تقي زاده

تقي زاده

dimanche, 28 mars 2021 08:32

L'Iran tourne définitivement vers l'Est

Ce samedi, à Téhéran, les ministres des Affaires étrangères de la RII et de la République populaire de Chine ont signé le document d'un plan de coopération globale d'une durée de 25 ans.

Le document du plan de coopération global de la République islamique d'Iran et de la République populaire de Chine, connu sous le nom de « Plan de 25 ans », a été signé ce samedi après-midi par le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, et son homologue chinois, Wang Yi.

Le ministre chinois des Affaires étrangères, arrivé à Téhéran vendredi soir (26 avril) à l'invitation de son homologue iranien à l'occasion du 50e anniversaire des relations diplomatiques Iran-Chine, a inauguré ce matin avec Mohammad Javad Zarif une exposition des documents sur les relations Iran-Chine au siège du Centre d'études politiques et internationale du ministère iranien des Affaires étrangères.

L'accord stratégique Iran-Chine comporte un volet militaire. Un front naval uni Chine -Iran,  selon les experts, est bien possible à créer avec des ramifications en mer Rouge, dans l'océan Indien. La marine de l’armée de la RII a renforcé ses capacités de défense. Résultat : l'équilibre des pouvoirs dans la région bascule.

En 2020, 340 navires de guerre à grande vitesse et dotés de la haute technologie ont été intégrés à la marine iranienne. 

Le site web « Defense World » s'est intéressé dans une analyse au pouvoir de défense des forces navales de l'Iran. « Les navires développés par la marine iranienne ont la capacité de transporter une variété de roquettes et de missiles », rapporte-t-il. 

Le think tank du Washington Institute for Near East Policy (WINEP) note qu'« après la décision de l'Europe de renforcer sa présence militaire dans le golfe Persique, l’Iran a organisé un nouvel exercice pour démontrer son pouvoir de dissuasion, en exposant une variété d'armes et d'équipements ». 

Ce coup à "Given Green" qui fait depuis 5 jours du canal de Suez, un goulot d’étranglement pose d'emblée la question suivante : que s'est-il passé dans le ciel du Moyen-Orient pour que l'Empire finissant  devient soudain fou s'en prenant aux voies maritimes, et ce, sur le dos de ses propres affidés et acolytes y compris Israël? Car soit dit en passant, outre la Chine, ce canal de Suez sert aussi l'entité sioniste, les pays du golfe Persique. Au fait depuis le 25 février, date à laquelle les États-Unis d’Amérique, frappés en plein cœur à Harir, leur super base au Kurdistan irakien qu'ils croyaient avoir bien fortifiée, jusqu'à ce 25 mars date à laquelle ils ont évacué leur premier contingent de ce même Harir, beaucoup de choses se sont passés dans le ciel du Moyen-Orient et on sait à quel point la composante aérienne de l'Empire est vitale pour sa survie : Israël a totalement perdu leur "droit auto-proclamé" de frapper la Syrie puisque la DCA intégrée syrienne compte non seulement le S-300 et le S-400 ou encore le BUK M1 russe qui fonctionnaire à merveille mais encore des pièces iraniennes que la Russie accueille à Hmeimim avant d'aider à leur transfert vers l'est syrien. 

Pourrait-on dire que le vaste affrontement qui risque de se produire à Idlib en Syrie  marque le début de la fin de la présence militaire de la Turquie en Syrie? Cette question prend son importance à partir du moment où l’armée syrienne s’est dotée d’une nouvelle batterie antimissile Buk-M2E qui peut chasser efficacement les véhicules aériens sans pilote turcs à savoir les drones Bayraktar TB2 qui apparemment sont les seules options pour que la Turquie puisse survivre en Syrie. Ce système de défense antimissile est non seulement un cauchemar pour la Turquie, mais aussi capable de détruire des missiles israéliens ciblant Damas.

Les systèmes de défense aérienne syriens ont commencé à chasser les drones turcs dans l'espace aérien du pays, en dehors de la zone sous le contrôle de l'armée turque. Ainsi, selon les informations obtenues par l'agence de presse Avia.pro, la raison était l’escalade de tensions dans le nord et le nord-ouest de la Syrie ainsi que la violation effective des accords sur la création d'une zone de désescalade dans la province d'Idlib causée par les militaires turcs et les djihadistes soutenus par Ankara.

