تقي زاده

تقي زاده

lundi, 12 décembre 2016 09:35

L’organisation du Mawlid par Al Azhar

La haute-institution religieuse égyptienne de l’Islam sunnite Al-Azhar a annoncé qu'elle organisait l'anniversaire de la naissance du Noble Prophète de l'islam (S).Alors qu'Al-Azhar , sans compter les autres Awqaf égyptiens , ont annoncé l’organisation de célébrations à l’occasion de la naissance du Prophète Mohammad (S) et ont commencé à décorer le périmètre de la Mosquée al Hussein (p) , des cheikhs salafistes ont rendus des fatwas interdisant ces célébrations pour cette honorable occasion, estimant que « ces fêtes sont  de pures inventions voire une diffamation inadmissible » a rapporté le site d’informations iranien Farsnews.
Ces soi-disant dignitaires religieux salafistes, qualifient « la décoration, les gâteaux et les cadeaux qui sont distribués en cette occsaion divine, d’idôlatrie  au même titre que les statues des divinité adorées à l’époque de la Jahailiyat ( ndrl: période préislamique, Ignorance ) chez Qouraych », la tribu maitresse à cette époque.
Ainsi, Cheikh Mahmoud Lotfi Amer , un prédicateur salafiste, a affirmé au site Alyawm alsabeh, que  »  toute invention est  égarement, telles sont les paroles de laprophètie, et donc tous les anniversaires des prophètes son prohibés: ceux qui célèbrent la naissance du prophète Mohammad (s) ou  la naissance du Prophète Issa Jésus (S), vont habiter le feu ».
Il a ajouté: « Certaines personnes ont demandé si les célébrations de la naissance du Messager de Dieu était prohibé alors quelle serait le jugement concernant les gâteaux distribués en cette occasion?  en fait,  les gâteaux sont en soi halal, et donc si vous en avez envie, alors  mangez en mais en dehors des jours de la célébration du prophète Mohammad (s) « .
Il a ajouté: «Célébrer la naissance du messager de Dieu est une chose et manger des gâteaux en est une autre.  Le premier cas est haram et   le deuxième est  Halal à condition de ne pas être  lié à des rituels religieux, c’est pourquoi il est conseillé d’en acheter en dehors de ces jours ».
Pour sa part, un autre prédicateur salafiste , cheikh Sameh Abdel Hamid  a affirmé: « Célébrer la naissance du messager de Dieu est une calomnie provocatrice, et donc il faut s’en écarter par tous les moyens. Ainsi, participer à ce genre de festivités  qui célèbrent cette occasion est interdit ou  s’asseoir avec les gens qui célèbrent cette occasion à leurs tables ou manger les  bonbons qu’ils distribuent est haram ».
Hisham al-Najjar, un  chercheur dans les mouvements traditionnels islamiques, a estimé que « les fatwas des  Cheikhs salafistes qui interdisent  la célébration de la naissance du Prophète (s) reflètent leur contradiction ».
Il explique:  « Dans ce dossier, comme  parmi de nombreux dossiers ,  le mouvement salafiste accorde une importance aux  apparences au détriment du contenu de la question.  La célébration de  la naissance du messager de Dieu (s) est au fond une célébration de son message divin, une manière de rappeler sa biographie , une manière de rappeler ses qualités , ses exploits, tant  au niveau social, culturel que politique, telle est le but de cette question, son essence ».
Et de conclure:  « Les apparences changent et évoluent avec le temps, et donc les cérémonies folkloriques évoluent selon les peuples, de même que les manières de célébrer la naissance du messager de Dieu (s) évoluent..  or, on peut combiner les apparences avec le contenu sans  porter atteinte aux constantes religieuses ». ..

Le gouvernement turc envisage de remplacer ses représentants pro-atlantistes auprès de l’Otan par ceux qui ont des tendances pro-russes et pro-iraniennes, écrit le quotidien britannique The Times.  

Le journal prétend avoir des documents sur cette nouvelle stratégie militaire turque. Les anti-atlantistes, partisans de la Russie, de la Chine et de l'Iran, seront avantagés pour remplacer les pro-occidentaux.

Une fuite de courriels des hauts officiers turcs licenciés, adressés au commandant suprême des forces alliées de l'Otan en Europe, Curtis Scaparrotti, un général quatre étoiles, révèle la préoccupation de ces derniers face à la montée grandissante des sentiments patriotiques et antioccidentaux  au sein de l’armée turque toujours selon The Times.

 «  Certaines des nouvelles autorités turques auprès de l’Otan, remettent en cause les valeurs de l’Otan et affichent leurs haines à l’égard des organisations occidentales, tout en soutenant des pays comme  l’Iran, la Russie et la Chine. », précise encore ce quotidien.

Le chef du groupuscule terroriste de Jaich al-Islam, Mohammad Alouch, a déclaré que "les groupes rebelles" n'ont pas encore répondu à la proposition russo-américaine de sortir d'Alep.

