
تقي زاده
Le message de l'Iran à Riyad!
Cette unité c'est une synergie dans le vrai sens du terme, un appui mutuel qui rend plus fort et qui renforce le front musulman et qui pèse de tout son poids dans leurs interactions avec les pays non musulmans", a souligné le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei, lors d’un discours prononcé ce dimanche en présence des participants étrangers à la 35e conférence consacrée à l'unité islamique,
conférence qui se tient chaque année à l’occasion de la date anniversaire de la bien heureuse naissance du noble prophète de l'Islam.
Cette unité c'est une synergie dans le vrai sens du terme, un appui mutuel qui rend plus fort et qui renforce le front musulman et qui pèse de tout son poids dans leurs interactions avec les pays non musulmans", a souligné le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei, lors d’un discours prononcé ce dimanche en présence des participants étrangers à la 35e conférence consacrée à l'unité islamique, conférence qui se tient chaque année à l’occasion de la date anniversaire de la bien heureuse naissance du noble prophète de l'Islam.
"Cet accent récurrent mis sur l'absolue nécessité de l'unité inter-islamique renvoie en effet à l'écart important qui existe entre les écoles islamiques et qui fait le lit des abus et des exploitation de tout genre des ennemis des Musulmans. Les termes "sunnite"-"chiite" ont fait aujourd'hui leur entrée dans le discours américain et cela de manière parfaitement sournoise car ce à quoi les États-Unis s'opposent, c'est l'Islam dans la globalité".
Plus loin dans ses propos, l'Ayatollah Khamenei est revenu sur les efforts américains visant à comploter partout dans le monde de l'islam, d'user de leurs agents pour semer la violence et la discorde.
"Les explosions particulièrement tragiques et affligeantes qui ont frappé les mosquées "chiites" en Afghanistan et qui ont tué des dizaines de fidèles en pleine prière font partie de ces complots que Daech a revendiqués. Or les Américains ont reconnu eux-mêmes avoir créé de toute pièce Daech. Ceci étant, l'unité islamique ne s'obtient pas uniquement via des conférences ou des forums. Il faut des débats, des planifications, des feuilles de route et une partition constante de tâches. Dans le cas d'Afghanistan, les responsables sécuritaires pourraient exhorter à ce que Sunnites et Chiites fassent ensemble leur prière et qu'ils participent en unisson à ce genre de pratiques religieuses.
Plus loin dans son discours, le Leader s'est référé à la cause suprême de tous les Musulmans: la cause palestinienne. "La grandeur de la civilisation islamique ne se ranimera jamais sans que Sunnites et Chiites se réunissent et se donnent les coudes. Et le critère suprême qui pourrait jouer ce rôle rassembleur c'est la Palestine. Plus grande est la contribution des pays musulmans à cette cause, plus forte sera l'unité inter-islamique. En ce sens, la démarche de certains États musulmans à normaliser leurs relations avec un régime usurpateur et criminel est non seulement un péché mais encore une erreur stratégique majeure. Que ces gouvernements reviennent sur leur décision qui mine l'unité au sein de l'oumma et qu'ils cherchent surtout à en réparer les contre-coups.
Considérant « l’exhaustivité de l'Islam » et « l'unité des Musulmans » comme deux des devoirs les plus importants de l’Oumma islamique, le Leader a déclaré : « Les pouvoirs politiques et matériels ont depuis toujours insisté sur le fait que l'Islam est une affaire personnelle, quelque chose lié au cœur, et qu’il n'est guère une religion exhaustive muni d’une feuille de route transcendantale qui concerne tous les aspects de la vie humaine. Pour eux l’Islam est confiné à des actions individuelles. C’est une foi intérieure. Et cette idée, les écrivains et les intellectuels l’ont même théorisé pour faire croire que l’islam n'est ni une référence intellectuelle ni une guide pratique pour des questions aussi essentielles que « civilisation et la gestion de la société », « économie et partition du pouvoir et des richesses », « guerre et paix », « politique intérieure et étrangère », « établissement de la justice et la lutte contre l'oppression et la tyrannie ».
Or les textes islamiques refusent d’emblée cette lecture de l’Islam. Le champ d'action et d'application de l'Islam touche tous les aspects de la vie humaine depuis la foi jusqu’aux questions politiques, économique, sociale en passant par la sécurité et les relations internationales, et quiconque le dénierait, ne maîtrise pas les concepts du Saint Coran.
Le Leader a conclut son discours en mettant l’accent sur l’importance que représente le fait de "suivre l'éthique islamique" qui englobe des notions telles que le pardon, l'affection et surtout la sincérité, le refus de mensonges, de la calomnie. Juste avant le discours de l'Ayatollah Khamenei le président Raïssi a brossé un rapide tableau de ses presque 100 jours à la tête de l'exécutif du pays: en termes de politique étrangère, l'Iran met l'accent sur l'élargissement des liens avec les voisins et dans le cadre des pourparlers nucléaires, il appelle surtout es Etats-Unis et les Européens à revenir à leur responsabilité".
Ansarallah s'emparera de Riyad?
Depuis jeudi où Ansarallah a pris pour cible d'au moins cinq missiles balistiques le camp Abou Arish dans la province de Jizan, dans le Sud-Ouest saoudien,
comme si ses unités balistiques qui ont fait depuis 7 ans le malheur au camp US/GB/Riyad avait soudain gagné en force quitte à se convertir à de nouvelles tactiques comme celles que pratique le CGRI et qui consiste à tirer des missiles tactiques non pas à partir des rampes de lancement mais bien depuis des "clips à missiles", il y a comme une panique sans nom qui s'est emparée du camp d'en face. Ansarallah pourra-t-il atteindre Riyad?!
