Depuis la fin juillet, le président des États-Unis a donné l’impression d’être un matamore mettant la paix mondiale en jeu par ses déclarations inconsidérées. Thierry Meyssan montre que derrière ces interventions à l’emporte-pièce, Donald Trump persiste discrètement dans sa politique étrangère malgré l’opposition presque unanime du Congrès. Il s’agit donc, selon lui, de ce que l’on appelle aujourd’hui un « artifice de communication » et autrefois, un « double-jeu ». Au demeurant, le président tente de faire prendre par ses amis le contrôle du Parti républicain, ce qui lui permettrait de rationaliser sa communication et de mettre en œuvre plus rapidement encore sa politique anti-impérialiste.

تقي زاده
Pas de négociation sur le pouvoir défensif iranien
L’autorité iranienne : les ennemis de l’Islam, l’éclosion de complots contre l’Irak
« Derrière toutes les parcelles ourdis contre le peuple irakien, si Daesh (acronyme arabe du groupe terroriste EIIL) ou le plan pour diviser l’Irak, ils sont les ennemis de l’Islam », a souligné le Président du Conseil du système de discernement de la République Islamique d’Iran, l’Ayatollah Seyed Mahmoud Hashemi Shahrudi.
Le fonctionnaire Perse qui a parlé jeudi lors d’une rencontre avec le premier ministre irakien, Haïdar al-Abadi, à Téhéran, a fait remarquer le travail et la coopération des autorités irakiennes et des unités de la mobilisation populaire dans ce pays (pour Al-Hashad Al-Shabi, en arabe selon ABNA), pour contrecarrer le plan sécessionniste dans la région semi-autonome du Kurdistan irakien.
Ainsi que presque tout le monde l’Iran s’est opposé à référendum séparatiste « illégal » dans le Kurdistan iraquien, qui s’est tenue le 25 septembre, à considérer comme une menace pour la stabilité et l’intégrité territoriale des pays arabes.
Mercredi, le gouvernement régional kurde « gelé » les résultats du référendum séparatiste une fois que les forces du gouvernement central pour retrouver les endroits stratégiques des forces de la ville attaquée de Kirkuk kurdes (Peshmerga), dans une tentative de préserver l’intégrité territoriale du pays.
L’ayatollah Hashemi Shahrudi a réaffirmé le soutien de l’Iran pour la nation et le gouvernement iraquien pour surmonter les intrigues et offert l’aide de Téhéran pour reconstruire les villes irakiennes Ias détruits durant la guerre prolongée contre les terroristes.
Le premier ministre irakien, à son tour, était convaincu que la nation et le gouvernement de l’Iraq ont fait de préserver son unité et l’intégrité malgré la crise terroriste et l’intrigue de sécessionniste kurde.
Il a également appelé à une coopération constructive entre l’Irak et de tous les pays de la région, dont l’Iran, pour surmonter les problèmes.
Al-Abadi, tête d’une délégation politique de haut rang, est arrivé mercredi soir à l’Iran, après avoir fait une escale en Arabie saoudite et la Turquie. Le chef du gouvernement irakien a rencontré jeudi le leader de la révolution islamique d’Iran, l’Ayatollah Seyed Ali Khamenei et le Président iranien, Hasan Rohani, parmi les autres hauts fonctionnaires.
Le Kurdistan irakien prend la marche en arrière
Il y a un mois jour pour jour, cette région autonome dans le nord de l'Irak organisait en grandes pompes une consultation populaire et le "oui" l'emportait massivement. Aussitôt éclatait une crise d'une ampleur sans précédent avec Bagdad, soutenu par des voisins turc et iranien désireux de couper court aux velléités indépendantistes de leurs propres minorités kurdes.
Assuré de ces appuis --mais également des Etats-Unis et d'autres, soucieux de "l'unité de l'Irak", acteur majeur de la lutte contre les insurgés--, et disant s'appuyer sur la Constitution, le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a envoyé ses troupes.
Elles ont repris en quelques jours à peine la quasi-totalité des zones disputées à travers l'Irak aux combattants kurdes, les peshmergas, dans une démonstration de force --qui s'est en de rares endroits soldée par des combats ayant fait une trentaine de morts.