 La chaîne de télévision saoudienne Al-Hadath citant le chef des terroristes de Jaich al-Islam a rapporté que "les rebelles" n'ont pas encore pris une position officielle concernant la proposition  russo-américaine  de permettre aux terroristes de quitter la ville syrienne d'Alep et qu'ils étaient en train d'étudier cette proposition.

Mohammad Alouch, le chef du groupuscule terroriste Jaich al-islam. ©Al-Alam

Le chef des terroristes de Jaich al-Islam  s'est dit, toutefois, favorable à certaines parties de cette proposition notamment  en ce qui concerne la création des couloirs humanitaires et la sortie sécurisée des terroristes de la ville.

A en juger par des informations diffusées par des sources d'information, les ministres russe et américain des Affaires étrangères se sont accordés dimanche soir sur le retrait des groupes armés et des terroristes de l’est d’Alep dans 48 heures. 

La Russie et la Syrie se sont engagées à créer des couloirs humanitaires sécurisés afin de permettre aux terroristes et aux groupes armés de quitter Alep.

Une bombe a explosé dimanche à l'intérieur d'une église copte orthodoxe au Caire, rapporte la télévision publique égyptienne. Cet attentat a fait au moins 25 morts, selon le ministère de l'Intérieur. Il n'a pas été revendiqué dans l'immédiat.
 
L'explosion a eu lieu en pleine célébration vers 10h00 (09h00 en Suisse) dans l'église Saint-Pierre et Saint-Paul, contigüe de la cathédrale copte Saint-Marc, selon la même source. L'enceinte située dans le quartier Abbasiya a été encerclée par les forces de l'ordre.


Le bilan a progressivement augmenté de cinq à 20, puis 25 morts au minimum au fur et à mesure des opérations de secours sur le site. Aucun mouvement n'a revendiqué dans l'immédiat cette explosion, qui a été entendue dans tout le quartier.
Une bombe a explosé dimanche à l'intérieur d'une église copte orthodoxe au Caire, rapporte la télévision publique égyptienne. Cet attentat a fait au moins 25 morts, selon le ministère de l'Intérieur. Il n'a pas été revendiqué dans l'immédiat.
 
L'explosion a eu lieu en pleine célébration vers 10h00 (09h00 en Suisse) dans l'église Saint-Pierre et Saint-Paul, contigüe de la cathédrale copte Saint-Marc, selon la même source. L'enceinte située dans le quartier Abbasiya a été encerclée par les forces de l'ordre.


Le bilan a progressivement augmenté de cinq à 20, puis 25 morts au minimum au fur et à mesure des opérations de secours sur le site. Aucun mouvement n'a revendiqué dans l'immédiat cette explosion, qui a été entendue dans tout le quartier.
lundi, 12 décembre 2016 09:25

L'armée syrienne contrôle 90% d'Alep-Est

L'armée syrienne s'est emparée lundi d'un grand quartier du sud-est d'Alep et contrôle désormais 90% des quartiers Est auparavant tenus par la rébellion, a annoncé une ONG britannique.Les forces syriennesont pris le contrôle tôt lundi matin du quartier de Cheikh Saïd, où de violents combats se déroulaient depuis dimanche après-midi, selon l'ONG.

L'armée contrôle désormais totalement Cheikh Saïd, a déclaré à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'ONG: Les forces de l'armée contrôlent maintenant 90% d'Alep-Est, qui était jusqu'à récemment un bastion de la rébellion syrienne, a-t-il ajouté.

Seconde ville du pays et ex-capitale économique de la Syrie, Alep était coupée en deux depuis 2012, entre l'Est tenu par les rebelles et l'Ouest sous contrôle gouvernemental.

En moins d'un mois, une opération de l'armée, soutenue par des combattantsde la résistance libanaise ainsi que par de violents bombardements aériens syriens et russes, a chassé les rebelles de l'essentiel du territoire qu'ils tenaient dans la cité.

Des frappes aériennes ont touché les quartiers rebelles tout au long de la nuit, jusqu'à l'aube, a précisé l'ONG.
 

La Russie n'est en Syrie que pour lutter contre le terrorisme, a déclaré l'ambassadeur russe au Liban.

Lors d'une cérémonie dimanche dans le quartier Azarieh au sud du Liban, Alexandre Zaspekin, ambassadeur de la Russie à Beyrouth a affirmé que son pays est en Syrie à la demande du gouvernement syrien pour lutter contre le terrorisme.

Mettant en exergue la situation dans la région, les affaires intérieures de la Russie et le message annuel du Président Poutine, Zaspekin a dit que la Fédération de la Russie est en mesure de contrer tout défi au sein du pays ou dans la région.

"LA Russie s'apprête à s'allier et à  s'unir avec tous les pays ayant la volonté de coopération", a noté l'ambassadeur russe en ajoutant que les positions de Donald Trump, le nouveau Président des Etats-Unis et sa volonté de lutter contre le terrorisme sont suivies de près par la Russie.

