
تقي زاده
Les Etats-Unis imposent des sanctions contre des entités et individus iraniens
Les Etats-Unis ont annoncé vendredi des sanctions contre plusieurs entités et individus impliqués dans le programme de missiles balistiques de l'Iran et accusés d'avoir fourni un soutien à la Garde révolutionnaire iranienne.
date de publication : Saturday 4 February 2017 12:12Code d'article: 259058
Les Etats-Unis imposent des sanctions contre des entités et individus iraniens
Les Etats-Unis ont imposé ces sanctions après l'essai de missile balistique effectué par l'Iran.
Les Etats-Unis avaient officiellement émis un "avertissement" envers l'Iran mercredi, en raison de ses récents tirs de missiles.
Les sanctions annoncées vendredi reflètent l'engagement des Etats-Unisd'appliquer des sanctions contre l'Iran pour son programme de missiles balistiques, a déclaré le Département du Trésor des États-Unis dans un communiqué.
Les responsables iraniens insistent toujors que le programme de missiles iraniens est purement défensif.
Une mosquée de Montréal vandalisée le jour des funérailles des victimes de la mosquée de Québec
"C'est un acte exécrable que je condamne", a déclaré à l'AFP le député qui avait assisté un peu plus tôt à la cérémonie en hommage à trois des six victimes de la fusillade dans une mosquée de Québec survenue dimanche.
Depuis cette tuerie, la police avait renforcé la surveillance aux abords des mosquées dans les grandes villes canadiennes.
"Comme tous les lieux de culte", les mosquées font l'objet d'une surveillance accrue, mais tous les endroits ne peuvent pas être constamment surveillés par les forces de l'ordre, souligne Marc Miller.
Des graffitis ont été peints sur le bas des murs ces derniers jours et, jeudi à l'ouverture de la mosquée, le gardien a découvert les actes de vandalisme, selon les médias locaux.
La police a ouvert une enquête.
Jeudi, les responsables politiques ont tous appelés à l'unité nationale au cours de funérailles de trois des six victimes de la tuerie de la mosquée de Québec.
Lors d'une conférence de presse à l'issue des funérailles, le maire de Montréal Denis Coderre a estimé que la cérémonie avait "été un moment important et historique" en envoyant "un message fort (...) que nous pouvons être égaux et différents à la fois".
Les sourires de Madame May
Rien n’est jamais simple. Le changement d’administration à Washington devrait conduire à l’éradication des Frères musulmans et de l’ensemble des groupes jihadistes qu’ils ont formés. Le nouveau président n’a attendu qu’une semaine pour publier un Memorandum sur la manière de combattre réellement Daesh. Cependant, les alliés des États-Unis n’entendent pas s’aligner si facilement sur ce renversement à 180° d’une politique dont ils ont appris à tirer les dividendes.
Le Royaume-Uni envisage différentes options qui s’offrent à lui avec le Brexit : soit se rapprocher de la puissance économique montante, la Chine, soit rejouer l’alliance anglo-saxonne et former un directoire mondial avec les États-Unis. Problèmes : les Chinois ont un très mauvais souvenir de la colonisation britannique et montrent à Hong Kong qu’ils n’ont pas l’intention de poursuivre plus avant l’accord « Un pays, deux systèmes », tandis que les États-uniens espèrent substituer un rayonnement commercial à leur impérialisme militaire.
Donald Trump déclinant pour le moment l’invitation de Londres, la Première ministre Theresa May s’est précipitée outre-Atlantique. Lors d’un étonnant discours prononcé devant les élus républicains à Philadelphie, elle a rappelé l’Histoire commune des deux États et l’influence internationale du Commonwealth ; pour conclure qu’elle était prête à reformer avec le président Trump le couple Reagan-Thatcher qui domina le monde occidental durant les années 80.
Rencontrant le président Trump, la Première ministre s’est faite tout sourire. Elle s’est félicitée de l’annonce par son hôte d’un accord commercial bilatéral, le premier de son mandat. Cependant, celui-ci ne pourra entrer en vigueur qu’une fois le Royaume-Uni sorti de l’Union européenne, c’est-à-dire pas avant un à deux ans.
Pas certaine d’avoir convaincu, Madame May a poursuivi son voyage en Turquie. Lors de sa rencontre avec le président Recep Tayyip Erdoğan, elle a évidemment annoncé un développement du commerce bilatéral. Mais ce n’était pas l’objet de sa visite. L’essentiel des discussions ont porté sur la manière dont Londres et Ankara pourraient ensemble profiter de l’Union européenne, depuis l’extérieur.
Mais avant toute chose, elle a commencé par féliciter le dictateur d’avoir brillamment défendu la démocratie lors de l’abominable coup d’État du 15 juillet dernier ; en réalité une tentative d’assassinat du président Erdoğan commanditée par la CIA. À l’époque, déjà, l’ambassadeur britannique avait été le premier à retourner sa veste et à célébrer la victoire de l’« État de droit ».
La dernière idée du Foreign Office est de régler le conflit chypriote en obtenant des droits économiques particuliers pour la Turquie. De la sorte, Ankara pourrait jouir du marché commun européen sans adhérer à l’Union. Et il permettrait à Londres d’utiliser ce privilège pour continuer à commercer avec l’Union au-delà du Brexit. Une idée, certes astucieuse, mais qui ne respire pas la bonne foi et n’inspire pas la confiance que la même Mme May exige de Bruxelles pour négocier le Brexit.
Theresa May s’est inquiétée du rapprochement russo-turc, malgré l’antagonisme séculaire entre les deux parties. Ayant compris que les négociations d’Astana ne visaient pas à réconcilier les points de vue des Syriens, mais à permettre à la Turquie de faire un premier pas vers Damas, elle a cherché à troubler cette alliance naissante. À ses yeux, le problème n’était pas que M. Erdoğan se prépare à embrasser le président el-Assad après l’avoir longuement combattu, mais qu’il le fasse sous l’impulsion du grand rival russe.
À propos de la Syrie, Londres pourrait aider à lutter contre les Kurdes si Ankara lui laissait le contrôle des jihadistes ; une proposition totalement contradictoire avec celle faite aux « Américains ». Peu importe, c’est une habitude historique de la « perfide Albion » de tenir des discours différents selon ses interlocuteurs et de voir avec le temps ce qui fonctionne ou pas.
Du comportement des étudiants
Que le salut et les bénédictions soient sur notre noble Prophète Mohammad et sur sa sainte famille purifiée.