L'unique condition pour éviter ces mouvements militaires, avaient prévenu les responsables à Bagdad, jusqu'au président Fouad Massoum, lui-même kurde, était l'annulation pure et simple des résultats du référendum.
rminaux à la région autonome, aux mains des peshmergas.
Trump reprend le combat contre l’establishment US
- Donald Trump a songé à entrer en politique en réaction aux événements du 11-Septembre dont il conteste la version officielle. Ce n’est qu’après sa rencontre avec Steve Bannon qu’il a décidé de se présenter à la présidence US. Il en a fait son directeur de campagne, puis une fois élu, son conseiller spécial. Contraint par les membres du Congrès de le limoger, il le soutient en sous-main pour prendre le contrôle du Parti républicain. Les deux hommes entendent refaire des États-Unis une République.
Trump face à l’establishment
Au cours des trois derniers mois, la crise qui oppose Donald Trump à la classe dirigeante US n’a cessé de se durcir. Trahissant sans difficulté le président issu de ses rangs, le Parti républicain s’est allié avec son adversaire, le Parti démocrate, contre la Maison-Blanche. Les deux formations ont fait adopter par le Congrès, les 27 et 28 juillet, la Loi contrant les adversaires de l’Amérique au moyen de sanctions (Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act). Il s’agissait ni plus, ni moins, que de dessaisir le président de ses prérogatives en matière de politique étrangère [1].
Nous n’allons pas ici prendre position dans ce conflit, mais l’analyser pour comprendre les contradictions permanentes entre les paroles et les actes autant que les incohérences de la politique étrangère US.
Barack Obama était soutenu par son administration. Il utilisait donc sa communication pour faire admettre ses décisions par son peuple et par le monde. Ainsi, il a développé l’arsenal nucléaire tout en prétendant qu’il allait le démanteler. Il a mis à feu et à sang le Moyen-Orient élargi tout en annonçant un nouveau départ (reset) avec le monde musulman, etc. Au contraire, Donald Trump tente de reprendre les institutions de son pays à sa classe dirigeante et de les remettre au service de son peuple. Il communique donc en changeant d’avis comme de chemise, en semant le trouble et la confusion. Il occupe ses opposants avec ses gesticulations désordonnées tandis qu’il mène sa politique patiemment hors de leur vue.
Nous l’avons déjà oublié, mais dès son arrivée à la Maison-Blanche, Donald Trump avait manifesté des positions contredisant certains de ses discours électoraux. Il était accusé de s’écarter systématiquement de la politique de son prédécesseur et d’être, dans la pratique, trop favorable à la Corée du Nord, à l’Iran, à la Russie et au Venezuela.
Les commentateurs l’avaient accusé d’être incapable d’utiliser la force et, en définitive, d’être isolationniste par faiblesse ; une interprétation qu’ils abandonnèrent le 7 avril, lors du bombardement de la base de Shayrat (Syrie) avec 59 missiles Tomahawks. Revenant un peu plus tard à la charge, les mêmes commentateurs reprirent leurs accusations de faiblesse, mais cette fois en soulignant son relativisme moral qui l’empêchait de voir la dangerosité des ennemis des États-Unis.
Lors du vote quasi-unanime du Congrès contre lui, le président semblait vaincu. Il se sépara brutalement de son conseiller spécial Steve Bannon et, semblant se réconcilier avec l’establishment, il s’engagea successivement contre la Corée du Nord, le Venezuela, la Russie et l’Iran.
Le 8 août, il lança une diatribe contre Pyongyang, annonçant que ses « menaces » rencontreraient « le feu, la fureur et la force comme jamais le monde n’en avait vu ». Il s’en suivit une escalade verbale de part et d’autre, laissant croire à une possible guerre nucléaire imminente, tandis que des Japonais descendaient aux abris anti-atomiques et que des habitants de Guam quittaient l’île.
Le 11 août, le président Trump déclarait ne plus exclure de recourir à « l’option militaire » face à la « dictature » du président vénézuélien Nicolas Maduro. Caracas répondit par une pleine page de publicité dans le New York Times accusant le président de préparer un changement de régime au Venezuela sur le mode du coup d’État réalisé contre Salvador Allende et appelant les citoyens US au secours [2].
