تقي زاده

تقي زاده

Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a assuré que les Américains sont derrière la création des groupes terroristes dans la région dans le but d’effriter les pays arabes et de réaliser leur projet ultime. Un projet qui n’a pas pu être réalisé par les offensives israéliennes.

Dans une allocution télévisée de presque de deux heures prononcée ce vendredi soir sur la chaine de télévision libanaise almanar à l’occasion de la victoire de juillet en 2006, Sayed Nasrallah a mis en garde contre la minimisation du danger des takfiris qui veulent éliminer tout le monde, à commencer par les sunnites.

Selon lui, combattre les groupes terroristes est possible à condition de la mise en place d’une politique nationale et de réaliser qu’il s’agit d’un danger existentiel. Il a mis en garde contre l’adoption de choix qui ne mènent nulle part dans la lutte contre Daesh, l’appellation arabe de l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL).

Voici les idées principales du discours prononcé par Sayed Hassan Nasrallah:

Nous tenons aujourd’hui ce discours pour commémorer l’histoire de la fermeté, de l’héroïsme, et de la ténacité à une époque cruciale et importante. Nous renouvelons notre remerciement à Dieu pour la grande victoire de la résistance face aux complots qui menaçaient la région. Nous remercions Dieu pour ses innombrables grâces.

Et nos remerciements aux martyrs qui se sont sacrifiés pour nous assurer une vie digne, surtout au martyre Abou Mohammad Salmane qui a mené des combats héroïques à Aita Chaab. Paix et salut aux âmes des martyrs de l’armée et du peuple, salutation à tout blessé, à tout déplacé qui était certain de son retour à sa terre.

Salutation aux familles qui ont accueilli les déplacés lors de la guerre de juillet 2006. Salutation à tout dirigeant et président qui ont assumé leur responsabilité dans la réalisation de la victoire.

Salutation à tout pays ayant fourni l’aide nécessaire à cette résistance, surtout la République islamique en Iran et la Syrie. Nos salutations les plus distinctes à chaque combattant qui a combattu jusqu’au dernier souffle pour pousser l’ennemi à réclamer l’arrêt de la guerre, assurant ainsi la victoire de juillet.

Nous devons citer aussi les dirigeants martyrs de la résistance, hajj Imad Moughniyeh qui a joué un rôle primordial dans cette bataille, et le fondateur de la résistance Sayed Moussa as-Sadr.

La guerre de juillet à dimensions multiples

Beaucoup a été dit sur la guerre de juillet. Des livres et des études ont été rédigés tant par l’ennemi que par les amis pour en tirer les leçons. Cette guerre n’était pas une simple guerre, mais une véritable bataille aux dimensions historiques et politiques. Une guerre qui dépasse les frontières du Liban et de la Palestine. Condolezza Rice avait parlé d’un nouveau Moyen-Orient. Donc, c’était une guerre régionale voire internationale.

Après la fin de la guerre, chaque personne qui était au courant de son déroulement dans les milieux américains et israéliens s’est penchée sur la question. Des penseurs américains ont dit que la guerre de juillet était un épisode du feuilleton de l’élimination définitive de la résistance au Liban. On ne cherchait pas le désarmement de cette résistance, mais plutôt à l’écraser, à en finir avec.

Ils ont préparé un plan pour liquider les dirigeants de la résistance et ont réservé des colonies au nord de la Palestine pour y détenir des milliers de combattants.

Projet de domination américaine

Ce projet était mis en place après l’occupation américaine de l’Irak. George Bush et son administration voulaient décapiter la résistance au Liban, en Palestine et le régime en Syrie avant même 2006. Il voulait se présenter au public américain comme étant le président qui a vaincu le terrorisme international pour être ensuite réélu. Et après ces exploits attendus, l’administration américaine comptait déclencher une guerre contre l’Iran.

Le premier objectif des Etats-Unis est de mettre la main sur toutes les ressources pétrolières et gazières dans la région.

Le deuxième objectif est de liquider la cause palestinienne et d’imposer un processus de paix sur les Israéliens. Israël était chargé d’éliminer la résistance au Liban et en Palestine. Mais la ténacité légendaire de la résistance au Liban a saboté ce projet.

Donc, les combats sur le terrain ont poussé les Israéliens à réclamer un cessez-le-feu, comme ce fut le cas à Gaza. Des dirigeants arabes participant aux pourparlers à New York confirment que la ténacité de la résistance, du peuple libanais et la ténacité politique officielle libanaise ont poussé la communauté internationale à mettre fin à l’agression israélienne.

Echec des objectifs de la guerre de juillet

Quels furent les résultats de la guerre de 2006?

1- L’infrastructure de la résistance s’est renforcée.

2- La guerre n’a pas frappé la Syrie

3- La guerre contre Gaza a été reportée pour après 2006.

4- La résistance en Irak contre l’occupant américain s’est renforcée.

5- Echec des néo-conservateurs aux élections américaines.

Changement de tactique américaine

Toutefois, la politique américaine belliqueuse dans la région demeure en vigueur. Si les Américains échouent à réaliser leurs objectifs ils changent de politique, de tactique.

Il est donc nécessaire d’évoquer l’importance de l’exploit politique, historique, moral, humanitaire… réalisé au Liban en 2006, et d’assurer que nous sommes capables de mettre en échec tout projet et tout complot contre notre région.

