
تقي زاده
Nigeria: de 15 à 24 tués dans une attaque terroriste
Entre 15 et 24 personnes ont été tuées dans une attaque terroriste menée, samedi 28 janvier, par les éléments de Boko Haram au Nigeria.
Au moins une quinzaine de personnes ont été tuées dans une attaque menée par les éléments du groupe terroriste Boko Haram contre un convoi de camions sous escorte militaire dans l’État de Borno au Nigeria.
Le nombre de victimes de l’attaque oscille entre 15 et 24 personnes, selon les différents témoins, rapporte l’AFP. Les autorités ont refusé de commenter.
Les terroristes ont ouvert le feu sur la route entre Maiduguri et Damaturu, au niveau d’une forêt, et ont volé 15 camions escortés par l’armée, ont expliqué des survivants de l’attaque, cités par l’AFP. Selon un des chauffeurs, les terroristes ont tué 15 personnes et en ont blessé 9.
Selon l’AFP, un membre des milices civiles, qui appuient l’armée dans la lutte contre Boko Haram, a affirmé avoir évacué « 24 corps et de nombreux blessés vers l’hôpital », et que de nombreuses personnes sont encore portées disparues.
L’Union africaine a donné son aval à un retour du Maroc en son sein
L’Union africaine a donné son aval à un retour du Maroc en son sein.
L’UA a validé, lundi 30 janvier, la demande de réintégration du royaume marocain après une absence de 33 ans, a écrit, dans la soirée, le journal marocain As-Sabah.
Sur 54 pays membres de l’UA, 39 ont accepté la demande de la réadmission marocaine au sein de l’union.
La demande avait été faite par le roi du Maroc Mohammed VI 33 ans après le retrait de ce pays de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), ancêtre de l’UA.
La réunion s’est déroulée le lundi 30 janvier à huis clos, à Addis-Abeba en Éthiopie.
« Plus de 39 pays sur les 54 de notre organisation ont donné leur onction pour le retour du Maroc », a déclaré à la presse le président sénégalais, Macky Sall.
M. Sall a rappelé : « Même si la question du Sahara occidental reste une question posée, en famille on peut continuer à trouver des solutions. L’admission est faite, et c’est le plus important : aujourd’hui le Maroc est membre intégrant de l’Union africaine », cité par l’AFP.
Il y a 33 ans, en 1984, le Maroc, sous le règne du roi Hassan II, père de l’actuel monarque Mohammed VI, a claqué la porte de l’OUA, en protestation contre l’admission au sein de l’institution de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), autoproclamée par le Front Polisario.
Cette nouvelle « réintégration de la sixième puissance économique du continent pourrait être une aubaine pour l’UA, qui cherche à devenir financièrement indépendante, mais a perdu en la personne du défunt dictateur libyen Mouammar Kadhafi un généreux bienfaiteur », selon l’analyse de France 24.
L’UA est actuellement financée à 70 % par des donateurs étrangers, selon l’Institute for Security Studies (ISS).
Le Sahara occidental, qui borde le nord de la Mauritanie, est contrôlé par le Maroc depuis 1976 et revendiqué par le Front Polisario qui, soutenu par l’Algérie, demande une indépendance totale pour former la République arabe sahraouie démocratique.
Corne de l'Afrique: la sécheresse menace la vie de 17 millions de personnes
L'agence des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a lancé une mise en garde soulignant que la sécheresse généralisée touchant la Corne de l'Afrique menacerait la subsistance de plus de 17 millions de personnes.
La FAO qui siège à Rome a jugé nécessaire une intervention humanitaire immédiate sur une grande échelle.
La situation est notamment préoccupante en Somalie, dans le nord-est de la Corne de l'Afrique sur le littoral du Kenya, dans le sud-est de l'Éthiopie et dans la région d'Afar (Nord-est).Ces différents endroits affrontent deux années de sécheresse consécutives émanant du phénomène d'El Niño.
Selon un rapport de la FAO environ 12 millions de personnes auraient besoin d'aide alimentaire en Somalie, en Éthiopie et au Kenya.