Beaucoup d’étudiants, qui recherchent la science, n’acquièrent pas la science, même s’ils travaillent dur, car ils ont perdu le chemin et n’ont pas respecté les règles qu’il faut appliquer pour acquérir la science. Mon but est de montrer le chemin pour apprendre, en résumé et en plusieurs parties.
Première Partie : Qu’est-ce que la science ?
Et quels sont ses bienfaits ?
Le Prophète (Que la Paix soit sur lui et sa famille) a dit : ” La recherche de la science est obligatoire pour tout musulman et musulmane. ”
Ici, la science est la science qui nous permet d’obtenir l’argent, c’est-à-dire qui nous permet d’obtenir ce qui est nécessaire pour vivre et c’est la meilleure des sciences. Ainsi dit-on, la meilleure action est de protéger l’argent.
L’étudiant doit apprendre ce qui améliore sa situation (son état).
La science est propre à l’Homme, car toutes les qualités sauf la science, le courage, la force et la pitié sont communes entre l’Homme et les animaux. Et c’est par la science que Dieu a préférée Adam (Que la Paix soit sur lui) aux anges et Il a ordonné aux anges de se prosterner devant Adam (P).
En effet, la science est un moyen pour arriver au bonheur éternel, si on y associe l’action.
Le responsable doit apprendre la science qui lui est obligatoire et on doit l’obliger s’il ne l’apprend pas.
Pour la science dont la nécessité est temporaire, si un groupe de personnes acquiert cette science, les autres n’auront pas à assumer cette responsabilité. Et si personne ne s’en charge, il faut que tout le monde l’acquière.
On dit que la connaissance de ce qui est utile pour la personne dans toutes les situations, comme la nourriture, doit être acquise par chacun et la connaissance de ce qui est utile de temps en temps, est comme le médicament dont on a besoin de temps en temps. Et la connaissance (science) des étoiles est une maladie, elle est interdite : nous ne devons apprendre que ce qui nous permet de connaître les heures de prières et la direction de La Mecque, etc.…
L’étudiant doit apprendre ce qui est bien et ce qui est mal, et il fait le bien et il évite le mal pour que son savoir ne soit pas une preuve [le jour du jugement] contre lui et que sa punition ne se multiplie pas.
Deuxième Partie : L’intention.
L’étudiant doit émettre l’intention de se rapprocher de Dieu.
L’intention est la base de toute chose.
Dieu a dit :
“ Les actions sont par les intentions. ”
De même, le Prophète (S) a insisté sur ” l’intention ”.
Il faut que l’étudiant, celui qui recherche la science, fasse l’intention qu’il recherche la science pour la satisfaction de Dieu, pour enlever l’ignorance de son cœur, pour effacer l’ignorance des gens, pour la préservation de l’Islam, pour que la religion reste vivante en ordonnant le bien et interdisant l’illicite, envers lui-même et ses semblables.
L’étudiant doit avoir de la patience et s’appliquer dans les limites du possible. Il ne doit pas perdre son temps (ses années) car la vie d’ici-bas est éphémère et transitoire. Il ne doit pas s’humilier par l’avidité. Il doit s’éloigner de la rancœur, de la haine et de l’orgueil
Troisième partie : Le choix de la « science », du professeur et de l’associé.
L’étudiant doit choisir la meilleure des sciences et ce qui lui est nécessaire dans les matières de la religion, puis il doit choisir ce qui lui permet de gagner de l’argent.
Il doit étudier en premier lieu la « science de l’unicité » et la connaissance de Dieu.
Il choisit l’ancien (parmi les livres) et non le nouveau, et il choisit les textes et non les notes.
Pour le choix du professeur :
Il doit choisir le plus savant, le plus pieux, le plus âgé.
Il doit demander l’avis de quelqu’un (pour choisir le domaine des sciences).
Si l’étudiant va dans un pays pour acquérir la science, il ne doit pas se précipiter à changer de savant. Ainsi doit-il patienter pendant deux mois pendant lesquels il réfléchit au choix de son professeur. Après avoir choisi son maître, il ne doit pas l’abandonner et en choisir un autre.
Il doit être sûr et patient pour le choix du professeur et du livre.
De même, il ne doit pas changer de matière (science) avant qu’il soit devenu habile ou « expert » dans cette science et il ne doit pas changer de pays (sauf par nécessité).
Car tout cela empêche de bien acquérir la science, perturbe l’esprit et fait perdre du temps.
Pour le choix de l’associé :
Il doit choisir quelqu’un de digne, le plus pieux, celui qui a une bonne éducation.
Il doit se méfier du paresseux, de celui qui parle trop, du corrompu et de celui qui fait des dissensions entre les gens.
Il faut qu’il [l’étudiant] respecte, glorifie la science et les scientifiques (les savants).
On dit que la vénération (le respect) est mieux que la soumission (obéissance).
Il [l’étudiant] ne doit prendre le livre, lire la leçon que s’il s’est purifié. Il doit écouter la science avec respect et non en se moquant.
Il ne doit pas choisir lui-même la matière (le « type de science », le domaine de la science) mais il doit confier cette affaire à son professeur car le professeur a de l’expérience pour cela et il sait ce qui convient à chaque étudiant et ce qui correspond à sa nature. Il ne doit pas s’approcher de son professeur pendant l’apprentissage, sauf par nécessité.
Il faut que l’étudiant s’éloigne du mauvais caractère parce que le mauvais caractère est un « chien » au sens figuré.
Le Prophète (S) a dit :
“ Les anges ne rentrent pas dans une maison où se trouve un chien ou l’image d’un chien. ”
Quatrième Partie : L’effort, l’assiduité, la résolution
Il faut que l’étudiant recherche la science avec un grand effort, avec assiduité et persévérance.
On dit que « celui qui cherche quelque chose avec effort le trouve. Et celui qui frappe à une porte avec insistance, entrera dans la maison. »
On dit qu’ « on a besoin pour l’apprentissage de l’effort de l’étudiant, du professeur et du père (s’il est vivant). »
Il faut que l’étudiant ait de l’assiduité : ainsi doit-il répéter la leçon au début de la nuit et à sa fin et entre Maghreb et Icha et pendant l’aube. On dit que « celui qui veille, sera satisfait (content) la journée. »
Il doit profiter de sa jeunesse.
Il ne faut pas qu’il fasse un effort qui l’affaiblit car cela peut le pousser à arrêter de travailler.
Mais il doit être indulgent pour cela et l’indulgence est la base importante de toute chose.
Il faut que l’étudiant ait une grande résolution pour acquérir la science.
