
تقي زاده
Un grand attentat terroriste déjoué au Maroc
Au Maroc, les forces de sécurité ont déjoué de justesse un attentat terroriste, qui allait être commis par Daech.
Selon la chaîne de télévision d’Al-Arabiya, les forces de sécurité marocaines ont neutralisé, ce vendredi 27 janvier, un attentat imminent, qui pouvait être la plus grande opération terroriste jamais survenue sur le sol marocain.
Les services de sécurité marocains ont annoncé le démantèlement d’une cellule terroriste liée à Daech, composée de sept personnes.

Les terroristes ont été arrêtés dans cinq villes, notamment à Salé, près de Rabat, et El Jadida où a été appréhendé le cerveau de cette cellule.
Les forces de sécurité ont également découvert un fief où était stockée une importante quantité d’armements et de munitions dont des explosifs, des substances chimiques utilisées pour la fabrication de bombes, des ceintures explosives, des pistolets mitrailleurs équipés de lunettes infrarouges, des revolvers et des couteaux.
Selon les estimations des services de sécurité marocaines, 1500 citoyens ont rejoint les rangs du groupe terroriste Daech. 167 cellules terroristes, dont 46 étaient liées à Daech, ont été démantelées depuis 2002 au Maroc.
Bassin du lac Tchad : plus de 11 millions de personnes ont besoin de l'aide humanitaire (ONU)
«Plus de 11 millions de personnes ont besoin des aides urgentes dans le bassin du lac Tchad dont plus de sept millions sont menacées par une sévère insécurité alimentaire » ont déclare les agences de l’ONU et les ONG actives pour les affaires humanitaires.
Cité par l’agence Xinhua, le coordinateur régional humanitaire de l’ONU pour le Sahel, Toby Lanzer a fait cette déclaration à l’occasion d’une conférence de presse, sur l’insécurité alimentaire grave qui touche la région.
« Une large partie de la population vit une situation très complexe et instable »,a-t-il prévenu.
Cette situation critique n’a pas seulement pour l’origine la sécheresse, mais les violences liées aux actions des extrémistes armés de Boko-Haram actifs au Nigeria, au Cameroun et au Tchad. Ce conflit qui a fait, selon l’ONU, près de 2 millions de déplacés en sept ans.
“En ce moment, nous savons qu’il y a 515 000 enfants à travers la région du lac Tchad, qui sont soit en train soit sur le point de souffrir d’une malnutrition grave et sévère. S’ils ne reçoivent pas l’aide dont ils ont besoin à temps, ils mourront”, a insisté le coordinateur humanitaire de l’ONU pour la région du Sahel, Toby Lanzer, cité par Euronews.
Selon l’ONU,le besoin de plus d’un milliard de dollars afin de fournir une aide humanitaire à la population vivant dans la région en 2017 est nécessaire.
Interdiction d'entrer aux Etats-Unis : pourquoi ces pays musulmans et pas d’autres?
Gambie : le président Barrow est arrivé à Banjul
Le jeudi 26 janvier 2017, le nouveau président gambien, Adama Barrow, est rentré en Gambie depuis le Sénégal, où il s’était réfugié 15 jours auparavant. L’ex-président Yahya Jammeh, quant à lui, a déjà quitté la Gambie pour la Guinée équatoriale, le samedi 21 janvier 2017.
Selon le journal français Le Monde, Adama Barrow a reçu un accueil chaleureux dans son pays.
C’est en décembre 2016 qu’une crise a éclaté dans ce petit État d’Afrique de l’Ouest, après que le président sortant Yahya Jammeh a refusé de reconnaître sa défaite lors de la présidentielle.
Toute l’Afrique de l’Ouest s’est alors mobilisée, en recourant à la fois aux moyens diplomatiques et à la pression militaire pour que Yahya Jammeh quitte le pouvoir.
Il faut néanmoins préciser que le nouveau président, Adama Barrow, n’a pas d’expérience politique. Cet agent immobilier de 51 ans devra dans les jours qui viennent former un nouveau gouvernement. Choisi par une coalition de 7 partis de l’opposition gambienne, Barrow, qui n’est pas considéré comme très charismatique, devra aussi être formé à l’art de la communication politique, car les experts politiques gambiens ont relevé chez lui beaucoup de propos contradictoires.
La population gambienne, pays de deux millions d’habitants, espère que Barrow parviendra à relancer l’économie pour éviter entre autres l'hémorragie migratoire vers l’Europe.
L’Union européenne, qui avait suspendu il y a peu une aide de 150 millions d’euros en raison de la crise, va, semble-t-il, être amenée à réinjecter une somme similaire pour que le nouveau gouvernement puisse commencer à lancer des projets de développement.
