تقي زاده

تقي زاده

L'ancien directeur de la CIA, David Petraeus, est un des candidats au poste de secrétaire d'Etat américain.

Le président élu des Etats-Unis Donald Trump doit rencontrer ce lundi 28 novembre l'ex-directeur de l'Agence centrale du renseignement américain David Petraeus.

Les médias parlaient déjà d'une éventuelle candidature de Petraeus au poste de secrétaire à la Défense. Ce dernier avait exprimé son souhait de coopérer avec l'administration du président élu.  

Selon l'AFP, le général Petraeus a également commandé les forces américaines en Irak et en Afghanistan. En 2011, il a été nommé directeur de la CIA mais en 2012, il a dû démissionner en raison d'une relation extraconjugale dans laquelle il a fourni des informations confidentielles à sa maîtresse Paula  Broadwell.

Donald Trump raccompagne Mitt Romney après leur entretien au pavillon du golf Trump de Bedminster, dans le New Jersey, le 19 novembre 2016.©AFP

 

Mitt Romney, ex-gouverneur du Massachusetts, et l'ancien maire de New York Rudy Juliani sont d'autres choix possibles pour Donald Trump pour le poste de secrétaire d'Etat.

Un membre républicain du Congrès, Dana Rohrabacher a tweeté, vendredi, qu'il était envisagé pour le poste de chef de la diplomatie dans l'administration de Donald Trump