« L’être humain vole grâce à sa résolution comme l’oiseau vole grâce à ses ailes. »
Il faut qu’il soit résolu à apprendre tous les livres pour qu’il puisse en acquérir une partie. Si sa résolution est forte et qu’il acquiert une partie du savoir, il faut augmenter son effort, son assiduité, son apprentissage en réfléchissant sur les bienfaits des sciences.
« Le savoir (la science) reste et le reste est éphémère et c’est une vie éternelle. »
On dit que « les savants sont vivants même s’ils meurent. »
La paresse vient d’un excès d’expectoration et de moiteur qui diminue en mangeant peu (moins) parce que l’oubli provient d’un excès d’expectoration et cela provient du fait que l’on boit trop d’eau qui s’explique lui-même par le fait que l’on mange trop. Le pain sec détruit la glaire et l’humidité (moiteur).
On ne doit pas manger trop de raisins secs pour éviter de boire de l’eau.
As-souwak (se brosser les dents) augmente l’apprentissage et l’éloquence et diminue l’expectoration.
Il faut réfléchir sur le fait de manger peu. Ses bienfaits sont : la santé, la vertu.
Il faut réfléchir aux conséquences néfastes de manger trop, qui sont : les maladies, des comportements défaillants (la fatigue).
La gourmandise (l’indigestion) éloigne l’intelligence (la sagesse).
Il [l’étudiant] ne doit pas manger des aliments gras.
Il ne cherche pas à dormir et à manger sauf pour accomplir les actes d’obéissance (prière, jeûne) [cas recommandés par la Sunnah].
Cinquième Partie : Le commencement de l’apprentissage (de la leçon, compétition).
Il faut que le commencement soit le mercredi.
Ainsi, le Prophète a dit :
« Toute chose qui commence le mercredi se réalisera, il est inévitable qu’une bonne action ne se produise pas le mercredi. »
Car le mercredi est le jour où Dieu créa la lumière et c’est un jour béni pour les croyants.
Au début (commencement) de l’apprentissage (leçon), l’étudiant doit répéter [sa leçon] 2 fois doucement et progressivement.
Si l’apprentissage (la leçon) est long, au début il doit répéter 10 fois.
Il ne doit pas négliger (renoncer à) la répétition. On dit que « la leçon d’une lettre et la répétition est de mille fois. »
Il doit commencer par une leçon qui soit la plus proche de la compréhension. Les professeurs choisissent pour le débutant des phrases simples à comprendre.
L’étudiant ne doit pas écrire des choses qu’il ne comprend pas car cela entraîne « un mauvais comportement (défaillant) » et cela éloigne l’intelligence et fait perdre du temps.
Il doit faire un effort pour comprendre en réfléchissant, en méditant, en répétant sans cesse.
Si l’apprentissage diminue et que la répétition et la réflexion se renforcent (augmentent), il comprendra.
On dit que l’apprentissage de 2 lettres est mieux que d’écouter deux pages.
Il ne doit pas négliger la compréhension, mais il doit travailler dur et prier Dieu. Il doit implorer Dieu car IL exauce (répond) à celui qui L’implore, Il ne trompe pas les espérances.
L’étudiant doit discuter (débattre) mais avec équité, avec réflexion et méditation. Il doit se méfier de la colère, de la bagarre. La réflexion et la discussion permettent de trouver la vérité.
On dit que la réflexion d’une heure est meilleure que la répétition d’un mois.
Mais on ne doit discuter qu’avec une personne qui un bon comportement, une bonne morale. Et surtout on ne doit pas discuter avec celui qui a une mauvaise éducation.
L’étudiant doit être pensif et réfléchir sans cesse sur les doctrines de la science.
On dit : « Réfléchis, tu comprendras. »
On doit, avant de parler, réfléchir pour dire le vrai. Car la parole est comme la flèche et c’est pour cela que nous devons réfléchir, pour que notre pensée soit correcte, sur les bases de la jurisprudence musulmane.
Le Prophète (S) a dit :
« La sagesse est le but du croyant, où qu’il la trouve, il la prend. »
L’étudiant doit remercier Dieu en sachant que c’est LUI qui lui a donné la compréhension, la science et il doit LUI demander qu’IL soit satisfait de lui et qu’IL l’aide dans sa recherche de la science.
« Et quiconque place sa confiance en Dieu, alors IL lui suffit. » (Sourate « Le divorce », verset 3, traduction de M. Hamidullah).
L’étudiant doit avoir une grande résolution et il ne doit pas envier (être avide de) l’argent des gens. Le Prophète (S) a dit :
« Eloigne-toi de la cupidité (convoitise) car c’est une pauvreté qui est présente. »
Il ne doit pas mettre en évidence son argent mais il doit dépenser pour lui et ses semblables.
Le Prophète (S) a dit :
« Tous les gens qui ont peur de la pauvreté sont pauvres, dans un premier temps on apprend un métier puis on apprend la science afin de ne pas convoiter les autres. »
Le savant qui est avide ne gardera même pas une lettre de la science et ne dira pas la vérité.
L’étudiant doit répéter la leçon plusieurs fois. Il doit répéter la leçon de la veille : 5 fois, la leçon de l’avant-veille : 4 fois, la leçon d’avant : 3 fois et celle d’avant encore : 2 fois et celle d’avant : 1 fois.
La leçon et la répétition doivent se faire avec effort et application.
Il ne doit pas travailler jusqu’à ce qu’il fatigue son esprit pour qu’il s’arrête de répéter. La meilleure des choses est son milieu.
Sixième Partie : La confiance en Dieu.
L’étudiant doit avoir confiance en Dieu et il ne doit pas s’inquiéter de son gagne-pain (ses ressources).
Il doit patienter, avec la science c’est une chose très honorable.
Le plaisir d’acquérir la science est un plaisir plus fort que tous les plaisirs de cette vie.
Il ne doit pas se détourner de la jurisprudence musulmane, des hadiths, de la compréhension (du commentaire) du Coran.
Septième Partie : L’heure de l’apprentissage.
On dit : « On doit chercher la science dès la naissance jusqu’à la mort. ».
La meilleure époque est l’époque de la jeunesse et la meilleure heure est pendant l’aube et entre maghreb et icha.
S’il [l’étudiant] se lasse d’un savoir, il doit en prendre un autre.
Mohammad, fils de Hassan (P), ne dormait pas la nuit, il avait plusieurs cahiers (livres) et quand il se lassait d’un, il en prenait un autre. Il se lavait le visage avec de l’eau pour enlever la fatigue.
Huitième Partie : La miséricorde, le conseil.
L’étudiant doit être miséricordieux et donner des conseils, la jalousie. Mais il doit viser la perfection.
