
تقي زاده
Turquie: un coup d'Etat, possible?
Dans le Haut-Karabakh où il a été accueilli en commandant suprême par son ami azéri Aliev, le Sultan Erdogan a demandé à l'Iran de se comporter avec sagesse, à savoir de faire semblant de ne pas voir l'extension de la présence militaire d’Israël à ses portes, ses tentatives d'infiltration par terre et
par air dans l'espace iranien et surtout se faire à l'idée que le corridor Turquie-Azerbaïdjan-Nakhjavan par où le Sultan a pour mission atlantiste de faire passer son armée de Turan dans le Caucase ety puis pourquoi pas en Asie centrale, ne serait-ce que pour déstabiliser les frontières iranienne russe et chinoise, est un fait acquis et que son établissement qui revient en effet à couper l'Iran de l’Arménie et de l'Eurasie est irréversible. C'est vrai que l’adhésion à part entière de l'Iran à l'OSC qui rien que ces quatre dernières semaines s'est soldé par une multiplication record des contrats avec les pays centre-asiatique inquiète non pas tant la Turquie que ses maîtres otaniens, lesquels font chanter le Sultan pour se réactiver non seulement sur le front syrien, d'Idlib à Tal Rafaat en passant par le nord d'Alep mais encore dans le Caucase sud.
Outre d'avoir conseillé donc à l'Iran de laisser le pieuvre sioniste affecter son flanc nord ouest, le passage du Sultan chez la bande Aliev s'est aussi traduit par un bombage de torse "blindé" qui à en juger les rapports en provenance de Bakou devra prendre d'oci les jours à venir la forme d'un exercice de chars, sans doute identique à celui qui se déroule sous le pilotage du Sultan dans le nord de la Syrie, mais un exercice réel celui-ci, puisque Erdgan et ses 35 000 terroristes tirent effectivement contre l'armée syrienne et ses alliés, et il se fait aider par Tel-Aviv qui chose inhabituelle s'est mis ce samedi 30 à tirer deux missiles en plein jour contre l'ouest de la Syrie, histoire de dévoyer l'armée syrienne et sa focalisation sur Idlib, Tal Raafat. Mais outre de se mettre à dos l'Iran, un bon voisin dont la force Qods l'a sauvé en 2016 des griffes des démocrates US, quand Obama avait décidé de le liquider via un coup d'Etat, le Sultan qui fait face à une irréfragable saignée du livre et au mécontentement des Turcs, s'est mis aussi à en découdre avec Poutine dans cet épineux dossier qu'est l'Ukraine et Donbass. Le commandant des Forces conjointes de l’Ukraine, le lieutenant-général Sergueï Naev, a annoncé le début de l'utilisation à grande échelle des drones d'assaut Bayraktar TB2 dans le Donbass.Selon Naev, les drones Bayraktar TB2 pourraient être très efficaces pour les vols d'entraînement et les missions de reconnaissance.
« Ces drones sont en alerte depuis le printemps de cette année et ils ont jusqu’ici mené plusieurs missions de reconnaissance et d’entraînement. Lorsque l'Ukraine a acheté ces appareils, la formation requise pour les utiliser a été fournie au personnel. Nos forces seront donc désormais prêtes à conduire les Bayraktar pour les missions de reconnaissance aussi bien que les missions de combat, durant la nuit aussi bien que durant la journée. »
Et bien en clair, les Bayrazktar, drone à 100M otanien au contraire de ce que croit l'opinion, a été pleinement activé contre les forces pro russes dans le stricte objectif de nuire à la Russie, et de le contraindre sans doute à cesser ses raids incessants contre Idlib d'où Poutine semble avoir juré expulser le Sultan. C'est donc dans un mouvement parallèle que la Turquie d'Erdogan se laisse emporter à la fois contre l'Iran et la Russie avec il avait toutefois engagé une dynamique de coopération.
Et en dépit de ses apparents prises de bec avec les Yankee, il le fait parfaitement sciemment et en sachant qu'il est là entrain de rendre services à la fois à l'OTAN, aux Américains et aux Sionistes. Signe des temps, alors même que les pro russes de Donbass se font liquider par les Bayraktar, les États-Unis ont envoyé le destroyer lance-missiles USS Porter, armé des missiles de Tomahawks, pour aider les forces armées ukrainiennes dans le Donbass. Ou ce qui revient au même le commandement de la 6e Flotte des États-Unis a signalé que le destroyer lance-missiles américain USS Porter avait été envoyé en mer Noire, un acheminement du navire qui coïncide avec l'opération militaire des forces armées ukrainiennes dans le Donbass, ce qui nous amène à conclure que les missiles de croisière Tomahawk chasseront aux côtés de Bayraktar les pro Russes de Dobasse.