Dieu, le Très-Haut, dit dans Son Noble Livre : ((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33).
Education et instruction par le Prophète (P)
On signale, parmi les Gens de la Famille, l'Imâm al-Hassan Fils de 'Alî, Fils de Abû Tâlib (p), dont l'anniversaire de sa mort intervient au septième jour de ce mois de safar. L'Imâm al-Hassan (p) est le premier né de 'Alî (p) et de Fâtima (p), et il est né en l'an 2 de l'Hégire.
Il a passé sa première enfance dans le giron de son Grand-père, le Messager de Dieu(psl), et de ses deux parents, 'Alî (p) et Fâtima (p). Son frère al-Hussein (p) est né un an plus tard. Al-Hassan (p) et al-Hussein (p) ont eu toute l'affection du Messager de Dieu (P) après la mort de son fils Ibrâhîm. Selon certains Hadîth rapportés du Prophète (P), ils étaient pour lui comme ces deux propres fils, lui qui disait à leur sujet : "Ce sont mes deux fils". Malgré tout ce qu'il possédait en matière de majesté et de considération aux yeux des Musulmans, le Prophète (P) les prenait dans ses bras et les faisait monter sur son dos en disant : "Bien à ce chameau qui est le vôtre ! Bien à vous, qui êtes ceux qui le montent". Faisant sa prière, il a une fois prolongé sa prosternation et, une fois sa prière terminée, les Musulmans lui ont demandé l'explication. Il a répondu en désignant al-Hassan (p) : "Mon fils que voici est monté sur mon dos pendant que j'étais prosterné et je n'ai pas aimé l'indisposait". Cet événement figure dans les Hadîth rapportés par les Sunnites et les Chiites. On en trouve certains dans "Kanz al-'Ummâl" qui cite le Hadîth prophétique qui dit : "Al-Hassan et al-Hussein sont les deux maîtres des jeunes gens du Paradis". Ce Hadîth est rapporté également par Ahmad dans son "Musnad", par Ibn Mâjah dans ses "Sunan", et par d'autres transmetteurs. Ces propos, et beaucoup d'autres ont été émis par le Prophète (P) alors que al-Hassan et al-Hussein (p) étaient encore très jeunes. C'était, pour lui, une façon de parler aux Musulmans de l'avenir de ses deux petits fils. Une façon de leur dire qu'à partir de leur attachement à Dieu, de leur fidélité à Dieu, de leur appel à Dieu, de leur action pour assainir la religion de leur Grand-père, de leur lutte pour la cause de Dieu, leur avenir est celui de deux personnes qui allaient vivre au Paradis en tant que le deux seigneurs de ses habitants.
Il existe un Hadîth que rapportent les Sunnites et les Chiites, à savoir le Hadîth dit de la "Couverture". On le trouve dans les "Sunan" de Tirmidhî, qui le tient  qui le tient de 'Umar Ibn Abû Salama qui a été élevé par le Messager de Dieu (P). Il y dit : "Ce Verset,  ((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33) a été révélé dans la maison de sa mère, 'Umm Salama, l'épouse du Messager de Dieu (P). Le Prophète (P) avait appelé Fâtima, 'Alî, al-Hassan et al-Hussein (p) et, se glissant tous sous une couverture, il a dit : 'Voilà les Gens de ma Famille ! Seigneur, Fais écarter d'eux la souillure et fais-les purifier totalement !'. Alors Umm Salama a dit : "Suis-je avec eux, ô Messager de Dieu ?". Il a répondu : "Tu as ta place et tu auras du bien". Cela constitue une réfutation des allégations qui disent que ce Verset ait été révélé au sujet des femmes du Prophète (P), du fait que 'Umm Salama était l'une de ses femmes. Mais le Prophète (P) a indiqué ainsi que "Ceux de la Couverture" étaient exclusivement les Gens de sa Famille. Ce même Hadîth a été rapporté de 'Umm Salama par Ma'qil Ibn Yasâr, Abû al-Hamrâ' et Anas Ibn Mâlik.
L'Imâm al-Hassan (p) réunit les bons caractères du porteur du Message
 Ibn 'Asâkir, qui le tient de Zayd Ibn Arqam, a dit : "Je me trouvais avec le Messager de Dieu dans sa Mosquée. Et voilà qu'accompagnée de ses deux fils, al-Hassan et al-Hussein et suivie par 'Alî, Fâtima sort de sa maison et se dirige vers la chambre du Messager de Dieu (P). Alors, le Messager (P) m'a regardé en disant : 'Celui qui aime ceux-là m'aime, et celui qui les hait me hait' ''. Un autre rapport que relate al-Barâ' Ibn 'Azib dit : "J'ai vue le Messager de Dieu (P) portant al-Hassan Ibn 'Alî (p) sur son épaule en disant : "Seigneur, je l'aime. Aime-le donc". Anas Ibn Mâlik a dit : "Personne ne ressemblait au Messager de Dieu autant que al-Hassan Ibn 'Alî. Lorsque le Messager de Dieu (P) manquait aux gens, il regardaient al-Hassan pour y voir les traits du Messager".
D'autres savants affirment que "Al-Hassan (p) était le plus magnanime parmi les gens et le plus facile de caractère". Ils supportait les préjudices qu'on lui portait, il pardonnait ceux qui les lui portaient. Il ne répondait pas à leurs mauvaises actions que par des bonnes. Ces conduites étaient celles du Messager de Dieu (p) à partir desquelles l'Imâm al-Hassan et l'Imâm al-Hussein (p) étaient éduqués. Al-Madâ'inî a dit : "Al-Hassan (p) était l'aîné des fils de 'Alî. Il était un seigneur généreux et magnanime. Le Messager de Dieu l'aimait".
Se référant à l'Imâm as-Sâdiq (p) qui le tient de son père et de son grand-père, as-Sadoûq dit : "Al-Hassan Ibn 'Alî Ibn Abû Tâlib était le plus pieux parmi les gens de son époque et celui qui a le plus de vertus. Quand il faisait le pèlerinage il y faisait le parcours à pied et il lui arrivait d’y aller à pieds nus. Il évoquait Dieu chaque fois qu'il entreprenait de faire quelque chose. Il était le plus sincère et le plus éloquent en parlant. Chaque fois qu'il arrivait devant la porte de la mosquée, il relevait son visage vers Dieu et disait : 'Seigneur, Ton hôte est devant Ta porte. O Bienfaiteur, le malfaiteur vient vers Toi. Efface, Généreux, ce que j'ai de mauvais par ce que Tu as de bon' !". On dit que chaque fois qu'il faisait ses ablutions, il prenait un teint pâle et tremblait de tous son corps. Interrogé sur ce qui lui arrivait, il a répondu : 'Il est normal, pour tout chacun qui se tient devant le Seigneur du Trône, de pâlir et de trembler".   
Muhammad Ibn Ishâq dit dans son livre : "Aucune personne n'a atteint, après le Messager de Dieu (P), un rang si élevé en matière d'honneur que celui de al-Hassan. On lui posait un tapis devant la porte de sa maison et, chaque fois qu'il sortait pour s'y asseoir, personne ne passait plus dans la rue par respect qu'on lui vouait. S'en rendant compte, al-Hassan rentrait chez lui et les gens recommencer à passer. Je l'ai vu prendre la route de la Mecque à pied. Toutes les créatures de Dieu qui l'ont vu le faire ont mis pied sur terre. J'ai même vu Sa'd Ibn Waqqâs descendre de sa monture et marcher à pied". On dit que l'Imâm al-Hassan (p) a, par deux fois partager ses bien avec Dieu, pour dire qu'il donné par deux fois la moitié de ses biens en aumône.