Le 31 août, le département d’État ouvrit une crise diplomatique avec la Russie, ordonnant la fermeture de nombreux locaux diplomatique et la diminution de son personnel aux USA. Exerçant la réciproque, le ministère russe des Affaires étrangères fit fermer des locaux diplomatiques US et expulsa quantité de diplomates.
Le 13 octobre, Donald Trump prononça un discours accusant l’Iran d’être le sponsor mondial du terrorisme et remettant en question l’accord sur le nucléaire négocié par son prédécesseur, Barack Obama. Ce discours avait été précédé d’accusations de la même veine du département d’État contre le Hezbollah [3].
Pour les commentateurs, Donald Trump est enfin sur la bonne voie, mais il en fait trop et s’y prend mal. Certains le considèrent comme un malade mental d’autres espèrent qu’il reproduit la stratégie du « chien fou » déjà mise en œuvre par Richard Nixon : faire peur à l’ennemi en lui faisant croire que l’on est capable de tout.
Cependant, dans les faits, rien n’a changé. Rien face à la Corée du Nord. Rien face au Venezuela. Rien face à la Russie. Et rien non plus face à l’Iran. Au contraire, la politique de Trump contre la création d’États jihadistes se poursuit autant que possible. Les pays du Golfe ont cessé de soutenir Daesh qui a été vaincu à Mossoul et à Raqqa. Le jihadisme est en train de redescendre au niveau sous-étatique. Tout se passe comme si le président avait simplement joué la comédie et gagné du temps.
La carte Bannon
Le sommet des Values Voter s’est tenu du 13 au 15 octobre à l’Omni Shoreham Hotel de Washington. Cette conférence annuelle est organisée par un consortium d’associations familiales chrétiennes qualifiées de racistes et d’homophobes par la presse dominante. De nombreux orateurs ont succédé au président des États-Unis devant un parterre anti-establishment. Steve Bannon figurait au programme à la demande du président Trump, malgré les protestations des quelques organisateurs effectivement homophobes. En effet Bannon a popularisé le conférencier Milo Yiannopoulos, un jeune homosexuel qui lutte contre l’instrumentation des gays par les Démocrates.
Prenant la parole, l’ancien conseiller spécial de la Maison-Blanche s’est livré à une attaque en règle contre les intérêts des milliardaires globalisés. On sait que Bannon, bien que décrit comme étant d’extrême-droite par la presse dominante, milite pour imposer les super-riches à 44% de leurs revenus.
Il a dressé un réquisitoire contre les élites à la fois « corrompues et incompétentes » dont Hillary Clinton est l’égérie ; des gens qui, selon lui, ont trouvé un intérêt personnel à la destruction des emplois US et à leur délocalisation en Chine. Il les a accusés de tenter de détruire le président Trump, sa famille et ses amis. Il a mis en cause le sénateur Bob Corker pour avoir brocardé le commandant en chef en prétendant qu’il est incapable de gérer le pays sans provoquer une 3ème Guerre Mondiale et le leader de la majorité sénatoriale, Mitch McConnell, pour organiser ce sabotage. Il a rappelé sa vision du nationalisme économique au service de la République états-unienne, égalitaire quelles que soit la race, la religion et la préférence sexuelle. Il a conclu que puisque le Parti républicain avait déclaré la guerre au Peuple états-unien, il allait la lui livrer.
Les amis de Bannon se sont immédiatement inscris contre les caciques du Parti républicain pour obtenir l’investiture du parti à leur place à toutes les élections locales. Cette situation ne s’étant jamais présentée jusque là, nul ne sait s’ils y parviendront [4]. Mais à l’évidence le succès de Bannon lors de cette conférence augure en sa faveur.
Le double-jeu de la Maison-Blanche
Lors d’une réunion de cabinet, le président Trump a déclaré comprendre les frustrations de son ancien conseiller parce que « le Congrès ne fait pas son travail » alors qu’il est dominé par les Républicains. Puis il est allé s’afficher avec le sénateur McConnell en assurant qu’il calmerait Bannon… sur certains points.
