
تقي زاده
Israël annonce 2.500 nouveaux logements de colonisation
C'est la deuxième décision israélienne relative à la colonisation en deux jours, après le feu vert donné dimanche à la construction de 566 logements dans des quartiers de colonisation de Jérusalem-Est, partie majoritairement palestinienne de la ville occupée et annexée par Israël.
Cette annonce reflète la volonté clairement affichée par le gouvernement israélien de profiter de la nouvelle donne créée selon lui par l'élection de Donald Trump, après les huit années passées à la Maison Blanche par Barack Obama, opposé à la colonisation.
"Nous construisons et nous continuerons à construire", a tweeté Benjamin Netanyahu.
L'ONU a en revanche dénoncé cette nouvelle mesure. "Il n'y a pas d'alternative à une solution à deux Etats", a déclaré le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric. "A cet égard, toute décision unilatérale qui peut faire obstacle à l'objectif des deux Etats inquiète fortement le secrétaire général" Antonio Guterres.
L'Union européenne a elle aussi estimé que cette mesure était "regrettable" et "affaiblissait encore davantage la perspective d'une solution à deux Etats".
La direction palestinienne a elle aussi condamné la nouvelle annonce. "La communauté internationale doit immédiatement réclamer des comptes à Israël", a dit à l'AFP le numéro deux de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saëb Erakat.
Qu'est-ce que l'Islam ?
“Avez-vous pleinement réalisé ce qu'est l'Islam ? C'est en somme une religion fondée sur la Vérité. Il est comme une source d'apprentissage d'où coulent plusieurs rivières de Sagesse et de Connaissance. Il est comme une lampe à partir de laquelle de nombreuses lampes allumées. C'est un phare illuminant le Chemin d'ALLAH. C'est un ensemble de Principes et de Croyances qui satisfont tout chercheur de la Vérité et de la Réalité.
Sachez, vous tous, qu'ALLAH a fait de l'Islam la Voie la plus sublime pour obtenir Sa Satisfaction, et le critère le plus élevé de Son adoration et de Son obéissance. IL l'a favorisé de nobles préceptes, de Principes élevés, d'arguments irréfutables, d'une suprématie incontestable et de Sagesse indéniable.
Il vous appartient de maintenir l'éminence et la dignité qui lui sont garanties par Le Seigneur, de le suivre sincèrement, de rendre justice à ses Articles de Foi et de Croyance, d'obéir implicitement à ses Principes et à ses Ordres, et de lui accorder la place qui lui convient dans votre vie.
Rappelez-vous ! Votre aujourd'hui n'est que le temps qui vous reste pour espérer, désirer et travailler, et au-delà d'aujourd'hui peut n'être que le plus grand vide - la mort. Quiconque travaille pendant ce laps de temps d'attente et d'espoir (le laps de temps qui lui est imparti) recueillera la récolte, et la mort ne lui fera pas de mal. Mais celui qui n'aura pas pris soin d'utiliser ce laps de temps d'une façon bénéfique, perdra son temps et son travail, et la mort lui apportera calamité.
Croyez-moi ! Je ne connais pas de Bénédiction aussi grande que le Paradis, cependant ceux qui laerecherchent sont si paresseux et si insouciants à son égard ; ni de punition aussi terrible que l'Enfer éternel, cependant ceux qui désirent y échapper ne semblent pas tellement le craindre.”
L'Imâm 'Ali (P)
L’esprit du monothéisme
Le premier message du Prophète de l’Islam (saw) fut « Point de divinité, si ce n’est DIEU. »
L’Unicité est donc la colonne vertébrale de L’Islam.
Selon Erich Froom, le contenu moral de toutes les grandes religions aspire à la science, à l’amour fraternel, à la solidarité, à l’indépendance et au sens des responsabilités et bien d’autres aspirations nobles et sublimes.
Ces aspirations appartiennent au principe de l’unicité qui est le slogan des prophètes (as).
Dimensions et contenu de l’unicité :
a) L’unicité sur le plan de la conception (conception générale de l’univers et de la vie) signifie :
1- L’unité de l’ensemble du monde, l’harmonie et la concordance de ses composants et ses éléments.
« Celui qui a crée sept cieux, posés les uns sur les autres, sans que tu voies de faille en la création du Très Miséricordieux. Eh bien, tourne le regard. Est-ce que tu vois une quelconque brèche ? » (s 67, v 3)
« N’ont-ils pas réfléchi en eux-mêmes ? DIEU n’a crée les cieux et la terre et ce qui est entre deux, qu’avec vérité et pour un terme dénommé. Beaucoup de gens cependant mécroient, certes oui, en la rencontre avec leur Seigneur. » (s 30, v 8)
2- Le monde a une finalité, il est fondé sur un calcul précis et sur une précision parfaite, et chacun de ses composants a une âme et une signification : le monde a un Créateur avisé. C’est-à-dire que l’origine de la création, et beaucoup de ses composants, ont une finalité, une direction et un but.
« Ce n’est pas en jouant que Nous avons crée le ciel et la terre et ce qui est entre deux ! » (s 21, v 16)
3- Toutes les choses et tous les éléments de l’univers sont soumis à DIEU.