Cette « attaque à cinq missiles balistique qui a d'ailleurs tué ou blessé plus de 35 officiers et pilotes saoudiens, en prenant pour cible le quartier général, le dépôt d'armes et les hangars d'avions de guerre dans le camp d'Alwajib dans la ville de Jizan » a eu lieu peu avant un autre tir de missile ayant visé l'aéroport de Riyad, information largement censurée par les médias mainstream. Car reconnaître qu'Ansarallah est capable désormais de viser les complexes militaires en plein coeur de l'Arabie et le faire en ciblant dans le même temps Riyad et son ciel et tout ceci sans qu'aucun missile intercepteur s'y oppose, cela veut dire que faire marche sur la capitale saoudienne ne devrait pas être impossible.
Or ce changement dans le cours de la guerre est le reflet direct des batailles intenses qui font actuellement rage dans la province yéménite de Maarib, assiégée par les forces d’Ansarallah qui sont à quelques kilomètres du cœur stratégique de la ville.
Des avions de guerre saoudiens sophistiqués, qui comprennent des escadrons d'avions F-16 et F-15 de fabrication américaine, sont impliqués dans la bataille de Maarib ces dernières semaines. Ils ne cessent de lancer des raids féroces sur les positions d’Ansarallah dans le but d’entraver sa progression. En vain et provoquant des ripostes qui visent les villes du Sud saoudien dont Jizan, Najran et Abha.
Ce samedi l’armée et les combattants d’Ansarallah ont pris le contrôle de la région de Naja au sud de la ville de Maarib. Les troupes ont également assiégé le district de Jabal Murad et elles sont sur le point de lancer des négociations avec les chefs tribaux locaux pour la libération de la région. Après avoir été assiégées par les combattants d’Ansarallah, les tribus de la région d’al-Abdiya à Maarib se sont rendus aux forces de la Résistance et leur ont concédé la région sans le moindre affrontement.
En fait, les récentes avancées d’Ansarallah à Maarib reflètent l'échec d'une stratégie US/GB/Riyad vieille de 7 ans et consistant à soudoyer les tribus, à diviser pour mieux régner, stratégie qui ne répond plus.
La bataille pour la libération de Maarib à l'est de la province de Sanaa a commencé l'année dernière, et la plupart de ses zones et villes sont passées sous le contrôle des forces de Sanaa.
Yahya Seree, le porte-parole des forces armées yéménites, avait précédemment déclaré que les zones libérées lors de l'"Opération Printemps de la Victoire" couvrent une superficie totale de 3 200 kilomètres carrés dans les provinces de Chabwa et Maarib. À ce rythme la marche sur Riyad n'est plus utopique car les rangs de l'armée saoudienne même renforcés par l'US Army ou la Royal Army ne pourraient résister aux clip à missiles. Le Nord yéménite étant largement montagneux, il est bien possible qu'Ansarallah l'ait transformé en de vastes silos souterrains de missiles. Il y a deux ans des vidéos et des photos ont vu le jour montrant pour la première fois une installation souterraine de missiles balistiques iraniens dans laquelle des groupes de missiles prêts à tirer sont déplacés autour de tunnels massifs à l'aide d'un système de type ferroviaire automatisé. Le «chargeur» de missiles verticalement rangé semble mettre des groupes de missiles en position pour un lancement rapide et consécutif depuis le bunker souterrain. le coup à cinq missiles contre Jizan pourrait renvoyer a cette idée Une grande quantité de véhicules, chargés de missiles, garés le long des tunnels de la cité balistique. Cet important nombre de missiles prêts à tirer prouve que le CGRI sera en mesure de sortir des dizaines, voire des centaines de missiles de la cité souterraine, si nécessaire. L'idée derrière le système semble être de permettre les lancements de missiles balistiques en succession rapide. Étant donné que les missiles sur leurs plates-formes individuelles sont prêts à tirer, il n'est pas nécessaire de recharger des lanceurs individuels à l'aide d'une grue ou d'un trans-chargeur. La méthode du chargeur permettant potentiellement de tirer beaucoup plus de missiles depuis un seul bunker tout en augmentant les chances que le missile sortant frappe les cibles. C'est excellent quand on veut aller jusqu'à Riyad.
Un navire israélien attaqué
Un incendie s’est déclaré dans 10 conteneurs endommagés à bord d’un cargo chargé des matières dangereuses, non loin des côtes de la Colombie-Britannique.
La Garde côtière du Canada a déclaré dans un communiqué qu’elle avait appris tard samedi matin qu’un incendie s’était déclaré dans 10 conteneurs endommagés à bord du MV Zim Kingston, qui est maintenant ancré à Constance Bank, et que deux des conteneurs en feu contiennent des matières dangereuses identifiées comme de l’amylxanthate de potassium, selon la Presse.
Le communiqué a précisé que le navire lui-même n’était pas en feu, mais a indiqué qu’une zone d’urgence a été mise en place pour un mille marin autour du Zim Kingston, ajoutant qu’il n’y a actuellement aucun risque pour la sécurité des personnes sur terre, indique la même source.
Le Centre conjoint de sauvetage et de coordination de Victoria a indiqué que 16 membres d’équipage ont été retirés du navire en toute sécurité, tandis que cinq autres, dont le capitaine, sont restés à bord à leur propre demande.
Elle a indiqué que le poste de commandement travaille également avec la Garde côtière américaine pour surveiller 40 conteneurs qui sont tombés par-dessus bord du Zim Kingston dans des eaux agitées vendredi et flotte à environ 12 000 marins au large de la côte ouest de l’île de Vancouver, près de Bamfield, en Colombie-Britannique.
