تقي زاده

تقي زاده

Les forces américaines sont incapables de bloquer les lignes d’approvisionnement de l’Iran avec ses alliées en Syrie et même avec la présence des forces US dans ce pays, on voit que l’Iran y renforce de plus en plus sa position.

Dans un article paru sur le magazine américain Newsweek, Geoff Lamear, membre de l’institut américain de Defence Priorities écrit:

 Bien que l’attaque contre la base d’al-Tanf en Syrie n’ait fait aucune victime pour les Américains, mais étant donné que de tels événements pourraient facilement entraîner la mort des forces américaines, une question se pose de savoir si la mission de Washington en Syrie vaut-elle le prix ? 

Malgré la perte de puits de pétrole, de contrôle territorial et de leadership de Daech en Syrie, la présence américaine se poursuit dans ce pays et les conditions de retrait de leurs troupes sont devenues de plus en plus impraticables.

Une petite base telle qu’al-Tanf - avec 200 soldats - n’est pas en mesure d’influer la situation syrienne. À l’heure actuelle, Daech s’est désintégré et les activités des résidus de ce groupuscule se poursuivent d’une manière secrète dans ce pays. Les forces américaines présentes au cœur du désert syrien ne sont pas capables d’affronter Daech, en effet, elles ne constituent qu’une cible facile pour les ennemis.

lundi, 01 novembre 2021 08:41

La DCA iranienne brise la furtivité

Le général Alireza Sabahifard, commandant de la Force de la défense aérienne de l’armée iranienne, a déclaré au cours d’une vidéoconférence destinée aux commandants des zones et des les unités de la défense aérienne que la vigilance et les succès significatifs de la Force de défense aérienne de l’armée iranienne ont été prouvés encore une fois de plus lors de récents exercices notamment dans le domaine de l’utilisation des systèmes radars et de missiles.

«S’appuyant sur les potentialités intérieures du pays, la Force de défense aérienne de l’armée iranienne a son mot à dire sur le plan mondial », a ajouté le général Alireza Sabahifard.

Il a souligné que lors des récents exercices, seule une partie de la capacité de missiles de la Force de défense aérienne de l’armée iranienne avait été présentée notant que malgré l’imposition de sanctions cruelles et injustes contre l’Iran, la Force de défense aérienne de l’armée iranienne a fait des progrès remarquables dans le domaine de conception et fabrication de divers radars, missiles et drones.

Deux nouvelles réalisations des Force de défense aérienne de l’armée iranienne ont été dévoilées mercredi 1er septembre en présence du commandant des Forces de défense aérienne de l’Armée de terre, le général de brigade Alireza Sabahifard.

Le radar 3D « Alborz » et le système de commandement et de contrôle des armes « Borhan » à faible et à grande hauteur sont deux nouvelles réalisations des forces de défense aérienne de l’armée iranienne qui ont été dévoilées.

Le radar 3D « Alborz » a été produit dans le but d’intercepter et de détecter des cibles à longue portée avec une faible section efficace radar. La portée radar maximale de ce système est de 450 km et il est capable d’identifier des cibles à basse altitude.

Le radar « Alborz » est également capable de suivre 300 cibles simultanément après avoir reçu et analysé des informations de toutes les sources.

Le système de commandement et de contrôle des armes « Borhan » à basse et à haute altitude les fournit aux plus hauts niveaux de commandement pour prendre des décisions dans les plus brefs délais pour mener à bien la mission et détruire la cible.

« Borhan », avec sa capacité de détection et de traitement efficace, permet d’engager, de détruire et de tromper des cibles aériennes. En plus de la capacité de détecter la cible en mode passif, le système « Borhan » a également la capacité d’émettre des commandes pour faire face aux perturbations électroniques.

lundi, 01 novembre 2021 08:40

Manœuvre : dôme de fer échoue encore !

L’agence de presse palestinienne Shehab News, citant des médias en hébreu, a annoncé aujourd’hui le nouveau test de missile du Hamas.

Selon les sources d’information, le mouvement Hamas a lancé trois nouveaux missiles depuis la bande de Gaza dans la mer ce dimanche matin afin de renforcer ses capacités militaires.

 Plus tôt, le Hamas avait tiré trois autres missiles d’essai depuis la bande de Gaza dans la mer.