Après 2001, les Américains étaient à l’apogée de leur force. En contrepartie, le monde soviétique et arabe était très faible. Du Liban, en Palestine, à l’Irak, et en Syrie, ce sont les groupes de résistance qui ont avorté les projets américains, et ils sont toujours capables de le faire.

Aujourd’hui, ce qui s’est passé à Gaza a entrainé la région arabe dans une nouvelle situation. Une nouvelle voie sera donc suivie par les ennemis pour réaliser leurs objectifs. Leur nouvelle tactique est d’imposer un processus de paix aux Palestiniens.

Par le passé, les Américains ont mené des guerres contre l’Irak et mis la main sur le Golfe, et les Israéliens lançaient des offensives contre les pays frontaliers.

La voie de la destruction des pays

Aujourd’hui, deux facteurs sont exploités dans la nouvelle voie adoptée par les Américains, et je parle tout franchement :

Cette nouvelle voie est plus difficile et plus dangereuse. Ce n’est plus question de renverser un régime et de mettre en place un autre. Cette nouvelle voie américano-israélienne est celle de la destruction et de l’effritement de pays, des armées et des entités. L’ennemi cherche à dessiner une nouvelle carte dans la région sur les ruines de pays, des peuples et des sociétés de la région.

Ils veulent parvenir à leur objectif en semant la terreur et la confusion, en déchiquetant les corps des populations. L’ennemi cherche à nous pousser à fléchir pour quémander une solution. Face aux nouvelles conditions difficiles, les Etats-Unis deviendront aux yeux de ces peuples le sauveur et le dernier salut pour la région.

Le courant takifiri représenté notamment par Daesh (Etat islamique en Irak et au Levat) est une menace pour tous.

Vaincre Daesh est possible

Pourrions-nous vaincre cette nouvelle voie ? Oui, je dis à tous les peuples de la région que nous sommes capables d’avorter cette nouvelle voie, comme nous l’avons fait avec la précédente.

1- Nous devons réaliser et croire qu’il existe une menace existentielle contre nous tous et réaliser les dimensions de ce danger. Nous ne devons pas minimiser le danger qui nous menace et préparer les moyens pour y faire face. Nous ne devons pas toutefois exagérer cette menace.

2- Nous devons chercher comment faire face à cette menace par des moyens réels et sérieux, sans recourir à des choix qui ont déjà été inefficaces. Nous devons dresser un plan et partir pour éliminer la menace.

Ne pas minimiser le danger.. ni l'exagérer

Depuis 1948, nous avons connu une expérience dure à travers le projet israélien et l’expansion sioniste. Lorsque les Israéliens ont commencé à chercher des familles juives pour mettre en place un Etat en Palestine. Beaucoup d’arabes ont minimisé la portée de cette mesure sioniste. Dès le début, ces familles ont été réparties de façon à remplir des fonctions militaires et sécuritaires. Rien ne fut gratuit. La majorité écrasante des arabes ne prêtaient pas attention à ce qui se passe. Ensuite, l’Entité sioniste a été mise en place.

Même en 1967, des Arabes démentaient qu’Israël avait des projets expansionnistes et disaient que les Israéliens menaient une guerre préventive. Aujourd’hui, Israël est devenu un Etat usurpateur, expansionniste, hégémonique qui lance des guerres et des offensives et va ensuite réclamer un cessez-le-feu de la communauté internationale.

Certains arabes ont misé toujours sur l’intervention internationale, sur l’attente d’une politique arabe. Ils ont dû attendre plusieurs décennies et la solution n’a toujours pas été trouvée.

Ne pas miser sur l’extérieur

Donc, le fait de miser sur la communauté internationale n’a mené nulle part.

Seule la lutte armée a démontré qu’elle était le bon choix. Après que le peuple palestinien a été chassé de sa terre, il fallait que les peuples arabes se mobilisaient, formaient des brigades et commençaient la lutte contre l’occupant.

Les mouvements de résistance au Liban et en Palestine ont assuré les avancées et les victoires contre l’ennemi.

Parmi les théories proposées par certains arabes, fut de former un lobby arabe qui rivalise avec le lobby sioniste aux Etats-Unis. C’est de la pure illusion.

Malgré tous les sacrifices, les Palestiniens ont réalisé que la résistance est le meilleur choix pour saboter le projet sioniste.

Daesh…une menace existentielle

Passons au deuxième modèle actuel. Mettons de côté les événements survenus ces trois dernières années, et les différends sur la politique à adopter, venons chercher comment affronter ce danger réel qui nous menace tous. Aujourd’hui, l’organisation de Daesh occupe de larges pans en Irak et en Syrie. Ce groupe est devenu tout un pays qui contrôle des ressources pétrolières et des barrages aquatiques. Il possède des quantités incommensurables d’armes et de munitions. Daesh vend du pétrole et commercialise avec plusieurs pays. On pose ici plusieurs points d’interrogation.

Daesh a commis des massacres, tué des détenus, liquidé des gens qui ne sont pas en relation avec ce qui se passe en Syrie, il s’est entretué avec le front al-nosra et d’autres groupes armés à Alep, Idleb, Deir Ezzor.