Et bien tout ceci n'augure rien de bon pour la suite des événements : ni du coté des Iraniens ni du coté des Russes. Quant aux premiers, il va sans dire qu'à Tal Raafat ou à Ain Issa que le Sultan veut annexer sous prétexte d'avoir à y liquider le PKK, les forces de la Résistance campent sur position et qu'ils attendent l'ordre de passer à l'acte. Et ce n'est pas l'expérience de Saraqib, cette localité ultra stratégique sur M5/M4 et l'épopée des unités de Radwan du Hezbollah qui ont su s'en emparer au bout d'à peine 3 heures de combats conte les hordes de Takfirstes qui le démentirait. Même si Erdogan se vante d'avoir réuni dans le nord quelques 35 000 terroristes plus 50 000 effectifs de l'armée turque (!!) pour défendre les intérêts de la Turquie. et bien que son discours a du mal à rassembler les Turcs qui commencent à en avoir assez des équipées sans fin du Sultan, en Syrie, en Libye, dans le Caucase , bref là où l'OTAN le souhaite, ces guerres qui ont réduit l'économie nationale en taille et ont agrandi les risques sécuritaires faisant de la Turquie la destination idéale des bandes de trafic de terroristes, d'armes et de munition.
Les Russes n'ont plus ne se laisseront mener par le bateau, eux qui usent de tout à Idlib pour ramener le Sultan à la raison. Déjà la Russie a déployé à Qamichli, ses Su-35 attendent leur heure, tout comme les hélicoptères Mi-8 volant constamment la région, accompagnés de véhicules de combat d'attaque Ka-52.... Alors que pourra faire le peuple turc et cette opposition de plus en plus inquiète pour l'avenir de la Turquie dans ses relations avec ses voisins ? ..... Couper la tête du serpent ... Et ce n'est pas les Américains qui n'aiment pas le Sultan qui diraient non, surtout un Sultan qui a tourné le dos à l'Iran et à la Russie.
Riyad/Israël piégés par le Hezbollah!
Ce n'est pas une rupture des liens diplomatiques Riyad-Beyrouth, encore inimaginable il y a peu, en quoi assiste en le monde entier, rupture qu'auraient le courageux ministre George Kardahi qui en dépit des milles et une pression persiste et signe que Riyad a perdu la partie au Yémen et qu'il ferait mieux de s'y faire avant qu'il ne soit trop tard, mais belle et bien à une colère saoudienne qui dérape dangereusement pour Riyad .. et les Etats Unis. Et comment?
certes, Riyad vient de blacklister le fond d'aide du Hezbollah aux personnes démunies, boycotter les fruits et légumes made in Liban, convoquer son ambassadeur à Beyrouth sur fond des cris d'impuissance du Cadet des Hariri, geste qu'ont singé les monarchies du golfe Persique à commencer par cette province saoudienne, dite Bahreïn, et ce Koweït qui trop bizarrement et après la mort de son ex roi tend à devenir le miroir des bêtises de Riyad mais n'est-ce pas une façon de faire place net et reconnaître la supériorité du camp d'en face.
Même le soutien clair de l'ambassade saoudienne apporté au criminel Geagea qui à l'heure qu'il est remue le ciel et la terre pour que la justice libanaise ne le décrète pas coupable dans la tuerie de Tayyouné, c'est encore une sorte de marche arrière de taille. Il fut un temps où il suffisait d'un simple éternuement t saoudien pour que des pans entiers de l'Etat libanais tremblent et qu'une pluie de concessions, d'excuses, de machine arrière fusent de toute part.
