تقي زاده

تقي زاده

Depuis qu’un incendie gigantesque s’est déclaré, jeudi matin, dans l’immeuble Plasco, bâtiment de 17 étages érigé au centre de Téhéran, les soldats du feu ont été dépêchés sur les lieux du drame afin de maîtriser ce fléau.

Grâce au dévouement des pompiers et des secouristes, des dizaines de blessés, dont l’un se trouve dans un état grave, ont pu être transférés dans les hôpitaux de la ville.

Cette tour de 55 ans s’est écroulée alors que les sapeurs-pompiers combattaient les flammes et des dizaines d’entre eux sont prisonniers sous les décombres.

Les efforts se poursuivent pour sauver les pompiers ensevelis sous les ruines.

Le corps de sapeurs-pompiers de Londres a rendu hommage ce jeudi au sacrifice affiché par les pompiers téhéranais avant d’exprimer leur solidarité avec les proches des victimes de cet événement dramatique.

Le maire de Téhéran, Mohammad Baqer Qalibaf, a également loué le dévouement des soldats du feu qui ont sacrifié leurs propres vies pour sauver celle de leurs compatriotes, avant de les qualifier de « sapeurs champions ».  

Le porte-parole du corps des sapeurs-pompiers de Téhéran, Jalal Maleki, a déclaré que les opérations de sauvetage se poursuivaient sur les lieux du drame avant d’ajouter : « Jusqu’à présent, une vingtaine de pompiers ont été ensevelis et les opérations continuent pour retrouver les pompiers prisonniers sous les décombres de cet immeuble ».

« Les soldats du feu étaient en train de mener des opérations dans les étages supérieurs de l’immeuble et soudainement il s’est effondré et nous n’avons pas de renseignements sur le lieu précis où ils sont bloqués », a-t-il déploré.

L’explosion d’une voiture piégée dans la ville libyenne de Benghazi a tué vendredi une personne et en a blessé 13 autres, dont l’ancien ministre de l’Intérieur Ashour Chwayel, ont indiqué des responsables de santé et de sécurité libyennes.

Une puissante explosion a eu lieu vendredi à l’extérieur d’une mosquée dans le quartier central d’al-Majouri de Benghazi, dans l’est de la Libye après la prière du vendredi. Personne n’a revendiqué l’attentat.

Chwayel, qui a servi comme chef de la police de Benghazi après le soulèvement en Libye en 2011, a été ministre de l’Intérieur entre 2012 et 2013. 

Pour son troisième voyage à l’étranger, le président libanais se rendra le mois prochain au Caire, capitale égyptienne.

Michel Aoun, président du Liban, qui a été élu président en octobre 2016 par un vote du Parlement mettant un terme à 29 mois de vacance de la fonction présidentielle dans le pays, se rendra le 13 février en Égypte à la tête d’une délégation pour une visite de deux jours.

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil, avait déjà rencontré Abdel Fatah al-Sissi au Caire en décembre 2016. Il y avait annoncé la visite prochaine du président libanais en Égypte.

Selon le site d’information libanais Elnashra, Michel Aoun rencontrera en Égypte le président Sissi et d’autres responsables du pays.

Pendant sa visite au Caire, il est probable que Michel Aoun accepte l’invitation d’Ahmad Aboul Gheit, secrétaire général de la Ligue arabe, qui lui a demandé de donner un discours devant le Conseil de la Ligue arabe.

Depuis son entrée en fonction, le président libanais a déjà voyagé au Qatar et en Arabie saoudite. 

Le président mauritanien a déclaré que Yahya Jammeh, président sortant de la Gambie, avait accepté de quitter le pouvoir.

Mohamed Ould Abdel Aziz, président de la Mauritanie, a annoncé ce vendredi matin dans une conférence de presse conjointe avec Alpha Condé, son homologue guinéen, que le président sortant de la Gambie avait accepté de laisser le pouvoir à son successeur, a rapporté la chaîne Al-Mayadeen.

Lors de cette conférence qui s’est tenue à l’aéroport international de Nouakchott, le président mauritanien a ajouté que Yahya Jammeh s’apprêtait à remettre pacifiquement les rênes du pouvoir à Adama Barrow.

M. Condé, tout en remerciant son homologue mauritanien pour le règlement pacifique de la question gambienne, a invité toutes les parties en Gambie à s’engager sur la voie de la résolution pacifique de ce problème.

Lors de l’élection présidentielle en Gambie, Yahya Jammeh qui est en fonction depuis 1994, a perdu face à Adama Barrow. Dans un premier temps, il a accepté la défaite et félicité son adversaire, mais après une semaine, il a déclaré qu’il contestait les résultats des urnes.