Au sujet de la mansuétude, de la magnanimité et des bons caractères, al-Mubarrid et Ibn 'A'isha racontent qu'un Syrien parmi les partisans de Mu'âwiya a vu l'Imâm al-Hassan (p) passer sur le dos de sa monture et s'est mis à l'insulter. Une fois que le vieux syrien ait fini de lancer ses injures, l’Imâm (p) lui a dit : « O vieux ! Je pense que tu es étranger et que tu me prends pour un autre. Si tu as quelque chose à nous reprocher, nous t’écoutons. Si tu es pauvre, nous te donnons ce dont tu as besoin. Si tu as perdu ton chemin, nous te l'indiquons. Si tu as faim, nous te donnons à manger. Si tu n’as pas de vêtements, nous te donnons de quoi te vêtir. Si tu es dans le besoin, nous te donnons de quoi t'enrichir. Si tu es pourchassé, nous te donnons de quoi te loger. Si tu as besoin de quelque chose nous te le donnons. Dirige donc ta chamelle vers notre demeure et sois notre hôte jusqu'à ton départ. Cela te vaudra mieux, car nous possédons une maison spacieuse et disposons de grandes largesses ». L'entendant parler de la sorte, le Syrien  s'est mis à pleurer avant de dire : « Je témoigne que tu es le lieutenant de Dieu sur terre. Dieu sait à qui confier  Ses Messages ! Toi et ton père étiez les deux créatures de Dieu que je haïssais le plus. Maintenant, tu es la créature de Dieu que j'aime le plus ». Puis il a dirigé sa chamelle vers la maison de l'Imâm (p) où il est resté comme hôte jusqu'à son départ qu'il a fait en devenant l'un de ceux qui aiment les Gens de la Famille.
L'Imâm al-Hassan (p) et son père, l'Imâm 'Alî (p) insistaient sur la nécessité de mettre par écrit la science, à savoir les Hadîth du Messager de Dieu (P). Mais le calife 'Umar Ibn al-Khattâb s'y opposer car il craignait les voir se mélanger au Coran, ce qui n'était pas assez juste et pertinent du fait des différences qui distinguaient le style du Coran de celui du Hadîth. As-Suyûtî écrit, à ce propos, que des dissensions séparaient les Ancêtres, les Compagnons et les Suivants sur cette question de la mise par écrit de la science. Nombreux parmi eux n'y étaient pas d'accord. Mais beaucoup d'autres, dont 'Alî et son fils al-Hassan l'ont fait.
L'Imâm al-Hassan (p) a passé huit ans de sa vie en compagnie du Messager de Dieu (P). Il a vécu auprès de sa mère, la pure et l'infaillible, Sayyida Fâtima az-Zahrâ' (p). Il l'observait pendant qu'elle s'acquittait de la prière de la nuit en restant débout jusqu'à ce que ses pieds s'enflaient, elle qui était connue par son haut niveau en matière de piété et de fidélité à dieu, le Très-Haut. Il l'entendait prier et invoquer Dieu pour les croyants et les croyantes, elle qui était faible physiquement et souvent malade et qui n'invoquait pas Dieu pour elle-même. Il lui a donc dit un jour : "Pourquoi, mère, ne t'invoques-tu pas Dieu pour toi-même ?".  - "Le voisin, mon fils, vient avant la maison".
Al-Hassan (p) était identique à son père quant à sa raison et à son jihâd. Il a accompagné son père, 'Alî (p), pendant sa jeunesse et a été témoin de toutes les complications qui ont confronté son père après le départ du Messager de Dieu (P). Il a vu comment son père était-il fidèle à l'Islam, et comment il a été frustré de son droit légal au califat. Il a vu comment il n'hésitait pas de fournir conseil aux calife qui l'avaient précédé et frustré de son droit. Il a vu comment il les aidait car l'intérêt de l'Islam passait, pour 'Alî (p) avant son propre intérêt, car l'amour qu'il vouait à Dieu et à Son Messager (P) était plus grand que l'amour qu'il vouait pour soi-même.
L'Imâm al-Hassan (p) était identique à son père quant à sa raison, son jihâd et sa patience. De son côté, 'Alî (p) avait confiance en son fils al-Hassan (p), mais aussi en son fils al-Hussein (p). Il les invitait à l'accompagner dans toutes les situations difficiles.
Lorsque le groupe de Talha et de Zubayr se révoltait à Bassora, l'Imâm 'Alî (p) a envoyé son fils al-Hassan (p) accompagné par 'Ammâr Ibn Yâssir à Kûfa, où il a prononcé un discours dans lequel il a montré au peuple la place que l'Imâm 'Alî (p) occupait auprès du Messager de Dieu, ainsi que le légalité de 'Alî (p). 'Alî (p) envoyait même les gens à al-Hassan (p) pour se renseigner auprès de lui, lui qui portait le science de son Grand père et de son père. Lui qui était la personne digne de lui succéder au califat. Mais avec la mort de l'Imâm 'Alî (p) a rejoint son Seigneur et une grande confusion a eu lieu suite aux complots fomentés par Mu'âwiya. Puis la guerre a éclaté entre al-Hassan (p) et Mu'âwiya et al-Hassan a été contraint de signer une paix avec lui mais sans reconnaître sa légalité. Il voulait préserver la réalité islamique et l'opposition islamique représentée par ceux qui suivaient la ligne de la walâya, c'est-à-dire de la reconnaissance de l'Autorité de 'Alî (p). Puis, l'Imâm al-Hassan (p) a quitté Kûfa pour Médine où il s'est mis à enseigner et à instruire les gens. Puis Mu'âwiya l'a empoisonné par l'entremise de sa propre femme, Ja'da Fille de al-Ash'ath, à laquelle il a offert une grande somme d'argent et lui a promis de la donner en mariage à son fils Yazîd.
Le testament laissé par al-Hassan (p) à son frère al-Hussein (p)  
Voici le texte de ce testament laissé par l'Imâm al-Hassan (p) à son frère al-Hussein (p) : "Voici ce que al-Hassan Fils de 'Alî a recommandé à son frère al-Hussein Ibn 'Alî. Il a déclaré qu'il témoigne qu'il n'y a pas de divinité en dehors de Dieu, Unique et sans associé, et qu'il L'adore comme il se doit, sans Lui prendre d'associé dans Son Royaume, et sans s'écarter de l'humilité dans la reconnaissance de Son Autorité. Il a créé toute chose selon des mesures. Il est le plus digne d'être adoré et le plus méritant d'être loué. Celui qui Lui obéit réussit, celui qui Lui désobéit se perd et celui qui revient vers Lui se retrouve. Je te recommande, ô Hussein, d'être attentif envers ceux que j'ai laissé parmi les membres de ma famille, mes enfants et les membres de ta famille. Je te recommande de pardonner ceux qui, parmi eux, font du mal et d'accepter ce qui provient de ceux, parmi eux, qui font du mal. Je te recommande de me remplacer et d'être pour eux un père. Je te recommande, ô mon frère, de m’enterrer près de la tombe de mon grand-père, Si certains s'y refusent, je te demande au nom de la parenté par laquelle Dieu nous a reprochés, et au nom de notre parenté proche qui nous lie au Messager de Dieu (P), de ne pas faire couler, dans cette affaire, ne serait-ce qu’une seule goutte de sang, et ce en l'attente de notre rencontre avec le Messager de Dieu (P) devant qui nous nous disputeront et nous lui rendront compte du mal que les gens nous ont fait après sa mort ». Après la mort de l'Imâm al-Hassan (p), l'Imâm al-Hussein (p) a voulu l'enterrer près de la tombe du Messager de Dieu (P). Mais les Umayyâdes, dirigés par Marwân Ibn al-Hakam, l'ont empêché de le faire, et il a fini par l'enterrer à Baqî', près de la tombe de sa grand-mère, Fâtima fille de Asad.
L'Imâm al-Hassan (p) était très versé dans la science. Il se distinguait par sa spiritualité, par sa fidélité à Dieu et à Son Messager (P), par ses bons caractères et sa mansuétude. Il est un bon exemple à suivre par tout Musulman. Que la Paix soit sur lui, le jour où il est né, le jour où il est tombé en martyr et le jour où il sera ressuscité.  

