تقي زاده

تقي زاده

La cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Federica Mogherini a annoncé qu’en dépit des déclarations controversées prononcées par le futur président des États-Unis sur l’accord 5+1, l'UE va rester fidèle à l'accord conclu avec Téhéran.

Dans une interview accordée, hier dimanche 15 janvier 2017, au quotidien allemand Bild et au journal britannique, The Times, Donald Trump  a qualifié l’accord 5+1 d’« un des pires accords jamais conclus » et d’«un des plus stupides », sans pour autant indiquer s’il projetait de le réviser.

Selon l’AFP, Frederica Mogherieni a déclaré avant de prendre part à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Bruxelles : « Il a été prouvé que la diplomatie donne ses résultats escomptés; l'Union européenne va continuer à œuvrer pour le respect et l'application de cet accord extrêmement important, principalement pour notre sécurité".

 

Le leader du Mouvement islamique du Nigéria (MIN) vient d’envoyer un message depuis sa cellule, à un jour de la date présumée de sa sortie.

En effet, selon l’agence de presse iranienne Mehr, des sources informées ont fait état de la diffusion d’un message vocal du leader des chiites du Nigéria.

Le cheikh Zakzaky a déclaré depuis l’enceinte de la prison : « S’ils nous libèrent, c’est bien, mais s’ils ne nous libèrent pas, c’est bien aussi. Nous ne sommes pas inquiets parce que Dieu nous donne le meilleur dans chaque situation. »

Demain est le dernier jour du délai fixé par la Cour suprême nigériane pour la libération du cheikh Zakzaky. Mais malheureusement, aucun changement n’a été constaté dans le comportement des forces de sécurité à l’égard du cheikh Zakzaky et de son épouse enfermée avec lui.

Selon les dernières informations fournies par l’un des enfants du cheikh, il est probable que les forces de sécurité posent des obstacles à la mise en application de la décision de la Cour suprême.

Il y a 44 jours, la Cour suprême nigériane a rendu une décision prononçant la libération du cheikh Zakzaky dans un délai de 45 jours.  

"La solution de deux États - israélien et palestinien - est la seule possible" selon le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault, qui s'est exprimé en ouverture de la conférence pour la paix au Proche-Orient qui réunit ce dimanche à Paris, 70 pays et organisations internationales, pour une paix équitable et durable entre Israéliens et Palestiniens.La création de deux États distincts est la seule issue permettant de répondre "aux aspirations légitimes" et "aux droits" des deux parties, a-t-il affirmé. L'objectif de cette conférence est de "recréer les conditions d'une négociation" entre les deux parties et de tracer des pistes d'action afin de "rouvrir un horizon politique face à une situation d'occupation indéfinie et d'explosions régulières de la violence", a indiqué Jean-Marc Ayrault.
 
Expliquant avoir conscience de "certaines réserves exprimées à l'encontre de cette conférence", le ministre français a insisté sur "l'urgence de la situation" et a rappelé l'engagement de la France pour tenter de "sortir de l'impasse actuelle" avec l'organisation d'une première réunion interministérielle le 3 juin dernier à Paris.
 
Le ministre français des Affaires étrangères a souligné la qualité du travail réalisé à l'issue de cette rencontre par la Suède, l'Allemagne, la Norvège et l'Union européenne. Il a également salué "l'action infatigable" de son homologue américain John Kerry, qui effectuait ce dimanche son dernier déplacement international en qualité de secrétaire d'État, et a également remercié le Quartet (composé des États-Unis, de la Russie, de l'Union européenne et des Nations Unies) et l'Égypte pour leurs efforts dans le processus de paix.
 
Cette conférence pour la paix au Proche-Orient réunit notamment plusieurs représentants de la Ligue des États arabes, des Nations Unies, de l'Union européenne et de l'Organisation de la coopération islamique, mais se tient en l'absence des principaux intéressés puisque aucun représentant d'Israël et des Territoires palestiniens n'était présents.
 
A ce sujet, le chef de la diplomatie française a expliqué que la France était prête à présenter "sans délai" les résultats de la conférence aux deux parties. "Nous sommes venus ici à Paris tous ensemble pour tendre la main aux bonnes volontés pour qu'enfin elles puissent aussi la saisir pour négocier la paix pour l'avenir", s'est-il ainsi exprimé devant les participants.
 
