts qui agissent sans se servir de la matière. Mais le talisman nait de la conjugaison des forces cosmiques et terrestres.
Après avoir apporté une définition proche de celle de Birjandi, Shahid Awwal ajoute : « Le talisman ou fétichisme est interdit et il aussi interdit d’en faire une source de revenu »[4]
Malgré ses effets incontestables, le talisman peut être annulé. On peut le faire de plusieurs manières. Comme Dieu est l’unique force capable d’agir sur la création toute entière, il vaut mieux se confier à Dieu pour tuer et annuler la magie, le talisman le fétichisme et la sorcellerie : « quiconque se fie Dieu, il le suffit ».[5] « Dieu suffit comme celui à qui on peut se réfugier »[6] Il est la cause principale, celui qui laisse agir d’autres causes et il est tout-puissant. Alors, au lieu de se tourner vers la magie, la sorcellerie, le fétichisme et autre maraboutage pour résoudre les problèmes, il vaut mieux se fier à Dieu.
Donc, le meilleur moyen pour annuler la magie et le talisman consiste à se réfugier en Dieu et à sa mer de miséricorde intarissable, car il est intrépide et puissant. Il faut se servir du saint Coran. En effet Dieu dit : « nous avons révélé dans le coran la guérison et la miséricorde divine pour ce qui ont la foi »[7] Pour empêcher l’effet de la magie et la sorcellerie il faut lire certaines sourates telles que la sourates « Ikhlâs », « Falaq », « Nâss ». Il existe également des invocations dans le livre « les clés du paradis » (mafati-ul-jinâne) qui sont très efficaces contre la magie.
[1] - Majma’ul barein, Fakh dine toureyhi, recherché d’Ahmad Hosseini, Vol 5, P 7, les editions maktaba mortadhawiyya
[2] - Kashaaf istilahaat uloum founoon, Tahanawi, vol 2, p 1138, les ééditions maktabatou al Loubnân
[3] - L’encyclopédie du chiisme, Sayyed Javadi Sadr et autres auteurs, vol 9, p 117, les editions Shahid Sa’eid Mohibbi, Téhéran, 1381 hégire solaire
[4] - Safinat ul bahar de Sheikh Abbas Qomi, vol 4, p 91, deuxième impression, les editions Darou ouswa, 1416 hégire lunaire, cité dans dourous Shahid Awwal
[5] - Sourate Talaq : 3
[6] - Sourate Nisaa : 81
[7] - Sourate Israa : 82
Invocation pour éloigner les soucis et l’affliction
Selon l’Imam al-Sâdiq (p), pour éloigner les soucis et l’affliction, on fait le ghusl (ablution totale), on accomplit deux rak‘ah de prière, suivies de l’invocation suivante, suivie de Âyat al-Kursî , et des sourates al-Falaq (No 113) et al-Nâs (114):
“Yâ Fârij-al-hammi! Yâ Kachif-al-ghammi! Yâ Rahmân-ad-dunyâ wa-l-âkhirati wa Rahîmayhuma! Farrij hammî wa-k-chif ghammî! Yâ Allâh-ul-Wâhid-ul-Ahad-uç-çamad-ul-lathî lam yalid wa lam yûladu wa lam yakun lahu kufwan ahadun! I‘çimnî wa tahhirnî wa-th-hib baliyyatî”
يا فارِجَ الْهَمِّ وَ يا كاشِفَ الْغَمِّ يا رَحْمنَ الدُّنْيا وَالاْخِرَةِ وَ رَحيمَهُما فَرِّجْ هَمّي وَاكْشِفْ غَمّي يا اَللهُ الْواحِدُ الاَْحَدُ الصَّمَدُ الَّذي لَمْ يَلِدْ وَ لَمْ يُولَدْ وَ لَمْ يَكُنْ لَهُ كُفُواً اَحَدٌ اِعْصِمْني وَ طَهِّرْني وَ اذْهَبْ بِبَلِيَّتي
(O Toi qui dissipes les soucis! O Toi qui apaises l’affliction! O Tout-Miséricordieux et Très-Miséricordieux de ce monde et de l’Autre-monde! Dissipe mes soucis et apaise mon affliction! O Allah, le Un, l’Unique, l’Impénétrable, Celui Qui n’a pas engendré et Qui n’est pas engendré et que personne n’est égal à Lui! Immunise-moi, purifie-moi et conjure mon malheur!)