Le professeur doit avoir comme but que son élève devienne un savant, il doit être miséricordieux avec son élève.
L’élève ne doit se disputer [avec] personne car cela fait perdre du temps.
On dit : « Tu dois t’occuper à purifier ton âme et non à te battre contre ton ennemi. » et tu ne dois pas penser du mal sur les croyants (car cela crée les conflits).
Neuvième Partie : L’avantage (le profit).
L’étudiant doit profiter de la science à tout moment. Il doit donc avoir en permanence avec lui un crayon pour qu’il puisse écrire ce qui est intéressant.
Un homme a dit à son fils : « Apprend chaque jour une partie de la science… »
La science est large et l’âge est court. L’étudiant ne doit pas perdre son temps. Il ne doit pas passer ses nuits à dormir trop. L’étudiant doit connaître les gens âgés et tirer les leçons d’eux.
Dixième Partie : La dévotion à Dieu.
Le Prophète (S) a dit :
« Celui qui n’est pas pieux et qui fait des études islamiques, Dieu lui donne une de ces trois choses : ou bien IL le fait mourir dans sa jeunesse ou bien ou bien IL le met au service du roi (de l’autorité). »
Plus l’étudiant craint Dieu, plus son savoir sera utile.
Il doit s’éloigner de l’indigestion et ne doit pas parler beaucoup sur ce qui n’a aucun intérêt.
Il doit éviter de manger [des choses] du marché car les plats tout-prêts sont plus proches de l’impureté et plus éloignés de rappel de Dieu, le plus Haut.
Il doit s’éloigner de la diffamation et de ceux qui parlent trop.
« Celui qui parle trop vole ton âge et te fait perdre ton temps. »
Pendant la répétition il doit se mettre vers la Qibla et de même pendant la lecture.
Il doit prêter attention aux bonnes mœurs. Il ne doit pas négliger la morale et les règles de conduite et celui qui néglige cela, s’éloigne des obligations et de l’au-delà.
Il doit augmenter ses prières en les faisant avec la crainte de Dieu, cela aide à acquérir la science.
Il doit toujours avoir avec lui un cahier et un crayon.
Onzième Partie : Ce qui entraîne l’apprentissage.
Ce qui entraîne l’oubli.
Les causes de l’apprentissage sont : l’effort, manger peu, la prière de la nuit avec la crainte de Dieu, la lecture du Coran, surtout ayat-ol-korsi.
Le Prophète (S) a dit : « La meilleure des choses pour mon peuple est la lecture du Coran et prier sur le Prophète et sa famille. »
Il doit manger du miel, utiliser as-souwak et manger 21 raisins rouges chaque jour.
Les causes de l’oubli : les péchés, la tristesse sur des choses d’ici-bas, manger une pomme acide, lire les plaques des pierres tombales, jeter un pou vivant sur la terre.
Douzième Partie : Ce qui entraîne la pauvreté et
Ce qui entraîne la richesse et la longue vie.
L’étudiant doit être en bonne santé.
Ce qui augmente l’argent, c’est l’invocation (ad-do’a) de Dieu.
Les péchés, surtout le mensonge, entraînent la pauvreté, ainsi que l’excès de sommeil, dormir nu, faire ses besoins nu, brûler la peau de l’oignon et de l’ail, balayer pendant la nuit, laisser les poubelles dans la maison, marcher devant les personnes âgées, appeler les parents par leur prénom, se laver les mains avec le sable, s’asseoir sur les marches, coudre l’habit lorsqu’on le porte, sécher son visage avec son habit, garder les toiles d’araignées, négliger la prière, partir vite de la mosquée, partir trop au marché et traîner pour en revenir, faire du mal aux parents, laisser la vaisselle (se désister de faire la vaisselle, se peigner avec un peigne cassé, le fait de ne pas faire des Dua pour les parents, mettre un turban assis et un pantalon debout, l’avarice, le gaspillage, la paresse, la négligence, le laisser-aller dans les affaires.
Le Prophète (S) a dit :
« Faites descendre la richesse par l’aumône et soyer matinal, cela augmente les bienfaits et surtout la richesse. »
La bonne écriture est l’une des clés de la richesse et la bonne parole augmente la richesse.
L’Imam Hossein, fils de Ali, (P) a dit :
« S’abstenir de l’adultère, balayer la cour, laver la vaisselle, entraînent la richesse. »
Les plus grandes causes de l’augmentation de la richesse sont : la prière avec exaltation, avec vénération, la lecture de la sourate « L’échéant » surtout la nuit et pendant l’heure de la prière du soir (icha) et la lecture des sourates « YaSin » et « La Royauté » à l’heure de la prière du matin, se trouver à la mosquée avant l’appel à la prière, faire l’ablution régulièrement, faire les prières sunnah du Fajr et du witr à la maison, ne pas dire des choses futiles (ne pas parler sur des choses futiles).
[L’Imam] Ali (P) a dit :
« Plus on est sage, moins on parle. »
Ce qui augmente la durée de la vie : s’abstenir de l’insulte, le respect des personnes âgées, avoir des relations avec [les gens de] parenté, éviter de couper la luzerne (les plantes fourragères) sauf par nécessité, accomplir l’ablution selon toutes les règles, garder la santé.
Il est nécessaire que l’étudiant apprenne une partie de la médecine du cheikh, l’imam Abou Abbas Al-Mustagfari dans le livre qui s’intitule « La médecine du Prophète (S). »
Conseils et recommandations du Prophète (P) à l’Imam Ali (p) concernant ses rapports avec son épousée
Selon Abû Sa‘îd al-Khidrî, le Messager d’Allah (P) fit les recommandations suivantes à l’Imam Ali (p) :
« O Ali ! Lorsque l’épousée entre dans ta maison, ôte ses sandales quand elle s’assoit, puis lave ses pieds et verse cette eau de lavage depuis la porte jusqu’au bout de ta maison. Ce faisant, Allah chassera de ta maison soixante-dix mille sortes de pauvreté et y fera entrer soixante-dix sortes de bénédiction, et Il fera descendre sur toi soixante-dix miséricordes qui s’agitent sur la tête de l’épousée jusqu’à ce que leur bénédiction atteigne tous les coins et recoins de ta maison, et prémunisse l’épousée contre la folie, l’éléphantiasis, et la lèpre tant qu’elle y restera (dans cette maison). Empêche l’épousée de consommer les quatre denrées suivantes pendant la première semaine : les produits laitiers, le vinaigre, le coriandre, et les pommes aigres.»
