تقي زاده

تقي زاده

Si la République islamique d’Iran peut réaliser l’unité de la communauté islamique et que nous pouvons être unis, cela sera un grand événement dans le monde actuel et entre ce dernier dans une nouvelle ère, a déclaré l’ayatollah Mohsen Araki dans une réunion entre les représentants iraniens à l’étranger avec le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamique et celui du Conseil mondial de l’Ahlulbayte, selon l’agence de presse TAGHRIB (APT).
Mettant en considération les propos du Guide suprême iranien concernant la diplomatie de l’unité islamique et son rôle dans le monde musulman, l’ayatollah Araki a souligné que cette mission consolide la relation entre les activités du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques avec les représentants iraniens dans d’autres pays.

Nous ne pouvons accomplir notre devoir sans coopération de nos collègues diplomate. Donc, nous demandons à tous les représentants d’accroitre leur coopération avec le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, a-t-il demandé.

Si nous sommes témoignes de mauvais incidents qui sont à l’encontre du rapprochement des écoles islamiques, mais ils pourront préparer des occasions pour le rapprochement des écoles islamiques de se développer. Donc, si l’on peut profiter de la situation, on pourra changer ces menaces en bonnes occasions, a-t-il ajouté.

Une manifestation a été organisée le 17 aout 2014 à Karachi, pour soutenir les Palestiniens et condamner les crimes du régime sioniste dans la Bande de Gaza. Différents partis politiques et responsables religieux, chiites et sunnites, chrétiens et hindous, se sont rassemblés dans la rue Shah Feisal de Karachi.
Le parti populaire Boto, le parti politique islamique, l’association des religieux, le parti sunnite, l’Association Al Dawa, le syndicat des commerçants et la chambre de commerce de Karachi participaient à cette manifestation
Des religieux chiites et sunnites, l’Allameh Abbas Komeili, le mufti Rafi Uthmani, l’Hodjat-ol-islam Mirza Yussefi, le mufti Na’im, le mufti Monib Al Rahman et l’Allameh Taghavi ont fait des discours.
Les gens avaient été invités à se rendre en grand nombre dans la rue Shah Feisal dans un slogan qui disait que s’ils ne pouvaient pas aller à Gaza, ils pouvaient se rendre dans cette rue pour la manifestation.

Le fait que je sois prêtre et puisse aider les gens m’apportait beaucoup de plaisir mais je sentais qu’il y avait un problème quelque part et cela me chagrinait. L’agence d’information Deen Show a annoncé qu’un prêtre catholique anglais dans un cours de présentation des religions, alors qu’il lisait certaines parties du Coran pour ses élèves, s’est rendu compte que ces versets l’attiraient et s’est converti à l’islam.
« Le fait que je sois prêtre et puisse aider les gens m’apportait beaucoup de plaisir mais je sentais qu’il y avait un problème quelque part et cela me chagrinait. Grâce à Dieu, des évènements sont survenus dans ma vie qui m’ont conduit à l’islam. J’avais décidé d’arrêter mon travail au Vatican avant de me rendre en Égypte où j’ai fait connaissance avec des musulmans. Les Égyptiens m’ont semblé très pudiques mais aussi très forts.
Avant ce voyage comme tous les Anglais, je pensais que l’islam était une religion difficile mais dans ce voyage, je me suis rendu compte que l’islam était une très belle religion. Les gens se tournaient en toute simplicité lors de l’appel à la prière pour parler avec Dieu, jeûnaient, aidaient les démunis et espéraient être heureux dans l’autre monde. Une fois de retour en Angleterre, j’ai repris mon travail en tant que professeur d’histoire des religions.
J’étais obligé de faire des recherches pour ne pas dire de bêtises devant les élèves musulmans qui contrairement aux autres étudiants, étaient très polis et très gentils. Nous sommes devenus amis et ils m’ont demandé s’ils pouvaient pendant le ramadan, faire leurs prières dans la classe. Notre classe était la seul classe qui avait des tapis, je les regardais faire leur prière et les encourageais à faire le jeûne bien que je ne sois pas musulman. Un jour, à la lecture d’un verset mes yeux se sont remplis de larmes que j’ai tenté de cacher à mes élèves.
Puis ce fut l’attentat du 11 septembre, tous les gens parlait de leur peur de l’islam qu’ils considéraient comme responsable de cet attentat. Si cela est vrai pourquoi un délit perpétré par un chrétien ne met-il pas en cause le christianisme ? Je suis allé une fois dans la mosquée de Londres où j’ai rencontré Yussof islam, le célèbre chanteur qui est devenu musulman. Il disait qu’un musulman devait faire la prière et jeûner. J’ai dit que j’avais déjà jeûné. Il m’a demandé ce que j’attendais et j’ai répondu que je ne voulais pas changer de religion. A ce moment, l’appel à la prière retentit et tout le monde prit place dans les rangs.
Je me suis assis derrière et pleurais. Après la prière, j’ai dit à Yussof Islam que je voulais me convertir et il m’a appris la profession de foi que j’ai répétée. Après cette conversion, je me suis mis à écrire un livre pour montrer que l’islam n’était pas une religion de violence ou terroriste. J’ai essayé de montrer la vérité de l’islam et l’amour qui lie ses adeptes. Le Prophète (PSL) a dit qu’un simple sourire était une bonne action. Je suis maintenant en train d’écrire un livre sur le Prophète (PSL), un livre différent de ceux qui ont été écrits jusqu’à présent », a-t-il dit.