En Irak aussi, Daesh tue et égorge quiconque diffère avec lui sur le plan religieux ou politique. L’objectif est de semer la terreur. Les massacres ont été commis en principe par Daesh contre les sunnites, qui sont à ses yeux des apostats. Dans la dernière guerre contre les kurdes, plus d’un million de sunnites ont été déplacés. Daesh n’épargne personne. Il tue les arabes, les kurdes, les turkmènes. Il détruit les mosquées, les églises, les sanctuaires. Ce comportement n’a rien à voir avec l’Islam du prophète Mohammad.

Daesh constitue une menace sérieuse et possède des partisans parmi les adeptes de cet esprit takfiri qui égorge les gens. C’est complètement contraire au véritable islam du prophète Mohammad. Celui qui nie cette menace n’est pas apte à diriger les affaires de sa famille, comment alors dirige-t-il sa communauté ?

Soutien extérieur à Daesh

Des pays arabes et occidentaux ont soutenu Daesh, les Américains ont ouvert la porte à cette organisation. J’appelle tout Libanais, Syrien, Palestinien et tout arabe du Golfe à mettre de côté les calculs personnels et à réfléchir comment faire face à ce danger qui menace les sunnites, les chiites, les druzes, les chrétiens, les Yazidis et autres.

Que personne ne prétende qu’il s’agit d’une guerre confessionnelle dans la région. C’est la guerre de l’esprit takfiri de Daesh contre l’Autre. Daesh cherche à tout éliminer et à tuer tout le monde, tout en filmant ses massacres pour semer le maximum de la terreur dans les rangs des populations. Sachant qu'une bonne part des raisons de l'avancée de Daesh est médiatique.

Combattre Daesh

Que faire donc? Comment agir? Allons-nous par exemple demander l’aide étrangère ? où est la communauté internationale ? Quand Daesh a envahi Mossoul, Ninive, Salahedine et Diyala, la communauté internationale et l’administration US n’ont pas agi.

Que les chrétiens du Liban sachent qu’au cas d’une menace contre vous, les Etats-Unis feront ce que la France a fait avec les chrétiens de l’Irak. La France a ouvert ses portes aux réfugiés chrétiens.

C’est seulement lorsque Daesh est devenu proche d’Erbil, ce Kurdistan qui signifie beaucoup de choses aux Américains et aux Israéliens, que la communauté internationale s’est mobilisée.

Attendez-vous une action de ceux-ci? Ou bien de la Ligue arabe? Attendez-vous une unanimité nationale pour faire face à ce danger? Comment donc éliminer ce danger?

Les peuples de la région sont concernés par la lutte contre Daesh. Nous, en tant que Libanais, devons admettre que cette menace est imminente. D’un jour à l’autre, la situation en Irak a changé. Daesh est une menace pour l’Irak et la Syrie, mais aussi un danger pour tous les autres pays de la région.

Le retrait du Hezbollah: prétexte illogique

Une question sérieuse est posée actuellement. Certains disent que la solution réside dans le retrait du Hezbollah du Qalamoun et de Qousseir. Est-il vrai que la menace de Daesh sera éliminée si le Hezbollah se retire de la Syrie? Ceci protège-t-il réellement le Liban? Ce débat ne mène nulle part. Toute la région est en danger.

La responsabilité nationale incombe à nous tous de nous mobiliser pour protéger les régions libanaises.

Déploiement de la FINUL: demande inconvenable

D’aucuns proposent l’élargissement de la mise en œuvre de la résolution onusienne 1701. Après la guerre de juillet, la situation a changé avec Israël. Est-ce que ceci est vraiment dû à la FINUL et à la 1701 ? De qui vous vous moquez? Sachez que la FINUL a besoin de la protection de la population. Sont-ils capables de nous protéger?

Ce sont la résistance et l’armée qui protègent le Sud Liban. Comment croire que les forces onusiennes sont-elles capables d’assurer la protection de la Békaa et du Nord Liban?

Politique de distanciation: politique erronée

D’autres ont posé la politique de distanciation du Liban. Si Daesh arrive aux abords des régions libanaises, serons-nous à l’abri de ses frappes à cause de la politique de distanciation ? On complote contre l’armée libanaise dont des soldats sont enlevés par Daesh, et les autorités libanaises refusent de parler aux autorités syriennes. Juste parce qu’on applique la politique précitée.

Venons débattre des moyens nécessaires pour repousser ce danger.

La logique dit que lorsqu’un danger existentiel menace un pays ou une entité, la priorité devient alors la lutte contre ce danger, faute d’exposer le peuple au génocide.

Appel aux Libanais

J’appelle tous les Libanais à réaliser que votre pays est face à une menace existentielle. Pour y faire face, nous devons faire preuve du sérieux, de fidélité et de sacrifice.

Chercher les points de force pour repousser ce danger :

1- L’armée et les forces de sécurité libanaises : en principe, celles-ci doivent protéger la population. Le Hezbollah salue toute aide et offre à l’armée. Un soutien populaire, moral, financier est nécessaire pour donner plus de force à l’armée. L’Etat doit avant tout se mettre du côté de l’armée pour récupérer nos soldats enlevés. Chaque instant perdu dans l’affaire de l’enlèvement des soldats est une humiliation pour l’Etat libanais.

Nous devons rejeter toute accusation contre l’armée. Notre armée est pour tous les Libanais et a besoin de toute sorte d’aide et de soutien.

Ceci change considérablement l’équation.

