تقي زاده

تقي زاده

« La République islamique d’Iran sera bientôt le quatrième pays producteur d’isotope stable, grâce à la signature d’un accord de coopération avec la Russie », a déclaré le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’Énergie atomique.

Behrouz Kamalvandi a brossé un tableau des résultats de son déplacement en Russie, faisant part de la signature de deux accords de coopérations avec les Russes, l’un portant sur la production d’isotopes stables et l’autre au sujet de la production de combustible.

« L’accord que nous avons signé au sujet de la production d’isotopes stables sera appliqué à l’usine d’enrichissement d’uranium de Fordo, près de Téhéran. Les isotopes stables servent à des usages médicaux et industriels et ils sont produits en Russie, aux États-Unis et à l’entreprise européenne, Urenco. L’autre accord de coopération que nous avons signé avec les Russes revêt d’une importance toute particulière étant donné que nous ne cherchons que la production du combustible.»

Il a également fait part de la construction de deux nouvelles centrales atomiques, en coopération avec la Russie.

Le président russe, Vladimir Poutine a annoncé hier jeudi 26 janvier 2017 qu'il fallait renforcer la capacité militaire des forces armées russes et mettre en accélération le déploiement des unités.

Lors d'une réunion de la commission militaro-industrielle russe qui s'est tenue hier jeudi, le chef du Kremlin a affirmé qu'il revenait aux forces russes de renforcer considérablement leur potentiel militaire et accélérer le déploiement des unités.

"Parallèlement aux forces maritimes et aériennes, la force terrestre joue un rôle clé dans les accrochages militaires et il nous incombe de mettre à la disposition des troupes terrestres un équipement militaire moderne et sophistiqué. La mobilité permanente des forces terrestres sur des parcours longs et difficiles et ce, dans un temps limité requiert des armes modernes et techniquement parfaites", a-t-il renchéri.

Plus de 54 ans après l’indépendance de l’Algérie, l’armée algérienne a terminé les opérations de déminage de millions de mines placées par la France coloniale le long des frontières est et ouest du pays.

Le ministère algérien de la Défense nationale a annoncé hier, mercredi 25 janvier 2017, dans un communiqué que les forces armées du pays avaient détruit sur les frontières de l’est et de l’ouest des mines plantées à l’époque de la colonisation française.

« Après plus de 50 ans des travaux inlassables, les opérations de déminage le long des frontières de l’est et de l’ouest ont officiellement pris fin », a annoncé le ministère algérien de la Défense nationale dans un communiqué, avant d’ajouter : « Ces opérations ont permis de détruire 8 854 849 mines et de mettre à la disposition des responsables locaux 62 421 hectares de terres nettoyées. »

Selon cette instance, les opérations de déminage ont été accomplies par les équipes spécialisées du génie militaire sous le commandement des forces terrestres.

Le colonel Ahcen Ghorabi, chargé du dossier du déminage au niveau du ministère de la Défense nationale, a déclaré que ces opérations de déminage avaient commencé en 1963, mais n’avaient pris fin qu’en décembre 2016.

vendredi, 27 janvier 2017 12:00

Londres admet que la Syrie est une démocratie

ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, a indiqué que son pays ne devrait plus s’opposer à ce que le président Bachar el-Assad puisse se présenter aux prochaines élections syriennes.

Admettant que cette nouvelle position ressemblait à un complet retournement, à l’instar de la nouvelle administration états-unienne, il a souligné qu’il fallait aborder la question avec un regard frais.

En juin 2014, la République arabe syrienne avait organisé une élection présidentielle. Les puissances occidentales s’y étaient opposées et —en violation de la Convention de Vienne— avaient interdit aux consulats syriens d’organiser le scrutin dans leurs locaux pour les émigrés. Plusieurs millions d’électeurs avaient été empêchés par la guerre de voter. Les États ayant des représentations diplomatiques en Syrie ont tous reconnu la sincérité du scrutin. Bachar el-Assad avait été réélu président par 10 319 723 citoyens, soit 88,7 % des suffrages exprimés et 65 % de la population en âge de voter. Le septennat du président el-Assad s’achèvera en juin 2021. [1].

Depuis 2011, les Occidentaux accusent la République arabe syrienne d’être une dictature et de pratiquer la torture à grande échelle. Ce n’est manifestement pas l’avis des Syriens.

