تقي زاده

تقي زاده

Se félicitant de la tenue annuelle de la conférence de l'Unité islamique en Iran, le religieux argentin a demandé l'augmentation des activités liées à l'unité dans les pays islamiques.Dans un entretien avec le journaliste de l'agence de presse Taghrib (APT) en marge de la 30 conférence de l'Unité islamique à Téhéran, Abdo al-Karim Pass, le religieux chiite argentin qui s'est converti en islamique dans sa jeunesse, a qualifié une mesure positive la tenue de cette conférence et a demandé aux autres pays islamiques de tenir de telles conférence.

Malgré la croissance des activités du rapprochement  islamique dans de différents pays islamique au cours des années passées, mais nous devons augmenter de telles activités pour mettre en place la direction de l'islam, la paix et la fraternité, a –t-il indiqué.

Condamnant les crimes des groupes takfiris et extrémistes au nom de l'Islam, M. Pass a dit: le noble prophète de l'islam est une miséricorde pour toute l'humanité, comment peut-on verser des sang au nom de cette grande personnalité, a-t-il déploré.

Les adeptes de différentes écoles religieuses doivent renouer le dialogue mutuel. Selon les expressions du président iranien lors de la cérémonie d'ouverture de la 30 e Conférence de l'Unité islamique, l'islam invite les musulmans à dialoguer avec les juifs et les chrétiens, a-t-il insisté.

Les propos prononcés dans cette conférence ne doivent pas être limités à cet endroit. Ces propos doivent être diffusé dans le monde entier pour répondre à ceux qui disent que l'origine des conflits dans les pays islamique réside dans la divergence chiite-sunnite, a-t-il ajouté.
 
L'Iran a lancé lundi dans le sud du pays un exercice de défense aérienne de grande envergure.
 
Baptisé "Défenseurs du ciel de Velayat 7", cet exercice couvre les provinces du Hormozgan et de Bouchehr, dans le golfe Persique, ainsi que la province du Khouzistan (sud-ouest).

Selon l'agence de presse officielle IRNA, le général de brigade Farzad Esmaili, chargé de la défense aérienne iranienne, a déclaré que "cet exercice sera tenu pendant trois jours sur une zone couvrant 496.000 km, et des avions de combat F-4 ainsi que des systèmes de défense antimissile S300 seront testés lors de l'exercice".

Participeront à cet exercice les forces de défense aérienne de l'armée iranienne et des Gardiens de la révolution islamique, des unités de soutien de la marine, et des unités d'artillerie de l'armée et des Gardiens de la révolution islamique, a précisé M. Esmaili.

Durant cet exercice militaire, des volumes considérables d'artillerie et de missiles seront utilisés, a-t-il ajouté.

Lors de la première étape, divers instruments de défense seront éparpillés, dont des radars, des missiles, des pièces d'artillerie, des systèmes de surveillance électronique et de communications, selon Press TV.

Les exercices, qui regrouperont près de 17.000 membres de l'armée, simuleront une guerre électronique intense et de grande envergure.

Il a été conseillé aux avions iraniens et étrangers de rester éloignés de la zone d'exercice.
L'Iran envisage de proposer dans un avenir proche au moins dix nouveaux contrats portant sur le développement de projets pétroliers et gaziers à des entreprises internationales, a rapporté lundi PressTV, citant un responsable iranien du secteur énergétique.Les projets pétroliers sont de fait particulièrement attractifs pour les investisseurs internationaux, en raison de leurs faibles coûts et des risques limités qu'ils présentent, a déclaré Gholam-Reza Manouchehri, vice-directeur du développement et de l'ingénierie au sein de la Compagnie pétrolière nationale d'Iran (NIOC).

Depuis la levée des sanctions à l'encontre de l'Iran en janvier, douze contrats ont déjà été attribués à des entreprises internationales, a souligné M. Manouchehri, ajoutant que dix autres feraient l'objet d'un appel d'offres dans un avenir proche.

Parmi les principaux contrats signés entre l'Iran et les grandes entreprises internationales, on peut notamment mentionner la Phase 11 du champ pétrolifère de Pars du Sud, dont le développement a été attribué en novembre à un consortium mené par la compagnie française Total.

Un protocole d'entente a également été signé avec la compagnie Royal Dutch Shell au début du mois, dans le but de procéder à des études sur les gisements pétroliers iraniens d'Azadegan, de Yadavaran et de Kish.
 

L’Inde a testé avec succès son quatrième missile intercontinental capable de porter des ogives nucléaires.

Cité par l’IRIB, un responsable indien au sein d’une organisation pour la recherche et le développement défensif du pays a fait part du lancement avec succès d’un missile local appelé « Agni-5 » près des côtes de l’Odisha.

Avec un poids de 50 tonnes, une longueur de 17 m. une largeur de 2 m. et une portée de 5.000 KM, le missile indien Agni 5 est capable de porter une ogive nucléaire d’une tonne.   