2- Maintenir le gouvernement actuel qui est la seule institution active aujourd’hui. Ce gouvernement est l’un des facteurs de force.

3- Arrêt des provocations confessionnelles comme c’est le cas au sujet d’Ersal. Cessez d’attaquer le Hezbollah sur l’affaire d’Ersal. Quiconque mène une provocation confessionnelle au Liban doit être jugé, parce qu’elle est égale à l’effet des voitures piégées.

4- Les réconciliations régionales : le sort d’Ersal est celui de Baalbeck-Hermel. La population d’Ersal, de Labweh, de Nabi Othmane doivent se réconcilier. Ersal n’a rien à voir avec le front al-nosra et Daesh. D’autres réconciliations dans d’autres régions libanaises doivent avoir lieu.

5- Le traitement du dossier des déplacés syriens. Qu’attendent les Libanais ? le Liban et la Syrie doivent débattre des déplacés et de leur retour à leur pays. En Syrie, il existe plusieurs régions sures auxquelles les réfugiés peuvent rentrer.

6- Le traitement de la question des frontières libano-syrienne. Le danger menace tout le monde.

7- L’échéance présidentielle est importante parce que l’élection d’un président et la réactivation des institutions de l’Etat renforce le Liban face au danger. Cessez de chercher des médiations. Le camp du 8 mars possède un candidat et un seul, cessez de perdre du temps. Que personne n’attende une décision extérieure au sujet du président libanais.

8- Donner de l’importance aux questions vitales qui diminuent la tension dans le pays.

Nous ne quitterons jamais le Liban

Voici donc une liste d’idées proposées pour protéger le Liban, venons en débattre. Nous sommes prêts à nous sacrifier pour notre pays. C’est une bataille existentielle à laquelle nous sommes prêts. Si la résistance attendait une unanimité nationale, Israël aurait été au nord Liban.

Il est facile de vaincre Daesh. Le combat contre Israël est plus difficile. Nous sommes capables d’y faire face. Ce courant n’a pas d’avenir dans la région si les Irakiens, les Syriens, les Libanais et autres assument leur responsabilité.

A l’occasion de la victoire de juillet, j’appelle à une position nationale, institutionnelle, populaire… sachez que nous avons les moyens pour remporter la victoire contre Daesh.

Enfin, nous confirmons que si tout le monde manque à ses responsabilités le Hezbollah assumera toutes ses responsabilités. Nous sommes prêts à coopérer avec tous les partis libanais qui sont prêts à repousser cette menace.

Nous ne comptons pas plier bagage et quitter le Liban. C’est ici que nous sommes nés, et lorsque les circonstances nous appellent au combat nous sommes prêts à combattre. Et c’est seulement dans ce cas que nous sortirons victorieux.

A en croire le journal israélien Maariv, le premier ministre sioniste a rejeté le plan de trêve proposé par l'Egypte.
c'est l'analyste de Maariv, Ban Caspit qui cite les sources bien informées en Israël pour rapporter cette information. " Après avoir consulté le ministre de la Défense( Guerre!) , Yaalon et au lendemain du retour de la délégation israélienne du Caire, Netanyahu a décidé de rejeter la trêve égyptienne" .samedi soir, les deux délégations palestinienne et israélienne sont arrivées samedi au Caire pour donner suite aux pourparlers sur un cessez-le-feu définitif. la trêve de 5 jours à Gaza touche à sa fin lundi soir.

dimanche, 17 août 2014 02:00

Attentat à Haïfa?!!

« un attentat à bicyclette s'est produit à Haïfa »,
selon une info alerte du site d'information Walla. Un colon a été tué dans un attentat, rapporte ce site sans en donner plus de précision.

dimanche, 10 août 2014 07:46

La Russie et Arrogante Union européenne!

Les grandes puissances sont-elles parano au point d'estimer qu'elles ont tous les droits, notamment celui de sanctionner des Etats, des personnalités? Mais, il doit, il devait y avoir des limites à l'arrogance des puissants qui écrasent les faibles ou ceux qui ne pensent pas comme eux. Limites dont l'UE n'en a que faire dès lors que c'est elle qui décide, qui châtie. L'Union européenne vient ainsi de nous administrer un inénarrable épisode, s'offusquant que la Russie ait osé lui apposer la réciprocité en décidant, à son tour, l'embargo pour une année des importations alimentaires en provenance de l'UE et des USA. Le comble! Ainsi, le porte-parole de la Commission européenne, Frédéric Vincent, furibard, a dénoncé, jeudi dernier, une décision selon lui «clairement politique» de la part de Moscou. Et de répéter que les «sanctions» européennes à l'encontre de la Russie étaient, selon lui, «directement liées à l'annexion illégale de la Crimée et à la déstabilisation de l'Ukraine». Si la décision russe est «politique», comment faut-il qualifier l'interdiction d'entrée en Europe de personnalités russes, le gel de leurs avoirs, la suspension de la coopération avec Moscou...Cette «condamnation» de la Russie entre-t-elle dans la logique des relations diplomatiques et stratégiques entre les Etats et serait-elle un geste «amical» de la part de l'UE en direction de la Russie et n'avait, donc, nulle portée politique, économique ou militaire? C'est du moins ainsi qu'il faut comprendre la chose au regard de la réaction incroyable de l'Union européenne alors que ses sanctions mettent à mal l'économie de la Russie. Bruxelles a-t-elle estimé que Moscou n'irait pas jusqu'à rendre la pareille? Or, voici que la Russie interdit les importations alimentaires de l'UE - cela va faire très mal à ses Etats membres - dans une seconde étape probablement l'interdiction du survol de son territoire par les avions européens. Ce qu'a laissé entendre le Premier ministre Dmitri Medvedev. Il y a encore le gaz russe, l'espace et la station ISS....A ce jeu, la Russie a encore des atouts à faire valoir et pourra très bien rendre coup pour coup à l'Occident. D'autant plus que l'Occident ne mesure pas que la détérioration de la situation géopolitique dans le monde est essentiellement due à son interventionnisme et ses ingérences dans les affaires d'autres pays. A propos de la Crimée, l'UE parle d'annexion «illégale». Il faudrait que l'Europe rafraîchisse un peu sa mémoire et révise ses connaissances géopolitiques de l'Europe, d'autant que la Crimée est historiquement russe, offerte (en 1954) à son pays d'origine (l'Ukraine) par le secrétaire général du PC de l'Union soviétique (Pcus), Nikita Khrouchtchev. Un retour sur le tard, certes, à la mère patrie. Toutefois, nonobstant cela, il convient de relever qu'en matière d'illégalité, l'Union européenne n'a de leçons à recevoir de personne.

