تقي زاده

تقي زاده

Le commandant en chef des forces aérospatiales du Corps des Gardiens de la Révolution islamique a vivement réagi à la campagne hostile déclenchée autour des missiles iraniens. Le général Hajizadeh a très clairement affirmé que l’Iran n’hésiterait pas « un seul instant » à riposter face à la moindre agression contre son territoire. 

Le commandant Hajizadeh a souligné que « le cadre des sanctions imposées au secteur balistique iranien est brisé », avant d’ajouter : « Ce sera une avalanche de missiles qui s’abattra sur l’ennemi s’il commet le moindre faux pas. » 

Ce samedi, le Corps des Gardiens de la Révolution islamique a lancé la principale phase d’une série de manœuvres destinées à mettre à l’épreuve les capacités de défense antiaérienne de l’Iran. « La phase préliminaire s’est achevée avec succès et on entre à présent dans le vif des opérations », a-t-il dit. 

Les exercices en question se déroulent tous les ans et, cette année, ils se dérouleront sur une zone d’une superficie de 35 000 kilomètres carrés. 

Le général Hajizadeh a affirmé que les armements et les équipements utilisés sont de conception nationale. Ils comprennent des batteries de missiles, des systèmes radars et des centres de commandement mobiles pour la guerre électronique. « Ce sont les ingénieurs iraniens qui ont conçu tous ces équipements », a-t-il fait remarquer.  

Le général iranien a évoqué la complexité du système de défense antiaérienne, « système infiniment plus complexe que les missiles en tant que tels ou que les drones iraniens » : « Notre expérience englobe non seulement nos missiles sol-sol et téléguidés ou encore nos drones, mais aussi notre système de défense antiaérienne. En ce sens, les batteries de missiles 3 Khordad sont le fruit de l’un de nos projets phares dans le secteur aérospatial, un secteur qui n’est plus soumis à des sanctions. »

Hajizadeh a reconnu que les étapes des manœuvres aériennes en cours « ont été planifiées avec une extrême minutie ».

Le général du CGRI a mentionné plus loin les innovations dans cette série de manœuvres, avant de dire : « Au cours de ces exercices, nos forces ont réussi à l’aide de nouveaux radars et de systèmes d’interception à intercepter pour la première fois les bombes larguées depuis des avions ou encore des missiles sol-sol ».

Le général Hajizadeh est revenu sur les menaces américaines contre l’Iran et son programme balistique :

« Il s’agit de menaces creuses. En l’état actuel des choses, je confirme qu’aucune menace étrangère ne pourra faire fléchir l’Iran. La défense iranienne est de caractère entièrement national. Nous n’avons aucune dépendance envers l’ennemi et ceci est notre point fort. 

Les États-Unis cherchent par tous les prétextes possibles à nous dépouiller de nos capacités défensives. Notre nucléaire et notre secteur balistique se trouvent pour cette même raison en ligne de mire. Mais nous riposterons de la manière la plus féroce au moindre faux pas de l’ennemi. » 

Une quinzaine de personnes ont été tuées par un assaut des groupes armés en Centrafrique.

« Une quinzaine de personnes ont été tuées jeudi 2 février dans une attaque des groupes armés contre la ville de Bocaranga, dans le nord de la Centrafrique », a-t-on appris, vendredi 3 février, d’un député de la région.

Dans la foulée, le coordonnateur des affaires humanitaires des Nations unies Michel Dao a annoncé, dans un communiqué, la mort de civils sans en indiquer le nombre.

 

De son côté, la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) a déclaré que les Casques bleus avaient ouvert le feu pour rétablir la sécurité.

« D’après nos informations, au moins 15 personnes ont été tuées , et il y a un grand nombre de blessés dans l’attaque de Bocaranga », a ajouté Bernard Dilla, un député de la région.

La Minusca attribue cette attaque aux éléments des 3R (Retour, Réclamation et Réparation) et aux anti-balaka.

Le coordonnateur humanitaire en Centrafrique a indiqué que 9.000 personnes s’étaient réfugiées dans la brousse à une vingtaine de kilomètres de Bocaranga. 

Au large de la Libye, plus d’un millier de migrants ont été secourus, ce vendredi 3 février.

Selon l’AFP, deux navires humanitaires ont annoncé avoir secouru plus d’un millier de migrants ce matin au large de la Libye, évoquant une situation cauchemardesque.

Les deux navires humanitaires actuellement dans la zone, l’Aquarius de SOS Méditerranée et Médecins sans frontières (MSF) et le Golfo Azzurro de Proactiva Open Arms, ont secouru plus d’un millier de personnes dans la matinée.

« C’est un cauchemar absolu en ce moment. Nous sommes bien au-delà de notre capacité, nous avons secouru cinq embarcations et il y en a encore trois en attente. Il n’y a pas assez de navires de secours dans la zone. Nous avons demandé du soutien, mais personne n’est disponible », a déclaré sur Twitter Ed Taylor, responsable de MSF à bord de l’Aquarius. 