« La Garde côtière a affirmé que les conteneurs, dont certains contiennent des matières dangereuses, présentaient un risque important pour les navigateurs et qu’avec le temps orageux prévu samedi, leur récupération peut représenter un défi », indique la Presse canadienne.
La Garde côtière a indiqué qu’une équipe de gestion des matières dangereuses de Vancouver se mobilise et que le propriétaire du Zim Kingston a passé un contrat avec le groupe américain Resolve Marine Group pour les opérations de sauvetage, ce qui inclut la lutte contre l’incendie ainsi que la récupération des conteneurs.
Ce cargo battant pavillon maltais est géré par la société chypriote Danaos Shipping, selon le portail de données Eikon Refinitiv, cité par Reuters.
Selon des sources israéliennes, « le navire appartient à l’entreprise de transport maritime israélienne Zim ».
Les données de suivi en ligne ont montré que le navire avait quitté le port de Busan en Corée du Sud le 6 octobre et devait arriver au port de Vancouver le 20 octobre.
L’US Air Force sera liquidée?
L’US Air force s’effondre-t-elle ? Visiblement. Alors même que le ciel du Moyen-Orient se rétrécit de jour en jour pour les avions et chasseurs US, que drones et missiles de la Résistance mènent la vie dure aux bases militaires US, une certaines voix argue de la lourdeur et de la vétusté de la flotte aérienne US, façon de baliser le terrain sans doute a son retrait du Moyen-Orient.
C’est aussi ce que laisse entendre la décision US de créer une Task Force de drone 59 à Bahreïn, espèce de plan B aérien propre à faire face aux répercussions au séisme aérien en cours en Asie de l’Ouest. En Irak l’US Air force n’est plus que l’ombre d’elle-même. À preuve, Washington et ses alliés ne sont pas en mesure de fournir à l’Irak des équipements militaires, faute de ressources financières, selon un ancien responsable du Pentagone.
Le général de brigade Mark Kimmitt, un ancien haut responsable du Pentagone chez l’administration Bush et directeur adjoint des opérations et porte-parole militaire en chef en Irak, a déclaré, lors d’un entretien avec la chaîne de télévision Al-Hurra, que le budget militaire des États-Unis ne leur permettait même pas de maintenir les F-16.
« Les dépenses ne se limitent pas aux frais de formation ou d’organisation de forces. Il faut une bonne somme pour maintenir les équipements et les armements. En plus, reste à savoir si ces équipements et armements suffisent pour neutraliser les menaces auxquelles fait face l’Irak. »
Interrogé pour savoir s’il n’incombe pas aux États-Unis d’aider l’Irak à faire asseoir une stabilité durable, Mark Kimmitt a répondu : « Oui, mais dans une certaine mesure, car les États-Unis et leurs alliés de la coalition souffrent de pressions économiques. Nous en avons même parlé au chef du Pentagone. En effet, ni le budget consacré à l’Irak ni les aides financières fournies par les États arabes du golfe Persique ne suffisent pas pour acheter et maintenir tous ces équipements et armements. »
Bien que les problèmes budgétaires soient une réalité à ne pas démentir, les propos de ce genre pourraient être destinés à éclipser une réalité plus grande : le ciel d’Irak ne sera plus sûr pour les aéronefs américains.
À peine quelques heures après une attaque visant la base américaine d’al-Tanf, en Syrie, mercredi 20 octobre, l’armée américaine a rencontré une autre surprise : un groupe inconnu a tiré un mystérieux missile vers une zone voisine de la base aérienne de Harir, située dans la province d’Erbil, et a ainsi envoyé un message d’avertissement pour les forces aériennes des États-Unis.
Cet étrange missile, ayant le code de 358, est considéré en tant que missile sol-air au Yémen. Le missile s’est laissé constater, pour la première fois, il y a deux ans dans les eaux territoriales du Yémen. Le missile 358 a jusqu’ici détruit trois drones de l’aviation saoudienne qui survolaient la province de Maarib, selon les experts militaires et les images publiées par Ansarallah.
Le missile 358 est une munition vagabonde (en anglais « loitering munition »). C’est-à-dire que sa cible n’est pas désignée directement par l’opérateur de celle-ci, mais par d’autres opérateurs.
L’expérience de la guerre au Yémen montre que le missile 358 est une arme performante et appropriée pour viser les cibles lentes telles que les drones et les hélicoptères de transport et de combat ; il s’agit des aéronefs qui sont largement utilisés par l’armée américaine en Irak et qui effectuent des dizaines de vols dans les régions comme Erbil, Aïn al-Asad et Bagdad.
En tirant un missile 358 tout près de la base aérienne de Harir, la Résistance irakienne voulait transmettre un message à l’adresse des forces aériennes des États-Unis ; toute offensive de l’US Air Force contre les positions de la Résistance en Irak provoquera un raid aérien visant les aéronefs des occupants.
Par ailleurs, la Fondation Heritage a classé à la fois l’US Air Force et l’US Space Force comme « faibles » dans son indice 2022 de la force militaire américaine publié le 20 octobre, citant des problèmes allant d’un faible niveau de préparation et d’investissements désalignés dans les plates-formes de quatrième génération à une sensibilisation insuffisante au domaine spatial.
Heritage, un groupe de réflexion conservateur à Washington, a évalué la capacité de l’US Air Force comme « marginale », son rang intermédiaire, tout en notant l’état de préparation et l’ensemble de l’Air Force comme « faible » sur une échelle de cinq points allant de très faible à très fort.
