
تقي زاده
Russie/Pakistan: que cherche l'armée iranienne?
« La Force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique s’étend le long des frontières de la République islamique d’Iran pour y assurer la sécurité ; voici une remarquable démonstration de force sur le sol », a déclaré le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).
Ce mardi 26 octobre, le général Hossein Salami a déclaré que les capacités défensives de l’Iran continuaient de se renforcer sur tous les plans.
« La Force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique continue de progresser, d’une manière équilibrée et en même temps d’un rythme accéléré, dans les domaines de missiles, de systèmes de défense antiaérienne, de drones et de guerre électronique. “Ces progrès se laissent parfois constater par le peuple iranien soit à travers les manœuvres soit à travers les tests”, a-t-il ajouté.
Le général Salami a souligné que les détails à propos des progrès militaires de l’Iran n’étaient pas à révéler pour des raisons sécuritaires.
Israël/Liban: le deal gazier ?!
La ligne rouge que Seyyed Hassan Nasrallah a tracée, lors de son discours de vendredi soir, pour les États-Unis et Israël concernant le dossier de la délimitation des frontières maritimes entre le Liban et la Palestine occupée empêchent ces deux parties de piller les richesses du Liban.
Dans la foulée, le quotidien libanais Al-Akhbar a écrit : « Le message que Seyyed Hassan Nasrallah entendait véhiculer à propos de la démarcation des frontières maritimes entre le Liban et le régime israélien était en effet un avertissement destiné à l’ennemi américano-israélien pour les empêcher de se lancer dans des opérations de forage dans la zone contestée via la société américaine Halliburton. »
Al-Akhbar continue : « En choisissant des termes subtils pour parler de la protection de la richesse maritime du Liban, lors de son discours, le secrétaire général du Hezbollah est arrivé à empêcher l’ennemi de tenter de bafouer les droits des Libanais dans les zones contestés. »
Selon Al-Akhbar, « ce qui fait distinguer ce message de Nasrallah est le moment de sa prononciation qui était simultanément à la visite d’Amos Hochstein, nouveau négociateur israélo-américain, à Beyrouth ».
Al Tanf frappée: cuisante révélation!
Près d'une semaine après la frappe hybride qui a visé la base illégale américaine à al-Tanf, les médias US commencent à oser en parler mais chacune de leur référence s'avère un aveu d'échec.
MESSAGE IMPORTANT À LIRE: L'unité islamique: une nécessité vitale face aux agressions de l'impérialisme
- بسم الله الرحمن الرحیم
Voici Le texte de la Conference de Mme Christiane-Zahra Guillaume, Journaliste et documentariste Française,
je voudrais tout d’abord féliciter les musulmans du monde à l’occasion de l’anniversaire de la naissance du prophète Mohammad, Sale ala Mohammad va ale Mohammad et la semaine de l’Unité islamique.
Lors de l’ouverture du 35ème congrès de la semaine de l’unité islamique qui se tient à Téhéran, le président iranien Ibrahim Raissi, a rappellé que la stratégie de l’Iran est de créer l’unité parmi les musulmans ; soulignant que la Palestine devait rester la question urgente pour les musulmans , et qu’il était nécessaire de promouvoir le réveil islamique, et de tenir tête aux groupes terroristes.
C’est la ligne même tracée par le guide de la Révolution islamique d’Iran, imam Khomeiny il y a plus de quarante ans.puisqu’il a :
- Instauré la semaine de l’Unité
- Instauré la journée mondiale de Qods (pour la libération de la Palestine occupée)
- Mise en garde contre la division de la umma chiite sunnite que veut l’ennemi.
- Appel à l’Unité et à l’islam pur de Mohammad(p) (voir la lettre en janvier 1989 qu’il a adressé au dirigeant soviétique Mikael Gorbatchev (Dans cette lettre, outre l’invitation que l’Imam Khomeiny lance aux experts pour venir à Qom s’informer et apprendre sur les grands penseurs mystiques tels que Avicenne, Farabi, Sohravardi Sadral Motaalléhine , il invite aussi au bon voisinage et aux bonnes relations et interroge: une religion qui a rendu l’Iran plus solide qu’une montagne face aux super puissances est elle une drogue pour le peuple, une religion qui demande l’application de la justice dans le monde et l’affranchissement de l’homme des jougs matériels et spirituels est elle une drogue pour la société ?)
- Interpellé le Pape
Or, aujourd’hui , face à la situation géopolitique régionale et même internationale, force est de constater que l’adage : diviser pour mieux régner a été appliqué au maximum par les ennemis qui ont usé de la corruption par l’argent et du mensonge par les medias pour tromper et embarquer dans des aventures meurtrières des populations désinformées et démunies des pays musulmans
La normalisation récente des relations des pays arabes avec régime sioniste ayant accentué ce malaise.
L’affaiblissement de la croyance et de la pratique religieuse et la perte de la spiritualité , l’influence des réseaux sociaux et des medias mainstream ont rendu vulnérables nombre de populations musulmanes et non musulmanes. Ainsi, les guerres et les occupations impérialistes se sont multipliées: en Afghanistan, au Yemen, en Irak, en Syrie, sans oublier la création par ces mêmes agresseurs de groupes terroristes comme Al Qaida, Daesh, etc…. mais on assiste à un front de résistance un peu partout dans la région, et ce, grâce à l’influence et au soutien logistique et matériel aussi de la RII(République Islamique d'Iran).