Il est dit que cette somme sera consacrée dans un premier temps à réformer l’armée, qui constitue une menace pour le nouveau président rentré dans son pays sous la protection d’une brigade de gendarmes sénégalais mandatés par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CÉDÉAO), laquelle a pris dimanche le contrôle militaire de Banjul.
Prisons secrètes ou cimetière des ressortissants étrangers ?
Aucune circonspection pour les trafiquants en tout genre dans un pays sans gouvernement.
Tout passe par le réseau du commerce illégal : drogues, êtres humains et maintenant des prisons secrètes. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent et c'est précisément ce qui se passe en Libye. Un pays devenu la scène des pires délinquances : narcotrafic, captures et enlèvements en échange de rançons. Voici en gros ce qui se passe dans ce pays.
Le président de l’Observatoire tunisien des droits de l’homme a dévoilé l'existence des prisons secrètes en Libye, dirigées par des trafiquants d'être humain et des cartels de drogue.
Le quotidien britannique Al-Quds al-Arabi citant le président de l’Observatoire tunisien des droits de l’homme, Mustapha Abdelkebir a fait état de l'existence de centres de détention clandestins en Libye, dirigés par les trafiquants de drogue et d'être humain.
"L'absence de gouvernement dans ce pays multiplie le nombre des prisons secrètes ou des centres de détention arbitraires qui sont sous le contrôle des cartels de drogue et des trafiquants d'être humain. Enlevant des ressortissants étrangers, les membres de ces groupes demandent une rançon aux responsables de ces pays si bien que ces groupes délinquants ont kidnappé l'an dernier des ressortissants tunisien, égyptien, algérien et italien avant de demander des rançons colossales aux responsables de ces pays", a-t-il fait savoir.
L'Iran et la Russie développent leur coopération dans le secteur nucléaire
Il a également évoqué la signature d'un autre accord bilatéral, lors de sa visite en Russie, sur la coopération dans le domaine de la production d'isotopes stables, qui ont des applications dans les secteurs de la médecine et de l'industrie.
L'accord sera mis en place à la centrale nucléaire iranienne de Fordow, ce qui fera de l'Iran le quatrième pays dans le monde où sont produits de tels isotopes, avec la Russie, les Etats-Unis et la France.
Pendant son voyage, M. Kamalvandi a également discuté de la construction de deux centrales en Iran, avec l'aide la Russie.
La colonisation israélienne prend une grande vitesse
"Les entrepreneurs peuvent commencer à construire demain", a-t-il ajouté.
Il s'agit de la troisième annonce du genre en six jours. M. Turjeman a dit ouvertement qu'avec l'accession de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, la donne avait changé en ce qui concerne la construction par Israël de logements en territoires palestiniens occupés.
Comme beaucoup d'autres, le programme de Gilo était gelé depuis deux ans sous la pression de l'administration Obama, a-t-il dit. Environ 11.000 autres logements attendent une approbation, rien qu'à Jérusalem, selon lui.
"Dans les prochains mois, je vais délivrer des permis pour des milliers de logements à Jérusalem", a-t-il dit.
Les autorités israéliennes se sont engouffrées dans l'espace ouvert par l'avènement de M. Trump, jetant aux orties la relative retenue observée dans leurs activités de colonisation au cours des dernières semaines de la présidence Obama.
Dimanche, premier jour ouvré après la prestation de serment de M. Trump, et le jour du premier entretien téléphonique entre le nouveau président américain et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, la mairie de Jérusalem a donné son feu vert définitif à la construction de 566 logements dans trois quartiers de colonisation de Jérusalem-Est.
Deux jours après, le gouvernement israélien annonçait la construction de 2.502 logements de colonisation en Cisjordanie, autre territoire palestinien occupé depuis 1967.
"Nous construisons et nous continuerons à construire", tweetait alors Benjamin Netanyahu, qui ne cache pas que la présidence Trump représente une "chance formidable" après les "pressions énormes" de l'administration Obama sur la colonisation.
La question de l’unicité de l’être
La question de l’unicité de l’être (wahdat al-wujûd) au sens philosophique du terme est relativement nouvelle et a émergé avec Mollâ Sadrâ. Dans son sens mystique, la question de l’unicité de l’être fut posée dès les premiers siècles de l’islam et Ibn ’Arabi fait partie des philosophes les plus connus ayant abordé cette question. Cependant, cette question semble aller au-delà de la signification et des définitions philosophiques que l’on a pu en donner.
