تقي زاده

تقي زاده

vendredi, 07 octobre 2022 22:59

LES BIENFAITS DE LA ÇADAQA

LES BIENFAITS DE LA ÇADAQA

*Les hadiths du Noble Prophète saw:*

1- La çadaqa étouffe la *colère* du Seigneur.

2- La çadaqa écarte le malheur;
elle est le plus efficace des *remèdes* ;
elle repousse le *décret divin* après son arrêt,

et rien ne *chasse* les maux comme la *supplication(dua)* et la *çadaqa* .

3- La çadaqa obstrue *70 portes* du mal.

4- La çadaqa empêche la *mauvaise mort* .

5- Soignez vos *malades* par la çadaqa.

6- La çadaqa apporte *l'abondance* à son auteur;
et Allah vous comblera de sa miséricorde.

7- Le fait d' *enlever tout* ce qui peut faire mal aux *passants* sur une route est une çadaqa;

d'empêcher une *action blâmable* est une çadaqa,
et de *rendre le salut* (salam) est une çadaqa.

8- La *bonne parole* est une çadaqa,
et *chaque pas* effectué vers la prière (çalat) est une çadaqa.

9- Le fait de *sourire* à ton frère est une çadaqa;

*d'ordonner* le bien, empêcher le mal,

*guider un égaré* sur sa route est un çadaqa;

S'abstenir de *faire du mal* aux autres, car c'est une çadaqa de ta part dont tu t'acquittes envers toi-même.

11- *Retiens ta langue* , car c'est une çadaqa dont tu t'acquittes envers *toi-même* .

12- Le *renoncement* au mal est une çadaqa. (source Bihar)

*Les hadiths de l'Imam Ali Ibn Abi Talib as:*

1- La çadaqa est un rempart contre le *feu de l' enfer.*

2- La çadaqa est un *remède* très efficace.

3- Attirez le *pain quotidien* par la çadaqa.

4- La çadaqa en *secret* relève de la meilleure *bienfaisance* .

5- Le *renoncement* au reproche est l'ornement du bien accompli.

*Hadiths de l'Imam Sadiq as ( 6ème Imam du descendance du Prophète sawas):*

La çadaqa la *plus aimée* d' Allah est la *réconciliation* entre les gens lorsqu'ils sont brouillés,
et le *rapprochement* entre eux lorsqu'ils sont éloignés.

*De l'mam Moussa al Kazim as (7ème Imam du descendance du Prophète sawas):*

Ton *assistance aux faibles* relève de la meilleur çadaqa.

Sheikh Ahmad Ash-Sharabâsî déclare : « Nous avons besoin de nous souvenir de toute chose liée au Messager de Dieu, car il est le modèle par excellence pour tout musulman. Ainsi, il n’y a pas de mal à ce que les musulmans, aux quatre coins de la terre, profitent de cette occasion – la naissance du noble Prophète – pour étudier sa Sunnah, sa prédication, ses nobles manières, et pour approfondir leur compréhension de la religion et du Livre de leur Seigneur, pourvu que cela les pousse à multiplier les œuvres pies et les efforts dans le bien. Nous devons donc comprendre que la célébration de la naissance du plus noble Messager, Muhammad, est une bonne habitude. Il n’y a aucun mal à ce que les musulmans lui accordent des soins et se réunissent à son occasion, à condition que leur célébration reste dans le cadre de ce que Dieu a légiféré et autorisé. » [1]

 

– L’imam as-Suyuti a écrit tout un chapitre sur la validité du Mawlid ou il dit ceci : « Il y a une question qui était posée concernant la commémoration du Mawlid du Prophète sawas au mois de Rabi ‘ Al-Awal : Quelle est la décision légale religieuse à cet égard, c’est bon ou mauvais ? Celui qui le célèbre est-il récompensé ou non ?” La réponse selon moi est comme suit : Pour commémorer le Mawlid qui réunit essentiellement les gens ensemble, récitant les parties du Qour’an, relatant des histoires de la naissance du Prophète et les miracles qui l’ont accompagné, est une des bonnes innovations (bid’a hassana); et celui qui le pratique est récompensé, parce qu’il implique la vénération du statut du Prophète et l’expression de la joie pour sa naissance honorable. » [2]

 

– L’imam al ‘Iraqi (le sheykh des huffad du hadith) a écrit un ouvrage également sur le sujet. Dans cet ouvrage il rapporte ce hadith du Prophète ﷺ : « Ibliss a poussé un cri terrible à quatre reprises : lorsqu’il a été maudit, lorsqu’il a été chassé du paradis, lorsque le prophète ﷺ est né et lorsque Al-Fatihah a été descendue par révélation » [3]

 

– L’imam as-Sakhawi dit dans ses fatawi:

« La commémoration du Mawlid a été innovée après les trois premiers siècles. Par la suite, les gens de l’Islam dans les grandes villes des différents pays n’ont pas cessé de commémorer le Mawlid, de donner les différentes sortes d’aumônes durant ses nuits, et de s’appliquer à la lecture de l’histoire de sa noble naissance, et tous les mérites largement répandus rejaillissaient sur eux grâce à ses bénédictions. » [4]

 

Il a également déclaré : « Le Mawlid a été introduit trois siècles après le Prophète, et toutes les nations Musulmanes l’ont célébré et tout ‘Ulama (savant) l’a accepté, en adorant Allâh seul, en donnant des donations et en lisant la Sira du Prophète. »

 

– L’imam al-Shihab al-Qastalani le commentateur du Sahih al-Boukhâri a dit : « Qu’Allâh fasse miséricorde à celui qui rend les nuits du mois de la naissance du Prophète en festivités afin de réduire les souffrances de ceux dont les cœurs sont malades ! » [5]

 

– L’imam Abu al-Khattab ibn Dihya a écrit tout un mujallad dessus. On y trouve tous ses arguments ainsi que les noms des savants qui fêtaient al-Mawlid à son époque. [6]

 

– Sheikh ‘Atiyyah Saqr, ancien président du Comité de Fatwa de l’université d’Al-Azhar ash-Sharîf, dit à propos de la commémoration de Mawlid : « Mon opinion est qu’il n’y a pas de mal à faire cela, notamment à cette époque où les jeunes ont bientôt oublié leur religion et leur gloire, noyés dans les autres célébrations qui dominent tyranniquement les célébrations religieuses. Cette célébration doit consister à méditer sur la vie du Prophète et à faire des œuvres qui immortalisent le souvenir de la naissance du Prophète, par exemple, en construisant des mosquées ou des instituts, ou toute autre bonne œuvre qui lie celui qui la contemple au Messager de Dieu et à sa vie. » [7]

 

–  Sheykh Ahmad ibn Zayni Dahlan, le Mufti de la Mecque a écrit : « Célébrer le Mawlid et se rappeler le Prophète est accepté par tous les savants musulmans. » [8]

 

– L’imam as-Subki a dit : « Quand nous célébrions l’anniversaire du Prophète, un grand état de ‘uns’ (caractère familier) vient à notre cœur et nous sentons quelque chose spécial. »

 

– L’imam Shawkani a dit : « Il est permis de célébrer l’anniversaire du Prophète. » [9]

 

– Mullah ‘Alî Qari a tenu le même avis dans un livre écrit spécifiquement soutenir la célébration de l’anniversaire du Prophète. [10] Dans un autre ouvrage il stipule que le Mawlid est une manière d’honorer et de montrer l’estime que nous avons pour le Prophète.

 

– L’imam Abu Shama, le sheikh de l’imam an-Nawawi, a dit dans son livre sur des innovations ayant droit : « La meilleure innovation (bida’a hassana) en notre jour est le souvenir de l’anniversaire du Prophète. Ce jour, les gens donnent beaucoup, font beaucoup d’adoration, montrent beaucoup d’amour au Prophète et donnent beaucoup de remerciements à Allâh Tout-puissant pour l’envoi parmi eux de Son Messager, et pour préserver la Sunna et la Shari’ah. » [11]

 

– L’Imam Mohammed bin Abu Bakr Abdullâh al-Qaisi al-Dimashqi confirme sa permissivité dans plusieurs de ses ouvrages. [12]

 

– Ibn Hajar ‘al-Asqalani (l’Émir des croyants dans la science du hadith) a dit qu’il y a un dalil pour cela, il a fait référence à un hadith sahih où un compagnon demanda au prophète : « Pourquoi ya Rassul Allâh jeûnes-tu le lundi ? ” Sayyidna Muhammad a répondu : ” Car c’est le jour où je suis né “. L’imam Ibn Hajar al-‘Asqalani a dit : « Le Prophète lui-même commémorait sa naissance. ». Il dit aussi : « Le fait de fêter le Mawlid n’a pas été rapporté des trois premiers siècles de l’Islam, malgré cela, il y a des bonnes choses si on le fête bien et s’il n’est pas commémoré accompagné avec des choses interdites. Pour ceux qui le fêtent bien, c’est une bonne innovation. »

 

– Ibn Al-Jawzi a composé un livre de poésie et de Sira destiné à être lu lors des célébrations du Mawlid. [13]

 

– Sheykh Hisham Muhammad Kabbani écrit : « Célébrer l’anniversaire du Prophète est un acte que tous les Ulamas du monde musulman ont accepté et continuent d’accepter. Cela signifie qu’Allâh l’accepte, car selon le hadith de Ibn Mas’oud rapporté dans le Musnad de l’Imam Ahmad : « Tout ce que la majorité des Musulmans considère juste est vrai pour Allâh, et tout ce que la majorité des Musulmans considère faux est faux pour Allâh ».

 

– L’imam Shams ud-Din ibn al-Jazri, l’imam des récitateurs, a écrit un livre qu’il a nommé : “Le parfum de l’annonce de l’anniversaire Béni”.

 

– Sheikh al-Qardawi approuve également la célébration du Mawlid en ces termes : « Actuellement, célébrer l’anniversaire du Prophète signifie célébrer la naissance de l’Islam. On est censé en une telle occasion rappeler aux gens comment le Prophète a vécu. Je pense que ces célébrations, si elles sont faites de la façon appropriée, serviront un grand but, rapprochant les Musulmans des enseignements d’Islam et de la vie et de la Sounnah du Prophète. » [14]

 

– Sheykh Al-Muhaddith Sayyid Muhammad al-Maliki a dit : « Combien de fois avons-nous dit que le jour du Mawlid de notre maître Muhammad n’est pas un Aïd, et nous ne le considérons pas comme un Aïd, parce qu’il est supérieure à l’Aïd, plus important et plus noble. Un Aïd ne vient qu’une fois par an, quant à la célébration de son Mawlid et la considération de son souvenir et de la Sira, cela doit être permanent et non limité à un moment ou à un lieu donné! » [15]

 

– Sheykh ibnou Taymiyya a écrit dans son encyclopédie de Fatawa : « Célébrer et honorer la naissance du Prophète et en faire un moment exceptionnel, comme le font certains, est une bonne chose en laquelle réside une grande récompense, à cause de la bonne intention d’honorer le Prophète ». [16]

 

– Al-Hafiz Ismaïl Ibnou Kathir le célèbre exégète autorise également la célébration du Mawlid et enchante cette fête dans un de ses ouvrages. Il a dit : « La nuit de la naissance du Prophète est une magnifique, noble, bénie et sainte nuit, une nuit de bonheur pour les croyants, pure, radieuse avec des lumières, et des prix inestimables ». [17]

 

– Ibn Qayyim al-Djawziyya, le plus célèbre et meilleur élève d’Ibn Taymiyya, écrit : « Écouter une belle voix célébrer l’anniversaire du Prophète ou célébrer l’un des jours saints de notre histoire apporte la paix dans le cœur, et apporte au cœur de l’auditeur la lumière du Prophète, et il boira plus encore à partir de la source Muhammadienne (`Ayn al-Muhammadiyya) ». [18]

 

– L’imam Hay Lucknowi a dit : « Sans aucun doute, la nuit de la naissance du Saint Prophète est la plus majestueuse, puis la Nuit du Mérite (Lailatul-Qadr) ». [19]

 

– Sheykh al-Islam Abdul Haq Muhaddith al-Dehlvi a dit : « Les personnes qui dénoncent le Mawlid comme une innovation (Bidaa), sachez que une telle objection est contraire à la Shari’a Islamique. Une grande récompense réside dans la participation au Mawlid an-Nabi ».

 

– L’imam Ibn Nabata (Le Sheykh des orateurs) a dit : « Ce musulman qui honore et respecte la naissance du saint Prophète sera digne du Paradis ».

 

– L’imam Jamal Hanafi, Mufti de la Mecque (Makkah Mukarrama) a dit : « La commémoration du Mawlid Sharif compte parmi les bonnes innovations ». Le Sheykh Abou Bakr Bisouni Maliki a approuvé cet avis.