Ali (p) demanda alors : « Pour quelle raison dois-je lui interdire ces quatre denrées? »
Le Messager d’Allah (P) expliqua : « Parce que l’utérus devient stérile et ne permet pas la conception d’enfant à la consommation de ces quatre denrées. Or, une natte dans un coin de la maison vaut mieux qu’une femme qui n’engendre pas. »
Ali (p) demanda encore : « Et pourquoi dois-je lui interdire le vinaigre ? » Le Messager d’Allah (P) répondit : « Lorsque la femme a ses règles alors qu’elle consomme de la vinaigre, elle ne sera jamais complètement purifiée. Quant à la coriandre, il trouble les menstrues dans son ventre et de plus il rend l’accouchement difficile. Pour ce qui est de la pomme aigre, elle pourrait interrompre les menstrues et la rendre subséquemment malade. »
Et le Messager d’Allah (P) de poursuivre :
« O Ali ! Ne commerce pas avec ta femme le début, le milieu et la fin du mois, sous peine de la voir elle et son enfant atteindre facilement de folie, d’éléphantiasis et de dérangement de cerveau, si l’acte sexuel accompli pendant ces jours venait à déboucher sur une conception.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme l’après-midi, car si l’acte sexuel accompli ainsi aboutissait à une conception, l’enfant serait louche; or Satan se réjouit de voir les gens atteints de strabisme.
O Ali ! Ne parle pas pendant l’acte sexuel, car si un enfant naît de cet acte, il n’est pas exclu qu’il soit muet.
O Ali ! On devrait éviter de regarder le vagin de sa femme pendant l’acte sexuel, car cela risquerait de voir l’enfant conçu aveugle.
O Ali ! N’accomplis pas l’acte sexuel avec ta femme avec le désir de coucher avec la femme de quelqu’un d’autre, car je crains que cela n’aboutisse à la conception d’un enfant efféminé, impuissant et avare.
O Ali ! Si tu te trouves avec ta femme dans le lit, en état d’impureté sexuelle (janâbah), ne lis pas le Coran, sous peine, je le crains, de voir descendre sur vous du ciel un feu qui vous brûlera.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme sans avoir un chiffon pour toi et un chiffon pour elle, et ne vous essuyez pas avec un même et seul chiffon, de crainte que cela n’engendre entre vous hostilité, dissension et divorce.
O Ali ! Ne fais pas l’amour avec ta femme debout, car cela est digne des ânes, et risquerait de donner naissance à un enfant qui pisse dans son lit comme les ânes qui pissent partout.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme la veille (la nuit) de la Fête de Ramadhân, car si cet acte débouchait sur une conception, l’enfant qui sera né grandira et n’aura d’enfant qu’à un âge avancé.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme la veille (la nuit) de la Fête du Sacrifice (‘Ïd al-Adh-hâ), car si cet acte débouchait sur une conception, l’enfant risquerait d’avoir six ou quatre doigts.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme sous un arbre fruitier, autrement, l’enfant qui naîtrait de cet acte risquerait d’être un bourreau, un tueur ou un chef oppresseur.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme face au soleil et sa brillance, à moins de mettre un rideau, autrement, si votre acte venait à déboucher sur une conception, l’enfant vivra miséreux et pauvre jusqu’à la mort.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme entre le athan et le iqâmah, car si cet acte venait à déboucher sur une conception, l’enfant aura une forte tendance à l’effusion de sang.
O Ali, Si ta femme est enceinte, ne couche avec elle qu’en étant en état d’ablution partielle (wudhû’), autrement, si cet acte venait à déboucher sur une conception, l’enfant naîtrait aveugle de cœur et avare de main.
O Ali ! Evite de coucher avec ta femme la mi-mois de Cha’bân, car si cet acte venait à déboucher sur une conception, l’enfant sera déformé, et aura des grains de beauté noirs sur la tête et le visage.
O Ali ! Ne couche pas avec ton épouse les deux derniers jours du mois de Cha’bân, sinon, l’enfant qui serait né par suite de cet acte, risquerait d’être sot ou pauvre.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme avec le désir de sa sœur, sous peine de risquer d’avoir un enfant qui serait un percepteur de dîmes (usurpées) ou le sbire d’un oppresseur, et assassinerait beaucoup de gens, si l’acte ainsi accompli, venait à aboutir à une conception.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme sur le toit d’une construction, autrement, si cet acte venait à déboucher sur une conception, l’enfant qui en naîtrait, risquerait d’être hypocrite, imposteur et hérétique.
O Ali ! Lorsque tu pars en voyage, évite de commercer avec ta femme, la veille au soir (et la nuit), au risque d’avoir un enfant qui dépenserait son argent indûment, si cet acte venait à aboutir à une conception. Et le Prophète (P) de citer, à l’appui de cette affirmation, le verset coranique suivant : «Les gaspilleurs sont les frères des diables»*.
O Ali ! Evite de coucher avec ta femme, si tu fais un voyage de trois jours et nuits, autrement tu risquerais, si cet acte venait à déboucher sur une conception, d’avoir un enfant qui serait le soutien de tout oppresseur.
O Ali ! Je te recommande de coucher avec ta femme la veille (la nuit) du lundi, car si cet acte aboutissait à une conception, tu aurais un enfant qui apprendrait par cœur le Livre d’Allah, et qui serait satisfait de ce qu’Allah –Il est Puissant et Exalté- lui impartit.
O Ali ! Si tu couches avec ta femme, au début de la nuit du lundi au mardi et que cet acte aboutissait à une conception, l’enfant qui en naîtrait, sera destiné à mourir en martyr après avoir prononcé l’attestation de foi : «J’atteste qu’il n’y a de divinité qu’Allah, et que Mohammad (P) est le Messager d’Allah». En outre Allah –Il est Puissant et Exalté- ne le soumettra jamais aux supplices avec les polythéistes. Sa bouche sentira bon et il aura le cœur compatissant, la main généreuse, et la langue dépouillée de toute médisance, de mensonge et de calomnie.
O Ali ! Si tu couches avec ta femme la nuit du mercredi au jeudi, et que cet acte aboutissait à une conception, l’enfant qui en naîtrait serait un gouvernant parmi les gouvernants ou un savant entre les savants, et si tu le fais le jour du jeudi, lorsque le soleil s’écarte du milieu du ciel, Satan ne s’approchera pas de l’enfant qui en naîtrait, jusqu’à ce qu’il vieillisse, et celui-ci aurait un bon entendement et Allah le favoriserait d’une conduite correcte dans la religion et dans la vie,
O Ali ! Si tu accomplis l’acte sexuel avec ton épouse la nuit du jeudi au vendredi, et que cet acte aboutissait à une conception, l’enfant qui en naîtrait serait un orateur, un tribun et un rhéteur, et si tu le fais, le vendredi, après l’après-midi (vers la fin de l’après-midi et avant le maghrib), l’enfant qui en naîtrait, serait bien connu, célèbre et savant, et si tu le fais la nuit de jeudi à vendredi, après la Prière de ‘Ichâ’ (de la nuit), il est à espérer qu’il deviendrait un des abdâl**(remplaçants).