Cet engin à trois étages et à combustion solide, peut être équipé des systèmes de vol les plus modernes et toucher sa cible avec précision.

Il s’agit du quatrième essai balistique de ce type de l’Inde.

Le tir a été effectué dans le cadre de tests périodiques visant à s'assurer que les missiles fonctionnent bien.

Les derniers tests d'un Agni-5, réalisés en 2012, 2013 et 2015, ont également été couronnés de succès.

Il s’agit d’autre part du premier essai de ce missile par l’Inde après l’adhésion du pays au régime de contrôle de la technologie des missiles (MTCR).

35 pays sont membres de ce groupe.

Une humanitaire franco-suisse a été enlevée au Mali. La nouvelle vient d’être confirmée par le ministère français des Affaires étrangères.

Selon Reuters, le ministère français des Affaires étrangères a confirmé dans un communiqué l’enlèvement samedi le 24 décembre de Sophie Pétronin, activiste française des droits de l’homme, dans la ville de Gao, au nord malien.

Elle était responsable d’une ONG humanitaire qui s’occupe de la nutrition des enfants.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour la retrouver. Les recherches continuent en coopération avec les autorités locales maliennes.   

lundi, 26 décembre 2016 14:57

Un courant qui forme des terrorists

« Le salafisme est un virus idéologique ; les experts de la religion doivent intervenir », a affirmé un responsable religieux kazakh.Askari Sabdin,directeur du centre « Ansar » d’Aktioubé au Kazakhstan, dans un entretien avec le site « e-islam.kz », traduit par les services culturels iraniens pour l’Agence iranienne de presse coranique, a déclaré que le salafisme était un virus idéologique qui s’était rapidement répandu et cela de différentes manières.
« Les salafis suivent une interprétation rigide du Coran et des hadiths, et donnent aux jeunes l’impression après un court enseignement, d’être des spécialistes de l’islam et d’agir pour la réinstauration de l’islam authentique. Depuis 2012, nous avons eu 30 conférences sur la lutte contre le salafisme qui n’ont eu aucun résultat.  Ce mouvement sévit aussi en Libye, en Syrie, en Irak, au Bahreïn et en Europe, et partout dans les conférences, il est question du salafisme modéré, opposé aux terroristes. Ceux qui s’y opposent sont accusés d’être chiites, soufis ou des partisans d’Abdoullah Habashi décédé en 2008, ou d’être contre la stabilité sociale au Kazakhstan. J’ai eu des entretiens avec plus de 500 radicaux salafis et avec 18 terroristes en 2014 et 2015, et j’affirme que tous les terroristes sont des salafis. Tous ont étudié les livres de Mohammad Abdoul Wahab, d’ibn Teymieh, d’ibn Baz, d’ibn Athimi et de Mohammad Nasser-e-din al-Bani. L’absence de spécialistes de l’idéologie salafi a permis l’apparition de Daesh. Ce problème existe aussi au Kazakhstan où certains anciens employés des centres militaires sont devenus salafis et sont actuellement en prison. Il est nécessaire de trouver une méthode efficace pour lutter contre l’influence de ces groupes et je pense que la connaissance exacte de la religion est le point de départ », a-t-il dit.

Le corps sans vie d’un haut fonctionnaire de l’Otan qui s’occupait des questions liées au financement du terrorisme et du blanchiment d'argent a été découvert dans sa voiture.

L’incident est survenu le 16 décembre et le corps sans vie de ce fonctionnaire de 62 ans de l'Otan a été retrouvé le même jour dans sa voiture. Il avait reçu une balle dans la tête et tout portait à croire que ce cadre de l’Otan s’est suicidé, mais pour sa famille il s’agit d’un crime maquillé en suicide. Bien qu’on ait essayé d’empêcher sa médiatisation, la nouvelle a été révélée quelques jours plus tard par la presse belge. 

Les constatations révèlent qu’il s’agit d’un meurtre car Yves Chandelon a été retrouvé avec un fusil dans sa main droite, alors qu'il était gaucher.

De même, ce haut fonctionnaire de l’Otan était propriétaire de trois armes déclarées, mais le coup mortel vient d’un pistolet non-déclaré.

Ce décès dont les circonstances restent toujours mystérieuses est survenu près de la ville d'Andenne en Belgique et à 140 KM de son bureau dans l’un des bâtiments de l’Otan.

La mort de ce haut fonctionnaire de l’Otan est intervenue trois jours avant l’assassinat de l’ambassadeur russe en Turquie. 

Suite à l’adoption au Conseil de sécurité de l’Onu de la résolution 2334 contre la colonisation israélienne, l’ambassadeur des Etats-Unis en Israël a été convoqué par les autorités du régime israélien.

En effet, selon Reuters, les autorités israéliennes ont convoqué 10 ambassadeurs après l’adoption à l’Onu de la résolution anti-colonisation israélienne.