Au cours de l’opération de 12 jours de l’épée Qods dans la bande de Gaza, des groupes de la Résistance palestinienne ont tiré plus de 4 000 roquettes dans toutes les parties des territoires occupés en réponse aux attaques israéliennes contre des zones résidentielles, ce qui a finalement forcé les sionistes à déclarer un cessez-le-feu.

D’autre part, selon les informations, ce dimanche matin l’exercice du front interne du régime sioniste a commencé avec la participation du ministère israélien de la Sécurité intérieure et d’un certain nombre d’autres ministères et devrait se poursuivre jusqu’à jeudi.

Selon Arab 48, il s’agit d’un exercice de simulation sur plusieurs fronts sous les tensions intensifiées, dans les villes des territoires de 1948, qui comprend l’évacuation des civils de la ligne de conflit et la lutte contre les cyberattaques et les missiles.

L’exercice vise à mesurer l’état de préparation du front intérieur et de l’armée à faire face à tout problème imprévisible, et des sirènes d’alerte vont sonner dans de nombreuses régions de la Palestine occupée pour s’entraîner à entrer dans les abris.

Selon le rapport, l’un des objectifs de l’exercice consiste à affrontement aux missiles de précision qui constituent une menace majeure pour les usines de matières dangereuses dans la région de Haïfa, une menace qui a été signalée au ministère israélien de la Sécurité intérieure comme un scénario possible.

Selon le journal israélien Maariv, ces dernières années, l’armée israélienne a essayé d’éviter le risque des frappes balistiques contre les installations stratégiques à Haïfa, ou du moins de réduire la quantité et le type de matériel stocké dans la ville. Néanmoins, on pense toujours que les stocks et les ports de Haïfa et d’Ashdod sont des cibles stratégiques pour les missiles du Hezbollah.

Dans un autre article, le journal en hébreu avait noté la principale différence entre la situation actuelle et la guerre de 2006 : le journal indique que le Hezbollah dispose désormais des missiles de haute précision, ce qui est crucial dans un futur conflit.

Selon al-Arabiya, Ziad al-Nakhala, secrétaire général du Jihad islamique palestinien, a rencontré Abbas Kamel, chef des services de renseignement égyptiens, au Caire.

Les sources d’information d’al-Arabiya et d’al-Hadath ont rapporté que les deux parties ont discuté de la nécessité de mettre fin aux différends en Palestine et de l’importance de reprendre les réunions pour résoudre la crise.

Le chef des services de renseignement égyptiens a également souligné la nécessité de la réduction du siège, la permission de l’approvisionnement de toutes les marchandises et nourriture dans la bande de Gaza, et l’importance d’une reconstruction rapide.

Au cours de la réunion, la nécessité d’améliorer les conditions des détenus a également été discutée. L’Égypte s’est engagée à intervenir dans l’affaire et a appelé à réduire les tensions avec le régime sioniste pour éviter de nouveaux affrontements.

Pour sa part, Davood Shahab, porte-parole du mouvement Jihad islamique, a déclaré : « Les questions les plus importantes soulevées lors de la réunion étaient la nécessité de la reconstruction de la bande de Gaza, la réduction du blocus imposé par le régime sioniste ainsi que la question des prisonniers palestiniens. »

lundi, 01 novembre 2021 08:39

"L'Iran préfère les sanctions"!

Alors que la position ferme de l’Iran sur la question nucléaire et sa politique astucieuse à contourner toutes les sanctions américaines en tant que cause du blocage des pourparlers nucléaires ont fait voler en éclats les plans américains, le journal britannique The Guardian s’est penché, dans un article, sur l’avenir d’un nouveau cycle de négociations du PGAC et les nouveaux dommages américains en cas de retard à revenir à la table des négociations.

« Le danger est clair. Par son retrait unilatéral de l’accord nucléaire iranien de 2015 l’ex-président américain Donald Trump a arbitrairement rompu le PGAC (Plan d’action global conjoint) et par conséquent, les activités nucléaires iraniennes ont augmenté », a écrit le journal britannique The Guardian.

Sans évoquer l’attachement de l’Iran au PGAC malgré le retrait unilatéral des États-Unis et la poursuite des politiques de « sanction maximale » contre ce pays, The Guardian répète les allégations sans fondement des puissances occidentales, et écrit que l’Iran a refusé de se joindre aux pourparlers de Vienne et a restreint les inspections de l’AIEA tout en augmentant ses activités nucléaires.

