
تقي زاده
Le 3 Chaaban, L`Heureuse naissance de Imam Hussein (p)
Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
A l`occasion de la naissance de Imam Hussein, le petit fils du prophète (pslf) au 3 er jour de mois bénie Chaaban :
Sa personnalité sacrée a été tellement fidèle à Dieu au point de se sacrifier pour Lui, la personnalité qui a été fidèle à l’Islam dans l’appel, dans la culture et dans l’action.
L'Imam Hussein est le fils d’Ali (as) et Fatima Zahra (as) il est né le 3 Cha'bane de la 4ème année de l'Hégire.
Le prophète (saws) fut ravi lors de cette naissance, cette bonne nouvelle et dès qu'il en eut connaissance, il accourut auprès de sa fille lorsqu'elle eut accouché de ce deuxième enfant.
Comme pour son aîné al Hassan (as), al Hussein (as) eut comme mentor le prophète (sas) ainsi que ses parents, le meilleur des entourages possibles pour une parfaite éducation.
C'est Prophète Mohammed (saws) lui-même qui récita les premières invocations à l'oreille de son petit-fils al Hussein (as) tout comme il l'avait fait auparavant à al Hassan (as).
Le septième jour de sa naissance, l'Imam Ali (as) fit le sacrifice du mouton et distribua la viande aux pauvres et aux orphelins.
Dès sa naissance, il était le bien aimé du Messager de Dieu (P) qui voulait que les Musulmans s’attachent à lui et à l’Imâm al-Hassan (p) car ils avaient atteint le paroxysme dans la connaissance de Dieu, dans la fidélité à Dieu et dans la lutte pour Dieu et pour la protection de l’Islam. Tous les Musulmans connaissent la Tradition prophétique qui dit : «Al-Hassan et al-Hussein sont les deux maîtres des jeunes habitants du Paradis », et qui prouve que les deux Imâms (p) avaient accédé à un niveau supérieur en fait de rapprochement à l’égard de Dieu.
Au sujet de l’Imâm al-Hussein (p), le Prophète (P) a dit : « Hussein fait partie de moi et moi je fais partie de Hussein ; que Dieu aime ceux qui aiment Hussein ! ». Ces paroles nous font saisir ce genre de fusion qui n’était pas celle de la parenté mais celle du Message : Celui-ci s’est incarné dans le Prophète (P) et dans al-Hussein (p) pour donner lieu à une interaction et à une complémentarité du grand-père et du petit fils. Al-Hussein (p) a été éduqué par le Messager de Dieu (P) et par son père ‘Alî (p) et sa mère Fâtima (p). Il a vécu avec son frère l’Imâm al-Hassan (p) et, après sa mort, il était devenu l’Imâm responsable et a fait face avec conscience, force, patience et sacrifice à l’épreuve qu’il a subie dans sa relation avec la Nation et qu’il a exprimée en disant : « Je ne me suis pas soulevé de gaîté de cœur ni par arrogance. Je me suis soulevé pour réformer la Umma de mon grand-père, le Messager d’Allah, pour commander le bien et interdire le mal et pour suivre l’exemple de mon grand-père et de mon père. Si on m’accepte dans la vérité, c’est à Dieu que revient la vérité et si on ne m’accepte pas, je me résigne jusqu’à ce que Dieu prononce sa sentence, Il est le meilleur des juges ».
La révolution de la vérité et de la réforme :
Al-Hussein (p) a fait face à ceux que Yazîd avait asservis avec son argent et Ibn Ziyâd par sa tyrannie. Ils lui ont proposé de se soumettre et de prêter serment d’allégeance à Yazîd, mais il a refusé en disant : « Non par Dieu ! Je ne me soumettrai pas à vous comme un humilié ni ne me baisserai devant vous comme à la manière des esclaves ». Il leur a dit aussi : « Le bâtard et fils de bâtard nous force à choisir entre deux choses qui sont la mort ou l’infamie ; mais jamais nous n’accepterons l’infamie. Dieu, son Messager et les croyants ne l’acceptent pas pour nous ». Et il a fini par se donner en martyr avec les meilleurs parmi les membres de sa famille et ses compagnons pour la cause de l’Islam et pour Dieu.
En commémorant al-Hussein (p), nous voulons porter ses principes et lutter comme lui contre l’erreur et pour la vérité et le droit. La révolution d’Al-Hussein (p) n’était pas un drame bien que le drame y était du genre qui appelle à la grande tristesse ; elle était plutôt une révolution pour la vérité, pour la réforme, pour le changement et pour l’Islam sur tous les plans.
La fidélité à l’Imâm al-Hussein (p) est de suivre l’exemple de sa réforme, d’ordonner le bien et d’interdire le mal comme il l’a fait, et d’être puissants et non pas infâmes dans notre combat contre les arrogants, car Dieu veut la puissance pour les croyants comme Il la veut pour Lui-même et pour son Messager : ((La vraie puissance n’appartient qu’à Dieu, à son Prophète et aux croyants)) (Coran LXIII, 8). Telle était la devise de l’Imâm al-Hussein (p) dans sa révolution.
Imam Hussein as disait : Les gens sont les esclaves de cette vie alors qu'ils tâtent à peine la religion. Ils continuent à garder cette dernière tant qu'elle leur rapporte du bien, mais dès qu'ils sont touchés par l'épreuve, les religieux deviennent rares.
-Si vous n'arrivez pas à être de bons croyants alors au moins soient des hommes libres.
Un poète s’est identifié à lui et a adressé en son nom ces paroles au Seigneur :
« Par amour de Toi,
J’ai abandonné toute la créature.
Pour Te voir,
J’ai rendu mes enfants orphelins.
Même si, pour m’obliger à ne pas T’aimer,
Tu me coupes en morceaux,
Le cœur ne fera que T’aimer ! ».
As Salam alayk Ya ibno Rassoulillah (sas)
Poème à l'occasion de la naissance d'Imam Hussein as
? Oh Mon Maître ,
? Depuis ma jeunesse, à la porte de votre maison je suis assis(e)
? A toi qui a fait battre mon coeur depuis ma tendre enfance..
? J'ai ouvert mes yeux en découvrant ton Amour ya Mawlay..
? Te connaître à été la plus belle chose qui me soit arrivée,
? que Dieu (exalté soit-il) me place en ta compagnie le jour où nulle âme ne suffira en quoi que ce soit à une autre;
? Et que je demeure à ton service jusqu'à mon dernier souffle insha'Allah ?
? En ce jour, le monde est beau,
? Les oiseaux chantent et célèbrent les louanges de leur Seigneur (awj),
? Pour la naissance du maître de la jeunesse du paradis,
? Le chef de tout les Martyrs
? Les Sept cieux sont ornées
? Les Houris aux grands yeux sont resplendissantes,
? toutes les créatures de DIEU (exalté soit-il) fêtent la naissance du maître des Martyrs,
? La lumière des lumières
? Celui dont la chair est celle du Messager de Dieu (awj) son grand-père (pslf)? Et aussi l'intercesseur de sa communauté
? Le coeur de sa mère Al Zahraa (as)
? La Fierté de son père Ali (as)
? La relève et le soutient de son frère Al Hassan (as)
? l'exemple pour son frère Al Abass (as)
? le bouclier de sa soeur Zaynab (as) et Oum Kulthum (as)
? Et le rayon de soleil des Banî Hashem (as)
? L'imam Al Hussain ? fils de Ali Ibn Abi Taleb ? as
Nous félicitons notre Noble prophète ? (pslf) pour la naissance de limam Hussein As ainsi que sa fille bien aimé Al Zahraa (as) et son successeur Ali (as) et en tout premier à notre Imam occulté l'imam Al Mahdi ajf ?