« Tous ceux qui sont dans les cieux et la terre ne font que se rendre, en esclaves, auprès du Très Miséricordieux. » (s 19, v 93)
« Ils disent : « DIEU a adopté une progéniture. » Pureté à LUI ! Ce qui est dans les cieux et la terre est au contraire à LUI : tous, devant LUI, sont déférents. » (s 2, v 116)
« Et ils n’ont pas mesuré DIEU à Sa vraie mesure. Au jour de la résurrection cependant IL fera de la terre entière une poignée, et les cieux pliés dans Sa main droite. Pureté à LUI ! IL est tant plus haut que les associés qu’ils donnent ! » (s 39, v 67)
) L’unicité sur le plan de la conception de l’Homme signifie :
1- L’unité des êtres humains et l’égalité de leur lien avec DIEU
« Voilà [bien] ceux qui ont troqué guidance contre égarement : leur négoce n’a point prof (s 2, v 16)
« Quiconque, donc, fait œuvres bonnes tandis qu’il est croyant, alors on ne méconnaîtra pas son effort que cependant Nous inscrivons. » (s 21, v 94)
« Ho, les gens ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle et vous avons désignés en nations et tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Oui, le plus noble des vôtres, auprès de Dieu, c’est le plus pieux des vôtres. Dieu est savant, informé, vraiment ! » (s 49, v 13)
2- L’unité des êtres humains et l’égalité de leur création et de leur constitution humaine
« Gens ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’une personne unique, et d’elle son épouse, et qui des deux a fait foisonner profusion d’hommes et de femmes. Et craignez DIEU au nom de qui, comme d’un parent, vous vous adressez vos requêtes. Sur vous, vraiment, le veilleur, c’est DIEU. » (s 4, v 1)
3- Les êtres humains sont égaux quant à leur possibilité de se transcender et de se parfaire
« Et Nous t’avons envoyé que comme annonciateur et avertisseur pour la totalité des gens. Mais la plupart des gens ne savent pas. » (s 34, v 28)
(s 4, v 79)
« Gens ! oui, une évidence vous est venue de la part de votre Seigneur. Et Nous avons fait descendre vers vous une lumière manifeste.
Et puis, quant à ceux qui croient en Dieu et qui se cramponnent à Lui, IL les fera entrer bientôt dans une miséricorde venue de Lui, dans une grâce aussi. Et Il les guidera vers Lui comme à un chemin droit. » (s 4, v 174-175)
4- Tout le monde est affranchi des chaînes de la captivité et de la servitude autre que celle de DIEU (autre façon d’expliquer la nécessité de la servitude envers DIEU).
« Vous n’adorez, au lieu de Lui, que des noms que vous avez nommés, vous ainsi que vos ancêtres, sans que Dieu y ait fait descendre d’autorité. Le jugement n’appartient qu’à Dieu. Il vous l’a commandé : vous devez n’adorez que Lui. Voilà la religion droite ; mais la plupart des gens ne savent pas. » (s 12, v 40)
« Et voilà que ton Seigneur a décrété : ‘ N’adorez que Lui. – De la bonté envers les père et mère : si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la veillesse près de toi, alors ne leur dis pas : « Fi ! » et ne les repousse pas, mais dis-leur noble parole,’ » (s 17, v 23)
5- L’unicité fait honneur à l’Homme et le valorise.
“Voilà! Et quiconque exalte les interdits de Dieu, c’est mieux, pour lui, auprès de son seigneur ! – Or les bêtes, sauf ce qu’on vous a récité, vous ont été rendues licites : abstenez-vous donc de la souillure des idoles, et abstenez-vous de la parole de mensonge, sincères envers Dieu, ne Lui associant rien ; car quiconque associe à Dieu, c’est comme s’il était tombé du ciel, puis les oiseaux l’enlèvent, ou le vent le précipite, d’en haut, à le pulvériser. » (s 22, v 30-31)
“Voilà des révélations que ton Seigneur te fait, en fait de sagesse ! N’assigne donc pas auprès de Dieu autre dieu ; ou tu seras jeté dans la Géhenne, blâmé, déserté. » (s 17, v 39)
6- L’unité et l’harmonie de la vie de l’Homme et de son existence.
« [et] vous voilà ensuite à vous entre-tuer et à chasser une partie des vôtres de leurs habitations, vous épaulant contre eux dans le péché et [dans] l’excès. S’ils venaient à vous prisonniers, vous les rachèteriez [comme cela vous est prescrit], or les chasser vous est [tout autant] prohiber : auriez-vous donc foi en une partie du Livre tout en mécroyant en une [autre] partie ? La sanction de tous ceux qui font cela parmi n’est autre alors qu’opprobre en la vie de ce monde, et au Jour de la résurrection, ils seront renvoyés au plus sévère tourment : Dieu n’est pas inattentif à ce que vous faites. » (s 2, v 85)
7- L’harmonie de l’Homme avec le monde qui l’entoure.
“Que désirent-ils d’autre que la religion de Dieu? Alors que se soumet à Lui, de gré ou de force, tout ce qui est dans les cieux et la terre, alors que c’est vers Lui qu’ils seront ramenés ! » (s 3, v 83)
“N’as-tu pas vu que c’est devant Dieu que se prosternent tous ceux qui sont dans les cieux et tous ceux qui sont sur la terre, et le soleil, et la lune, et les étoiles, et les montagnes, et les arbres, et les animaux, ainsi que bien des gens ? [..]”(s 22, v 18)
c) L’unicité sur le plan des programmes sociaux (économiques, politiques, …)
1- Elle supprime à toute source non divine le pouvoir exclusif d’élaborer des programmes indépendants pour la vie et l’Homme.
“Mais non! Par ton Seigneur ! Ils ne seront pas croyants, qu’ils ne t’aient nommé juge de ce qui fait leurs disputes, puis qu’ils n’aient éprouvé nulle gêne de ce que tu auras décidé, et qu’ils se soient soumis de soumission. » (s 4, v 65)
“Et ce n’est pas à un croyant ni à une croyante, quand Dieu décide d’une affaire, et aussi Son envoyé, de se donner le choix sur leur affaire. Et quiconque désobéit à Dieu et à Son messager, s’égare alors, certes, d’un égarement manifeste. » [/i] (s 33 « les factions », v 36)
2- Elle supprime le droit de priorité sur la société et sur la vie de l’Homme à tout autre que DIEU.