Ecouter avec respect le noble Coran
«Le Coran est meilleur que toute autre chose hormis Dieu. Celui qui respecte le Coran, a respecté Dieu; et celui qui ne respecte pas le Coran, a méprisé le Droit de Dieu. Le caractère sacré du Coran est comme celui du père envers son fils. Dieu dit aux connaisseurs du Coran entourés de la Miséricorde de Dieu, revêtus de la Lumière de Dieu: «Ô Connaisseurs du Coran, aimez Dieu en respectant le Livre de Dieu! Il augmente Son Amour pour vous et vous rendra aimables auprès de Ses Serviteurs. Il repousse de celui qui écoute le Coran les épreuves de ce monde et de celui qui le lit les épreuves de l’Au-delà. Ecouter un verset du Livre de Dieu est meilleur que Thabîr (nom d’une montagne) en or et réciter un verset du Livre de Dieu est meilleur que ce qu’il y a du dessous du Trône jusqu’au plus bas de la terre.
(Du Messager de Dieu (sawas), Bihār al-Anwar vol. 89 p290)
Respecter la prière
Ce genre de prière est très différent de la prière ,que, Dès midi,à l approche de l heure de la priere ,le musulman pieux et craintif , s'en va en toute tranquillité et fait ses ablutions, puis vient dans le lieu de la prière,fait le adhan(appel à la prière) et la iqama(introduction de la prière)et prie avec tranquillité d'esprit.Apres la récitation finale de la priere soit,le tachahud et la proclamation de la fin de la priere ,Assalamu Alaikum"'il ne s'en va pas immédiatement, il récite les invocations appropriées après la prière avec douceur et concentration tout en se souvenant D'Allah.
L'on doit accorder un maximum de respect à la prière,Tout d'abord,en choisissant un lieu de prière pour lui-même à la maison (acte mustahab, recommandé), c'est-à-dire choisir un endroit dans la maison qui sera le lieu de sa prière. Si l'on peut, (comme le Saint Prophète sawas qui avait une salle de prière et un lieu de prière), réserver une pièce comme salle de prière chez soi. Si l'on a peut d'espace choisir un coin dans sa chambre où l'on effectuera régulièrement sa prière ,et y déposer un tapis propre de prière,si possible un parfum,et un chapelet et aussi son coran et son livre Mafatihul jinâne pour les invocations.
Idee tiree d'oeuvres de Shahid Motahari
Al-Khidr, COMMENT AL KIDR PEUT-IL ETRE UN ENSEIGNANT DU PROPHETE MOUSSA
COMMENT AL KIDR PEUT-IL ETRE UN ENSEIGNANT DU PROPHETE MOUSSA ALORS QUE LE PROPHETE MOUSSA FUT LE MEILLEUR SAVANT DE SON TEMPS ?
Nos érudits ont traité cette question sur l’interprétation de ce verset « Moïse lui dit : “Puis-je te suivre, à la condition que tu m'apprennes ce qu'on t'a appris concernant une bonne direction?”» et leur réponse à ce sujet a été résumée dans le fait que Moïse (psl) et Al-Khidr (psl) avaient chacun d'eux une mission qu’Allah leur avait confiée. Chacun d'eux était considéré comme le plus savant du peuple de son temps dans ce que Dieu Tout-Puissant leur avait confié avec la tâche qui leur avait été confiée.
Certains savants ont eu beaucoup de difficultés à répondre à cette question, c’est à dire que : Moussa (p) étant un prophète et un messager et parmi les Ouloul Azm (doué de fermeté) ne devrait t’il pas être le plus savant du peuple de son époque ?
Voici la réponse détaillée de nos érudits:
Il ont répondu à cette question en disant : Oui, il devrait être plus au courant de sa mission, c'est-à-dire le plus savant du système législatif des lois islamique etc...et Moussa était effectivement ainsi.
Quant à Al-Khidr, il avait une mission différente de la mission de Moussa (paix soit sur lui) et sans rapport avec le monde de la législation.
En d'autres termes : Al-Khidr connaissait des secrets indépendants de la prophétie.
Un hadith de l'Imam Jafar al-Sadiq (as) dit : « Moïse était plus savant qu'Al-Khidr», c’est à dire plus savant dans la science qu’il avait reçu pour mener à bien sa prophétie comme la Charia etc..
Dans un hadith de l'imam Ali bin Musa al-Ridha (as), nous voyons une indication expliquant que les missions et les fonctions de Musa et d’ Al-Khidr (as) étaient différentes l’une de l’autre.
Un compagnon de l’Imam al-Ridha (as) lui a demandé au sujet de l'érudit (Khidr) qui est venu à Moussa, lequel d'entre eux était le plus savant ?
