
تقي زاده
Les Hachd Al-Chaabi progressent dans le sud de Tal Afar
Les photos exclusives de l’agence de presse iranienne Tasnim, montrant le champ de bataille du sud de Tal Afar ont été rendues public, lundi 5 décembre.
Selon l’agence de presse Tasnim, les Forces de mobilisation populaire irakienne ont réussi à enregistrer d’importantes progressions à partir du sud de l’aéroport de Tal Afar, se dirigeant vers Mossoul.
De grandes parties de cette région ont été libérées par les Forces de mobilisation populaire irakienne, Hachd Al-Chaabi, à l’issue d’intenses affrontements avec les terroristes takfiristes de Daech.
Voici des images de ladite opération :
Pékin prône le respect de l’accord nucléaire
Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif s’est entretenu, lundi 5 décembre à Pékin, avec son homologue chinois Wang Yi.

Lors de cette rencontre, les deux hauts diplomates ont discuté des questions d’intérêt commun, des coopérations économiques, du financement des projets, des coopérations interbancaires et du règlement des problèmes des étudiants iraniens en Chine.
Wang Yi a salué l’adhésion de l’Iran à l’Organisation de Coopération de Shanghai, disant que la Chine soutenait cet événement.
Il a ensuite prôné une coopération plus étroite entre Téhéran et Pékin en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme.
Le chef de la diplomatie chinoise a appelé toutes les parties à respecter la teneur de l’accord nucléaire, ajoutant que cet accord constituait un document multilatéral, approuvé par le Conseil de sécurité, qui ne devrait pas être touché par les évolutions intérieures des pays impliqués.
De son côté, Mohammad Javad Zarif a qualifié l’accord nucléaire, d’un «document multilatéral», soulignant qu’aucune partie ne pourrait le violer d’une manière unilatérale.
Dakota du Nord: l’armée US recule face aux Amérindiens
Le corps des ingénieurs de l'armée américaine a annoncé, dans un communiqué, sa décision de chercher des passages alternatifs pour le Dakota Access Pipeline.
La tribu sioux de Standing Rock, qui luttait sérieusement contre la construction de l'oléoduc, baptisé Dakota Access Pipeline a de son côté, déclaré, dans un communiqué, que le gouvernement américain avait décidé dimanche de ne pas délivrer de permis pour poursuivre la construction d'un tronçon du Dakota Access Pipeline, selon le tracé prévu.
La révélation de ce projet à 3,8 milliards de dollars, en juin 2014, a suscité les protestations des écologistes et des Amérindiens de la région cible qui mettaient en cause la nécessité de la construction d’un tel oléoduc et qui se disaient très préoccupés par les impacts négatifs de ce projet sur l’environnement

Des affrontements très violents ont eu lieu, pendant ces derniers mois, entre protestataires et forces sécuritaires et des dizaines de manifestants ont été arrêtés.
La tribu sioux de Standing Rock considère que l'oléoduc menace ses sources d'eau potable et plusieurs sites où sont enterrés ses ancêtres.
Les membres de la tribu sioux vivent dans les Etats du nord et du centre des Etats-Unis ainsi que dans les régions centrales du Canada.
Les conscrits appellent à l'aide
L'armée israélienne traverse une grave crise. Le département d'investigation au sein de l'armée israélienne a fait état de profondes divergences qui opposent les "appelés" (soldats conscrits) à leur hiérarchie, divergences qui ont poussé les soldats à lancer des appels de détresse à la population sur les réseaux sociaux.
Sur les réseaux sociaux, les conscrits affirment avoir besoin d'une aide urgente face " aux généraux de l'armée qui les exploitent". Les appelés se plaignent surtout des "conditions extrêmement difficiles où ils font leur service militaire" et soulignent la "précarité économique dont ils souffrent".
Le Centre d'information palestinien qui reprend cette enquête fait aussi état de " graves discriminations" qui existent dans le traitement des soldats suivant les unités où ils font leur service. " Les généraux nous traitent en soldat de seconde zone quand nous sommes dans des unités dites de "non combat”.