Mais la décision de MBS de rompre les liens avec Beyrouth n'a visiblement pas fait ni chaud ni froid au PM Mikati, qui n'a fait que le regretter, un point c'est tout. Mais alors que le PM ne semble guère pressé pour mettre à la porte son ministre de l'information, ni de suivre les conseils de Hariri de renvoyer tout son gouvernement parce que son ministre a osé de pointer de droit huit de guerre parfaitement absurde qui n'a servi qu'à fragiliser le royaume saoudien, à le pousser dans les bras d’Israël à en salir l'image de gardien de la Mecque, à porter au grand jour l'absurdité de son arsenal militaire qui n'a été foutu de défendre dûment ne serait ce qu'un seul site stratégique, ou au moins sa capitale Riyad face aux missiles et aux drones d'Ansarallah, il y a une partie qui suit non sans intérêt toutes ces évolutions qui se succèdent : le Hezbollah. Disons que du haut de son piédestal du maître incontesté de la stratégie, le Hezbollah ne peut que rire dans sa barde de l'ire saoudien. Pourquoi?
un boycott des produits libanais tout comme ce fond à intérêt publique du Hezbollah ne font que démasquer davantage l'Arabie auprès de l'opinion au m^me titre que ce fameux enlèvement de Hariri en 2018 par MBS. Peu importe si Riyad est en colère ou pas, ce que voit et sent le Libanais lambda ce sont ces camions citernes qui en ont été à leur 24eme convoi il y a deux jours à franchir les frontières du sud pour aller être distribué à travers tout le Liban. C'est un peu que le coup décalé de Geagea, si grossièrement malhabile qui au lieu de déclencher une guerre chrétienne-Hezbollah a fait qu'un ministre chrétien comme George Kardahi qui plus est un ex animateur d'une chaîne saoudienne, finisse par jouer sur le terrain de la Résistance.
Car dire ses quatre vérités à Riyad, à l'humilier, lui sa politique étrangère et militaire revient, qu'on le veuille ou non, à rallier très subtilement l'un des fronts les plus actifs de la Résistance contre l'axe US/Israël : le Yémen. Pour le reste l'écho Ansarallah s'étant déclaré immédiatement solidaire du ministre libanais et du Liban, ayant menacé d'empêcher l'entrée de produits saoudiens au Yémen via les ports qu’il contrôle. Le chef du Comité révolutionnaire suprême du Yémen, Mohammed Ali al-Houthi, a écrit, dans un tweet, vendredi soir, que « si l'Arabie saoudite interdit les produits en provenance du Liban en raison de la position du ministre libanais de l'Information, Ansarallah interdira l’importation des produits saoudiens au Yémen ».
Voici que cette affaire commence à prendre des tournures parfaitement inattendu car quel nom donner à refoulement à coup de drones et de missiles des bateaux bourrés de produits saoudiens à destination des ports yéménites du Sud comme Aden, Mocha, ou des îles occupés par les Américains, les Britanniques, ou les Israéliens, qu'un "boycott "libanais" imposé à l'Arabie saoudite par Ansarallah interposé. Tout porte à croire que ce fut à cela que le piège tendu par l'axe chrétien-Hezbollah à Riyad vouloir venir : une implication directe du Liban dans une dynamique de riposte propre à faire sortir le pays du cèdre de la posture passive dans lequel des années post coloniale l'ont plongé à une posture active et capable de riposter. Ce faisant c'est à tout Etat libanais que le ministre George Kardahi vient étendre les capacités dissuasives que possèdent l'arsenal du Hezbollah.
C'est important quand on est poussé par l'Amérique à négocier ses droits gaziers avec une entité sioniste qui a longtemps vu au Liban une prolongation du Golan occupé, un Israël qui est même allé si loin qu'il a même pris pour cible un certain 4 août 2020 de ses missiles semi nucléaire Beyrouth. C'est d'autant plus important que par un virage aussi surprenant que celui du ministre libanais de l'Information, le Président chrétien Aoun s'est tourné radicalement vers la Russie pour lui demander au terme d'une lettre ces cartes satellite que la Russie possède de l'attaque du 4 août et qu'elle est prête à les fournir au Liban. Et cette fois ce ne sera pas comme l'enquête du juge Bitar basée sur du néant, mais sur de réelles preuves que ni les Etats Unis ni Israël ne sauraient renier. Quelle sera la réaction du Hezbollah si les cartes russes prouvent la culpabilité d'Israël?
Plus d'un analyste avoue ré-entendre la voix de Nasrallah cette semaine quand il a affirmé que " les missiles du Hezbollah ne permettront pas à Israël de détourner le gaz libanais".