En effet, en 2008, une majorité de ses membres, a reconnu de manière parfaitement illégale, l'autoproclamation de l'indépendance de la province serbe du Kosovo. Une reconnaissance qui a, en fait, ouvert bien des appétits - des minorités européennes brimées et oppressées songent à franchir le pas comme l'Ecosse et la Catalogne - et surtout ouvert la boîte de Pandore dans un continent (l'Europe) politiquement instable qui a connu de longs siècles de bouleversements dont les retombées se font encore sentir aujourd'hui (l'éclatement de la Yougoslavie et de la Tchécoslovaquie). En vérité, l'Union européenne a fait montre d'un manque de discernement flagrant en matière de politique étrangère, réagissant émotionnellement à des faits politiques. En soutenant un coup d'Etat fasciste à Kiev - notons que les Ukrainiens prirent fait et cause pour les nazis lors de la Seconde Guerre mondiale - l'UE n'a pas réfléchi à ses possibles retombées négatives, mais en a surtout induit la conjoncture de faire basculer l'Ukraine dans le giron de l'Otan. Tout ce qui s'est passé en Ukraine depuis le 14 février dernier allait dans ce sens et l'UE a même joué un rôle actif dans la complication des faits. En sanctionnant, dès mars dernier, la Russie, l'UE loin d'essayer de localiser la crise, lui a surtout donné une dimension internationale avec toutes les démesures que cela a pris. L'UE parle de «désescalade» de la crise. Or, ce sont les sanctions européennes qui ont surdimensionné la crise ukrainienne. De fait, l'UE et les Etats-Unis portent l'entière responsabilité des possibles dérapages futurs. Et c'est Bruxelles qui s'émeut que la Russie sanctionne à son tour l'UE! Mais arrogante, l'UE agit en droite ligne de la théorie «Faites ce que nous disons, non ce que nous faisons».

3- Développement de la morale et de la connaissance

Le jour de la venue de l’Imam (AS) sera pour les athées et les polythéistes, un jour de deuil, et pour les croyants et les vertueux, une délivrance et une grâce.

A cette époque, les êtres humains évolueront et les visions matérialistes seront remplacées par des visions spirituelles et religieuses.

Comme l’a dit le Prophète (AS), tous les gens adoreront Dieu, Lui obéiront et feront des efforts pour le respect des règles divines. L’être humain parfait et infaillible qu’est l’Imam, étant au sommet de la société mondiale, les gens se tourneront naturellement vers l’adoration de Dieu et la corruption morale disparaitra. Ceux qui s’opposeront à la réflexion et mettront en danger la sécurité morale, seront évacués.

(Les jours de délivrance de Kãmel Solaymãn, p. 606)

4- Le mouvement scientifique

Le Prophète de l’Islam (AS) a dit: «Il fera profiter le monde entier de la science et de la connaissance après qu’il aura souffert de l’ignorance »

(Bihãr Al-Anwãr, vol. 52, p. 253)

L’Imam Sãdiq (AS) a déclaré: «La science et la connaissance ont sept lettres (parties), tout ce que les Prophètes divins ont apporté aux gens ne représente que deux lettres et les gens ne connaissent rien de plus que ces deux lettres. Quand le Qã’em, l’Imam du temps (AS), viendra, il expliquera les 25 autres lettres qui s’ajouteront aux 2 lettres que les gens connaissaient pour accomplir les 27 lettres»

(Bihãr Al-Anwãr, vol. 51, p. 336)

Ce hadith montre bien le développement scientifique qui aura lieu lors de la révolution de Mahdi (AS), et annonce les progrès de l’éducation et de la science à cette époque.

5- La politique de Mahdi (AS) envers les opposants

Dans chaque société il y a des gens qui s’opposent au bien et agissent inconsciemment à l’encontre des règles sociales d’encouragement au bien et de rejet du mal, mais se rendent compte de leur erreur, mais il y a des gens qui doivent être confrontés à la rigueur de la loi.