Une récente résolution des Nations Unies condamne la colonisation israélienne en Cisjordanie, avec, fait rare, l'abstention des États-Unis lors du vote. Une décision aussitôt rejetée par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. 
 
lundi, 16 janvier 2017 13:13

La Palestine appelle la Russie à l'aide

L’Autorité autonome palestinienne a sollicité l’aide de la Russie pour prévenir une éventuelle délocalisation de l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Qods.Saeb Erekat, négociateur en chef palestinien également secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) s’est déplacé en Russie et il est chargé de transmettre le message écrit de Mahmoud Abbas au gouvernement russe.

M. Erekat a déclaré que dans ce message le président de l’Autorité autonome palestinienne avait demandé au président russe Vladimir Poutine et à son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov d’intervenir en vue d’empêcher le déplacement de l’ambassade américaine à Qods, d’autant plus qu’une telle action serait lourde de conséquences.

Tout porte à croire que le gouvernement de Donald Trump, président américain élu envisage de transférer l’ambassade US à Qods, comme un signe de reconnaissance de Qods comme capitale d’Israël. Et, ce alors que les Palestiniens souhaitent que la Cisjordanie qui comprend également l’est de Qods fasse partie de leur futur État indépendant.

Dans une interview au journal français Le Figaro, le vendredi 13 janvier, le président de l’Autorité autonome palestinienne Mahmoud Abbas a averti qu’en cas de délocalisation par Donald Trump de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods, les Palestiniens pourraient ne pas reconnaître Israël.

« J’ai écrit une lettre au président élu Donald Trump pour lui demander de ne pas appliquer cette mesure qui porterait atteinte au rôle de Washington dans le règlement du conflit israélo-palestinien et qui entraverait la solution de deux États », a ajouté Mahmoud Abbas
 
L’armée syrienne a lancé une vaste opération pour nettoyer la ville de Palmyre de la présence des terroristes de Daech.L’agence de presse allemande DPA a écrit en citant une source militaire syrienne que cette opération avait mobilisé 10.000 soldats, pour la plupart issus des forces de défense populaire et des unités militaires, à l’instar des Faucons du Désert.

L’action vise à libérer les puits de pétrole et les champs gaziers à Jazal, Chaer, Mahr et à nettoyer aussi complètement la ville de la présence des éléments de Daech.

La source militaire aurait indiqué aussi à DPA que les forces syriennes ont fait une avancée de 3 km dans l’axe nord-est de l’aéroport de Tifour, au cours des premières heures de l’opération.

Il est ainsi rapporté que les terroristes de Daech tenaient une embuscade dans la zone du champ gazier de Jahar et que les affrontements sur cette zone ont fait des dégâts lourds.

Toujours selon la source militaire, les opérations se poursuivraient actuellement avec l’appui des chasseurs bombardiers russes et syriens, secondés par ailleurs par l’artillerie et les missiles en banlieue de Palmyre.

Le chef d’état-major de l’armée syrienne a rencontré, jeudi 12 janvier, ces troupes en banlieue de Homs. Leur préparation avait commencé il y a quelques semaines. Sont présents dans l’opération des groupes comme les Faucons du Désert qui sont soutenus financièrement par la Russie et qui ont participé à la libération d’Alep.

Le 8 décembre 2016, à la veille de la libération complète d’Alep, Daech a lancé une attaque massive contre Palmyre. Le 11 décembre 2016, le ministère russe de la Défense annonçait que les forces syriennes ont réussi, avec l’appui aérien russe, à neutraliser toutes les attaques terroristes à Palmyre. Les terroristes avaient alors utilisé beaucoup de kamikazes et de voitures piégées.

La ville antique de Palmyre a déjà été libérée une première fois en mars 2016 par l’armée syrienne.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié dimanche de "futile" la conférence internationale de Paris visant à relancer l'effort de paix moribond sur le conflit israélo-palestinien.
 
"La conférence qui se tient aujourd'hui à Paris est une conférence futile", a-t-il déclaré aux ministres au début du conseil des ministres hebdomadaire à Jérusalem.

"Elle a été coordonnée par les Français et les Palestiniens avec le but d'imposer à Israël des conditions incompatibles avec nos besoins nationaux", a-t-il estimé.

Le gouvernement de M. Netanyahu s'est fermement opposé à cette conférence, assurant que seuls des pourparlers directs avec les Palestiniens pouvaient mettre fin au conflit, l'un des plus vieux au monde.

De leur côté, les Palestiniens soutiennent l'initiative de la France, affirmant que des années de négociations avec le régime hébreu n'avaient pas permis de mettre fin à l'occupation de la Cisjordanie.