Il faut cependant d’abord évoquer les différents sens que peut avoir le mot "existence", c’est-à-dire que lorsque l’on évoque ici la gradation de l’existence, quel sens revêt l’existence dans ce contexte ? De façon générale, l’existence peut prendre quatre significations : tout d’abord, l’existence liante, copulative est celle qui permet de lier un sujet avec le prédicat. Dans "Jean est faible", l’existence permet de rattacher Jean au fait qu’il est faible par l’intermédiaire du verbe "être". L’existence a ici un sens fondamentalement liant. Ensuite, l’existence prédicative est l’existence qui forme elle-même le prédicat. Dans "Jean est", rien n’est attribué à Jean, ou encore, il ne lui est attribué que l’existence. L’existence extérieure, renvoie à tout ce qui existe à l’extérieur. Cette acception renvoie alors au sens réel de l’existence, à la réalité de l’existence. Elle cherche à saisir l’existence en son sens véritable, l’être en tant qu’être. Dans "l’existence est", le sujet qui est l’existence est l’extension essentielle du prédicat. Elle s’oppose ici à la notion d’existence mentale, pour laquelle la notion d’unicité renvoie à celle de communauté de sens alors que pour l’existence extérieure et donc dans le monde réel, on évoquera davantage la notion d’unicité de l’être. Enfin, l’existence véritable renvoie à Dieu. Elle s’oppose au concept d’obscurité, d’ombre, etc. Elle se situe hors de toute limite. Elle est une vérité essentielle qui est l’être nécessaire. Elle n’est donc pas existenciée (hâdith) mais bien prééternelle, antérieure par elle-même (qadîm). C’est selon ce quatrième sens que l’existence est ici envisagée ; les autres sens de l’existence évoqués n’étant que des apparences de cette existence au sens vrai. En outre, lorsque l’on parle d’unicité de l’être au sens mystique, on fait référence à ce quatrième sens de l’existence alors que lorsque l’on parle de l’existence au sens philosophique, on fait référence au troisième sens évoqué qui s’oppose à la notion d’existence mentale.
Le sens de l’existence est donc différent selon qu’on l’envisage dans son sens philosophique ou mystique. Les conceptions de l’unicité de l’être sont également différentes. La signification de l’unicité de l’être au sens mystique est en effet différente de l’unicité de l’être dans son sens philosophique. Dans son sens mystique, cela signifie l’atteinte d’un stade où l’on ne voit plus rien hormis Dieu. Cela représente la plus haute étape de l’ascension spirituelle que seuls les amoureux de Dieu peuvent atteindre, et fait référence à une expérience contemplative davantage qu’au résultat de réflexions théoriques et spéculatives.
Mollâ Sadrâ a repris cette idée et lui a donné une assise rationnelle. Ses écrits à ce sujet constituent l’un des points les plus innovants et parmi les plus importants de sa philosophie. Avant Mollâ Sadrâ, la question de l’unicité de l’existence avait été évoquée mais sans qu’une théorie précise soit élaborée à ce sujet. En outre, de nombreuses écoles appelées "monistes" ont défendu la position de l’unicité de l’être. Il existe un grand nombre d’écrits sur le monisme qu’il ne faut cependant pas confondre avec l’idée de l’unicité de l’être, étant donné que beaucoup d’erreurs et de confusions ont été commises entre les idées de monisme. Les monistes postulent qu’il y a une vérité unique dans le monde, qui n’est pas forcément l’existence. Ils pensent que toute chose est l’apparition de la vérité, ce qui n’est pas le cas des défenseurs de la position de l’unicité de l’être. De plus, certains monistes sont matérialistes et pensent qu’il n’y a qu’un seul corps sur terre dont la composition varie en fonction de la variation des densités. Il y a une jonction des différents corps. Ils refusent donc l’hypothèse d’une disjonction entre la matière et le corps ; pour eux, tout provient d’un corps unique mais comporte des densités différentes.
Il existe également un autre type de monisme divin : ce sont les panthéistes qui défendent l’idée qu’il n’y a qu’une vérité dans le monde qui est Dieu et dont nous faisons partie. Sohrawardi a également exposé sa conception propre du monisme selon laquelle dans le monde, il existe une vérité qui est apparente en soi faisant apparaître ce qui est autre qu’elle et qui est la lumière. L’apparition et la lumière sont dès lors confondues. Il n’y a qu’une vérité dans le monde qui est la lumière, étant donné qu’il pense que l’apparition est une caractéristique de la lumière et que tout ce que l’on voit ne constitue que des degrés différents d’intensité de la lumière. Il ne compare rien à la lumière et ne recourt pas à l’emploi de métaphores. Pour lui, la lumière ne se confond pas avec l’existence ; la lumière n’est pas une métaphore de l’existence. Il soutient ainsi que l’existence est accidentelle et inauthentique. La lumière est quant à elle une quiddité qui englobe toutes les autres quiddités. Cette philosophie a été rejetée par Mollâ Sadrâ et ses disciples qui défendaient l’idée de l’inauthenticité de la quiddité. Sohrawardi n’en a pas moins évoqué un point important qui a servi à la théorie de Sadrâ et qui est la question de la distinction par degrés.