 

– L’imam ‘Abd ar-Rahman Siraj, Mufti de la Mecque (Makkah Mukarrama) a dit : « Le Mawlid est une pratique acceptable, qui est une bonne innovation. La grande majorité des prédécesseurs parmi les hommes de science de l’Islam ont statué que le Mawlid Sharif est une pratique qui est recommandée ».

 

– L’imam Muhammad Said Baseel, Mufti Shafé’ite de la Mecque (Makkah Muazzama), a écrit : « Célébrer le Mawlid an-Nabi est une innovation, mais c’est une excellente innovation car elle consiste en la bonté envers les pauvres, les récitations du Qour’an, à augmenter le souvenir et les Salawat, à montrer le bonheur et l’amour pour le Saint Prophète. Et tout cela est extrêmement déplaisant pour les cœurs malades et les haineux qui déshonorent le Saint Prophète parmi les égarés, les hérétiques, les mécréants et les polythéistes ».

 

– Muhammad ibn Ahmad Banīs al-Mâlikiyy, un érudit du 8ème siècle de l’Hégire : « La supériorité de Laylat al-Qadr (Nuit du Destin) a été établi textuellement (nussa ‘ala) de sorte que sa supériorité soit connue, car elle peut être connue que à partir du texte; la supériorité de la nuit de l’apparition [du Prophète] n’a pas besoin d’être établie textuellement parce que c’est tellement évident et manifeste; ce serait comme informer quelqu’un de quelque chose qui est déjà connu – et Allâh sait mieux ». [20]

 

– Jamāl ad-Dīn b. ʿAbd ar-Raḥmān al-Kattānī al- Mâlikiyy (m. 812AH) : « La commémoration de la naissance du Messager d’Allah (saw) est honorée et magnifiée et c’est un moyen de vénérer et d’honorer le jour de sa naissance bénie. Son existence implique le salut pour ceux qui le suivent et diminue le nombre des habitants de l’Enfer (pour ceux qui affichent le bonheur pour sa naissance bénie). C’est pour cette raison qu’il est approprié d’afficher ouvertement du bonheur et de dépenser (en ce jour), et les bénédictions sont complètes pour ceux qui suivent sa guidée. Cette journée ressemble au vendredi, jour durant lequel le feu de l’Enfer n’est pas alimenté  comme cela a été rapporté du Prophète (saw), et pour cette raison, il faut afficher une grande joie et faire son possible et répondre à ceux qui nous invitent comme on répondrait à un banquet de mariage (walīma). » [21]

 

– Ahmad Zarrūq al-Fāsī al-Mâlikiyy (m. 899AH) : « Jeûner le jour de Mawlid est déconseillé par certains …. C’est (Mawlid) un des Eids des Musulmans et il ne convient pas de jeûner à cette occasion ». [22]

 

– Imam Aḥmad ibn Muhammad aṣ-Ṣāwī al-Mâlikiyy (m. 1241AH) : Comme d’autres savants, il considérait également que jeûner le jour de la naissance du Prophète (saw) est considéré comme déconseillé (Makruh), car il s’agit d’un des Eids des Musulmans. [23]

 

– Aḥmad ibn Muhammad Ad-Dasūqī al-Mâlikiyy (m. 1246AH) : « Parmi les jours où il est déconseillé (Makruh) de jeûner, comme certains savants l’ont dit, on compte le jeûne du jour de la naissance du Prophète (saw), car ce jour est un des Eids. » [24]

 

– Muhammad ʿAlī bin Ḥussain al-Mâlikiyy (m. 1368AH) : « La célébration du Mawlid est recommandée (mustahabb) selon la Sharīʿah ». [25]

 

– Sheykh Murabit al-Hajj al-Mâlikiyy, un savant contemporain de Mauritanie : Ustadh Rami Nsour, un étudiant de Murabit, a été questionné concernant les célébrations de Mawlid an-Nabi en Mauritanie. Il a dit : “Murabit al-Hajj célèbre le Mawlid. Les Mauritaniens dans le Mahdara, où j’étais et dans la plupart du pays, les gens portent de nouveaux vêtements lors de l’Aïd [Mawlid an-Nabi], et font le sacrifice d’un mouton. Tout comme ce qui se pratique lors des Aïd (nouveaux vêtements, l’abattage d’un mouton). Sheykh Murabit al-Hajj lit beaucoup de poésie dans l’intention de louer le Prophète (saw). Sheykh Murabit et ses étudiants ne font rien en groupe, mais plutôt individuellement. Il y a des savants dans d’autres Mahdaras qui font des pratiques de groupe; dhikr, salawat, Madh, etc.

 

– Sheykh AbduLlâh bin Bayyah al-Mâlikiyy, un savant contemporain de Mauritanie : « Celui qui veut célébrer l’anniversaire du Prophète (saw) doit le célébrer et éviter de faire toute action contraire à la loi Islamique. Cet acte doit être fait avec une intention qu’il ne s’agit pas d’une Sunnah ni d’un acte obligatoire. Si ces conditions sont respectées, et qu’on prend soin de ne pas contredire la loi Islamique, par amour sincère pour le Prophète ﷺ, alors, si Allah le veut, il n’y a rien de mal dans cette action et cette personne (qui fait Mawlid) sera récompensée. […] » [26]

 

– Sheykh ʿIsa al-Maniʿ al-Ḥumayrī al-Mâlikiyy, un savant contemporain des Emirats Arabes Unis : « Nous trouvons aujourd’hui des publications remplis de mensonges et de tromperies qui induisent en erreur beaucoup Musulmans. Ces publications amènent les Musulmans à voir l’honorable Mawlid du Prophète ﷺ de manière négative. Ces publications affirment que célébrer le Mawlid est un acte d’innovation qui va à l’encontre de l’Islam. Ceci est loin de la vérité, et il est donc nécessaire à ceux qui peuvent parler clairement d’aider à clarifier et à inverser les doutes entourant ce jour le plus béni. […] » [27]

 

– Sheykh Salek bin Siddina al-Mâlikiyy, un savant contemporain de Mauritanie : « Prendre ce mois (Rabī al-Awwal) ou le jour de la naissance bénie du Prophète ﷺ comme un jour de fête est une innovation. C’est une innovation car les Salaf (Prédécesseurs) ne l’ont pas célébré de cette façon particulière. Mais il est considéré comme un Bid’ah Hasanah  (bonne innovation). Ceci est l’opinion de la majorité des savants antérieures ». [28]

 

– Imam Ibn al-Jawzi al-Hanbali a déclaré : « Au Haramayn (c’est-à-dire La Mecque et Médine), en Egypte, au Yémen et d’une manière générale, tous les gens du monde Arabe ont célébrés le Mawlid depuis longtemps. A la vue de la lune de Rabi ul-Awwal leur bonheur atteint son sommet et de là, ils organisent des rassemblements spécifiques de Dhikr de Mawlid grâce auxquels ils gagnent d’innombrables récompenses et atteignent un immense succès ». [29]

 

– Sheykh Yusuf an-Nabhani : « Seuls les Païens et les non-croyants s’opposent à la célébration du Mawlid an-Nabi (salallâhou ‘alayhi wa salaam). »

 

– Sheykh Abdul Haq Muhaddith al-Dehlvi a dit: « Ô Allah! Je n’ai pas de (suffisamment) d’actes que je puisse présenter dans Ta puissante cour. Les malfaiteurs ont influencés tous mes actes. Mais il y a cependant un acte humble, que je peux te présenter grâce à Ta miséricorde et il s’agit de mes Salutations sur Ton Bien-aimé Prophète ﷺ que j’ai l’habitude d’offrir avec honnêteté et intégrité lorsque j’assiste aux rassemblements bénis de Mawlid. » [30]

 

– Sheykh Ismail al-Hiqqi a déclaré : « Célébrer le Mawlid compte parmi les beaux hommages que l’on puisse rendre au Prophète ﷺ mais la condition est que la célébration soit exempte de toute chose mauvaise (illicite). Comme l’a dit l’Imam, Jalal ud-Din as-Suyuti (RA) : « Il nous est mustahab (recommandé) d’être heureux pour la naissance du Prophète. » [31]

 

– Hafiz Ibn Hajar al-Haytami a dit : « Comme les Juifs ont célébré le jour de Ashoura en prenant part au jeûne pour remercier Allâh, nous devons aussi célébrer le jour de Mawlid. »

 

L’avis des savants Sunnites sur la commémoration de la naissance du Prophète Muhammad (P)

Les grands Savants de L’Islam qui ont autorisé la célébration du Mawlid :

 

 – Sheikh Ahmad Ash-Sharabâsî déclare : « Nous avons besoin de nous souvenir de toute chose liée au Messager de Dieu, car il est le modèle par excellence pour tout musulman. Ainsi, il n’y a pas de mal à ce que les musulmans, aux quatre coins de la terre, profitent de cette occasion – la naissance du noble Prophète – pour étudier sa Sunnah, sa prédication, ses nobles manières, et pour approfondir leur compréhension de la religion et du Livre de leur Seigneur, pourvu que cela les pousse à multiplier les œuvres pies et les efforts dans le bien. Nous devons donc comprendre que la célébration de la naissance du plus noble Messager, Muhammad, est une bonne habitude. Il n’y a aucun mal à ce que les musulmans lui accordent des soins et se réunissent à son occasion, à condition que leur célébration reste dans le cadre de ce que Dieu a légiféré et autorisé. » [1]

 

– L’imam as-Suyuti a écrit tout un chapitre sur la validité du Mawlid ou il dit ceci : « Il y a une question qui était posée concernant la commémoration du Mawlid du Prophète au mois de Rabi ‘ Al-Awal : Quelle est la décision légale religieuse à cet égard, c’est bon ou mauvais ? Celui qui le célèbre est-il récompensé ou non ?” La réponse selon moi est comme suit : Pour commémorer le Mawlid qui réunit essentiellement les gens ensemble, récitant les parties du Qour’an, relatant des histoires de la naissance du Prophète et les miracles qui l’ont accompagné, est une des bonnes innovations (bid’a hassana); et celui qui le pratique est récompensé, parce qu’il implique la vénération du statut du Prophète et l’expression de la joie pour sa naissance honorable. » [2]

 

– L’imam al ‘Iraqi (le sheykh des huffad du hadith) a écrit un ouvrage également sur le sujet. Dans cet ouvrage il rapporte ce hadith du Prophète ﷺ : « Ibliss a poussé un cri terrible à quatre reprises : lorsqu’il a été maudit, lorsqu’il a été chassé du paradis, lorsque le prophète ﷺ est né et lorsque Al-Fatihah a été descendue par révélation » [3]

 

– L’imam as-Sakhawi dit dans ses fatawi : « La commémoration du Mawlid a été innovée après les trois premiers siècles. Par la suite, les gens de l’Islam dans les grandes villes des différents pays n’ont pas cessé de commémorer le Mawlid, de donner les différentes sortes d’aumônes durant ses nuits, et de s’appliquer à la lecture de l’histoire de sa noble naissance, et tous les mérites largement répandus rejaillissaient sur eux grâce à ses bénédictions. » [4]

 

Il a également déclaré : « Le Mawlid a été introduit trois siècles après le Prophète, et toutes les nations Musulmanes l’ont célébré et tout ‘Ulama (savant) l’a accepté, en adorant Allâh seul, en donnant des donations et en lisant la Sira du Prophète. »

 

– L’imam al-Shihab al-Qastalani le commentateur du Sahih al-Boukhâri a dit : « Qu’Allâh fasse miséricorde à celui qui rend les nuits du mois de la naissance du Prophète en festivités afin de réduire les souffrances de ceux dont les cœurs sont malades ! » [5]

 

– L’imam Abu al-Khattab ibn Dihya a écrit tout un mujallad dessus. On y trouve tous ses arguments ainsi que les noms des savants qui fêtaient al-Mawlid à son époque. [6]

 

– Sheikh ‘Atiyyah Saqr, ancien président du Comité de Fatwa de l’université d’Al-Azhar ash-Sharîf, dit à propos de la commémoration de Mawlid : « Mon opinion est qu’il n’y a pas de mal à faire cela, notamment à cette époque où les jeunes ont bientôt oublié leur religion et leur gloire, noyés dans les autres célébrations qui dominent tyranniquement les célébrations religieuses. Cette célébration doit consister à méditer sur la vie du Prophète et à faire des œuvres qui immortalisent le souvenir de la naissance du Prophète, par exemple, en construisant des mosquées ou des instituts, ou toute autre bonne œuvre qui lie celui qui la contemple au Messager de Dieu et à sa vie. » [7]

 

–  Sheykh Ahmad ibn Zayni Dahlan, le Mufti de la Mecque a écrit : « Célébrer le Mawlid et se rappeler le Prophète est accepté par tous les savants musulmans. » [8]

 

– L’imam as-Subki a dit : « Quand nous célébrions l’anniversaire du Prophète, un grand état de ‘uns’ (caractère familier) vient à notre cœur et nous sentons quelque chose spécial. »

 

– L’imam Shawkani a dit : « Il est permis de célébrer l’anniversaire du Prophète. » [9]

 

– Mullah ‘Alî Qari a tenu le même avis dans un livre écrit spécifiquement soutenir la célébration de l’anniversaire du Prophète. [10] Dans un autre ouvrage il stipule que le Mawlid est une manière d’honorer et de montrer l’estime que nous avons pour le Prophète.