Les secours de ces derniers jours devraient porter à plus de 7 000 le nombre de migrants arrivés sur les côtes italiennes depuis le début de l’année, tandis qu’au moins 227 autres sont morts ou ont disparu en janvier au large de la Libye, selon l’ONU. Pour rappel, la gestion de la crise migratoire est aussi un thème axial du Sommet européen de Malte. 

L’Organisation des Nations unies a déclaré ce jeudi que la sécheresse menaçait la vie des habitants du nord de la Somalie et que le pays était sur le point de connaître sa deuxième famine en l’espace de six ans.

Peter de Clercq, le représentant spécial adjoint du secrétariat général des Nations unies pour la Somalie, a déclaré lors d’une conférence de presse à Mogadiscio :

« Si nous n’agissons pas dès maintenant, dans les six mois à venir, nous devrons faire face à une situation catastrophique et à une famine dont la gravité et l’ampleur dépasseront notre imagination. »

S’appuyant sur les témoignages faisant état de cas de décès causés par la sécheresse dans le nord de la Somalie, Peter de Clercq a dit :

« Vu la pénurie alimentaire que traverse le pays, la majorité des Somaliens ont besoin de toute urgence d’une aide alimentaire. »

D’après Peter de Clercq, la rareté des précipitations a considérablement provoqué la hausse du prix des produits de consommation courante, la mort du bétail et la malnutrition. « La situation est donc devenue critique et désastreuse plus rapidement que prévu », a-t-déploré.

En 2011, la sécheresse, la guerre et l’impossibilité d’accéder aux aides humanitaires ont fait subir au peuple somalien une famine qui a emporté 260 000 vies dans son sillage.

La Somalie est depuis 1991 en proie à des conflits armés et son gouvernement, affaibli par la guerre, compte sur le soutien des pays occidentaux pour extirper les zones défavorisées et villageoises du pays au joug du groupe terroriste des Shebab.

Dick Trenchard, représentant de la FAO en Somalie, a également déclaré : « La situation en Somalie est telle que nous devons sonner l’alarme avant que ne frappe la famine. »

Ce jeudi 2 février, les forces de sécurité algériennes ont interpellé deux femmes de nationalité française qu’elles soupçonnent d’entretenir des liens avec Daech et ont par la suite procédé à une fouille de leurs ordinateurs et téléphones portables.

« Collusion avec des groupes daechistes », « apologie de la violence », « incitation à des actes terroristes » et « séjour illégal » : tels sont les chefs d’accusation portés contre la première des deux femmes, âgée de 47 ans, dont le mari est présentement en Irak. Elle a été aussitôt placée en garde à vue.

La seconde femme, 42 ans a, quant à elle, été placée immédiatement sous contrôle judiciaire pour apologie du terrorisme et séjour illégal dans le pays. 

Le ministère égyptien des Affaires étrangères a proposé la création d’une union des pays de l’Afrique du Nord.

En effet, selon Fars News, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, a écrit sur sa page Tweeter : « Lors d’une rencontre avec les ministres des Affaires étrangères du Soudan, de l’Algérie, du Nigéria et de la République du Congo en amont du sommet en Éthiopie, nous avons évoqué ensemble plusieurs questions régionales et projets communs. »

Le ministère égyptien des Affaires étrangères voudrait en fait mettre en place en Afrique du Nord une union telle que le Conseil de coopération du golfe Persique.

Choukri a par ailleurs annoncé : « Il a été décidé lors de notre rencontre [avec les dirigeants nord-africains] d’organiser aussi vite que possible une réunion au Caire des ministres des Affaires étrangères des pays concernés. »

Après la détérioration des relations entre Le Caire et Riyad au sujet de plusieurs questions régionales, dont la crise syrienne, l’Égypte cherche à trouver d’autres alliés avec qui créer des coalitions et coopérer dans divers secteurs. 

Le gouverneur de l’État d’Ekiti a demandé au Tribunal fédéral de ce pays de sanctionner ceux qui s’opposent à l’application de la décision du tribunal qui a ordonné la libération du Cheikh Zakzaky, a-t-on appris du site d’information Daily Post — Nigeria News.

« Les forces de sécurité doivent libérer immédiatement le cheikh Zakzaky », a martelé cette autorité nigériane tout en saluant l’ordre émis par le tribunal nigérian de la libération du leader chiite.

« La poursuite de la détention du leader chiite constitue une violation flagrante des droits de l’homme », a affirmé le Mouvement islamique du Nigeria (MIN), siégé dans la province d’Adamawa.

Et ce alors que les manifestations pacifiques organisées par les chiites contre l’armée et les forces de sécurité se sont multipliées dans la ville de Youla dans la province d’Adamawa, dans l’est du Nigeria.   