Or, la diplomatie de la R.I Iran n’a de cesse depuis des décennies de maintenir le dialogue et d’apaiser les tensions et même d’anéantir les complots ou les attaques que les ennemis par l’intermédiaire d’agents locaux ou extérieurs ne manquent pas de fomenter dans la région
Est il utile de rappeler la guerre imposée Irak Iran qui a duré huit ans, Saddam Hussein soutenu par tout l’Occident) ,
Les attentats terroristes contre des intellectuels
L’embargo et les sanctions depuis presque 40 ans,
les tentatives de déstabilisation interne,
Mais le peuple iranien n’a jamais baissé les bras et grâce à la vigilance et à la clairvoyance du guide de la R.I.I , Ayatollah Khamenei, qui a su garder le cap tracé par l’Imam Khomeiny, la R.I.I s’est sortie grandie de toutes ses épreuves, avec une jeunesse éduquée, et des progrès dans tous les domaines : scientifiques, techniques, culturels, artistiques, sportifs et militaires et diplomatiques
Ainsi, l’armée de Qods dont il faut rappeller l’assassinat du général Soleimani en janvier 2020, a permis de constituer l’axe de la résistance que l’on a vu à l’œuvre en Palestine, en Irak, au Liban, au Yemen avec succès.
Face aux agressions ou les tentatives de déstabilisation des USA et de son pion Israel qui se poursuivent , l’unité est plus que nécessaire non seulement entre les musulmans mais au-delà.
1) Ainsi, au Liban, Le leader du Hezbollah, Seyed Nasrallah a rappellé que l'armée libanaise est le garant de la sécurité libanaise. Et a appellé tous les Libanais à éviter de conduire à ce que les Américains veulent depuis des années une guerre civile.
Or, les100 mille combattants équipés de toute sorte d'armes a rappellé Seyed Nasrallah, n’ont pas été préparés pour la guerre civile mais pour protéger le Liban face aux ennemis, pour défendre le pétrole,, le gaz et les ressources naturelles libanaises, pour protéger les chrétiens, les musulmans et non pas déclencher la guerre inter libanaise
2) En Afghanistan
Alors que L’Afghanistan était épargné des guerres et des conflits à caractère sectaire et entre chiites et sunnites en particulier, pendant plus de vingt ans, sauf rarement., le recent carnage anti-chiite commis à deux reprises ces deux derniers vendredis a Kunduz et à Kandahar avec un horrible bilan interroge. La première cible est l’Iran qui ne peut par principe rester les bras croisés à assister au massacre des chiites afghans et que les USA tentent d’impliquer par tous les moyens possibles et imaginables dans un conflit à l’issu incertain et potentiellement dévastateur, car l’Iran partage une frontière de 900 km avec l’Afghanistan et que cette vague de massacre anti-chiite provoquera à coup sûr un exode à caractère confessionnel vers les frontières iraniennes.
L’administration Biden projette de mettre en œuvre le modèle syrien de chaos et de division en Afghanistan afin d’en faire une rampe de lancement pour déstabiliser autant l’Iran que la Russie ou encore la Chine. Mais ce projet américain de sédition en Afghanistan risque d’échouer vu l’antécédent syrien et irakien dans la mesure où en Syrie le coup américain a fini par donner naissance à un duo Russie-Resistance. En Afghanistan, ce duo se fera rallier par la Chine.
3) Autre point stratégique : l’Azerbaijan
Après l’échec de l’Otan en Asie Centrale qui n’a pas réussi à ramener en son sein, l’Ukraine, la Moldavie et l’Azerbaijan, la confrontation a repris autour de l’Azerbaijan
Finalement, les relations très tendues entre l’Occident et l’Iran ont poussé la RII à se tourner vers d’autres partenaires et notamment la Chine tout en essayant de convaincre les voisins d’unité contre des ennemis communs. L’Arabie Saoudite ayant désormais compris qu’elle ne pouvait plus tellement compter sur les USA , dans son agression contre le Yemen mais aussi dans rapports avec l’entité sioniste…`une entité dont la survie est gravement menacée ….
Donc, face à cela, l’unité islamique est plus que jamais nécessaire pour pouvoir ensuite établir des ponts avec d’autres dans la région et au niveau international. La diplomatie iranienne témoigne de cette volonté. Par ex, les actuels pourparlers entre l’Iran et l’Arabie Saoudite dont les relations ont été rompues il y a 5 ans,
Le soulèvement du peuple iranien qui s’est libéré du joug du Shah soutenu par l’estekbar mondial, a galvanisé les peuples opprimés dans le monde qui veulent se libérer aussi de l’emprise colonialiste et nécolonialiste
(le récent sommet Afrique France à Montpellier en octobre 2021 : des jeunes africains qui interpellent le président français Emmanuel Macron; les Algériens qui réclament la vérité et la reconnaissance par l’Etat français des crimes perpétrés par l’armée française durant la guerre d’Algérie et par la police durant la manifestation pacifique cruellement réprimée par la police le 17 octobre 1961 , etc…)
Aujourd’hui, il est nécessaire de parler d’unité islamique mais pas seulement. En effet, la crise sanitaire actuelle que certains n’hésitent pas à qualifier de plandémie a révélé à ceux qui l’ignoraient encore, que la cible de l’impérialisme sioniste ne se limite pas aux seuls pays musulmans même si ceux ci restent les cibles privilégiées (en raison notamment des matières premières contenues dans leur sous sol) mais s’étend à l’ensemble des peuples qu’ils veulent réduire en esclavage et même réduire quantitativement. Ils ont ainsi réussi à créer la division au sein des sociétés (par ex, entre vaccinés et non vaccinés) et pour résister, les peuples doivent recréer des liens localement, en partant de la famille, du voisinage, des amis et des cités ( les ronds points des gilets jaunes en France , les manifestations, un peu partout en France et en Europe : Italie, Allemagne, Suède, etc…)
Pour l’heure, si l’Iran reste la bête noire à abattre par le régime sioniste et americano sioniste, c’est que c’est l’un des remparts avec quelques autres qui se dresse face à leur projet de domination .