lundi, 28 novembre 2016 09:01

Le décès du Noble Prophète de l'islam

C'est indiqué dans le Nahj al-Bilaghah qu'au moment de sa mort, sa tête était dans les bras et le cou de l'imam 'Ali. A ce moment-là, parmi ces enfants seulement Fâtima était en vie.
 
Après son départ, son pur et saint corps fut lavé et enterré dans sa propre maison par 'Ali. Sa maison et sa tombe est aujourd'hui à l'intérieur de la Mosquée du Prophète (Masjid al-Nabbi).
 
Lorsque 'Ali b. Abî Tâlib et les Banû Hâshim étaient prises dans le rituel du lavement du corps saint du Prophète, d'autres gens privilégiés du la Tribu, indépendamment des derniers paroles du Prophète (à l'évènement du Ghadîr Khumm ) s'étaient réunis pour désigner un chef qui remplacerait le Prophète. Ainsi un groupe des Mecquois (Muhâjirûn) et un groupe des Médinois (Ansâr) s'étaient réunis dans un lieu nommée Saqifeh Banî Sâ'ida pour designer cette personne. Les deux camps (Mecquois et Médinois) n'étant pas unanimes, ils ont commencé à s'en disputer. Chacun réclamait à lui l'héritage et la succession. Enfin certains des Ansârs ont proposé une cohabitation des deux camps : que un représentant de Ansâr et un représentant de Muhajirûn soient choisis, et deux chef dirigent ainsi ensemble la communauté des musulmans. Mais Abûbakr s'en est opposé en disant que une telle décision mettrait en danger l'union du peuple musulman. Il a en revanche proposé, que le calife soit de un homme de Muhâjirûn et ses adjoints soient des hommes de Ansâr de sorte qu’aucune décision ne soit pas prise sans leur consentement. Abûbakr, dans son discours à ce jour là, a cité un hadith du Prophète «الائمه من قریش» , qui joué un rôle crucial. Bien que ce hadith soit controversé, mais ce jour là à Saqifa il a calmé le dispute contre les Ansâr.
 