« Et ceux qui ne croient pas disent : ‘L’Heure ne nous viendra pas.’ – Dis : ‘Mais, par mon Seigneur, si ! Très certainement, elle vous viendra : Il est connaisseur de l’invisible. Chose du poids d’un atome ne Lui échappe, ni dans les cieux, ni sur le terre. Et rien, de plus petit ni de plus grand, qui ne soit dans le Livre évident. » (s 34, v 3)
« Et si celui-là avait forgé quelques paroles à l’encontre de Nous, certes, Nous l’aurions saisi, de la main droite, ensuite, Nous lui aurions certes coupé l’aorte ! » (s 69, v 44 à 46)
“Dis: ‘En vérité, mon Office et mon culte et ma vie et ma mort appartiennent à Dieu Seigneur des mondes. » (s 6, v 162)
“Non, vous n’avez d’autre ami que Dieu et Son messager, et les croyants qui établissent l’Office et acquittent l’impôt cependant qu’ils s’inclinent. » (s 5, v 55)
“Dis : ‘Je cherche protection auprès du Seigneur des hommes, Souverain des hommes, Dieu des hommes, » (s 114, v 1 à 3)
3- Elle signifie que DIEU est le propriétaire exclusif, absolu et originel de tous les bienfaits et de tous les trésors de l’univers.
“- Dis : ‘A qui la terre appartient-elle, et ceux qui sont sur elle ? si vous savez.’
- Ils vont dire : ‘A Dieu’. – Dis : ‘Eh rien ! ne vous rappellerez-vous pas ? » (s 23, v 84-85)
“C’est Lui qui a crée pour vous ce qui est sur la terre dans sa totalité, puis qui s’est tourné vers le ciel et en a fait sept cieux harmonieusement formés ; Il a science de toute chose. » ( s 2, v 29)
“ (s 11, v 61)
“Et ceux qui brisent l’alliance de Dieu après l’avoir engagée et rompent ce que Dieu a commandé d’unir et commettent le désordre sur terre, à ceux-là la malédiction, et à eux le mauvais de la demeure. » (s 13, v 25)
4- Elle signifie que les êtres humains ont un droit égal à l’exploitation des biens de la vie. (sourate 16 : Les abeilles)
En conclusion, l’unicité n’est pas seulement une vision philosophique, intellectuelle, non pratique, coupée de la vie et du mouvement des groupes humains et de l’activité de l’individu.
L’annonce de la venue du Prophète Mohammad (s) par Jésus (as) Partie1
Le Noble Coran fait état que le Prophète Jésus (‘Isâ) (as) a fait l’annonce à ses fidèles et ses contemporains en général de la venue prochaine, après lui, d’un prophète nommé « Ahmad ».
« Lors Jésus fils de Marie dit : ‘’ Fils d’Israël, je suis l’envoyé de Dieu vers vous, venu confirmer la Torah en vigueur et faire l’annonce d’un envoyé qui viendra après moi et dont le nom sera Ahmad ’’. Or, quand il leur eut apporté les preuves, ils dirent : « C’est de la sorcellerie flagrante ». (sourate Al-Saff (En rangs) ; 61 : 6)
Pour les musulmans, aux yeux de qui le Coran est la vérité divine, ce verset est évidemment une preuve que Jésus fils de Marie – que la paix soit sur eux deux – a bien annoncé à son peuple la venue prochaine après lui d’un prophète dont le nom est Ahmad. Un non-musulman va normalement se permettre d’en douter, mais il aura du mal à trouver des arguments pour cela. Parce que les spécialistes de chacune des grandes religions savent que la révélation présente cette caractéristique d’être cohérente et homogène. Elle s’explique par un principe général de la bonne foi du prophète de la religion, qui est indiscutable dans le cas du Prophète de l’islam (s). Les musulmans ayant une confiance totale en lui acceptent tout ce qu’il transmet, parce que rien ne permet d’en douter. Les Arabes de La Mecque et de Médine à qui il s’adressait n’avaient pas été convertis en masse par la prédication chrétienne. Et le Prophète aurait bien pu se passer de confirmer l’existence de Jésus (as), rien ne l’obligeait à parler de lui, si on envisage les choses « politiquement ». Or, le Prophète obéit à un ordre divin ; il ne se livre pas à des calculs de circonstances. C’est pourquoi le Coran réserve une place considérable, un rôle clé et une fonction axiale à la personne et à la prédication de Jésus, fils de Marie (as).
C’est en cela que consiste l’harmonie de l’action des envoyés de Dieu ; chacun d’eux soutient et confirme l’autre dans les principes généraux. Il en est de même pour tous les autres prophètes mentionnés dans le Coran : Adam, Noé, Abraham, Moïse, Jean le Baptiste, Joseph, David et Salomon, etc., paix à eux tous.
C’est parce qu’ils sont mentionnés dans le Coran que les musulmans croient en leur existence historique. Autrement, rien ne prouve que ces personnages aient vécu réellement dans l’histoire. Aucun historien ne peut attester de leur existence, avec peut-être quelque exception pour Jésus (as) au sujet de qui on trouve quelques références rares et floues.
Dieu a donc voulu que la religion soit essentiellement une affaire de croyance, de conviction dans le cœur. Les personnages de Moïse, de Jésus, etc., qui sont mentionnés dans le récit coranique sont plus importants que l’établissement de l’argument définitif et matériel de leur existence historique. Le Coran n’est pas un traité d’histoire.
C’est pourquoi, le Coran se présente comme la parole divine, comme un livre issu de Dieu, qui est une copie d’un Livre Original qui se trouve auprès de Dieu. La vérité du Coran est donc le critère de la vérité historique, et pas l’inverse. La foi en Dieu est un phénomène qui ne dépend pas de l’œuvre historienne, même si elle s’en nourrit, comme objet de leçons à méditer.