D'après ce que l'imam a répondu, il a dit (as): « Moïse est venu vers le savant et l’a trouvé sur l'une des îles de la mer de Djazirah, et Moïse l'a salué, mais il n’a pas répondu avec la salutation de paix, car sur cette terre la salutation n'existait pas".
Il a dit : « Qui es-tu » ?
Il répondit : « Je suis Moussa bin Imran »
Il dit : « Es-tu Moussa bin Imran à qui Dieu a parlé ? »
Il a répondit « oui »
Il dit : « De quoi as- tu besoin ? »
Il répondit : «je suis venu afin que tu m'enseignes ce qu'on t'a enseigné dans la bonne direction ».
Il répondit : « on m'a confié une affaire que tu ne supportes pas, et on t’a confié une affaire que je ne supporte pas ».
On va conclure par ce paragraphe avec ce qui a été rapporté par l'auteur d'Al-Durr Al-Manthur et d'autres sources selon ce qui a été rapporté par l'auteur d'Al-Mizan dans la partie 13, page 356. Sur l'autorité d'al-Hâkim al-Nisaburi que le Prophète (pslf). Il a dit: "Lorsque Mousa a rencontré Al-Khidr, un oiseau est venu et a jeté son bec dans l'eau.
Al-Khidr dit à Moussa : «sais-tu ce que dit cet oiseau» ?
Il répondit : « Que dit-il » ?
Il dit : « Ta connaissance et la connaissance de Moïse dans la connaissance de Dieu ne sont que comme ce qui a retiré mon bec de l'eau". [Voir : Al-Amthal dans l'Interprétation du Livre de Dieu Tout-Puissant révélé par Cheikh Makarim Al-Shirazi, vol. 9, p. 340].
POURQUOI LE PROPHETE ISSA (AS) NE S'EST- IL PAS MARIÉ ?
Une opinion attribue son célibat au fait qu'il avait un esprit angélique qui l'empêchait de se marier.
Cette opinion est remise en cause du fait que s'il l'était, il n'aurait ni mangé, ni bu, ni dormi, car les anges ne mangent, ne boivent et ne dorment pas.
Allah dit : «le Messie, fils de Marie, n’était qu’un Messager. Des messagers sont passés avant lui. Et sa mère était une véridique. Et tous deux consommaient de la nourriture...» [sourate Al ma’ idah V.75].
Il dit encore : «Pour Allah, Jésus est comme Adam qu’Il créa de poussière, puis Il lui dit "Sois" et il fut ».
Le Commandeur des Croyants, que la paix soit sur lui, a dit, en décrivant Jésus, que la paix soit sur lui :
??? ????? ?? ?? ???? ????-??? ????????? ??? ?’????? ????? ?’??????*
Le sentiment de certaines personnes que leur mort approche est une chose qui se réalise en général.
*Certes beaucoup d'entre nous ont entendu parler de cas certaines personnes qui avaient l'habitude de dire avant leur mort qu'elles allaient mourir de leur maladie ou dans un court laps de temps, et ainsi de suite, puis leurs paroles se réalisent.
*Mais ce sentiment n’est généralement pas, une certitude, mais plutôt une supposition, comme cela est attesté par le passage suivant :
*« Il existe de nombreux cas de patients qui sentent la mort et signalent que l'heure de leur mort est proche, mais ils sont alors indemnes de la maladie et vivent pendant de nombreuses années, un tel sentiment se produit généralement lorsqu'il existe une condition médicale que le patient trouve qui ne correspond pas à son état de santé général, ou Allah inspire l'homme à l'approche de sa fin, afin qu’il se prépare au départ, en fournissant ce qu'il peut d'actes d'obéissance et de bonté, en évitant les erreurs du passé, se repentir, et en écrivant un testament concernant sa famille, les enfants, sur ces bien, leur conseiller la droiture, l'obéissance à Allah etc… ».
*Ce sentiment ne se limite pas à une période précise, comme une semaine, un jour, deux jours, un mois ou deux mois avant sa mort, Il est différent d'une personne à l'autre, et d'un cas à l'autre.
*Donc il n’existe pas un moyen précis pour déterminer la période de l’apparition de ce sentiment sur la personne.
*De plus, un tel sentiment n'est pas généralisé à tout le monde, car la mort soudaine qui survient fréquemment est peu probable d’être ressentie par le défunt.
*Ainsi, ce que l'on peut dire sur ce sujet est que la question n'est pas très claire pour nous, car nous n'avons pas connu la mort, et nous n'avons pas trouvé de narration infaillible expliquant cela, de sorte que nous puissions nous y fier.