Les affirmations du journal britannique interviennent alors que le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires politiques, Ali Bagheri-Kani, et le secrétaire général adjoint et directeur politique du Service européen pour l’action extérieure, Enrique Mora, ont passé en revue, mercredi 27 octobre, les principaux obstacles devant la reprise des pourparlers et ont convenu d’entamer les pourparlers en novembre.

« Ali Bagheri-Kani estime que la version du PGAC manipulée par les États-Unis viole les droits et les intérêts nationaux de l’Iran et sape l’indépendance du pays », a noté The Guardian.

« Le nouveau gouvernement iranien s’est concentré sur une stratégie qui donne la priorité à la neutralisation de l’impact des sanctions en renforçant les liens économiques avec des voisins et des pays comme la Russie ou la Chine. Le président iranien Ebrahim Raïssi et son ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian pensent que les États-Unis, déterminés à contenir l’Iran, trouveraient toujours des prétextes pour maintenir les sanctions, même si toutes leurs demandes étaient satisfaites », a rapporté le journal britannique.

Concernant la situation économique actuelle en Iran pendant la pandémie de coronavirus et sous les sanctions américaines, The Guardian a poursuivi : « D’une part, l’Iran profite énormément de la flambée des cours du pétrole, tandis que son économie indique des signes d’une certaine reprise. D’autre part, des États de la région comme le Liban, étant en proie à des pénuries d’énergie ruineuses, deviennent de plus en plus dépendants de l’Iran, ce qui indique un deuxième volet de la stratégie de l’Iran : un effort déterminé de réparer ou de cimenter les relations à travers le monde arabe. »

« Amir-Abdollahian s’est récemment rendu en Syrie et au Liban et a rencontré des dirigeants des Émirats arabes unis. Après des mois de pourparlers avec l’Arabie saoudite, des relations diplomatiques quoique limitées pourraient reprendre bientôt entre Téhéran et Riyad. Si d’autres pays du golf Persique emboîtent le pas à Riyad, l’idée d’une coalition anti-iranienne soutenue par les États-Unis et Israël risque de voler en éclat. Compte tenu de l’attitude de Washington envers la région et de l’échec des accords d’Abraham, Israël risque de se sentir plus vulnérable que jamais », a ajouté The Guardian.

« Il est peu probable que le gouvernement iranien quitte unilatéralement les pourparlers de Vienne. Cela sera dans les intérêts de ses ennemis. À l’inverse, lorsque l’Iran reviendra enfin à la table des négociations, il imposera des conditions plus strictes, telles que “bénéficier d’avantages économiques et la levée vérifiable des sanctions américaine en échange du respect de ses engagements”, a déclaré le journal. 

“Le gouvernement iranien exigera la séparation le dossier nucléaire des questions régionales et du programme balistique iranien. Dans le même temps, alors que les négociations se poursuivent, les capacités nucléaires de l’Iran augmenteront inexorablement. Ce qui est certain c’est que les mesures américaines étaient à l’origine du gel des pourparlers nucléaires. Face à la duplicité américaine et à la faiblesse de l’Europe, les positons du nouveau gouvernement iranien sont très fermes”, a conclu The Guardian.

Pour le moment, contourner les sanctions américaines semble plus bénéfique pour l’Iran que de nouer des liens avec les États-Unis. L’un des cas les plus évidents de la neutralisation des sanctions américaines consistait à l’exportation du pétrole iranien vers le Venezuela. Après l’arrivée dans les eaux du Venezuela, cinq pétroliers iraniens transportant 1,5 million de barils d’essence, l’Iran a été désormais devenu allié stratégique de ce pays de l’Amérique du Sud.

Téhéran et Caracas continuent de renforcer les liens stratégiques qui les rapprochent. Au-delà de contrer conjointement les pressions étasuniennes, cette alliance permet à l’Iran de renforcer son influence loin de ses frontières, dans ce que Washington s’obstine à considérer encore comme son arrière-cour.

Une cargaison de 2,1 millions de barils de condensats iraniens, la livraison la plus récente, résultant d’un accord d’échange entre l’Iran et le Venezuela, devrait commencer à être déchargée dans un port de PDVSA –la compagnie pétrolière appartenant à l’État vénézuélien, écrit l’agence Reuters.