Avant Sohrawardi, les philosophes islamiques posaient trois types de distinctions : tout d’abord, la distinction par l’intégralité de l’essence, qui implique l’idée que deux quiddités soient entièrement distinctes et séparées, comme les dix catégories d’Aristote. Il n’y a pas de point commun, par exemple, entre la qualité et la quantité. Ensuite, la distinction par une partie de l’essence est comme celle entre l’homme et le cheval. Ils partagent l’animalité, une partie de leur essence est commune. Et enfin, la distinction par ce qui relève de l’accidentel ; c’est notamment le cas de deux êtres qui partagent la même essence mais se distinguent par leur caractère accidentel et non pas essentiel comme deux personnes humaines. Ils sont tous deux des êtres humains mais se distinguent quant à leur individualité.
Ces trois distinctions constituaient la base et étaient acceptées par les philosophes de l’islam avant Sohrawardi. Ce dernier rajoute cependant une quatrième distinction : la distinction dans les degrés. Dans ce dernier cas, deux choses partagent une même essence mais se distinguent de par leur niveau de perfection plus ou moins intense ou faible, telle une lumière dont l’intensité est plus ou moins forte.
Dans ce type de distinction, le point commun et le point distinctif (sont une seule et même chose : la lumière. La différence n’est introduite que par l’idée de gradation (tashkik). Sohrawardi reconnaît donc l’existence de la gradation dans la quiddité. Sadrâ a lui-même repris l’idée de la gradation chez Sohrawardi. Sohrawardi est donc venu ajouter à ces trois types de distinction une quatrième, la gradation. Cela implique que ce qui distingue deux réalités et ce qui les rapproche constitue une seule et même chose. Dans deux lumières d’intensité différente, leur point commun et leur différence résident tous deux dans la lumière. Sohrawardi considérait les lumières comme des quiddités, position rejetée par Sadrâ qui prouvera l’impossibilité de l’idée de gradation dans une quiddité. Bien que Sohrawardi applique le concept de gradation à la quiddité, Sabzevâri le considère tout de même un adepte de l’unicité de l’être. Cela était notamment dû à un penchant personnel pour la conciliation, à la source de tentatives pour justifier et tenter de concilier entre elles les différentes théories.
Concernant l’unicité ou la multiplicité de l’existence, Sabzevâri classe ses différentes écoles de pensée en trois catégories : les mystiques dont le plus connu demeure Ibn ’Arabi, les théoriciens de la multiplicité de l’être, c’est-à-dire l’école péripatéticienne, et enfin l’école de Mollâ Sadrâ qui soutient l’idée d’unité dans la multiplicité et de multiplicité dans l’unité. Les Péripatéticiens acceptent deux types de multiplicité : verticale, impliquant notamment une idée de hiérarchie, et horizontale, relevant du domaine des quiddités et n’impliquant pas les idées de supériorité ou d’infériorité. Les péripatéticiens considèrent ces multiplicités de façon complètement distincte au niveau de leur existence.
Pour Sadrâ, la multiplicité présente dans l’unité est due à la gradation et l’existence de degrés. De par leur existence, les êtres sont uns. Tous les êtres sont également existants, mais les différences existant entre eux résident dans la gradation. Par exemple, les mots écrits sont différents de par leur longueur ou par leur sens, mais leur substance est la même ; ils sont uniques dans leur existence, ils sont écrits de la même encre. Tout l’univers est écrit avec une seule encre, celle de l’existence. D’après Sadrâ, les objets que nous voyons autour de nous font partie d’une seule existence dont seules les limites et les frontières de niveau diffèrent. Les différences se rapportent donc aux degrés existentiels d’objets. La différence entre deux choses se situe dans leur faiblesse ou force d’existence. Celui qui est faible manque d’intensité. La perfection et l’imperfection des êtres sont perçues à la lumière de la théorie de gradation d’existence. L’un des points fondamentaux de la philosophie transcendantale est donc que la multiplicité est seulement verticale et réside dans la gradation. La multiplicité horizontale est subjective et relative. Les différences dans l’existence résident donc dans les différents degrés d’intensité ou de faiblesse. Pour l’école de Sadrâ, même cette multiplicité horizontale est en réalité une multiplicité verticale. Cette sorte de multiplicité fondée sur l’intensité et la gradation ne contredit pas l’idée d’unité, elle contribue même à l’accentuer. Les degrés de faiblesse et de force diffèrent d’un être à l’autre, mais elle est partagée dans tout être. Cette différence de degré dans les catégories de l’existence crée les distinctions dans les définitions, les limites, et les frontières des objets et des quiddités, et provoque la multiplicité.