Devant la réticence de Jammeh à quitter le pouvoir, le Sénégal et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CÉDÉAO) avaient déclaré mercredi soir qu’ils étaient prêts à intervenir militairement en Gambie pour assurer la passation de pouvoir.

Les forces des armées sénégalaise et nigériane sont entrées jeudi soir en Gambie pour restaurer l’État de droit dans le pays.

Pourtant, la CÉDÉAO a déclaré vendredi matin qu'elle suspendait temporairement l'intervention militaire en Gambie, en vue de poursuivre les négociations avec Yahya Jammeh.

Le Nigeria est le théâtre de multiples manifestations, manière d'insister sur l'impératif de la libération du président du Mouvement islamique du Nigeria (MIN), le cheikh Ibrahim Zakzaky.

Selon la chaîne iranienne Al-Alam, ces manifestations ont eu lieu, jeudi 19 janvier, dans diverses villes du pays. Les manifestants dénoncent l'indifférence du gouvernement d'Abuja quant au verdict de l'appareil judiciaire qui a décrété la libération du cheikh Ibrahim Zakzaky et de son épouse.

Le 2 décembre dernier, une cour fédérale d'Abuja a jugé illégale la détention de Zakzaky et de son épouse et ordonné aux autorités un délai de 45 jours pour les libérer.

Les contestataires qui ont battu la pavé à Kano et dans diverses ville nigérianes ont appelé les responsables du pays à se soumettre à l'ordre de la Cour fédérale, sans aucune condition.

Amnesty International et Human Rights Watch ont appelé à la libération du président du Mouvement islamique du Nigeria (MIN), emprisonné déjà depuis un an.

    

Des responsables au Pentagone ont révélé que des chasseurs américains B2 avaient pris pour cible un camp d’entraînement et d’autres positions de Daech en Libye et que quelques terroristes avaient ainsi été tués.

Selon ces sources, le Pentagone et les membres de la coalition internationale présidée par Washington seraient en train de faire le bilan de ces attaques, mais il semblerait que 90 % des éléments de Daech auraient péri.

Les attaques ont eu lieu dans un désert situé en dehors de la ville de Syrte. Il s’agit des premiers bombardements des États-Unis après la décision prise lundi par Barack Obama d’intensifier la lutte contre Daech.

Jusque-là, Washington avait limité ses opérations à quelques quartiers à l’intérieur et aux alentours de Syrte et toute attaque en dehors de ce cercle devait requérir au préalable une autorisation de la Maison-Blanche.

Barack Obama, qui quittera officiellement la Maison-Blanche demain, vendredi 20 janvier 2017, a donc décidé il y a quelques jours d’autoriser le Commandement des États-Unis pour l'Afrique (AFRICOM) à procéder à des attaques contre Daech en dehors du cercle habituellement autorisé.

Selon l’article du Wall Street Journal, le Pentagone a commencé ses attaques aériennes sur Syrte le 1er août 2016. 

En 2011, les États-Unis et leurs alliés européens sont intervenus en Libye suite à la guerre civile qui a mis fin au règne du dictateur libyen Mouammar Kadhafi. Les interventions étrangères ont contribué à l'effondrement de l'État dans ce pays.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a suspendu temporairement son intervention militaire en Gambie.

Le patron de la Commission de la Cédéao, Marcel Alain de Souza a déclaré ce vendredi matin que la Cédéao suspendait temporairement l'intervention militaire en Gambie, en vue de poursuivre les négociations avec Yahya Jammeh, candidat malheureux des récentes élections présidentielles.

" Pour Yahya Jammeh, cela est considéré comme la dernière occasion de céder pacifiquement le pourvoir au président légitime et élu gambien Adama Barrow, sinon la Cédéao entamera dès aujourd'hui une intervention militaire sur le sol gambien", a-t-il averti.

La télévision d’État gambienne GRTS a rapporté jeudi 19 janvier, au soir, qu'une délégation de haut niveau composée du Liberia, de la Mauritanie, de la Guinée et de l'ONU devrait se rendre ce vendredi en Gambie afin de mener des négociations avec Yahya Jammeh.

Sur le même volet, le Conseil de sécurité de l'ONU a émis jeudi soir une résolution appelant au transfert du pouvoir au président élu Adama Barrow.

Les membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont accordé le feu vert à la Cédéao pour pénétrer le territoire gambien.

Le président américain Barack Obama s'est dit mercredi "profondément inquiet" face au conflit israélo-palestinien, lors de sa dernière conférence de presse avant de passer le pouvoir au républicain Donald Trump qu'il a mis en garde contre une situation potentiellement "explosive".
 