Nous nous en tenons donc au récit coranique et affirmons que chacun des prophètes du passé a annoncé la venue du prophète qui lui succédera, à plus ou moins brève échéance. Ils ont en outre enseigné et annoncé la venue d’un prophète qui clôturera le cycle prophétique.
Il est évident que les prophètes, tant ceux qui ne sont pas mentionnés dans la Bible et ceux qui le sont, reçoivent de Dieu des enseignements concernant le passé et le futur afin de leur permettre d’accomplir leur mission d’avertissement ou de bonne nouvelle de la part de Dieu. Il est donc normal, à plus forte raison, que Dieu leur enseigne le nom du Prophète qui clôturera le cycle des envoyés divins et leur ordonne de le faire connaître aux gens. De même qu’il a été annoncé par les prophètes avant lui, Jésus a lui-même annoncé le nom du prophète qui viendra après lui.
La raison commande qu’un homme de Dieu, missionné par Dieu, possède une connaissance du cycle dans lequel il se retrouve lorsqu’il débute sa mission. Il a conscience de poursuivre une mission accomplie par d’autres avant lui, et il est nécessaire qu’il sache qui viendra après lui. Il ne peut pas forcément donner son nom, ni la date exacte de son avènement, mais il en connaît quelques signes. Il s’agit ici de questions que son peuple ne manquera pas de lui poser. Dans la Bible, nous savons que certains prophètes ont fait connaître de leur vivant le prophète qui leur succédera et parfois même ils le lui ont présenté.
La Bible fait état de certains cas à ce sujet, comme la succession d’Aron à Moïse et de Salomon à David, par exemple. Dans l’Evangile de Jean, nous lisons ce qui suit :
« Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander : Toi, qui es-tu ? Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu’il n’était pas le Christ. Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? Es-tu Elie ? Et il dit : Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non. Ils lui dirent alors : Qui es-tu ? Afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même ? Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit Esaïe, le prophète. » (Jean ; 1 : 20 à 24).
Signalons que dans les textes en grec et en syriaque, le terme prophète (nabî) est désigné par l’article défini et se rapporte à un prophète bien identifié.
Au chapitre 7 de l’Evangile de Jean, nous lisons aussi :
« Des gens de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète annoncé. D’autres disaient : C’est le Christ. Et d’autres disaient : Est-ce bien de la Galilée que doit venir le Christ ? L’Ecriture ne dit-elle pas que c’est de la postérité de David, et du village de Bethlehem, où était David, que le Christ doit venir ? Il y eut donc, à cause de lui, division parmi la foule. » (Jean ; 7 : 41 à 44)
Dans l’Evangile de Jean, il est question aux chapitres 1, 14, 15 et 16 duParaclet, qui a pour sens « celui qui prie le plus Dieu » (ahmed, en arabe), terme que, dans les nouvelles traductions, on rend par « consolateur » qui est aussi un sens du mot d’origine grecque paraclet, sans doute pour éviter de donner au lecteur l’idée qu’il puisse s’agir là d’un indice que Jésus (as) a bien annoncé la venue de Mohammad (s), comme certains prédicateurs le rappelaient à leurs interlocuteurs chrétiens.
Exemple :
« Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi ; et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement. » (Jean ; 15 : 27 et 28)
Un homme nommé Montanus (1) avait prétendu être lui-même le Paraclet attendu.
En outre, personne ne trouvera étrange que les prophètes s’adressent à leur peuple dans leur langue commune, de façon à être compris et soutenus par lui. Ils peuvent par conséquent faire leurs annonces concernant le prophète final selon des expressions qui ne soient pas énoncées forcément en langue arabe qui est la langue dans laquelle a été révélé le Coran.
Quoiqu’il en soit, le Coran rapporte que le nom que Jésus a donné au prophète annoncé avant lui par la Bible est Ahmad.
La signification de ce nom est la suivante : grammaticalement, la forme af’al, sur le modèle de laquelle le nom ahmad est construit, indique un superlatif absolu (comme akbar, le plus grand) ou un intensif. C’est donc un nom qui indique un intensif pour le nom hâmed, qui signifie louangeur. Ahmad signifie donc celui qui rend grâce à Dieu ou qui « loue Dieu encore plus ». A l’époque du Noble Prophète de l’islam (s), ce nom n’avait pas été employé pour désigner quelqu’un d’autre que lui. Le Prophète fut donc le premier à le porter. Ce nom qui fait son apparition à la période islamique signifie aussi le fait d’être doté de qualités excellentes et saillantes, reconnues et éminentes, qui le plaçaient au-dessus de tous les autres hommes et qui le rendaient digne de louange. La forme verbale ahmada indique en effet ce que les grammairiens appellent la préférence, tafzîl ou comparatif de supériorité.
Au sujet de savoir si ce mot est un des noms du Prophète ou une de ses qualités, il existe une divergence d’opinions.
Pour certains, la forme superlative du mot en fait un nom car il est digne de louange dans ses actes et dans ses paroles. Râgheb (2) voit dans le fait que ce nom soit une bonne nouvelle annoncée par Jésus (as), un indice de la reconnaissance par ce dernier de l’éminence et du rang sublime du Prophète sur tous les autres prophètes envoyés avant lui. D’autres ont exprimé l’opinion que le Prophète a pour nom général Mohammad, et pour nom spécifique Ahmad, et Jésus (as) a annoncé la bonne nouvelle du Prophète par son nom spécifique.
D’autres s’appuyant sur la construction de ce nom sur le modèle af‘al, qui indique généralement le superlatif, y ont vu un qualificatif de comparaison.
En se basant sur le texte du Coran, il n’y a aucun doute que Ahmad soit un nom du Prophète (et pas une qualité), puisque Jésus (as) dit bien « il a pour nom Ahmad ». Après le nom Mohammad, le nom Ahmad est le plus connu des allonymes du Prophète. Il fut utilisé dès les débuts de l’islam et fut largement répandu parmi les premiers enfants des musulmans.