Sur la question palestinienne, le diplomate russe a signalé que les pays arabes et le Palestiniens devraient choisir une position unique pour arriver à une solution.

Interrogé sur la situation au Liban, l'ambassadeur russe a qualifié de bonne la scène politique libanaise tout en insistant sur la nécessité de résoudre certains dossiers le plus tôt possible avec l'arrivée au pouvoir de général Michel Aoun. 

 
 
 

Le président élu des États-Unis a menacé de ne plus reconnaître le principe de la « Chine unique », qui a conduit Washington à interrompre en 1979 ses relations diplomatiques avec Taïwan, si Pékin ne fait pas de concessions en matière commerciale.

Le président élu américain Donald Trump avait provoqué de vives réactions, le 2 décembre, en ayant une conversation téléphonique avec la présidente de Taïwan, Tsai Ing-wen, échange inédit depuis 1979, qui avait été interprété comme une brèche dans la politique d'une « Chine unique » en vigueur aux États-Unis.

Dimanche 11 décembre, il a menacé explicitement, lors d’une interview sur Fox News, de ne plus reconnaître la « Chine unique » si Pékin ne faisait pas de concessions, notamment en matière commerciale.

« Je ne sais pas pourquoi nous devons être liés à une politique d'une Chine unique, à moins que nous ne passions un accord avec la Chine pour obtenir d'autres choses, y compris sur le commerce », a-t-il estimé.

Cette politique de la « Chine unique » avait été reconnue par Jimmy Carter. Elle avait conduit Washington à interrompre en 1979 ses relations diplomatiques avec Taïwan.

Donald Trump avait, pendant la campagne électorale, vivement dénoncé l’agressivité commerciale de la Chine, et menacé d’imposer des taxes d’importation de 45 % sur ses produits. Ce sujet avait cependant été évité lors du premier entretien du milliardaire avec le président chinois, Xi Jinping, pendant lequel ce dernier avait plaidé pour un « respect mutuel ».

Avec Le Monde

Des médias américains viennent d’annoncer aujourd’hui, dimanche 11 décembre, que Donald Trump envisageait de confier le département d'État au PDG de la société ExxonMobil, Rex Tillerson, et cette infirmation qui n’a pas encore été officialisée inquiète déjà plus d’une personne aussi bien du côté des démocrates que des républicains.

En effet, selon The New York Times, le PDG d'Exxon se serait entretenu avec Donald Trump pendant quelques heures hier soir et Trump aurait dit de lui dans une interview accordée à Fox News qu’il « est beaucoup plus qu'un chef d'entreprise (...) ; je veux dire par là que c'est un acteur à l'échelle mondiale. (…) Il connaît un grand nombre de dirigeants mondiaux et il les connaît bien. (…) Il a conclu des affaires énormes avec la Russie pour sa société, pas pour lui-même ». Or, c’est bien ce qui inquiète aux États-Unis, cette proximité avec la Russie et plus particulièrement avec son président, Vladimir Poutine, à l’heure où des rumeurs circulent sur une ingérence russe dans la présidentielle américaine.

Le sénateur John McCain, président au comité sénatorial des forces armées, a ainsi déclaré : « Je ne sais pas quelles ont été les relations de M. Tillerson avec Vladimir Poutine, mais je vous confirme que cela m’inquiète ! »

Le comité national du parti démocrate ainsi que le Parti vert des États-Unis ont également exprimé des réactions négatives à l’annonce du choix probable de Trump à la Défense.

La société ExxonMobil exerce des activités pétrolières et gazières dans 50 pays et elle a conclu des partenariats avec Rosneft, qui est la principale compagnie pétrolière russe depuis 2011.

Ces contrats pourraient même générer 500 milliards de dollars selon le président russe lui-même.

Et en 2013, Vladimir Poutine a offert la décoration russe de l'ordre de l'Amitié à Rex Tillerson.

Selon Reuters, après les sanctions imposées à Moscou par les pays occidentaux pour son prétendu rôle dans le conflit ukrainien, la mise en application de l’accord avec l'entreprise ExxonMobil a été suspendue, mais cette dernière a annoncé que le projet serait repris dès la levée des sanctions.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a démenti des nouvelles sur un accord, signé entre Moscou et Washington, prévoyant le retrait des terroristes d’Alep.

Sergueï Riabkov a rejeté tout accord avec les Américains sur le retrait des terroristes d’Alep, disant que Washington restait campé sur ses conditions inacceptables.

L’agence de presse Reuters a annoncé, il y a une heure, une nouvelle selon laquelle les chefs de la diplomatie russe et américain se seraient accordés sur l’évacuation des terroristes de la partie est d’Alep.

Un peu plus tard, le chef du groupe terroriste Jaysh al-Islam a déclaré que les groupes armés n’avaient pas encore répondu à la proposition russo-américaine.