Allahouma Sali 3ala Mohamad Wa Ale Mohamad ❤
Les actes généraux communs à tous les jours de Sha’aban
1) Dire tous les jours 70 fois
أَسْتَغْفِرُ اللّهَ وَأَسْأَلُهُ التَّوْبَةَ.
Je demande pardon à Dieu et Lui demande le Retour [à Lui]!
2) Demander pardon [à Dieu] tous les jours 70 fois, en disant:
أَسْتَغْفِرُ اللّهَ الَّذِي لَاإِلهَ إِلّا هُوَ الرَّحْمنُ الرَّحِيمُ الْحَيُّ الْقَيُّوْمُ وَأَتُوبُ إِلَيْهِ.
Je demande pardon à Dieu, il n’y a de Dieu que Lui, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux, le Vivant, le Sustentateur et je me repens à Lui.
Dans certains propos rapportés, les mots «le Vivant, le Sustentateur» viennent avant «le Tout Miséricordieux, le Très-Miséricordieux». Quelle que soit la version rapportée, c'est un bon acte. La demande de pardon, comme on peut le déduire des propos rapportés, est la meilleure invocation et le meilleur rappel [de Dieu] durant ce mois. Celui qui demande pardon à Dieu 70 fois chaque jour de ce mois est comme celui qui demande pardon à Dieu 70 000 fois durant les autres mois.
3) Faire l’aumône durant ce mois, même de la moitié d’une datte. Dieu (Très-Elevé) interdira son corps au Feu. Il est rapporté de l’Imam as-Sadiq (as) que quand il (as) fut interrogé sur le jeûne durant le mois de Rajab, il (as) répondit: «Où êtes-vous à propos du jeûne durant Sha'aban?»
-«Ô fils du Messager de Dieu (sawas), quelle est la récompense de celui qui jeûne un jour de Sha'aban?» -”Le Paradis, par Dieu!» -«Quel est le meilleur acte durant ce mois?»
-«L’aumône et la demande de pardon. Celui qui fait une aumône durant Sha'aban, Dieu Très-Elevé l’a fait s’accroître comme quiconque d'entre vous élève son chamelon, jusqu'à l’accompagner le Jour du Jugement Dernier, le rendant aussi grand que Uhud.
4) Dire 1000 fois durant Sha'aban:
لَاإِلهَ إِلّا اللّهُ ، وَلا نَعْبُدُ إِلّا إِيَّاهُ مُخْلِصِينَ لَهُ الدِّينَ وَلَوْ كَرِهَ الْمُشْرِكُونَ.
Il n’y a de Dieu que Dieu! Nous n'adorons que Lui, en Lui vouant un culte sincère, même si les associationnistes l’ont en aversion! Ce noble acte a une rétribution grandiose. Les actes d’adoration de 1000 ans sont inscrits pour celui qui le fait.
5) Prier, tous les jeudis de Sha'aban, 2 raka'ats, en récitant pour chaque raka’at, après al-Hamd, Le Culte Pur (112) 100 fois et après avoir fini les salutations finales, prier sur Muhammad et sur sa famille, 100 fois. Dieu (lui) satisfera tout besoin de l’ordre de (sa) religion et (son) monde ci.
-Il est également recommandé de jeûner durant ce jour. Dans un hadith, il est dit: Les cieux séparent chaque jeudi de Sha'aban. Les Anges disent alors: «Notre Dieu, pardonne à celui qui jeûne durant ce jour et réponds à son invocation. Et dans an-Nabawi, il est dit: «A celui qui jeûne les lundis et les jeudis de Sha’aban, Dieu satisfait 20 des besoins de ce monde et 20 des besoins de l'Au-delà.
6) Multiplier, durant ce mois, les prières sur Muhammad et sur sa famille.
7) Prier à midi tous les jours de Sha'aban et la nuit de la mi- Sha'aban des prières rapportées de [l’imam] as-Sajjâd (as) (Mafatih al-Jinan, p. 618)
8) Lire L’entretien intime du mois de Sha‘abân, du Prince des croyants l’imam Ali (as) (Al- Munâjat al-cha’abâniya). Cet entretien intime est d’une grande importance, rapportée de nos Imams (as), renfermant un contenu élevé. Il est bon de l’invoquer avec la présence du cœur.
Les visites pieuses de l’Imam al-Hussayn (p)
La visite pieuse de l’Imam al-Hussayn est très recommandée aussi bien lorsqu’elle est effectuée sur place (le site du saint mausolée) que de loin (à n’importe quel endroit où on se trouve) et n’importe quand, lors bien même qu’elle appelle une plus grande récompense si on l’accomplit auprès de la tombe de l’Imam, ou dans le sanctuaire de l’Imam Ali ou de tout autre Imam de ses descendants.
Bien que les hadith mettent un accent particulier sur la ziyârah du Prophète (P) et sur celle de l’Imam al-Hussayn, certains d’entre eux indiquent que la visite pieuse de n’importe quel Imam d’Ahl-ul-Bayt (p) a le même mérite que les deux ziyârah précitées.
Sans doute le texte le plus célèbre destiné à la ziyârah de tous les Imams (p) est “ziyârat-Amînullâh”, dont al-Allâmah al-Majlicî dit qu’elle est la meilleure des ziyârat aussi bien par son texte (matn) que par sa chaîne de transmetteurs et qu’il faut la lire assidûment dans tous les saints mausolées. Selon l’Imam al-Bâqir (p), c’est avec ce texte que l’Imam Zayn al-Âbidine avait accompli la ziyârah de l’Imam Ali (p) en ajoutant : “Il n’est pas un de nos adeptes qui lise cette ziyârah auprès de la tombe du Commandeur des croyants (l’Imam Ali) ou de l’un des Imams sans qu’Allah ne fasse monter son do‘â’ dans une caisse de lumière qui porte le sceau de Muhammad (P) et qui sera ainsi gardée jusqu’à ce qu’elle soit remise au Résurrecteur des Âle Muhammad (l’Imam al-Mahdi), lequel accueillera cet adepte (qui a lu ladite ziyârah) avec courtoisie (sous de riantes auspices), meilleure salutation et dignement, si Allah le veut” .
Cependant les hadith qui soulignent les mérites de la ziyârah de l’Imam al-Hussayn sont tellement nombreux et concordants qu’il est permis de les classer au-dessus des autres ou de la qualifier comme étant plus méritoire que celle des Imams postérieurs.