Comment fut attribué ce nom ?
Il n’existe pas de preuve attestant l’unanimité au sujet du nom ou de la qualité d’Ahmad, attribué au Prophète (s). Mais des indices appuient le premier point de vue. Dans une tradition rapportée de l’Imam Bâqer (3) (as) : « Avant de donner naissance au Prophète, Amina entendit une voix qui lui dit : donne à ton enfant le nom de Ahmed ».
Dans une autre tradition, ce même propos est rapporté directement d’Amina, la bienheureuse mère du Prophète (s). L’Imâm Bâqer (as) dit dans une autre tradition : « Abû Tâleb, l’oncle du Prophète (s), au septième jour de la naissance de son neveu, a choisi pour lui ce nom, en disant que ce choix s’explique par le fait que les anges des cieux et de la terre en faisaient la louange. »
Une tradition du Prophète lui-même (s) attribue son nom de Mohammad au fait qu’il a fait l’objet de la louange des êtres terrestres, et son nom Ahmed au fait que les êtres célestes l’ont encore plus louangé.
Antériorité du nom Ahmad
Au sujet des antécédents de ces deux noms, Ahmad et Mohammad, il existe diverses opinions. Certains commentateurs et historiens, s’appuyant sur le verset 6 de la sourate Al-Saff (En Rangs) où le nom Ahmad apparaît dans la bouche de Jésus (as), ont accordé l’antériorité au nom Ahmad. Ce point de vue se fonde sur certaines traditions juives, bien avant la naissance de Mohammad (s), qui avaient connaissance du nom, des signes extérieurs et des qualités du Prophète attendu. Face à ces commentateurs et historiens, d’autres savants s’appuyant sur des attestations historiques selon lesquelles le nom Ahmad n’avait jamais été donné à un enfant et n’était même pas attesté avant l’islam, ont conclu que l’antériorité devait être accordée au nom Mohammad. D’après la deuxième opinion, on pourrait considérer que cette façon de donner un nom est un signe de la sagesse et de la grâce de Dieu afin que personne ne fasse de confusion au sujet de qui est le sujet véritable de l’annonce de Jésus (as) et ayant pour nom Ahmad. Contrairement aux indices historiques précédents que Bostani (4) a mis en exergue dans son Encyclopédie (5) , d’autres indices historiques confirment l’existence de ce nom parmi les tribus arabes de l’époque jahilienne (précédant l’avènement de l’islam).
back to 1 Montan ou Montanus de Phrygie (dans l’Anatolie) était un personnage du christianisme primitif (IIème siècle), fondateur de la doctrine du montanisme.
back to 2 Il s’agit de Râgheb Isfahâni, célèbre auteur des Mufradât, lexique des termes coraniques.
back to 3 (en arabe : أبو جعفر محمد بن علي الباقر) Abû Ja’far Mohammad ibn ‘Alî al-Bâqer (676-743 à Médine) cinquième Imâm du chiisme, fils de ‘Alî Zayn al-‘Âbidîn, surnommé Bâqer al-‘olum : « celui qui dissèque les sciences ». Son surnom al-Bâqir fait référence à son incontestable science religieuse. Par ses grandes activités scientifiques, il a préparé le terrain pour Ja’far Sâdeq son fils, qui créa la première Université de l’histoire du monde musulman. Cette école a formé plus de quatre mille savants.
back to 4 Boutros al-Bostani, écrivain arabe libanais de confession maronite. Au contact des américains, il se convertit au protestantisme. Influencé par l’exemple occidental, il prône une société arabe non fondée sur l’appartenance religieuse, mais sur l’humanité et le patriotisme. On peut le considérer comme un des précurseurs du baathisme.
back to 5 La première encyclopédie de l’Islam dans la forme moderne est celle qu’a produite le libanais Bostani à la fin du XIXe siècle. Cette encyclopédie est restée inachevée jusqu’à l’avènement de la dynastie ottomane. Après, d’autres personnes ont poursuivi le travail de Bostani à partir de la période post-ottomane. Par la suite, au XXe siècle, l’orientalisme a produit deux éditions de l’Encyclopédie de l’Islam qui ne se fondent pas sur la succession historique mais uniquement sur l’ordre alphabétique.
Trump : le 11-Septembre, ça suffit !
Le président Donald Trump a été investi, le 20 janvier 2017. Alors qu’il venait juste de prêter serment et n’a donc pas pu faire quoi que ce soit de bien ou de mal, les sponsors d’Hillary Clinton ont organisé le lendemain une gigantesque manifestation contre lui à Washington.
Preuve que ce qui est en jeu ne concerne pas uniquement les États-Unis, des manifestations identiques ont eu lieu dans de nombreux pays, notamment au Royaume-Uni. Bien sûr, les manifestants ne réagissent à aucun acte en particulier, mais se contentent d’exprimer leur angoisse. Beaucoup portaient des pancartes : « Je suis terrifié ».
Donald Trump, que ses adversaires présentent comme un personnage fantasque, dépourvu de ligne de conduite, a indiqué depuis longtemps ce qu’il compte faire. Il l’a d’abord montré, puis l’a dit, de manière à la fois allusive et claire : il entend restituer au Peuple états-unien le Pouvoir qui lui a été confisqué le 11 septembre 2001 [1].
Avant même de se lancer dans la compétition électorale, Donald Trump a tenté d’ouvrir le dossier de ce Pouvoir usurpé en sponsorisant le mouvement pour la vérité sur la naissance du président Barack Obama [2] Il a montré, en s’appuyant sur le témoignage de la grand-mère du président, puis sur l’absence d’enregistrement dans les registres d’Hawaï, puis encore sur les irrégularités du certificat officiel, que celui-ci est né sujet de la Couronne britannique au Kenya.