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a ouvert ce dimanche la conférence de Paris en présence de plus de 70 pays et organisations internationales, mais sans les parties concernées.
Dix détenus de la prison militaire américaine de Guantanamo sont arrivés lundi au sultanat d'Oman où ils résideront de "manière provisoire", a annoncé le ministère des Affaires étrangères à Mascate.Le ministère n'a pas précisé les nationalités de ces détenus accueillis par Oman à quelques jours de la fin du mandat du président Barack Obama qui avait fait de la fermeture de Guantanamo, prison controversée où sont détenus des présumés, un des objectifs de sa présidence.
 

Pour garantir sa survie personnelle, le président Recep Tayyip Erdoğan a lancé une vaste purge de tous les éléments pro-US de son pays ; une purge qui s’ajoute au combat qu’il mène déjà contre la Syrie, contre le PKK, et désormais contre ses anciens mercenaires de Daesh.

La destruction de l’influence états-unienne est d’abord passée par l’éradication du Hizmet de Fethullah Gülen, le prédicateur islamiste qui travaille pour la CIA depuis la Pennsylvanie. Elle se poursuit aujourd’hui avec le limogeage et souvent l’arrestation non seulement de tous les militaires liés aux États-Unis, mais des militaires laïques en général. On n’est jamais trop prudent.

450 des 600 officiers supérieurs turcs en poste à l’Otan ont été rappelés en Turquie. Plus de 100 d’entre eux et leurs familles ont demandé l’asile politique à la Belgique, siège de l’Alliance atlantique.

Première conséquence de cette purge anti-laïque, l’armée turque est décapitée pour longtemps. En cinq mois 44 % des généraux ont été remerciés. Et ceci alors que, lors du scandale Ergenekon 70 % des officiers supérieurs de l’époque avaient été limogés, arrêtés et emprisonnés. Privée de son commandement, l’opération « Bouclier de l’Euphrate » piétine.

Erdoğan est donc contraint de revoir à la baisse ses ambitions militaires pour les prochaines années ; que ce soit en Syrie, en Irak ou à Chypre —trois États qu’il occupe partiellement—. Il a donc laissé tomber Alep-Est (Syrie) —mais pas Idleb— et s’apprête à se retirer de Bachiqa (Irak).

Vu de Washington, une possible sortie de la Turquie hors de l’Otan, ou tout au moins hors du Commandement intégré de l’Alliance atlantique, provoque des sueurs froides à la faction impérialiste du pouvoir. En nombre d’hommes, l’armée turque est en effet la seconde de l’Otan après celle des États-Unis. Au contraire, une possible sortie de l’Alliance suscite plutôt du soulagement à la faction de Donald Trump pour qui la Turquie est un pays à la dérive.

D’où le forcing des néo-conservateurs pour ramener la Turquie dans le « sens de l’Histoire » (celui du « Nouveau siècle américain »). Ainsi, l’assistante du secrétaire d’État, Victoria Nuland, tente d’offrir Chypre à Recep Tayyip Erdoğan ; un projet qu’elle avait conçu suite aux élections de novembre 2015, lorsque le président Barack Obama a ordonné d’éliminer le président turc.

Exerçant un chantage sur le président chypriote Níkos Anastasiádis, Madame Nuland l’a prié d’accepter son « plan de paix » pour Chypre : l’île serait réunifiée et démilitarisée —c’est-à-dire privée de son armée— tandis que l’Otan —concrètement les troupes turques— s’y déploierait. Ainsi, l’armée turque pourrait achever sa conquête de l’île sans combattre. Dans le cas où il refuserait ce marché de dupes, le président Anastasiádis pourrait être poursuivi en justice à New York au motif de son implication en tant qu’avocat dans les affaires de la société Imperium de son ami russe Leonid Lebedev ; une affaire à 2 milliards de dollars.

Ainsi, la rupture avec l’Otan coûterait à la Turquie le Nord-Est de Chypre qu’elle occupe, tandis que son maintien dans l’Alliance atlantique lui offrirait la totalité de l’île.