Il est à noter qu’il y a plusieurs ziyârah de l’Imam al-Hussayn. Chacune comporte un texte spécifique et est rattachée à une occasion spéciale. Ce sont selon l’ordre chronologique de l’année hégirienne, d’après les différents corpus de visites pieuses :
1-La Ziyârah de ‘Âchûrâ’ (le 10 Moharram)
2-La ziyârah d’al-Arba‘în (le 20 Çafar, le 40e jour de l’anniversaire du martyre de l’Imam)
3- La ziyârah du 1er Rajab (le même texte que celui de la ziyârah du 15 Cha‘bân)
4-La ziyârah de la mi-Rajab (la veille et le jour du 15 du mois- le même texte que le celui du 1er Rajab)
5- Visite pieuse et prière spécifique le jour anniversaire de sa naissance, le 3 Cha‘bân
6-La visite de la veille et du jour de la mi-Cha‘abân (le même texte que celui du 1er Rajab)
7-La visite des veilles du 19, 21 et 23 Ramadhân (dites la nuit de Qadr : la nuit de la veille du 19,21,23)
8-La visite des veilles des fêtes de Ramadhân et de Sacrifice
9-La visite du jour des fêtes de Ramadhân et du Sacrifice
10- La visite du Jour de ‘Arafah, le 9 Thu-l-Hajjah
Deux des ces visites, celles de la mi-Cha‘abân et du Jour de ‘Arafah, se détachent par leur importance et par la récompense spirituelle qu’elles appellent, selon les différents hadith. Il apparaît même qu’elles ont plus de mérites spirituels que le pèlerinage et la Omrah recommandés, et qu’Allah accorde Sa Miséricorde et Son absolution aux visiteurs de l’Imam al-Hussayn (pendant ces deux occasions) avant de les accorder aux fidèles présents à ‘Arafât (pendant le pèlerinage et la Omrah recommandés).
Les adeptes d’Ahl-ul-Bayt attachent également une importance et une attention particulières aux visites de ‘Âchûrâ’ et du Jour de l’Arba‘în (le 40ème jour du martyre de l’Imam). Ils y organisent différents rassemblements de deuil.
À part ces ziyârah périodiques et spécifiques, il y en a d’autres à caractère général. On peut les effectuer n’importe où et n’importe quand. Al-‘Allâmah al-Majlicî en mentionne sept, dont la plus connue est la célèbre ziyârat Wârith.
Il y a des règles de bonne conduite à observer pendant la ziyârah de l’Imam al-Hussayn. Elles sont plus ou moins les mêmes que celles qu’on doit suivre pendant la ziyârah du Prophète (P) ou des autres Imams (p). Les plus importantes d’entre elles sont : la pureté rituelle (le wudhû’), la pureté du corps et des vêtements de toute souillure, la ferveur et le recueillement, l’l’imploration d’Allah, ainsi que toutes les politesses requises lors de la visite rendue à l’Imam (p) de son vivant et en sa présence.
L'invocation du 3e jour du mois béni du Cha'aban
Le 3e jour du mois Cha'aban:
C’est un jour béni marqué par la naissance de l’Imam al-Hussain (p). Tous les actes de piété, et tout particulièrement le jeûne, sont très recommandés ce jour dans lequel on commémore l’anniversaire du Maître des Martyrs, le petit-fils du Prophète (P). De même il est recommandé d’y réciter le du‘â’ suivant :
« Allâhumma innî as’aluka bi-haqq-il-mawlûdi fî hâthâ-l-yawm-il-mawû‘di, bi-chahâdatihi qabl-astihlâlihi wa wilâdatihi, bakat-hu-s-samâ’u wa man fîhâ wa-l-ardhu wa man ‘alayhâ wa lammâ yata’u lâbatayhâ, qatîl-il-‘abrati wa sayyid-il-usrati, al-mamdûdi bi-n-nuçrati yawm-al-karrati, al-mu‘awwadhi min qatlihi inna-l-a’immata min naslihi wa-ch-chafâ’a fî turbatihi wa-l-fawza ma‘ahu fî awbatihi wa-l-awçiyâ’a min ‘itratihi ba‘da qâ’imihim wa ghaybatihi, hattâ yudrikû-l-awtâra wa yath’ar-uth-tha’ra, wa yurdh-uj-Jabbâra wa yakûnû khayra ançârin, çallâllâhu ‘alayhim ma‘a-khtilâf-il-layli wa-n-nahâr-i. Allâhumma fa-bihaqqihim ilayka atawassalu wa as’aluka su’âla muqtarifin mu‘tarifin musî’in ilâ nafsihi mimma farrata fî yawmihi wa amsihi, yas’aluka-l-‘içmata ilâ mahalli ramsihi. Allâhumma fa-çalli ‘alâ Muhammadin wa ‘itratihi wa-hchurnâ fî zumratihi, wa bawwi’nâ ma‘ahu dâr-al-karâmti wa mahall-al-iqâmati. Allâhumma wa kamâ akramtanâ bi-ma‘rifatihi fa-akrimnâ bi-zulfatihi wa-rzuqnâ murâfaqatahu wa sâbiqatahu, wa-j‘alnâ mimman yusallimu li-amrihi wa yukthir-uç-çalâta ‘alayhi ‘inda thikrihi wa ‘alâ jamî‘i awçiyâ’ihi wa ahli açfiyâ’ihi, al-mamdûdîna minka bi-l-‘adad-il-ithnay‘achara, an-nujûm-iz-zuhari wa-l-hujaji ‘alâ jamî‘-il-bachari. Allâhumma wahab lanâ fî hâthâ-l-yawmi khayra mawhibatin wa anjih lanâ kulla talibatin, kamâ wahbt-al-Husayna li-Muhammadin jaddihi wa ‘âtha futrusu bi-mahdihi, fa-nahnû â’ithûna bi-qabrihi min ba‘dihi, nach-hadu turbatahu wa nantadhiru awbatahu, âmîna Rabb-al-‘âlamîn-a ».
