
تقي زاده
Syrie-Irak : USA/OTAN sous les missiles
La troisième attaque en 24 heures en Syrie et qui s’accompagne d’une reprise des attaques contre la base US/Turquie en Irak.
Après les attaques à la roquette de la nuit dernière contre 2 bases américaines dans l’est de la Syrie, des sources officielles syriennes ont rapporté que la base américaine illégale installée dans le champ pétrolier de Conoco a été visée pour une deuxième fois.
L’agence de presse officielle syrienne SANA a annoncé ce jeudi 25 août 2022 que la base américaine dans le champ pétrolier de Conoco situé dans la province de Deir ez-Zor a été la cible d’une attaque à la roquette pour la deuxième fois.
Un Israël ayant perdu sa dissuasion peut-il servir de rempart aux intérêts US/OTAN ?
Dans un rapport, le journal israélien Yediot Aharonot a estimé que les menaces de Seyed Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah, étaient inquiétantes pour Tel-Aviv et, évoquant l’érosion de la dissuasion d’Israël contre le Hezbollah, a affirmé qu’une éventuelle guerre à l’avenir sera très difficile pour ce régime.
Dans un article intitulé « Seyyed Hassan Nasrallah menace, Israël se prépare à la guerre », le journal israélien a affirmé que le différend sur les frontières maritimes entre le Liban et Israël avait accru la tension entre le Hezbollah libanais et Tel-Aviv.
Selon le journal, les discours répétés et les menaces de Seyyed Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah, inquiètent Israël. Cependant, l’extraction de gaz des sources de la mer Méditerranée, en particulier du champ de Karish, est nécessaire pour Israël pour garantir ses intérêts.
BRICS: Russie/Inde liquident le dollar
Selon RT, Purnima Anand, le président du Forum international des BRICS, a annoncé aux journalistes qu’après la mise en œuvre du plan de paiement des transactions commerciales en roupies et en roubles, l’Inde et la Russie n’ont plus besoin d’utiliser des dollars.
Les portes des pays membres du BRICS sont ouvertes à la Russie et elles offrent à Moscou la possibilité de surmonter les effets des sanctions.
Anand a également souligné que le gouvernement indien se considère comme un pays neutre dans l’actuelle guerre des sanctions entre l’Occident et la Russie et continuera à coopérer avec Moscou dans tous les domaines malgré la pression des sanctions.
Lorsque l’opération militaire russe en Ukraine a commencé, la pression sur l’Inde s’est naturellement accrue pour arrêter l’importation de pétrole russe, mais le ministre indien des Affaires étrangères a rejeté ce type de pression.
Le groupe BRICS comprend actuellement le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Le terme BRICS est formé en combinant les premières lettres des noms anglais de ces pays. 30 % de la production brute et 40 % de la population mondiale sont définis dans les BRICS. L’Iran et l’Argentine ont officiellement demandé leur adhésion à ce groupe début juillet de cette année, ce qui a été bien accueilli par les membres du BRICS.
Les effusions turques ; silence radio côté Syrie
Le gouvernement syrien a finalement rompu son silence sur l’appel à une réconciliation avec Ankara. Il a annoncé son projet de normalisation des relations avec la Turquie.
Ces dernières semaines, malgré les signaux positifs d’Ankara vers Damas et son intention de revoir sa politique envers la Syrie, Damas n’avait pas réagi et aucune institution officielle n’avait émis de commentaire à ce sujet.
Un accord Occident/Iran est-ce fini ?
Le journal Israel Hayom a rapporté que « les Américains ont promis un accord plus long et plus fort, mais l’accord actuel n’est ni plus fort ni plus long. Nous ne sommes contre aucun accord, mais nous n’avions pas non plus une opinion positive de l’accord original. Dans ce nouvel accord, davantage de concessions ont été accordées à l’Iran ».
« Nous sommes constamment en contact avec le gouvernement américain et nous devons dire que le chef de notre Conseil de sécurité est actuellement à Washington et Benny Gantz s’y rendra également demain et rencontrera Sullivan et le secrétaire à la Défense des États-Unis », a indiqué une source israélienne au journal. « Nous et les Américains partageons le même objectif d’empêcher l’Iran de devenir un État nucléaire, et les pourparlers portent sur la manière d’empêcher ce processus. »
Au sujet de la démarcation des frontières maritimes du Liban, cette même source a estimé que « l’extraction du gaz est la solution optimale dans les négociations en cours et il n’y a aucune raison que cette question conduise à une confrontation avec le Hezbollah, c’est une question qui peut être résolue par le dialogue ».
En effet, le Premier ministre israélien Yaïr Lapid a exhorté le président américain Joe Biden et les puissances occidentales à annuler l’accord nucléaire à venir avec l’Iran, le qualifiant de « mauvais » et a suggéré que Biden n’avait pas respecté les lignes rouges qu’il avait précédemment promis de fixer.
« Les pays occidentaux tracent une ligne rouge, les Iraniens l’ignorent et la ligne rouge bouge », a déclaré Lapid aux journalistes, lors d’une conférence de presse à Qods. L’accord en préparation « ne répond pas aux normes fixées par le président Biden lui-même : empêcher l’Iran de devenir un État nucléaire ».
Comment les Etats-Unis sont-ils en train de pousser la Russie à l'usage de l'arme nucléaire?