Ensuite, après avoir approuvé la supériorité des Muhâjirûn, la deuxième question était de choisir la personne convenable. Encore Après des longues discutes, deux hommes : Umar etAbû-'Ubayda Jarrah, ont choisi Abûbakr et ont fait l'allégeance avec lui. Les autres les ont suivis.
 
Le lendemain, Abûbakr est allé à la Mosquée du Prophète. Umar a prêché un discours à son éloge et le rôle qu'il a joué dans l'avancement de l'Islam et sa place à côté du Prophète, et demanda ainsi aux de faire l'allégeance avec Abûbakr. Toutes les personnes là-présentes, l'ont suivi, sauf un groupe des Ansâr et la famille du Prophète. Le califat est transmis officiellement à Abûbakr. Cette manière de choisir le calife est devenu ainsi une tradition pour la suite.
 
Il faut mentionner que ce jour-là, à la Mosquée du Prophète, Abûbakr a fait un discours lors duquel il dit: " Vous m'avez choisi comme dirigeant, mais je ne suis pas meilleurs que vous. Et je suis prêt à renoncer à cette responsabilité. Dans cette gestion, je vais me baser sur le Livre de Dieu et la Tradition du Prophète.
 
A propos de cet évènement, Shahîdî écrit " le corps du Prophète était resté dans la maison de Aïsha, les siens autour de Lui. Et nous savons que le fiqh de l'islam il faudrait se précipiter pour la préparation du corps du défient et son enterrement. Et quand s'est à propos du corps Prophète même, il peut bien imaginer l'importance! Mais on se demande alors pour quoi ces grands hommes se sont privés de cette affaire? est-ce que ces hommes s'inquiétaient-ils vraiment pour le sort de l'islam et la dispersion des musulmans? On ne peut pas le savoir! Cela fait maintenant à peu près 14 siècles de cet évènement. Mais depuis ce jour un grand fissure est apparue dans la communauté des musulmans, et ce n'est toujours pas réunie.
 
Parmi ceux qui n'ont pas fait toute de suite l'allégeance avec Abûbakr on peut nommer : Sa'd b. 'Ibâda, 'Ali, Banû Hashim. Il est rapporté que pendant les six mois après la mort du Prophète, où Fâtima était en vie, 'Ali n'a pas fait l'allégeance avec Abûbakr. Mais d'après d’autres faits historiques, ce délai parait trop long.
 
Mahmoud Hussein écrit que Muhammad avait des dispositions spirituelles précoces, qui l'inclinaient à la solitude et à la méditation, mais aussi à une curiosité intellectuelle, une capacité d'écoute, une ouverture sur le monde, qui l'incitaient à interroger tous les porteurs de savoir qu'il rencontrait, notamment à l'occasion de périples caravaniers. Il s'imprégnait ainsi des grands courants religieux qui traversaient son époque et des signes annonciateurs des changements politiques qui s'y préparaient.

"USA est considéré comme le propriétaire du monde, mais nous ne croyons pas. Ils ne sont pas ceux qui disent que le dernier mot sur les eaux libres ", a déclaré samedi le commandant de la Force navale de l'armée de l'Iran, Habibollah amiral Sayari, au cours d'une émission de télévision.

Avec ces mots, le responsable iranien a minimisé les déclarations du président élu américain, Donald Trump, qui avait auparavant averti que prévenir la présence de la flotte perse dans les eaux internationales.

"La marine de l'armée iranienne face à toute puissance qui cherche à empêcher sa présence dans les eaux libres," a-t-il ajouté.

Il a également annoncé des plans pays persan d'étendre les missions des flottes iraniennes dans les eaux internationales de l'année en cours, puis signaler qu'une flottille de navires de guerre de Perse a été déployé la première fois dans l'océan Atlantique.

"Bientôt, le 44e construit par destroyers flottille iranienne naviguera autour du continent africain, et après avoir traversé l'océan Atlantique, a frappé la mer de Chine méridionale et les eaux de l'Asie orientale", a déclaré Sayari, qui a mis en évidence la puissance de l'Iran dans les eaux internationale.