O Ali ! N’accomplis pas l’acte sexuel avec ta femme, à la première heure de la nuit, car si cet acte venait à déboucher sur une conception, il est à craindre que l’enfant qui en naîtrait, ne soit un magicien qui préférerait le monde présent au monde futur.
O Ali ! Apprends par cœur ce testament (recommandation) que j’ai appris de Jibrâ’îl. »***
De l'importance du choix du conjoint
De la naissance jusqu'à la mort, l'homme traverse diverses étapes. Les êtres humains subissent des transformations régulières. Plus ils enrichissent leurs connaissances, plus leurs exigences et leurs besoins s'accroissent. L'un des besoins importants de l'homme est d'avoir un conjoint. Comme vous le savez, la femme et l'homme partagent une nature humaine commune, mais ils sont différents l'un de l'autre, du point de vue psychique et physique. Certes, ces différences, non seulement, ne sont pas au niveau des défauts ou des qualités de l'un ou de l'autre, mais encore, elles sont à l'origine du dynamisme de la société, lui permettant d'avancer sur la voie de la perfection. Ce sont, en effet, grâce à ces mêmes dissemblances, par lesquelles l'homme est attiré vers la femme et vice-versa, que la société évolue. C'est ainsi que la plupart des besoins psychiques et physiques des êtres humains sont satisfaits. Après la création de l'homme et de la femme, on ne doit jamais oublier que ce qui différencie ces deux derniers n'engendre pas la supériorité de l'un sur l'autre. L'homme et la femme ont, chacun, une identité humaine indépendante. Mais leur situation, dans le cadre de la famille, est tout à fait différente. Dans l'union que forment les conjoints, dans le cadre de la famille, tous les deux doivent tenir compte, réciproquement, de leur identité humaine, et respecter leur dissemblance physique et psychique. Dans un tel contexte, l'homme acceptera la place que tient son épouse et aucun des deux ne souhaitera, donc, être à la place de l'autre. Après avoir étudié le monde différent de la femme et de l'homme, Eric Fromm, psychologue allemand, a déclaré que les deux conjoints pouvaient se comprendre et être parfaits l'un grâce à l'autre, mais qu'ils ne pouvaient pas se ressembler, ce qui relève des différences institutionnalisées dans leur for intérieur. Comme on l'a dit, le mariage est un événement important dans la vie individuelle de tout homme. Du point de vue religieux, sociologique et naturel, la formation de la famille s'avère indispensable. Les spécialistes des sciences éducatives et les sociologues croient que la santé et le bonheur de la société sont liés à l'institution du mariage légal et légitime qui aboutira à la formation d'une famille saine. Voilà pourquoi la femme et l'homme qui ont l'intention de s'unir par le mariage ne doivent pas oublier les principes sur lesquels se fonde une famille, principes auxquels sont liés le progrès et l'essor d'une famille, ainsi que la santé psychique de la société, en général, et de la famille, en particulier.
Celui qui se lance dans un mariage à l'aveuglette, ressemble à celui qui construit un bâtiment sans fondation solide et profonde. Une telle famille ne pourrait absolument pas être un foyer calme et sûr pour vivre ensemble. Un grand nombre de chercheurs et de spécialistes se sont focalisés, ces dernières décennies, sur des sujets, tels que la qualité des relations conjugales, le sentiment de satisfaction qu'éprouvent les conjoints et son influence sur la santé de la famille. A présent, ces derniers sont en train de se pencher sur les facteurs qui jouent un rôle important dans le mariage, facteurs qui aident à promouvoir la qualité de la vie conjugale. Sur cette base, ils ont compris que les questions d'ordre culturel, économique, psychique et éthique, avaient un impact indéniable sur les relations entre l'homme et la femme, dans le cadre de la famille.
Reste à savoir pourquoi le mariage est important. Tout d'abord, il faut dire que le mariage est la satisfaction légitime d'un besoin inné et naturel, besoin qui, s'il n'est pas satisfait à temps, peut avoir une influence négative, destructrice et nuisible sur le corps, le moral et la personnalité des êtres humains. Comme le Seigneur tout-puissant le rappelle dans le noble Coran, le mariage est le point de départ d'une vie conjointe où règne le calme et les relations les plus cordiales entre l'homme et la femme. L'amour que l'homme éprouve pour la femme est effectivement un don divin, déposé dans le for intérieur de l'homme. L'attirance de l'homme envers la femme va satisfaire ses besoins physiques et psychiques. Le mariage permet aux conjoints de parvenir à la sérénité dans le cadre de la famille, loin de tout souci.
« Il n'y a pas l'ombre d'un doute que les tensions familiales, l'indifférence, les fugues des enfants et le pessimisme, proviennent de l'absence de calme et de sérénité au sein de la famille. L'absence de doux sentiments, comme l'affection et la tendresse, entre les membres de la famille, est à l'origine des grands problèmes sociaux. On peut en tirer cette conclusion que les familles heureuses sont celles qui jouissent d'une plénitude psychique, familles, au sein desquelles, règnent des relations cordiales entre la mère, le père et les enfants. », c'est ce qu'a écrit le psychologue et chercheur iranien, Gholam-Ali Afrouz, dans son livre” Les époux modèles”.
A en croire les psychologues, le mariage peut calmer l'esprit agité de l'homme, mariage grâce auquel il pourra atteindre les sommets du progrès et de la perfection. Un mariage serein et épanoui permet à l'homme d'arriver à un équilibre morale et psychique, équilibre, à la faveur duquel, il pourra avancer sur la voie de l'épanouissement et de la perfection. Sur cette base, le Dr Navabinejad, psychologue iranien, a déclaré qu'après l'âge de la puberté, les filles et les jeunes garçons s'efforcent d'atteindre une indépendance intellectuelle et ont envie de se marier pour venir à bout de leurs défauts et assurer leurs besoins innombrables. Dans la foulée, ils sont en quête d'un conjoint digne pour atteindre la bonne perfection. Lorsque l'homme et la femme entament leur vie commune, ils se sentent plus que jamais responsables envers le bon déroulement de leur vie. Lors de leur vie conjointe, ils cherchent un objectif commun et déploient tous leurs efforts pour profiter de la meilleure manière de leur vie.