Pourtant, au cours de la campagne électorale, lorsqu’il a acquis l’impression qu’il pouvait la gagner, il a clos ce dossier et s’est abstenu de toute provocation à l’égard du président. Il a cessé toute allusion à la dyarchie du Pouvoir. Il a par contre concentré son message sur l’usurpation du Pouvoir réel par une coterie dont Hillary Clinton est la porte-parole visible.
Ses prises de position qui n’ont aucun sens au regard des clivages traditionnels, que ce soit en matière de politique extérieure —est-il interventionniste ou isolationniste ?— ou d’économie —est-il libre-échangiste ou protectionniste ?—, sont au contraire limpides pour ceux qui souffrent de l’usurpation du Pouvoir [3].
Il n’a cessé de répéter, de manière assez claire pour être soutenu par ses concitoyens, mais de manière assez allusive pour éviter le choc frontal, que toutes les décisions prises depuis le 11-Septembre étaient illégitimes. Ce qui n’a rien à voir avec l’antagonisme entre Républicains et Démocrates, puisque ces décisions ont été avalisées par le Républicain Bush Jr. et le Démocrate Obama. Au contraire, cela à voir avec un clivage civilisationnel ancien entre la caste qui a fermé les yeux sur le 11-Septembre et ceux qui s’en sont trouvés écrasés, entre les adeptes du Puritanisme du Mayflower et ceux de la Liberté [4].
Contrairement à ses prédécesseurs, il a écrit lui même son discours d’investiture et l’a centré sur ceci : « La cérémonie d’aujourd’hui a un sens très particulier, car il ne s’agit pas seulement de transférer le pouvoir d’une administration à une autre ou d’un parti à un autre. (…) Ce qui compte vraiment, ce n’est pas qui détient le pouvoir au gouvernement, mais le fait que le gouvernement est entre les mains du peuple américain » [5].
Dès le premier jour, et contrairement à la tradition US, il a mis en place une équipe de Sécurité nationale composée de grands soldats : les généraux James Mattis, John Kelly et Michaël Flynn. Alors que la presse la présente comme un ramassis incohérent de personnalités choisies indépendamment les unes des autres, il l’a au contraire composée pour reprendre le Pouvoir confisqué par une faction du complexe militaro-industriel.
Le nouveau secrétaire à la Défense, le général James Mattis, a été confirmé par le Sénat et a prêté serment. Il est considéré par ses pairs comme un érudit et un des meilleurs stratèges de sa génération. Durant la campagne électorale, il avait été sollicité pour se présenter au nom du Parti républicain contre Trump. Il avait un instant hésité, avait découvert les dessous de la politique à Washington, puis s’était retiré de la compétition sans explications [6]. Son retour a été chaleureusement accueilli au sein des armées, d’autant que les militaires ont voté aux deux-tiers pour Donald Trump. Durant les deux dernières années, Mattis était chercheur à la Hoover Institution (think-tank républicain basé à l’université de Stanford). Il y a poursuivi une étude sur les relations entre civils et militaires qui atteste de sa volonté de remettre les armées au service du Peuple.
À son arrivée au Pentagone, Mattis a diffusé un court Mémorandum dans lequel il affirme que « les militaires et les agences de Renseignement sont les sentinelles et les gardiens de la Nation » ; une phrase qui vise à la fois à apaiser le conflit qui a opposé Trump à propos de la Russie au directeur sortant de la CIA, John O. Brennan, et à réorienter le travail des forces de sécurité vers la défense de la Nation plutôt que la poursuite de la chimère impériale ou la protection des intérêts des multinationales [7].
Le directeur de la CIA, Mike Pompeo, étant toujours en attente de sa confirmation par le Congrès, le président Trump s’est lui-même déplacé à la CIA. Tout en parlant de choses et d’autres, il a clairement fixé le cap : « éradiquer le terrorisme islamique de la surface de la Terre » [8]. Il a semblé connaître les débats qui ont agité l’Agence depuis quatre ans sur la folie de soutenir Daesh ; des débats qui valurent à son conseiller de Sécurité nationale, le général Michaël Flynn, son poste de directeur du Renseignement militaire. Trump n’a pas fait mention de la polémique sur une éventuelle ingérence russe dans la campagne électorale états-unienne et encore moins sur le rôle d’« agents russes » que la presse a attribué à son ancien directeur de campagne, Paul Manafort, et à deux autres de ses conseillers, Carter Page et Roger Stone.
En l’absence de Pompeo, le président n’a pas abordé la question de la réforme structurelle de la CIA. Le Mémorandum du général Mattis, la présence du général Flynn aux côtés de Trump et la manière dont ce dernier a fait l’éloge de Pompeo —brillant élève de l’académie militaire de West Point—, donnent l’impression que cette nouvelle équipe entend placer la CIA dans l’orbite du Pentagone plutôt que dans celle du secrétariat d’État ; une option qui vise à couper les moyens d’intervention d’Hillary Clinton, toujours influente dans son ancien secrétariat.
Donald Trump a demandé à une cinquantaine de membres de l’administration Obama de rester à leur poste. Parmi eux : Brett McGurk, l’envoyé spécial auprès de la Coalition anti-Daesh ;
Adam Szubin, le sous-secrétaire au Trésor chargé de lutter contre le financement du terrorisme ;
Nicholas J. Rasmussen, le directeur du Centre national anti-terroriste ;
Dab Kern, chef de l’état-major particulier de la Maison-Blanche.
Il semble donc que la Maison-Blanche tienne à disposer immédiatement d’une équipe en capacité de lutter contre Daesh.