Ailleurs dans son discours, l'amiral iranien a rapporté que le persan navales mardi prochain présentera ses nouveaux produits de la marine, y compris les radars, les navires de systèmes de production d'incendie, et un nouveau système anti-missiles.

Le 21 Novembre, Sayari a déclaré la flotte marine iranienne 44ème, composée de la Bushehr navire logistique et destroyer Alvand, était entré pour la première fois dans l'océan Atlantique.

Au cours des dernières années, la marine iranienne a renforcé sa présence dans les eaux internationales pour protéger les routes maritimes et assurer la sécurité de leurs navires de commerce et des pétroliers.

Il a également déjoué plusieurs attaques de pirates à bord des navires et des pétroliers, tant iraniens et étrangers, au cours de leurs missions dans les eaux internationales.

Les autorités perses ont clairement à plusieurs reprises que la puissance militaire de l'Iran est exclusivement dissuasif et nature défensive, et ne pose pas de menace pour les autres pays.

Le Guide Suprême de la Révolution islamique a reçu en audience, dimanche 27 novembre, les commandants de la marine iranienne à l'occasion de la Journée nationale de la marine.

Le contre-amiral Sayyari, commandant en chef de la marine et un certain nombre de commandants des forces navales participaient à cette rencontre. 

L’honorable Ayatollah Khamenei a qualifié de considérables et louables les progrès réalisées par les forces navales ainsi que leurs capacités en matière de ressources humaines, de commandement militaire et de technologie.

Le Guide suprême de la Révolution islamique a mis l’accent sur l’importance de l’aboutissement des programmes, de la résistance en soulignant qu'il faudrait éviter toute hâte dans les travaux.

"Pour combler ces faiblesses, il faut une volonté ferme et ne pas céder face aux restrictions", a ajouté l’honorable Ayatollah Khamenei.

Le Guide suprême a également mis l’accent sur l’importance que revêt l’industrie navale dans le progrès des pays avant de préciser que l’Iran jouissait de vastes frontières maritimes et qu’il a un long antécédent dans la navigation maritime. "La Marine, a-t-il indiqué, doit, par conséquent, être puissante et avoir une capacité digne du nom de la RII."

En allusion à la présence renforcée des forces navales de la RII dans les eaux libres internationales, il a souligné qu’il faut développer cette présence. Le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré que le non-achèvement des travaux poserait des problèmes et susciterait des questions, et que malheureusement on en est témoin dans certains secteurs. Il a mis l’accent sur l'importance de la patience, et a ajouté qu’il faut éviter toute hâte dans les travaux. 

En ce qui concerne les négociations nucléaires, l’honorable Ayatollah Khamenei a rappelé que des discussions avaient eu lieu sur les sanctions et qu’actuellement le Congrès américain a évoqué la possibilité de la prolongation des sanctions, contrairement au contenu des accords nucléaires.

« Le fait d’imposer des sanctions n'est pas différent de la prolongation des sanctions qui auraient dû être levées. Cela constitue une violation des engagements pris par l'autre partie. », a fait remarquer le Guide Suprême de la Révolution islamique.

« De tels problèmes sont le fruit de la hâte dans la prise des décisions. Lorsque nous nous pressons d’achever un travail, nous risquons d’oublier les détails qui pourront entraver la tâche. Il faut, par conséquent, éviter la hâte dans les travaux et les accomplir avec patience et puissance », a-t-il souligné.

 

Avant les déclarations du Guide suprême de la Révolution islamique, le contre-amiral Habibollah Sayyari, le commandant de la Marine iranienne, a présenté un compte rendu des activités de ces forces navales.

La Russie est-elle sur le point de rallier à sa cause le général Haftar, commandant en chef de l'armée nationale libyenne? Veut-elle ainsi récompenser l'erreur que fut le feu vert russe à l'intervention militaire de l'Otan contre l'Etat libyen en 2011, intervention qui a préparé le terrain à l'émergence et à l'extension du terrorisme au Moyen-Orient et dans le nord de l'Afrique?

Le "sulfureux" général ainsi que le qualifient les médias occidentaux es arrivé en tout cas dimanche soir à Moscou, pour une visite officielle en Russie.

Le général Khalifa Haftar à la tête de l'armée nationale libyenne. ©Invisible-dog#Haftar

Selon Russia Today, ce déplacement du général Haftar vise à "renforcer les relations bilatérales". La situation en Libye est surtout au menu des discussions avec les autorités russes. Les deux parties devront aussi discuter des questions d’intérêt commun dont le renforcement de la sécurité et des coopérations bilatérales.

Il s’agit de la deuxième visite effectuée par le général libyen, Haftar, à Moscou, après celle de 27 juin.