L’époque de l’apparition de Mahdi sera le printemps des croyants et l’hiver des incroyants.

L’Imam Al-Taqi (AS) citant le Prophète (AS), a déclaré que l’Imam Mahdi fera respecter les lois et les peines

(Bihãr Al-Anwãr, vol. 51, p. 47)

L’Allãmeh Tabãtabã’i dans son commentaire coranique (vol 4 p 43) explique que Dieu par le nouveau-né, lui rappela Ses bienfaits et apaisa ses inquiétudes.

Par miracle, il fit apparaitre une source en dessous de ses pieds et ressuscita le palmier desséché près duquel elle s’était abritée et qui lui donna de ses fruits.

Le fait que Dieu lui donne cette eau et ces dattes sans que Marie ait demandé quelque chose, est le signe de la bonté et de la miséricorde divine. Cependant il ne faut pas croire que cela arrive tous les jours et partout, le monde est le lieu des épreuves et de l’initiation, et les bienfaits divins appartiennent à ceux qui supportent les difficultés. Dans ce monde, rien ne s’acquiert sans efforts. Les dattes fraiches que Dieu a offertes à Marie (AS) sont un bienfait divin comme les repas que Zakariã (AS) trouvait près d’elle et dont il est question au verset 37 de la sourate «Al-e Imrãn»

فَتَقَبَّلَهَا رَبُّهَا بِقَبُولٍ حَسَنٍ وَأَنبَتَهَا نَبَاتاً حَسَناً وَكَفَّلَهَا زَكَرِيَّا كُلَّمَا دَخَلَ عَلَيْهَا زَكَرِيَّا الْمِحْرَابَ وَجَدَ عِندَهَا رِزْقاً قَالَ يَا مَرْيَمُ أَنَّى لَكِ هَـذَا قَالَتْ هُوَ مِنْ عِندِ اللّهِ إنَّ اللّهَ يَرْزُقُ مَن يَشَاءُ بِغَيْرِ حِسَابٍ

Son Seigneur l’agréa alors du bon agrément, la fit croître en belle croissance. Et Il en confia la garde à Zakariã. Chaque fois que celui-ci entrait auprès d’elle dans le Sanctuaire, il trouvait près d’elle de la nourriture. Il dit: "Marie, d’où te vient cette nourriture? " - Elle dit: "Cela me vient d’Allãh". Il donne certes la nourriture à qui Il veut sans compter.

Cité par RussiaToday, l'ex conseiller du Pentagone pour les dossiers iran-Irak, Micheal Robin reconnait " de grands progrès réalisés par l'Iran dans le domaine de technologie balistique". Partant de ce point de vue, le site russe poursuit : " selon un haut responsable militaire russe, Téhéran se dotera très bientôt d'un système de défense anti missile , identique au dôme de fer israélien ou encore des Patriot US, car c'est un système capable d'intercepter des missiles en air. le commandant en chef de la base aérienne iranienne, Khatam al Abiya, le général Esmaili a annoncé le dévoilement de ce système le 22 septembre sans en expliquer les détails". Russia Today demande ensuite à Micheal Robin si l'Iran est oui ou non capable de concevoir un bouclier anti missile identique au dome de fer ? et Robin de répondre : " pourquoi pas? il ne faut pas oublier que les ennemis des Etats Unis cherchent sans cesse à tirer profit de leurs échecs. en annonçant la mise au service de ce système , l'Iran veut faire une démonstration de force dans la région." l'ex conseiller n'a pas pu se garder de faire un parallèle entre l'Iran et la Corée du nord tant est grande au sein de l'administration US la colère et le sentiment d'impuissance face à un Etat iranien qui va de l'avant bien qu'il soit victime des sanctions : " A chaque fois qu'il est question du nucléaire iranien, une seule idée me vient à l'esprit : l'Iran est sur le point de devenir une seconde Corée du nord"

Un document extraordinaire publié le 31 juillet sur les préparatifs militaires américains demande au Pentagone de se préparer à mener en même temps pas moins d'une demi douzaine de guerres, dont des guerres où l'adversaire dispose d'armes nucléaires.

Ce document intitulé “Ensuring a Strong Defense for the Future,” (Assurer une défense forte pour l'avenir) a été rédigé par le National Defense Panel, un groupe d'anciens haut responsables militaires et civils, chargés par le Congrès de fournir un examen critique du document officiel de préparatifs du Pentagone publié en début d'année, le Quadrennial Defense Review 2014.

Le National Defense Panel est dirigé conjointement par William Perry, ministre de la Défense du gouvernement Clinton et le général John Abizaid, ancien chef du commandement central américain. Parmi ses membres on compte quatre autres généraux à la retraite, ainsi que Michèle Flournoy, ancienne ministre adjoint à la Défense sous Obama et Eric Edelman, néoconservateur en vue et sous-secrétaire à la Défense dans le gouvernement de George W. Bush.

Ce groupe est donc bipartite et représente l'ensemble du spectre de l'élite responsable de la sécurité dans le Washington officiel. Son rapport est sorti sous les auspices d'une agence financée au niveau fédéral et qui se consacre à l'étude de la guerre et dont le nom, dans la plus pure logique orwellienne, est l' US Institute of Peace (l'Institut américain pour la Paix.)