Et puis c'est peut être un peu aussi cherchée de la part de Riyad cette rupture nette des relations sous prétexte d'avoir été offensé et blessés par des mots. Car Rai al Youm, citant des sources proches du dossier, révèle les détails particulièrement embarrassant genre : "le navire bourré de nitrate d'ammoniac avait été payé via un compte bancaire d'une banque basée dans la capitale d’un pays du golfe Persique (Arabie?) avec une succursale principale en Suisse, et que la cargaison a été apportée par des personnalités proches du Mouvement du Futur à l'insu du chef du mouvement, Saad Hariri..... Et les sources ont suggéré que les nitrates étaient stockés dans le port, et commençaient à être transportés vers le territoire syrien au profit des groupes armés d'opposition qui étaient stationnés à la frontière syro-libanaise."
Les liquidations ciblées commencent au sein de l'armée sioniste
Il fut un temps où l'armée sioniste n'avait qu'une seule crainte, celle de quitter Israël; car elle risquait des procès pour crime de guerre. Désormais elle devra avoir peur de rester en Israël !
Des hackers ont publié mardi des fichiers contenant des informations privées sur des centaines de soldats de l’armée israélienne.
Les fichiers, divulgués par un groupe de hackers nommé "Moses Staff", contiennent des détails sur le déploiement d'une brigade de combat de l’armée israélienne, y compris des descriptions de poste, une liste complète des noms, adresses e-mail, numéros de téléphone et adresses résidentielles des membres de la brigade.
Pékin érige une base au Tadjikistan limitrophe à Xinjiang
C’est de loin la première base extraterritoriale de la Chine que celle ci érige en Asie centrale et qui vu les liens privilégiés Russie-Tadjikistan ne pourrait avoir été formé sans le feu vert russe. La base se trouve en outre sur les frontières de Xinjiang, province Ouïghour sur qui comptent les USA pour provoquer un démembrement de la Chine... ; que se passe t il au juste? Si on ajoute à ce tableau le rapprochement accéléré Iran-Tadjikistan, peuples historiquement liés le boucle est bouclé... L'axe sino-russe barricade l’Asie centrale avec la bénédiction iranienne.
La Chine construira à ses dépens un avant-poste pour l’unité des forces spéciales de la police du Tadjikistan près de la frontière tadjiko-afghane, a annoncé jeudi 28 octobre, le Parlement de la nation d’Asie centrale.
Reuters précise que le poste sera situé dans la province autonome du Gorno-Badakhshan, dans l’est du Tadjikistan, dans les montagnes du Pamir, abordant la province chinoise du Xinjiang ainsi que la province afghane du Badakhshan, au nord-est.
La révélation choc du ministre libanais de l'information qui a mis sens dessus dessous le camp d'Israël?
Si le courageux George Kordahi, ministre libanais de l'information dont la tête est désormais mise à prix par Riyad a provoqué un aussi large tollé à Riyad et dans les deux autres capitales arabes pro-Israël, Abou Dhabi et Manama, pour avoir si pertinemment comparé Ansarallah au Hezbollah soulignant que tout comme "la Résistance yéménite, le Hezbollah a parfaitement droit et raison de vouloir défendre la souveraineté libanaise", c'est qu'il y a derrière ce discours quelque chose de bien nouveau qui sort de l'ornière, quelque chose aussi de bien dangereux, qui après le tonitruant échec du coup de Tayouné à déclencher une guerre civile au Liban, augure dès lendemain encore pire pour Américains, Israéliens et évidemment leurs comparses arabes. Ce mardi 26 octobre, alors même que le criminel de guerre Geagea était convoqué par la justice libanaise pour avoir commandité l’assassinat de sept libanais au cours des événements de Tayouné, le 26eme convoi bourré de fioul iranien franchissait les frontières du sud du Liban pour venir remplir les usines, les ateliers et les stations-service, et ce sous le nez et la barde d'une ambassade US atone qui avale les pires couleuvre sans pouvoir broncher.
Une liste «américaine» de cibles «israéliennes» à abattre
Alors que l’armée de l’air israélienne prétend vouloir commencer l’année prochaine des entraînements militaires spécialement conçus pour préparer une éventuelle attaque contre l’Iran, voici qu’une compagnie d’imagerie satellitaire basée aux États-Unis sort des images à une résolution quadruplée couvrant l’entité israélienne. S’agirait-il d’une trahison de la part de l’allié américain, alors que des zones aux profondeurs d’Israël sont déjà exposées à la menace des missiles à haute précision du Hezbollah et de la Résistance palestinienne ?