La pénurie extrême des denrées alimentaires et les signes de malnutrition sont bien visibles au Soudan du Sud, au Darfour, dans l'ouest du Soudan, ainsi que dans la région de Karamoja, en Ouganda.
Les longues périodes de sécheresse ont débuché sur la mauvaise récolte, la propagation des maladies infectieuses et la baisse en nombre du bétail.
En outre, le nombre de réfugiés et de demandeurs d'asile est atteint de 500.000 en 2015 à 3 millions en 2016 à cause de l'insécurité dans la région.
Rabat : les Marocains descendent dans la rue contre la corruption
Une manifestation nationale organisée par l’Association marocaine pour la protection des biens publics (AMPBP) a eu lieu, le 29 janvier 2017 à Rabat, contre le croupissement, la corruption, l’enrichissement illicite et l’impunité.
Des centaines de Marocains ont défilé du portail historique d’al-Had jusqu’au Parlement. Ils demandaient à leur gouvernement de sanctionner ceux qui détournent les biens publics et incitent à la corruption.
Cette manifestation fait suite à une enquête annuelle sur la perception de la corruption réalisée par l’ONG Transparency Maroc qui montre une chute du royaume au classement mondial. Parmi 176 pays, le Maroc occupe la 90e place cette année, contre la 88e en 2015, rapporte le quotidien marocain Libération.
Le directeur de l’Association marocaine pour la protection des biens publics (AMPBP) a estimé que, grâce à cette manifestation, le gouvernement et les instances concernées s’alarmeraient de la corruption endémique et prendraient conscience de la nécessité de lutter contre elle dans différents secteurs.
Comme chaque année, l’ONG Transparency International publie son indice de perception de la corruption pour 176 pays. L’ONG a établi un classement avec des notes allant de 0 à 100. Concrètement, plus un pays a une note élevée, moins il est corrompu, explique Le Figaro.
Libye : al-Sarraj exige la levée des sanctions sur les exportations d’armes
Le Premier ministre libyen Fayez al-Sarraj a demandé à l’Union africaine et à la communauté internationale de prendre des mesures immédiates en vue de lever les sanctions liées aux exportations d’armes vers la Libye.

Selon l’agence de presse iranienne Fars, le chef du gouvernement d’union nationale et président du Conseil présidentiel libyen, Fayez al-Sarraj, qui s’exprimait lors d’un mini-sommet sur la crise libyenne à Brazzaville, vendredi 27 janvier, a déclaré que son pays était résolu à éradiquer le terrorisme et saluait les efforts de l’armée libyenne pour combattre Daech et les autres groupes terroristes à Benghazi.
Il a par ailleurs affirmé que l’opération contre le terrorisme nécessitait la mise en place d’une institution militaire forte et unie.
Il a appelé les dirigeants militaires libyens à éviter les conflits politiques et à œuvrer pour combattre l’ennemi commun.
Le Maroc fait part du démantèlement d’un groupe terroriste lié à Daech
Les éléments de ce groupe terroriste avaient l’intention de mener des attaques terroristes ciblées au Maroc à la demande de Daech, a annoncé le ministère marocain de l’Intérieur, dans un communiqué.
Les autorités marocaines ont réussi à déjouer le complot de ce groupe en le démantelant hier, vendredi 27 janvier, est-il dit dans ce communiqué.
Ce groupe était composé de 7 personnes actives à El Jadida, Salé, El Gara, Boulaâouane (province d’El Jadida), et à Douar Maatallah (province de Taza), a annoncé le ministère marocain de l’Intérieur dans un communiqué.
Cette opération a permis la découverte de la cachette du cerveau de ce groupe terroriste à El Jadida
Les terroristes arrêtés préparaient des opérations ciblées au Maroc sur l’ordre de dirigeants de Daech actifs en Irak, en Syrie et en Libye, lit-on dans ce communiqué.
Lors de cette opération, on a retrouvé des armes à feu, dont une mitraillette munie d’une lunette de vision nocturne et 7 pistolets, une quantité importante de munitions, 4 couteaux de grande taille, 2 appareils de télécommunication ainsi que des pantalons treillis militaires, des bâtons télescopiques, des équipements, des substances chimiques, des liquides suspects servant probablement à la fabrication d’explosifs et deux gilets dotés de ceintures explosives, selon le journal The Huffington Post.