En septembre 2015, le prédécesseur de M. Johnson, Philip Hammond, avait admis que le président Bachar el-Assad puisse rester au pouvoir pendant une période de transition de 3 mois. Mais il maintenait que la République arabe syrienne était une dictature et que le mandat de M. el-Assad était illégitime.

[1] « Le Peuple syrien a parlé », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 juin 2014.

Le nom du Prophète de l’islam serait-il Ahmad ?

Le point important qui mérite ici de retenir notre attention est que le nom connu du Prophète (s) est Mohammad, alors que le nom du prophète annoncé par Jésus, dans la sourate Al-Saff (Le rang, sourate 61) au verset 6, est Ahmad. Comment concilier ces deux noms ? Pour répondre, il est nécessaire de porter son attention sur les points suivants :

  1. Dans les ouvrages historiques, on rapporte que dans son enfance, le Prophète avait deux noms, et les gens avaient l’habitude de s’adresser à lui par l’un ou l’autre nom, Mohammad et Ahmad. Le premier lui avait été donné par son grand père ‘Abd al-Muttalib, et le second par sa mère Amîna. Voir à ce sujet la Sîra de Halabî (1) .
  2. Parmi les personnes qui se servaient le plus du nom Ahmad, figure en premier lieu son oncle Abû Tâlib. Nous avons encore aujourd’hui les nombreux vers dans lesquels Abû Tâlib évoque le Prophète par le nom Ahmad. Comme par exemple :

Arâdû qatla Ahmada Zâlimûhum

Wa laysa bi- qatlihim fî-him za‘îmu

Leurs prévaricateurs projetèrent de tuer Ahmad

Mais il n’y avait personne parmi eux pour assumer

Ou encore :

Wa in kâna Ahmadu qad jâ-a- hum

Bi- haqqin wa lam ya’tihim bi-l kadhibi

Alors qu’Ahmad leur a apporté

La vérité, et non pas le mensonge

Outre le recueil des poèmes composés par Abû Tâlib, on trouve d’autres vers mentionnés par d’autres sources, comme par exemple ce vers :

Laqad akrama Allahu Muhammadan

            Fa- akramu khalqi Allâh fi al-nâsi Ahmadu

            Dieu a certes honoré le prophète Mohammad

            La plus noble des créatures de Dieu parmi les hommes est donc Ahmad

  1.  Dans le recueil des poèmes de Hassân ibn Thâbit, célèbre poète au service du Prophète (s), on peut lire aussi cette expression :

Mafja‘atun qad shaffahâ faqdu Ahmadu

Fa- zallat li- alâ’i al-Rasûl tu‘addidu

Un malheur que la perte d’Ahmad a allégé

Suscitant l’abondance des bienfaits du Prophète

Les vers d’Abû Tâlib ou d’autres qui mentionnent le nom Ahmad (à la place de Mohammad) sont très nombreux pour être tous cités ici. Nous terminons ce thème par la citation de deux vers du fils d’Abû Tâlib, l’Imâm ‘Alî (2) (as) qui fut connu pour son éloquence qui surpassait celle de tous les Arabes:

A- ta’murunî bil- sabri fi nasri Ahmada

Wa w- Allâhi mâ qultu alladhi qultu jâzi‘an

Sa- as‘â li- wajhi Allâhi fî nasri Ahmada

Nabiyya al-hudâ al-mahmûdi iflan wa yâfi‘an

M’ordonnes-tu de tergiverser dans la défense d’Ahmad ?

J’en jure par Dieu, je n’ai pas parlé par impatience

Pour l’amour de Dieu, je poursuivrai mon soutien à Ahmad

Le Prophète de la guidance, que j’ai loué enfant et adulte !

  1. Dans les traditions qui ont été rapportées au sujet de l’ascension (mi‘râj) du Prophète, nous lisons que Dieu a, à plusieurs reprises, interpelé Son Envoyé (as) par le nom Ahmad. Et c’est peut-être cela qui est à l’origine de la sentence selon laquelle le nom du Prophète est Ahmad dans les cieux et Mohammad dans le monde. Dans un hadîth de l’Imâm Bâqer (as), il est dit que le Prophète de l’islam (s) possède dix noms. Cinq sont mentionnés dans le Coran : Mohammad, Ahmad, Abdollâh, YâSîn, et Nûn (la lettre N en arabe).
  1. Lorsque le Prophète récita les versets ci-dessus de la sourate Al-Saff (Le rang) devant les gens de Médine et de La Mecque, et que la teneur en parvint sûrement aux oreilles des Gens du Livre (juifs et chrétiens), personne parmi ces derniers ni même parmi les polythéistes ne fit d’objection. On aurait pu s’attendre à une remarque comme : « L’Evangile a annoncé la venue d’un prophète nommé Ahmad or tu t’appelles Mohammad ». Ce silence constitue en soi une preuve de ce que ce nom d’Ahmad était bien connu dans la population environnante pour le moins. Car si cela avait suscité une quelconque réaction, cela n’aurait pas manqué de nous parvenir. Nous savons en effet que les objections des ennemis nous sont toutes parvenues même quand il s’agit d’objections très désobligeantes. Elles sont même consignées dans les ouvrages d’histoire. Nous concluons de ces remarques que le nom d’Ahmad était bien connu comme un second nom du Prophète de l’islam (s).