اَللّـهُمَّ اِنّي اَساَلُكَ بِحَقِّ الْمَوْلُودِ في هذَا الْيَوْمِ الْمَوْعُودِ بِشَهادَتِهِ قَبْلَ اْستِهْلالِهِ وَوِلادَتِهِ، بَكَتْهُ السَّمآءُ وَمَنْ فيها وَالاَْرْضُ وَمَنْ عَلَيْها وَلَمّا يَطَأْ لابَتَيْها قَتيلُ الْعَبْرَةِ وَسَيِّدَ الاُْسْرَة،ِ الْمَمْدُودِ بِالنُّصْرَةِ يَوْمَ الْكَرَّةِ الْمُعَوَّضِ مِنْ قَتْلِهِ اَنَّ الاَْئِمَّةَ مِنْ نَسْلِهِ وَالشِّفآءَ في تُرْبَتِهِ والْفَوْزَ مَعَهُ في اَوْبَتِهِ والأوْصِيآءَ مِنْ عِتْرَتِهِ بَعْدَ قآئِمِهِمْ وَغَيْبَتِهِ حَتّى يُدْرِكُوا الاَْوْتارَ وَيَثأَرُوا الثّارَ وَيُرْضُوا الْجَبّارَ وَيَكُونُوا خَيْرَ اَنْصارِ، صَلَّى اللهُ عَلَيْهِمْ مَعَ اْختِلافِ اللَّيلِ وَالنَّهارِ. اَللّـهُمَّ فَبِحَقِّهِمْ اِلَيْكَ اَتَوَسَّلُ وَاَسْئَلُ سُؤالَ مُقْتَرفٍ مُعْتَرفٍ مُسيءٍ اِلى نَفْسِهِ مِمَّا فَرَّطَ في يَوْمِهِ وَاَمْسِهِ يَسْئَلُكَ الْعِصْمَةَ اِلى مَحَلِّ رَمْسِهِ اَللّـهُمَّ فَصَلِّ عَلى مُحَمَّد وَعِتْرَتِهِ وَاحْشُرْنا في زُمْرَتِهِ، وَبَوِّئْنا مَعَهُ دارَ الْكَرامَةِ وَمَحَلَّ الاِقامَةِ، اَللّـهُمَّ وَكَما اَكْرَمْتَنا بِمَعْرِفَتِهِ فَاَكْرِمْنا بِزُلْفَتِهِ وَارْزُقْنا مُرافَقَتَهُ وَسابِقَتَهُ وَاجْعَلْنا مِمَّنْ يُسَلِّمُ لاَْمْرِهِ وَيُكْثِرُ الصَّلوةَ عَلَيْهِ عِنْدَ ذِكْرِهِ وَعَلى جَميعِ اَوْصِيآئِهِ وَاَهْلِ اَصْفِيآئِهِ الْمَمْدُوديِن مِنْكَ بِالْعَدَدِ الاِثْنَيْ عَشَرَ النّجُومُ الزُّهَرِ وَالْحُجَجِ عَلىجَميعِ الْبَشَرِ ، اَللّـهُمَّ وَهَبْ لَنا في هذَا الْيَوْمِ خَيْرَ مَوْهِبَةٍ وَاَنْجِحْ لَنا فيهِ كُلَّ طَلِبَةٍ ، كَما وَهَبْتَ الْحُسَيْنَ لُِمحَمَّدٍ جَدِّهِ وَعاذَ فُطْرُسُ بِمَهْدِهِ فَنَحْنُ عائِذُونَ بِقَبْرِهِ مِنْ بَعْدِهِ نَشْهَدُ تُرْبَتَهُ وَنَنْتَظِرُ اَوْبَتَهُ آمينَ رَبَّ الْعالَمينَ.
Traduction
(O mon Dieu! Je T’implore, par le mérite de celui qui est né en ce jour promis, par son martyre (prévu) avant sa naissance, celui que le ciel et tout ce qui s’y trouve, ainsi que la terre et tout ce qu’elle abrite ont pleuré, avant même leur naissance, celui dont l’assassinat est un motif de pleurs (...), celui dont nous nous consolons de la perte par le fait que nos Imams descendent de lui, que la terre dans laquelle il est enterré est guérison (médicament), que la victoire sera le Retour avec lui et ses descendants, après l’occultation de leur Résurrecteur, l’Imam al-Mahdi, pour le venger et satisfaire le Terrible (Allah). Que la prière d’Allah soit sur eux tant que les nuits et les jours continuent à se suivre. Je Te supplie donc, O Seigneur ! par leur amour, et je T’implore comme un pécheur confessant, repentant, ayant causé le mal à lui-même en se livrant à des excès hier et aujourd’hui, et Te demandant la protection jusqu’au lieu de son enterrement, de prier sur Mohammad et sa progéniture, de nous placer avec ses compagnons, de nous établir à ses côtés dans la Demeure éternelle. O Seigneur ! De même que Tu nous as honorés de sa connaissance, honore-nous de sa proximité, favorise-nous de sa compagnie, et fais que nous soyons au nombre de ceux qui souscrivent à sa cause et qui, chaque fois qu’on mentionne son nom, prient sur lui et sur tous ses douze héritiers- les étoiles brillantes et les preuves d’Allah auprès de toute l’humanité. O Seigneur ! Accorde-nous également en ce jour, le meilleur don, et accède à toutes nos demandes, de même que Tu as donné al-Hussain à son grand-père Mohammad et que l’Ange Futrus s’est protégé par le berceau d’Al-Hussain, nous nous protégeons par sa tombe après son martyre, nous regardons sa terre et nous attendons son retour, âmen ! O Seigneur des mondes)
Puis on récite le du‘â’ suivant de l’Imam al-Hussain (p), lequel fut le dernier du‘â’ qu’il récita lorsque ses ennemis et assaillants l’attaquèrent en grand nombre, le Jour de ‘Âchûrâ’, le 10 Moharram :
« Allâhumma Anta muta‘âl-il-makâni, ‘adhîm-ul-jabarûti, chadîd-ul-mihâli ghaniyy-un ‘an-il-khalâ’iqi, ‘arîdh-ul-kibriyâ’i, qâdirun alâ mâ tachâ’u, qarîb-ur-rahmati çâdiq-ul-wa‘di, sâbigh-un-ni‘mati, hasan-ul-balâ’i, qarîbun ithâ du‘îta, muhîtun bimâ khalaqta, qâbil-ut-tawbati liman tâba ilayka, qâdirun ‘alâ mâ aradta wa mudrikun mâ talabta wa chakûrun ithâ chukirta wa thakûrun ithâ thukirta, ad‘ûka muhtâjan wa arghabu ilayka faqîran wa afza‘u ilaka khâ’ifan wa abkî ilayka makrûban wa asta‘înu bi-ka dha‘îfan, wa atawakkalu ‘alayka kâfiyan, uhkum baynanâ wa bayna qawminâ bi-l-haqqi fa-innahum gharrûnâ wa khada‘ûnâ wa khathalûnâ wa ghadarû bi-nâ wa qatalûnâ wa nahnu ‘itratu nabiyyika wa waladu habîbika Muhammadin-ibni ‘Abdullâh allathî-ç-tafaytahu bi-r-Risâlati wa’tamantahu ‘alâ wahyika, fa-j‘al lanâ min amrinâ farajan wa makhrajan bi-Rahmatika yâ arham-ar-râhimîn-a ».
اَللّـهُمَّ اَنْتَ مُتَعالِي الْمَكانِ عَظيمُ الْجَبَرُوتِ شَديدُ الِمحالِ غَنيٌّ َعنِ الْخَلائِِقِ عَريضُ الْكِبْرِيآءِ قادِرٌ عَلى ما تَشآءُ قَريبُ الرَّحْمَةِ صادِقُ الْوَعْدِ سابِغُ النِّعْمَةِ حَسَنُ الْبَلاءِ قَريبٌ إذا دُعيتَ مُحيطٌ بِما خَلَقْتَ قابِلُ التُّوبَةِ لَمَنْ تابَ اِلَيْكَ قادِرٌ عَلىما اَرَدْتَ وَمُدْرِكَ ما طَلَبْتَ وَشَكُورٌ اِذا شُكِرْتَ وَذَكُورٌ اِذا ذُكِرْتَ ، اَدْعُوكَ مُحْتاجاً وَاَرْغَبُ اِلَيْكَ فَقيراً وَاَفْزَعُ اِلَيْكَ خآئِفاً وَ اَبْكي اِلَيْكَ مَكْرُوباً وَاَسْتَعينُ بِكَ ضَعيفاً وَاَتوَكَّلُ عَلَيْكَ كافِياً، اُحْكُمْ بَيْنَنا وَبَيْنَ قَوْمِنا بِالْحَقِّ فَاِنَّهُمْ غَرُّونا وَخَدَعُونا وَ خَذَلونا وَغَدَروا بِنا وَقَتَلُونا ونَحْنُ عِتْرَةُ نَبِيِّكَ وَوَلَدُ حَبيبِكَ مُحَمَّدِ بْنِ عَبْدِاللهِ الَّذي اصْطَفَيْتَهُ بِالرِّسالَةِ وَائْتَمَنْتَهُ عَلى وَحْيِكَ فَاجْعَلْ لَنا مِنْ اَمْرِنا فَرَجاً وَمَخْرجاً بِرَحْمَتِكَ يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ.