 

– L’imam Abu Shama, le sheikh de l’imam an-Nawawi, a dit dans son livre sur des innovations ayant droit : « La meilleure innovation (bida’a hassana) en notre jour est le souvenir de l’anniversaire du Prophète. Ce jour, les gens donnent beaucoup, font beaucoup d’adoration, montrent beaucoup d’amour au Prophète et donnent beaucoup de remerciements à Allâh Tout-puissant pour l’envoi parmi eux de Son Messager, et pour préserver la Sunna et la Shari’ah. » [11]

 

– L’Imam Mohammed bin Abu Bakr Abdullâh al-Qaisi al-Dimashqi confirme sa permissivité dans plusieurs de ses ouvrages. [12]

 

– Ibn Hajar ‘al-Asqalani (l’Émir des croyants dans la science du hadith) a dit qu’il y a un dalil pour cela, il a fait référence à un hadith sahih où un compagnon demanda au prophète : « Pourquoi ya Rassul Allâh jeûnes-tu le lundi ? ” Sayyidna Muhammad a répondu : ” Car c’est le jour où je suis né “. L’imam Ibn Hajar al-‘Asqalani a dit : « Le Prophète lui-même commémorait sa naissance. ». Il dit aussi : « Le fait de fêter le Mawlid n’a pas été rapporté des trois premiers siècles de l’Islam, malgré cela, il y a des bonnes choses si on le fête bien et s’il n’est pas commémoré accompagné avec des choses interdites. Pour ceux qui le fêtent bien, c’est une bonne innovation. »

 

– Ibn Al-Jawzi a composé un livre de poésie et de Sira destiné à être lu lors des célébrations du Mawlid. [13]

 

– Sheykh Hisham Muhammad Kabbani écrit : « Célébrer l’anniversaire du Prophète est un acte que tous les Ulamas du monde musulman ont accepté et continuent d’accepter. Cela signifie qu’Allâh l’accepte, car selon le hadith de Ibn Mas’oud rapporté dans le Musnad de l’Imam Ahmad : « Tout ce que la majorité des Musulmans considère juste est vrai pour Allâh, et tout ce que la majorité des Musulmans considère faux est faux pour Allâh ».

 

– L’imam Shams ud-Din ibn al-Jazri, l’imam des récitateurs, a écrit un livre qu’il a nommé : “Le parfum de l’annonce de l’anniversaire Béni”.

 

– Sheikh al-Qardawi approuve également la célébration du Mawlid en ces termes : « Actuellement, célébrer l’anniversaire du Prophète signifie célébrer la naissance de l’Islam. On est censé en une telle occasion rappeler aux gens comment le Prophète a vécu. Je pense que ces célébrations, si elles sont faites de la façon appropriée, serviront un grand but, rapprochant les Musulmans des enseignements d’Islam et de la vie et de la Sounnah du Prophète. » [14]

 

– Sheykh Al-Muhaddith Sayyid Muhammad al-Maliki a dit : « Combien de fois avons-nous dit que le jour du Mawlid de notre maître Muhammad n’est pas un Aïd, et nous ne le considérons pas comme un Aïd, parce qu’il est supérieure à l’Aïd, plus important et plus noble. Un Aïd ne vient qu’une fois par an, quant à la célébration de son Mawlid et la considération de son souvenir et de la Sira, cela doit être permanent et non limité à un moment ou à un lieu donné! » [15]

 

– Sheykh ibnou Taymiyya a écrit dans son encyclopédie de Fatawa : « Célébrer et honorer la naissance du Prophète et en faire un moment exceptionnel, comme le font certains, est une bonne chose en laquelle réside une grande récompense, à cause de la bonne intention d’honorer le Prophète ». [16]

 

– Al-Hafiz Ismaïl Ibnou Kathir le célèbre exégète autorise également la célébration du Mawlid et enchante cette fête dans un de ses ouvrages. Il a dit : « La nuit de la naissance du Prophète est une magnifique, noble, bénie et sainte nuit, une nuit de bonheur pour les croyants, pure, radieuse avec des lumières, et des prix inestimables ». [17]

 

– Ibn Qayyim al-Djawziyya, le plus célèbre et meilleur élève d’Ibn Taymiyya, écrit : « Écouter une belle voix célébrer l’anniversaire du Prophète ou célébrer l’un des jours saints de notre histoire apporte la paix dans le cœur, et apporte au cœur de l’auditeur la lumière du Prophète, et il boira plus encore à partir de la source Muhammadienne (`Ayn al-Muhammadiyya) ». [18]

 

– L’imam Hay Lucknowi a dit : « Sans aucun doute, la nuit de la naissance du Saint Prophète est la plus majestueuse, puis la Nuit du Mérite (Lailatul-Qadr) ». [19]

 

– Sheykh al-Islam Abdul Haq Muhaddith al-Dehlvi a dit : « Les personnes qui dénoncent le Mawlid comme une innovation (Bidaa), sachez que une telle objection est contraire à la Shari’a Islamique. Une grande récompense réside dans la participation au Mawlid an-Nabi ».

 

– L’imam Ibn Nabata (Le Sheykh des orateurs) a dit : « Ce musulman qui honore et respecte la naissance du saint Prophète sera digne du Paradis ».

 

– L’imam Jamal Hanafi, Mufti de la Mecque (Makkah Mukarrama) a dit : « La commémoration du Mawlid Sharif compte parmi les bonnes innovations ». Le Sheykh Abou Bakr Bisouni Maliki a approuvé cet avis.

 

– L’imam ‘Abd ar-Rahman Siraj, Mufti de la Mecque (Makkah Mukarrama) a dit : « Le Mawlid est une pratique acceptable, qui est une bonne innovation. La grande majorité des prédécesseurs parmi les hommes de science de l’Islam ont statué que le Mawlid Sharif est une pratique qui est recommandée ».

 

– L’imam Muhammad Said Baseel, Mufti Shafé’ite de la Mecque (Makkah Muazzama), a écrit : « Célébrer le Mawlid an-Nabi est une innovation, mais c’est une excellente innovation car elle consiste en la bonté envers les pauvres, les récitations du Qour’an, à augmenter le souvenir et les Salawat, à montrer le bonheur et l’amour pour le Saint Prophète. Et tout cela est extrêmement déplaisant pour les cœurs malades et les haineux qui déshonorent le Saint Prophète parmi les égarés, les hérétiques, les mécréants et les polythéistes ».

 

– Muhammad ibn Ahmad Banīs al-Mâlikiyy, un érudit du 8ème siècle de l’Hégire : « La supériorité de Laylat al-Qadr (Nuit du Destin) a été établi textuellement (nussa ‘ala) de sorte que sa supériorité soit connue, car elle peut être connue que à partir du texte; la supériorité de la nuit de l’apparition [du Prophète] n’a pas besoin d’être établie textuellement parce que c’est tellement évident et manifeste; ce serait comme informer quelqu’un de quelque chose qui est déjà connu – et Allâh sait mieux ». [20]

 

– Jamāl ad-Dīn b. ʿAbd ar-Raḥmān al-Kattānī al- Mâlikiyy (m. 812AH) : « La commémoration de la naissance du Messager d’Allah (saw) est honorée et magnifiée et c’est un moyen de vénérer et d’honorer le jour de sa naissance bénie. Son existence implique le salut pour ceux qui le suivent et diminue le nombre des habitants de l’Enfer (pour ceux qui affichent le bonheur pour sa naissance bénie). C’est pour cette raison qu’il est approprié d’afficher ouvertement du bonheur et de dépenser (en ce jour), et les bénédictions sont complètes pour ceux qui suivent sa guidée. Cette journée ressemble au vendredi, jour durant lequel le feu de l’Enfer n’est pas alimenté  comme cela a été rapporté du Prophète (saw), et pour cette raison, il faut afficher une grande joie et faire son possible et répondre à ceux qui nous invitent comme on répondrait à un banquet de mariage (walīma). » [21]

 

– Ahmad Zarrūq al-Fāsī al-Mâlikiyy (m. 899AH) : « Jeûner le jour de Mawlid est déconseillé par certains …. C’est (Mawlid) un des Eids des Musulmans et il ne convient pas de jeûner à cette occasion ». [22]

 

– Imam Aḥmad ibn Muhammad aṣ-Ṣāwī al-Mâlikiyy (m. 1241AH) : Comme d’autres savants, il considérait également que jeûner le jour de la naissance du Prophète (saw) est considéré comme déconseillé (Makruh), car il s’agit d’un des Eids des Musulmans. [23]

 

– Aḥmad ibn Muhammad Ad-Dasūqī al-Mâlikiyy (m. 1246AH) : « Parmi les jours où il est déconseillé (Makruh) de jeûner, comme certains savants l’ont dit, on compte le jeûne du jour de la naissance du Prophète (saw), car ce jour est un des Eids. » [24]

 

– Muhammad ʿAlī bin Ḥussain al-Mâlikiyy (m. 1368AH) : « La célébration du Mawlid est recommandée (mustahabb) selon la Sharīʿah ». [25]

 

– Sheykh Murabit al-Hajj al-Mâlikiyy, un savant contemporain de Mauritanie : Ustadh Rami Nsour, un étudiant de Murabit, a été questionné concernant les célébrations de Mawlid an-Nabi en Mauritanie. Il a dit : “Murabit al-Hajj célèbre le Mawlid. Les Mauritaniens dans le Mahdara, où j’étais et dans la plupart du pays, les gens portent de nouveaux vêtements lors de l’Aïd [Mawlid an-Nabi], et font le sacrifice d’un mouton. Tout comme ce qui se pratique lors des Aïd (nouveaux vêtements, l’abattage d’un mouton). Sheykh Murabit al-Hajj lit beaucoup de poésie dans l’intention de louer le Prophète (saw). Sheykh Murabit et ses étudiants ne font rien en groupe, mais plutôt individuellement. Il y a des savants dans d’autres Mahdaras qui font des pratiques de groupe; dhikr, salawat, Madh, etc.

 

– Sheykh AbduLlâh bin Bayyah al-Mâlikiyy, un savant contemporain de Mauritanie : « Celui qui veut célébrer l’anniversaire du Prophète (saw) doit le célébrer et éviter de faire toute action contraire à la loi Islamique. Cet acte doit être fait avec une intention qu’il ne s’agit pas d’une Sunnah ni d’un acte obligatoire. Si ces conditions sont respectées, et qu’on prend soin de ne pas contredire la loi Islamique, par amour sincère pour le Prophète ﷺ, alors, si Allah le veut, il n’y a rien de mal dans cette action et cette personne (qui fait Mawlid) sera récompensée. […] » [26]

 

– Sheykh ʿIsa al-Maniʿ al-Ḥumayrī al-Mâlikiyy, un savant contemporain des Emirats Arabes Unis : « Nous trouvons aujourd’hui des publications remplis de mensonges et de tromperies qui induisent en erreur beaucoup Musulmans. Ces publications amènent les Musulmans à voir l’honorable Mawlid du Prophète ﷺ de manière négative. Ces publications affirment que célébrer le Mawlid est un acte d’innovation qui va à l’encontre de l’Islam. Ceci est loin de la vérité, et il est donc nécessaire à ceux qui peuvent parler clairement d’aider à clarifier et à inverser les doutes entourant ce jour le plus béni. […] » [27]

 

– Sheykh Salek bin Siddina al-Mâlikiyy, un savant contemporain de Mauritanie : « Prendre ce mois (Rabī al-Awwal) ou le jour de la naissance bénie du Prophète ﷺ comme un jour de fête est une innovation. C’est une innovation car les Salaf (Prédécesseurs) ne l’ont pas célébré de cette façon particulière. Mais il est considéré comme un Bid’ah Hasanah  (bonne innovation). Ceci est l’opinion de la majorité des savants antérieures ». [28]

 

– Imam Ibn al-Jawzi al-Hanbali a déclaré : « Au Haramayn (c’est-à-dire La Mecque et Médine), en Egypte, au Yémen et d’une manière générale, tous les gens du monde Arabe ont célébrés le Mawlid depuis longtemps. A la vue de la lune de Rabi ul-Awwal leur bonheur atteint son sommet et de là, ils organisent des rassemblements spécifiques de Dhikr de Mawlid grâce auxquels ils gagnent d’innombrables récompenses et atteignent un immense succès ». [29]

 

– Sheykh Yusuf an-Nabhani : « Seuls les Païens et les non-croyants s’opposent à la célébration du Mawlid an-Nabi (salallâhou ‘alayhi wa salaam). »

 