Le Mouvement islamique du Nigeria avait auparavant précisé que la libération du leader des chiites nigérians et de sa famille était ordonnée par un décret judiciaire.

L’accent est mis sur la mise à exécution de cet ordre alors que les instances de sécurité de ce pays continuent à l’entraver.

D’après l’annonce officielle du tribunal nigérian, la police du pays est tenue de préparer la libération du cheikh Zakzaky et son épouse.

Le 14 décembre 2015, l’armée nigériane a arrêté le cheikh Zakzaky, leader des chiites du Nigeria et son épouse après de sanglants affrontements avec les membres du Mouvement islamique de ce pays.

« Les leaders africains apportent un soutien conditionnel au retrait collectif des pays membres de l’Union africaine de la Cour pénale internationale », a-t-on appris d’un responsable de l’Union européenne.

Un responsable de l’Union européenne, ayant requis l’anonymat, a annoncé le soutien conditionnel de l’Union africaine au retrait collectif des pays membres de la Cour pénale internationale, sans toutefois en évoquer les détails.

À noter que plusieurs dirigeants africains accusent la Cour pénale internationale (CPI) d’avoir procédé à des poursuites injustes et opté pour les politiques inéquitables.

Selon un document dont une copie a été remise à Reuters, avant le Sommet d’Addis-Abeba, l’Union africaine a décidé, à huis clos, de boycotter la CPI au cas où la structure de cette cour resterait inchangée.

L’Union africaine a également décidé de donner un caractère régional aux lois internationales et de mettre sur pied une cour chargée d’examiner les crimes de guerre en Afrique.

Presque un tiers des 124 membres de la CPI sont les pays africains et le retrait collectif des membres de l’Union africaine de cette cour internationale pourrait paralyser son mécanisme.

En 2016, l’Afrique du Sud, la Gambie et le Burundi se sont retirés de la CPI qui n’a poursuivi, pendant ses quinze années d’existence, que les dirigeants du Kenya et du Soudan.

Cette instance aurait dû examiner les crimes de guerre commis en Europe de l’Est, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud.

Le commandant britannique qui dirige les manœuvres militaires conjointes Grande-Bretagne/France/États-Unis dans le golfe Persique refuse de reconnaître que l’exercice, premier du genre depuis bien longtemps, soit dirigé contre l’Iran.

Selon des médias qui ont rapporté l’information, les forces navales de trois pays étrangers à savoir les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne organiseront dès la semaine prochaine des exercices navals « destinés à simuler une attaque d’envergure contre l’Iran ». Or selon le contre-amiral Wallas, chargé d’organiser ces exercices baptisés United Trident, « cette manœuvre ne constitue en rien une démonstration de force face à l’Iran ». Le militaire qui s’exprimait devant les journalistes a ajouté : « Je l’ai dit et je le redis : ces exercices ont lieu ici parce que le golfe Persique est le meilleur endroit pour organiser ce genre d’exercice. C’est une occasion en or pour que nos trois pays puissent s’exercer ensemble et mener une opération conjointe. C’est réellement par pur hasard que le Golfe (persique) a été choisi pour effectuer ces manœuvres. »

Ces propos sont prononcés alors que les États-Unis ont demandé une réunion urgente du Conseil de sécurité pour évoquer « un test balistique iranien » qui « aurait violé la résolution onusienne ». Les manœuvres militaires en question se dérouleront non loin des eaux territoriales iraniennes.

Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique a annoncé cette semaine son intention de lancer dès la semaine prochaine des exercices aériens et balistiques d’envergure. L’Iran se réserve le droit de préserver sa capacité de défense nationale. Le secteur balistique est l’une des principales composantes de la doctrine défensive iranienne. Au contraire d’Israël, dont les missiles sont porteurs d’ogive nucléaire, les missiles iraniens sont des engins de défense totalement conventionnels.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a déclaré vendredi que les menaces américaines n'auraient aucun impact sur la détermination d'Iran à se défendre.
date de publication : Saturday 4 February 2017 17:41Code d'article: 259089

Téhéran reste "indifférent" face aux menaces américaines
"L'Iran est indifférent face aux menaces car nous assurons notre sécurité grâce à notre peuple", a tweeté M. Zarif en réaction aux propos tenus jeudi par le président américain Donald Trump, selon lesquels les Etats-Unis se réserveraient toutes les options vis-à-vis des démarches "provocatrices" de la République islamique d'Iran.

"Nous ne déclencherons jamais la guerre, mais nous pouvons compter sur les moyens de défense", a souligné le diplomate iranien. "Nous n'utiliserons jamais nos armes contre quiconque, à l'exception pour l'autodéfense", a-t-il poursuivi.

Mercredi, Washington a officiellement mis en garde Téhéran suite à son récent tir de missile.

"Le test de missile auquel l'Iran a procédé n'est pas contraire à la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU", a indiqué jeudi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qasemi, cité par la presse.