Mais d’où vient la force de la révolution islamique d’Iran ?
Selon Michel Foucault, la dimension unique du mouvement révolutionnaire iranien réside dans le fait que la volonté politique des Iraniens révolutionnaires a été de créer une dimension spirituelle dans la politique ce que l’Occident a oublié. Si certains y ont vu un retour en arrière, lui y a vu une nouvelle définition de la rationalité politique, réservant une place importante à la spiritualité
Or, la chrétienté souffre aussi.
Chantal Delsol , qui vient d’écrire « la fin de la chrétienté » estime que la civilisation chrétienne est en péril, l’Eglise ayant fait passer l’individu avant le collectif. Selon elle, les mœurs s’appuient sur les croyances, or si les croyances diminuent , les mœurs diminuent.
Les épreuves que tous les peuples traversent aujourd’hui permettront peut être à ceux ci de renouer avec leur Créateur, et avec la spiritualité, facteur déficient
Comment ? Par des rencontres, religieuses et interreligieuses
Ex : le Hajj, ainsi que les autres pélerinages à Kerbala (où l’on y rencontre des chrétiens venir rendre hommage à l’imam Hossein), à Mashad, à Damas, à Qom permettent de revivifier et de consolider cette unité islamique.
Les pélerinages chrétiens tels que Lourdes en France ou Notre Dame de Fatima au Portugal,
ainsi que les activités cultuelles, culturelles et scientifiques des associations interreligieuses qui permettent des rencontres fructueuses afin de se découvrir ou de mieux se connaître, pour lutter contre l’ignorance qui est souvent à l’origine des incompréhensions et des hostilités entre les différents peuples.
Face à tous les évènements dramatiques, il est bon de garder espoir et nous avons des raisons de nous réjouir avec l’attente de notre imam Mahdi, et les victoires diplomatiques que remportent la RII et l’axe de la Résistance qui démontrent la capacité qu’ont les humains à faire fi de leurs divergences pour s’unir dans la volonté de changer et surtout de s’unir, grâce à l’amour. Mais d’où vient cette force, et cette capacité à résister ? Sans doute de la foi et de la ferveur religieuse alimentées par l’amour du Prophète et son Ahl Ul Beyt et du sens du sacrifice puisé dans le martyr d’Imam Hossein, qui sont ancrées dans le cœur du peuple iranien, qui reste uni malgré des multiples complots et surtout la diabolisation médiatique de l’Occident qui reconnaît désormais en l’Iran une puissance régionale sinon mondiale.
Armée de l'air iranienne mobilisée
Selon un haut commandant de l'armée, l'une des spécificités de l'exercice aérien "Les défenseurs de l'espace aérien, dévoués à Velayat" est la surveillance en ligne de l'exercice à partir du centre de commandement de l'armée de l'air à Téhéran.
Le coordinateur-adjoint de l'armée a annoncé l’essai réussi de nouvelles armes fabriquées à l’intérieur du pays dans le cadre de l'exercice de l'armée de l'air baptisé « Les défenseurs de l'espace aérien, dévoués à Velayat » de l'armée», déclarant : « La caractéristique du récent exercice de l’armée de l’air était le contrôle avancé et en ligne de l'exercice depuis le centre de commandement à Téhéran ».
En référence à la 10e édition de l’exercice de l’armée de l’air baptisé « Les défenseurs de l'espace aérien, dévoués à Velayat », le coordinateur adjoint de l'armée de la RII, l'amiral Habibollah Sayyari, a déclaré : « Le récent exercice de la Force de l’air était une bonne occasion pour exhiber la puissance, les compétences du personnel de l'armée de l’air, en particulier nos pilotes courageux , ainsi que de nouvelles armes et équipements construits par la Force de l’air. »
Il a poursuivi : « L'une des spécificités de l’exercice est que nous avons suivi l'exercice à partir du centre de commandement de l'armée de l'air à Téhéran. Cela signifie que la présente délégation qui ne s'est pas rendue dans les villes de Bushehr, de Bandar Abbas, de Tabriz, d’Ispahan et d'autres parties du pays pour suivre l'exercice, mais nous avons surveillé et évalué l’exercice tenu dans cette vaste zone géographique, en ligne depuis Téhéran et au centre de commandement de l'armée de l'air.
Pour ce qui est de la différence entre cet exercice et des manœuvres précédentes de l'armée de l'air, l'amiral Sayyari a déclaré : « L'un des traits saillants de cet exercice est le développement du réseau de commandement et de contrôle qu’on a observé de près. La Créativité, les tactiques , les nouvelles techniques et équipements, de même que la formation ont beaucoup changé par rapport au passé.