Cette coopération entre la République islamique d’Iran et la République bolivarienne continue de se renforcer, et ce, malgré la colère et les tentatives d’intimidation de la part de Washington. Mais il devient aujourd’hui évident que les deux nations –considérées respectivement par l’establishment étasunien comme l’un des trois principaux adversaires (avec la Chine et la Russie) au niveau mondial dans le cas de l’Iran, et l’un des principaux adversaires en Amérique latine dans celui du Venezuela – ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin.

Par ailleurs, les deux pays faisant face aux sanctions économiques US peuvent utiliser les cryptomonnaies et les lingots d’or dans leurs transactions bilatérales. Il est à noter que selon le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian, le président vénézuélien Nicolas Maduro devrait se rendre prochainement en Iran pour la signature d’un accord de coopération de 20 ans entre les deux États. Vraisemblablement, les choix stratégiques des partisans résolus de la multipolarité visent de plus en plus le long-terme. Pour rappel, un accord d’un quart de siècle avait déjà été signé entre Téhéran et Pékin et devra bientôt être signé avec Moscou.

lundi, 01 novembre 2021 08:37

Al-Tanf frappée: l'US Army vacille

Les forces américaines sont incapables de bloquer les lignes d’approvisionnement de l’Iran avec ses alliées en Syrie et même avec la présence des forces US dans ce pays, on voit que l’Iran y renforce de plus en plus sa position.

Dans un article paru sur le magazine américain Newsweek, Geoff Lamear, membre de l’institut américain de Defence Priorities écrit:

 Bien que l’attaque contre la base d’al-Tanf en Syrie n’ait fait aucune victime pour les Américains, mais étant donné que de tels événements pourraient facilement entraîner la mort des forces américaines, une question se pose de savoir si la mission de Washington en Syrie vaut-elle le prix ? 

Malgré la perte de puits de pétrole, de contrôle territorial et de leadership de Daech en Syrie, la présence américaine se poursuit dans ce pays et les conditions de retrait de leurs troupes sont devenues de plus en plus impraticables.

Une petite base telle qu’al-Tanf - avec 200 soldats - n’est pas en mesure d’influer la situation syrienne. À l’heure actuelle, Daech s’est désintégré et les activités des résidus de ce groupuscule se poursuivent d’une manière secrète dans ce pays. Les forces américaines présentes au cœur du désert syrien ne sont pas capables d’affronter Daech, en effet, elles ne constituent qu’une cible facile pour les ennemis.

Ainsi, la présence d’autres forces américaines concentrées dans le nord-est de la Syrie pour donner l’assistance aux FDS (forces démocratiques syriennes) n’a pas de justification. Les FDS ne réclament plus l’assistance US dans leurs opérations.

Le prétendu objectif de la mission américaine en Syrie est d’empêcher la montée de Daech en Syrie, mais cet objectif est bien sur secondaire à la tentative américaine de limiter l’influence iranienne dans ce pays. Même avec la présence des troupes américaines en Syrie, on voit que l’Iran y renforce sa position.

Les forces américaines ne sont pas en mesure de bloquer les lignes d’approvisionnement de l’Iran avec ses alliées en Syrie. La dissuasion américaine est assez faible face à l’Iran. Ce pays ne craint rien, il avait précédemment ciblé les forces américaines basées à al-Tanf en 2017 avec des drones, ainsi, ses alliées avaient lancé une offensive similaire contre les forces américaines stationnées dans un champ pétrolier syrien.

D’autre part, on ne peut pas négliger le soutien aérien et d’artillerie de la Russie au gouvernement syrien. Les forces américaines ne peuvent pas face à l’influence russe en Syrie.

Il est temps de s’affronter à la réalité : « Bachar al-Assad a gagné la guerre. Ce n’est pas une nouvelle annonce. Les décideurs américains doivent faire face à la réalité telle qu’elle est, et pas telle qu’ils veulent. »

Étant donné que le but principal de l’envoi de troupes américaines en Syrie était d’armer et d’entraîner les rebelles anti-Assad, l’impossibilité d’éloigner se dernier du pouvoir à un coût raisonnable pour les États-Unis doit signifier le retour des troupes américaines chez elles. Mais la stratégie américaine est encore dépassée et loin de logique.

Le jeu de Washington en Syrie ne vaut pas la mort des soldats américains. Cette mission ne protège pas les États-Unis. La récente attaque contre la base d’al-Tanf pourrait facilement être le prélude à une attaque beaucoup plus meurtrière.