L’ancien général de Kadhafi, Haftar est soutenu par l’Egypte d'Al Sissi.

Ce commandant militaire ne reconnaît pas le gouvernement libyen d'union nationale dirigé par Fayez al-Sarraj, soutenu par l’Occident.

Les forces armées sous commandement du général Haftar, ont lancé, il y a deux mois, une opération baptisée « al-Bunyan al-Marsous », pour libérer les régions occupés par Daech, notamment dans la ville de Syrte, bastion du groupe terroriste en Libye. Les succès militaires des forces sous le commandement du général libyen se succèdent depuis : ses forces ont libéré la principale plate-forme d’exportation du brut libyen située en Cyrénaïque (Est). 

En octobre dernier, les sources russes citées par « Izvestia » ont fait état d'une demande officielle des libyens auprès de Moscou : « Les Libyens demandent de leur livrer non seulement des armes d’infanterie, mais aussi du matériel, y compris des avions. Par ailleurs, ils ont appelé Moscou à démarrer en Libye une opération militaire contre les islamistes, du même type que celle qui a lieu actuellement en Syrie ». 

lundi, 28 novembre 2016 08:54

Victoire de Fillon à la primaire

La droite dite modérée sera donc représentée par François Fillon qui a remporté haut la main la primaire de la droite. Selon les analystes, la mobilisation de la gauche française pour faire barrage à Fillon n’a pas eu le résultat escompté.



Le second tour de la primaire de la droite a opposé hier dimanche deux anciens premiers ministre : François Fillon et Alain Juppé. Depuis le premier tour, les sondages n'ont pas cessé de prévoir la victoire de Fillon, lui accordant, dans certains cas, plus de 60% des suffrages. Les résultats sont toutefois allés au-delà de toutes les attentes dans la mesure où François Fillon mène désormais la course avec 66,8% des voix. La mobilisation des sympathisants de gauche française, en dépit de mainte alertes des autorités socialistes, n'a pas changé la donne. Dimanche dernier, les français étaient environ 15% — soit entre 500 000 et 600 000 personnes, d'après les données de Harris Interactive — à avoir pris part à la primaire pour bloquer la candidature de Nicolas Sarkozy. Suite à la victoire de Fillon au premier tour, les sympathisants de gauche se sont déplacés aux urnes, pour empêcher la victoire de ce dernier.

Après l'annonce de sa victoire, François Fillon a appelé à mettre un terme au quinquennat de François Hollande, intervenant. « Ce quinquennat qui s'achève a été pathétique. Il va falloir y mettre un terme (…). François Hollande a abaissé la fonction présidentielle, il faudra la restaurer. Si le peuple français me fait confiance, j'aurai le devoir de renouer le contrat avec lui et de tenir ma charge avec dignité. Je mesure la gravité de la situation et les attentes de nos compatriotes », a indiqué M. Fillon.

Le pro-russe qu'est Fillon passe aussi pour un homme politique mesuré qui pourrait changer la diplomatie trop atlantiste de la France. Sous Sarkozy et Hollande, la France est devenu le bras exécutant de la politique dévastatrice des Etats-Unis dans la région surtout dans son volet syrien. Fillon est partisan d'un dialogue avec Assad, propre à rendre plus efficace la lutte contre les terroristes de Daech. 

Karim Pakzad, chercheur à l'IRIS (Archives)

On le donne comme étant hostile à l'aspect multiculturaliste de la société française et pourtant Fillon est l'homme qui se veut " une politique européenne respectueuse des nations". Selon Karim Pakzad, chercheur à l'IRIS, spécialiste de l'Afghanistan, de l'Iran et de l'Irak, " Fillon considère l'Iran comme un acteur à part entière dans la région et demande par conséquent, une normalisation tous azimut des liens avec ce dernier". Avec Fillon, il existe les lueurs d'espoir de voir la politique de la France et partant de l'Europe et du monde changer de nature au Moyen-Orient

Reste à savoir si les Français sont prêts oui ou non le 23 avril prochain à tourner la page "trop américanisée" que furent les mandants successifs de Sarkozy et de Hollande à la tête de l'exécutif français. 

eudi dernier, la Turquie a affirmé avoir perdu trois de ses soldats dans la banlieue d'Al-Bab, ville stratégique du nord de la Syrie qu'elle cherche à occuper. Les positions de ses forces auraient été bombardées par l'aviation syrienne.

Le bilan des blessés s'élèverait, toujours selon Ankara, à plusieurs. Les spéculations allaient bon train sur la nature de la riposte turque à ces frappes qui n'auraient pas pu avoir lieu sans l'aval de la Russie. La Turquie semble désormais avoir trouvé la riposte : elle vient de déployer des missiles Stinger à Al-Bab en Syrie.