D’après les derniers chiffres du bureau central d’investigation judiciaire du Maroc (BCIJ), les autorités de ce pays ont identifié, du début de 2002 à la fin de 2016, 167 cellules terroristes.
Le Parlement irakien fustige l’aide apportée à Daech par les hélicoptères américains
De nouvelles preuves incontestables que les Américains aident le groupe terroriste Daech en Irak ont vu le jour.
Un membre du comité du Parlement irakien pour la sécurité et la défense, Hassan Salem, a fait part de l’atterrissage d’hélicoptères logistiques américains dans les régions sous contrôle du groupe terroriste Daech en Irak.
« Le Parlement irakien ne le tolérera pas », a averti le parlementaire irakien.
Selon cette source officielle, les hélicoptères américains transportaient des aliments, des armes et d’autres équipements pour les terroristes. « Mais ce n’est pas tout ! Ils déplacent des éléments et des commandants des groupes terroristes dans la région », précise la source.
Ce n’est pas la première fois que les Américains apportent un tel soutien dans les zones envahies par Daech.
Selon ce parlementaire irakien, les brigades du Hezbollah irakien ont filmé cette coopération de l’armée américaine avec les terroristes. « Dans certains cas, les hélicoptères américains ont violé l’espace aérien de l’Irak, les images en sont témoins », ajoute-t-il.
Face à ces violations et ces trahisons, le Parlement irakien « ne gardera pas le silence et en fera le procès afin de ne pas oublier le sang des martyrs », a prévenu Hassan Salem.
Plasco : message du Guide suprême de la Révolution islamique
Le Guide suprême de la Révolution islamique a rendu hommage, dans un message, aux actes de dévouement des sapeurs-pompiers iraniens lors du grand incendie et de l’effondrement de l’immeuble Plasco à Téhéran.
À travers un message publié ce dimanche 29 janvier, le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, a loué la bravoure et le dévouement des pompiers iraniens qui se sont sacrifiés pour sauver les autres lors de la tragédie de Plasco. Il a également remercié tous les services et individus qui ont effectué une œuvre majeure pendant ces dix jours difficiles.

Voici une partie du message du Guide suprême de la Révolution islamique :
« Après avoir vécu des jours et nuits émaillés d’inquiétudes, le temps est venu de commémorer le souvenir grandiose de ces pompiers braves. Il faut que tout le monde connaisse ces héros modestes et purs et que l’on se souvienne de la grande leçon qu’ils nous ont apprise. Ces héros ont risqué leur vie dans les flammes et se sont sacrifiés. Ils nous ont rappelé, une fois de plus, le souvenir des actes de dévouement réalisés pendant l’ère de la Défense sacrée et ils ont prouvé qu’un Iranien croyant est en mesure de cristalliser une volonté de fer et un courage exemplaire lorsqu’il faut risquer sa vie pour accomplir sa mission. Les familles endeuillées et toute la nation iranienne doivent être fières de cette volonté et ce courage. »
L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite compati avec les familles des victimes de la tragédie de Plasco.
Les funérailles des sapeurs-pompiers qui ont été tués dans l’immeuble Plasco auront lieu, ce lundi 30 janvier à 8 h 30 (heure locale), au Mosalla de Téhéran.
Nouveau décret de Trump : Asghar Farhadi boycotte les Oscars 2017
En signe de protestation contre la décision de la nouvelle administration américaine d’interdire l’entrée des ressortissants iraniens aux États-Unis, le cinéaste Asghar Farhadi décide de boycotter les Oscars 2017.
Son dernier film Le Client faisait partie des sept nominés dans la catégorie du meilleur film étranger.