Au lieu de s’excuser pour une mission ratée sans but, les décideurs américains doivent quitter la Syrie avant que cela ne dégénère en catastrophe.

Dans un rapport analytique, le journal Al-Quds Al-Arabi a fait allusion à la possibilité d'une confrontation militaire entre l'Iran et Israël, sans manquer de souligner que depuis une décennie, l’Iran est à l’origine de 80% des défis qui menacent la sécurité d’Israël.

« Au moins quatre menaces directes peuvent être identifiées : la première menace provient du Hezbollah contrôlé par l'Iran. La seconde est la tentative de l'Iran de créer une force militaire en Syrie, similaire à celle du Hezbollah libanais. La troisième est la tentative de l'Iran de lancer une cyberattaque contre Israël. La quatrième est la capacité de l'Iran à attaquer Israël à l'aide de missiles de croisière et de drones armés en provenance de Syrie, d'Irak et du Yémen. Aujourd'hui, bien que l'Iran et les États-Unis déclarent vouloir revenir à l'accord nucléaire, le fossé entre eux semble insurmontable. L'Iran insiste sur trois points : premièrement, une reprise des négociations n'est possible qu'après la levée des sanctions américaines. Deuxièmement, tout ce qui a été acquis ces dernières années dans la production et le développement de la technologie nucléaire, y compris de grandes quantités d'uranium enrichi, reste inchangeable, et du point de vue de l'Iran, cela n'est pas négociable. Troisièmement, les restrictions sur le programme nucléaire iranien conformément au PGAC, sont pour une durée de dix ans qui expireront en 2025, et l'Iran s'attend à opérer librement à partir de cette date », peut-on lire dans l’article d’Al-Quds Al-Arabi.

Les serveurs de l'une des plus importantes sociétés Internet du régime israélien ont été piratés, rapporte le Jerusalem Post qui impute la cyberattaque d’envergure au groupe "Black Shadow", affirmant sans preuve que ce dernier est basé en Iran.

Dans un rapport publié ce samedi 30 octobre, le journal Jerusalem Post prétend que le groupe "Black Shadow" basé en Iran a piraté les serveurs de la société Internet israélienne, "CyberServe" ; le groupe a mis les serveurs hors service et a menacé de divulguer les données.

"CyberServe" est l'une des principales sociétés d’hébergement Web israélienne qui, spécialisée dans le développement de sites Web, d'applications mobiles et de stockage de données, fournit des serveurs à d’autres sociétés de tous les secteurs.

 
dimanche, 31 octobre 2021 00:09

Maarib: les USA paniquent

L'opération de libération de Maarib est devenue un tournant dans la guerre yéménite, et selon des sources médiatiques, militaires et politiques, amies et ennemies, si la ville est libérée, on peut dire que la guerre est terminée.

Pendant ce temps, les forces de la Résistance yéménite ont intensifié leurs attaques et ont fait des progrès considérables ces dernières semaines. Les Saoudiens, quant à eux, tentent de ramener les États-Unis dans une confrontation directe avec l’armée et les Comités populaires (Ansarallah).

Selon le site Web d’Ansarallah, les Etats-Unis se préparent une nouvelle fois à entrer sur le champ de bataille à Maarib, et ce à l'instigation du gouvernement saoudien et au lendemain des défaites successives des forces alliées à Riyad, afin de ralentir l'avancée des forces d'Ansarallah en déversant toutes sortes d'armes, de logistique et de renseignement et de retarder la date de la chute de Maarib.

Selon ce rapport, avec la domination des forces du gouvernement de Sanaa sur les six villes du sud de Maarib, le gouvernement saoudien, et par conséquent les gouvernements américain et britannique, s’inquiètent de plus en plus de la libération du chef-lieu de la province. Car avec la chute de Maarib, la première ligne de défense de leurs intérêts dans cette province et les provinces du sud tombera également. Par conséquent, il y a des signes que les États-Unis sont prêts à entrer directement sur la ligne de conflit pour empêcher la chute du soi-disant « gouvernement légitime ».

Dans ce contexte, le journal Al-Akhbar, publié à Beyrouth, a écrit dans un rapport que « des officiers américains et saoudiens ont récemment rencontré un certain nombre de commandants de terrain alliés dans la zone d'opération et des dirigeants des Frères musulmans à Hadramaout, et ont convenu d'envoyer des terroristes d'Al-Qaïda combattre dans la ville méridionale de Maarib ».