La démocratie, les droits de l'homme et, d'une manière générale, le droit international, se révèlent à l'usage des notions galvaudées sans constance et sans sens pour les peuples opprimés. En effet, le droit international et, singulièrement, le droit à l'autodétermination, n'ont pas la même application dès lors que le peuple concerné est, ou n'est pas, allié, proche ou protégé par l'Occident. Et c'est cet Occident qui décide de la faisabilité ou non du droit international tel que pourtant proclamé par l'article 1 (alinéa 2) et l'article 55 de la Charte des Nations unies sur le «principe de l'égalité des droits des peuples et de leur droit à disposer d'eux-mêmes». L'ONU n'a pas cependant défini ou pu en définir - sans doute du fait de l'opposition des détenteurs du pouvoir de décision - les paramètres. Or, ce droit est constamment foulé aux pieds par ses promoteurs qui parlent de démocratie et droit international, dont l'application est toutefois sélective ne s'appliquant pas de la même façon à tous les peuples. Ainsi, tous, y compris l'Occident, sont d'accord sur les droits du peuple sahraoui à l'autodétermination. Mais, sa mise en oeuvre se heurte à leurs intérêts au Maroc. Alors ils louvoient quand ils ne mettent pas des obstacles - c'est le cas de la France - à l'organisation d'un référendum au Sahara occidental dont le conflit est entré dans sa quarantième année. Ainsi, ce qui a pu être réalisé dans le cas - identique - du Timor oriental, pris également en charge par l'ONU, n'a pu jusqu'ici aboutir au Sahara occidental. Dans les territoires palestiniens occupés, il n'est pas question d'autodétermination - l'Etat palestinien est la résultante du partage de la Palestine historique - mais de l'application de la résolution 181 II de 1947 à laquelle s'oppose Israël, mais aussi aux faux-fuyants de l'ONU incapable de faire appliquer ses résolutions, parasitées par les soutiens d'Israël à leur tête les Etats-Unis. Ce qui fait, que les peuples sahraoui et palestinien sont, à l'aube du troisième millénaire, les seuls peuples à rester sous le joug de la domination de forces étrangères. Si les cas du Sahara occidental et des territoires palestiniens apparaissent comme des faits coloniaux dont la résolution s'est heurtée au veto - veto qui ne dit pas son nom - de l'Occident, ce dernier s'est, en revanche, totalement impliqué dans l'accélération de la sécession - un fait très rare à l'ère moderne - de la province serbe du Kosovo, dont il s'est empressé de reconnaître (en 2008) l'indépendance autoproclamée. A mettre en parallèle avec les menaces de la part de la Maison-Blanche qu'a essuyées l'Autorité palestinienne qui envisageait de proclamer l'indépendance de l'Etat palestinien. Comment donc comprendre cette dichotomie dans l'évaluation de faits analogues par l'Occident dont les décisions prennent à l'évidence ses intérêts propres au détriment d'un droit international, prétendument s'appliquer à tous et dont il se veut l'héraut. Il n'en est rien en fait et les ingérences de l'Union européenne et des Etats-Unis dans la tournure qu'a pris la crise kosovare obéissaient d'abord aux intérêts géostratégiques de ces pays qui regardaient le Kosovo comme la clé de leur mainmise sur les Balkans. Mais l'Union européenne, poussée par l'Allemagne, en reconnaissant le Kosovo, aura surtout ouvert la boîte de Pandore en exacerbant les nationalismes quand sa fondation était censée les dépasser. Que dire du cas du Kurdistan, dont l'inextricable imbroglio est du seul fait des puissances impériales française et britannique vainqueurs de la Grande Guerre? Ecartelé entre la Turquie, l'Irak, la Syrie et l'Iran, le Kurdistan n'a, semble-t-il, aucune chance de se réaliser en tant qu'Etat. Toutefois, dans cette confusion, l'Union européenne trouve encore le moyen d'en mettre une couche favorisant quasiment le Kurdistan irakien, devenu un Etat - avec toutes les institutions de souveraineté - dans l'Etat irakien. Tout en refusant aux Kurdes turcs, syriens et iraniens ce privilège, Français et Britanniques envoient des armes sophistiquées aux Kurdes irakiens. Ainsi, outre d'accentuer la fracture entre le gouvernement irakien et sa région kurde, les Européens créent un dangereux précédent par rapport aux autres entités kurdes de la région. Revenant d'un voyage en Irak, le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, expliquait au quotidien Bild qu'«un Etat indépendant des Kurdes déstabiliserait un peu plus la région et ferait naître de nouvelles tensions, possiblement avec l'Etat voisin irakien aussi». Or, c'est bien l'Allemagne qui a porté à bout de bras la scission du Kosovo bouleversant la donne géopolitique régionale dans les Balkans. Faut-il noter aussi que l'Occident a été derrière la séparation du Soudan du Sud avec le Soudan, avec les résultats meurtriers que l'on connaît. Et c'est encore cet Occident qui nous bassine avec ses droits de l'homme et sa démocratie!!??