"Je suis inquiet parce que j'estime que le statu quo est intenable, qu'il est dangereux pour Israël, mauvais pour les Palestiniens, mauvais pour la région et mauvais pour la sécurité aux Etats-Unis", a déclaré Barack Obama.

Evoquant son successeur Donald Trump, qui a promis d'installer l'ambassade américaine à Jérusalem dans un geste hautement controversé, il a mis en garde contre le fait de mener des "mouvements unilatéraux soudains" dans un "environnement explosif".

Après avoir investi "beaucoup de temps, beaucoup d'énergie" dans le conflit israélo-palestinien Barack Obama a dit craindre de voir disparaître la possibilité d'une solution.

En l'absence d'un Etat palestinien, le président américain estime qu'Israël court le risque "d'étendre une occupation" pour finir par avoir des "millions des gens privés de droit" dans un seul Etat.

Vilipendé par Donald Trump et le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, Barack Obama a justifié sa décision de laisser passer une résolution condamnant la colonisation au Conseil de sécurité de l'ONU par la nécessité "de tirer la sonnette d'alarme".
L'Iran va créer un réseau de téléphonie mobile et un terminal pétrolier en Syrie dans le cadre d'une série d'accords de coopération signés mardi lors de la visite à Téhéran du Premier ministre syrien Imad Khamis, a rapporté l'agence officielle Irna.
 
Les deux pays ont conclu cinq accords concernant l'octroi d'une licence à un opérateur iranien de téléphonie mobile, la cession de 5.000 hectares pour créer un terminal pétrolier et de 5.000 autres hectares de terres agricoles en Syrie.

"L'Iran soutient le gouvernement et le peuple syriens", a déclaré Es-Hagh Jahanguiri, le premier vice-président iranien lors d'un point de presse avec M. Khamis.

"Les récentes victoires en Syrie (reprise totale d'Alep, ndlr) sont dues aux exploits et à la résistance du peuple, de l'armée syrienne et des forces de la résistance et de la coopération politique sur le terrain entre l'Iran et la Syrie", a ajouté M. Jahanguiri. La visite de M. Khamis ouvre "une nouvelle page pour les activités économiques entre les deux pays", selon lui.

L'un des cinq accords prévoit que l'Iran exploitera les mines de phosphate d'Al-Shargiya, situées à une cinquantaine de kilomètres au sud de la ville antique de Palmyre, tombées aux mains du groupe Daech en 2015.

M. Khamis a déclaré qu'il y aurait aussi un sixième accord pour "des investissements iraniens dans un des ports syriens", sans donner plus de précisions.

Le Premier ministre, à la tête d'une importante délégation économique, devait également s'entretenir avec Ali Shamkhani, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale (CSSN) chargé de la coordination des actions politiques, sécuritaires et militaires avec la Russie et la Syrie.

L'Iran est le principal soutien régional de la Syrie. Téhéran apporte une aide financière, politique et militaire à l'armée syrienne en envoyant notamment sur place des "conseillers militaires" qui aident l'armée syrienne.

L'Iran parraine également aux côtés de la Russie et de la Turquie les négociations d'Astana prévues le 23 janvier pour un règlement du conflit en Syrie. Cette initiative tripartite intervient sur fond de désengagement des Etats-Unis du dossier syrien et après la victoire hautement symbolique de Damas qui a pris en décembre le contrôle total d'Alep au terme de quatre ans de combats acharnés.

Le président chinois, Xi Jinping appelle tous les pays du monde à construire un monde sans armes nucléaires.

Le président chinois, lors d'un discours au siège des Nations Unies à Genève a affirmé que les armes nucléaires devraient être totalement interdites et détruites pour accéder à un monde débarrassé des armes nucléaires et respectueux des droits de chaque nation.

Dans la dernière journée d'une visite de quatre jours en Suisse, Xi Jinping dont le pays est doté de l'arme nucléaire, insiste sur le respect envers la souveraineté de tous les pays.

"Les grands pays doivent traiter les petits comme des égaux, au lieu de se comporter comme des hégémonistes imposant leur volonté aux autres. Nous devons rejeter la domination d'un ou de plusieurs pays", a-t-il souligné selon l'AFP.

Tout en condamnant la domination d'un pays sur un autre, le président chinois affirme la volonté de Pékin de défendre le multilatéralisme.  "La Chine ne cherchera jamais à étendre sa zone d'influence", a-t-il ajouté.

Cette déclaration intervient alors que les relations entre les États-Unis et la Chine se sont dégradées suite à la remise en question du principe de la Chine unique par Donald Trump.

C'est la première fois qu'un dirigeant chinois participe au sommet de Davos qui, chaque année, réunit les élites économiques du monde en Suisse.