Les sources proches des opposants armés syriens ont annoncé le déploiement par l'armée turque du système de défense anti-aérienne équipé de missiles Stinger dans des régions non loin d'Al-Bab, a rapporté le reporter de Tasnim News depuis Istanbul.

C'est le journaliste proche des takfiristes, Ahmad Al-Khatib, qui se référant aux sources de l'armée syrienne libre (ASL), a annoncé cette information.

Le rapport a été repris par les médias turcs, dimanche, 27 novembre, qui parlant du transfert des missiles "Stinger", depuis la ville turque de Gaziantep vers la Syrie. Le but annoncé de la démarche consiste à "faire face aux menaces aériennes". Les dépêches en provenance de Gaziantep faisaient part du déplacement des camions transportant des systèmes de défense anti-aérienne depuis oğuzeli vers les frontières syriennes.

Reste à savoir si la Turquie utiliserait effectivement ces systèmes pour abattre les chasseurs syriens au risque de provoquer la colère de Moscou. 

Dans sa récente édition, Raï al-Youm revient sur cette frappe de l'aviation syrienne et établit un lien entre elle et la visite précipitée du ministre turc des AE en Iran. " Le bombardement des positions de l'armée turque à Al-Bab constitue un tournant négatif dans la guerre en Syrie et inquiète au plus haut point Ankara. C'est pour cette raison que la Turquie a dépêché son ministre des AE en Iran et qui l'a en plus accompagné du chef du Renseignement turc, Hakan Fidan. Les sages d'Ankara savent très bien que n'importe quelle riposte infligée aux chasseurs syriens exposerait la Turquie à la colère de l'Iran. Ni la Syrie ni ses alliés ne permettront à la Turquie de s'emparer d'Al-Bab car cette ville se trouve au confluent de toutes les voies d'approvisionnement vers l'Est d'Alep. La perte d'Al-Bab reviendrait à rendre nuls et non-avenus plusieurs semaines de combats acharnés de l'armée syrienne et de ses alliés dans l'Est d'Alep" 

lundi, 28 novembre 2016 08:51

Fillon champion de la droite

Le conservateur François Fillon a largement remporté la primaire de la droite française pour la présidentielle de 2017, selon des résultats partiels dimanche soir. Il prend ainsi une sérieuse option dans la course à la présidence.

"Sur 2121 bureaux dépouillés, les scores respectifs étaient pour François Fillon de 69,5% des voix et pour Alain Juppé de 30,5% des voix", a annoncé Anne Levade, la présidente de la Haute autorité, qui actualisera ses résultats tout au long de la soirée.

Le soutien apporté le 19 septembre par François Fillon à Vladimir Poutine dans le dossier syrien n'a pas été du goût de l'Elysée.©REUTERS


Des hurlements de joie ont accompagné l'annonce de ces premiers résultats au QG de M. Fillon, qui réussit donc un double exploit: arrivé largement en tête au premier tour (44,2%), il a successivement écarté les deux favoris des sondages, Alain Juppé mais aussi Nicolas Sarkozy dont il fut cinq ans le Premier ministre (2007-2012), sèchement éliminé dimanche dernier.

François Fillon a remercié les électeurs qui ont trouvé dans sa démarche les valeurs françaises auxquelles ils sont attachés : (...) la gauche, c'est l'échec, l'extrême droite, c'est la faillite, a-t-il dit. "Je donne rendez-vous à tous ceux qui ont dans le cœur la fierté d'être Français, a ajouté M. Fillon, qui affiche un programme très libéral sur le plan économique. 

Pour ce second tour, les électeurs se sont rendus encore un peu plus nombreux dans les 10'228 bureaux de vote qu'il y a une semaine. Selon le président de la commission d'organisation, Thierry Solère (LR), la participation était en hausse de 4,5% à 17h00, à près de trois millions de votants, soit quelque 120'000 électeurs en plus sur des chiffres portant sur 78% des bureaux de vote.

Notre collègue, M. Ahmad Nokostine répond aux questions suivantes : 

Au cours de la guerre contre Yémen, les forces saoudiennes et qataries n’ont pas réussi à accomplir leur mission bien qu’elles soient dotées de chasseurs et de bombardiers américains ultra-modernes. Elles se sont vues contraintes de faire appel aux pilotes israéliens et américains pour s’en servir. Alors à quoi sert d' acheter de tels armements ?

 

Quel message l’Iran veut envoyer via ce genre de contrats dans la mesure où l’industrie militaire iranienne est plus ou moins autonome et arrive à produire et à fabriquer des armes notamment des systèmes antimissiles comparables aux S-300 russes ?