La bonne nouvelle de Jésus dans le Coran

Selon le récit coranique, Jésus (as), tout en appelant les enfants d’Israël à se conformer à la Torah, leur a annoncé la bonne nouvelle de la venue d’un prophète après lui dont le nom serait Ahmad. « … Venu confirmer la Torah en vigueur et faire l’annonce d’un envoyé qui viendra après moi et dont le nom sera Ahmad ». Par conséquent, il n’y a pas de doute au sujet de ce que la venue du Prophète (s) avait été annoncée par Jésus (as). Le point sur lequel porte la divergence est de savoir par quel nom Jésus a désigné le prophète à venir et est-ce que ce nom se trouve dans les évangiles actuels.

Evidemment, nous ne pouvons pas déduire de ce verset que le nom du prophète annoncé est mentionné dans la Torah et les évangiles, parce que ce verset dit seulement que Jésus (as) a fait l’annonce d’un prophète après lui nommé Ahmad. Cette annonce ne figure pas dans les quatre évangiles reconnus par les Églises. Mais en se fondant sur certains autres versets, on apprend que les juifs aussi bien que les chrétiens avaient connaissance de la venue attendue du Prophète de l’islam (s) ; certains d’entre eux avaient même des descriptions assez détaillées de ses qualités et de ses traits physiques. Ils avaient déduit ces informations de la lecture des textes de la Torah et des évangiles. Comme dit le Coran : « Ceux qui suivent l’Envoyé, le Prophète illettré, qu’ils trouvent chez eux inscrit dans la Torah et l’Évangile… » (sourate Al-A‘râf ; 7 : 157).

Un autre verset, après avoir fait cas de la connaissance parfaite des juifs et des chrétiens de la venue du Prophète de l’islam (s), précise :

« Or ceux que Nous avons dotés de l’Écriture la connaissent comme ils connaissent leurs fils … » (sourate Al-Baqara (La vache) ; 2 : 146)

et :

« … Ceux que Nous avons dotés de l’Ecriture savent bien qu’il descend de la part de Votre Seigneur avec la Vérité. » (sourate Al-An‘âm (Les bestiaux) ; 6 : 114).

En marge de ces versets, et dans les gloses et commentaires qui les expliquent, on a noté pour rappel que le nom du Prophète (s) dans la Torah est Ahyad, et dans l’Évangile Ahmad, tandis que dans le Coran, il est nommé Mohammad. Une tradition rapporte qu’Ibn ‘Abbâs (3) disait que les noms comme Ahmad,Mohammad, Fâraqlît (Paraclète) et Mâdmâd faisaient partie des noms du Prophète de l’islam dans les anciens livres révélés.

(à suivre)

 


back to 1 Nûr al-Dîn al-Halabî (1567 / 1635)

back to 2 Grande personnalité spirituelle et héros de l’islam, cousin, gendre et héritier spirituel du Prophète Mohammad (s), ‘Alî fils de abû Tâlib (as), premier Imâm du chiisme et quatrième calife du sunnisme, fut le premier arabe à se convertir à la nouvelle religion. Sa personnalité éminente a fait l’objet de divergences parmi les premiers musulmans, certains ne lui ayant pas obéi comme l’avait recommandé le Prophète (s).

back to 3 ‘Abd Allâh ibn ‘Abbâs (en arabe : عبد الله ابن عباس) Son père, ‘Abbâs fils de ‘Abd al-Muttalib, est demi-frère avec le père du Prophète (s). Sa mère Lubâba est la deuxième femme à s’être convertie à l’islam, juste après son amie intime Khadija, la femme du Prophète (s). Ibn ‘Abbâs, né en 618, trois ans avant l’Hégire, grandit aux côtés de son cousin paternel, l’Envoyé de Dieu (s).