A en croire le journal Yediot Aharonot, les Etats Unis et Israël seraient tompbés pour une levée du blocus contre Gaza!!
" les Etats Unis et Israël sont parvenus à une compréhension mutuelle pour une levée de l'embargo contre Gaza. c'est en ce sens que le secrétaire d'Etat John Kerry est attendu la semaine prochaine en Israël. dans une déclaration finale à paraitre, Kerry mettra au terme de sa visite l'accent sur le fait qu'il n'existe aucune tension dans les relations Israël/USA et que le peu de différends existent a été dissipé"!! C'est un responsable israélien qui serait la source du journal lequel ajoute : " Israël donnera son aval à une levée progressive de l'embargo contre Gaza. il ouvrira d'abord les points de passage terrestre puis les passages martimes. cette source affirme toutefois que le supposé aval israélien donné à la construction d'un port à Gaza, ainsi que l'annoncent les agences de presse, est sujet à caution et que ce dossier devrait être débattu au cours de nouvelles négociations. " lundi, Israël et la Résistance ont accepté de prolonger de 24 heures la trêve. certains milieux en Israël accusent les Etats Unis d'avoir trahi Israël en poussant Netanyahu à accepter les conditions du Hamas ... Mais Israël avait-il d'autres choix? la faiblaisse organique dont l'armée sioniste a fait preuve au cours de la guerre contre Gaza n'a laissé aucun autre choix aux israéliens .

dimanche, 17 août 2014 02:00

Impérialisme européen, le retour?