Ce document met en garde contre les dangers confrontant les Etats-Unis, avec en premier lieu le pouvoir grandissant de la Chine et de la Russie, suivi par la Corée du Nord, l'Iran, l'Irak, la Syrie, l'ensemble du Moyen-Orient, puis l'Afrique. La Chine et la Russie sont ainsi placées en haut de la liste des cibles potentielles pour une action militaire américaine, devant les trois pays choisis par George W. Bush dans son fameux discours de 2002 sur « l'Axe du mal. »

Ce document fait remarquer que depuis les deux dernières décennies, depuis l'effondrement de l'Union soviétique en 1991, la doctrine de défense des Etats-Unis exige qu'il soit possible de mener de front deux guerres majeures. Puis il exige que l'on procède à un changement radical dans cette doctrine:

« Etant donné que le climat de menace empire, nous estimons qu'une structure plus expansive des forces militaires, une qui soit différente de celle permettant de mener de front deux guerres, mais tout aussi puissante, est appropriée. »

Un peu plus loin des précisions sont apportées: « Nous estimons … que la capacité à mener une guerre mondiale est la condition sine qua non d'une superpuissance et donc une condition essentielle à la crédibilité de la stratégie de sécurité nationale globale des Etats-Unis. Dans le climat actuel de menace, il serait possible que l'on fasse appel aux Etats-Unis pour dissuader ou combattre dans plusieurs régions durant des périodes qui se recoupent: sur la péninsule coréenne, en Mer de Chine orientale ou du Sud, au Moyen-Orient, en Asie du Sud et très probablement en Europe. Les Etats-Unis sont aussi confrontés à la perspective de combattre des adversaires disposant de l'arme nucléaire. De plus, la propagation d'Al Qaïda et de ses dérivés dans de nouvelles régions en Afrique et au Moyen-Orient signifie que l'armée américaine doit être capable de supporter des opérations de contre-terrorisme et de défendre la patrie américaine même lorsqu'elle est engagée dans des conflits régionaux à l'étranger. [caractères gras ajoutés]

Cette liste suggère que les Etats-Unis doivent se préparer à combattre cinq ou six guerres majeures simultanément. Ce n'est rien de moins que d'exiger que l'impérialisme américain commence à se préparer à mener une guerre mondiale qui menacerait d'extinction l'humanité entière.

Présenter la Chine et la Russie comme des cibles probables de l'action militaire américaine a des implications des plus sinistres, étant donné que ces deux pays disposent des deuxième et troisième plus importants arsenaux nucléaires de la planète, derrière les Etats-Unis.

Le rapport soutient la position du gouvernement Obama de « ré-équilibrage » des forces militaires américaines afin de confronter la Chine, décrivant cette initiative stratégique comme étant un effort visant à réaffirmer « la primauté de la région Asie-Pacifique parmi les intérêts sécuritaires des Etats-Unis. »

Quant à la probabilité qu'une telle guerre éclate, il faut faire remarquer que le National Defense Panel discute des détonateurs possibles pour une conflagration majeure, notamment en Extrême-Orient. Le langage est peut-être truffé de jargon mais il n'empêche que la perspective fait froid dans le dos.

« La prolifération de systèmes ne nécessitant pas de pilote et qui sont de plus en plus autonomes en Asie-Pacifique ainsi qu'au Moyen-Orient, par exemple, aura un impact préjudiciable sur la capacité à maintenir la stabilité lors d'une crise ou à gérer l'escalade si un conflit survenait. Ces systèmes, combinés à la prolifération d'armes offensives et défensives dans le cyberespace et l'espace lui-même, affecteront grandement la relation entre la capacité militaire offensive et défensive dans les régions clé, augmentant le risque qu'une crise ne se transforme rapidement en un conflit avant que les décideurs politiques et les commandants militaires n'aient le temps nécessaire pour réagir. »

Pour dire les choses simplement, une guerre majeure peut être déclenchée par l'interaction d'armes fixées sur des drones et de systèmes de riposte automatisés des deux côtés, sans même qu'il y ait d'intervention humaine.

Le rapport ne met pas ouvertement en question la professionnalisation de l'armée, mais se concentre sur son coût en augmentation et exige « des réformes des salaires et des prestations sociales qui soient significatives et permettent de réduire le coût » afin de le rendre plus abordable. La logique des pressions conjointes de l'augmentation des coûts et de l'expansion des déploiements militaires est cependant inexorable: cela veut dire que tôt ou tard, et cela viendra plus tôt qu'on ne le croit, la classe dirigeante américaine devra opter pour une forme de conscription qui aille encore plus loin que la conscription économique actuelle où les couches les plus pauvres de la classe ouvrière s'engagent dans l'armée de « volontaires » de façon disproportionnée.

Le rapport sur la défense exprime l'inquiétude de voir les préparatif de guerre du Pentagone être affectés par les contraintes financières sur l'impérialisme américain, notamment les limitations auto-imposées comme le blocage budgétaire (« sequester ») de certaines dépenses militaires choisies et imposées conformément à la Budget Control Act (loi de contrôle du budget) de 2011.

