
تقي زاده
Plus aucun prisonnier ne doit être libéré de Guantanamo (Trump)
En prenant le contre-pied de la politique du président sortant Barack Obama, le président élu Donald Trump a déclaré que la prison de Guantanamo ne devait pas être fermée.
Avec le slogan de la « fermeture de Guantanamo », Barack Obama a pu s’attribuer les voix du peuple américain, et ces jours-ci où il s’apprête à quitter la Maison Blanche, la prison qui détenait 242 détenus est devenue un centre de détention avec 59 prisonniers.
Obama envisage de transférer vers des pays tiers 17 à 18 autres prisonniers de la prison de Guantanamo et de confier le sort de 10 autres à son successeur. Mais il semblerait que le président élu reste droit dans ses bottes et veuille préserver ces prisonniers sur les côtes occupées de Cuba.
« Plus aucun prisonnier ne doit être libéré de Guantanamo. Ils sont trop dangereux. Il ne faut pas leur permettre de retourner aux champs de combat », a twitté Donald Trump.
Somalie : au moins trois policiers tués dans un attentat à Mogadiscio
En Somalie, la police a annoncé qu’au moins trois personnes avaient été tuées dans l'explosion d'une voiture piégée ce lundi 2 janvier devant le siège de la Mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom), à Mogadiscio.
Selon Reuters, aucun groupe n’a revendiqué jusqu’à présent cet attentat.
Le groupe terroriste Shebab qui envisage de renverser le gouvernement somalien a déjà recouru à ce genre d’attaques.
Mohammed Ahmed, un officier de la police somalienne a déclaré que trois forces de sécurité avaient été tuées dans cet attentat jusqu’à présent. « Nous estimons que les Shebab sont impliqués dans cet attentat terroriste », a-t-il assuré.
Selon cet officier de la police somalienne le bilan des morts pourrait s’alourdir.
L'explosion d'une très forte intensité a causé des dégâts considérables qui ont atteint les immeubles résidentiels avoisinants.
Après deux décennies d’affrontements et d’émeutes; des responsables somaliens conjuguent leurs efforts en vue de faire régner l’ordre dans le pays et reconstruire ses infrastructures; cependant Shebab reste toujours acharné et poursuit ses attaques.
Shebab établit des liens avec al-Qaïda et torpille les efforts destinés à former le gouvernement central somalien.
Les relations Syrie/Tunisie sont fortes (Tunis)
Le président tunisien, évoquant les fortes relations diplomatiques existant entre Tunis et Damas, a insisté sur le fait qu’un éventuel départ du président Bachar al-Assad relevait de la décision du peuple syrien.
« Le principal défi auquel est confronté aujourd’hui la Syrie, ce n’est pas Assad, mais plutôt l’avenir du pays dans le contexte régional et international. Il faut que la Syrie restaure son rôle régional et international », a précisé le président tunisien.
Interrogé par le quotidien Asharq al-Awsat, Essebsi a réitéré que rien n’est jamais définitif en politique. « Nous partageons la même identité ethnique et il ne faut pas oublier le rôle important de la Syrie dans la confrontation avec Israël », a souligné le président tunisien avant de souhaiter que la Syrie sorte de la crise dans laquelle elle est plongée.
Interrogé sur la crise libyenne, Essebsi a déclaré que le problème était que la Libye ne constituait plus un État. « C’est un pays livré aux milices armées qui se disputent le pouvoir. C’est pourquoi il est difficile d’entrer en interaction avec un tel pays. Nous sommes inquiets du chaos libyen, car la Tunisie partage quelque 500 km de frontières avec la Libye, lesquelles sont essentiellement désertiques et ouvertes », a fait savoir le président Essebssi.
Il s’est dit vivement préoccupé par la crise libyenne, qui a infligé à son pays des dégâts considérables, sans oublier la question des terroristes tunisiens actifs en Libye et de leur éventuel retour.
