
تقي زاده
Des blessés dans une explosion près d'un tribunal à Izmir
Au moins 3 personnes ont été blessées dans une explosion près d'un tribunal dans la ville côtière d'Izmir, dans l'ouest de la Turquie, a rapporté l'agence Dogan, cinq jours après l'attentat qui a fait 39 morts dans une boîte de nuit d'Istanbul.
Les images diffusées à la télévision montraient un nuage de fumée, tandis que des ambulances et des véhicules de police étaient dépêchés sur les lieux.
Ankara met en garde Washington contre l'utilisation de la base aérienne d'Incirlik
L'opinion publique turque est plus que jamais sensible quant à l'utilisation de la base aérienne d'Incirlik par Washington.
" L'absence d'un soutien aérien des États-Unis aux opérations militaires d'Ankara en Syrie a suscité le mécontentement de l'opinion publique turque sur l'usage par Washington de la base aérienne d'Incirlik en Turquie ", c'est ce qu'a réaffirmé le ministre turc de la Défense, Fikri Isik.
Ces dernières semaines, la Turquie a exprimé son mécontentement quant au refus de la coalition dirigée par les États-Unis de soutenir les opérations militaires turques en Syrie. Ankara prétend avoir lancé ces opérations afin de reprendre la zone d'al-Bab au groupe terroriste de Daech.
Isik a affirmé mercredi 4 janvier 2017 que cette absence de Washington dans les opérations militaires turques en Syrie donnerait lieu à l'avènement d'un désespoir sérieux chez l'opinion publique turque.
En allusion au fait que la base aérienne d'Incirlik est située à Adana dans le sud de la Turquie et que la soi-disant coalition anti-Daech parrainée par les États-Unis y a déployé des avions, Isik a déclaré que la non-participation des forces de la coalition américaine remettrait en cause leur présence sur la base aérienne d’Incirlik.
Il a espéré que les États-Unis et leurs alliés apporteront leur soutien aérien aux opérations du Bouclier de l'Euphrate en Syrie.
Dans le même droit fil, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu a critiqué le non-soutien aérien de Washington aux opérations militaires turques dans le nord syrien et mis en cause la présence des effectifs américains sur la base aérienne Incirlik.
Suite à la menace indirecte de la Turquie, le porte-parole de la coalition américaine, le colonel John Dorrian, a déclaré que la coalition anti-Daech était prête à soutenir les forces turques déployées dans le nord syrien et que les négociations portant sur cette question étaient en cours.
Ces évolutions interviennent alors que la Turquie est considérée comme l'un des principaux protecteurs des groupes terroristes en Syrie. Elle est également accusée de former, d'équiper en armes des terroristes-takfiristes et de favoriser leur pénétration en Syrie. Ankara est aussi pointé du doigt pour avoir acheté du pétrole volé par les terroristes en Syrie.
Attaque armée contre les forces de la police au sud de la capitale égyptienne
Des hommes armés à bord d’une moto ont ouvert le feu sur deux policiers dans le quartier d’al-Fayoum, dans le sud du Caire tuant l’un et blessant l’autre.
Une attaque armée s’est produite à Abshway, ville située au sud de la capitale. Parmi les assaillants, celui qui était armé, a tiré en direction du véhicule au bord duquel se trouvaient le commandant Mahmoud Abdel Alim, chef des détectives de la police et un de ses hommes, Yahya Abdelsattar qui a été tué sur le coup; deux balles lui ayant percé la poitrine.
L’état de santé d’Abdel Alim, interné à l’hôpital de la police serait critique.
L’identité des assaillants est encore inconnue et aucun groupe n’a revendiqué cet attentat.
Les attaques menées par des hommes armés à moto sont fréquentes au Caire et dans les villes du delta du Nil. Des dizaines de policiers ont été tués dans de telles attaques.
Depuis la montée au pouvoir d’Abdelfattah al-Sissi les groupes armés en Égypte ont commencé à prendre pour cible les policiers et les forces de sécurité tuant ou blessant jusqu’à présent des centaines de personnes.
Somalie: une voiture piégée explose en face du bâtiment de l'ONU à Mogadiscio
Quatre policiers somaliens ont été blessés à Mogadiscio, mercredi 4 janvier, lors de l’explosion d’une voiture piégée en face du bâtiment de l’ONU.
L’officier de la police somalienne, Nur Osman, présent sur les lieux de l’attentat, a confirmé le nombre des blessés. « La voiture piégée était garée dans un parking en face du bâtiment des Nations unies », a-t-il précisé.
Le groupe extrémiste Shebab, affilié à al-Qaïda, a revendiqué l’attaque et annoncé qu’elle avait fait trois blessés.
La majorité des attentats à Mogadiscio sont revendiqués par les Shebab qui visent la chute du gouvernement somalien.
Lundi 2 janvier, un attentat a eu lieu dans la base des Forces de maintien de la paix de l’Union africaine (UA) à Mogadiscio, faisant trois morts parmi les forces de sécurité.
A priori, les forces de sécurité et les ressortissants étrangers sont les cibles favorites des terroristes du groupe Shebab, bien que les civils n’aient jamais été épargnés.
L'Algérie annonce la situation d'urgence sur ses frontières de l'est
Simultanément à l’inquiétude affichée par le gouvernement tunisien quant à un retour des terroristes à l’intérieur du pays depuis les zones de conflit, des responsables algériens ont également adopté des mesures de sécurité en vue d’enrayer l’infiltration de ces terroristes en Algérie.
Avec l’objectif d’affronter l’infiltration des terroristes de Daech depuis le sol tunisien à l’intérieur de ce pays, des responsables algériens ont adopté des mesures de sécurité draconiennes à El Kouif et à El Ma Labiodh, deux villes situées sur les frontières de l’est.
Selon le journal algérien Echourouk, 20 centres équipés de caméras thermiques et une base aérienne liée aux postes-frontières ont été installés dans ces deux villes.
Le retour des terroristes tunisiens des zones de conflit en Irak, en Syrie et en Libye, dont le nombre s’estime à plus de 2 000, s’est transformé en une source de préoccupation pour le gouvernement tunisien. Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a déclaré à l’occasion du Nouvel An que « conformément à la Constitution, il leur revient de droit de retourner dans le pays, mais si la nation souhaite qu’ils ne reviennent pas, dans ce cas-là, nous réviserons la question et si on devait modifier la Constitution, nous en assumerions la responsabilité ».
Triple arme US contre les "BRICS"?
Les BRICS continuent de faire peur aux Etats-Unis. Après avoir à faire face aux contrecoups de l'émergence de nouvelles puissances économiques (Chine, Russie, Inde, Brésil, Afrique du Sud), les Etats-Unis font avancer le projet dit TISA, un ensemble d'accords dont le but est de déréglementer davantage le secteur financier et d'exclure les BRICS des négociations.

