تقي زاده

تقي زاده

Des dizaines de milliers de partisans de la rébellion Houthis ont manifesté vendredi à Sanaa pour réclamer la démission du gouvernement à l'expiration d'un délai fixé pour son départ, mais des pourparlers se poursuivaient pour tenter de sortir de la crise.
Le slogan "le peuple veut la chute du gouvernement" a rythmé cette manifestation à laquelle des dizaines de milliers de partisans d'Ansarullah (également appelés Houthis) ont pris part après la prière du vendredi.

Le rassemblement, qui s'est déroulé sans heurts et avec une faible présence des forces armées, réclamait, outre la chute du gouvernement accusé de corruption, l'annulation d'une récente augmentation des prix du carburant.

A l'issue de la manifestation, un groupe de 1.000 à 2.000 personnes a établi un campement sur une route menant à l'aéroport dans le nord de Sanaa, quartier où se trouve notamment les ministères de l'Intérieur, de la Communication et de l'Électricité, afin d'accentuer la pression sur le gouvernement.

Depuis dimanche, les manifestations et sit-ins se sont succédé et des milliers de membres armés de la rébellion d'Ansaruallah se sont positionnés autour de Sanaa pour faire entendre leurs revendications.

Leur chef, Abdel Malek al-Houthi, avait prévenu que si ces demandes n'étaient pas satisfaites à l'expiration de l'ultimatum, les rebelles mèneraient d'autres formes d'actions "légitimes", sans préciser lesquelles.

Il avait appelé vendredi à converger vers le nord de capitale pour une manifestation "forte et efficace, tout en étant pacifique".

Le président Abd Rabbo Mansour Hadi avait appelé les forces armées à redoubler de vigilance mais la présence des forces de sécurité était comme à l'ordinaire vendredi, sans renfort à proximité des barrages de fortune et des tentes installées par les manifestants, selon un correspondant de l'AFP.

La troisième offensive israélienne contre Gaza  vient d'ouvrir un nouveau chapitre, dans les annales des "surprises", que les peuples arabes peuvent faire, de temps à autre, à l'humanité. Palestine al-An explique pourquoi la troisième guerre lancée par l'entité sioniste contre Gaza constitue un chapitre à part, de loin, l'un des plus surprenants de tous : 

1- Ce qui constitue une très grande surprise n'est pas, seulement, la résistance et la combativité dont ont fait preuve les Palestiniens, ces 45 derniers jours, pour faire face aux complots israéliens et pour les fragiliser. Un plus grand motif d'étonnement, c'est le déni affiché par certains pays arabes envers la Résistance. Les milieux arabes ont renié les acquis de la Résistance palestinienne, par jalousie, par étroitesse d'esprit et partialité. Or, si les Arabes ont tu les acquis palestiniens, certains sionistes ont reconnu les succès, sans précédent, des Palestiniens à travers les critiques adressées à Netanyahu et sa "gestion catastrophique de la guerre".
- l'ex ministre de la Guerre d'Israël, Shaoul Mufaz, a reconnu, sur la chaîne 10, la défaite militaire, à Gaza, et la victoire de la Résistance, qui a entraîné Israël dans une guerre d'usure. Il a affirmé que l'offensive "Roc invincible" n'avait atteint aucun de ses objectifs et qu'elle a, de surcroît, plongé les colons dans un sentiment d'insécurité sans précédent.
- Avri Bar Youssouf, expert en sécurité nationale, a estimé, au cours d'un entretien avec Ynet, que l'offensive "Roc invincible" a affaibli l'armée israélienne : "En dépit de sa suprématie militaire, Israël se devra d'accepter son incapacité à faire face, militairement, au Hamas. Le secret des Palestiniens est très simple: ils savent comment utiliser des moyens très rudimentaires contre une armée ultra-équipée qui perd tous ses moyens à affronter le simple, le rudimentaire
- un autre expert israélien, Michael Bar Zouhar, affirme, toujours, à "Yediot Aharonot" : "L'offensive contre Gaza a montré que l'armée israélienne, bien qu'intelligente, est défaite. L'armée israélienne s'appuie, exclusivement, sur son "dôme de fer", ainsi que sur l'assassinat des figures de proue de l'ennemi. Sa défaite est, aussi celle de son Armée de l'air, qui n'a pas su détruire les stocks de missiles palestiniens, des missiles qui ont assuré aux Palestiniens la capacité de résister à Israël qui possède la plus puissante armée du Moyen-Orient. Leurs missiles ont, par ailleurs, envoyé des millions d'Israéliens dans des abris.
- l'analyste politique et militaire , Ronin Pirgman, partage ce point de vue et affirme qu'Israël a échoué à Gaza. Le nombre des pertes n'est pas un bon critère, pour juger de la victoire ou de la défaite d'une armée. En effet, c'est la capacité d'une armée à réaliser ses objectifs qui devra servir de référence pour toute évaluation. En ce sens, c'est le Hamas qui sort victorieux de la guerre contre Gaza, car, outre ses tirs de missiles, le Hamas a su utiliser les tunnels souterrains qu'il avait creusés, pour s'infiltrer au cœur du territoire israélien où il a visé les militaires