Selon des sources du renseignement, les forces américaines déployées à l'aéroport d'al-Riyan, dans la ville d'al-Mukalla, au sud-est du Yémen, ont construit une nouvelle piste de 350 mètres, qui a été inaugurée la semaine dernière et qui couvre les vols militaires quotidiens dont les avions de transport militaire C-130 utilisés pour transporter du matériel lourd.

À cet égard, des sources locales dans la ville d'al-Mukalla ont signalé le départ d'un convoi militaire de l'aéroport d’al-Riyan ces derniers jours et le vol d'avions de transport lundi dernier, qui appartiendraient à l'armée américaine.

L'aéroport d'al-Mukalla est une base pour les forces émiraties et américaines depuis le premier semestre de 2016 et a été l’hôte de 100 soldats américains en juin dernier. Des sources bien informées ont également déclaré qu'un important convoi d'armes avancées est arrivé à l'aéroport samedi dernier, accompagné de troupes américaines.

L'équipement aurait été transféré au quartier général de la brigade des garde-côtes. Mais le principal problème, ce sont les agissements des Américains aux frontières de la province de Maarib, qui ont été effectués à la demande et avec l'aide du gouvernement saoudien pour renforcer les positions des forces alliées dans cette province.

Le général de brigade Khalid Gharab, un expert militaire yéménite à Sanaa, a déclaré à Al-Akhbar que « les États-Unis s'efforcent de changer le cours de la bataille à Maarib dans la conjoncture où la bataille a atteint une étape décisive et les Américains y ont déjà envoyé des experts militaires, parce que la libération de cette ville est un coup dur pour les États-Unis non seulement au Yémen mais dans toute la région ».

« La guerre contre le Yémen a été déclarée par Washington, et il s'agit principalement de la guerre des États-Unis contre le Yémen, et ces dernières années, ils ont fourni toutes sortes de soutien à la coalition d’agression, et cette position est claire pour tout le monde. Toutes les frappes aériennes des chasseurs ennemis sont menées sous le commandement des officiers américains », a-t-il ajouté.

L'expert militaire américain Mujib Shamsan a également déclaré que l'implication des États-Unis dans la bataille de Maarib était claire. Il a rappelé que les défenses aériennes de l'armée yéménite ont abattu à plusieurs reprises des drones de reconnaissance américains très avancés au-dessus des villes de Medghal et Sirwah. Il a souligné que l'entrée des États-Unis dans la zone de conflit, que ce soit par la marine ou la fourniture de services logistiques dans les opérations aériennes, reflète les craintes de Washington de la libération de Maarib.

Les restrictions sur la vente d’armes à l'Arabie saoudite, adoptées sous la pression des médias internationaux au moment de l’arrivée au pouvoir de Biden, ont mis beaucoup de pression sur la puissance militaire saoudienne.

Selon les experts, si l’Arabie saoudite continue à utiliser ses équipements dans les frappes aériennes contre le Yémen, en l’espace de moins d’un an , elle ne pourra plus utiliser d'armes militaires de précision dans ses frappes aériennes, et compte tenu du fait que les équipements de l’armée de l’air saoudienne sont de fabrication occidentale, leur remplacement par ceux de l’Est sera très compliqué.

Selon des sources occidentales, l'une des raisons de l'avancée rapide d'Ansarallah sur les fronts d'al-Bayda, de Shabwa et du sud de Maarib était la forte baisse du soutien aérien saoudien aux forces pro-Hadi sur ces fronts. De même, le soutien saoudien aux tribus a également diminué à mesure que les forces tribales se sont tournées vers le marché noir des armes pour fournir l'équipement dont elles ont besoin.

Si l'armée yéménite et Ansarallah prennent le contrôle total de la province de Maarib, les forces yéménites seront déployées pour contrer les lignes militaires américaines le long des rives ouest près du détroit de Bab al-Mandeb et des rives sud et est de la mer Makran, les zones où les États-Unis ont été stationnés sous prétexte de lutter contre le terrorisme et dans le but de dominer les voies navigables et les détroits stratégiques du monde.

Il n'est donc pas surprenant que Washington veuille tout faire pour empêcher ou du moins retarder la libération de Maarib. Une province pleine de richesses pétrolières et gazières, et sa libération pourrait mettre fin au siège du gouvernement de Sanaa.