Le commandant de l'armée de l'air a également déclaré à propos de cet exercice :\
« Lors de la phase opérationnelle de l’exercice, les cibles vitales et sensibles de l'ennemi fictif ont été détruites à l'aide de bombes à distance « Yassine 90 », fabriquées dans le pays. Par ailleurs, les chasseurs intercepteurs de l’armée de l’air de la RII ont pratiqué leur opération aérienne à basse altitude. »
Le commandant de l'armée de l’air, le général de brigade Hamid Vahedi, a déclaré à propos de l'exercice : « Lors du premier jour de la phase opérationnelle de l'exercice, des bombardiers lourds F-4 et F-5 équipés de missiles de haute précision, intelligents et guidés et les avions F-7, équipés de bombes à distance « Yassine 90 » et de roquettes fabriquées à l’intérieur du pays , ont réussi à détruire les cibles sensibles de l'ennemi hypothétique sur terre et en mer. »
« De plus, les bombardiers stratégiques « Su-24 » des forces aériennes de l’armée ont mené des opérations à longue portée et ont touché à l’appui du principe de la surprise, des cibles vitales ainsi que des radars au sol de l'ennemi à l'aide de missiles laser et radar optimisés », a souligné le général de brigade Vahedi.
Il a poursuivi : « En outre, des chasseurs F-14 ont réalisé avec succès la mission ‘top-cover’ et l’opération de ravitaillement en vol du ravitailleur Boeing 707, dans le but de mettre en œuvre une couverture aérienne à basse altitude. Dans une partie de l'exercice, des mirages F-1 et des bombardiers F-4 ont volé à basse altitude avec des chasseurs F-14 pour réaliser avec succès des opérations d'interception aérienne. »
Le général de brigade Vahedi a poursuivi : « De plus, les chasseurs F-5 et MiG-29 ont participé dans des opérations et des combats aériens dans des situations de combat en temps réel, dans lesquelles le missile tiré par un avion de l’ennemi fictif a été intercepté avec des missiles air-air. »
Idlib : la Résistance punira le Sultan !
Alors que l’armée syrienne a contré tous les agissements agressifs américano-turcs en Syrie en particulier dans le nord du pays les mettant dans une impasse totale, le président turc, Erdogan semblerait chercher à redorer son blason auprès de l’opinion publique par l’annexion des régions du nord de la Syrie, dont Manbij et Tal Rifat.
La situation dans le Nord syrien est devenue beaucoup plus tendue après que la Turquie a annoncé le déploiement des forces turques près de la périphérie nord d'Alep.
L’examen des derniers développements sur le front nord de la Syrie fait part des expansions militaires turques visant à changer le paysage géopolitique syrien et le rapport des forces dans ce pays, et, ce, à la veille de la rencontre entre les présidents américain et turc qui aura lieu fin octobre.
Alors que Damas ayant le contrôle total de la route internationale Alep-Lattaquié (M4) est déterminé à mettre en œuvre les accords de Sotchi. Ce, alors que la Turquie semble envisager de lancer des opérations militaires dans la banlieue nord d'Alep afin de ralentir l'avancée constante de l'armée syrienne et de redorer son blason auprès de l’opinion publique en tentant de s’emparer des régions du nord de la Syrie, dont Tal Rifat.
La récente mesure de la Turquie de lancer des opérations militaires dans les zones à l'ouest de l'Euphrate, en particulier à Manbij et Tal Rifat dans la banlieue nord d'Alep, est intervenue en contradiction du bilan du sommet de Sotchi.
Lors du récent sommet de Sotchi, les présidents turc et russe ont souligné la nécessité pour Ankara de respecter ses engagements au titre de l'accord de cessez-le-feu signé par la Russie et la Turquie en mars 2020 qui stipule le retrait des groupes terroristes affiliés à la Turquie de la route internationale M4.
Une éventuelle expansion militaire turque dans le Nord syrien s'expliquerait par l’insistance de la Turquie sur l'escalade des tensions dans la région y compris le maintien des groupes terroristes soutenus par Ankara dans la banlieue de la route internationale M4 ainsi que les tentatives turques de créer une zone tampon au Nord syrien à une profondeur de 30 km.
Sur la base des indices régionaux deux scénarios peuvent être envisagés derrière la recentre mesure turque.
En premier lieu, certains cercles politiques estiment que le président turc envisagerait d'arracher ainsi des concessions à Washington et à Moscou concernant la lutte contre les Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les États-Unis.
En deuxième lieu d'autres disent que la Turquie essaie d'intensifier les tensions dans la banlieue nord d'Alep pour envoyer un message à la Russie et aux États-Unis selon lequel aucun accord sur la Syrie ne serait possible sans la participation de la Turquie.
La zone stratégique de Tal Rifat est située à 35 km de la route internationale M4 - le long de la et est considérée comme un pont reliant les trois zones du nord de la Syrie à savoir Idlib, Afrin et la zone dite “Bouclier de l’Euphrate”.
Mais un retour de la Turquie à Alep est-ce une partie de plaisir? Les missiles tactiques Syro-Résistance attendent le Sultan au tournant.
Le pire scénario pour Israël?
Israël se prépare au scénario : le déclenchement d'une guerre multi-zones qui combine une confrontation militaire avec Gaza et des incidents de violence civile à l'intérieur de la Palestine 48, y compris la fermeture des artères de la circulation.