Traduction:
(O Allah ! Tu es le Très-Haut, Ta Puissance est immense, Ta Force est redoutable; Tu te passes de toutes les créations, Ta Magnificence est large, Tu as le Pouvoir sur toutes choses, Ta Miséricorde est accessible, Tu tiens Ta Promesse, Tu es le Pourvoyeur de la Bénédiction, Ton épreuve est belle, Tu es tout près quand on T’appelle, Tu es au courant de toute Ta création, Tu acceptes la repentance de quiconque se repent auprès de Toi, Tu as le Pouvoir sur tout ce que Tu veux, Tu parviens à atteindre ce que Tu demandes, Tu es Reconnaissant lorsque Tu es loué, Tu te rappelles, lorsqu’on T’appelle! C’est pourquoi je Te supplie en tant que nécessiteux, je me réfugie auprès de Toi en tant que pauvre, j’ai recours à Toi, lorsque j’ai peur, je pleure devant Toi, quand je suis affligé, je cherche Ton secours, me sentant faible, je compte sur Toi, pour n’avoir besoin de personne. Juge donc entre nous et les nôtres, lesquels nous ont séduits, trompés, abandonnés, trahis et assassinés, alors que nous sommes la progéniture de Ton Prophète et les fils de Ton bien-aimé, Mohammad Ibna Abdullah que Tu as élu pour se charger de Ton Message et à qui Tu as confié la Révélation. Sors-nous donc de notre épreuve, par Ta Miséricorde, O le Plus Miséricordieux des miséricordieux !).
3 Cha'aban, Anniversaire de la naissance du Maître des Martyrs, Sayyid Al Chuhadâ Abû Abdillâh Al-Hussein ibn 'Alî ibn Abu Tâlib(as)
3 Cha'aban, Anniversaire de la naissance du Maître des Martyrs, Sayyid Al Chuhadâ Abû Abdillâh Al-Hussein ibn 'Alî ibn Abu Tâlib(as)
- Quel est donc ce personnage qui a tant marqué l\'histoire et les coeurs des musulmans, en général, et des adeptes des \Ahl-ul-Bayt\(3) en particulier? Pourquoi, des Musulmans légitimistes qui se disent avant tout attachés au Coran et à la Sunna du Prophète prennent-ils pour symbole de cet attachement, la personnalité et l\'action de cette figure de proue de la légitimité en Islam, al-Hussayn, petit-fils du Prophète?
1- Son appartenance familiale
Al-Hussayn est le fils de l\'Imam \'Ali Ibn Abi Tâlib, cousin et gendre du Prophète, et de la Dame Fatima al-Zahrâ, fille chérie du Prophète Muhammad et de la Dame Khadîjah al-Kubrâ. Il est le troisième Imam des Musulmans légitimistes (les Chiites imamites), après son père, l\'Imam \'Ali Ibn Abi Tâlib (le lère Imam, et 4ème successeur officiel du Prophète), et son frère l\'Imam al-Hassan (2ème Imam).
Al-Hussayn est né à Médine, le 3 Cha\'bân de l\'an 4 de l\'Hégire (ndlr SSH) (Cheikh Al Mufid citerait le 25(4).) La famille du Prophète l\'a accueilli à sa naissance avec amour et tendresse, et c\'est le Messager de Dieu, lui-même, qui lui donna le nom d\'al-Hussayn(5).
Al-Hussayn fut élevé et grandi dans le giron du Prophète, de l\'Imam \'Ali et de Fâtimah al-Zahrâ.
Il fut donc nourri de la morale prophétique et élevé selon les principes du Message islamique, les principes du Bon Droit, de la justice et de la dignité.
2- Sa position auprès du Prophète et sa place dans la Sunna
Fait significatif - lorsqu\'on sait que la Sunna ou la Tradition consiste en les paroles, les gestes et le comportement du Prophète - le Messager de Dieu le couvrait publiquement de son amour et de sa tendresse, et le portait ainsi que son frère aîné, al-Hassan, contre sa poitrine en exprimant à haute voix, devant ses Compagnons, cet amour paternel généreux:
«Ô mon Dieu! Je les aime et j\'aime ceux qui les aiment».(6)
La métaphore suivante en dit long sur l\'amour que le Prophète éprouvait et exprimait pour ses deux petits-fils:
«Mes deux fils(7) que voici sont mes deux basilics de ce bas-monde ». (8)
Et les propos suivants ne laissent plus de doute sur la portée et la profondeur de cet amour:
«Al-Hussayn fait partie de moi, et je fais partie d\'al-Hussayn. Dieu aimera celui qui aura aimé al-Hussayn».(9)
«Celui qui aime al-Hassan et al-Hussayn m\'aura aimé, et celui qui les déteste, m\'aura détesté».(10)
Propos réitérés et confirmés à maintes autres occasions. Par exemple, lorsqu\'un jour, le Prophète qui accomplissait sa prière, que al-Hassan et al-Hussayn se bousculaient sur son dos, en ces moments de recueillement, et que des gens vinrent les éloigner, dit:
«Laissez-les... Par mon père et ma mère, celui qui m\'aime, doit les aimer aussi».(11)
Ou encore cette autre métaphore révélatrice et on ne peut plus claire, utilisée par le Prophète pour mettre en évidence la position prédestinée d\'al-Hussayn auprès de Dieu:
«Celui qui se réjouirait de voir un homme destiné au Paradis,(12) qu\'il regarde al-Hussayn».(13)
Ainsi, le Prophète a donc pris soin de faire connaître aux Musulmans le sort de martyr qui attendait al-Hussayn, dés son enfance et de désigner sa position privilégiée dans la Umma, pour que celle-ci ne pardonne jamais à quiconque aurait le malheur de devenir parmi les assassins de son bien-aimé.