Le chef d’état-major interarmées, le général Joe Dunford, a annoncé qu’il se tenait prêt pour présenter au président Trump diverses options d’attaque de Daesh. L’une d’entre elles consiste à prendre Rakka avec 23 000 mercenaires arabes, déjà formés par le Pentagone. Dunford était à Paris, le 16 janvier, où il a présidé une réunion des chefs d’état-major de la Coalition.
Quoi que décide Donald Trump, il lui faudra tenir compte du fait que le Califat a été lourdement armé par l’administration Obama. Daesh dispose en outre d’une expérience du combat dont les nouveaux mercenaires du Pentagone sont dépourvus. En outre, avant d’attaquer Rakka, il devra décider quel avenir il entend favoriser en Irak et en Syrie.
Le président Trump a nommé son secrétaire à la Sécurité de la Patrie, le général John Kelly, qui a été confirmé par le Sénat et a pris ses fonctions. Selon la presse US —une source dans l’ensemble peu fiable et à prendre avec grande précaution— cet ancien patron du SouthCom aurait été choisi en raison de sa connaissance de la frontière mexicaine et des enjeux qui s’y rapportent. Peut-être.
Cependant il pourrait y avoir une autre raison : Kelly était l’adjoint de Mattis en Irak. En 2003, tous deux sont entrés en conflit avec Paul Bremer III, le patron de l’Autorité provisoire de la Coalition —qui, contrairement à ce que laisse supposer son appellation ne dépendait pas de la Coalition, mais des hommes qui organisèrent le 11-Septembre [9]—. Ils se sont également opposés à la guerre civile que John Negroponte avait décidé d’organiser pour détourner la Résistance irakienne de la lutte contre l’Occupant en créant l’Émirat islamique en Irak (futur Daesh). Au contraire, Mattis & Kelly ont tenté d’honorer les chefs des tribus du centre de l’Irak afin de ne plus être perçus comme des occupants. Ils se sont alors appuyés sur le chef du renseignement militaire US en Irak, Michaël Flynn. Les trois hommes s’étaient finalement inclinés devant les ordres de la Maison-Blanche.
Le général Michaël Flynn a été nommé conseiller de Sécurité nationale de Donald Trump. Ce poste n’ayant pas à être approuvé par le Sénat, il est immédiatement entré en fonctions. Nous l’avons déjà présenté à nos lecteurs comme le défenseur des États-Unis en tant que Nation, et à ce titre, comme le principal opposant à l’usage du terrorisme islamique par la CIA [10].
Cherchant par tous les moyens à diminuer son autorité, Hillary Clinton et son directeur de campagne John Podesta ont fait courir le bruit que lui ou son fils, Michaël Flynn Jr., ne sauraient pas tenir leur langue et nous auraient aidés à rédiger un article sur la réforme du Renseignement [11]. Au cas où cette imputation gratuite ne suffirait pas, ils ont utilisé un tweet de Michaël Jr. renvoyant à un de nos articles pour accuser les deux hommes de « conspirationnisme » —c’est-à-dire de vouloir faire la lumière sur les évènements du 11-Septembre— [12].
Contrairement à ce que prétend la presse états-unienne, les généraux Flynn, Mattis & Kelly se connaissent depuis longtemps et servent le même objectif —ce qui ne veut pas dire que les relations seront toujours faciles entre eux—. Seuls des officiers supérieurs de cette envergure sont capables d’aider le président Donald Trump à reprendre le Pouvoir usurpé depuis le 11 septembre 2001. Pour réussir, il leur faudra nettoyer le Pentagone et les institutions internationales qui ont été noyautées, l’Otan, l’Union européenne et l’Onu.
Les millions de gens qui ont manifesté contre le président Donald Trump ont eu raison de dire leur frayeur. Non pas que le nouvel hôte de la Maison-Blanche soit misogyne, raciste et homophobe —ce qu’il n’est pas—, mais parce que nous arrivons au moment du dénouement. Il est plus que probable que le Pouvoir usurpé ne se laisse pas démettre sans réagir.
Cet affrontement n’aura pas lieu cette fois au Moyen-Orient élargi, mais bien en Occident et particulièrement aux États-Unis.
L'UE demande la libération immédiate du cheikh Zakzaky
L’Union européenne a demandé au gouvernement nigérian de libérer immédiatement le cheikh Ibrahim Zakzaky, chef religieux des chiites du Nigeria.
Selon le site d’information nigérian Nation, le bureau de représentation de l’Union européenne à Abuja a demandé ce mardi au gouvernement nigérian de libérer immédiatement le cheikh Ibrahim Zakzaky, conformément au verdict de la Haute Cour fédérale nigériane.
Le président nigérian a récemment prétendu qu’il n’appliquerait pas la sentence de ce tribunal sur la libération du cheikh Zakzaky « pour le bien du peuple ». Buhari a pourtant ajouté que l’épouse du cheikh Zakzaky était libre et qu’elle pouvait sortir de son lieu de détention.
La répression des chiites du Nigeria a commencé en décembre 2015 après que les soldats nigérians ont attaqué un hosseiniyeh (lieu de culte chiite, ndlr) de Zaria, dans l’État de Kaduna.
De même, les militaires nigérians ont attaqué la maison du cheikh Zakzaky à Zaria, l’ont violemment blessé et arrêté. Des centaines de personnes dont trois fils du cheikh ont été tués.
La Russie renforce sa défense anti-aérienne
Un haut commandant de la DCA russe a souligné que le système unifié de défense antiaérienne russe serait doté de missiles S-500 ayant une portée de 600 km.
« Actuellement, les travaux visant à créer un système national unifié de défense antiaérienne et antimissile pour le XXIe siècle battent leur plein. Ce système sera mis sur pied grâce à la fourniture de systèmes de missiles sol-air à longue portée S-500 et de radars mobiles dernier cri », a indiqué le général Andreï Tchebourine, commandant d’une unité de la Première armée de DCA et de lutte antimissile des Troupes aérospatiales de Russie, cité par Sputnik.