Évoquant la nécessité de la prise de mesures appropriées pour défendre les frontières et de la création d’un mur de sécurité pour faire face aux terroristes, Essebsi a déclaré que ce qui est primordial aujourd’hui pour Tunis, c’est la restauration de la paix et de la stabilité et la réconciliation nationale en Libye, loin de toute ingérence étrangère.
L'implication d’Israël dans l’assassinat de l’ingénieur tunisien n’est pas exclue
La Tunisie n’exclut pas une implication d’Israël dans l’assassinat de l’ingénieur tunisien, expert dans la conception de drones.
Mohammad Zouari, fort d'un savoir-faire en aéronautique, fabriquait des drones pour le Mouvement de la résistance islamique palestinienne, Hamas.
Dans un discours dimanche à l’occasion du Nouvel An chrétien, le président tunisien Béji Caïd Essebsi a affirmé qu’il existait des soupçons d’une implication de Tel-Aviv dans le meurtre de Mohammed Zouari. Le président tunisien a ajouté que l’enquête se poursuivait sur cette affaire d’assassinat.
Essebsi a affirmé que la Tunisie en informerait la communauté internationale, une fois qu’elle aurait accédé à suffisamment de documents sur le dossier.

Ingénieur en aérospatiale, Mohammed Zouari a été tué, le 15 décembre 2016, par armes à feu à Sfax, une ville portuaire dans l’est de la Tunisie, alors qu'il se trouvait au volant de sa voiture, devant son domicile. L’agresseur a fui le lieu du drame tout de suite après le tir. On est porté à croire que l’ingénieur tunisien a été assassiné par le Mossad, service de renseignements israélien.
L’ancien ingénieur de la compagnie aérienne Tunisair, Mohammed Zouari gérait un centre d’aviation au sud de la Tunisie. L’on dit aussi qu’il fournissait, aux forces du Mouvement de la résistance islamique de la Palestine (Hamas), les cours de formation de vol avec le drone.
Les Brigades d’Ezzeddine Qassam, branche militaire du Hamas, ont fait allusion à la coopération menée par l’ingénieur tunisien avec ce mouvement, ajoutant qu’une trahison de nature sioniste serait derrière son meurtre.
Le ministre tunisien de l’Intérieur, Hadi Majzoub, a lui aussi affirmé que l’assassinat de Zourai aurait été planifié par les étrangers. Questionné sur l’assassinat de l’ingénieur tunisien, le ministre israélien des Affaires militaires, Avigdor Lieberman, a, pour sa part, affirmé que Tel-Aviv ferait tout ce qu’il trouvait nécessaire, pour défendre ses intérêts.
En 2012, le régime israélien avait aussi reconnu être à l’origine de l’assassinat, en 1988, d’Abou Jihad, commandant adjoint de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), en Tunisie.
Mali : Conférence d'entente nationale en mars 2017
Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta vient d’annoncer qu’une conférence d’entente nationale est programmée pour le mois de mars lors de laquelle on traitera de l’application de l'accord de paix signé l’été 2015.
Selon l’AFP, le président malien a déclaré dans son discours pour la nouvelle année : " Un jalon important dans la réhabilitation de la cohésion sociale et du vivre ensemble au Mali sera posé avec la tenue au mois de mars 2017 de la conférence d'entente nationale. On y traitera des causes profondes du conflit qui frappe le Mali"
Le nord du Mali est tombé aux mains des groupuscules terroristes affilés à al-Qaïda au printemps 2012.
Les terroristes ont été massivement chassés en 2013 par une intervention militaire sur une initiative de la France et impliquant des Casques bleus. L’intervention militaire se poursuit d’ailleurs toujours notamment parce qu’il reste des régions qui ne sont pas encore sous le contrôle de l’armée malienne et des Casques bleus et qui sont souvent exposées à des attaques terroristes.