Au fait AUKUS et le retrait du PGAC en étaient les signes avant-coureur, les USA veulent la guerre nucléaire! .. Les développements survenus en Ukraine peuvent aboutir à une guerre nucléaire. Les forces armées ukrainiennes sont passées à l'utilisation de drones et de missiles fonctionnant sur les fréquences GPS militaires de l'armée américaine. Ce qui veut dire que les Etats-Unis sont sur le point de laisser tomber les masques et d'aller droit à la confrontation directe avec la Russie. Or entre la Russie et les USA, que pourrait trancher? L'arme létale. Selon le site militaire russe, Avia.pro, les Américains après avoir activé des HIMARs puis des missiles anti radar contre la DCA russe vient de jouer un autre mauvais tour. L'une des principales raisons pour lesquelles les drones ukrainiens sont devenus moins sensibles à la guerre électronique, est l'utilisation de GPS par l'armée américaine et un certain nombre d'alliés américains. En raison du codage des informations provenant des satellites, il n'est pas possible de modifier les coordonnées ou les signaux.
Le Hezbollah veut la guerre pour casser l'équilibre de la terreur et tourner définitivement à l'avantage des Anti-sioniste l'équation de force
« Quelques jours tout au plus mais pas davantage ! » Ce discours très étoffé qu’a tenu il y a quelques heures le secrétaire général du Hezbollah où il a égrené l’une après l’autre les composantes de l’axe de la Résistance comme étant ses alliés dans toute confrontation à venir, surtout la Syrie et puis Gaza qui de par leur emplacement géographique dominent la côte israélienne et partant ses ports gaziers et ses sites offshores, ce qui reste un atout guerrier majeur, et bien ce discours avait quelque chose de particulièrement « temporel ». Voyant la stratagème US/Israël prendre corps, lequel stratagème consiste à tuer le temps, à jouer autant que faire se peut les prolongations et ce, de façon à ce que la situation interlibanaise pourrisse et que celle en Israël s’améliore et qu’in fine sorte de cet amas trop imbriqué, une solution par dépit pour un Israël aux abois, Nasrallah est allé droit au but et a laissé entendre que la guerre est « une nécessité » et qu’il est grand temps que l’équation de force Israël/Résistance change pour de bon et qu’elle brise le cadre d’un équilibre de la terreur quitte à faire pencher définitivement la balance en faveur de la Résistance. Car au stade où en est Israël en ce mois d’août 2022, toute guerre s’avère fatale pour lui et marquerait une très longue période de turpitude dont Israël ne se remettra pas et c’est cela le but que la Résistance semble s’être fixé.
Psychose, désertion, suicide, l'armée israélienne implose...
Le site al-Khanadeq s’est penché dans un rapport sur le bilan les dégâts infligés à l’entité sioniste lors de la guerre de 2006 avec le Hezbollah libanais, et ce, à partir des témoignages des soldats et officiers israéliens qui ont y participé.
Sans aucun doute, la défaite subie par l’entité sioniste lors de la guerre de juillet 2006 avec le Hezbollah a été profondément gravée dans la conscience de ses soldats et officiers d’Israël, et même dans la conscience de ses politiciens, experts militaires et médias.
Les témoignages du soldat israélien Omri Ginzburg commandant adjoint d’une compagnie du 53e bataillon de la 188e brigade de l’armée israélienne :
Lors de la deuxième guerre contre le Liban en 2006, je suis entré dans les profondeurs du territoire libanais accompagné d’un char et de mon détachement. Je me souviens si bien de ce que je ressentais. J’ai eu la chance d’en être sorti vivant.
Clin d’œil iranien à l'échec des sanctions contre le Mali
Le ministre iranien des Affaires étrangères, qui s’est rendu en République du Mali à la tête d’une délégation politique et économique de haut niveau, a assisté mardi matin à la première réunion de la Commission mixte de coopération entre l’Iran et le Mali au cours de laquelle diverses questions ont été examinées par les deux parties.
Il convient de noter que lors de la précédente visite du ministre malien des Affaires étrangères à Téhéran, les deux parties ont discuté de la formation d’une commission mixte pour approfondir la coopération bilatérale dans les domaines de la science, de la technologie, de l’industrie, du commerce, du tourisme, de la santé et de divers sujets d’intérêt commun.
Évoquant la présence active des institutions iraniennes au Mali, dont le Centre médical de la Société du Croissant-Rouge iranienne, le chef de la diplomatie iranienne a décrit la formation de la commission mixte comme un mécanisme approprié pour accroître le niveau des échanges commerciaux entre les deux pays avant de souligner la grande volonté de l’Iran de poursuivre et de développer des relations et une coopération tous azimuts avec le Mali.
La Résistance contribuera-t-il à la bataille pour la libération du Sahal des griffes US/OTAN?
La Résistance unit-elle ses forces à celles de l’Afrique pour basculer l'ordre unilatéral à l'origine des siècles de la guerre? S'impliquera-telle dans cette bataille pour la libération du Sahel que mène d'une main de maître le grand Mali sous les yeux ahuris d'un occident coloniale qui voit son puzzle perdre ses cases l'un après l'autre? Le 23 août le MAE iranien Amir Abdollahian a atterri à Bamako à l'invitation du très honorable M Diop dont le voyage assez surprise il y a quelques semaines à Téhéran avait suscité beaucoup de questions à travers le monde. Au cours de ce voyage que la presse occidentale a cherché à faire passer inaperçu tant il a été riche en potentiels danger pour son ordre colonial, Diop avait affirmé le désir de son pays de voir " ses partenaires stratégique" se diversifier. Beaucoup d'analystes y ont vu évidemment une allusion à la Russie et à la Chine mais tenir un tel langage en terre de Résistance Iran allait bien au delà du cadre attendu.