Les assassins d\'al-Hussayn ne pourraient jamais prétexter l\'oubli ou l\'ignorance de ces paroles du Prophète pour qu\'on puisse leur pardonner un jour, car le Prophète s\'était attaché à les mettre suffisamment en évidence pour que de grandes figures de l\'Islam, tels que Abou Bakr al-Çiddiq et Ibn \'Omar, trouvent toujours l\'occasion de les répéter à l\'intention des Musulmans. En effet c\'est Abou Bakr qui a dit un jour:
«J\'ai entendu le Messager de Dieu dire: \Al-Hassan et al-Hussayn sont les deux Maîtres de la jeunesse du Paradis\».(14)
Quant à Ibn \'Omar, c\'est bien après l\'assassina d\'al-Hussayn qu\'il rappela à des Irakiens venus lui poser un question canonique sur les moustiques, ce que le Prophète avait dit à propos de la position privilégiée qu\'occupaient auprès de lui ses deux petits-fils: «Les Irakiens, dit-il, amer, m\'interrogent sur les moustiques, alors qu\'ils ont tué le fils de la fille du Messager de Dieu, lequel Messager avait dit \ce sont (al-Hassan et al-Hussayn) mes deux basilics(15) dans ce bas monde\».(16)
Conscients de cette place de choix qu\'al-Hussayn occupai dans le coeur et la pensée du Prophète et dans sa famille, les Musulmans ne pourront pas ne pas sentir qu\'à travers son assassinat, c\'était le sang du Prophète qui fut répandu si injustement et si tragiquement dans la terre de Karbalâ\', comme nous le verrons plus loin. Ils ne cesseront jamais de penser à ce crime impardonnable perpétré contre la famille du Prophète ne pourra se réparer que par le rétablissement des principes l\'Islam pour lesquels l\'Imam al-Hussayn s\'était soulevé, et p une révolte permanente contre ceux qui persistaient à dévier ces principes. De là les révolutions successives, dont ce d\'al-Tawwâbine(17), contre le régime omayyade, auteur ce crime. Le sang d\'al-Hussayn sera ainsi le volcan qui ébranlera les piliers de l\'Etat Omayyade et détruira son entité.
Malgré toutes les tentatives perfides des Omayyades de justifier l\'assassinat d\'al-Hussayn et de déformer la noble cause pour laquelle il se battait, l\'attachement des Musulmans au petit-fils du Prophète alla grandissant après son martyre. Car, comment auraient-ils pu se détacher de lui, s\'ils voulaient rester attachés au Message de leur religion, alors qu\'ils savaient que ce martyr faisait partie des Ahl-ul-Bayt (la famille du Prophète) que le Coran leur ordonne d\'aimer:
«Dis: \ Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n\'est votre affection envers les proches\.(18) A celui qui accomplit une telle action, nous répondrons par quelque chose de plus beau encore». (Coran, XLII, 23);
et dont il souligne la purification:
«Ô vous, les gens de la Maison! Dieu veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement». (Coran, XXXIII, 33);
et qu\'il associe au Prophète:
«Si quelqu\'un te contredit après ce que tu as vécu en fait de science, dit: \Venez! Appelons nos fils(19) et vos fils, nos femmes et vos femmes, nous ferons alors une exécration réciproque en appelant une malédiction de Dieu sur les menteurs\». (Coran, III, 61)
«Je ne me rendrai jamais à vous comme un soumis, ni ne me résignerai jamais comme un esclave».
L\'écho de ce cri de refus et de défi qu\'a lancé l\'Imam al-Hussayn, à la face de la puissance déviationniste omayyade avant de tomber en martyr, retentit encore dans la vallée de Tûfûf(2), comme il a toujours retenti dans les oreilles de toutes les générations qui se sont succédé depuis son assassinat. Il n\'a cessé d\'agiter toutes les phases de l\'histoire, comme un tourbillon qui moissonne les tyrans, ou un volcan qui fait trembler les trônes des injustes, en réveillant toutes les consciences libres et en galvanisant l\'esprit révolutionnaire et de jihad missionnaire chaque fois que la déviation et les forces du mal poussent à l\'excès leur arrogance.
Depuis son martyre, des millions et des millions de Musulmans se sont rendus à sa tombe pour se rappeler que la sauvegarde du Message et de la Sunna (la Tradition du Prophète) exige parfois le sacrifice de soi, même si l\'on a toutes les possibilités de l\'éviter.
Aujourd\'hui, cette tombe, transformée au fil des siècles en un site imposant de merveilles, dressant ses dômes et ses minarets dorés au centre de Karbalâ\' (ville située à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Bagdad) témoigne par sa splendeur de l\'attachement profond et inébranlable des générations successives de Musulmans à cette personnalité islamique hors du commun, par le sens qu\'il a su donner à son combat pour préserver l\'Islam d\'une déviation imminente.
Au fil des siècles des écoles littéraires spécifiques se sont créées pour dépeindre les tableaux épiques du martyre d\'al-Hussayn, et des milliers de littérateurs et des poètes ont consacré leurs plumes et leurs talents à l\'évocation et à la description de sa tragédie, de son héroïsme et des moindres détails de sa noble vie.
Aujourd\'hui, on ne compte plus le nombre de révoltes, de soulèvements et de révolutions qui ont éclaté en ayant pour moteur et agent galvanisateur, la mémoire de la Révolution d\'al-Hussayn, l\'exemple de son sacrifice, de sa foi, et de ses principes. ( Texte intégral ici: http://www.bostani.com/achoura/imam-al-hussayn-et-le-jour-de-achoura.htm )
L'Imam Hussain (as). Une lumière qui a surgi de la maison prophétique
L'Imam Hussain (as). Une lumière qui a surgi de la maison prophétique
Aucune personnalité, tout au long de l'Histoire, n'a vécu cette perpétuité comme l'a vécu celle de l'Imam Hussain (as). Il s'avère difficile de découvrir toutes les dimensions de cette personnalité. Suffit-il de dire que Allah (Que son nom soit glorifié), veut qu'elle soit à la hauteur de son mérite ? On ressent toujours un besoin urgent de revenir feuilleter les pages de sa biographie pour illuminer notre raison et enrichir nos vies de son histoire éternelle. ([1])
Le nom de l'Imam Hussain (as) a été fortement lié à sa Renaissance de réformateur, qui fait un écho retentissant pendant plus de 1300 ans. Elle reste unique en son espèce et ses conséquences sont estimables. Mais pourquoi la révolution de l'Imam Hussain (as) reste-t-elle toujours vivante alors que d'autres disparaissent sans laisser aucune trace ? La réponse est que l'Imam Hussain (as) s'est levé pour la vérité, en sacrifiant tout sur le sentier d'Allah. Conséquemment, Allah lui a accordé l'immortalité dans la vie présente, vérité singulière qu'on ne retrouve pas dans la majorité des révolutions dont le but n'était marqué que de matérialisme.
L'Imam Hussain (as) était et l'est encore et toujours l'exemple le plus évident pour toute l'humanité d'épuiser, de cette lumière, la vérité, la réforme, l'équité, la tolérance, le courage, l'altruisme et bien d'autres nobles valeurs incarnées en sa personne.
Le secret de son immortalité s'explique par le fait que la révolution altruiste est destinée à toute l'humanité. Cette révolution pourrait s'adresser à tous si l'on pouvait la présenter par une langue plus moderne et plus contemporaine, et qu'elle puisse s'accorder aux changements sociaux et culturels qui se passent au monde.
Le mausolée de l'Imam Hussain (as) attire des millions de visiteurs chaque année. Ceux-ci voient auprès de son tombeau un lieu de refuge pour les démunis et les opprimés. Sur le seuil, à l'entrée de la mosquée de la tête sainte, au Caire, on lit : « C'est la tombe de celui dont les Imams infaillibles (as) sont ses descendants et dont les invocation sont exaucées sous son dôme et que la vase de sa tombe est une guérison ».