Le faible classement de l’US Air Force en termes de préparation dépend d’une moyenne annuelle de 130 heures de vol pour les pilotes et d’un investissement insuffisant dans des avions furtifs de cinquième génération les plus capables de faire face à leurs pairs. La Force spatiale a été considérée comme « faible » dans tous les domaines.
« Dans les forces aériennes, nous sommes un peu intrigués par sa stratégie d’investissement », a déclaré le rédacteur en chef de l’indice, Dakota Wood. L’analyste a déclaré que l’US Air Force « dépensait davantage en recherche et développement pour avoir une armée de l’air qu’elle aimerait avoir dans les années 2030, alors qu’elle n’achète pas assez d’avions pour remplacer sa flotte actuelle vieillissante ».
Les exigences de deux décennies de guerre ont épuisé la flotte, qui a une moyenne d’âge de 31 ans. Les dollars de recherche et développement continuent de dépasser les achats, et l’US Air Force prévoit de supprimer 137 chasseurs et 32 ravitailleurs de sa flotte d’ici la fin de l’exercice 2022.
« L’USAF est actuellement à 86 % de la capacité requise » pour mener deux opérations d’urgence régionales majeures, selon le rapport.
« Cependant, la disposition de ces actifs limite la capacité du service à les déployer rapidement dans une région en crise.
En utilisant la stratégie de défense nationale de 2018 comme point de repère, le rapport cite des taux de capacité de mission compris entre 52 et 74 % pour les avions traditionnels (quatrième génération et moins) comme insuffisants pour faire face à un rival. Il note également un manque de 1 925 pilotes, un nombre qui s’est légèrement amélioré au cours de la dernière année en raison du manque d’embauche commerciale pendant la pandémie de COVID-19. Le rapport a également mis en évidence des taux de sortie historiquement bas à moins de 1,5 par semaine et un temps de vol à 131 heures par an.
Récemment, l’armée de l’air américaine a confirmé le crash d’un avion furtif B-2 dans un aérodrome, après quelques jours de black-out médiatique.
Haïfa : le méga "piège" de Nasrallah!
Depuis deux jours, date à laquelle le secrétaire général du Hezbollah a mis les points sur les i pour bien faire comprendre à Shea et Cie qu'aucune menace ni intimidation, fut-ce un chantage à la guerre civile, aussi éhontée que celui de Tayouné ne pourrait engager le Liban sur le chemin marécageux d'une fatale normalisation avec l'entité, car normalisation signifie vampirisation et in fine disparition comme on en voit des exemples tragiques aux Emirats et au Maroc, il se passe des choses étranges en Israël : il y a d'abord cet vaste exercice dit "Blue Flag" qui trop bruyant au début, tend à se poursuivre en tout catimini, surtout depuis cette tonitruante frappe missiles-drones contre la base américaine à al Tanf, à quoi l'axe US/Israël est censé répondre d'ici les jours à venir, si on en croit le porte parole du département d'état qui disait hier soir "'se réserver le droit de la riposte", exercice qui coïncide avec des incidents aussi inhabituels que le crash entre deux avions en plein aéroport de Herziliya dans le nord de Tel-Aviv, une localité située largement dans le viseur du Hezbollah.
Le récit officiel évoque un petit avion qui aurait glissé de la piste de l'aéroport d'Herziliya et qui serait entré en collision avec un autre avion c dimanche matin, laissant des blessés, mais le ciel d’Israël se trouvant depuis visiblement un bon bout de temps sous l'effet des suppression et brouillage électronique, on parie que ce "petit" incident de rien serait symptomatique des problèmes "plus profonds". Car une toute dernière information nous confirme une chose : la totale défaite de la campagne de guerre dans la guerre d’Israël.
Selon des sources bien informée le dernier raid aérien contre la Syrie visant l'aéroport de T4 le 13 octobre n'aurait pas été l'oeuvre d’Israël mais bien des Américains et que les morts laissés dans les rangs de la Résistance c'est à un Tomahawk tiré depuis la mer ( Méditerranée) qu'il en revient la culpabilité. Ceci veut dire très clairement que cette bulle de DCA que la Syrie a établi dans son ciel et qui comporte de redoutables pièces russe mais que la Résistance a renforcé de façon à ce qu'elle fait le pont entre le sud Liban et la Syrie, a bien marché et que désormais les salves de missiles de croisière air sol Delilah que les F-16 israéliens tirent comme à leur habitude contre les territoires syriens ne servent pas à grand chose si ce n'est à ranimer un vrai faux spectacle de guerre
Sinon comment comprendre que l'US Navy nettement en recule dans le golfe Persique, totalement neutralisé par la récente mise en garde de Nasrallah comme quoi les pétroliers iraniens chargé de fioul pour le Liban font partie du territoire libanais et que quiconque leur chercherait de la noise c'est avec l'arsenal du Hezbollah qu'il a affaire, ait osé se servir d'un tomahawk pour cibler T4. Plus d'un analyste y verrait un aveu d’impuissance en faveur de cette équation de jour en jour mieux confirmée : Missiles de la Résistance plus fort que Avions du camp d'en face. Mais ce solidaire Tomahawk que les Américains ont laissé échapper de leur flotte le 20 octobre et qui n'a même pas fonctionné, n'est ce pas une remède encore pire que le mal lui même?