Ibn ‘Abbâs fut aussi un partisan loyal du premier Imâm ‘Alî ibn Abi Tâlib. Il est considéré par les chiites comme l’un des meilleurs compagnons. Grand expert dans le commentaire (tafsîr) du Coran ainsi que dans la tradition prophétique (sunna), il ne s’est pas seulement contenté d’accumuler le savoir. Il considérait comme son devoir d’éduquer les croyants dans la recherche du savoir. Soucieux de vérité, il soumettait tous les hadîths qu’on lui rapportait à un examen minutieux en consultant une trentaine de compagnons afin d’en vérifier l’authenticité. Il est mort en 687, trois ou quatre ans après l’épisode de Karbalâ où mourut l’Imâm Hossein (as).

back to 4 (en persan : Emâm Rezâ امام رضا), né à Médine en 766 / mort en 818 à Tûs en Iran, a été le huitième Imâm chiite duodécimain et alaouite. Son sanctuaire, l’un des hauts lieux de pèlerinage du monde, se trouve à Mashhad, dans le Khorâssân iranien.

back to 5 Il s’agit du Uyûn Akhbâr al-Ridhâ, les sources au sujet de l’Imâm Rezâ (as).

back to 6 C’est le titre que l’on donnait au grand rabbin chargé de la direction religieuse de la diaspora. On peut le traduire par Exilarque.

back to 7 Ce terme peut se comprendre si nous lisons « gathliq », les arabes transcrivant le son « g » guttural par la lettre « jîm ». D’ailleurs certains arabes continuent de prononcer tous les « jîm » comme des « guim ». Ghathliq suggère donc qu’il pourrait s’agir d’un prêtre catholique.

Source: Encyclopédie islamique tahoor

A en croire le journal libanais Ad-Diyar, le nouveau président américain aurait salué, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, la "résistance" et la "bravoure" de Bachar al-Assad dans son combat contre les terroristes mais aurait invoqué " des raisons particulières" qui ne lui permettraient pas de contacter directement Bachar al-Assad. 

Au cours de cette conversation téléphonique le 23 janvier dernier Donald Trump et Abdel Fattah al-Sissi auraient aussi évoqué les modalités de la lutte contre le terrorisme.

Trump aurait aussi approuvé la décision de l'an dernier du Congrès américain d’avoir considéré « les Frères musulmans » comme une organisation terroriste, et aurait promis à son homologue égyptien de le soutenir dans sa lutte contre le terrorisme. Sissi voue aux gémonies les Frères musulmans, grande confrérie basée en Égypte, qu'il accuse de "nourrir le terrorisme sur le sol égyptien" et de " chercher à le renverser". 

Trump aurait approuvé le vote du Congrès contre les Frères musulmans alors que la Turquie, le Qatar constituent les deux principaux États à soutenir cette confrérie dont une branche parraine des groupes terroristes en action en Syrie. 

Trump a évidemment repris l'antienne de son prédécesseur en ce qui concerne " la participation des États-Unis dans la lutte contre le terrorisme au Moyen-Orient"  et soulignait la volonté de son administration de coopérer militairement avec la Russie pour combattre ce fléau aussi bien en Irak qu’en Syrie.

Ad-Diyar, toujours citant Trump dit : « Bachar al-Assad est un homme courageux qui résiste à l’invasion des terroristes. Je déplore le fait que certaines conditions particulières ne me permettent pas de discuter directement avec lui ». 

Dans un geste provocateur, l’Otan a déployé 1.200 effectifs sur les frontières que partagent  la Lituanie avec la Russie.

Le déploiement d'un bataillon comptant environ 1.200 soldats dans une région sensible près des frontières russes a intensifié les inquiétudes sécuritaires dans la région.

Il s’agit des premiers soldats belges et allemands en Lituanie déployés dans une zone stratégique frontalière avec la ville russe de Leningrad, située entre la Lituanie et la Pologne.

Selon The Independent, des soldats allemands sont arrivés par avion à Vilnius pour préparer et coordonner le déploiement du bataillon. Plus de cent militaires soldats belges avec une cinquantaine de véhicules militaires débarquent, depuis mardi 26 janvier, en Lituanie, plus précisément dans la ville portuaire de Klaipėda près de Kaliningrad où se trouve une importante base militaire navale russe, renforcée par des missiles balistiques de haute portée.   

Les forces militaires belges doivent rejoindre les soldats allemands, néerlandais et norvégiens déployés dans une base au centre de Lituanie.