Le président continue les déclarations extravagantes pour satisfaire le Congrès, tout en armant le bras de son ancien conseiller pour se débarrasser des dirigeants du Parti républicain.
Nous assistons à un combat qui n’est plus politicien, mais culturel. Il oppose la pensée puritaine et celle de la République (c’est-à-dire du Bien commun) [5].
D’un point de vue étranger, nous constatons que derrière ses déclarations à l’emporte-pièce, Donald Trump poursuit discrètement son action contre Daesh. Il a asséché l’État islamique et lui a repris ses capitales. Il a transformé l’Otan pour en faire aussi une organisation anti-jihadiste. Nous ne pouvons pas savoir pour le moment s’il continuera, une fois Daesh détruit, à lutter contre les autres groupes jihadistes et comment il réagira aux initiatives du Pentagone pour anéantir les structures étatiques du Nord-Ouest de l’Amérique latine et de l’Asie du Sud-Est. Il reste beaucoup de chemin à parcourir pour refaire de l’Empire décadent une République.
[1] « L’establishment US contre le reste du monde », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 1er août 2017.
[2] “Venezuelan Foreign Ministry Advertisement”, New York Times (United States) , Voltaire Network, 6 September 2017.
[3] « Faut-il prendre au sérieux la politique US contre l’Iran ? », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie), Réseau Voltaire, 17 octobre 2017.
[4] Le New York Times établit un parallèle avec la vaine tentative de Franklin Roosevelt de purger le Parti démocrate, en 1938. Le contexte était très différent. Voir cependant “Bannon Vows Purge of His Party. It Didn’t Work So Well for F.D.R.”, Peter Baker, October 23, 2017.
[5] « Les États-Unis vont-ils se réformer ou se déchirer ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 25 octobre 2016.
Les 5 célèbres footballeurs convertis à l’Islam
1. Emmanuel Adébayor

2. Franck Ribery

Le footballeur français qui joue actuellement pour le club allemand du Bayern Munich, s’est converti à l’islam en 2002 grâce à sa femme, Wahiba Belhami. Ce dernier affirme qu’il se sent physiquement et mentalement plus fort depuis qu’il s’est converti.
3. Eric Abidal

4. Nicolas Anelka

5. Danny Blum

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La prière
Abadi: ce sont les forces irakiennes qui se battent dans tous les frontes
"Les combattants du Hachd al-Chaabi sont des Irakiens qui ont combattu le terrorisme, ont défendu leur pays et se sont sacrifiés pour vaincre le groupe Daech", a dit M. Abadi lors d'une réunion avec M. Tillerson, selon un communiqué de son bureau.
Le Hachd al-Chaabi est une coalition d'unités paramilitaires qui regroupent plus de 60.000 Irakiens.
Ce groupe a été formé en 2014 pour aider les forces régulières gouvernementales face à Daech et a participé aux différentes batailles contre ce groupe terroriste en Irak, auxquelles la coalition internationale menée par les Etats-Unis a contribué.
Dimanche à Ryad, le secrétaire d'Etat américain avait appelé "les combattants étrangers" et "les milices iraniennes qui sont en Irak" à "rentrer chez eux".
"Le Hachd est une institution dépendant de l'Etat irakien et la Constitution n'autorise pas la présence de groupes armés hors du cadre de la loi", a insisté M. Abadi. Son cabinet avait auparavant affirmé qu'"aucune force étrangère" ne combattait en Irak et que "personne n'avait le droit d'interférer dans les affaires irakiennes".
Le Hachd al-Chaabi dépend du Premier ministre irakien, commandant en chef des armées, et le Parlement a voté son intégration au sein des troupes régulières.
« Programme de missile rencontre les besoins défensifs de l’Iran »
« Programme de missile de l’Iran fait partie du pouvoir de dissuasion du pays et a été conduit à répondre aux besoins de défense et de sécurité et les commentaires à cet égard ne peuvent être faits sans tenir compte de notre environnement de sécurité, » a déclaré lundi le Adjoint de l’Iran à l’Organisation des Nations Unies (ONU), Leila Ale-Habib.