Plus d'un analyste estime que les propos particulièrement acerbes de Nasrallah tenus il ya a deux jours où il a carrément menacé de recourir à la guerre si les intérêts gaziers offshore libanais dans le bloc 9 que l’Amérique cherche à arracher au Liban par ruse et stratagème, se trouvaient mis en cause, n'est pas étranger à ce contexte. Car encore une fois et exactement comme en juillet dernier quand une frappe "mortelle" israélienne contre Qusseir s'est soldée par une attaque aux drones spectaculaire contre le navire espion anglo israélien, Mercer Street, il y a à al Tanf une extension de la guerre du ciel à la mer et une réelle volonté de la Résistance à piéger Tel Aviv et son parrain sur un terrain de combat où ces derniers sont particulièrement vulnérables. C'est sans doute en ce sens qu'il faut comprendre les propos récents du chef du Conseil exécutif du Hezbollah, Hachem Safi al-Din, qui a affirmé samedi que la "Résistance nationale libanaise est à la hauteur de ses responsabilités" et qu’"elle était toujours pleinement préparée à affronter le projet américano-sioniste dans la région", projet qui demande" un nouveau modus operandi pour être neutralisé".
« Notre position dans le conflit face à l'ennemi israélien est d'assumer la responsabilité d'assister à la bataille afin de présenter un modèle réussi. Les Américains et les Israéliens attisent la sédition au Liban par crainte d'une confrontation militaire avec le Hezbollah », a-t-il expliqué avant de qualifier d’indispensable la présence des forces de Résistance contre l'ennemi sur tous les fronts : « Face aux États-Unis, la faiblesse et le silence sont interdits. Nous sommes également prêts à affronter l'ennemi et à déjouer toutes les conspirations ».
Voici donc une stade supérieure de face à face qui relègue au second plan Israël et qui trace un front de combat direct entre USA et la Résistance. A quoi rime cette évolution? A ceci à peu près : Dans tout face-à-face à venir, Israël est le défaut de la cuirasse US. Pour le reste, l'actualité militaire israélienne plaide en faveur de cette hypothèse : ces scénarios de guerre à Haïfa aux quels s préparent l'entité. Les analystes militaires israéliens, dont la plupart sont des généraux à la retraite ont commencé à parler sérieusement des possibilités d'une "nouvelle guerre" sur le front libanais, avec " les combattants du Hezbollah". Dans les manœuvres qui auront lieu la semaine prochaine, dont l'essence est de simuler une attaque au missile sur une zone industrielle adjacente au port de Haïfa, port densément peuplé et contenant des réserves de substances dangereuses et toxiques, dont du nitrate d'ammoniac, il est question de tenter de sauver des milliers de colons.
Au fait, tous les scénarios se réfèrent au discours du vendredi soir 22 octobre où Nasrallah suggère que le premier missile de la Résistance pourrait être lancé vers les plates-formes israéliennes d'extraction de pétrole et de gaz en Méditerranée, tandis que le second, peut-être en même temps, se diriger vers des dépôts de matières toxiques de Haïfa.
Le correspondant militaire du journal israélien Maariv, Tal Lev-Ram, parle de plusieurs scénarios potentiels auxquels l'armée « israélienne » devra faire face : é L'armée s'attend à deux incidents liés à des matières dangereuses dans la ville de Haïfa sur une période de trois semaines, en plus du ciblage du port avec des missiles de précision pouvant être tirés du côté libanais », a expliqué Lev-Ram qui indique que "le front intérieur, la police et les différents services de secours organiseraient des manœuvres sur cette base le mois prochain" : « Au milieu des capacités de développement du Hezbollah en termes de nombre et de précision des missiles, notre armée a préparé plusieurs évaluations des dommages qui se produiront pendant la guerre », a-t-il ajouté.
« Ces évaluations sont considérées comme hautement probables pour le prochain scénario de confrontation. Après avoir examiné les données sur les capacités du Hezbollah ainsi que les capacités des systèmes de "défense" de l'armée "israélienne", cette dernière a pris en compte qu'environ 6 % des les roquettes lancées par le parti frapperont les zones urbaines et ne seront pas interceptées par les systèmes de "défense". Or cela suffit largement por tout foutre en l'air. Ces dernières années, des efforts ont été déployés pour réduire la taille de la menace en fortifiant les installations de la baie de Haïfa ou en réduisant la quantité et le type de matériaux qui y sont stockés, mais elle est toujours considérée comme une cible stratégique pour les incendies du Hezbollah, ainsi que les ports de Haïfa et d'Ashdod."
Et d'ajouter : « La différence qualitative entre la situation de la Seconde Guerre du Liban en 2006 et la situation actuelle est que le Hezbollah accumule des capacités précises, une donnée qui rend cette menace très importante dans les prochains affrontements avec le parti. « Après la fin des manœuvres, qui débuteront le 10 novembre de cette année, un exercice conjoint sera mené par le Home Front Command et les différents services de secours à Kiryat Shmona, qui simulera un missile frappant une usine contenant des matières dangereuses. Reste à savoir un exercice de cet meme nature est à quel degré compatible avec une vrai guerre» ou ce qui revient au même, si oui ou non Israel, à titre d'avant poste des USA, réussira-t-il à contrer le Hezbollah ou celui , une fois cet avabt post brisé, en découdra militairement avec les USA?
Le piège US tendu à l'ANP ?
Interrogé par les journalistes alors qu’il se trouve en tournée africaine, sur une éventuelle guerre Téhéran-Bakou, le président turc a affirmé ce vendredi : « Je ne crois pas que l’Iran aille jusque là pour cause de la présence israélienne ».
S’il est vrai que ce coup de bluff fait écho au double échec du duo Israël/Turquie en Syrie où le premier a déjà été mis à la porte de Deraa tandis que le second est sur le point de l’être à Idlib, les analystes voient surtout à travers cette annonce la confirmation de la présence d’Israël en Azerbaïdjan, aux portes de l’Iran. Ce que l’Iran a promis de ne pas tolérer. Et pourquoi ?