– Sheykh Abdul Haq Muhaddith al-Dehlvi a dit: « Ô Allah! Je n’ai pas de (suffisamment) d’actes que je puisse présenter dans Ta puissante cour. Les malfaiteurs ont influencés tous mes actes. Mais il y a cependant un acte humble, que je peux te présenter grâce à Ta miséricorde et il s’agit de mes Salutations sur Ton Bien-aimé Prophète ﷺ que j’ai l’habitude d’offrir avec honnêteté et intégrité lorsque j’assiste aux rassemblements bénis de Mawlid. » [30]

 

– Sheykh Ismail al-Hiqqi a déclaré : « Célébrer le Mawlid compte parmi les beaux hommages que l’on puisse rendre au Prophète ﷺ mais la condition est que la célébration soit exempte de toute chose mauvaise (illicite). Comme l’a dit l’Imam, Jalal ud-Din as-Suyuti (RA) : « Il nous est mustahab (recommandé) d’être heureux pour la naissance du Prophète. » [31]

 

– Hafiz Ibn Hajar al-Haytami a dit : « Comme les Juifs ont célébré le jour de Ashoura en prenant part au jeûne pour remercier Allâh, nous devons aussi célébrer le jour de Mawlid. »

 

Il a aussi déclaré : « On remercie Allâh pour la faveur qu’Il a donné un jour particulier ou pour un grand bienfait, ou pour la prévention d’un désastre. Ce jour est célébré chaque année ensuite. L’action de grâces entraîne les formes diverses d’adoration comme la prosternation, le jeûne, l’aumône et la récitation de Qour’an et quel plus grand bienfait y a-t-il que l’apparition de ce Prophète, le Prophète de la Miséricorde, en ce jour de Mawlid ? ». [32]

 

– Sheykh an-Ninowi a dit : « Par définition (dans la Shari’ah), quiconque ne se réjouit pas de la naissance du Prophète Muhammad ﷺ n’est pas Musulman. Est-ce que nous sommes autorisés à désigner un jour spécifique et à faire un acte d’adoration particulier ce jour-là ? Oui, car le Prophète Muhammad lui-même nous l’a démontré en choisissant le lundi (jour de sa naissance) pour jeûner, comme cela est rapporté dans un Hadith authentique (Mouslim, An-Nasaa’i et Abu Daoud). Il est indiqué dans le Qour’an que Allâh a béni le jour de la naissance de saydinna ‘Issa (AS) et de Saydinna Yahyia (AS) [Qour’an s19/ v15 et v33]. S’il en est ainsi de la naissance de ‘Issa et Yahyia, alors qu’en est-il de la naissance du Maître de ‘Issa et de Yahyia ? » [33]

 

Notes :

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[1] Dans son livre Yas’alûnaka fî ad-Dîn Wal, Volume 1, pages 462-464
[2] Intitulé Husnu al-Maqssad fi 3amali al-Mawlid, page 189
[3] Son livre sur al-Mawlid est intitulé al-Mawridu al-Hani fi Mawlidi an-Nabiyy
[4] Voir Fatawi as-Sakhawi
[5] Dans son livre al-Mwahib Al-Dunniya (tome 1, page 148)
[6] Son ouvrage est intitulé at-Tanwir fi Mawlidi al-Bachir an-Nadir
[7] Fatwa tiré du site de la mosquée d’Al-Azhar
[8] Dans son livre Al-Sira Al-Nabawiyya wa al-Athar Al-Muhammadiyya, page 51
[9] Dans son livre Al-Badr à -Tali
[10] Livre ayant pour titre al-Mawrid ar-Rawi fial-Mawlid al-Nabawi
[11] Dans Alba ‘ith’ ala inkar Al-bida ‘ wa Al-hawadith, page 23
[12] Dans Jami’ al-athar fi Mawlid, al-Nabiy al-Mukhtar, Al lafz al-ra’iq fi Mawlid khayr al-Khala’iq et Mawlid al-Sa’ada fi Mawlid al hadi
[13] Le livre a pour titre Mawlid Al-‘arus et commence par les mots : al-Hamdulillah al-Ladhi abraza min ghurrati ‘arusi al-Hadrati subhan Mustanira…
[14] Source: Mufti Islam Online Fatwa Committee (19/04/2001)
[15] Dans sa Fatwa Al-Houl Ihtifal Dhikra bi al-Mawlid al-Nabawi-Sharif (p. 8-9)
[16] Dans Majma’ Fatawi Ibn Taymiyya Vol. 23, page 163
[17] Dans son ouvrage al-Bidaya wa an-Nihaya, Tome 3 page 136
[18] Ibn Qayyim al Jawziyyah, page 498 de son livre Madarij as-Salikin
[19] Dans Majmuat al-Fatwa Page 87, Vol. 1
[20] Muhammad ibn Ahmad Banis, Lawāmi‘ anwār al-kawkab al-durri fī sharḥ Hamziyat al-Imām al-Buṣīrī
[21] Imam Qasṭallānī, al-Mawahib al-laduniyya
[22] Ibn al-Ḥattab, Mawahib al-Jalil un Sharh du Mukhtaṣar Khalīl || Commentaire d’Ahmad Zarruq, de Manẓūmatul Qurṭubiyyah
[23] Aḥmad ibn Muhammad aṣ-Ṣāwī, Bulghat as-Sālik li-Aqrāb al-Masālik
[24] Ḥāshiyah ad-Dasūqī ‘alā Sharh al-Kabir
[25] Al-Khazraji, al-Qawl al-Wādih al-Mufīd fi qirā’at al-mawlid fi kull ‘am jadīd, extrait de l’introduction d’Ḥamid al-Mihdar, al-Ihtifal bi-dhikr al-ni‘am wājib, pp. 6–7.
[26] Sheykh ‘Abdullah bin Bayyah, célebrer le mawlid an-nabī (saw). http://www.binbayyah.net/portal/fatawa/231
[27] Dr. `Isa al-Mani` al-Humayri. (1998). Devons-nous célèbrer le Mawlid? The Muslim Magazine. Département des Awqaaf. Voir : http://sunnah.org/2014/02/24/dubai-fatwa-mawlid
[28] Sheykh Salek bin Siddina, célébrer le mawlid. Voir http://www.muwatta.com/shaykhs-salek-bin-siddina-rami-nsour-on-celebrati...
[29] Imam Ibn al-Jawzi al-Hanbali dans Biyan al-Mawlid an-Nabawi
[30] Sheykh Abdul Haq Muhaddith al-Dehlvi dans Akhbar al-Akhyaar
[31] Sheykh Ismail al-Hiqqi dans le Tafsir Ruh al-Bayan
[32] Hafiz Ibn Hajar al-Haytami dans Fatawa al-Hadithiyyah, page 202
[33] Sheykh an-Ninowi, dans une vidéo (Reply on Fixing a Specific Day for Milad)

 
La naissance du grand Prophète (P), s’avère, à différents niveaux, très importante pour nous les musulmans. En d’autres termes, le jour anniversaire de sa naissance annonce d’innombrables bienfaits. Primo, ce grand prophète a vu le jour dans une conjoncture de l’histoire où l’humanité se caractérisait par deux traits saillants.

En premier lieu, l’homme avait enregistré par rapport à ses ancêtres, de grands progrès sur les plans scientifique, idéologique et intellectuel.
La communauté humaine avait formé dans son giron des philosophes, des savants, des mathématiciens, des praticiens, des physiciens les plus érudits. De grandes civilisations avaient émergé et, il va de soi que sans la science il n’y a pas de civilisation!
Le monde de cette époque a vu l’émergence de nombreuses civilisations, les unes plus brillantes que les autres. Il s’agit du premier trait saillant du monde de cette époque.

Le second trait, qui, conjugué au premier, constitue un ensemble bien étrange, c’est que l’homme de cette époque se trouvait du point de vue de morale et de l’éthique, au plus bas de l’échelle de dépravation et si on n’évoque pas une telle expression, on devrait dire que l’homme était au paroxysme du déclin.
Ce même humain, doté du savoir et de la science, était captif de ses fanatismes, des superstitions, de l’égoïsme, de tyrannie; il était coincé dans les engrenages des appareils gouvernementaux inhumains et tyrans. Le monde de l’époque vivait dans de telles conditions. Si on se réfère aux annales de l’histoire, on pourra constater qu’à cette époque-là, l’humanité entière était captive. Et comme l’a judicieusement noté l’Emir des croyants Ali- béni soit-il - l’homme vivait des moments les plus amers au paroxysme de pression, de tyrannie, de fratricide, de perfidie... Dans ce même sermon, l’Emir des croyants dit: «Les gens ne pouvaient plus dormir d’un sommeil tranquille...» Les événements enregistrés dans les annales de l’histoire tels que la fente dans les créneaux du palais de Kasrã, l’ébranlement des signes d’idolâtrie et d’associationnisme dans les quatre coins du monde, ne traduisaient-ils pas des signes de Dieu et de Sa puissance?

 Ces signes symboliques expriment une puissance qui a pour tâche de briser les piliers de tyrannie et de corruption, de purifier la science de superstition, et la civilisation de dépravation. Ce fut l’œuvre de notre vénéré Prophète. C’était dans un tel monde que le Prophète a vu le jour et que son avènement a eu lieu. Il se voua corps et âme à émanciper l’homme de l’obscurantisme, de la superstition, de la tyrannie, de la dépravation, des fanatismes. Il changea de fond à comble l’homme, il instaura un nouvel ordre dans le monde. Evidemment, la mission du Sceau des prophètes n’était pas de réformer le monde entier.

Non! Il lui incombait de prendre, via la révélation, les enseignements divins et de les offrir à l’homme pour qu’il en profite dans la vie en les appliquant.

 Dès lors, comment on en a usé et comment on les a appliqués, c’est un tout autre sujet à débattre. Le vénéré Prophète (P) a pleinement assumé sa mission, a achevé son œuvre et a rejoint son Seigneur.

 

Une des questions prises en considération par le Saint Coran est le devoir de la communauté Islamique envers le Noble Prophète (p). Dans cet article, on se réfèrera aux exemples mentionnés par le Saint Coran, notons que sa description de la particularité de ces devoirs ne faira pas partie de notre discussion.

 Le Noble Prophète (P) (prophète signifiant celui qui est reçoit des nouvelles du monde invisible) reçut la Révélation Divine; et en tant que délégué de la transmission du Message (divin) au monde, il est considéré comme un Envoyé.

Le Prophète est dépourvu de commandement, d’interdiction, d’obéissance et de péché: Il n’a la responsabilité que de recevoir et de transmettre les messages divins. Le Saint Coran dit:

مَّا عَلَى الرَّسُولِ إِلاَّ الْبَلاَغُ وَاللّهُ يَعْلَمُ مَا تُبْدُونَ وَمَا تَكْتُمُونَ

« Il n’incombe au Prophète que de communiquer clairement le message. Et Dieu sait ce que vous divulguez et ce que vous cachez. »

Considérant le demain de la mission prophétique, on doit obéir au Prophète selon le verset suivant:

وَمَا أَرْسَلْنَا مِنْ رَسُولٍ إِلَّا لِيُطَاعَ بِإِذْنِ اللَّهِ

« Nous n’avons envoyé un Prophète que pour qu’il soit obéi, avec la permission de Dieu… ».

Cela signifie que l’obéissance réfère aux comportements du Prophète, non à sa personnalité. C’est-à-dire, le croyant doit écouter les messages et accomplir ses paroles telles que faire la prière et faire l’aumône. En fait, l’accomplissement de tels devoirs, est l’obéissance à l’ordre divin, non celle du Prophète; quoiqu’elle se considère apparemment comme l’obéissance au Noble Prophète.

Le Saint Coran éclaircit le concept de telle obéissance dans le verset ci-dessous.

مَنْ يُطِعْ الرَّسُول فَقَدْ أَطَاعَ اللَّه

« Ce lui qui obéit au Prophète, a obéit à Dieu. »

Dans certains cas où le Saint Coran demande aux hommes d’obéir au Prophète en tant que Mission prophétique n’est pas considéré comme une obéissance réelle, bien au contraire, c’est une obéissance à Dieu de façon qu’elle appartient aussi au Prophète: Pour cette raison, le Saint Coran décrit le caractère de l’Envoyé en que « rang de la Mission » dans le verset suivant:

‏فَذَكِّرْ إِنَّمَا أَنْتَ مُذَكِّرٌ لَسْتَ عَلَيْهِمْ بِمُسَيْطِرٍ

« Rappelle Tu es celui qui rappelle, tu n’as pas à les contraindre. »

Le Noble Prophète (P) n’est que celui qui rappelle, enseigne et qui transmit le Message, mais parfois, il est garanti par le rang d’Imâmat de la part de Dieu et déviant « ce lui qui mérite d’être obéit », en ce cas, il acquérir personnellement le rang de commandement et d’interdiction. Le Prophète n’est pas seulement l’envoyé de la révélation divine ou le messager de Dieu mais il est également le guide de la communauté Islamique dont il est responsable de désigner et de destituer des commandants et des juges, d’envoyer des troupes et de conclure des pactes.