Situé à San Francisco et Washington, D.C, Mapbox, fournisseur de cartes en ligne, a déclaré dans un communiqué qu’à partir du 26 octobre, ses abonnés auront accès à des images claires de toutes les régions de la Palestine occupée.
« Nous avons maintenant quadruplé la résolution des images [pour les cartes] d’Israël et de la Palestine, cette nouvelle imagerie fournit à nos clients des images de la plus haute résolution disponibles pour la planification de randonnée, la livraison de marchandises ou la circulation entre les villes », précise le communiqué de Mapbox.
Expliquant l’importance de son nouveau service, Mapbox a indiqué : « Auparavant, un amendement juridique appelé “Kyle-Bingaman” interdisait aux entreprises américaines de fournir des images avec une résolution de plus de deux mètres par pixel dans cette zone. »
L'artillerie turque pilonne le nord d'Alep
L’armée turque a pilonné, jeudi soir, des localités au nord d’Alep.
Selon al-Mayadeen, l’armée turque a pilonné, à coup de mortier, les villages d’Aïn Daqana et de Bayloniya, en banlieue nord d’Alep.
En plus, des individus armés locaux et des miliciens proturcs se sont affrontés dans la même région.
D’après des sources d’information, l’armée turque se prépare à lancer de nouvelles offensives dans la province d’Idlib ainsi que contre les miliciens kurdes dans le nord-est de la Syrie.
Sauve-qui-peut saoudienne à Maarib sous le tir des missiles
Jizan a été frappée par cinq missiles balistiques tirés par Ansarallah yéménite.
La coalition d’agression saoudienne a annoncé, sur Twitter, avoir « intercepté » cinq missiles balistiques tirés vers Jizan, au sud de l’Arabie saoudite.
Cette attaque intervient au lendemain d’une frappe d’Ansarallah visant l’aéroport international d’Abha, en Arabie saoudite.
Le coup d'Etat en France…
Le quotidien français Le Parisien révèle jeudi 28 octobre que Rémy Daillet, l'influenceur d'extrême droite, est mis en cause comme principal concepteur d'un plan visant à renverser le gouvernement. Cette « Opération Azur » impliquerait près de 300 personnes, dont d'anciens militaires et gendarmes et policiers. L'objectif :
pousser la population à des manifestations massives pour déborder les forces de l'ordre et prendre l'Élysée, le ministère de la Défense et une grande chaîne de télévision ou de radio.
Parmi ces membres, Cristophe, 63 ans, ancien lieutenant-colonel de l'armée de terre et décoré de la Légion d'honneur, était notamment chargé d'entraîner les troupes en vue de la "prise de l'Élysée". Pour recruter, le groupe entendait faire une sélection en proposant aux candidats de perpétrer des attaques contre des antennes 5G et des centres de vaccination. En plus de cela, Rémy Daillet intimait à ses "troupes" d'identifier les journalistes hostiles à leurs actions pour les agresser.
Selon les informations du Parisien, Rémy Daillet avait structuré autour de lui toute une organisation clandestine, hiérarchisée et segmentée en cellules régionales. Après avoir testé ses recrues en les envoyant commettre différents actes de sabotage (antennes 5G, centres de vaccination ou lieux de stockage des vaccins), le putschiste aurait envisagé de prendre l'Élysée, le ministère de la Défense ainsi qu'une grande chaîne de télévision ou de radio. « C’est l’opération finale qui consiste à mobiliser le maximum de gens, de manifestants (…). La manifestation a une grande ampleur, tout le monde est débordé et ça précède le renversement de gouvernement et des structures étatiques », a avoué, selon Le Parisien, un de ses partisans lors de son interrogatoire. Ce jour venu, le groupe aurait prévu de converger de différentes régions françaises vers Paris, équipés de boucliers et d'engins explosifs.
Tout a commencé par un mail, reçu en avril dernier par plusieurs sénateurs et députés. Envoyé par Rémy Daillet, il expliquait que "le renversement populaire était inéluctable" face à un gouvernement "génocidaire" qui a "proposé un vaccin qui tue", rapporte Le Parisien. Un seul député avait pris cette menace au sérieux et avait signalé le courriel à la justice.