Car là où il y a Israël et la Turquie, il y a forcément du terrorisme et dans le cas de l’Azerbaïdjan, l’hypothèse est confirmée par ces centaines de terroristes qu’Ankara a fait infiltrer dans le Caucase sud dans la foulée de la guerre Arménie/Azerbaïdjan de septembre-octobre 2020 et qu’Israël entraîne en ce moment même dans le but d’infiltration à l’adresse de l’Iran.
Or le duo turco-israélien opère aussi ailleurs et on pense effectivement à l’Algérie.
Après avoir injecté une bonne dose de terroristes en Libye en 2020, l’axe Tel-Aviv-Ankara a placé l’épicentre de son action conjointe au Tchad, pays où le président a été liquidé il y a quelques semaines par le Mossad et où l’armée, l’une des meilleures du Sahel, est en train de se « mercenariser ». Mais l’axe Tel-Aviv-Ankara entraîne qui ?
Selon des sources bien informées, des centres d’entraînement militaires secrets ont été ouverts au Tchad pour former les séparatistes du MAK (Mouvement autonome kabyle) avec le soutien de la France et d’Israël. Disons que les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham venus d’Idlib ne sont pas non plus étrangers à ces entraînements.
Que compte faire l’Algérie ? Ce que fait l’Iran. En Azerbaïdjan, l’idée d’une fronde anti sioniste fait son chemin d’autant que le pays, à 80 % chiite, n’a jamais vu d’un bon œil la présence de l’entité sur son territoire. Alger lui aussi a commencé à travailler rapidement pour modifier l’équilibre des forces militaires dans la région, notamment au nord du Mali.
La dureté de la position algérienne vis-à-vis du Maroc, de la France et d’Israël prend donc tout son sens dans cette information ultra-sensible.
Au Caucase sud, le duo Tel-Aviv-Turquie cherche à déstabiliser les frontières entre l’Iran, la Russie et la Chine. Au Maghreb, il s’agit de morceler les pays en petits États, quitte à déstabiliser le bassin méditerranéen, l’Afrique du Nord et le Sahel.
À qui profite ce grand Maghreb si similaire au grand Moyen-Orient ? Aux États-unis évidemment qui, défaits au Moyen-Orient, cherchent des arènes de guerre de substitution où se mesurer à des adversaires de taille comme la Chine et la Russie, et ce, sur le dos des États de la région.
D’où cette information qui a été confirmée par les États-Unis dont le président Joe Biden a donné son accord pour vendre des armes à l’Algérie dans le cadre de sa lutte contre le terrorisme. Alors les USA, amis d’Alger ou vrai pompier pyromane ? Des armes US vont évidemment avec les conseillers US et on sait qu’ils sont des « infiltreurs ».
L'Iran aura la bombe nucléaire
Pour le moment, rester sur le point de fabriquer une arme nucléaire est probablement plus bénéfique pour Téhéran que de la fabriquer. Mais tout peut basculer en cas de la poursuite des menaces de Washington.
éhéran a déclaré à plusieurs reprises ne pas être intéressé par la conception d’une arme nucléaire, mais poursuit son progrès en matière de technologie nucléaire. Les autorités du pays précisent leur refus de devenir une puissance militaire nucléaire de différentes manières, allant des raisons religieuses aux arguments stratégiques.
Alors que les pays occidentaux et leurs alliés arabes soupçonnent continuellement l’Iran de chercher à se doter d’armes nucléaires, de nombreux pays dont celui-ci, dotés des atouts techniques pour fabriquer des armes nucléaires, font preuve de retenue pour plusieurs motifs : les avantages de rester derrière le « seuil du nucléaire » peuvent l’emporter sur ceux de la fabrication d’une bombe.
Hezbollah: Israël en sait tout?
La révélation faite par le secrétaire général du Hezbollah sur le nombre de ses combattants lors d’un discours récent consacré en grande partie à la sédition lancée par le parti des Forces libanaises de Samir Geagea dans le quartier d’al-Tayouneh à Beyrouth la semaine dernière, a attiré l’intention des médias sionistes. Ces derniers se penchent également sur la non-mention du nom de Samir Geagea au cours du discours qui est considéré comme signe de mépris dans la rhétorique politique et sociale.
Lors de son discours, Nasrallah a déclaré que les 100 000 combattants équipés d’armes lourdes étaient le pilier de la force militaire du Hezbollah. Pour clarifier l’importance de l’annonce qui est une première, il suffit de revenir brièvement sur un rapport publié en 2016 par le journal israélien Haaretz. Ce dernier a estimé le nombre de combattants du Hezbollah à 45 000 en 2016 contre 20 000 en 2006 en précisant que 21 000 d’entre eux servent régulièrement tandis que les autres sont des forces de réserve.
La révélation du nombre de forces de la Résistance libanaise ou même une partie d’entre elles mérite des réflexions qui dépassent la situation interne au Liban et les partis libanais. Le nombre de combattants de la Résistance revêt une grande importance, c’est une question même plus importante que les équipements militaires, comme l’a déclaré Seyyed Hassan Nasrallah dans son discours prononcé il y a 3 mois.
Influant grandement les projets stratégiques de la Résistance dans la lutte qu’elle mène contre l’axe USA/Israël, l’annonce sans précédent en son genre, constitue un avertissement non seulement aux partis politiques qui cherchent à entraîner le Liban dans une guerre civile ; mais aussi aux séditionnistes étrangers actifs dans le pays. De plus, la non-mention du nom du leader du parti des Forces libanaises montre que ce qui compte pour le secrétaire général du Hezbollah est le sang versé des martyrs d’al-Tayouneh et non Samir Geagea qui n’est rien de plus qu’un outil au service des complotistes étrangers.