L'Imam Hussain (as) est vivant dans les cœurs de ses bien-aimés et il le restera toujours. Il élimine leur fatigue lorsqu'ils lui rendent visite et lorsqu'il les reçoit, il allume dans leurs cœurs une énergie inépuisable renouvelable qui les pousse à s'attacher fort à lui.
Le jour d'Achoura et lorsqu'il vit cette armée qui venait pour le combattre, il n'a épargné aucun moyen pour conseiller ces gens de renoncer à la guerre. Ceci non en raison de peur, mais il essayait de les guider au dernier moment et qu'ils devaient revenir à leur conscience et se rendre compte du grand crime qu'ils allaient commettre.
Les forces du mal, représentées par cette armée, ne le firent pas fléchir pour réclamer les droits qu'Allah lui a accordés ainsi que le droit de son grand-père, le Prophète (sawas).
L'un de ces droits était l'Imamat que les omeyyades (La) ont bel et bien voulu violer et profaner.
Il a écrit, par son sang, les mots de la justice et de la liberté et il a conduit le navire du salut à ceux qui ont voulu y monter. Même le jour d'Achoura, certains qui étaient dans l'armée omeyyade ont quitté leur camp et venaient rejoindre l'armée de l'Imam Hussain (as), car ils ont vu les lumières de la vérité briller dans leurs esprits. Rien ne les séparerait plus du paradis ,sauf ces quelques pas.
L'Imam Hussain (as) a fait ce que les autres ne purent pas le faire. La situation a exigé une personne telle que l'Imam Hussain (as) pour affronter les omeyyades injustes et oppresseurs...
[1] ) Shams al-Din , Mohammed Mahdi, Thawrat al-Imam al-Hussain fȋ al-Wijdan al-Shabȋ .
IMAM MAHDI, Les Hadîth précisant qu'Al-Mahdî sera un descendant de l'Imam al-Hussain.*
Les Hadîth précisant qu'Al-Mahdî sera un descendant de l'Imam al-Hussain.*
*Les Compagnons, Salmân al-Fârecî, Abî Sa'îd al-Khidrî, Abû Ayyûb al-Ançârî, Ibn 'Abbâs, 'Alî al-Hilâlî ont rapporté du Prophète (P) le Hadîth suivant avec des nuances dans la formulation:*
*«Ô Fâtimah! Nous les Ahl-ul-Bayt, sommes favorisés par sept qualités dont n'a été favorisé aucun parmi les premiers et que n'atteindra aucun des derniers (....) De nous sera issu al-Mahdî de la Umma, derrière lequel priera 'Îssâ (Jésus)».*
*Et posant sa main sur l'épaule d'al-Hussain (p), le Prophète (P) a ajouté:*
*«C'est de lui que sera issu al-Mahdî de la Umma».*
*Recueil de hadith du prophète*
Une belle histoire du repentir
Le repentir de Bisher aux pieds nus*
- *Bisher.*
*Il était de ceux qu’on montrait du doigt, tant il était débauché. Un jour, alors que l’Imam Al-Kāzim (as) passait devant sa maison d’où retentissaient des bruits de plaisirs et de musique, une servante sortit de la maison pour jeter les poubelles. Alors qu’elle les déposait sur le chemin, l’Imam (as) lui demanda:*
*«Ô servante, est-ce que le maître de cette maison est un homme libre ou un esclave?»* *La servante s’étonna de cette question et lui répondit: «Non! Bien sûr, il est libre!»*
*L’Imam (as) lui répliqua alors:* *«Je te crois*. *S’il était un esclave, il aurait eu peur de son Maître*. *L’Imam (as) tint ses propos et s’en alla.* *La servante retourna à la maison et trouva son maître Bisher assis à une table où il y avait du vin. Il lui demanda:* *«Qu’est-ce qui t’a retardée?»* *Elle lui raconta ce qui s’était passé avec l’Imam (as).* *Quand il entendit les propos de l’Imam (as),* *il fut pris d’une violente secousse qui le réveilla de son insouciance, de son sommeil de l’oubli de Dieu.* *Bisher interrogea la servante sur la direction qu’avait prise l’Imam (as)*. *Elle l’informa*. *Il se mit à courir derrière lui (as), oubliant de mettre ses sandales.* *En chemin, il se disait que cet homme était sûrement l’Imam Moussa (as), fils de Ja‘far (as).* *Il se rendit directement chez lui (as) et se repentit devant lui, demandant le pardon en pleurant.* *Il se jeta sur la main de l’Imam (as), l’embrassa et dit:* *«Mon Maître, je veux à partir de cette heure être un esclave mais un esclave de Dieu*. *Je ne veux plus de cette liberté avilissante qui emprisonne l’humanité et lâche la bride aux passions bestiales.* *Je ne veux plus la liberté de rechercher les honneurs et les postes, je ne veux plus la liberté de m’enfoncer dans les marécages des péchés et en devenir prisonnier.* *Je ne veux plus que soient emprisonnées chez moi la fitra [la prime-nature] et la raison saines*. *A partir de maintenant, je veux être un esclave de Dieu et de Dieu uniquement, libre de tout ce qui est autre que Lui*.
*Et Bisher se repentit grâce à l’Imam Al-Kāzim (as).* *Et depuis cet instant, il renonça aux péchés, les rejetant tous, détruisit tous les moyens de faire des interdits et se mit à obéir et à adorer* *[Dieu Tout-Puissant]. *Bisher était un émigrant parce que «l’émigrant est celui qui émigre des mauvaises actions.*
*L’émigration et la lutte dans l’Islam de Chahid Motahari, cité in L’Imam al Kâzim (as) p142*
L'ascension du Prophète *(al Mi'raj)* *3ème et dernière partie.*
*L'ascension du Prophète *(al Mi'raj)*
*3ème et dernière partie.*
*C'est en guise de réconfort qu'Allah SWT Appela son Prophète (psl) à ses côtés la 27ème nuit de Rajab, le gratifiant ainsi de Bienfaits inestimables pour lui et sa communauté.*
*Cette circonstance a été l'occasion d'un entretien confidentiel au courant duquel Allah SWT Définit au Prophète (psl) les bases de sa Religion.*
*Allah SWT lui a aussi montré des merveilles ( jamais vu ni entendu auparavant) qui l'ont comblé d'honneurs et ont décuplé sa dynamique résolution à poursuivre avec encore plus d'opiniâtreté les actions déjà entamées*.
*Parmi les évènements qui furent révélés au Saint Prophète (psl) pendant son séjour dans les cieux y figuraient :*
*Les cinq prières quotidiennes : les prières obligatoire (wejeb) , tels que nous les connaissons aujourd’hui, ne devinrent obligatoires pour les musulmans qu’après l’évènement de Mi’raj ;*
*On enseigna aussi au Saint Prophète (psl) certains dou’as et prières particulières.*
*On lui proposa du lait et du vin . Il choisit le lait. On lui dit alors :*
*« Telle est ton aspiration naturelle « fitra » et celle de ta communauté ».* *Cela signifie que l'Islam est la religion de la « fitra » dans le sens où ses enseignements conviennent parfaitement à la nature humaine. S’il est exposé d’une manière saine et authentique, la raison ne peut que l’accepter, sauf si celle-ci est aveuglée par les passions*.