L’envoyé vénéré de Dieu a véritablement acquérir le rang de commandant au moment qu’Allah la désigné en tant que dirigeant, de juge et arbitre politique, économique et religieux des musulmans. Nous devons donc l’obéir; en obéissant à ses ordres nous en bénéfions, et en le désobéissant, on reçoit un châtiment. Le Saint Coran à plusieurs reprises insiste sur l’obéissance au Prophète; il est nécessaire pour un commentateur ou un chercheur de différencier entre les deux genres d’obéissance et de diviser les versets relatifs en deux types:

A. Les versets qui demandent d’obéir le Prophète : les preuves montrent que l’obéissance n’est que suivre les commandements divins, comme accomplir des devoirs religieux et éviter des interdictions légales, tandis qu’obéir au Prophète et le chemin d’obéir à Dieu et surtout l’Envoyé lui-même, n’a pas d’obéissance ou désobéissance.

B. Les versets qui introduisent le Prophète en tant que « Détenteur de l’Autorité », commandant, juge et arbitre, lui laissant le champ libre d’arranger des affaires sociales et lui donnant le droit de commandement et d’interdiction. L’obéissance sera applicable  en soi et consiste des décrets et des particularités.

Les versets du premier groupe ne sont pas mentionnés vu qu’ils soient nombreux, cependant les versets du deuxième groupe sont importants, dont nous allons en mentionner certains.

أَطِيعُوا اللَّهَ وَأَطِيعُوا الرَّسُولَ وَأُوْلِي الْأَمْرِ مِنْكُمْ

«  Obéissez à Dieu, obéissez au Prophète et à ceux de vous qui détiennent l’autorité »

Évidemment l’Envoyé est de «اولي الامر منکم» « à ceux de vous qui détiennent l’autorité »  et pour le respecter, il est mentionné séparément.

˝ Détenteurs de l’autorité ˝ se considèrent comme de vrais guides désignés par Dieu: et en raison de ce rang, ils méritent de commander et d’interdire des hommes sans obéissance ou désobéissance pour eux-mêmes

فَلْيَحْذَرِ الَّذِينَ يُخَالِفُونَ عَنْ أَمْرِهِ أَن تُصِيبَهُمْ فِتْنَةٌ أَوْ يُصِيبَهُمْ عَذَابٌ أَلِيمٌ

« Que ceux qui s’opposent à ses ordres prennent grade (attendant) qu’une épreuve [difficile] ne les atteigne, ou que ne les atteigne un dur châtiment. »

L’expression de «عن امره» aux ordres du Prophète signifie que le Noble Prophète (P) commande et interdit: en outre, elle montre le stade de la propagation et la démonstration de la Loi Divine qui par une opposition engendrerait un châtiment sévère.

Confirmant ce cas, mentionnons le verset qui se référé au Jihad –le combat dans la voie d’Allah. Le Prophète n’est pas un propageur de décrets, mais au contraire, il est un commandant qui mérite d’être obligatoirement obéit et suivre ses ordres à la lettre.

2. Respecter le Prophète (P)

Vénérer et honorer les Saints et se soumission à eux, n’est que la prosternation devant Allah le Très-Haut. Les respecter, non en raison d’être des hommes complets, mais parce les savants nous ont obligé de les respecter; ce n’est qu’une étroite relation et un lien puissant avec Allah qui les font de ne pas s’opposer à Lui, d’être constamment exécuteurs des commandements divins et chercheurs du chemin de Dieu.

Toutes révérence et vénération dérivées de la croyance à leurs sanctification et purification du péché, de leurs dévotion et de l’amour d’acquérir la satisfaction d’Allâh aussi leurs scarification et dévouement pour développer la religion divine, sont égales à une prosternation d’Allâh et un amour envers Lui. Si nous les respectons, les aimons n’est qu’une raison d’aimer Allâh et Allah les aime. Le Saint Coran mentionne cette réalité mystique dans ce verset:

قُلْ إِنْ كُنْتُمْ تُحِبُّونَ اللَّهَ فَاتَّبِعُونِي يُحْبِبْكُمُ اللَّهُ وَيَغْفِرْ لَكُمْ ذُنُوبَكُمْ وَاللَّهُ غَفُورٌ رَحِيمٌ

« Dis: «Si vous aimez Dieu, Suivez-moi: Dieu vous aimera et vous pardonnera vous péchés». Dieu pardonne [Il est] Miséricordieux. »

Dans ce verset, l’amour envers Dieu est mentionné en suivant le Noble Prophète (P) de façon que le témoin oculaire prouve l’amour en Dieu en suivant son Envoyé (P). Le point mentionné est que toute sorte d’obéissances aux prophètes, en parole ou comportement et même démontrant un signe d’amour et d’affection envers leurs personnalités ne montrent que l’amour à l’égard d’Allâh ; tout cela est dérivé du même amour enracinée envers Dieu.

Le Saint Coran contient de nombreux versets décrivant l’obligation du respect des Saints et Prophètes divins ayant la sincérité, la purification et la sainteté.

Nous élaborerons ces versets divins afin de bien élucider le sujet.

En respectant le Noble Prophète (P), Allâh seul nous suffit en attribuant Ses actes au Noble Prophète (P), d’une façon interchangeable, Il les emploie en disant le verset ci-dessous:

وَلَوْ أَنَّهُمْ رَضُواْ مَا آتَاهُمُ اللَّهُ وَرَسُولُهُ وَقَالُواْ حَسْبُنَا اللَّهُ سَيُؤْتِينَا اللَّهُ مِن فَضْلِهِ وَرَسُولُهُ إِنَّا إِلَى اللَّهِ رَاغِبُونَ.

« S’ils étaient satisfaits de ce que Dieu et son Prophète leur ont accordé et disaient: Dieu nous suffit; bientôt, Dieu nous accordera sa grâce, [Lui] et son Prophète; nous avons le ferme espoir que Dieu nous donnera. [Cela aurait mieux valu pour eux] » .

Puisque le slogan de chaque musulman n’est qu’une phrase de «حسبنا اﷲ»  « Dieu seul nous suffit » -déjà mentionné-  pourtant Dieu accorde tant de respect à son Prophète qu’Il emploie son nom à côté du Sien et lui attribue un nom unique:

 .1 سَيُؤْتِينَا اللَّهُ مِن فَضْلِهِ وَرَسُولُهُ

« Dieu nous accordera sa grâce, [Lui] et son Prophète »

.2 مَا آتَاهُمُ اللَّهُ وَرَسُولُهُ

 « Ce que Dieu et son Prophète leur ont accordé »

Le même sujet a été mentionné dans un autre verset:

يَحْلِفُونَ بِاللّهِ لَكُمْ لِيُرْضُوكُمْ وَاللّهُ وَرَسُولُهُ أَحَقُّ أَن يُرْضُوهُ إِن كَانُواْ مُؤْمِنِينَ

 « Ils promulguent des serments en invoquant [le nom de] Dieu afin d’attirer votre satisfaction, alors que Dieu est beaucoup plus en droit-ainsi que Son Prophète [et mérite infiniment] qu'ils Le satisfassent, s'ils sont Croyants »

L'expression de « وَاللّهُ وَرَسُولُهُ أَحَقُّ أَن يُرْضُوهُ »  « Dieu est beaucoup plus en droit -ainsi que Son Prophète- qu'ils Le satisfassent » décrit la grandeur du Noble Prophète (P) de sorte qu'elle égalise le consentement du Prophète et Celui de Dieu.

Si le Saint Coran s'adresse au peuple pour respecter le Noble Prophète (P), n'est qu’une raison de manière de la fréquentation d'un individu avec un autre représente sa croyance à la grandeur et la condition de l'autre.

Il est vrai que le Noble Prophète (P) vivait simplement et respectueusement, évitait les positions politique, militaire et judiciaire et visitait ses compagnons dans un cercle d'amis, pourtant, les musulmans ne doivent pas négliger sa position ou l’ignorer respecter les coutumes et traditions envers lui.

Les versets concernant le respect envers le Prophète se divisent en deux groupes:

1.  Les versets qui commandent de respecter le prophète (P) en général.

2. Les versets qui fouillent les détails et donnent des exemples.

A. Appel à Respect et Révérence

Dans quelques versets le Saint Coran invite la communauté Islamique à respecter et révérer le Noble Prophète (P) et dit:

إِنَّا أَرْسَلْنَاكَ شَاهِدًا وَمُبَشِّرًا وَنَذِيرًا  لِتُؤْمِنُوا بِاللَّهِ وَرَسُولِهِ وَتُعَزِّرُوهُ وَتُوَقِّرُوهُ وَتُسَبِّحُوهُ بُكْرَةً وَأَصِيلًا

« Nous t'avons envoyé témoigner, annoncer, avertir, pour que vous [les hommes] croyiez en Dieu et en Son Prophète, et l'aidiez, l'honoriez et L'exaltiez matin et soir. »

Dans le verset mentionné, l'expression « لِتُؤْمِنُوا بِاللَّهِ وَرَسُولِهِ »   est venue avant « وَتُعَزِّرُوهُ و ...» donc, Qu'est-ce que c'est l'antécédent des pronoms dans l'expression.

« وَتُعَزِّرُوهُ وَتُوَقِّرُوهُ وَتُسَبِّحُوهُ بُكْرَةً وَأَصِيلًا »

Si les trois pronoms réfèrent au mot « Allâh », en ce cas, les préceptes mentionnés se rapportent à Dieu et sont en dehors de notre discussion.

Si nous acceptons que les deux premiers pronoms dans l'expression «تعزّروه و توقّروه» réfèrent à l'Envoyé (P) et le troisième«تسبّحوه»  réfère à Dieu, naturellement, les deux premiers préceptes qui insistent sur l'assistance et la révérence du Prophète vénéré, comportent la responsabilité islamique de chaque musulman envers le Prophète vénéré (P).

Donc certains des lecteurs du Coran font une pause préférable après l'expression ˝ توقّروه ˝ afin de ne pas confondre les décrets de Dieu avec ceux du Prophète (Qpssl).

Assurément, dans ce verset il n’y a aucun témoin pour déterminer une des possibilités mentionnées. Mais selon l'autre verset dans lequel le mot «عزروه» est employé pour indiquer la responsabilité des musulmans envers le Noble Prophète, nous pouvons dire que la deuxième possibilité est préférable.

B. Modestie en parlant avec le Noble Prophète

Concernant ce sujet, il nous suffit d'énoncer quelques versets de la sourate al-Hujurat.

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا لَا تَرْفَعُوا أَصْوَاتَكُمْ فَوْقَ صَوْتِ النَّبِيِّ وَلَا تَجْهَرُوا لَهُ بِالْقَوْلِ كَجَهْرِ بَعْضِكُمْ لِبَعْضٍ أَن تَحْبَطَ أَعْمَالُكُمْ وَأَنتُمْ لَا تَشْعُرُونَ

« Croyants, n'élevez pas la voix au-dessus de celle du Prophète, ne haussez pas le ton en lui parlant, comme vous. Haussez [ la voix ] les uns avec les autres, sinon vos actions échoueront, sans que vous vous en rendiez compte. »

إِنَّ الَّذِينَ يَغُضُّونَ أَصْوَاتَهُمْ عِنْدَ رَسُولِ اللَّهِ أُولَئِكَ الَّذِينَ امْتَحَنَ اللَّهُ قُلُوبَهُمْ لِلتَّقْوَى لَهُمْ مَغْفِرَةٌ وَأَجْرٌ عَظِيمٌ

« Ceux qui baissent la voix devant le Prophète de Dieu sont ceux dont le Cœur a été rendu pur par Dieu en vue de la piété. À eux le pardon et une magnifique récompense.»

إِنَّ الَّذِينَ يُنَادُونَكَ مِن وَرَاءِ الْحُجُرَاتِ أَكْثَرُهُمْ لَا يَعْقِلُونَ

«Ceux qui t'appellent à haute voix  de l'extérieur de [tes] appartements, [sont des gens qui,] pour la plupart, ne raisonnent pas. »

وَلَوْ أَنَّهُمْ صَبَرُوا حَتَّى تَخْرُجَ إِلَيْهِمْ لَكَانَ خَيْرًا لَّهُمْ وَاللَّهُ غَفُورٌ رَّحِيمٌ

«Mieux vaudrait pour eux de patienter que tu sortes à leur rencontre. Dieu pardonne [et Il est] Miséricordieux.»

Le Noble Prophète est un homme libéral, ayant une âme délicate, avait été mis dans l'embarras par des gens qui étaient dépourvus de beaucoup de vertus morales et qui lui parlaient comme un paysan.