Ce déploiement de renforts dans les pays de l’Europe de l’est, a eu lieu conformément aux décisions du sommet de l'Otan, tenu à Varsovie l'an dernier, dans l’objectif de soutenir les membres de l'Alliance se trouvant dans le voisinage de la Russie, pour contrer « la menace russe », après l'annexion de la Crimée en 2014. 

Moscou a déployé depuis octobre 2016 des missiles Iskander, capable de porter des ogives nucléaires, dans la région russe de Kaliningrad (mer Baltique). Ces missiles y resteront « tant que les missiles de l'Otan ne seront pas retirés du continent européen », selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. 

Après l’incursion des militaires israéliens dans le camp de réfugiés de Jénine au nord de la Cisjordanie, des affrontements ont éclaté entre Palestiniens et Israéliens.

Des dizaines de militaires israéliens ont pris d’assaut, à 3 heures du matin, le camp de Jénine, mais les tirs des forces palestiniennes ont empêché leur progression. Des coups de feu retentissaient pendant des heures dans cette région.

Lors de cet accrochage, des jeunes palestiniens ont lancé des grenades artisanales sur les assaillants israéliens qui ne cessaient de tirer en direction des maisons des citoyens palestiniens.

Les agresseurs israéliens ont attaqué, aussi, les maisons de deux prisonniers palestiniens libérés et deux militants du Hamas dont Mohamad As’ad Abou Khalifa (45 ans), détenu pendant plus de 10 ans par Israël et son frère Ahmed Abou Khalifa (43 ans).

D’après des sources bien informées, les forces du régime israélien ont fouillé les maisons de ces deux frères palestiniens, les ont violemment molestés et puis arrêtés.

Une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Union africaine a eu lieu, ce matin, mercredi 25 janvier, à Addis-Abeba, capitale éthiopienne.

Lors de la cérémonie de l’ouverture de cette réunion, la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma a appelé les pays africains à prêter une attention toute particulière aux désidératas des nations d’Afrique en renforçant la démocratie et un système de gestion très sage ainsi qu’en respectant les droits de l’Homme.

Elle a également demandé aux autorités africaines d’accélérer le processus de la création d’une zone de libre-échange et le rythme des échanges commerciaux entre les pays africains.

« L’unité et l’avenir du continent africain sont menacés par de multiples défis dont la propagation du terrorisme et de l’extrémisme et l’escalade de violences d’autant plus que les peuples africains ont perdu leur confiance en les systèmes politiques et souffrent de l’instabilité et l’insécurité sévissant dans leurs pays. »

Nkosazana Dlamini-Zuma a exhorté les pays africains à se lancer dans le processus de la globalisation et du développement de la technologie afin de miner le chômage et baliser le terrain à l’éducation.

Nkosazana Dlamini-Zuma, la présidente de la Commission de l'Union africaine, le 19 décembre 2016. ©AFP

Le Conseil des ministres des Affaires étrangères du continent africain se déroule mercredi, jeudi et vendredi à Addis-Abeba. Lors de cette réunion, les ministres des Affaires étrangères de 53 pays africains se penchent sur les rapports des représentants permanents de l’Union africaine et les sujets à traiter au cours du Sommet de l’Union africaine, prévu lundi et mardi 30 et 31 janvier.

Les participants au Sommet de l’Union africaine discuteront de l’élection d’un nouveau président pour la Commission de l’Union africaine, du terrorisme, des conflits sévissant dans le continent africain et du retour du Maroc à cette union.

 
Mercredi, le ministre de l'Intérieur israélien, Aryeh Deri, a retiré sont statut de résident à la famille de Fadi al-Qunbar, un Palestinien de Jérusalem-Est qui a perpétré un attentat meurtrier en janvier.
 Suite à la décision, la famille devra quitter son logement à Jérusalem-Est annexé et perdra ses avantages sociaux.

La famille n'était pas soupçonnée d'avoir aidé M. al-Qunbar à commettre l'attentat.

Le 8 janvier, Fadi al-Qunbar, 28 ans, a foncé avec son camion sur un groupe de soldats, à Jérusalem, tuant cinq personnes et en blessant quinze autres, avant d'être abattu.

Hamoked, une organisation de défense des droits de l'homme établie en Israël qui représente la famille, a dit que la décision était ''draconienne'' et en violation de la Convention de Genève, qui interdit le transfert forcé de résidents d'un territoire occupé.