Le motif de la lumière est également employé par Sadrâ pour expliquer la vérité de l’existence, mais dans un sens contraire de la philosophie illuminative pour qui la lumière est la même que l’existence et manque d’une dimension matérielle. Chez Sadrâ, comme dans les lumières faibles et fortes, la différence et la similitude n’est rien d’autre que la lumière même, la distinction entre deux quiddités, une plus faible et l’autre plus forte, est due à leur force ou faiblesse d’existence. De même, l’existence est une vérité graduée dans sa réalisation. Elle s’explique en termes de force et faiblesse, perfection et défaut. Ce qui les différencie entre elles est identique à ce qui est commun entre les deux. Ainsi, l’essence de toute chose se définit à sa capacité de recevoir l’existence. La pluralité n’endommage pas son unité et simplicité essentielles, comme la lumière, unique mais ayant des rayons. L’existence manifeste ainsi la pluralité tout en gardant l’unité. L’existence est une réalité indivisible, indéfinissable mais ses degrés de rayonnement sur des objets créent plusieurs existences, chacune différente de l’autre, et chacune possédant une définition spécifique et certaines caractéristiques telles que le temps et le lieu. L’existence a besoin de se manifester, et les créatures sont ses manifestations.
Bibliographie :
- Mollâ Sadrâ, Shavahid al-roboubya, Téhéran, éd. Soroush, 1996.
- Mollâ Sadrâ, Les Quatre Voyages de l’esprit, Beyrouth, Maison de revivification de l’héritage arabe, 2002.
- Sabzevâri, Commentaire de Manzoumeh, Téhéran, éd. Nab, 1992.
Syrie : l’armée progresse dans le nord, le centre et le sud
En Syrie, l’armée régulière a enregistré, pendant les derniers jours, d’importantes progressions dans trois provinces de Deir ez-Zor, de Homs et de Rif Damas.
Appuyée par ses forces coalisées, l’armée régulière syrienne est arrivée à prendre le contrôle de la localité de Qassemiya, à Ghouta-Est, dans la province de Rif Damas, après avoir réprimé les terroristes du Front al-Nosra.
Ghouta-Est est composée d’une quinzaine de villages, tous déjà libérés par l’armée.
Cette victoire permet à l’armée syrienne de rendre le terrain propice à la progression de ses forces vers Douma, dans le Nord.
Dans le même temps, l’armée syrienne a repoussé une attaque des terroristes de Jaysh al-Islam contre une région de Harasta.
L’armée a progressé dans trois localités de Wadi Barada, à la périphérie ouest de Damas, et elle se trouve actuellement à deux kilomètres de la fontaine d’al-Fijeh, entourée par au moins 400 individus armés.
Au centre de la Syrie, l’armée s’est emparée d’une localité de la banlieue est de Homs après avoir vaincu des terroristes de Daech.
Les militaires syriens se dirigent à présent vers le sud de la base aérienne T4 et ont déjà bloqué une route d’approvisionnement des terroristes dans le sud-ouest de la base aérienne.
Les terroristes avaient posé des mines sur toutes les routes menant à la localité libérée mais les unités d’ingénierie de l’armée les ont neutralisées.
À Deir ez-Zor, l’armée syrienne continue de repousser les attaques quotidiennes des terroristes de Daech contre l’aéroport de cette ville alors que les affrontements sporadiques s’y poursuivent.
Syrie : un partenariat à long terme entre l'Iran, la Russie et la Turquie
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a souligné que le partenariat entre l’Iran, la Russie et la Turquie, en ce qui concerne le dossier syrien, serait un partenariat à long terme.
Maria Zakharova a déclaré, vendredi 27 janvier, lors d’un point de presse, que son pays comptait sur une coopération à long terme avec l’Iran et la Turquie en vue de régler la crise en Syrie.
Elle a ajouté que les groupes armés violant le cessez-le-feu en Syrie devraient être abattus.

Dans la foulée, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a fait part, vendredi au matin, de la formation d’une commission tripartite, composée de Russie, de Turquie et d’Iran, avec pour mission de surveiller le bon déroulement de la trêve en Syrie.
Il a souligné que la crise pesant sur la Syrie ne serait réglée que par une voie diplomatique et pacifique.