En neuvième année de l'Hégire lunaire-Année des Ambassadeurs- de différents groupes de tribus partaient pour Médine pour embrasser l'Islam. Ils attendaient à tout instant derrière la porte de la chambre du Prophète près de la mosquée et criaient: « Ô Mohammad! Sors de ta chambre ». Ceci dérangeait le repos du Prophète (P) et l’humilia. Pour cette raison, le Saint Coran dans le verset 4 de la sourate mentionnée considère tels gens comme ignorants et sôts. Le Prophète était gêné par les mauvaises fréquentations des arabes nomades et étrangers, et certains de ses proches compagnons,  de même ne respectaient pas le Prophète en parlant en sa présence.

Al- Boukhari, le fameux traditionniste Sunnite écrit: «  un conseil de la part de la tribu de Bani Tamim arriva à Médine. Abou Bakr et Omar, chacun déterminèrent une personne pour visiter le conseil. Mais être désaccord entre eux pour choisir un représentant, arriva à une querelle et leur cri en présence du Noble Prophète (P) gêna celui-ci ».

Pour éviter telles conduits insolentes, les versets 3 et 4 de la sourate déjà mentionnée furent révélés et considèrent cette conduite si mauvaise que sa conséquence est introduite en tant qu'être vain des actes.

Ces actes de révérences n'appartiennent pas à l'époque du Prophète, car il doit être aussi révéré après sa mort. Même dans la cérémonie du Martyr de l'Imâm Hassan ibn Ali (bénit soit-il) quand Aicha, l'épouse du Prophète (P), cria et essaya avec l'aide d'un groupe d'empêcher d'enterrer le petit-fils du Prophète à côté de tombeau de celui-ci, l'Imâm Hossein ibn Ali (b.s.i.), pour la calmer, récita ce verset:

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا لَا تَرْفَعُوا أَصْوَاتَكُمْ فَوْقَ صَوْتِ النَّبِيِّ

Ensuite, il continua:

ان اﷲ حرم من المؤمنين امواتاً ما حرم منهم احياء

«Dieu a considéré les actes indécents envers un croyant, comme prohibés non seulement pendant sa vie mais aussi après sa mort ».

C. Se disputer avec le Noble Prophète (P) est interdit

Se disputer et débattre avec quelqu'un au moyen de ses prémisses admises, est une des méthodes de raisonner sur laquelle l'Islam invite les gens. D'où Allah commande au Noble Prophète de discuter avec eux de la meilleure façon.

وَجَادِلْهُمْ بِالَّتِي هِيَ أَحْسَنُ

Ainsi que se disputer et se quereller avec le Noble Prophète est illicite et interdit. Et cela s'appelle ˝ Mera ˝ c'est-à-dire: l'esprit de chicane. Ainsi que Dieu dit à ce propos:

وَمَنْ يُشاقِقِ الرَّسُولَ مِنْ بَعْدِ ما تَبَيَّنَ لَهُ الْهُدى وَيَتَّبِعْ غَيْرَ سَبِيلِ الْمُؤْمِنِينَ نُوَلِّهِ ما تَوَلَّى وَنُصْلِهِ جَهَنَّمَ وَساءَتْ مَصِيراً

«  Quiconque se sépare du Prophète [et s'oppose à lui] après que (malgré que) le bon chemin lui est apparu, et [obstinément] suit un autre chemin que celui des croyants, Nous le laisserons avec ce qu'il a choisi pour maître [ou, dans la voie qu'il a choisie] et Nous le jetterons dans l'Enfer. Quelle désagréable fin! »

La phrase «من بعد ما تبين له الهدي» représente cette réalité que le but de la dispute n'est que l'obstination et ne pas chercher la vérité. En ce cas, le contenu des autres versets qui reprochent la dispute au Prophète vénéré devient claire Ainsi que le Saint Coran dit:

يُجَادِلُونَكَ فِي الْحَقِّ بَعْدَمَا تَبَيَّنَ

 « Ils disputaient avec toi au sujet de la vérité, après sa manifestation »

Telles disputes qui ne sont pas employées pour chercher la vérité ou arriver à la réalité, sont illicites et interdites. Pourtant si un individu entre dans une dispute afin de comprendre la vérité et la suit après sa manifestation, cela n'est jamais interdit et le Prophète vénéré, lui-même écoutaient telles disputes. La dispute du Prophète vénéré avec la tribu de Najran, confirme l'exactitude de ce fait et son histoire est mentionnée dans la sourate Al-Imran versets 59-60

D. Respecter le Temps du Noble Prophète (P)

Certains des compagnons du Noble Prophète lui demandaient de leur accorder un temps spécial. Mais lorsque le Prophète acceptait leur demande, certains gaspillèrent son précieux temps.

Ce qui ne fut pas raisonnable car quelques problèmes avaient dû être décalé à cause du manque de temps. Dans telle situation, afin d'éviter de gaspiller le temps du Noble Prophète, il fut convenu que celui qui voulait parler en privé au Noble Prophète devrait d'abord payer une aumône volontaire (sadaqah). De cette manière, les gens qui avaient un problème important pourait exclusivement parler en privé au Prophète.

Malgré que certains ne respectaient pas le précieux temps du Noble Prophète, ce décret divin fut plus tard abrogé en raison de certains intérêt. Cependant après la révélation de ce verset, personne ne lui parla sans payer un dinar comme «sadaqah». Parmi eux, l'Imâm Ali (P) (commandant des croyants) accomplit son devoir selon le verset, et paya un dinar afin de parler au Noble Prophète (P).

Mojahid et Qatadah ont déclaré qu'après la révélation de ce verset personne ne parla au Prophète sauf  l'Imâm Ali (P) qui paya un dinar afin de lui parler en privé. Le Saint Coran dit à ce propos:

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِذَا نَاجَيْتُمُ الرَّسُولَ فَقَدِّمُوا بَيْنَ يَدَيْ نَجْوَاكُمْ صَدَقَةً  ذَٰلِكَ خَيْرٌ لَّكُمْ وَأَطْهَرُ  فَإِن لَّمْ تَجِدُوا فَإِنَّ اللَّهَ غَفُورٌ رَّحِيمٌ أَأَشْفَقْتُمْ أَن تُقَدِّمُوا بَيْنَ يَدَيْ نَجْوَاكُمْ صَدَقَاتٍ  فَإِذْ لَمْ تَفْعَلُوا وَتَابَ اللَّهُ عَلَيْكُمْ فَأَقِيمُوا الصَّلَاةَ وَآتُوا الزَّكَاةَ وَأَطِيعُوا اللَّهَ وَرَسُولَهُ  وَاللَّهُ خَبِيرٌ بِمَا تَعْمَلُونَ

 « Croyants, quand vous avez un entretien confidentiel avec le Prophète, faites précéder votre audience d'une aumône, c'est mieux pour vous et plus pur; si vous ne pouvez pas, Dieu pardonne [Il est] Miséricordieux. Craignez-vous de faire précéder votre audience d'une aumône, obéissez à Dieu et à Son Prophète, Dieu connaît parfaitement ce que vous faites ».

E. Tourmenter et importuner le Noble Prophète est illicite

Tourmenter les musulmans est Une des interdictions légales en Islam mais ce décret n'appartient pas au Prophète. Pourtant ce que le Saint Coran insiste sur la prohibition de tourmenter le Prophète. Le Saint Coran dit à ce propos:

إِنَّ الَّذِينَ يُؤْذُونَ اللَّهَ وَرَسُولَهُ لَعَنَهُمُ اللَّهُ فِي الدُّنْيَا وَالآخِرَةِ وَأَعَدَّ لَهُمْ عَذَابًا مُهِينًا

« Dieu maudit en cette vie et dans l'autre ceux qui offensent Dieu et Son Prophète, Il leur prépare un châtiment avilissant. »

Plus l'âme est grandiose plus elle souffre d’actes impolis par des insolents. Donc, nous devons éviter tout actes dérangeant la grande âme du Prophète. De nos jours, la chose la plus importante qui gêne le Seigneur, est le manque d’actes qui nous a demandé d’accomplir.

F. Respecter la descendence du Prophète (P)

 Selon le verset coranique ci-dessous, le slogan de tous les Prophètes divins est:

وَمَا أَسْأَلُكُمْ عَلَيْهِ مِنْ أَجْرٍ إِنْ أَجْرِيَ إِلَّا عَلَى رَبِّ الْعَالَمِينَ

«  Je ne vous demande pas de salaire, mon salaire n'incombe qu'au Seigneur de l’Univers. »

En principe, les salaires des actions concernant Dieu ne l'incombe que Lui. De plus, les précieuses actions sont si grandes qu’un dinar, un dirham ou de l’or ne soient suffisants pour être payé. Pour cette raison, le Saint Coran à décrit la récompense du Prophète comme telle:

وَإِنَّ لَكَ لَأَجْراً غَيْرَ مَمْنُونٍ

«  Qui tu auras une récompense [magnifique] ininterromque. »

Mais en même temps, dans un autre verset, le Saint Coran considère la récompense des efforts du Noble Prophète en Guidant des servants comme l'amitié envers ses proches:

قُل لَّا أَسْأَلُكُمْ عَلَيْهِ أَجْرًا إِلَّا الْمَوَدَّةَ فِي الْقُرْبَى

« Dis je ne vous demande pour cela nul salaire, mais seulement l'amitié due à mes proches »

Dans un autre verset, il est mentionné que la récompense et le salaire demandé aux gens n'est que pour leur bénéfice:

قُلْ مَا سَأَلْتُكُم مِّنْ أَجْرٍ فَهُوَ لَكُمْ إِنْ أَجْرِىَ إِلَّا عَلَى اللَّهِ وَهُوَ عَلَى‏ كُلِ‏ّ شَىْ‏ءٍ شَهِيدٌ

« Dis : ce que je vous demande comme salaire, est pour vous. Car mon salaire n'incombe qu' à Dieu. Et Il est Témoin de toute chose.»

Cette amitié envers le Messager, qui est considéré comme un salaire selon le Verset 42:23, a des conséquences morales et fut la cause de la proche relation avec le Noble Prophète (P). Aimer les successeur du Prophète et enseigner les décrets religieux dans la communauté Islamique, exige toujours une connaissance humaine des dérivations et fondements de la religion et aide à suivre aux commandements des successeurs. En conséquence, son amitié envers eux, sauve la communauté et la dirige vers la prospérité; en outre le bénéfice de l'amour de la Famille du Prophète exige l’accomplissement de la Loi divine (chariah).

Comparons le fait de demander une récompense pour ses actions avec la demande d'un médecin dans l'exemple ci-dessous :

Un médecin soigne un malade gratuitement; après la guérison, il écrit de longues prescriptions et dit à son patient :

Je ne vous demande aucune récompense sinon que vous agissiez seulement sur ordonnance.

Il est clair que le médecin n'a voulu aucune récompense excepté le fait de suivre à la lettre l’ordonnance ce qui  n’est un salaire non réel.

Il convient de mentionner une tradition (hadith) de la Famille du Prophète. Dans al-Amali, Shaykh al-Toussi annonce :

L'Imâm al-Baqir (P) a dit à Jabir ibn Yazid al-Ja'fi :

Ô Jabir ! Suffit-il à un homme qu'il se décrivant chî'ite et déclarant aimer la Famille du Prophète ?

Je prends Dieu à témoin que le vrai chî'ite n'est que celui qui est pieux et qui obéit à Dieu. (là où il dit ) Ô Jabir ! Ne sois pas désorienté et ne crois pas qu'il suffit à l'homme qu'il dise: J'aime Ali (b.s.i.)  et puis il renonce à la conduite de l'Imâm. Si un homme dit: J'aime le Prophète (P), qui est plus grand qu'Ali ; pendant qu'il n'accomplisse pas selon la conduite de celui-là, il ne bénéficiera jamais de l'amour envers l'Envoyé de Dieu. Proscrivez-vous d'être contre Dieu. Sachez qu'il n'y a aucun lien de parenté entre Dieu et l'homme. Devant Dieu, le plus noble est le plus pieux des gens. Assurément, quand l'amour suit les paroles et la conduite des Imâms et des Prophètes leurs affections est une récompense. Le Noble Prophète (P) dit à ce propos:

«حب علي بن ابيطالي حسنة»

Par conséquent, l'amour et l'affection envers les descendants du Prophète sera récompensé  à condition que l'homme les suive et qu'il accomplisse selon leur manière. Le défunt Shaykh al-Mofid dit à ce propos: l'exception de l'amitié pour les proches est considéré comme une exception interrompue et non continuelle car, l'amitié pour les proches n'est pas un salaire intégré dans le concept de la récompense et qu'il sorte par le mot الا  (excepté). Bien au contraire, l'amour envers les proches, dès le début n'est pas basé sur le concept de la récompense, mais elle répond à un besoin spécial.

Dans le Saint Coran et dans la langue arabe, il y a de nombreuses exceptions.

 En ce cas, le Saint Coran au sujet des Hôtes du paradis dit:

لَّا يَسْمَعُونَ فِيهَا لَغْوًا إِلَّا سَلَامًا

« n'y entendront aucune vaine parole que Salam (paix). Pourtant la paix dans ce verset n'est pas une part de vaine parole qui en soit séparée.»