Malgré les informations parues précédemment selon lesquelles les drones turcs étaient très efficaces en Syrie et en Libye, grâce aux systèmes de défense aérienne russe Buk-M2E qui sont entre les mains de l'armée syrienne, elle a pu frapper efficacement ces véhicules aériens sans pilote, notamment les drones Bayraktar TB2.

dimanche, 28 mars 2021 08:26

Deal US/Taliban bientôt rompu

S’adressant notamment aux États-Unis, les talibans ont mis garde contre le non-retrait des forces étrangères d’ici 1er mai prévu dans l’accord de Doha.

Les talibans ont déclaré dans un communiqué que le non-retrait militaire d'Afghanistan constituait une violation de l'accord de Doha par les États-Unis et que nous devons continuer à lutter contre les forces d’occupations jusqu’à la libération de l’Afghanistan, a rapporté l’agence de presse Tasnim ce samedi 27 mars.

Le communiqué de poursuivre que le président américain Joe Biden a fait de vagues déclarations sur la mise en œuvre de l'accord de Doha et le retrait des troupes étrangères d’Afghanistan.

Y a-t-il un rapport entre le blocage parfaitement scénique du canal de Suez d'une part ,  et la toute dernière attaque spectaculaire d'Ansarallah contre les réservoirs de pétrole des sites d'Aramco dans l'est, l'ouest et le port méridionale saoudien Jizan, et ce, à coup de 18 drones et 8 missiles balistiques de l'autre? Certains y verraient une punition anti-Égypte puisque le pays, ayant trop tendance à flirter avec la Russie, ayant ouvert même une base navale soviétique et s'acheter des armes russes, a été trop indulgente avec la Résistance et en dépit d'une surenchère verbale, n'a jamais ni bombardé le Yémen, ni envoyé ses mercenaires se battre contre les "Houthis" ni non plus fermer le canal de Suez au transit maritime pétrolier "iranien", même au plus fort des sanctions, par exemple vers la Syrie. Puis ce canal de Suez pour la réouverture duquel l'Europe, principale victime de son blocage, n'ose même pas lever le petit doigt, puisqu'elle est désormais totalement colonisée par les "libérateurs de Normandie" sert si largement la Chine qui y transite une grosse partie de ses exportations vers le vieux continent et qui s'en met plein les poches, même en ces temps de Covid-19 où l'Occident politique et économique s'effondre.

Au cours de ces dernières années, les forces de l’armée yéménite et des combattants d’Ansarallah ont ciblé les installations pétrolières de Saoudi Aramco, infligeant d'importants dégâts à la plus grande compagnie pétrolière du monde. 

Les attaques de la Résistance yéménite ont avant tout révélé la vulnérabilité des installations vitales de l’Arabie saoudite en dépit des sommes colossales investies pour les protéger contre les missiles, les cyber-attaques et autres menaces.

Bon nombre de ces installations d'exploration et de production pétrolières sont encore facilement vulnérables aux attaques ciblées. L'Arabie saoudite exploite l'un des plus grands champs pétrolifères du monde, al-Gharwar, ainsi que le plus grand champ offshore du monde, Safaniyah, avec une capacité de production de 1,3 million de barils par jour ; tous deux étant menacés par la moindre offensive.

Déblocage de 3 milliards de dollars d'actifs iraniens bloqués en Irak, en Oman et en Corée du Sud et retrait du groupe yéménite Ansarallah de la liste noire des États-Unis : tels sont les signaux positifs qu'a envoyé l’administration américaine pour négocier avec l’Iran. Or Téhéran exige toujours la levée de toutes les sanctions qui lui sont imposées illégalement.

La région reste dans l'attente d'une solution proposée par les parties iranienne et américaine sur la manière de relancer l'accord sur le nucléaire. Chaque partie tente naturellement de décrocher le maximum de profits avant de s’engager dans de nouveaux pourparlers.

Les stratégies sont néanmois différentes d'une partie à l'autre : l'administration Biden accélère son rythme dans le sens de ses promesses électorales portant sur le programme nucléaire iranien et la réduction des interventions militaires américaines à travers le monde, en particulier au Moyen-Orient.

 
Il est dit dans les hadiths que l'homme en prosternation est plus proche d'Allah que dans les autres positions.
 
Aussi Après la deuxième Raka'ate du prière,  il faut une COUNOUTE qui veut dire lever les mains et faire dua.
 
 Les autres moments pour que nos invocations soient exaucées sont:
Pendant la pluie,
Pendant l'appel de Azan,(appel à la prière)
Après la lecture du Saint Coran
Après les prières obligatoires