Mais la question qui se pose maintenant est de savoir comment sera l’implication des USA dans la bataille de Maarib. Bien sûr, l'Arabie saoudite souhaite que les Américains y entrent de toutes leurs forces et directement, mais Washington pèse également ses propres calculs et limites. D'autant plus que les milieux nationaux et les législateurs américains cherchent à limiter l'autorité du président à s'engager dans un conflit militaire. Ainsi, l'hypothèse selon laquelle l'entrée de l'armée américaine sera limitée au soutien militaire, logistique et de renseignement est renforcée.

dimanche, 31 octobre 2021 00:08

Ansarallah sort le bazooka!

À Maarib, les combats font rage bien que la presse mainstream n’en parle pas : Les combattants d’Ansarallah continuent de faire une progression fulgurante dans la province, quitte à libérer les localités les unes après les autres.

Le 29 octobre, alors même que Biden poussait Riyad à renouveler un appel aux achats d’armements à l’adresse des Americains, sous prétexte d’avoir à renforcer les systèmes de DCA saoudienne, prétexte totalement ridicule dans la mesure où la DCA made in US de Riyad, cela fait des deux ans qu’elle est morte sous les coups de drones et de missiles tactiques de la Résistance qui en est à Maarib à imposer même sa loi aérienne, à l’aide de ces nouvelles inventions balistiques dites missiles 358 qui chassent les MC-9 ou encore des Scan Eagle, Ansarallah reprenait aux spires de Riyad une autre ville d’al-Jarachah, située à environ 35 kilomètres au sud de la ville de Maarib. Selon le rapport, l’armée et Ansarallah sont désormais pleinement déployées dans la région d’al-Jarachah.

Une source yéménite a déclaré à la télévision libanaise, al-Mayadeen que les combattants d’Ansarallah s’étaient emparés d’al-Jarashah à la suite d’intenses affrontements avec les mercenaires soutenus par l’Arabie saoudite, qui n’ont pas réussi à s’emparer de la ville malgré le soutien aérien rapproché de la coalition d’agression dirigée par l’Arabie saoudite. Plus tôt cette semaine, Ansarallah a conclu avec succès la deuxième phase de l’opération Printemps de la victoire à Maarib après avoir pris les quartiers d’al-Juba et de Jabal Murad et ce à la faveur de ralliement massif des tribus de Maarib. Mais la diplomatie va avec la puissance du feu. Pour la deuxième fois en l’espace de quelques jours Ansrallah a eu recours à ce que les analystes qualifient de « mitrailleuse balistique ». Une salve de missiles balistiques a été tirée le jeudi soir 28 octobre par Ansarallah sur le QG des forces pro Riyad dans le secteur d’Al-Jawba où se tenait une réunion entre chefs militaires. Treize chefs de guerre ont été éliminés. Il semblerait donc que la guerre se poursuit violemment et inexorablement et que l’axe US/GB n’aura à qu’à s’y faire. D’autant que les tactiques nouvelles viennent aider Ansarallah. 

dimanche, 31 octobre 2021 00:07

Fin de la lune de miel sino-turque?

Les représentants de la Chine et de la Turquie ont critiqué leurs positions réciproques sur la Syrie et les musulmans ouïghours devant le Conseil de sécurité de l’ONU.

Les relations sino-turques ont bien progressé au cours de l'année dernière, loin des tensions et avec une coopération dans divers domaines, mais les positions et les déclarations dures et critiques des deux parties ont refait surface et les milieux intérieurs turcs s'inquiètent cette fois de nouvelles tensions pour Ankara, en provenance du front de l'Est. La Turquie, qui a besoin ces jours-ci de se calmer et de réduire les tensions sur tous les fronts.

Selon le journal Al-Quds Al-Arabi, malgré la réticence de la Turquie à entrer dans de nouvelles tensions avec la Chine, alors qu’elle se trouve politiquement et économiquement dans une situation sensible, toutefois, les développements du dossier syrien et la question des musulmans ouïghours ont accru le risque d'escalade des tensions entre Ankara et Pékin. D'autant plus que la question des Turcs ouïghours est d'une grande importance au sein de la société turque et de ses groupes religieux et ethniques, et ils s'attendent à ce que leur gouvernement prenne des « positions acceptables » sur cette question. Dans le même temps, les critiques accusent le gouvernement turc de faire preuve de retenue envers la Chine et de négliger les Turcs ouïghours, pour avoir acheté le vaccin contre le Coronavirus. D'un autre côté, Ankara se trouve obligée de répondre aux demandes et aux attentes de ces groupes.