Avoir l'amour pour les descendants du Noble Prophète, aide à renforcer ses relations et à bénéficier du savoir et sciences du Noble Prophète grâce à des traditions transmises par multiple voie de la part du Noble Prophète (P).

Selon la tradition de Thaqalayn (Récit des hommes et des djinns) et la tradition de safinah (l'arche de Noé) le Noble Prophète (P) demande aux gens d'apprendre le fondement et la dérivation du licite et de l’illicite à l'égard de cette noble Famille; également de s'adapter sa vie à la manière de cette Famille.

Il est évident que le concept de l'amour et de l'affection envers la Famille infaillible du Prophète (P) est une référence religieuse et mondiale et aide à éviter de se référer à des pécheurs ou faillibles.

Le but du besoin de l'amour envers la descendance du Prophète est pour pérenniser la religion par la transmission de la science de la shariah et de l’accomplissement des ordres religieuses. Assurément, être en amour avec cette Famille et conserver une relation, contribue à connaître la réalité splendide de l'Islam et à développer notre esprit et sciences. De plus, le savoir et la connaissance de la Shariah dirige l'homme vers la pratique; pour trouver le chemin de Dieu le Sublime comme résultat.

G. Adresser des bénédictions au Noble Prophète (P)

Selon le Saint Coran, une des responsabilités des Musulmans est de bénir le Noble Prophète (P):

إِنَّ اللَّهَ وَمَلَائِكَتَهُ يُصَلُّونَ عَلَى النَّبِيِّ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا صَلُّوا عَلَيْهِ وَسَلِّمُوا تَسْلِيماً

« Dieu répand sa bénédiction sur le Prophète et Ses anges. Croyants, invoquez la bénédiction sur lui et adressez-lui vos salutations, Soyez résignés. »

Les traditionnistes ont raconté: Quand ce verset fut révéler, des gens demandèrent au Prophète: « Comment pouvons-nous vous saluer? » Le Noble Prophète (P) leur répondit:

اللهم صل علي محمد آل محمد کما صليت علي ابراهيم و آل ابراهيم

« Ô Dieu, bénis Mohammad et sa Sainte Famille comme vous bénîtes Abraham et Ses descendants »

H. Trahir le Noble Prophète (P) est Illicite

Trahir les croyants est absolument illicite et encore plus illicite vis-à-vis le Noble Prophète (P) à ce propos le Saint Coran dit :

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ لاَ تَخُونُواْ اللّهَ وَالرَّسُولَ وَتَخُونُواْ أَمَانَاتِكُمْ وَأَنتُمْ تَعْلَمُونَ

« Croyants, ne trahissez ni Dieu ni le Prophète ; et ne trahissez pas les dépôts qui vous ont été confiés, alors que vous savez. »

I. Demander Pardon au Noble Prophète (P)

La Miséricorde et le Pardon de Dieu sont toujours prêts pour Ses servants. Cette effusion parfois émane directement ou de saints de Dieu. Pour cette raison, le Saint Coran commande aux pécheurs de se présenter au Prophète afin que celui-ci demande Pardon à Dieu pour eux. En ce cas, sous la bénédiction de Dieu, la déprécation du Prophète (P) sera exaucée.

Ainsi que le Saint Coran dit :

وَلَوْ أَنَّهُمْ إِذْ ظَلَمُوا أَنْفُسَهُمْ جَاءُوكَ فَاسْتَغْفَرُوا اللَّهَ وَاسْتَغْفَرَ لَهُمُ الرَّسُولُ لَوَجَدُوا اللَّهَ تَوَّابًا رَحِيمًا

«Quand ils (les impies) se portaient préjudice à eux-mêmes, s'ils étaient venus à toi, avaient demandé pardon à Dieu, si le Prophète avait demandé pardon pour eux, ils auraient trouvé que Dieu agrée le repentir Miséricordieux.»

Dans un autre verset Allâh blâme des hypocrites disant :

وَإِذَا قِيلَ لَهُمْ تَعَالَوْا يَسْتَغْفِرْ لَكُمْ رَسُولُ اللَّهِ لَوَّوْا رُؤُوسَهُمْ وَرَأَيْتَهُمْ يَصُدُّونَ وَهُم مُّسْتَكْبِرُونَ

Quand on leur dit : « venez, le Prophète de Dieu demandera pardon pour vous », ils détournent la tête [ par moquerie ] et tu les vois s'éloigner, ils sont enflés d'orgueil. »

Donc des gens jouissent de grâces mondiales par des manières différentes, comme la lumière du soleil, les grâces spirituelles de Dieu sont offertes aux hommes directement ou par les Prophètes et les Amis de Dieu; cette réalité se manifeste dans deux autres versets:

1. Allâh commande au Prophète de faire la prière de demande pour des payeurs de l'aumône afin qu'ils arrivent à la tranquillité.

وَصَلِّ عَلَيْهِمْ إِنَّ صَلاَتَكَ سَكَنٌ لَّهُمْ

«et prie pour eux. Ta prière leur apporte la quiétude.»

Cette vérité était tellement Claire que les fils pécheurs de Jacob, éduqués sous la révélation divine, demandaient à leur père de prier pour eux, quand leur secret se révéla ; Ils dirent ;

قَالُوا يَا أَبَانَا اسْتَغْفِرْ لَنَا ذُنُوبَنَا إِنَّا كُنَّا خَاطِئِينَ  قَالَ سَوْفَ أَسْتَغْفِرُ لَكُمْ رَبِّى إِنَّهُ هُوَ الْغَفُورُ الرَّحِيمُ

 Dirent: « père, demande pardon [à Dieu] pour nos péchés, car nous avons été coupables.» [Jacob] dit : « Je demanderai pardon pour vous à mon Seigneur ; en vérité, Il est Celui qui pardonne [et Il est] Miséricordieux 

Jusqu'ici nous avons expliqué certaines responsabilités importantes des Musulmans envers le Noble Prophète (P) pourtant, les responsabilités sont nombreuses mais les plus importantes ont été mentionnées,

vendredi, 07 octobre 2022 22:17

LA DIGNITÉ EN ISLÂM

Difficile à définir, le mot DIGNITÉ nous renvoie tantôt au RESPECT que mérite une Personne humaine, tantôt au RESPECT dû à SOI-MÊME ..

*- Peut-être doit-on aller plus loin que le RESPECT et l'HONNEUR car aujourd'hui, dans tous les domaines de la VIE, c'est le manque de DIGNITÉ Humaine qui pose problème ..*
*- Le Prophète (pslf) rappelle aux Gens, la réalité à propos de la DIGNITÉ par une courte phrase :*
*- « La RICHESSE ne vient pas de la Multitude des BIENS, mais de la LIBERTÉ d'ESPRIT ».*

*- Son Petit-Fils l'Imâm Al Hussein ibn Ali, fût questionné : << Qu'est-ce qui rend l'homme DIGNE >> ??*
*- Il répondit : << Son INDÉPENDANCE vis-à-vis des GENS >>.*
*- Il existe des GENS, qui ont une faiblesse d'Esprit et de Mœurs et qui cherchent à cacher leur INDIGNITÉ, leur BASSESSE et leur INCONSISTANCE par une FLAGORNERIE Vile et Méprisable.*
*(FLAGORNERIE = Flatterie Grossière et Basse, un Mensonge, une Calomnie).*
*- Et je Plains toutes ces Personnes, ces  FLAGORNEURS qui m'ont CALOMNIÉ, au Jour où je réclamerai mon Droit à DIEU .. !!!*
*- Nul doute que cette attitude qui est une réaction de la Faiblesse de Caractère et l'indice d'une incapacité et d'un sentiment d'INDIGNITÉ, est à l'OPPOSÉ de la Valeur Morale ou Pédagogique.*
*- L'Imâm Ali ibn Abi Taleb  (psl) dit, de manière très concise, que la GRATITUDE mêlée à de la FLAGORNERIE a un double effet :*
   *- d'un côté, elle porte atteinte à la DIGNITÉ humaine du FLAGORNEUR.*
   *- et, d'un autre côté, elle rend la Personne COURTISÉE imbue d'elle-même et Hautaine.*
*- Il dit donc : « L'EXCÈS de LOUANGES devient FLAGORNERIE, qui mène au PLAISIR et affaiblit l'ESPRIT ».*
*- Les GENS qui possèdent des ÂMES DIGNES, quels que soient leur RENOM et leur RANG SOCIAL, gardent leur Personnalité, tandis que ceux qui n'ont pas le RESPECT de SOI, lorsqu'ils atteignent une certaine POSITION SOCIALE, perdent tout SENS des VALEURS.*
*- Ce POINT a été soulevé par l'Imâm Ali (psl) dans une courte phrase qui dit : « Les Gens DIGNES ne sont pas OBNUBILÉS par les POSITIONS Acquises, quelles que soient ces POSITIONS.*
*- Ils sont tels des Montagnes que les Vents n'affectent point, tandis que les Gens Vils sont Aveuglés par la RÉUSSITE SOCIALE. Ils sont la POUSSIÈRE qu'une petite BRISE suffit à BALAYER ».*
*- L'ISLÂM ne connait d'autre Valeur de Référence que celle de la PIÉTÉ et de la FOI, pour JUGER de l'HONNEUR et de la DIGNITÉ des hommes.*
*- Le Prophète Mohamad (pslf) dit: « Que celui qui désire être le plus DIGNE des hommes, craigne DIEU ».*
*- L'Imâm Ali ibn Abi Taleb (psl) dit : « Nulle DIGNITÉ plus DIGNE que la PIÉTÉ ».*
*- L'homme de FOI connaît la Valeur profonde de la PIÉTÉ, lorsqu'il est pénétré par ses lumières. En vertu de cette culture et de cette Vision Globale, il ne cherche pas la DIGNITÉ et la Plénitude :*
  *- dans le POUVOIR.*
   *- dans la RICHESSE.*
   *- dans les ALLIANCES.*
   *- ou dans l'APPARTENANCE ETHNIQUE.*
*- Mais plutôt, il va Mesurer la DIGNITÉ de la Personne à l'Aune de la FOI et de la PIÉTÉ qui confèrent le VRAI POUVOIR d'influer sur la VIE, de manière radicale.
*- Et du fait qu'il a emmagasiné en lui des VERTUS et des QUALITÉS grâce à la PIÉTÉ, il ne peut montrer par Fierté, de la considération pour ces Gens qui manquent de DIGNITÉ et évite, autant que possible, de S'HUMILIER ou de se SOUMETTRE à EUX ..*
*- Car l'HUMILIATION et la SOUMISSION ne sont de mise que devant DIEU, notre Créateur et le Créateur de toutes les espèces vivantes.*
*- Ainsi, la SOUMISSION au Tout Puissant, l'UNIQUE, est le plus Grand CAPITAL que l'on puisse POSSÉDER, celui de la DIGNITÉ et de l'HONNEUR Véritables.*
*- Cette ASCENSION et cette DIGNITÉ qu'acquiert le croyant par le LIEN qu'il établit avec le plus Grand Principe de ce Monde,  l'accompagneront durant les différentes ÉTAPES de son EXISTENCE ..*
*- Et je terminerai par cette citation :*
Il y'a une valeur qu'il ne faut jamais Perdre, pour aucune Raison au monde : c'est la DIGNITÉ, sa DIGNITÉ

vendredi, 07 octobre 2022 22:14

LA GRÂCE DE DIEU, LA CRÉATION DE L’UNIVERS

EXTRAIT D’UN SERMON DU PRINCIPE DES CROYANTS, IMAM ALI SUR LA GRÂCE DE DIEU, LA CRÉATION DE L’UNIVERS ET DES ANGES, 

*(1) Grâce soit rendue à Dieu que nulle expression ne saurait glorifier, en dénombrer les bienfaits ou lui rendre l’hommage requis, ni les regards les plus profonds l’atteindre, ni les intelligences sonder son essence.*
*(2) Son être n’a point de bornes ni de qualificatif, ni de terme ou de fin déterminés.*
*(3) Son Omnipotence a modelé les créatures. Sa miséricorde a répandu les vents ; il a consolidé la terre avec des rocs fermes.*
*(4) Le commencement de la foi est connaissance de Dieu, son couronnement est d’y croire, sa perfection est de proclamer son unicité : se dévouer à lui, c’est achever la foi en son unicité et rejeter toute multiplicité dans sa nature.*
*(5) Toute multiplicité se dédouble, tout dédoublement est ignorance de la nature divine ; toute ignorance est une désignation qui implique une limitation ; qui dit limitation dit dénombrement.*
*(6) Toute interrogation, Lui fixant un lieu ou une forme est une négation de Dieu.*
*(7) Etre incréé, existant éternellement avec tout sans comparaison et hors de tout sans différence, il agit sans notion de mouvement ni d’instrument, voit sans être vu de Ses créatures.*
*Seul, il ne s’attache à aucun lieu ni en regrette la perte.*