Reste à savoir pourquoi Seyyed Hassan Nasrallah a révélé cette information dans le cadre d’un conflit interne face à un personnage de rang inférieur qui ne peut en aucun cas être comparé à une confrontation globale au niveau régional : il s’agit d’un message dissuasif aux partis libanais, les invitant à ne pas tenter d’engager le Hezbollah dans une guerre civile au profit des intérêts d’Israël.
En effet, la révélation du secrétaire général du Hezbollah souligne en premier lieu la gravité des récentes séditions au Liban considérées comme une menace majeure provenant des tentatives américaines de faire exploser la situation au Liban et de créer une confrontation entre l’armée libanaise et le Hezbollah. L’annonce de Seyyed Hassan Nasrallah s’adresse également à d’autres partis libanais qui auraient songé à créer du chaos en suscitant les sentiments de leurs partisans et en profiter au moment opportun pour mettre leur pays à feu et à sang au bon plaisir de l’axe occidental.
Avec le nombre de combattants dont dispose le Hezbollah, ce dernier peut théoriquement et militairement gagner n’importe quelle bataille n’importe où au Liban et contre n’importe quel parti. En d’autres termes, cette éventuelle bataille ne serait pas plus difficile que celles menées par ses combattants contre les terroristes takfiristes.
Il va de soi que le Hezbollah ne veut en aucun cas la guerre au Liban et a toujours cherché à défendre la paix et la stabilité dans le pays. Le déclenchement de la guerre au Liban coûtera la vie des partis politiques et les ennemis qui s’y aventuraient payeront cher.
L’axe américano-sioniste est à son tour visé par le message de Seyyed Hassan Nasrallah : si jamais ce dernier envisageait de se préparer à une attaque et une agression contre le Liban, il ferait bien de savoir que le Hezbollah est capable de combattre sur plusieurs fronts simultanément et que les conflits internes au Liban n’affecteront en rien la stratégie planifiée de la Résistance dans la lutte contre les sionistes.
Ayant abordé en août dernier la question du nombre de combattants du Hezbollah sans entrer dans les détails, le secrétaire général du Hezbollah n’a pas cette fois-ci non plus étalé toutes les capacités de ses forces et le nombre mentionné n’incluait pas les combattants non libanais ; les forces de la Résistance sont donc bien plus nombreuses que le pensent ses ennemis.
Les Américains qui semblent être les mieux placés pour déchiffrer le message d’avertissement de Nasrallah, devraient réviser leur politique au Liban et réfléchir à deux fois avant de recourir à une quelconque option. Quant aux sionistes et leurs think tanks, ils sont contraints d’actualiser leurs connaissances sur le Hezbollah et ses capacités, comme leur conseille le magazine Foreign Affairs : “Les capacités du Hezbollah dépassent ce que le monde en sait.”
L'Iran bombardera Israël ...?
Peu d'analystes se sont penchés ces derniers jours sur une très significative coïncidence, celle de vastes exercices aériennes synchrones à travers cinq principales bases aériennes du pays et cette visite très attendues du chef d'état-major iranien, le général Bagheri qui s'est rendu à l'invitation du ministre russe de la défense en Russie pour "booster" les coopérations militaires bilatérales.
Disons que cette visite a précédé de peur l'arrivée en quasi catastrophe de Bennett à Sotchi que d'aucuns ont qualifié d'être ne rapport avec les contrats signés entre l'armée russe et l'armée iranienne : Les S-400 d'une part, les Su-30 et les Su-35 de l'autre pourraient rallier les uns après les autres l'arsenal iranien. Or avec les capacités balistiques et de drones qu'on connait à l'Iran, la guerre ne serait plus du tout une partie de santé ni pour Israël ni pour les Etats-Unis. A regarder de plus près les composantes de l'exercice aérien iranien qui a mobilisé des dizaines d'avions sous un commandement unifié pour frapper des cibles virtuelles non pas dans une seule zone donnée mais à travers tout le pays, "des cibles inconnues", on tend à y voir une manœuvre destinée à exercer des frappes aériennes contre Israël. La suprématie aérienne israélienne n'étant jamais été qu'un mythe, qu'est ce qui empêche l'Iran de le faire? Même Edward Snowden, l'ex agent l'a bien vu lui qui s'est mis à tweeter en persan depuis deux jours pour dire ceci : " les murs ont des souris... heureusement q'n aime les chats pour s'n débarrasser", le chat étant le symbole de la carte de l'Iran et les souris symbolisant l'entité sioniste . En quoi ont consisté les trois jours de l'exercice aérien?
Israël: Redoutable proposition russe!
Jeudi 21 octobre, quelques heures après la tonitruante riposte du commandement intégré des forces alliées de Damas contre les troupes US en Syrie, riposte promise et due donc faite à la suite des frappes sanglantes ciblant les dortoirs de soldats le 13 octobre à T4, le président Poutine a lancé une double phrase qui ont donné sonner terriblement aux oreilles des sionistes dont le PM s'apprêtait dès le vendredi à rencontrer le président russe à Sotchi :
" La plupart des pays n’optent pas pour une position fixe envers le Hezbollah, mais pour nous, il s’agit d’une force politique de poids au Liban"....." la Russie est prête à fourni si l'Etat libanais en fait la demande des cartes satellites sur la double explosion du 4 août 2020 au port Beyrouth"...