C'est l'impression que l'on a au regard de l'interventionnisme de l'Union européenne et des anciennes puissances coloniales au Moyen-Orient. Des puissances qui, au siècle dernier, avaient dépecé - c'est le terme approprié - le Moyen-Orient au lendemain de la Grande Guerre (1914-1918) et de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). Et c'est encore Paris et Londres qui s'émeuvent perfidement des retombées dramatiques - pour les populations palestinienne, syrienne, irakienne et kurde - des manipulations qu'elles ont opérées sur l'ancien Empire ottoman dont les séquelles sont plus vivaces que jamais. Ces puissances européennes qui s'étaient partagées, comme un gâteau, l'Afrique au Congrès de Berlin de 1881, avaient récidivé en 1916 au Moyen-Orient - alors que la grande guerre battait son plein - chargeant deux obscurs fonctionnaires (le Français, François Georges-Picot et le Britannique, Sir Mark Sykes) de mettre au point le découpage qui allait aboutir à un accord secret entre les deux grandes puissances de l'époque connu sous le nom d'«accord Sykes-Picot» (1916 Asia Minor Agreement). Sans revenir sur ces péripéties historiques, notons cependant que Britanniques et Français firent des marchandages inconcevables sous l'oeil d'une jeune puissance émergente -les Etats-Unis - pour se partager les dépouilles de l'Empire ottoman. Evidemment, les populations locales avaient compté pour du beurre qui n'ont été ni consultées sur, ni associées à leur devenir. Mais le sort de cette région fut scellé par le traité de Sèvres (1920) qui, incohérent, ne fut pas appliqué, suivi par le traité de Lausanne (1923) lequel favorisait au moins la création de deux Etats, l'Arménie et le...Kurdistan. Or, le territoire du Kurdistan était partagé entre la Turquie, la Syrie, l'Irak et l'Iran, sur lesquels la France et la Grande-Bretagne détenaient des mandats. Un rappel historique juste pour fixer les idées sur la situation qui prévaut présentement dans cette région sur laquelle l'Union européenne verse des larmes de crocodile. Le Kurdistan aurait pu être créé dès 1923, mais Français et Britanniques s'y opposèrent qui gérèrent directement ou indirectement cette région. Cette ambivalence va encore persister dans les temps modernes, quand ces mêmes pays avec les Etats-Unis concoururent à la fondation du Kurdistan autonome irakien.
Un Etat dans l'Etat. A cela s'ajoute la résolution 181 II de novembre 1947, qui élimina des cartes la Palestine au profit d'Israël. Cette résolution a été imposée par la nouvelle superpuissance états-unienne. Aussi, la responsabilité des puissances occidentales est-elle engagée dans les désordres qui marquent le Moyen-Orient. Faut-il encore relever que l'apparition de l'«Etat islamique» EI en Syrie et en Irak - semant la terreur dans ces deux pays - est un fait essentiellement de l'Occident qui appuya les djihadistes de tout bord, acharnés depuis trois ans à faire tomber le régime syrien. Il est vrai que les Occidentaux sont de mauvais élèves et n'ont jamais été capables de retenir les leçons de leurs échecs et de leur manipulation de la géopolitique dans le monde. Avec la catastrophe qui frappe l'Irak, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, rappelait à Bruxelles, toute honte bue, que la France a été un «des premiers pays à agir». Comme elle l'a fait en 1916, en 1920 et en 1923 dans ces mêmes territoires. Ainsi, la France «veut» armer les forces kurdes seules capables «d'arrêter» l'EI selon M. Fabius. Voilà donc la France qui vient d'instaurer un nouvel Etat indépendant, le Kurdistan, avec une armée, ainsi intronisée par Paris. Ne fallait-il pas plutôt, si ces Etats étaient sincères, prioritairement renforcer l'armée irakienne qui, légitimement, a le droit de protéger le pays? C'est encore plus cocasse, si ce n'est tragique, ce fait que les chefs de la diplomatie européens, font appel à l'Arabie Saoudite - l'un des pays qui financent la mouvance djihadiste en Syrie et en Irak - pour s'impliquer afin de «stopper» l'offensive de l'EI. Se déclarant «consternés» par la «détérioration rapide de la situation humanitaire» dans le nord de l'Irak, les Européens sont restés de marbre face au carnage d'Israël à Ghaza. L'Europe a «bougé» quand les djihadistes de l'EI ont commencé à attaquer la région du Kurdistan irakien. Faut-il relever cette curieuse précision d'une agence de presse qui souligne que les Kurdes ne sont pas des Arabes mais des Indo-Européens islamisés. Outre un fort relent de racisme anti-arabe, ceci, expliquerait-il cela? Or, la question palestinienne, la question kurde, le démembrement du Moyen-Orient, ce sont bien les puissances occidentales qui en sont la cause. Mais qui jugera les génocides, crimes de guerre et crimes contre l'humanité perpétrés par la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, les Etats-Unis en Afrique et au Moyen-Orient? C'est bien cela le vrai dilemme!