Selon cette information, le langage utilisé à l’encontre de l’ambassadeur américain a été des plus durs au cours de sa rencontre avec les responsables israéliens.

Le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté vendredi une résolution appelant à l’arrêt immédiat de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens occupés. Le texte a été voté sans que les Etats-Unis y aient apposé leur veto.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu a déclaré qu’il tenait Barack Obama pour responsable de la situation.

lundi, 26 décembre 2016 14:49

Le Noël doux-amer des chrétiens d'Irak

Sur les joues d'Imama Behnan coulent des larmes. Bien sûr, cette chrétienne d'Irak était "impatiente" de célébrer Noël dans une église de sa ville, Qaraqosh, reprise aux extrémistes. Mais à voir les crucifix brisés et le clocher endommagé, la tristesse la submerge."Ce que je ressens est indescriptible. Nous étions impatients" de revenir à Qaraqosh, s'enthousiasme Imama Behnan, dont les paroles se mêlent au son des cloches de l'église syriaque catholique Mar Yohanna.

Son retour définitif dans cette ville à majorité chrétienne du nord de l'Irak n'est pas à encore à l'ordre du jour.

Qaraqosh, reprise par l'armée irakienne à Daech fin octobre après plus de deux ans d'occupation, reste invivable et ses habitants devront encore patienter avant de réinvestir leurs maisons, dont beaucoup sont détruites.

Alors pour les réfugiés, dont une bonne partie est provisoirement installée au Kurdistan irakien tout proche, Noël n'est qu'une parenthèse enchantée, où la joie du retour, aussi provisoire soit-il, se mêle à l'incommensurable chagrin.

"Je pleure pour Qaraqosh, pour notre maison", sanglote Imama Behnan, un foulard autour de la tête et un crucifix autour du cou.

Quand ils sont arrivés en 2014, les extrémistes "nous ont obligés à quitter nos maisons, ils nous ont volé notre argent", forçant l'immense majorité des habitants de Qaraqosh à prendre la fuite.

Mais "quand nous sommes revenus, ils avaient incendié" les maisons, raconte-t-elle. "Nous attendions la libération, mais pas cette libération-là. Nous étions impatients de rentrer et de voir nos maisons briller".

A 15 km plus à l'ouest, dans Mossoul, l'armée irakienne continue son offensive pour déloger les extrémistes, mais leur résistance est acharnée. La reprise totale de la deuxième ville d'Irak, dernier bastion des insurgés dans ce pays, prendra encore beaucoup de temps.

- 'Véritable ambiance de Noël' -

"Aujourd'hui, il y a une véritable ambiance de Noël", se réjouit-il. "C'est notre terre, notre pays, notre région. Tout le monde veut revenir".

Le père Yonan Hanno veut voir dans cette messe un nouveau départ, "surtout parce que c'est la messe de Noël".

"Aujourd'hui, nous sommes très heureux d'être libres, mais cette libération ne suffit pas à notre retour. Les forces de sécurité sont encore présentes en masse dans la région. Notre zone est même quasiment considérée comme une zone militaire", explique-t-il.

"Les habitants pourront commencer à revenir seulement lorsque la zone sera totalement stabilisée. Beaucoup d'entre eux ne se sentiront vraiment à l'aise et en sécurité qu'une fois rentrés chez eux", assène le père Hanno.

Comme pour lui donner raison, à l'extérieur de l'église, des forces armées de Kalachnikov gardent un oeil sur les alentours pendant toute la messe.
 
Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Belgique, Didier Reynders, a salué samedi l'adoption vendredi par le Conseil de sécurité des Nations Unies de la résolution 2334 sur le conflit israélo-palestinien.La Belgique "partage pleinement" la position de la communauté internationale exprimée dans cette résolution: seule une solution à deux Etats offre une perspective de paix durable entre Israéliens et Palestiniens. "La colonisation des Territoires occupés par Israël est illégale, et sa poursuite met gravement en danger la possibilité d'une solution à deux Etats", a-t-il souligné dans un communiqué publié samedi à Bruxelles.

"Notre pays soutient les initiatives diplomatiques internationales qui visent à favoriser l'objectif de paix durable", a-t-il poursuivi. C'est dans le même esprit de favoriser le dialogue que Didier Reynders a organisé des rencontres économiques israélo-palestiniennes le 14 décembre dernier à Bruxelles.

Didier Reynders invite les parties à entendre le message principal de cette résolution, qui est "un appel à la paix", et à reprendre des négociations crédibles à propos du statut final des Territoires palestiniens occupés. Il souligne que ce texte de résolution "ne peut justifier aucune incitation à la violence ou provocation". "Il ne sert pas l'animosité ni la rancoeur. Il doit au contraire servir aux responsables politiques concernés pour s'engager dans la voie de la raison", a-t-il conclu.