En 2015, WikiLeaks a publié 17 documents de l'accord sur le commerce et les services dits TISA qui est en cours de négociations entre les États-Unis, l'Union européenne et 23 autres pays, dont la Turquie, le Mexique, le Canada, l'Australie, le Pakistan, Taiwan et Israël - qui constituent ensemble deux tiers du PIB mondial. Ces "Services" représentent désormais près de 80% du système économique américain et européen et même dans les pays en développement comme le Pakistan pour lequel ils représentent 53% de l'économie. La constitution de ces nouveaux accords ont exclu des négociations les BRICS à savoir le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud.
Mais le TISA n'est pas seulement un accord contre les BRICS. Des clauses spécifiques vont lier les mains des futurs gouvernements "amis des Etats-Unis" et les obliger à mettre en œuvre des changements en réponse à un environnement changeant. Ces accords contiennent ainsi des projets et des annexes sur des questions telles que le trafic aérien, maritime, les services professionnels, le commerce électronique, les services de livraison, la transparence, la réglementation intérieure, ainsi que plusieurs documents sur les positions des parties en négociation.
Global Research revient dans une récente étude sur cet accord et fidèle aux intérêts économiques des Etats-Unis affirme qu'à l'image du TTP (Traité de trans-pacifique dont le président américain élu a annoncé l'abrogation) et de TAFTA ( Traité de transatlantique), le TISA est basé sur le secteur des services au lieu de se concentrer sur le commerce des marchandises. Selon cette étude, le triple accord précité donne une très large puissance aux grandes multinationales et asservit davantage les Etats qui seront menés à renoncer aux pans entiers de leur souveraineté économique.

Les experts indépendants voient même dans le trio TISA/TAFTA/TTP un avatar des "révolutions de couleur" dans la mesure où ces traités, s'ils sont signés, sont capables de changer des gouvernements!
Alors que l'Allemagne et la France ont dit pour le moment "non" aux Etats-Unis, les experts évoquent une longue guerre économique via ces traités et qui s'annoncent très durs contre les pays de BRICS. L'Amérique cherche en prenant le contrôle de la quasi totalité des marchés du monde, à isoler les Etats "récalcitrants" et à jeter les bases d'un nouvel ordre géopolitique. Le binôme Sionisme/Anglo-saxons vient ainsi d'ouvrir un nouveau chapitre dans la bataille sans répit qu'il mène contre le reste du monde.
RDC: l'ONU réclame l'application de l'accord sur la transition
Dans une déclaration unanime, le Conseil de sécurité a réclamé l'application de l'accord du 31 décembre qui doit déboucher sur une sortie de crise en République démocratique du Congo.
"Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé, mercredi 4 janvier, le pouvoir et l'opposition congolais à appliquer rapidement et entièrement l'accord qui prévoit la cogestion de la RDC entre la fin du mandat de Joseph Kabila et l'élection de son successeur", a rapporté l'AFP.
Dans sa déclaration, initiée par la France et votée, unanimement, par les 15 pays membres, le Conseil de sécurité, a souligné la nécessité d'organiser des élections crédibles en RDC avant la fin de l'année.
Ils se félicitent de la conclusion de l’accord le 31 décembre, à l’issue d’une médiation de l’Eglise catholique, et jugent encourageant l’esprit de souplesse et de compromis dont ont fait preuve les dirigeants politiques congolais.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a souhaité que l'accord soit appliqué sans délai, en toute bonne foi et dans son intégralité conformément à la Constitution congolaise.
Il a de même encouragé les parties politiques qui n'ont pas encore signé l'accord à le faire.
L’ONU insiste aussi sur son engagement à soutenir la mise en application de l’accord en étroite coopération avec l’Union africaine.
Dialogue avec un partisan de l'imam Sadr: nécessité de présenter les grandes figures de l'islam sur la toile







Nouvelles disciplines des compétions internationales coraniques égyptiennes
Israël: Rare procès pour un soldat qui a tué un Palestinien
Les trois juges devraient prendre plusieurs semaines avant de prononcer leur peine à l'encontre du soldat. Il encourt vingt ans de prison.
Le cas d'Elor Azaria, âgé de 19 ans au moment des faits en mars 2016, a mis en lumière de profondes lignes de fracture dans l'opinion, entre ceux qui plaident pour le strict respect par l'armée de valeurs éthiques, et ceux qui invoquent le soutien dû aux soldats contre les Palestiniens.