Depuis l'offensive israélienne de 2014 contre Gaza qui a duré plus de 50 jours, l'armée israélienne traverse une grave crise : au cours de cette guerre, l'action de l'armée israélienne a montré au grand jour des failles organiques. Les commandos palestiniens (terrestres et maritimes) des Brigades Qassam ont réussi à pénétrer au cœur d'Israël et à capturer des soldats via des tunnels souterrains. En outre, les militaires israéliens se sont montrés bien affaiblis et divisés dans des opérations au sol. L'ensemble de ces défaites ont poussé la hiérarchie de l'armée à renoncer à poursuivre ses opérations et à accepter le cessez-le-feu.
Cette trêve est toujours de mise puisqu'Israël n'est plus sûr de son armée. La presse israélienne rapporte aussi des cas de traumatismes post-combat qui paralysent bon nombre de jeunes soldats israéliens.
Assassinat des savants atomistes en Iran : Mossad, CIA et Moujahedin du peuple (Monafeqin) impliqués
Un ancien officier de la CIA, spécialiste en contre-terrorisme, Phil Giraldi a confirmé le recours, par les services d'espionnage occidentaux, aux membres du groupuscule terroriste des Moujahedin du peuple (Monafeqine) pour assassiner les savants atomistes iraniens.
Dans une note écrite reprise par le website d'information "iricenter", Phil Giraldi a révélé que les services d'espionnage israéliens, le Mossad et américains, la CIA ont assassiné, en collaboration avec Monafeqine (Moujahedin du peuple -MKO), le savant atomiste iranien, Majid Shahriari, le 28 novembre 2010, à Téhéran, la capitale iranienne.
Giraldi a qualifié l'assassinat de Shahriari de démarche "honteuse" de la part du Mossad qui visait à nuire au programme nucléaire civil de l'Iran alors que les enquêtes prouvaient que Majid Shahriari, l'un des quatre scientifiques nucléaires iraniens tués entre 2010 et 2012, n'entretenait aucun lien avec les organisations militaires .
Selon Giraldi, Majid Shahriari a joué un rôle important dans le développement des recherches nucléaires en Iran; il était bien connu internationalement pour son savoir large dans le domaine de la physique quantique et le déplacement atomique (TRAD).

"La communauté internationale de renseignements reconnaît que le Mossad avait planifié l'assassinat des savants atomistes iraniens dont Majid Shahriari, projet qui a été réalisé par les membres des Monafeqine (MKO).", a affirmé Giraldi ajoutant: " De vastes enquêtes qui ont été effectuées par la CIA entre 2007 et 2012, ont prouvé que le programme nucléaire iranien n'était pas militaire. Cependant, Israël, profitant des résultats des inspections faites par l'AIEA, a identifié les savants nucléaires et les a tués. Il a, également, contaminé les installations nucléaires en Iran avec le virus Stuxnet."
"L'assassinat de Shahriari ne doit pas être oublié parce qu'il rappelle à quel point le Mossad et d'autres services de renseignement étaient cruels dans la mesure où ils tuent même les gens qui ne représentent aucune menace pour eux.", a déploré Phil Giraldi.
La stratégie israélienne change au Golan
Des sources proches des services du renseignement israélien disent disposer d'informations selon lesquelles les discussions secrètes se seraient déroulées entre la Syrie, Israël et la Jordanie dans le but de "sécuriser les frontières du sud syrien".
Citant des sources russes et américaines, le rapport fait état d'un accord conclu entre les trois parties qui stipulerait "un retour à la situation d'avant mars 2011 sur les frontières communes du sud de la Syrie avec la Jordanie et Israël et surtout au Golan. C'est en effet en mars 2011 que la crise syrienne a éclaté.
