
تقي زاده
Les chrétiens d'Iran fêtent l'arrivée de Noël
"C'est très intéressant et attrayant pour nous", explique Niloufar, une musulmane trentenaire sortie faire du shopping avec son mari pour le réveillon. "J'aime les décorations, l'arbre. Nous le voyons comme une marque de respect envers les autres croyances. Et bien sûr j'aime les chocolats!"
Les badauds vont jusqu'à faire la queue pour prendre un selfie avec les Pères Noël installés devant certains magasins de l'avenue. Devant un étal de victuailles, l'un d'eux, emporté par l'esprit festif, se lance dans une danse improvisée sur une chanson de variétés très populaire en Iran.
Hamed Davoudian, propriétaire d'une épicerie, assure que sa communauté n'est jamais importunée par les autorités. "Pourquoi devrions-nous être embêtés ? (Les Arméniens) nous sommes ici depuis 400 ans. Ils sont super avec nous", dit-il.
Il relève fièrement que les chrétiens ont combattu avec leurs concitoyens iraniens durant la sanglante guerre avec l'Irak (1980-1988). "Il y a eu 30 à 35 martyrs dans notre quartier", se souvient-il.
- Liberté de culte -
120.000 chrétiens vivent en Iran, selon le dernier décompte officiel.
La plupart sont des Arméniens, qui sont des orthodoxes, mais il y a aussi quelques milliers de catholiques assyriens.
Les chrétiens sont officiellement reconnus et protégés -comme les juifs et les zoroastriens- par des lois instaurées par le père de la révolution islamique, l'ayatollah Rouhollah Khomeini.
"La présence chrétienne dans ce pays d'Iran remonte au IIe siècle", lorsque la population a été évangélisée par Saint-Thomas, explique à l'AFP l'archevêque Ramzi Garmou.
Autrefois forte de dizaines de millions de membres, la communauté chrétienne est aujourd'hui minuscule. Selon Mgr Garmou, ses messes du dimanche rassemblent généralement quelques dizaines de personnes seulement, en partie parce que le dimanche est travaillé en Iran.
"Mais j'ai toujours dit que la force de l'Eglise ne dépend pas du nombre de ses fidèles, mais de la foi qu'ils montrent dans leurs vies quotidiennes", explique le religieux, qui se dit reconnaissant que l'Iran soit une telle oasis de paix dans une région ravagée par la guerre, où les chrétiens sont de plus en plus persécutés.
"C'est pour ça que je pense que les chrétiens vont continuer à vivre dans ce pays, dans cette région: on a la liberté d'exercer notre culte chrétien", dit-il. "Grâce à Dieu, on vit vraiment en paix et en sécurité, alors que nos voisins vivent dans l'angoisse et la violence. On prie pour eux ce soir."
Leader : L'unité entre chiites et sunnites frustrés intrigues des ennemis
"Amitié, interaction constructive, l'unité et la coexistence pacifique entre chiites et sunnites (en Iran) sont quelques-uns des seuls outils de la République islamique dans la guerre asymétrique avec l'hégémonie mondiale, à savoir USA et le sionisme ", a souligné le chef de la révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei.
Dans son discours diffusé jeudi lors d'une conférence en l'honneur des 4000 martyrs de la ville septentrionale de Gorgan, le leader a rappelé que le pays perse a été la cible d'attaques et de complots des ennemis dès le premier jour de la révolution islamique (1979).
Selon l'ayatollah Khamenei, la raison de la grande hostilité envers le nouveau-né de la Révolution islamique d'Iran était leur attachement à l'Islam, "à un moment où l'hégémonie mondiale avait mis l'accent sur marginalisant cette religion divine."
Le chef a exhorté toute la nation et les responsables iraniens à bien connaître l'ennemi et sa stratégie, et défendre le système de la République islamique d'Iran.
Distribution de la nourriture aux SDF londoniens par les Britanniques musulmans
L'Iran se félicite de la résolution sur les colonies israéliennes
"La République islamique d'Iran accueillera favorablement toute mesure qui prend en charge les demandes légitimes des Palestiniens, renforce le statut international de la Palestine et qui est opposée à l'occupation du régime sioniste et à ses politiques expansionnistes", a déclaré M. Qasemi dans un communiqué.
Le porte-parole a déclaré que l'Iran a qualifié à plusieurs reprises l'expansion des colonies israéliennes d'une violation "flagrante" du droit international.
M. Qasemi s'est également déclaré satisfait de la prise de conscience internationale des atrocités israéliennes contre les Palestiniens.
"En ce qui nous concerne, la résolution de la question palestinienne exige des mesures sérieuses et décisives par la communauté internationale pour réaliser les droits du peuple palestinien innocents et pour lutter contre les politiques expansionnistes du régime sioniste", a-t-il dit.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté vendredi une résolution demandant à Israël de cesser toutes les activités liées aux colonies dans les territoires palestiniens occupés.
Le Conseil de sécurité composé de 15 membres réaffirme que les activités liées aux colonies israéliennes "n'ont aucune validité légale" et constituent une violation fragrante du droit international et un principal obstacle à la réalisation de la solution de la question palestinienne.