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté vendredi une résolution sur les sanctions contre les groupes rebelles en Irak et en Syrie, dans le but de couper le financement de ces groupes.
Dans la résolution adoptée à l'unanimité, le Conseil de 15 membres a approuvé à l'unanimité cette résolution qui inscrit sur sa liste de sanctions visant Al-Qaïda six individus participant ou soutenant les opérations en Iraq et en Syrie de l'EI (EIIL) et du Front el-Nosra.

Dans cette résolution, les membres du Conseil se disent très préoccupés par le fait qu'une partie du territoire de l'Iraq et de la Syrie est "sous le contrôle de l'EI et du Levant et du Front el-Nosra" et que leur présence, leur idéologie extrémiste violente et leurs agissements sont préjudiciables à la stabilité de ces deux pays et de la région.

Le Conseil fait observer que l'EI (EIIL) est un groupe dissident d'Al-Qaïda et rappelle que l'EI (EIIL) et le Front el-Nosra figurent sur la liste de sanctions visant Al-Qaïda. Il se déclare disposé à y inscrire les individus, groupes, entreprises ou entités qui apportent leur appui à l'un ou à l'autre.

Les six individus inscrits vendredi sur cette liste sont : Aldelrahman Mouhamad Zafir al Dabidi al Jabani, Hajjaj Bin Fahd Al Ajmi, Abou Mohamed al Adnani, Said Arif, Abdul Mohsen Abdallah Ibrahim al Charekh, et Hamid Hamad Hamid al-Ali.

Les rebelles syriens autrefois soutenus par l'Occident et certains pays arabes du Golf persique sont désormais une menace grandissante pour l'Irak, son Kurdistan et les pays voisins.

Des centaine de personnes se sont rassemblés samedi à Paris et autant à Lyon, pour dénoncer l'offensive militaire israélienne dans la bande de Gaza, ont constaté des journalistes de l'AFP.
A Lyon, des centaine de manifestants propalestiniens - contre 300 samedi dernier - ont défilé sans incident entre la place Bellecour et l'hôtel de ville, certains scandant "stop au massacre", selon un photographe de l'AFP.

Loin des 3.500 manifestants propalestiniens, selon la police, qui avaient marché samedi dernier à Paris au cours d'un défilé marquant déjà un essoufflement de la mobilisation, des centaines de personnes ont cette fois répondu à l'appel du collectif pro-Hamas Cheikh Yassine à se rendre sur la place du Panthéon (Ve arrdt).