Un accord de paix a été conclu en mi-juin 2015 à Alger après de longues discussions entre le gouvernement malien et des groupes rebelles présents dans le nord du Mali. L’accord n’a toujours pas reçu d’application concrète.
Les étudiants et Clergés sunnites de la ville de Khash (province de Sistan-Iran) ont signé une pétition contre les crimes odieux et les déloyautés des Etats Unies
Répliquant aux violations des droits de la nation iranienne et les déloyautés du gouvernement d’Amérique et d'avoir échoué à mettre en œuvre le pacte multilatéraux nucléaire (Brjam) et la confiscation des biens et de la richesse du pays, Les étudiants et Clergés sunnites de la ville de Khash (province de Sistan-Iran) au terme d’un fort rassemblement au sein de l’école théologique de la promotion d’Unicité du village de Poshtkouh, ont signé une pétition contre les crimes odieux et les déloyautés des Etats Unies
Tout en dénonçant les démarches déloyales des américains ils ont souhaité à poursuivre les droits légitimes de la nation iranienne et réaffirment que jamais ils ne reculeront jamais de leurs méfiances envers les Américains. Les chercheurs et les ecclésiastiques de la ville de Khash, ainsi que les habitants de cette ville, dans le sillage de y déloyautés des Américains dans la mise en œuvre violation du pacte multilatéraux nucléaire (Brjam) et ses mesures oppressives concernant la confiscation des biens Iran, on solennellement demandé des autorités iraniennes de réclamer les droits légitimes d’Iran. Ils ont souhaité que conformément à l'article One et deux partie I du Pacte international relatif aux droits civils et politiques adopté par l'Organisation des Nations Unies 16 Décembre 1996, approuvé partout dans le monde, de poursuivre la restauration des droits légitimes de la nation iranienne auprès les organisations internationales.
Le sens Coranique de s’opposition devant l’arrogance est que nous ne passons pas sous l'oppression.
La conception d’Allah chez les Infaillibles
Selon le septième Imam, l’Imam Moussâ al-Kadhim :
« Il n’y a pas d’autre voile entre Lui et Sa création que Sa création même : un secret voilé est (ici) voilé sans qu’il y ait voile, un secret caché est (ici) caché sans qu’il y ait de rideau ».
Le troisième Imam, l’Imam al-Hussain Ibn Ali , s’adressant au Très-Haut, dit :
«Tu T’es fait connaître à moi en quelque chose. Alors je te vois en quelque chose, car Tu es Celui Qui est manifesté à chaque chose! ».
L’Imam al-Hussain encore dans un du‘â’ du jour de ‘Arafât, adressé à Allah dit :
« Comment référer par quelque chose qui dans son être a besoin de Toi? Quelque chose d’autre aurait-il donc une manifestation que tu n’aurais pas, pour que cet autre Te manifeste lorsque Tu serais absent, pour que Tu aies besoin d’un indice qui Te montre quand Tu serais au loin, de sorte que ce seraient les vestiges qui feraient parvenir jusqu’à Toi? Aveugle est l’oeil qui ne te voit pas, tandis que tu ne cesse de l’observer… »
Le premier Imam, l’Imam Ali Ibn Abi Tâlib dit :
«Poser Son unicité (accomplir le tawhîd), c’est Le distinguer de Sa création, mais ce qui résulte de cette distinction, c’est l’intervalle d’une qualification, non pas l’intervalle d’une séparation. » « Intérieur aux choses sans s’y mélanger, extérieur aux choses sans en être ôté. » « Intérieur aux choses, mais non pas comme une chose entre dans une autre chose ; extérieur aux choses, mais non pas comme une chose sort d’une autre chose. »
- Dans l’un de ses munâjât (entretiens intimes), l’Imam Ali , s’adressant à Allah , dit :
اِلـهي كَفى بي عِزّاً اَنْ اَكُونَ لَكَ عَبْداً، وَكَفى بي فَخْراً اَنْ تَكُونَ لي رَبّاً، اَنْتَ كَما اُحِبُّ فَاجْعَلْني كَما تُحِبُّ
Ilâhî kafâ bî ‘izzan an akûna laka ‘abdan, wa kafâ bî fakhran an takûna lî Rabban, anta kamâ uhibbu, fa-j‘alnî kamâ tuhibbu
"Ö mon Dieu, que je sois Ton esclave me suffit comme dignité, et que Tu sois mon Seigneur me comble de fierté : Tu es comme ce que j’aime, fais donc que je sois comme ce que tu aimes !"