*Il vit l’ange Malik, le gardien de l’Enfer qui ne sourit jamais et dont le visage ne laisse apparaître aucune joie*.
*Il vit les endroits de bénédictions et de plaisir (Paradis) tout comme les endroits de tortures et de souffrances (Enfer).*
*Après cela, il se rendit à la place connue sous le nom de Sidratoul Mountaha, où Djibraïl (as) le quitta. A partir de là, le Saint Prophète (psl) se retrouva seul en la présence d’Allah Tout-Puissant. Il reçut d’Allah SWT toutes les règles de l’Islam y compris le nouvel ordre à tous les musulmans de pratiquer les cinq prières quotidiennes. Il retourna ensuite de la même manière qu’il était venu, d’abord à Baytoul Mouqadass puis à Makka*.
*Les prières étaient initialement fixées à cinquante prières. Mais le prophète ne cessa de demander à Dieu de les alléger. Allah SWT les réduisit alors à cinq et dit : « Chez Moi, la parole ne change pas, elles sont dans l’action cinq, et cinquante en récompense ».*
*Le principe de la Prière était déjà instauré à la Mecque. En effet, le Prophète (psl) , ses proches et les compagnons accomplissaient deux unités de prière le matin et deux autres le soir. Les cinq Prières furent instaurées pour qu’elles soient l’ascension du musulman vers son Seigneur ; pour qu’elle l’élève tous les jours spirituellement ; pour l’arracher du monde de l’insouciance et de la cupidité.*
*Le Prophète (psl) dit :*
*« Dieu, Exalté, dit :*
*J’ai partagé la Prière entre Moi et Mon serviteur en deux parties, et Mon serviteur aura ce qu’il demande.*
*Lorsque le serviteur dit :* *« La louange est à Dieu, le seigneur des mondes ».*
*Dieu dit :* *« Mon serviteur m’a loué ».*
*Lorsque le serviteur dit :* *« Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux ».*
*Dieu dit :* *« Mon serviteur m’a fait des éloges »*
*Lorsque le serviteur dit :*
*« Maître du Jour de la rétribution »*.
*Dieu dit :* *« Mon serviteur M’a glorifié »*
*Lorsqu’il dit :* *« C’est Toi Seul que nous adorons, et c’est Toi Seul dont nous implorons secours » Dieu dit :* *« Ceci est entre Moi et Mon serviteur, et à Mon serviteur ce qu’il demande »* *Lorsqu’il dit :* *« Guide-nous dans le droit chemin, Le chemin de ceux que Tu as comblés de tes faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés »* *Dieu dit :* *« Ceci est pour Mon serviteur, et à* *Mon serviteur ce qu’il demande ».*
*Sourate al-Fâtihah (ou al-Hamd)*
*La Prière est le plus beau cadeau que nous a laissé cet évènement du voyage nocturne*
*De retour, le Prophète (psl) , informa son peuple des signes merveilleux que Dieu SWT lui montra.*
*Ils l’accusèrent de mensonge et lui demandèrent de leur décrire Jérusalem*. *Il leur dit :*
*"La preuve de ce que je vous dis est que je suis passé par une caravane à tel endroit. Ils égarèrent un chameau et c’est untel qui l’a récupéré pour eux. Dans leur chemin, ils passeront par tel endroit et arriveront tel jour.* *Le chameau qui est à la tête de cette caravane est brun, il porte un tapis noir et deux jarres noires".*
*Lorsqu’arriva le jour désigné par le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui et sa famille purifiée , les gens sortirent la mi-journée attendre la caravane. Elle arriva, à sa tête le chameau correspondant à la description du Prophète (psl) .*
*Ils interrogèrent les gens de la caravane qui confirmèrent les dires du Prophète(psl)*.
*Sourate 53 « l’étoile » (an-najm) :*
*"Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux*.
*1. Par l’étoile à son déclin!*
*2. Votre compagnon ne s’est pas égaré et n’a pas été induit en erreur(2)*
*3. et il ne prononce rien sous l’effet de la passion;*
*4. ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée.*
*5. Que lui a enseigné [l’Ange Gabriel] à la force prodigieuse,*
*6. doué de sagacité; c’est alors qu’il se montra sous sa forme réelle [angélique]*,
*7. alors qu’il se trouvait à l’horizon supérieur.*
*8. Puis il se rapprocha et descendit encore plus bas*,
*9. et fut à deux portées d’arc, ou plus près encore*.
*10. Il révéla à Son serviteur ce qu’Il révéla.*
*11. Le cœur n’a pas menti en ce qu’il a vu.*
*12. Lui contestez-vous donc ce qu’il voit?*
*13. Il l’a pourtant vu, lors d’une autre descente,*
*14. près de la Sidrat-ul-Muntahâ(3),*
*15. près d’elle se trouve le jardin de Ma’w(4):*
*16. au moment où le lotus était couvert de ce qui le couvrait*.
*17. la vue n’a nullement dévié ni outrepassé la mesure*.
*18. Il a bien vu certaines des grandes merveilles de son Seigneur*.
*NB: (2) Votre compagnon : Muhammad (psl). Les 18 premiers versets de cette Sourate parlent du «Mi'râj» [l’Ascension].*
*(3) Sidrat-ul-Muntaha: le lotus de la limite, un arbre au septième ciel que l’Ange Gabriel ne pouvait dépasser; ce fut lors de l’Ascension du Prophète*.
*(4) Le jardin de Ma’wâ: l’asile paradisiaque.*
*"Ô Seigneur ! Prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed comme Tu As prié sur Ibrâhîm (Abraham) et sur la famille de Ibrâhîm, Tu Es certes digne de louange et de glorification*. *Ô Seigneur ! Bénis Mohammed et la famille de Mohammed comme Tu As béni Ibrâhîm et la famille d'Ibrâhîm, Tu Es certes digne de louange et de glorification."*
*اللّهُـمَّ صَلِّ عَلـى مُحمَّـد، وَعَلـى آلِ مُحمَّد، كَمـا صَلَّيـتَ عَلـىإبْراهـيمَ وَعَلـى آلِ إبْراهـيم، إِنَّكَ حَمـيدٌ مَجـيد ، اللّهُـمَّ بارِكْ عَلـى مُحمَّـد، وَعَلـى آلِ مُحمَّـد، كَمـا بارِكْتَ عَلـىإبْراهـيمَ وَعَلـى آلِ إبْراهيم، إِنَّكَ حَمـيدٌ مَجـيد*
*Allâhumma salli 3alâ Muhammadin wa 3alâ âly Muhammadin kamâ sallayta 3alâ Ibrâhîma wa 3alâ âly Ibrâhîma. Innaka hamîdun, majîd.* *Allâhumma bârik 3alâ Muhammadin wa 3alâ âly Muhammadin kamâ bârakta 3alâ Ibrâhîma wa 3alâ âly Ibrâhîma. Innaka hamîdun, majîd.*