La Turquie a acheté des dizaines de millions de doses de vaccin à la Chine et a mené à bien une campagne de vaccination à grande échelle en peu de temps. Mais les opposants au gouvernement affirment que la Chine utilise le vaccin comme levier pour faire pression sur la Turquie afin qu'elle mette fin aux activités et aux attaques médiatiques des militants ouïghours sur le territoire turc.

Il y a environ 50 000 Turcs ouïghours vivant en Turquie, qui sont venus dans le pays au cours des dernières décennies et sont actifs contre la Chine, organisant des rassemblements mensuels devant l'ambassade de Chine à Ankara et son consulat à Istanbul.

Mais maintenant que la Turquie a pu vacciner une grande partie de sa population, cela ne peut plus servir de levier de pression sur Ankara, et d'autre part, le vaccin Pfizer et d'autres vaccins sont abondants dans le pays. En outre, le projet de fabrication d’un vaccin national en Turquie a atteint les étapes finales et a pu recevoir des licences médicales.

Ainsi, il y a une semaine, la Turquie a réitéré sa position antérieure en condamnant les actions de la Chine contre les Turcs ouïghours dans la région du Turkestan oriental, et a signé la déclaration de 42 pays contre la Chine à cet égard, accusant Pékin de tenter de changer la culture du peuple du Turkestan oriental et d’emprisonner plus d'un million de personnes dans la région.

Hier, la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU axée sur la question syrienne a donné lieu à une discussion verbale entre les représentants de la Chine et de la Turquie.

Le représentant de la Chine, Wang Quan, a déclaré que la Turquie avait occupé illégalement des parties du nord-est de la Syrie et que l'armée turque avait fermé l'eau aux habitants de la région dans plusieurs zones du nord de la Syrie. Il a appelé Ankara à respecter le droit international et à protéger les infrastructures et la vie des citoyens syriens.

En réponse, l’ambassadeur turc à l'ONU Fereydun Sinerli Oglu a également déclaré que la Turquie ne tirait pas leçon du passé de ceux qui ne respectent pas le droit international lié aux droits de l’homme (en référence aux actions de Pékin au Turkestan oriental).

Il a ensuite tenté d’accuser le gouvernement de Damas et les milices kurdes d’être responsables de la situation actuelle en Syrie, tout en essayant d’acquitter son propre pays.

Cette tension verbale intervient alors que des sources syriennes et turques annoncent la possibilité du lancement imminent d'une nouvelle opération militaire turque à grande échelle dans le nord et le nord-est de la Syrie.

Selon l'édition turque Turkiye Gazetesi, citant des sources militaires du ministère turc de la Défense, 35 000 militaires turcs et environ 40 à 50 000 terroristes participeront à l'opération militaire. A titre de comparaison, environ 10 000 militaires turcs et environ 25 000 terroristes ont pris part à l'une des plus grandes opérations militaires de la Turquie en Syrie dans le cadre de l’opération « Rameau d'olivier ».

« Les préparatifs d'une opération militaire contre le PKK dans le nord de la Syrie se poursuivent. Les commandants des groupes d'opposition syriens combattant dans les zones d'opérations « Bouclier de l'Euphrate », « Printemps de la paix » et « Rameau d'olivier » ont été convoqués à Ankara. L'opération sera menée dans deux directions principales et une armée de 35 mille personnes, a rapporté l’agence de presse russe Avia.pro.

« L'emplacement et le nombre de soldats qui prendront part aux hostilités sur les fronts de Tel Rifat, Manbij, Ain Issa et Tel Tamar ont été déterminés », rapporte Turkiye Gazetesi.

A en juger par les données de sources syriennes, Damas est prête à mettre en place une armée de 200 mille personnes contre les terroristes et les troupes turques (y compris les formations kurdes - ndlr).

Dans le même temps, compte tenu du déploiement de systèmes de défense aérienne par l'armée syrienne, la partie turque se retrouvera sans couverture aérienne, ce qui compliquera grandement toute avancée dans le nord de la Syrie. Apparemment, l'armée russe sera également prête à intervenir au cas où Ankara attaquerait la Syrie.