Evidemment cette disposition russe à apporter son appui satellitaire à un Etat libanais dont fait entièrement partie le Hezbollah, au moment où l'axe US/Israël tente par ex phalangistes interposés d'abord à déclencher une guerre chiite chrétienne au Liban ensuite de placer l'armée libanaise en face du Hezbollah, ne serait-ce que pour empêcher que la réalité se sache, n'aurait pas pu échapper à Bennett qui s'est même fait accompagner d'un Sioniste d'origine russe à titre d’interprète pour ne laisser rien au hasard à Sotchi.
Car Bennett tout comme Poutine sait ce que veut dire des cartes satellites russes livrées au Hezbollah lesquelles cartes mettraient soigneusement en scène le trajectoire des avions de reconnaissance US, 24 heures avant l'attaque du 4 août, puis le trajectoire des avions israéliens qui un peu comme en ce 14 février 2005, date à laquelle l'ex PM libanais, Rafic Hariri s'est fait assassiner dans un raid israélien quasi similaire, sont venus larguer une bombe quasi nucléaire sur le dépôt 12 du port libanais. C'en sera alors fini de ces accusations du juge pro US Bitar qui, suivant un plan concocté à l'ambassade US, a visiblement pour mission d'empêcher que soit démasquées les vraies culpabilités. Aussi quand le ministre Zeev Elkin qualifie la rencontre Poutine-Bennett de "réussie", il faut bien prendre ses propos avec les pincettes aiguës et ce, d'autant plus que Poutine a tenu à élargir son offre d'assistance à l'Etat libanais d'un " Moscou travaillait avec tous les groupes politiques du Liban afin d’assurer la sécurité, la stabilité et la paix du pays"
Le site proche du Renseignement de l'armée sioniste DEBKA revient d'ailleurs sur cette rencontre Bennett Poutine qui consomme le divorce géostratégique Tel*-Aviv-Moscou. "A l'issu de sa rencontre avec Netanyahu, aucune des remarques liminaires de Poutine ne mentionnait l'Iran par son nom. Poutine a seulement dit : « Nous serons très heureux de discuter des problèmes régionaux. »
C'était un signe clair d'un désaccord sur la question qui était au premier plan de l'agenda du Premier ministre israélien. L'évasivité de Poutine était évidemment une marque de désapprobation après la révélation jeudi que l'armée de l'air israélienne avait repris un programme d'entraînement en vue d'une attaque contre le programme nucléaire iranien.
La Russie reste attachée à l'accord nucléaire de 2015 avec l'Iran en tant que l'un de ses six signataires. Signe des temps, le président russe a cherché à ramener tout en Syrie, quitte à discréditer totalement la campagne de guerre dans la guerre d’Israël, voire à se montrer menaçant.Il a donc souligné à Bennett : « Comme vous le savez, nous travaillons dur pour restaurer les services publics de base de la Syrie. Il y a des problèmes et des difficultés, mais aussi de bonnes opportunités de coopération – naturellement dans toutes les questions liées à la guerre contre le terrorisme. »
En effet Moscou aurait indiqué à Bennett avant la réunion qu'il préférerait qu'Israël fournisse des avertissements anticipés de ses frappes aériennes non pas quelques minutes avant de passer à l'acte mais bien des heures! Mais que peut-on conclure d'une telle demande? Poutine cherche-t-il à fournir à ses alliés le temps nécessaire pour se défendre ou alors veut-il leur facilité la tache pour une attaque préventive?!
Car que soit dit en passant cette frappe aux drones contre al-Tanf, perpétrée quelques heures avant la visite de Bennet en Russie, est avant tout un avertissement à l’encontre d'Israël, un avertissement auquel la Russie a bien pris part puisque les MiG-29 syriens auraient aussi été de la partie ce 20 octobre". Il semblerait même qu'une attaque préventive Syrie/Hezbollah/Iran ne gênerait en rien la Russie dans la mesure où elle provoquerait sans doute un effondrement de la fragile coalition Bennett. Poutine y est même revenu en termes à peine voilés : « Nous avons maintenu de bonnes relations avec le gouvernement précédent [Netanyahu] pour de bonnes raisons. J'espère sincèrement qu'en dépit des batailles politiques internes, inévitables dans tous les pays, votre gouvernement poursuivra une politique de continuité dans les relations russo-israéliennes."
La mise en garde est bien claire, la Russie a fini définitivement par trancher: au fait à peine quelques heures avant que Bennett parte pour Sotchi, l'armée russe a franchi un pas dans ce même sens en en ayant décidé de démanteler la force locale qu’elle a créée il y a trois ans, et qui contrôlait la région du sud de la Syrie adjacente au plateau du Golan. Ce contingent était basé dans la région de Deraa au sud de la Syrie et dirigeait pratiquement cette zone avec le plein soutien de Moscou, ce qui faisait que ni les forces iraniennes ni l’armée syrienne ni le Hezbollah ne pénétrait cette zone stratégique.
Or ce n'est plus le cas: en se retirant de Deraa, toute la bande pétrolières de la Syrie avec le Golan tombe sous la férule du Hezbollah et des forces pro iranienne qui ont déjà commencé à ériger des sites balistiques et à placer son ciel sous l'impact des missiles intercepteurs de façon à ce qu'aucun F-16 israélien n'ose y faire son apparition. Cet alignement russe sur le Hezbollah relève évidement d'une vision à long terme pour une Russie qui joue un subtile jeu énergétique en Méditerranée, un jeu qui pourrait ne pas se limiter à la Syrie. Le tout récent discours de Nasrallah menace directement les efforts israélo américains dans le bloc 9 offshorere et Nasrallah affirme être prêt à aller jusqu'à la confrontation pour préserver les intérêts libanais. Et à votre avis qui devrait investir dans le bloc 9 offshore une fois Israël/US mis hors jeu?"