Les élus américains prévoient 3 nouveaux projets anti-iraniens
Alors que le 115e Congrès des États-Unis se prépare à commencer ses travaux ce mardi, les députés américains envisagent de présenter une nouvelle série de sanctions ciblées contre la République islamique d’Iran.
Selon le quotidien israélien Jerusalem Post, "les leaders du bloc républicain au Congrès élaborent des projets légaux contre l’Iran qui pourraient, d’après eux, attirer facilement l’avis favorable du président Trump".
Certains assistants des législateurs américains ont révélé que ces projets puniraient les entreprises faisant du commerce avec Téhéran en leur imposant des restrictions comme le paiement d'impôts très lourds. Les législateurs américains examinent, en même temps, un autre projet qui boycottera le Corps des Gardiens de la Révolution islamique sous prétexte du soutien qu’il apporte au gouvernement de Bachar Assad. Le troisième projet interdira les compagnies Boeing et Airbus de vendre des avions de ligne à Iran Air.
Jerusalem Post a ajouté que les législateurs américains voteront, cette semaine, une résolution qui condamne l'ONU pour avoir adopté un projet anti-israélien au Conseil de sécurité.
Des députés de la Chambre des représentants des États-Unis et du Sénat examinent aussi un projet de loi prévoyant une sanction contre l’ONU en lui coupant les aides financières de Washington.
Pour mémoire, le Conseil de sécurité des Nations unies a validé, le 23 décembre dernier, un projet de résolution condamnant la construction par Israël des colonies de peuplement dans les territoires occupés palestiniens, dont Qods-Est.
Selon Jerusalem Post, les nouveaux projets de loi, présentés par les élus américains contre l’Iran et l’ONU, visent à plaire au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui a grogné la résolution du Conseil de sécurité réclamant la fin de la colonisation israélienne des territoires palestiniens.
Benjamin Netanyahu a critiqué le président sortant Barack Obama pour ne pas avoir apposé son veto contre ledit projet.
Le Premier ministre israélien discutera bientôt avec Donald Trump, à la Maison Blanche, de l’adoption des mesures de rigueur vis-à-vis de l’Iran.
Affrontements meurtriers au Darfour : 90 tués et 60 blessés
Des sources d’information ont fait état de violents affrontements survenus, lundi 2 janvier, tôt dans la matinée, entre les forces de sécurité soudanaises et la population du pays avec un bilan d’au moins 9 morts et 60 autres blessés.
Selon Asharq al-Awsat, les affrontements ont eu lieu dans la ville de Nirati au Darfour où le corps d’un membre de la force militaire a été retrouvé.
Les forces soudanaises ont arrêté aussi 15 personnes suite aux affrontements de ce lundi matin, 2 janvier 2017.
Le Soudan connaît depuis plusieurs semaines une nouvelle vague de protestations anti-gouvernementales dans plusieurs régions. Les experts politiques estiment qu'il pourrait y avoir une montée des protestations dans les jours à venir et que le gouvernement devrait faire face à de nombreux défis.
Omar el-Béchir, au pouvoir depuis son Coup d’Etat de 1989, est accusé de génocide et de crimes de guerre commis dans ces conflits du Darfour.
La Cour pénale internationale de la Haye a ordonné en 2009 son arrestation, mais el-Béchir continue de rejeter toutes les accusations portées à son encontre.
L’amitié des religions en pleine islamophobie