Là, les manifestants, parmi lesquels de nombreuses femmes et enfants, ont déployé une longue banderole aux couleurs palestiniennes, clamant des slogans anti-israéliens.

"Israël assassin, Hollande complice", ont-ils également dénoncé, tandis qu'on pouvait voir sur une bannière des photos d'enfants ensanglantés avec pour légende: "les crimes que le président de la République soutient".

Lors du cortège parisien samedi dernier, quelques manifestants avaient mis en scène un simulacre d'exécution d'enfants palestiniens.

Le collectif Cheikh Yassine (CCY), qui porte le nom du chef spirituel du Hamas tué par Israël en 2004, affirme sur son site internet que ces personnes "ne sont pas militants du CCY" mais des manifestants qui "suivent notre cortège dans les manifestations depuis le début du nouvel assaut sanguinaire sur Gaza l'assiégée".

Les opposants pakistanais Imran Khan et Tahir ul-Qadri ont demandé samedi la démission et l'arrestation du Premier ministre Nawaz Sharif, mais leur mouvement de contestation ne semblait pas obtenir le soutien espéré.
Les deux hommes étaient partis jeudi de Lahore (est) à la tête d'une grande procession motorisée pour exiger la démission de Nawaz Shariz, vainqueur des législatives de mai 2013 qu'ils accusent entachées de fraudes massives.

Mais Imran Khan, ancienne gloire du cricket au look de playboy reconverti dans la politique, et Tahir ul-Qadri, un chef politico-religieux modéré installé depuis des années au Canada, ne sont arrivés que dans la nuit de vendredi à samedi à Islamabad, capitale située à plus de 300 kilomètres de Lahore.

Le Premier ministre Nawaz Sharif et son frère Shahbaz, ministre en chef de la province du Penjab, la plus peuplée du pays, "devraient démissionner et être arrêtés", a déclaré samedi en soirée M. Qadri lors d'un discours à Islamabad.

Ce dernier accuse les frères Sharif de fraudes électorales mais aussi d'être responsables des affrontements de juin dernier entre les forces de l'ordre et ses partisans à Lahore, qui ont fait au moins dix morts parmi ses fidèles.

"MM. Khan et Qadri avaient promis un véritable "tsunami" sur la capitale, avec à la clé un million de manifestants, alors que des observateurs s'attendaient à un chiffre allant de 50.000 à 100.000 protestataires.

Mais samedi en début de soirée ils n'étaient quelques milliers encore réunis dans la capitale.

dimanche, 17 août 2014 02:00

Aide aux musulmans sourds aux États-Unis

L’association internationale des musulmans sourds, située aux États-Unis, a lancé une enquête pour repérer les problèmes des musulmans lors des prières en commun et dans les activités coraniques.

Nashiru Abdollahi, originaire du Ghana et vivant aux États-Unis, un des fondateurs de cette association, a déclaré qu’il était toujours ennuyé de ne pas pouvoir écouter les discours dans la mosquée et que c’était pour cette raison qu’il avait arrêté de fréquenter la mosquée.
En 2005, il a créé une association pour les 55 millions de musulmans dans le monde, qui souffrent de ce problème, et qui a des représentations dans plusieurs états américains et finance un projet d’écriture du Coran et des livres islamiques en langue des signes.
David Nassimi, professeur de recherches islamiques à l’université de Shenandoah, contribue à la traduction du Coran dans cette langue gestuelle et a insisté sur la nécessité de la présence de traducteur pour les sourds, dans les mosquées.
« Un des problèmes est l’absence de « traducteurs » expérimentés dans les domaines religieux, c’est la raison pour laquelle, l’année dernière, le Qatar a organisé une conférence internationale et publié un dictionnaire islamique de la langue des signes qui malheureusement s’adresse uniquement aux arabophones. Les ulémas doivent être informés et exiger des travaux dans ce domaine », a-t-il dit.