L'homme cherche toujours à marcher sur la voie du progrès et de la perfection et cela met en relief la nécessité de l'union entre la femme et l'homme. Après l'enfance et pour arriver à la maturité, il faut chercher une nouvelle identité, identité qu'on ne peut trouver que grâce à un mariage réussi et correct. Après le mariage, les êtres humains se sentent tout à fait indépendants. Par conséquent, ils s'efforcent de jouer de la meilleure manière leur rôle dans le cadre de la famille. Le mariage met un terme à la plupart des soucis des filles et des garçons célibataires.
Maintenir la pudeur et la chasteté figure parmi les autres raisons qui mettent en exergue le caractère nécessaire du mariage. La formation de la famille assure la santé et la sécurité de la société. Les résultats d'une récente recherche sur 500 jeunes britanniques démontrent qu'après le mariage, les jeunes s'éloignent de la délinquance. C'est pourquoi l'Islam encourage les jeunes à se marier. Le mariage assure, par ailleurs, la pérennité de l'humanité, raison pour laquelle les êtres humains doivent, aussi, se marier. La plupart des êtres humains aiment voir leur progéniture leur survivre. Ils aiment avoir des enfants. Certes, les femmes sont davantage motivées dans ce domaine. Les relations sentimentales et cordiales entre les parents et leurs enfants apaisent l'esprit de l'homme, relations cordiales qui sont renforcées au sein de la famille.
Fillon juge d'« injure à l'Histoire », le décret de Trump
Le candidat des Républicains à la présidentielle française a condamné le récent décret anti-immigration de Donald Trump, le qualifiant d’« une injure à l’Histoire des États-Unis ».
François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle française, a bombardé de critiques, mardi 31 janvier, le décret anti-immigration du président des États-Unis y voyant « une injure à l’Histoire » de ce pays.
« J’ai toujours dit qu’il nous faudrait juger M. Trump sur ses actes. Ses premiers décrets sont désormais connus, dont celui sur la fermeture des frontières. Il est compréhensible de vouloir contrôler l’immigration... Mais ce décret est une injure à l’Histoire des États-Unis », a-t-il déclaré lors d’un discours à Paris, selon le quotidien français Le Figaro.

François Fillon a ensuite jugé « stupide » et « incendiaire » de « mettre tous les musulmans de sept pays dans le même sac que les terroristes », ajoutant que « ce décret est la meilleure des publicités pour les fanatiques qui rêvent d’enrôler le monde musulman contre le monde occidental. »
Le nouveau président des États-Unis Donald Trump a promulgué un décret exécutif prévoyant un contrôle extrêmement strict des précédents des immigrants.
Le décret prévoit aussi la suspension de l’émission de visa, pour une durée de 90 jours, à destination des ressortissants des pays « portant atteinte aux intérêts des États-Unis ».
Les ressortissants d’au moins sept pays, Iran, Irak, Syrie, Yémen, Libye, Soudan et Somalie, sont interdits d’entrée aux États-Unis.
Trump prétend avoir pris cette décision à l’encontre des ressortissants de ces 7 pays pour protéger les États-Unis contre la menace terroriste en faisant référence aux attentats du 11 septembre 2001. Or, qu’aucun ressortissant de ces sept pays n’était impliqué dans ces attaques.
Quinze des dix-neuf pirates du 11 septembre étaient de nationalité saoudienne et les quatre autres étaient de nationalité égyptienne, libanaise et émiratie.
L’UA annonce sa solidarité avec les pays touchés par le décret anti-immigration
L’Union africaine (UA) se veut solidaire avec les pays sanctionnés par le décret anti-immigration de Donald Trump.
Depuis Addis Abeba, la capitale éthiopienne où s’est déroulé le sommet de l’Union africaine, l’agence Anatolie rapporte que cette instance a fait part de sa solidarité avec tous les pays concernés par le décret anti-immigration du président américain.
Le président par rotation de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a affirmé que l’UA annonçait sa solidarité avec les citoyens des 7 pays auxquels le décret anti-immigration de Trump interdit l’entrée aux États-Unis.
À part ça, ce qui a fait la particularité de ce 28e sommet de l’UA, c’était la présence du Maroc après trois décennies d’absence. Lors de la séance de clôture, le roi Mohamed VI du Maroc a affirmé que son pays visait un rôle axial au sein de l’Union africaine.
Il est utile de rappeler que le Maroc va réintégrer l’Union africaine. Ce lundi à Addis Abeba, 39 chefs d’États africains sur 54 ont voté en faveur de la réintégration du Maroc au sein de cette instance. En 1984, le Maroc avait quitté l’OUA, l’Organisation de l’unité africaine, ancêtre de l’UA. Ce faisant, le Maroc a protesté contre l’admission au sein de l’institution de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), proclamée par le Front Polisario au Sahara occidental, un territoire que Rabat considère comme faisant partie de son territoire, selon l’AFP.
La Russie n'a aucune place dans le plan américain pour la Syrie
Nezavisimaya Gazeta revient dans un article inédit sur le nouveau plan américain pour la Syrie et aborde la toute récente conversation téléphonique entre les présidents russe et américain.
L’entretien montre bien, selon l’article, que les deux hommes veulent combattre le terrorisme, mais le président américain a presque en même temps signé un document qui engage l’état-major interarmées à lui présenter, sous trente jours, l’avant texte de ce qui devra être le plan américain de lutte contre Daech.
Ce plan, ajoute le journal, est censé « changer les règles du jeu en Syrie » et le président Trump a très clairement demandé à ses généraux « de changer d’alliés dans le cadre de la coalition antiterroriste ». Mais reste à savoir « quelle place serait accordée à la Russie dans cette nouvelle coalition ». Le journal poursuit : « En dépit des déclarations trop enthousiastes de M. Trump, rien ne dit que la Russie fasse partie de cette coalition. Certains experts se montrent trop pressés pour prévoir la “création d’une alliance Russie/USA” en Syrie. Ce n’est pas interdit d’espérer toujours, mais de là à voir dans cette hypothèse, un fait acquis, il y a un pas qu’il ne faudrait peut-être pas franchir. De toute évidence, le Pentagone n’a pas l’ordre de faire de l’alliance avec Moscou une priorité.
Vendredi dernier, Trump a visité le Pentagone et le nouveau plan a vu le jour. On dit que les États-Unis sont décidés désormais à mieux compter sur leur propre puissance “pour combattre Daech”.