S’exprimant lors d’une interview avec le journal Krasnaïa Zvezda, il a déclaré que les missiles sol-air S-500, étant une nouvelle génération de systèmes de DCA, sont un système à longue portée capable d’intercepter les missiles volant à de hautes altitudes.
Le système S-500 a été conçu par le consortium Almaz-Anteï.
Actuellement, les forces armées russes sont dotées de systèmes de missiles S-400.
Premier acte anti-musulman de Trump
Le nouveau président américain Donald Trump va signer, ce mercredi 25 janvier, un ordre exécutif visant à limiter l’immigration en provenance de pays musulmans.
Trump va également restreindre l’accès aux États-Unis pour la plupart des réfugiés et des ressortissants d’Iran, d’Irak, de Libye, de Somalie, du Soudan, de Syrie et du Yémen.
Il ordonnera ainsi au département d’État de cesser de délivrer des visas aux personnes de ces pays musulmans, dans le but d’interdire l’entrée des musulmans sur le territoire américain.
Selon Reuters, un autre ordre empêchera l'émission de visas aux ressortissants de l'Irak, de l'Iran, de la Libye, de la Somalie, du Soudan et du Yémen.

Par ailleurs, les médias américains, citant des sources bien informées, ont rapporté que Donald Trump annoncerait, ce mercredi 25 janvier, la construction d’un mur le long de la frontière avec le Mexique pour respecter sa promesse de campagne électorale concernant les migrants.
Selon le journal américain The New York Times, le président Donald Trump a twitté un court message mardi soir: « Ce mercredi sera un grand jour pour la sécurité nationale. Nous construirons le mur »
Le service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis a dit au nouveau gouvernement que l’érection d’un mur long de plus de 600 kilomètres à la frontière commune avec le Mexique coûterait environ 11 milliards de dollars.
Dès le lancement des campagnes électorales aux États-Unis, Donald Trump a adopté une position très dure sur la question de l’immigration. Il a notamment promis de construire un mur le long de la frontière avec le Mexique dans le but d’empêcher l’afflux de migrants clandestins et de contraindre le Mexique à en payer le coût, suscitant ainsi de vives critiques de la part des autorités mexicaines.
L’annonce de la construction de ce mur intervient simultanément à la visite à Washington du ministre mexicain des Affaires étrangères, qui entend préparer une prochaine rencontre entre les dirigeants américain et mexicain.
Des dizaines de bulldozers pénètrent dans le sud de Gaza
Selon Al-Ahed, site proche du Hezbollah libanais, des dizaines de bulldozers israéliens sont partis à l’assaut des localités du sud de la bande de Gaza. Ces bulldozers ont pour mission de détruire des dizaines de maisons palestiniennes dans le sud de Gaza.

Dans la foulée de l’investiture de Donald Trump à la présidence américaine, Israël, sûr du soutien de Washington, a intensifié en l’espace de quelques jours sa politique de colonisation des territoires palestiniens, colonisation qu’a condamnée toutefois une récente résolution de l’ONU.
Toujours dans le même sens, les agences d’information font état de l’assaut des militaires israéliens contre différentes localités de la Cisjordanie. Les soldats israéliens pénètrent de force dans les maisons des habitants et procèdent à des fouilles injustifiées, en terrorisant les femmes et les enfants.
Les témoins oculaires rapportent de violents heurts entre les soldats israéliens d’une part et les Palestiniens qui, les mains vides, tentent tant bien que mal de se défendre. 17 Palestiniens ont été arrêtés au cours de ces attaques.
Dimanche, le cabinet israélien a donné son feu vert à la construction de plus de 600 logements dans la partie orientale de la ville occupée de Qods, au mépris total de la toute récente résolution de l’ONU qui appelle Israël à arrêter la construction de colonies.
Netanyahu se dit assuré du soutien « tous azimuts » que le nouveau président américain lui apportera dans la guerre d’occupation que mène Israël contre les Palestiniens depuis 70 ans.
Pour les Palestiniens, la décision de Donald Trump de déménager l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods constitue rien de moins qu’une déclaration de guerre.
Si Trump revient sur l'accord nucléair, l'Iran réagira
Les Iraniens ne veulent pas que cet accord soit rompu, "mais sont préparés" pour cette éventualité, a assuré M. Salehi.
M. Trump n'a cessé de critiquer cet accord pendant la campagne présidentielle de l'année dernière, affirmant qu'il s'agissait du "pire accord jamais négocié". Il a également assuré qu'il reviendrait sur l'accord, si l'Iran n'acceptait pas de retourner à la table des négociations.
L'Iran et six grandes puissances (Etats-Unis, Royaume-Uni, Chine, Russie, France et Allemagne) ont atteint un accord sur le nucléaire iranien en juillet 2015, prévoyant une levée progressive des sanctions contre l'Iran et des limites plus strictes au programme nucléaire iranien.
Syrie: poursuite des négociations sans grande avancée
Les opposants politiques, qui ont négocié sans succès avec Damas lors de précédentes rencontres, sont cette fois cantonnés à un rôle de conseillers.
Les discussions ont avant tout porté lundi sur le cessez-le-feu instauré le 30 décembre en Syrie grâce à la médiation russo-turque et qui a conduit à une réduction de la violence malgré des violations régulières.
Les représentants rebelles se sont ainsi entretenus à ce sujet avec les Turcs, leurs parrains, mais également avec les Russes, alliés du régime de Damas, et l'envoyé spécial de l'ONU, Staffan de Mistura.
Ces rencontres ont été "longues et productives", a souligné un porte-parole de la délégation des rebelles, Yehya al-Aridi, ajoutant avoir eu des discussions "en profondeur" sur les "problèmes politiques" en Syrie avec l'envoyé de Moscou.