C'est ce que commente une source en arabe de la situation très sensible et dangereuse prélevant ces jours-ci dans les territoires occupés. Cela a bien entendu poussé les responsables israéliens à anticiper un scénario où les deux parties palestiniennes et israéliennes atteindront un état de confrontation ouverte, avec le niveau de pression israélienne sur les Palestiniens de 1948, atteignant un point d'ébullition, et le déclenchement d'un soulèvement populaire ou d'un soulèvement de masse qui ramènera le conflit à ses premiers débuts il y a plus de soixante-dix ans. Et cela signifie le plan de la judaïsation des terres palestiniennes.
Dans son édition d'hier 24 octobre, le journal en ligne "Rai al-Youm" se concentre sur le nouvel écueil d'Israël ; leurs craintes du soulèvement des Arabes habitant dans les territoires occupés en 1948, au milieu d'une éventuelle guerre avec Gaza.
Près de six mois après le soulèvement palestinien de 1948, qui a accompagné l'agression israélienne contre la bande de Gaza, et les affrontements qui ont eu lieu à Qods occupée et à la mosquée Al-Aqsa, et après l'aggravation des crimes de la police israélienne, le régime israélien se prépare à la possibilité d'une nouvelle confrontation qui pourrait être plus étendue et plus complexe qu'auparavant.
Selon les forums de haut niveau à Tel-Aviv, ces craintes israéliennes augmentent avec les taux élevés de tension entre Sionistes et Arabes dans les villes palestiniennes des territoires de 1948, l'augmentation de l'ingérence des services de sécurité, de la police dans la vie des citoyens palestiniens, et les restrictions touchant leurs libertés, y compris l'augmentation des arrestations et des convocations de sécurité, et leur classification comme de réels ennemis du régime israélien.
Dans ce contexte, et citant des sources bien informées israéliennes, le journal israélien « Maariv » a révélé que cette atmosphère tendue avait incité les services de sécurité israéliens, pour la première fois, à s'entraîner, accompagnés de la police et des services de secours, sur les scénarios de violence qui seront mis en œuvre par les Palestiniens de 48, et cela comprend de la fermeture des routes principales, et le déclenchement d'un certain nombre d'événements inhabituels parmi eux.
Le journal, qui s'est appuyé sur des sources politiques et sécuritaires qualifiées de élevées et informées, a rapporté que "l'exercice de front intérieur comprendra, pour la première fois, l'implication du système de sécurité, de la police et des services de secours, pour faire face à des violences inhabituelles dans les villes concernées du secteur arabe, et se déroule en parallèle avec le scénario de guerre attendu dans le cadre de l'une des leçons de l'opération « Guardian of the Fences », car le scénario attendu est le déclenchement d'une guerre multi-zones qui combine la confrontation militaire avec Gaza et les incidents de violence civile à l'intérieur de la Palestine 48, y compris la fermeture des artères de la circulation.
Il convient de noter que les Israéliens ne nient pas l'hypothèse que les événements des affrontements arabo-juifs qui ont eu lieu en mai dernier, et se sont concentrés dans les villes de Lod et Ramle, puissent se reproduire, et dans les conditions à venir, ils pourraient prendre une expansion croissante vers d'autres villes, à la lumière des mesures de sécurité israéliennes croissantes au cours des derniers mois.
Pour cette raison, les Israéliens anticipent un scénario où les deux parties atteindront un état de confrontation ouverte, avec le niveau de pression israélienne sur les Palestiniens de 1948 atteignant un point d'ébullition, et le déclenchement d'un soulèvement populaire ou d'un soulèvement de masse qui ramènera le conflit à ses premiers débuts il y a plus de soixante-dix ans, ce qui signifie l'échec des plans de la judaïsation et du sionisme qui ont été pratiqués sur eux, et l'échec des grands efforts israéliens pour leur laver le cerveau , auxquels ils ont été confrontés par les institutions israéliennes au pouvoir.
Israël considère les Palestiniens de l'intérieur comme des ennemis internes les plus féroces, et craint qu'ils ne rejoignent également la lutte armée. Et le crime continue d'augmenter, alors que le nombre d'Arabes palestiniens tués en Israël a franchi la barre de 100 personnes depuis le début de 2021.
Nucléaire : Méga liquidation de Raïssi?!
Depuis que les "pétroliers fantômes iraniens", ainsi que les qualifie Nikkey Haley, ambassadrice de Trump à l'ONU, "sillonnent le monde entier, du golfe Persique aux Caraïbes en passant par la mer Rouge et la Méditerranée " et ce,
"sous le nez et la barde des Etats Unis qui voient s'effondre le régime international des sanction, l'autorité du dollar sous les coups des " les Mollah iraniens et des Communistes chinois" sans qu'ils puissent lever le petit doigt, certains milieux, mêmes au sein du camp pro Iran jugent "curieuse" l'attitude nucléaire iranienne. M Olianov, ami nucléaire russe de l'Iran, y a fait d'ailleurs écho en émettant tweet ce dimanche comme quoi " le MAE iranien, M. Amir-Abdollahiyan dit que les pourparlers nucléaires reprendront bientôt. Soit. Mais c'est quand ce "bientôt"? Que fait au juste Raïssi en termes nucléaires? Est-il sur le point de liquider l'AIEA, un peu à la manière de ces pétroliers fantômes qui ont été jusqu'à faire trembler les Etats-Unis au Liban?
Le quotidien iranien Javan a publié ce jeudi 21 octobre un article de l'analyste Hadi Mohammadi qui tente y apporter sa réponse : les États-Unis utilisent l’AIEA pour surveiller les activités nucléaires de l'Iran et inspecter ses installations nucléaires en son nom, sur la base de l'autorité conférée à l’observatoire nucléaire de l’ONU via le Protocole de non-prolifération (TNP) et certaines des clauses du Plan global d’action commun (PGAC).