Nouvel allié des États-Unis en Syrie ?
Ceci étant dit, il existe d’ores et déjà des “partenaires” sur qui les Américains comptent. Il y a d’abord les Kurdes avec qui les États-Unis coopèrent déjà. Selon la VOA (Voice Of America), les États-Unis de Trump comptent renforcer les Kurdes de Syrie au point de leur livrer des » hélicoptères de combat « en prévision de l’offensive que ces derniers devraient “lancer contre la ville de Raqqa”. Parallèlement des sources affirment que le Pentagone évite “toute coopération active avec la Turquie”, car il entend “armer et de la manière la plus complète possible les Kurdes”. L’administration Trump a donc fait son choix : ses alliés les plus sûrs en Syrie seront les Kurdes et ceci est “la clé” du nouveau plan US. Cette décision n’ira pas sans faire réagir la Turquie qui voit à travers les Kurdes “des terroristes”. À cet égard, l’avenir des relations USA/Turquie est entouré de la plus grande incertitude.
Le journal russe poursuit : “Tout ceci intervient alors que la Russie et la Turquie coordonnent depuis quelque temps leurs opérations militaires en Syrie. Les aspects de cette coopération ne sont pas connus dans les détails, car ce qui motive les Turcs de coopérer avec la Russie c’est surtout leur inimitié contre les Kurdes.
L’autonomie des Kurdes
Cette remarque, poursuit le journal nous amène à relever un point inclut par Moscou dans l’avant texte de ce qui est qualifié de ‘nouvelle Constitution syrienne’ : la Russie aurait proposé la reconnaissance d’une forme d’autonomie pour les Kurdes. Les analystes croient surtout que c’est pour laisser ouvertes les portes au dialogue avec les États-Unis et les Israéliens que Moscou a proposé une telle autonomie. Reste à savoir comment l’Iran et la Turquie réagiront à la position russe.
La Russie laisse croire que ce qui lui importe pour le moment c’est Daech et sa défaite, mais aussi bien les Turcs que le gouvernement syrien s’inquiètent de voir les armes destinées aux Kurdes se retourner contre la Turquie ou encore l’État syrien. Ce point de divergence ne tardera pas à émerger et créer problème non seulement entre les États-Unis et la Turquie, mais aussi entre les États-Unis, la Turquie et la Russie. Même si Damas accepte d’accorder l’autonomie aux Kurdes, Ankara, lui, ne cédera pas.
Trump ne se passera pas du pétrole syrien
Le journal souligne ensuite” les appâts de gain » qui animent l’administration américaine au Moyen-Orient, quelle qu’en soit la couleur. « Républicaine ou démocrate, l’administration US suit les mêmes objectifs géopolitiques dans la région. Le plan pour la libération de Mossoul en Irak ou Raqqa en Syrie date de l’époque d’Obama. On n’est pas dupe. La composition de l’instance dirigeante du Pentagone, telle qu’elle est décidée par Trump signifie que ce dernier entend coûte que coûte poursuive les mêmes méthodes bellicistes que ses prédécesseurs. Trump veut renforcer la présence militaire US au Moyen-Orient et la Russie n’aura, dans son optique, qu’un rôle annexe. La vision du monde de Trump est inhérente de sa conception de l’économie et en ce sens, la Syrie possède quelque chose qui rapporte de l’argent à savoir le pétrole.
Si les forces gouvernementales syriennes parviennent à libérer les régions pétrolifères de la Syrie, ce ne sera pas l’Amérique de Trump qui en bénéficiera. Partant de là, l’administration républicaine cherchera à » libérer Raqqa, la pétrolifère", elle-même, pour pouvoir s’en accaparer par la suite. Que les Kurdes se séparent de l’État central, Trump et son équipe s’en moquent royalement.
Entre 2015 et 2016, c’est-à-dire quand la Russie aidait l’armée syrienne à combattre les terroristes dits « modérés » dans le centre et l’ouest de la Syrie, Obama et ses alliés appuyaient les Kurdes pour qu’ils reprennent le contrôle des régions pétrolifères de l’est et du nord de la Syrie. Et justement ce même point a poussé Daech à quitter l’Irak pour se rendre en Syrie et à occuper Palmyre, Alep et Deir ez-Zor avec en toile de fond une complication sans précédente de la donne militaire sur le terrain.
À l’heure qu’il est, les forces gouvernementales et leurs alliés cumulent les succès militaires contre les terroristes. La banlieue de Damas est désormais sous contrôle étatique. Les offensives et les contre-offensives sont de réels succès aussi bien à Palmyre, à Alep qu’à Deir ez-Zor.
Reste une dernière chose : la Russie enfin désillusionnée, sera-t-elle oui ou non en mesure de libérer Raqqa aux côtés de ses alliés, avant que Trump, l’imposteur, lui damne le pion ?
Le Guide suprême rend hommage au fondateur de la République islamique et les martyrs
Le Guide suprême de la Révolution islamique s’est rendu, mercredi 1er février, au mausolée du fondateur de la République islamique d’Iran afin de commémorer le souvenir de l’Imam Khomeiny.
Au deuxième jour de la « Décade de l’Aube », marquant l’anniversaire de la victoire de la Révolution islamique de 1979, l’honorable Ayatollah Khamenei s’est rendu ce matin au mausolée de l’Imam Khomeiny où il a effectué une prière en commémoration du fondateur de la Révolution islamique.

L’honorable Ayatollah Khamenei s’est également recueilli sur les tombes des martyrs de la Révolution islamique et des sapeurs-pompiers, tués récemment dans la tragédie du bâtiment Plasco à Téhéran.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a commémoré le souvenir des martyrs et prié pour leur âme.
Un policier turc a semé la panique à Istanbul
Un policier suivi à l’hôpital pour traitements psychiatriques a semé la panique en Turquie, pays secoué par une série d’attentats terroristes.
Les médias turcs ont initialement fait part d’une prise d’otage, annonçant qu’un individu armé avait pris en otage les membres du personnel de l’hôpital Cerrahpasa à Istanbul.
Mais les détails qui viennent d’être révélés montrent que l’individu armé s’était enfermé, tout seul, dans une pièce de l’unité psychiatrique.
L’hôpital a été aussitôt évacué et les officiers de la police tentaient de persuader leur ex-collègue de ne pas se suicider.
Selon Zekayi Kutlubay, chef de l’hôpital Cerrahpasa, le policier recevait, depuis les deux dernières années, des traitements psychiatriques.
« Le pistolet n’était pas le sien, mais malheureusement, il en avait un sur lui », a ajouté Zekayi Kutlubay.