L'avocat de Rémy Daillet défend son client sur la ligne suivante « S'il y a eu projet de coup d'État violent, il y était étranger. Lui prônait un renversement pacifique ».
Après le 17 novembre 2018, et la première marée jaune en France pour protester contre la taxe carbone, le gilet jaune s’est exporté dans de nombreux pays. De la Belgique jusqu'à l'Irak, des manifestants portent un gilet jaune avec des revendications variées.
Les militants du « gilet jaune » – du nom des gilets fluo que les conducteurs français sont obligés de transporter dans leurs véhicules en cas d'urgence routière – veulent également que le président français, Emmanuel Macron annule les augmentations de taxes. « Macron, démission ! » est l’un des slogans les plus repris dans les cortèges de gilets jaunes.
Selon les journaux français, les gilets jaunes ont mis le gouvernement face à une crise sans précédent historique en France ; il s'agit d'un mouvement de protestation qui n'a ni direction spécifique ni organisation claire avec laquelle on puisse négocier.
Nucléaire: l’Iran "refoule" les Américains
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires politiques, Ali Bagheri-Kani, et le secrétaire général adjoint et directeur politique du Service européen pour l’action extérieure, Enrique Mora, ont passé en revue, mercredi 27 octobre, les principaux obstacles aux pourparlers à venir et ont convenu d’entamer les pourparlers en novembre.
Ali Bagheri-Kani, vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires politiques, a déclaré : « L’Iran reprendra les pourparlers nucléaires avec le groupe 4 +1, pas le 5 +1. Les conditions ne sont pas encore réunies pour parler d’un retour des États-Unis au PGAC (Plan global d’action conjoint de 2015) et de tels remueurs ne sont que des comportements malicieux ».
En réaction aux récentes déclarations de responsables américains selon lesquelles l’Iran devrait chercher les réponses à ses questions auprès des États-Unis et non de l’Europe, il a déclaré : « C’est l’Union européenne et non les États-Unis qui peut jouer le rôle de coordinateur du PGAC et des pourparlers de Vienne. Les précédents cycles de pourparlers entre l’Iran et le P4+ 1 se sont déroulés avec la coordination européenne assurée par M. Enrique Mora. »
Il a ajouté que les pourparlers nucléaires entre l’Iran et le 4 +1 se tiendraient en novembre.
Pendant ce temps, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré qu’un retour des États-Unis au PGAC, juste pour qu’on puisse dire que ce retrait a eu lieu, ne nous enthousiasmerait pas.
« Nous n’allons pas réintégrer les négociations de Vienne exactement par le point d’impasse des négociations de Vienne », a martelé Hossein Amir-Abdollahian.
Hossein Amir-Abdollahian a poursuivi : « Après avoir évalué les pourparlers entre Ali Bagheri-Kani et Enrique Mora, nous déciderons de la date à laquelle nous entrerons en pourparlers avec le groupe 4 +1. »
Hossein Amir-Abdollahian a annoncé : « Nous avons entamé les pourparlers nucléaires à Téhéran pour la levée complète des sanctions il y a deux semaines. Ali Bagheri-Kani s’est rendu à Bruxelles pour rencontrer M. Enrique Mora pour discuter de la levée effective des sanctions et de l’engagement des autres parties vis-à-vis de l’Iran. »
Le chef de la diplomatie iranienne a poursuivi : « Biden doit faire preuve qu’il a une volonté sérieuse de revenir au PGAC. Un retour des États-Unis au PGAC juste pour qu’on puisse dire que ce retrait avait eu lieu ne nous enthousiasmerait pas. L'important c'est que le résultat du retour des États-Unis au PGAC soit dans l’intérêt de l’Iran et de la levée effective des sanctions. Nous avons déjà demandé aux États-Unis de débloquer les dix milliards de dollars de fonds iraniens gelés en signe de bonne volonté. »
Le porte-parole du département d’État américain, Ned Price, a déclaré que Washington était prêt à retourner à Vienne pour tenir le septième cycle de pourparlers sur la levée des sanctions, a rapporté l’agence de presse Sputnik.
« Les États-Unis pensent qu’il est encore possible de relancer le PGAC, car il ne reste qu’une poignée de problèmes non résolus depuis la suspension des pourparlers précédents en juin », a prétendu Ned Price.