La Belgique salue l'adoption d'une résolution les colonies
"Notre pays soutient les initiatives diplomatiques internationales qui visent à favoriser l'objectif de paix durable", a-t-il poursuivi. C'est dans le même esprit de favoriser le dialogue que Didier Reynders a organisé des rencontres économiques israélo-palestiniennes le 14 décembre dernier à Bruxelles.
Didier Reynders invite les parties à entendre le message principal de cette résolution, qui est "un appel à la paix", et à reprendre des négociations crédibles à propos du statut final des Territoires palestiniens occupés. Il souligne que ce texte de résolution "ne peut justifier aucune incitation à la violence ou provocation". "Il ne sert pas l'animosité ni la rancoeur. Il doit au contraire servir aux responsables politiques concernés pour s'engager dans la voie de la raison", a-t-il conclu.
Israël poursuit ses crimes inhumains à l’encontre des Palestiniens
Les autorités du régime israélien poursuivent toujours leur politique criminelle à l’encontre des Palestiniens opprimés et sans défense.
Les militaires du régime israélien ont ouvert le feu sur les bateaux des pêcheurs palestiniens au large des côtes du nord de Gaza.
Dans le sud-est de la ville occupée de Qods, les occupants israéliens ont arrêté, mardi 20 décembre, un Palestinien.
Ils ont pris d’assaut le quartier de Jabal al-Mukabbir et interpellé ce Palestinien nommé Mohamed Dawoud Abda, qu'ils ont ensuite transféré dans un centre de sécurité israélien.
Les forces israéliennes ont également blessé quelques jeunes Palestiniens dans le centre de Qods avant de les transférer vers les régions d’al-Amoud et d’al-Sahera, dans la vieille ville de Qods, pour les interroger.
Par ailleurs, un tribunal israélien a condamné hier, mardi 20 décembre, trois jeunes Palestiniens, habitants de Qods, à une assignation à résidence et à des amendes.
Ces trois jeunes Palestiniens ont été condamnés pour avoir affronté les colons israéliens dans le quartier de Silwan à Qods.
Les oulémas des écoles islamiques doivent suivre la voie du rapprochement islamique
Nous devons éviter les comportements qui développent les distance entre les musulmans et créent des animosités dans la société islamique, a-t-il indiqué.
Etre assis au côté des autres groupes musulmans et parler dans de telles conférences jouent un rôle important dans la réalisation de l'unité islamique. Les gens qi participent aux conférences de l'unité islamique sont les représentants de leur école et de leur secte religieuse, a-t-il ajouté.
Fusillade dans un centre islamique en Suisse
Selon la police suisse qui a ouvert une enquête, l'assaillant a pris la fuite.
Les policiers ont bouclé les avenues avoisinant le lieu de l'incident.
Sortie du premier livre d’enseignement coranique en portugais au Brésil
Parmi les 200 millions d’habitants de ce pays, 1 million sont musulmans dont 30 à 50% de nationalité brésilienne qui sont des convertis.
Ce livre intitulé en portugais « Recitação do alcorão », a été rédigé par Farhad Fallah et traduit par Samir al-Haek, et est actuellement en vente sous forme numérique pour 3,13 euros sur le site Amazon.
Algérie : semaine nationale du Coran
Pas moins de 45 jeunes algériens, filles et garçons, qui se sont qualifiés auparavant aux tours éliminatoires organisés à travers l’ensemble du pays, se présenteront aux trois concours prévus, à raison de 15 candidats par catégorie, a ajouté la même source. Portant sur la mémorisation, la psalmodie et/ou l’interprétation du Coran, les deux premières compétitions mettront aux prises les candidats et candidates, âgés de moins de 25 ans, alors que le troisième concours, réservé aux jeunes de moins de 15 ans, sera axé sur la récitation et la psalmodie du saint Coran, précise-t-on à ce sujet.
A titre de récompenses, les lauréats des trois concours recevront un prix d’une valeur de 15 millions de centimes chacun, ceux qui seront classés en deuxième position obtiendront 12 millions et ceux qui occuperont la troisième place 10 millions.
En plus, les candidats qui occuperont les meilleures places au classement, toutes catégories confondues, seront admis d’office pour représenter l’Algérie aux concours coraniques qui se tiendront prochainement dans plusieurs pays arabes et musulmans.
Sous le slogan «Le travail, une valeur coranique», la 17e Semaine nationale du saint Coran qui s’est tenue le mois de janvier passé, à Constantine, en présence du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, le Dr Mohamed Aïssa, a vu, dans la catégorie récitation, psalmodie et interprétation du Coran, le jeune Toufik Abdelli de la wilaya de Mostaganem décrocher la première place, suivi de Mahieddine Boudjellal de Sidi Bel Abbès, tandis que la troisième place a été remportée par Ahmed Saidi de Bouira. Pour ce qui est de la catégorie récitation et psalmodie, Fatima Boussaq (wilaya de Bordj Bou-Arréridj) est arrivée en tête du classement, Mohamed Boughanem (Bouira) deuxième et Abderachid Mendjoudi d’Alger, troisième. Enfin, dans la catégorie récitation du Coran, réservée pour les moins de 15 ans, le jeune Hammam Tir de la wilaya de Batna a décroché le premier prix, suivi de Brahim Redouane de Bouira, deuxième, et de Selma Nekki (Constantine) troisième.