"Or les États-Unis et l'Occident bénéficient gratuitement des renseignements recueillis par l'AIEA pour eux, a affirmé Mohammadi dans son article. Pendant ce temps, il a estimé que ce mécanisme de collecte de renseignements avait été gravement touché par la réduction des engagements de l'Iran dans le cadre du PGAC. Cependant, le chef de l'AIEA essaie de récupérer les concessions initiales accordées à l'Occident par le PGAC. En décembre dernier, le Parlement iranien a adopté une loi limitant l'accès de surveillance de l'AIEA à ses sites nucléaires, exigeant que les États-Unis lèvent leurs sanctions. Un accord limité et temporaire est actuellement en place, mais Grossi s'est plaint que l'Iran limite la capacité de son agence à faire son travail."
L’analyste souligne en outre qu'en fait, ce sont les États-Unis qui subissent une « pression maximale » de la part de l'Iran pour reprendre les négociations car ils n'ont pas réussi à forcer l'Iran à faire de nouvelles concessions. Aussi il n'y a pas de place pour l'inclusion de discussions sur les programmes de missiles iraniens dans les nouvelles négociations, et l'Occident ne peut qu'espérer exploiter le programme nucléaire iranien pour pousser l'Iran à lacher du leste, en revanche, c'est lui qui devra faire des concessions pour rendre un compromis possible. "
L'analyste qualifie par ailleurs de naïf l'appel de Grossi à avoir une discussion politique avec le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian et averti le chef de l'AIEA que l'Iran n'avait aucun engagement à aller au-delà de la discussion de questions techniques dans le cadre du TNP. : " Au fait, Grossi devrait savoir que les membres de la nouvelle équipe de négociation de Téhéran sont différents de leurs prédécesseurs. Disons-le très ouvertement, Grossi et son Agence devront renoncer une bonne fois pour toute a jouer le role des porte-voix de Washington à Téhéran. Il devrait se distancer de l'idée de tenir des pourparlers en Iran par procuration pour les États-Unis, tout ce qu'il pourrait avoir, c'est un tête -à-tête avec Eslami, ancien ministre des Transports, reconverti en chef de l'Organisation nucléaire iraniene, et ce, de manière parfaitement calculée.
Pendant ce temps, dans un autre article intitulé Winding in Washington, un autre média iranien a comparé Grossi à une horloge que Washington a remontée pour se déplacer à Téhéran. Cet article a également répété l'argument du commentaire selon lequel Grossi est utilisé par les États-Unis comme un outil pour exercer des pressions sur Téhéran avant d'entamer les pourparlers pour relancer le PGAC. L'article ajoute que Washington envisage également d'utiliser Grossi pour exercer des pressions sur d'autres pays, dont la Chine, via l'Agence internationale de l'énergie atomique. Il s'agissait d'une référence aux déclarations des responsables américains demandant à la Chine de cesser d'acheter du pétrole à l'Iran. Tout ceci pour dire, que Grossi en est désormais à quémander une simple rencontre avec le MAE iranien à la suite de ses rencontres avec des responsables américains, dont le secrétaire d'État Antony Blinken cette semaine, en prétextant des questions urgentes, genre surveiller les sites nucléaires iraniens, et les modalités de surveillance.
« Je n'ai pas pu parler au [nouveau] ministre des Affaires étrangères de l'Iran », a déclaré Grossi d'ailleurs avec amertume au FT. « J'ai besoin d'avoir ce contact au niveau politique. C'est indispensable. Sans cela, nous ne pouvons pas nous comprendre. » Alors l'AIEA, comme levier de pression contre l'Iran est-elle d'ors et déjà liquidé? Visiblement.
Pour les Américains, outre des bienfaits majeurs que l’accord nucléaire iranien a apportés à Washington un accord qui a nettement ralenti la nucléarisation de l'Iran, il souffre d'un inconvénient majeur que Grossi a la mission de réparer, son expiration au-delà de 2025. Mais est-ce désormais possible? l'Iran « n'acceptera aucune restriction au-delà de ses engagements » prévus dans l'accord de 2015, qui expire en 2025, bien que Joe Biden emboîte le pas à ses prédécesseurs et tente de changer le PGAC. Or sans l'AIEA sera nettement difficile. Au fait, Grossi écarté, il ne restera plus qu'une chose, la levée entière de trois types de sanctions décrétées contre l'Iran, si les USA ne veulent pas que l'Iran " Etat au seuil du nucléaire" le devienne effectivement.
Et quelles sont ces trois types de sanctions? une première série de sanctions non pétrolières le 7 août 2018, et une deuxième tranche plus importante le 5 novembre 2018 contre plus de 700 personnes et entités, dont environ 300 nouvelles cibles. Depuis, Washington n'a cessé d'ajouter de nouvelles désignations contre l'Iran et des individus et entreprises liés à l'Iran. Toutes les sanctions imposées à l'Iran sous l'administration Trump sont classées par année - 2017 en bleu, 2018 en vert, 2019 en rouge et 2020 en jaune. Les sanctions vertes, liées au dossier nucléaire, peuvent être suspendues. Bien sûr, rien ne garantissait que la même catégorie de sanctions ne revienne pas ou ne serait pas renommée.