Le rapport poursuit : "outre les parties syrienne, jordanienne et israélienne, les représentants de la Russie, des États-Unis et des Émirats prenaient part à ces discussions. L'accord tripartite prévoit, s'il se finalise, le retour des forces multinationales de l'Onu au Golan occupé, forces chargées de prévenir toute éventuelle confrontation dans cette zone. Cet accord préconise aussi et comme par le passé la gestion sécuritaire par la Syrie des hauteurs du Golan occupé. La force multinationale qui devra revenir au Golan est composée pour le reste de 1000 soldats et de 70 observateurs . Il y aurait également la formation d'une zone démilitarisée ainsi que cela avait été prévu en 1974 suivant l'accord de cessation des hostilités entre Israël et la Syrie sur les frontières communes".
"Cette zone démilitarisée s'étend sur 80 kilomètres et commence depuis les monts de "Jabal al-Cheikh jusqu'aux frontières communes entre la Jordanie, la Syrie et Israël, indique le rapport avant de souligner que l'accord serait l'une des conséquences de la victoire de Trump à la présidentielle us, homme qui a exigé tout au long de sa campagne électorale fin de la crise en Syrie, allant jusqu'à convaincre Assad de dire au cours d'un entretien datant du 16 novembre, être prêt à rallier Trump pour en finir avec Daech"
De quoi sont signe ces discussions?
Si les discussions précitées auraient eu lieu, elles montrent une chose : Israël a renoncé aux objectifs et aux intérêts qu'il cherchait à réaliser dans le sud de la Syrie par terroristes interposés d'Al Nosra et de Daech. Personne ne peut oublier en effet l'assistance logistique apportée par Israël aux terroristes et l'appui accordé à des centaines d'entre eux évacués et soignés dans les hôpitaux israéliens.
Le fait qu'Israël accepte de se mettre à la même table que la Syrie, à peine quelques mois après la réunion ultra médiatisée de Netanyahu et de son cabinet dans la région du Golan occupé, constitue un aveu cinglant, aveu d'un régime israélien qui voit ses cinq ans d'efforts tomber lamentablement à l'eau. Les terroristes takfiristes dont Israël semble vouloir désormais se débarrasser, (si on en croit les informations selon lesquelles Israël aurait frappé la position de Daech au Golan, ndlr) ont été incapables d'offrir à ce dernier et sur un plateau d'or le Golan tant convoité. La crainte est désormais réelle en Israël de voir le Hezbollah, allié de Damas, définitivement s'installer aux portes d'Israël, sur les hauteurs stratégiques du Golan. Les discussions secrètes, si elles s'avèrent vraies, signifie une chose qu'Israël a renoncé au Golan et a choisi un retour au statu quo ante....
Détroit d'Homruz: un hélicoptère US serait pointé par un bateau iranien
A en croire des responsables américains, un nouvel incident vient de se produire entre Américains et Iraniens dans le golfe Persique.
"Un bateau iranien aurait pointé son arme en direction d'un hélicoptère américain qui survolait le détroit d'Hormuz.", ont dit lundi deux responsables américains à Reuters et à Fox News. Ils ont indiqué qu'un hélicoptère de la Force navale US survolait le détroit d'Hormuz avant qu'il ne soit pointé par la mitrailleuse à bord d'un des deux bateaux iraniens qui patrouillaient dans le détroit d'Hormuz. L'hélicoptère (MH-60 Seahawk flew) avait environ 800 m de distance avec les bateaux iraniens, ont aussi dit ces deux responsables américains.
"Les membres de l'équipage à bord de l'hélicoptère ne se sont pas sentis en danger, cela n'empêche que ce fut un geste non professionnel.", ont-ils prétendu rappelant que l'hélicoptère a regagné le porte-avions Dwight D. Eisenhower.
Les Etats-Unis maintiennent une présence militaires non justifiée et non justifiable dans les eaux du golfe Persique où ils cherchent sans cesse à créer des tensions. L'Iran a à maintes reprises affirmé n'avoir aucune complaisance envers quiconque menacerait sa sécurité.