Devant un Comité des Nations Unies, le fonctionnaire Perse a déclaré que la République islamique d’Iran a fait clairement à plusieurs reprises que son missile programme n’est pas négociable et qui va aller de l’avant « avec force » avec les essais de leur institution.
Se référant à la guerre imposée par l’Irak à l’Iran (1980-88), il a fait valoir que l’expérience acquise au cours de cette période a enseigné à l’Iran qu’il devrait avoir ses propres potentialités pour assurer son indépendance et la sécurité et devrait jamais doute développer leurs capacités à répondre à vos besoins dans les aspects défensifs et de la sécurité.
En réponse aux allégations que les essais de missiles balistiques de l’Iran violent la résolution du Conseil de sécurité (CSNU) 2231, Ale-Habib a souligné que cette résolution établit que Téhéran ne devrait pas entreprendre toute activité liées aux missiles balistiques qui se chargent des armes nucléaires et, ajoute-t-elle, l’Iran a toujours insisté que « ses missiles balistiques ne visent pas à porter des armes nucléaires ».
Pour sa part, les autorités iraniennes ont défendu à plusieurs reprises que son programme de missile unique cherche à contrer toute menace de guerre par procuration et d’empêcher ses ennemis de toute agression contre le pays de Perse.
Terrorisme: les USA veulent renforcer leur présence militaire en Afrique
Après la chute de Daech anticipée par ses défaites successives dans ses capitales autoproclamées en Irak et en Syrie, le groupe terroriste tente de s’établir en Afrique. Voilà un bon prétexte pour que les États-Unis y renforcent leur présence.
L’information a été annoncée par le chef d'état-major américain, le général Joe Dunford, le lundi 23 octobre.
« Après la libération de Raqqa en Syrie et Mossoul en Irak, anciens bastions clé des terroristes dans la région, l'Afrique est l'un des endroits potentiels où ils espèrent renforcer leur présence terroriste », a lancé le général Dunford, lors d’un point de presse consacrée à une enquête sur les quatre militaires américains tués le 4 octobre par des groupes armées au Niger.
Cité par l’AFP, le général américain a déclaré que « Washington sait à quel point la Libye et le Sinaï sont importants pour Daech ».
« Nous savons à quel point ils ont essayé de s'établir en Afrique de l'Est et bien sûr, nous parlons maintenant de l'Afrique de l'Ouest », a-t-il ajouté.
Le chef d’état-major américain a ensuite déclaré que « le Pentagone va faire des recommandations au ministre de la Défense Jim Mattis et au président Donald Trump sur le renforcement des unités nécessaires pour répondre au niveau de menace que nous évaluons ».
Ce général américain doit présider mardi à Washington une réunion avec les représentants militaires de 75 pays pour « discuter de la prochaine phase de la campagne militaire » contre Daech.

Vendredi, le sénateur républicain Lindsey Graham avait été encore plus clair sur le sujet: « La guerre est en train de se déplacer. Nous allons assister à davantage d'actions en Afrique », avait-il déclaré à la presse à la sortie d'un entretien avec M. Mattis.
L'Afrique est déjà la deuxième zone d'intervention dans le monde des Forces spéciales américaines, après le Moyen-Orient. Ces unités d'élite y sont chargées de former les militaires locaux à la lutte antiterroriste. Ils ne sont pas censés partir en mission avec les militaires locaux quand il y a un risque de combat, a souligné le général Dunford.
Avec AFP
La Russie a opposé son veto à la résolution de l’ONU sur la Syrie
Aujourd’hui, mardi 24 octobre, Moscou a opposé son veto au projet de résolution américain présenté au Conseil de sécurité de l’ONU et destiné à prolonger d’un an l’enquête sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie.
Cette résolution américano-israélienne cherche à mettre sur le dos du régime syrien l’incident chimique de Khan Cheikhoun d’avril dernier.
Un rapport des experts de l’ONU sur l’attaque au gaz sarin le 4 avril à Khan Cheikhoun doit être présenté jeudi au Conseil de sécurité et Moscou a indiqué à juste titre qu’il fallait attendre la publication de ce rapport avant de voter une quelconque résolution contre Damas.
Mis à part la Russie, la Bolivie s’est opposée aussi à ce projet de résolution et la Chine s’est quant à elle abstenue de voter.