Le communiqué d’Asghar Farhadi est paru dans sa traduction anglaise dans The New York Times, selon l’agence ISNA. En voici la traduction en français :
« Je suis navré d’annoncer par ce communiqué mon refus de prendre part cette année à la cérémonie des Oscars et de ne pas faire partie du monde du cinéma qui y sera présent. Ces derniers jours, malgré l’injuste interdiction d’entrée aux États-Unis imposée aux ressortissants et voyageurs de certains pays, je comptais être présent aux Oscars et mes quelques commentaires relayés par les médias ne voulaient pas insinuer une éventuelle absence ou le boycott de la cérémonie en signe de protestation. Car je suis conscient que de nombreux acteurs du monde du cinéma américain et membres de l’Académie sont contre l’extrémisme qui se fait plus latent de jour en jour. Le jour où l’Académie délibérait, j’ai dit à mon distributeur aux États-Unis que je serais à la cérémonie des Oscars accompagné de son cameraman. Mon intention était de participer à cette immense manifestation culturelle.
Mais à présent, il semblerait que ma présence, compromise par tant de tâtonnements, ne soit plus possible, même si on faisait une exception pour mon voyage aux États-Unis. Alors, permettez-moi de prononcer dans cette présente ce que j’envisageais d’exprimer durant mon séjour.
La conception du monde des fanatiques, partout dans le monde, en dépit des guerres et des conflits politiques, est la même. Ils n’ont pas d’autre alternative que de diviser le monde en deux parties : nous et les autres. En diabolisant les autres, ils sèment les graines de la peur et de la méfiance au sein de leur peuple. Cela ne se limite pas aux États-Unis. Dans mon pays, les fanatiques sont pareils. Il y a longtemps que des deux côtés de l’océan, les fanatiques et les radicaux tentent de diaboliser la nation adverse pour en projeter une image faussée, semer la discorde et la haine de par leurs différences culturelles et provoquer la peur de par leur haine.
La peur est un instrument infaillible pour justifier l’extrémisme et la radicalité des esprits bornés. Cela étant, je crois aux affinités culturelles et religieuses entre les humains sur cette terre, qui sont plus importantes que leurs différences. Je crois qu’il faut chercher la racine des violences entre les peuples dans les humiliations qu’ils ont subies. L’humiliation des peuples d’aujourd’hui est sans nul doute les prémices des violences de demain.
L’humiliation des autres peuples dans le but d’assurer la sécurité de son propre peuple n’est pas un phénomène nouveau et a toujours été le moyen de creuser des abîmes et générer des rancunes dans le futur. Je tiens à exprimer mon écœurement face à la situation injuste qui a été imposée par les États-Unis à nombre de mes compatriotes et aux peuples de six autres pays. J’ose espérer qu’une telle mesure ne créera pas davantage de distance entre les nations. »
À noter que le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur de la Suisse à Téhéran, qui représente les intérêts américains en Iran.
Le président libanais soutient Bachar al-Assad
Le président libanais Michel Aoun a accordé une interview, samedi 28 janvier, à la chaîne de télévision française LCI et répondu à des questions au sujet des États-Unis, du Liban et de la Syrie.
États-Unis
Alors que le journaliste lui demandait si les positions de Donald Trump le préoccupaient, le président libanais Michel Aoun a répondu : « Donald Trump réclame la révision de l’accord nucléaire, signé avec l’Iran, et il entend transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods. Le Liban fait partie de ce monde, mais ce sont avant tout les Américains qui sont inquiets. »
Syrie
« La libération d’Alep a abouti au rééquilibrage des rapports de forces en Syrie au profit du gouvernement de Bachar al-Assad et elle a rendu le terrain propice à un dialogue diplomatique. Bachar al-Assad restera le président de la Syrie et ceux qui réclament son départ ne connaissent pas bien ce pays. Sans l’actuel gouvernement syrien, nous aurions tous vécu dans une deuxième Libye. Bachar al-Assad est la seule personne qui est en mesure de réunir toutes les parties et de réorganiser le gouvernement ».
Interaction entre le Liban, l’Arabie saoudite et le Qatar
« Je me suis rendu en Arabie saoudite et au Qatar, après mon élection, afin de les convaincre de soutenir le nouveau gouvernement libanais en normalisant leurs relations avec nous. Riyad et Doha m’ont promis tous les deux de le faire. »
Liban
« C’est notre dernière chance de mettre sur pied un gouvernement puissant. Je défends la souveraineté nationale du Liban et je soutiens le renforcement de l’armée ».