Les auteurs déplorent à maintes reprises les limites imposées sur les dépenses militaires des Etats-Unis du fait du fardeau des programmes sociaux dans le pays, en attirant l'attention sur « l'énorme fossé grandissant entre le montant collecté pour soutenir les programmes sociaux, notamment la sécurité sociale et les principaux programmes de santé, et l'argent dépensé pour ces programmes. »

Ils déclarent, « Les Etats-Unis doivent mettre de l'ordre dans leur fiscalité tout en finançant simultanément et de façon robuste les dépenses militaires. Une maîtrise agressive du coût des soins de santé doit certainement être poursuivie à la fois au sein du Département militaire [c'est à dire pour les soldats et leur famille] et plus largement dans tous les programmes du gouvernement. »

Il faut le répéter: Il s'agit d'un rapport bipartite. Démocrates et Républicains, libéraux et conservateurs ont approuvé les exigences exprimées dans ce rapport de réduire drastiquement les programmes sociaux dont dépendent les travailleurs afin de s'assurer que des milliers de milliards soient disponibles pour les déverser dans la gueule insatiable de la machine de guerre américaine.

Le caractère bipartite de ce document atteste de l'unité de toutes les sections de la classe dirigeante américaine sur le recours à une violence sans précédent pour sauvegarder sa richesse et sa domination sur de vastes régions du monde. Cela confirme que la lutte contre la guerre impérialiste ne peut être menée que par la classe ouvrière qui se libère du système politique existant au Etats-Unis et qui construise un mouvement politique de masse indépendant, fondé sur un programme socialiste révolutionnaire et internationaliste.

Le premier ministre dit avoir gagné la guerre, l'armée prétend s'être combattu bravement , alors pourquoi Israël ne gagne-t-il pas? pourquoi à tout moment les tunnels du Hamas risquent-ils de surgir dans nos chambres à coucher ? Ces questions sont celles posées par Isaac Ben Meir dans son article paru jeudi dans les colonnes de Maariv : " Israël est pris de court par de larges capacités des combattants palestiniens . les services de renseignement israéliens se sont avérés incapables de mener à bon terme trente jours d'offensive terrestre, aérienne et maritime contre Gaza pour démanteler les tunnels ou ramener le calme dans le sud d'Israël. la question qui se pose est celle-ci : et si la trêve proposée par l'Egypte n'aboutissait pas, qu'est-ce qui va arriver? A titre d'un soldat ou d'un simple citoyen qui a vécu plusieurs guerre au cours de sa vie, je dois le reconnaitre: nous avons perdu notre guerre juste , pire nous en sortons dans des conditions encore plus compromettantes que celles où nous avons commencé notre guerre . 64 soldats d'élite ont été tués , des milliers de dollars de dégâts infligés , de nombreux israéliens sont blessés . force est de constater que nous n'avons pas tiré de notre guerre contre le Hezbollah les leçons qui s'imposent:

-Nos services de renseignements n'ont pas été prêts et les capacités du Hamas les a surpris. les palestiniens avaient tourné à leur avantage les faiblesses de l'armée israélienne dans les combats précédents, faiblesses qui les avaient rendus intrépides et bien confiants en soi! "

selon l'auteur les raisons de la défaite s'énumèrent ainsi

1La stratégie des tunnels sous terrains du Hamas : le renseignement israélien, si fier de son action, a été incapable de cerner l'ampleur du problème bien qu'il se dise l'un des meilleurs du monde. pendant ce temps, les groupes palestiniens amélioraient leurs capacités et inventaient de nouvelles tactiques de la guerre

2 Une véritable armée , bien entrainée est entrée en guerre contre Israël , pas semblable à celle, fragile et vulnérable que connaissait Israël. l'orgueil et l'outrecuidance au sein de l'état major armé israélien est honteux et empêchent les commandants d'avoir une juste évaluation des capacités de l'ennemi . le Hamas semble désormais capable de faire ce qu'il veut sans l'aide des grandes puissances . Que compte faire dans ce contexte notre armée ?

3notre premier ministre et son ministre de la Défense, si habitués aux sorties médiatiques devant les caméras, se montrent bien dubitatifs, et hésitants dans leur prises de décision. ils parlement sans cesse des solutions qui ne viennent pas ! certes la prudence est bonne mais tout excès de prudence est un échec . est-ce la peur de voir le nom de certains des commandants de l'armée figurer sur la liste de la CPI qui modère à ce point les politiques du PM?

le pire est qu'Israël cherche sans cesse à se montrer plus sage, plus avisé que les autres , à se croire plus que les autres être en droit de poursuivre les pourparlers ! Netanyahu devra comprendre qu'en dépit des prises de position irresponsables de ses ministres , l'heure n'est plus à l'entêtement . il devra s'apprêter à signer un accord durable ou provisoire avec les palestiniens ... c'est à dire avec le Hamas ....

Cinq Palestiniens ont été tués samedi par des frappes israéliennes dans le centre de la bande de Gaza, ont annoncé les services de secours locaux.

Deux personnes ont été tuées dans une frappe sur le camp de Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza et trois corps ont été sortis des décombres de la mosquée al-Qassam, à Nousseirat, bombardée par l'aviation israélienne, a déclaré Achraf al-Qodra, porte-parole des services d'urgence palestiniens, révisant à la hausse un premier bilan faisant état de quatre morts.

Les victimes sont des hommes âgés entre 19 et 56 ans, a-t-il précisé. A Gaza, les bombardements israéliens se poursuivaient aux premières heures de la journée de samedi. Et six roquettes lancées depuis l'enclave palestinienne ont atteint le territoire d'Israël, selon l'armée israélienne