Certes, dans quelques semaines Victoria Nuland devrait être remerciée par le nouveau secrétaire d’État, Rex Tillerson, mais le groupe qu’elle représente ne devrait pas perdre pour autant tout pouvoir. Madame Nuland est membre de la famille des fondateurs du « Projet pour un nouveau siècle américain », qui participa à la planification des événements du 11-Septembre. Son beau-père, Donald Kagan du Hudson Institute, a formé les néo-conservateurs et les disciples de Leo Strauss à l’histoire militaire de Sparte. Son beau-frère, Frederick Kagan de l’American Entreprise Institute, a assuré les relations publiques des généraux David Petraeus et John R. Allen. Sa belle-sœur, Kimberly Kagan, a créé l’Institute for the Study of War. Son époux, Robert Kagan est aujourd’hui rémunéré par l’ancien émir du Qatar à la Brookings Institution. Quatre figures, cinq think tanks, mais une seule idéologie.

Victoria, quant à elle, fut successivement ambassadrice à l’Otan, porte-parole d’Hillary Clinton, et organisatrice du coup d’État de Kiev, en février 2014. Elle a aidé les présidents Petro Porochenko et Erdoğan a créer officiellement la « Brigade internationale islamique » qui a organisé de vastes sabotages en Russie. Son action sera poursuivie par l’État profond US contre l’administration Trump.

C’est le groupe qui se tient derrière les Kagan qui poursuit la guerre en Syrie, sans autre objectif que de se maintenir au Pouvoir. Non seulement le président Barack Obama n’a pas été en mesure de les chasser de son administration, mais une personnalité comme Victoria Nuland qui était considérée comme une figure de proue de l’administration Bush n’a pas eu de difficulté à monter en grade dans l’administration démocrate et à organiser une vague de russophobie. Si elle travaillait en bonne intelligence avec Hillary Clinton, elle n’a pas cessé, avec son ami Jeffrey Feltman, le véritable patron de l’Onu, de saboter la diplomatie du secrétaire d’État, John Kerry.

Connaissant la capacité d’Erdoğan à changer brusquement de stratégie, Moscou va devoir soit calmer les angoisses d’Anastasiádis, soit proposer quelque chose de plus alléchant à Ankara pour le garder au milieu du gué, entre les États-Unis et la Russie.

dimanche, 15 janvier 2017 09:01

Nigeria: six morts dans un attentat à Yola

Au moins six personnes ont été tuées et 14 autres blessées par l’attaque de quatre terroristes contre un marché dans le Nord-Est du Nigeria.

Selon la chaîne de télévision TRT World, quatre terroristes s’en sont pris, samedi 14 janvier, à un marché de fruits et de légumes, à Yola, dans le nord-est de l’État d’Adamawa.

Aucun groupe n’a encore revendiqué l’attentat, mais la région est une cible fréquente des attaques du groupe terroriste Boko Haram.

Le groupe Boko Haram, affilié à Daech, a récemment donné de l’ampleur à ses activités terroristes au Niger, au Cameroun et au Tchad. 

Des milliers de Tunisiens ont manifesté massivement dans diverses régions de la Tunisie, au seuil du sixième anniversaire de la révolution du pays.   

Selon TRT World, au seuil des festivités marquant le sixième anniversaire de la révolution tunisienne, diverses villes et régions du pays notamment la province de Sidi Bouzid, berceau de la révolution tunisienne, étaient le théâtre des protestations populaires.

Ces mouvements de protestation s’intensifient au moment où les Tunisiens multiplient les manifestations contre le retour des terroristes des zones de tension vers la patrie.   

Ces manifestations ont eu lieu sous haute sécurité dans la capitale du pays, Tunis.

Ces manifestations ont été organisées à l’appel du collectif  « Nous, les Tunisiens » et de la « Coalition des associations de la société civile ».

Les protestataires ont exprimé leur colère face à cette grâce du gouvernement envers les terroristes en route vers les territoires tunisiens. Ils ont réclamé dans leurs slogans la déchéance de la nationalité de ces Tunisiens partis dans les zones de tension pour diffuser la terreur.

Les manifestants portaient en main les images de la chancelière allemande, Angela Merkel et le président français François Hollande, « protecteurs des terroristes», criaient-ils dans leurs slogans.

Les manifestations portaient également des images sur les ruines en Syrie causées par les terroristes.

Les participants à ces manifestations ont appelé à la traduction en justice et à la punition de ceux qui ont encouragé les jeunes tunisiens à partir à l’étranger et à rejoindre les camps des terroristes.

Les Tunisiens avaient également organisé la semaine dernière une manifestation devant le parlement de leur pays pour réitérer leur protestation contre le retour des terroristes et contre la loi du « repentir ».

Selon les informations, 6000 terroristes tunisiens sont partis en Syrie et en Irak pour répandre la terreur et la violence.

Ce fléau puise ses origines dans le chômage des jeunes et l’absence de sécurité dans le pays.