Et puis les sanctions jaunes qui pourraient être suspendues si l’Iran faisait des concessions. Et les sanctions rouges ne s'arrêteront pas du tout. En ce qui concerne les sanctions vertes, les Américains ont recouru à la ruse avant de les enregistrer sur la liste des sanctions jaunes. En résumé, on peut dire que lors des pourparlers entre le 6 avril et le 12 juin de l’année en cours, il n'y a eu aucun signe d'un changement de cap de la part des États-Unis ou de l'Europe à l’égard de l'Iran et d'un reconnaissance des droits de ce pays. Côté iranienne pourtabt le changement de cap est sensible : pas de racontars, pas de ruses, on veut soit une levée nette de sanction à défaut de quoi adieu le TNP... et au diable Grossi et son agence.
Iran/Russie: Israël se fait-il avoir ?
Est la trahison à la russe? 72 heures après la première rencontre Poutine Bennett à Sotchi, recontre marquée, à en croire la presse sioniste, par le "quitus de Poutine" à la poursuite des raids aériens sioniste contre la Syrie, deux missiles ont touché ce lundi matin, trois post de surveillance de l'armée syrienne et du Hezbollah à Quneitra.
Pas de pertes, ni dégât majeur, seulement des tracts lâchés depuis les hélico sioniste qui ayant décollé de la Galilée et non plus du Golan occupé, les ont largués sur la zone, mettant pour la énième fois consécutive les militaires syriens contre toute coopération avec l'Iran ou le Hezbollah. SouthFront dit : " L'armée de l'air israélienne a de nouveau attaqué des cibles dans le sud de la Syrie dans la province de Quneitra. Des sources locales rapportent que le bâtiment du ministère des Finances à Al-Baath, où se trouvait le poste d'observation du Hezbollah, ainsi que les postes d'observation du Hezbollah et de l'armée syrienne ont fait l'objet de tirs. En outre, l'aviation israélienne a dispersé dans la région des tracts menaçant les soldats et les officiers syriens de leur volonté de lancer de nouvelles frappes sur le territoire syrien, exigeant de ne pas s'ingérer dans les affaires d'Israël et du Hezbollah."
Voici une chose qui change tout : jusqu'ici les tacts sionistes mettaient en garde contre toute coopération Syrie-Hezbollah, or cette coopération étant désormais irréversible, Israël reconnait ne faire que régler ses comptes avec le Hezbollah. C'est une chose que de vouloir "chasser à coup de missile la Résistance de la Syrie", c'en est une autre que de l'accepter à demi mot en affirmant que ce qu'Israël cherche désormais ce n'est pas tant de combattre la présence du Hezbollah et de lui régler ses comptes. Que s'est il passé entre temps à Sotchi? Plus d'un analyste dirait que la rencontre aurait été littéralement placée sous l'ombre pesant de la première opération de la Résistance contre la présence US en Syrie, opération qui ne pourrait avoir eu lieu sans coordination nécessaire avec la Russie, à titre de co-allié de l'axe de la Résistance en Syrie.
DEBKAfile, site proche de l’armée sioniste y va de son constat : Malgré le fait d’avoir prolongé de deux à cinq heures ses entretiens avec le président russe Vladimir Poutine dans la résidence de ce dernier à Sotchi, le Premier ministre israélien Naftali Bennett n'a pas réussi à obtenir le soutien de son hôte sur aucune des question qui le préoccupait, soit ni sur le programmes nucléaire iranien, relégué à dessein par Poutine au second rang, ni sur la présence iranienne en Syrie o , a affirmé le chef de Kremlin, la Russie fait des efforts pour reconstruire " et où Israël tente de détruire ce qui a été reconstruit. Ayant accompagné Bennett lors de sa visite à Sotchi pour faire de l’interprétariat, la ministre israélienne du Logement et de la Construction a fait même savoir plus tard que Poutine avait surtout exhorté son invité à ne pas s’en prendre au gouvernement d’Assad et ni non plus à celle de l'Iran en Syrie qui se poursuivrait même en cas de la poursuite des frappes israéliennes".
Au fait au moment où Poutine s'entretenait avec Bennett, la scène syrienne venait de subir un véritablement chamboulement, le raid drone-missile visant al-Tanf ayant littéralement placé l'épicentre de la guerre entre USA.Résistance, et faisant de l'entité sioniste une partie annexe du conflit. Poutine dont l'armée s'est retiré en 2020 de T4 à la faveur des unités de drones de la Résistance qui s'y sont déployées, n'aurait pas pu à l'heure qu'il parlait à Benette ne pas évoquer le séisme du 20 octobre et ses impacts sur les rapports de forces en Syrie car l'attaque contre al-Tanf a avant tout brisé un tabou celui de l'immunité du triangle frontalier Syrie-Jordanie-Irak que les troupes russes ont tenté d'ailleurs de reconquérir en 2018 avant qu'elles se fassent bombarder par les F-15 US. Or al-Tanf frappé par la Résistance, cela veut dire à peu près que la Russie y a aussi apporté sa contribution. Or les déboires de Bennett n'en sont pas restées là à Stochi.