Poutine juge dangereuse toute instrumentalisation du terrorisme dans la région
Critiquant les pays occidentaux pour avoir ménagé le terrorisme et l’avoir instrumentalisé en vue d'atteindre leurs objectifs régionaux le président russe, Vladimir Poutine s'est exprimé en ces termes: " Il est très dangereux d'instrumentaliser les terroristes et cela va créer de multiples problèmes".
"Dans la lutte régionale contre le terrorisme on a obtenu des résultats mais au niveau mondial aucun acquis n'avait été reçu en cette matière", a écrit le site web du journal russe, Rossiyskaya Gazeta citant ce lundi les propos tenus par Vladimir Poutine
" Cela intervient alors que la menace du terrorisme ne cesse d'accroître et la lutte contre ce fléau devrait être effectuée avec une participation de tous les pays" a-t-il dit.
"On fait fi des appels lancés (à plusieurs reprises) par Moscou pour déclencher une lutte anti-terroriste, simultanément on continue d'équiper et d'aider les groupes terroristes et qu'on les entraîne dans cet espoir d'atteindre les objectifs politiques", a-t-il déploré.
"Ce jeu reste très dangereux et je m'adresse encore une fois à ces acteurs pour dire qu'il n'était pas rationnel de se servir des terroristes et qu’on les instrumentalise. Sinon cela apportera de grave problèmes", a-t-il conseillé aux Occidentaux.
Libye : Mokhtar Belmokhtar serait mort lors d'une frappe française
L'armée française aurait tué le terroriste Mokhtar Belmokhtar dans un raid en Libye.
Il serait « probablement » mort. Le terroriste d’origine algérienne Mokhtar Belmokhtar, rallié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a été visé récemment par une frappe aérienne française en Libye, a indiqué lundi un responsable américain.
La frappe a eu lieu au mois de novembre, avec le soutien du renseignement américain, a précisé le responsable américain, confirmant des informations parues dans le Wall Street Journal.
Mokhtar Belmokhtar est le chef du groupe Al-Mourabitoune qui a mené de nombreuses attaques sanglantes dans la région du Sahel. Al-Mourabitoune est né en 2013 de la fusion du groupe de Mokhtar Belmokhtar et du Mouvement pour l’unicité et le terrorisme en Afrique de l’Ouest, une des formations terroristes du nord du Mali visées par l’opération française Serval, lancée en janvier 2013.
Il a déjà été donné pour mort à plusieurs reprises,notamment en juin 2015 lors d’une frappe américaine en Libye, et en 2013.
Nouvelles fanfaronnades anti-iraniennes d'Israël
Lors d'une interview accordée au journal saoudien, Elaph le porte-parole de l'armée israélienne a mis en garde ce lundi l'Iran contre l'aventurisme à l'encontre du régime de Tel-Aviv et conseillé à Téhéran de tirer leçon des guerres lancées par Israël contre ses ennemis!
Le porte-parole de l'armée israélienne, Motti Almoz qui a tenu aujourd'hui lundi des propos irresponsables a menacé directement l'Iran et prétendu que ce pays devrait tirer les leçons des anciennes guerres lancées par ce régime et prendre en considération l'autorité de l'armée israélienne!
"Après l'accord nucléaire conclu avec le groupe 5+1 l'Iran n'avait pas changé le cap et il n'est devenu à aucune façon modéré"."L'Iran n'a pas changé, ni avant ni après l'accord nucléaire, il poursuit les mêmes objectifs. Il attise toujours le feu de la guerre dans la région et s'y fait une place... nous le savons et le vivons", a-t-il prétendu.
"L'Iran doit tirer leçon du sort que connaît Gaza et voir comment les attaques aux roquettes et les trois guerres d'agression lancées pendant ces dernières années contre cette région ont débouché sur la destruction d'un grand secteur de cette enclave palestinienne", a-t-il mis en garde l'Iran!