vendredi, 07 octobre 2022 22:10

La majorité dans le texte du Coran Karim

Ne vous laissez pas tromper par la majorité


*La majorité n'est pas toujours sur le droit chemin selon le texte du Coran, et  le châtiment  est juste sur eux*
*116, surate al Anaam*
  Et si tu obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils  t'égareront du sentier d'Allah:* *ils ne suivent que la conjecture et ne  font que fabriquer des mensonges.>>*
*Ce que la majorité croit est une conjecture et non une certitude, et cette conjecture ne vaut rien contre la vérité.*
*la Sourate Jonas (Yunus), verset N° 116.
  Et la plupart d'entre eux ne suivent  que conjecture.*
*Mais, la  conjecture ne sert à rien contre la vérité !*
*Allah sait parfaitement ce  qu'ils font.>>*
*Cette majorité n'a aucune preuve de ce qu'elle  croit.*
* Est-ce que celui qui se base sur une preuve claire venant de son  Seigneur est comparable à ceux dont on a embelli les mauvaises actions  et qui ont suivi leurs propres passions.?>>*   *surate mohammed verset 14*
*Remarquez les paroles de Dieu Tout-qui ont suivi leurs propres passions.?* 
*Les adeptes des dés passions ont fait de leurs propres passions.* 
*un dieu*
*Vois-tu celui qui prend sa passion pour une divinité?*
*Et Allah l’égare  selon une science (sa science inutile) et scelle son ouïe et son cœur et  couvre sa vue avec un bandeau. Qui donc peut le guider après Allah? Ne  vous rappelez-vous donc pas (ne délibérez-vous donc pas?)*
*(23)   surat al jathia*
*Nous lisons dans la sourate Al-Fatihah dans nos prières*:
*5  C'est Toi [Seul] que nous adorons, et c'est Toi [Seul] dont nous implorons secours. >>*
*Ils ont mélangé le culte de Dieu avec le culte de leurs désirs, alors ils sont devenus des polythéistes*
*106  Et la plupart d'entre eux ne croient en Allah, qu'en lui donnant des associés.>>*
*Beaucoup de gens se prosternent,*
*c'est-à-dire qu'ils prient, et beaucoup ont droit au tourment*
*18  N'as-tu pas vu que c'est devant Allah que se prosternent tous ceux qui  sont dans les cieux et tous ceux qui sont sur la terre, le soleil, la  lune, les étoiles, les montagnes, les arbres, les animaux, ainsi que  beaucoup de gens ?*
*Il y en a aussi beaucoup qui méritent le châtiment.* 
*Et quiconque Allah avilit n'a personne pour l'honorer, car Allah fait ce  qu'il veut.>>* 
*surate al haj Remarquez la parole de Dieu*
*ainsi que beaucoup de gens ?*
*Il y en a aussi beaucoup qui méritent le châtiment*
vendredi, 07 octobre 2022 22:00

LA CÉLÉBRATION DU MAWLID

Dans les pays musulmans* , les fidèles célèbrent l'anniversaire du Prophète (s).
Cela peut se voir en Egypte, en Syrie, au Liban, en Jordanie, en Palestine, en Iraq, en Iran, au Koweït, en Afghanistan, aux Emirats, en Arabie Saoudite (non officiellement mais dans la majorité des familles), au Soudan, au Yémen, en Libye, en Algérie, au Maroc, en Tunisie, en Mauritanie, à Djibouti, en Somalie, en Turquie, au Pakistan, en Inde, au Sri Lanka, en Azerbaïdjan, en Ouzbékistan, au Turkménistan, en Bosnie, en Indonésie, en Malaisie, au Brunei, à Singapour, et dans la plupart des pays musulmans de même que ceux de *l'Afrique Noire.*

C'est une *fête nationale* dans la plupart des pays arabes. Tous ces pays, Nation de l'Islam, célèbrent ce *grand évènement.*

" *La Bonne Intention* Dans la Commémoration du Mawlid,"
Concernant la commémoration de la *naissance du Prophète*

Au mois de Rabi Al-Awal,
la décision légale religieuse à cet égard, c'est de célébrer cet événement avec la *révérence et la vénération* qui est dû à la personne du Messager de Dieu.
Pour commémorer le *Mawlid* il suffit

✓  de *réunir* les gens ensemble,

✓ de *réciter les parties du Coran* ,

✓ de relater le *récit de la naissance* du Prophète sawas

✓ et les *miracles* qui l'ont accompagné,

✓ de parler de cet *extraordinaire homme* que Dieu a choisi pour porter Sa Parole. Ceci est une des *bonnes traditions* ; et celui qui la pratique est récompensé, parce qu'il implique la vénération du *statut* du Prophète
et de l'expression de la joie pour sa *naissance honorable.*
*Sa`d Ibn Abi Waqas* a dit que les compagnons du Prophète tenaient à *raconter à leurs enfants* le récit des batailles du Prophète, autant qu'ils tenaient à leur apprentissage du Coran. Ainsi ils avaient pour habitude de *relater ce qui est arrivé pendant la durée de vie* du Prophète sawas. 

Cependant, les générations suivantes ont *commencé à oublier une histoire* si glorieuse et les valeurs que nous pouvons en apprendre.
La réalité actuelle est que célébrer l'anniversaire du Prophète signifie *célébrer et magnifier la naissance d'Islam* .
On est censé en une telle occasion rappeler aux gens comment le Prophète a vécu.

Allah Tout-puissant dit : "Vous avez certainement dans le Messager d'Allah un *excellent modèle* [à suivre], pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah abondamment" ( *Al-Ahzab : 21)*
En célébrant la naissance du Prophète , nous devons apprendre les *valeurs de cette personnalité* .
Ces célébrations, si elles sont faites de la façon appropriée, serviront un grand but, *rapprochant les Musulmans* des enseignements de l’islam et de la vie et de la Sunna du Prophète.
En ce jour, les gens montrent leur *affection au Prophète*
et ils rendent grâce à Allah Tout-puissant pour l'envoi parmi eux de Son Messager. 

L'action de grâces entraîne les formes diverses d'adoration comme comme la *prosternation* , le *jeûne* , *l'aumône* et la *récitation de Coran* et *quel plus grand bienfait* y a t-il que l'apparition de ce Prophète, le Prophète de la *Miséricorde* , en ce jour de Mawlid ? "

Dieu ne dit-Il pas que :

وَأَمَّا بِنِعْمَةِ رَبِّكَ فَحَدِّثْ

Quant aux bienfaits de ton Seigneur, n'oublie jamais de les *proclamer* !

[[93. La Clarté du matin (Ad-Duhâ), Verset 11]

Qui oserait renier la réalité du MAWLID ?

*Qu'Allah nous facilite la compréhension*

vendredi, 07 octobre 2022 22:00

LA CATÉGORISATION JURIDIQUE DES ACTES HUMAINS

LA CATÉGORISATION JURIDIQUE DES ACTES HUMAINS*

1) *Les actes Wâdjib*

Le wâjib, ou farḏ, signifie que *l'acte est obligatoire* .
C’est un acte récompensé dans l’au-delà et *puni en cas d’abstention* , ici-bas ou seulement dans l’au-delà.

Exemple : *la prière* .

Les hanéfites distinguent le farḏ, qui est appuyé sur une *preuve scripturaire* décisive, du wâjib qui est appuyé sur une *preuve probable* .

La non-croyance au devoir wâjib *n’est pas considérée* comme mécréance, mais, comme il faut mettre ce devoir en pratique tout de même, la distinction est purement *théorique* .

Parmi les distinctions diverses que posent les juristes sur ce devoir, la plus importante est celle qui distingue le *fard ‘aynî* , le devoir individuel, du *farḏ kifâya* , le devoir collectif.
Le mot kifâya signifie à la fois *suffisance et compétence* .

Si une partie des musulmans, compétente et en nombre suffisant, assure la *tâche collective* (judicature par exemple), l’autre partie en est *déchargée* .

Si la première partie est *insuffisante ou incompétente* , le péché retombe sur tous.

2) *Les actes mandûb*

Le mandûb signifie que l'acte est *recommandé* , (ou mustahab, *préférable* ou sunna,  conforme à la *tradition* ) :
l’acte qualifié ainsi est récompensé dans l’au-delà s’il est accompli, *mais pas puni s’il n’est pas accompli* .

Exemple :
✓ nourrir un *pauvre* .
✓ Les actes de piété surérogatoires ( *nâfila* ) entrent dans cette catégorie, en particulier ceux qui sont faits par *imitation du Prophète sawas* .

Mais si ces actes d’imitation sont sans rapport avec la piété, comme porter des *vêtements blancs* ou se nettoyer la bouche avec le *miswâq* (plante aromatique), c’est une innovation blâmable que de les exiger.

3) *Les actes mubâẖ*

Le mubâẖ implique que l'acte est *indifférent* , c'est-à-dire l'acte n'est ni récompensé, ni puni.

Ex :
✓  se *lever* ,
✓ *dormir* , circuler, etc.

Le mubâh est à distinguer du *jâ’iz,* autorisé, qui recouvre cette catégorie et les deux précédentes.

Le mubâh, plus que tout autre catégorie, dépend des *circonstances* ( *Voir la remarque ci-bas* )

4) *Les actes makrûh* ,

Les makrûh renvoie au *statut déconseillé* , désapprouvé, *détestable* de l'acte :

l’acte qualifié ainsi ne reçoit pas de punition s’il est accompli, mais il est *récompensé dans l’au-delà s’il n’est pas accompli* .

Ex :
✓  le *divorce immédiat* ;
✓ la trop *grande curiosité religieuse* (cf. Coran 5, 101).
Ici encore les hanéfites subdivisent L’acte makrûh à éviter simplement correspond à l’acte makrûh des autres rites.

Mais l’acte makrûh *proche de l’interdit* est un interdit reposant sur une preuve scripturaire probable, mais non décisive : il est alors *obligatoire de l’éviter* .

Les autres rites classent ces actes dans l’interdit, leur classification ne tenant pas compte de la nature de la *preuve scripturaire* .

5) *Les actes ẖarâm*

Le harâm signifie que *l'acte est interdit* , ou maẖẕûr, l'acte est  puni s’il est accompli ici-bas et dans l’au-delà, et *récompensé dans l’au-delà s’il n’est pas accompli* .

Exemple : *voler* : la punition de l’acte est reçue ici-bas si on le fait, la récompense est dans l’au-delà si on ne le fait pas.

Le *contraire* de ẖarâm, *ẖalâl* , qualifie les quatre statuts précédents.
Ainsi, on explique l’interdit par la nécessité (ḏarûra) de protéger les *cinq valeurs fondamentales* sur lesquelles repose toute société ( *voir remarque 2).*

A côté de cet interdit en soi, il existe l’interdit en *raison d’un autre* , c’est un interdit qui doit être observé parce que sa *non-observation* conduirait à violer l’interdit en soi.

Ainsi la *fornication est interdite* en soi parce qu’elle menace la société.

Mais la *nudité* , pas interdite en soi, sera interdite en fonction d’un autre, *parce qu’elle* conduit à la *fornication* .

*Remarque 1* :
Le statut construit ou
relationnel (ẖukm waḏ‘î).

Ce statut de l’acte tient compte à ce stade des *circonstances particulières* , qui peuvent alors changer la prescription divine absolue.
La définition classique est que le statut construit l’est du fait d’un *motif, d’une condition, d’un empêchement* que l’on trouve énoncé dans le discours divin à propos d’un acte.

De ce fait on classe dans cette catégorie les cas de *nullité et la dispense* .

*Remarque 2* :
les nécessités (valeurs fondamentales),  correspondent aux peines fixes (ẖudûd) qui sanctionnent *l’apostasie* , le *meurtre et les blessures* , la *consommation de vin* , la *fornication* et le *vol* .

Qu'Allah nous facilite la compréhension

vendredi, 07 octobre 2022 21:49

Hadiths sur La Famille

l'homme et la femme sont complémentaire "*
Paroles de La Miséricorde Envoyé Par A~LLàh pour L'Univers, le doux dernier des prophètes Sidna Mùhammàd .*
*wa çala LLàh 'ala Mùhammàd wa 'ala ALy Mùhammàd ~*
*" les meilleure parmi vous sont ceux qui se comporte le mieux avec leur femme, et je suis le meilleur parmi vous car je suis celui qui se comporte le mieux avec ma femme "*
Halabi demanda à l'imam Jafar Al Sadiq (as):*
*"Sur qui je suis obligé de dépenser ?"*
*Il répondit (as):*
*"Les parents, les enfants et l'épouse."*
*L'imam  Muhammad Al Baqir (as) dit:*
*"Quiconque a une femme à qui il ne procure pas des vêtements qui couvrent sa Awrah (parties interdites à montrer) et de la nourriture qui renforce son corps, l'imam a le devoir de les séparer."*
*L'imam Al Redha (as) dit:*
*"Tenir [l'épouse] par du bien est en la protégeant du mal et lui accorder sa dépense [Nafaqah]."*