DEBKAfile écrit : " Conjointement à cette visite, et comme pour signifier à Bennett sa totale désapprobation, la Russie recevait le chef d'étta major iranien, le général Bagheri venu signer de très colossaux contrats d'achat d'armement. Kremlin a signé ainsi avec Téhéran des contrats de masse sur la vente d’armes dont des sous-marins sophistiqués, des croiseurs, des navires de guerre ainsi que sur des missiles et des système de Défense. La Russie entend aussi booster le secteur aérien de l'Iran qui a prolongé de 2026 son pacte de partenariat stratégique avec les Iraniens. Moscou veut visiblement fournir aux Iraniens, des Su-30, des S-400. et on parie que ces Su-30 d'une portée de 3000 km, l'Iran ne les veut pas pour frapper ses voisins immédiats avec qui il a d'excellentes relations. Ces SU-30 que d'aucuns décrivent comme étant l'(équivalent russe des F-16, Poutine en fournit à l'Iran qui ne tardera pas à les soumettre à ses fameux procédés d'ingénierie pour en faire de redoutables engins contre Israël. le T4 abrite pour le moment des drones iraniens à base IA qui s'en sont pris d'al-Tanf et des troupes US qui y sont déployées. Qui dit que bientôt ce ne sont pas des Su-30 iraniens qui en partiront pour venir frapper Israël".
Et de poursuivre : " Mais ce n'est pas tout : il semblerait que la Russie compte aussi sur l'Iran pour booster son assise en mer Rouge, là où ses intérêts après les événements du soudan sont littéralement mis en cause. Ainsi, l’un des contrats porte sur la vente de navires de guerre russes, notamment des croiseurs, des destroyers lance-missiles et des sous-marins. La marine russe ne possède qu'une vingtaine de croiseurs, vrai bâtiment de combat capable d'être doté de missiles de croisière (attaque d'objectifs terrestres), de missiles anti-navires, de missiles anti-aériens et embarquant des hélicoptères à vocation anti-sous-marine ou anti-navires. Si elle en est à en livrer à l'Iran dont la marine a participé au mois de septembre et pour la première fois à la parade navale de Saint Petersbourg, c'est le "niet" russe à Israël est plein et entier. Disons que les accords maritimes font suite à la décision de Téhéran de remanier et de moderniser sa marine pour mener à bien ses combats en cours dans le golfe Persique, la mer d'Oman mais surtout la mer Rouge, où sont présent les forces de l’US Navy.
Une présence navale renforcée de l’Iran en mer Rouge affecterait directement la sécurité d'Israël depuis le sud et ses routes maritimes vers l'Extrême-Orient. D'ailleurs et au cours de sa visite du 17 au 21 octobre, le général Bagheri a visité le quartier général du commandement de la Marine russe à Saint-Pétersbourg et rencontré le commandant en chef adjoint de la Marine russe Vladimir Lovivch Kasatonov. Il a également visité la base navale Baltique de la Marine russe à Cronstadt, à 30 km à l'ouest de Saint-Pétersbourg, où il est monté à bord de navires de guerre et de sous-marins pour un examen plus approfondi. À son retour, le chef d’état-majeur de l'armée iranienne a déclaré aux journalistes que la conclusion d'accords d'armement [avec Moscou] et leur mise en œuvre dans un avenir proche approfondiront considérablement les relations irano-russes. Bref, Poutine a eu Israël encore une fois, ne lui laissant que des miettes à savoir un oui et un non à une campagne de guerre dans la guerre que le monde entier sait être nulle et non avenue en termes géostratégique".
MAWLID MABROUK Le 17ème jour de Rabî’ al-Awwal
Le 17ème jour de Rabî’ al-Awwal
Date anniversaire de la naissance du Sceau des Prophètes(s), Mohammed fils de Abdallah, selon ce qui est le plus connu chez les Imâmites. Il est connu que sa naissance a eu lieu dans sa maison, à La Mecque grandiose, à l’aube d’un vendredi, pendant l’année de l’Eléphant.
-Et en ce noble jour, a également eu lieu, en l’an 83H, la naissance de l’imam Ja'far as-Sâdeq(p). Ce qui augmente les faveurs de ce jour.
-En résumé, ce jour est un jour très noble et il y a un certain nombre d’actes :
1)La douche rituelle (les grandes ablutions).
2)Le jeûne, qui a beaucoup de faveurs. Il est rapporté qu’il est inscrit le jeûne d’un an à celui qui jeûne durant ce jour. Et ce jour est un des 4 jours où le jeûne est spécifié parmi les jours de l’année.
3)La visite (ziyârat) au Prophète(s), de près ou de loin.
4)La visite (ziyârat) au Prince des croyants(p), de la ziyârat que l’imam as-Sâdeq(p) a apprise à Mohammed fils de Muslim.
5)Prier 2 raka'ats, au moment du lever du jour, en récitant pour chaque raka’at, après al-Hamd, la sourate al-Qadr (XCVII) 10 fois et la sourate Le Culte Pur (CXII) 10 fois puis s’asseoir sur son lieu de prière et faire des invocations.
6)Que les Musulmans magnifient ce jour, fassent des aumônes en ce jour, fassent le bien, fassent plaisir aux croyants, qu’ils visitent les nobles sanctuaires. Sayyed s’est étendu dans son livre al-Iqbâl sur la nécessité de magnifier ce jour en disant : «J’ai trouvé que les Chrétiens et des groupes de Musulmans magnifient le jour de la naissance du Prophète ‘Issa (Jésus), comme ils ne le font pour personne d’autre. Je suis surpris de voir des Musulmans convaincus de magnifier la date anniversaire de ce Prophète et ne pas être convaincus de la nécéssité de magnifier la naissance de leur Prophète qui est le plus grandiose des Prophètes !»