2- Une seconde surprise de cette guerre aura été la position de l'Egypte. Les responsables du Caire ont refusé de donner le moindre conseil à la Résistance, et alors que les allées et venues entre l'Egypte et Israël s'intensifiaient, les points de passage entre l'Egypte et Gaza sont restés, hermétiquement, fermés. Israël n'a pa hésité à reconnaître un nouveau traité qui venait d'être conclu, sans dire son nom, entre Israël d'une part, et l'Egypte, les Emirats, la Jordanie et l'Arabie, de l'autre. Les consultations entre Israël et l'Egypte ne se sont pas limitées à la trêve. C'est en coopérant avec le renseignement égyptien que l'armée sioniste frappait des cibles, à Gaza. "Haaretz" reconnaît cette complicité et va jusqu'à voir en Al-Sissi le nouvel héro d'Israël !

3- La troisième surprise aura été la médiation égyptienne qui ressemblait à tout, sauf à une médiation, dans la mesure où le Caire cherche, visiblement, non pas à lever l'embargo israélien, mais à le prolonger

4- La quatrième surprise est venue de la part d'Abbas et de l'Autorité autonome, qui s'est refusé à adhérer au Traité de Rome, qui autorise la traduction en justice d'Israël, pour ses crimes de guerre. Les Palestiniens n'oublieront jamais ce service rendu par Abbas à Israël. Cette démarche rappelle celle de ce même Abbas, en 2008. A l'époque, l'ONU a formé un comité présidé par un juge sud africain, Richard Goldstone, qui a condamné, dans son rapport, les crimes commis par Israël. Abbas a décidé, à l'époque, d'ignorer ce rapport, de demander même un retard, dans l'examen de ses résultats, à la grande surprise des Palestiniens et du monde.... !

Si ce modèle se développe dans le monde de l’islam, le régime sioniste ne pourra pas survivre. Zafar Bengash, journaliste et directeur du Centre de pensée islamique contemporaine au Canada et de l’Association islamique de Toronto, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a présenté la nature et les objectifs du régime sioniste, et les méthodes pour lutter contre ce régime et défendre les Palestiniens.
« L’objectif ultime du régime sioniste est de venir à bout de la République islamique d’Iran qui a montré comment un peuple pouvait se libérer et retrouver sa dignité grâce à la présence d’un guide sincère et engagé. Si ce modèle se développe dans le monde de l’islam, le régime sioniste ne pourra pas survivre.

La poursuite de l’occupation de la Palestine montre que le monde de l’islam n’est pas uni et est dirigé par des gens qui ne méritent pas cette place et ont été mis au pouvoir par les États-Unis et Israël, ou n’ont pas le courage politique et moral de se prononcer. Pourquoi l’Égypte et l’Arabie saoudite qui ont autant de prisonniers politiques défendraient-elles les Palestiniens ?
De plus, le régime sioniste reçoit des aides militaires, financières, politiques et diplomatiques des pays occidentaux, et profite d’un soutien médiatique. Pour mettre fin à cette occupation, il faut aider les Palestiniens dans leur résistance, il faut que les pays voisins aient des gouvernements favorables à la Palestine, montrer les souffrances du peuple de Palestine pour réveiller l’opinion internationale et généraliser le boycott d’Israël.
Nous ne devons pas penser que nous n’avons pas de pouvoir, le premier pas est d’apporter une aide morale et matérielle à nos frères de Palestine, d’organiser des manifestations devant les représentations des gouvernements qui soutiennent le régime sioniste et de nous unir avec les intellectuels occidentaux qui défendent les libertés.
Le régime sioniste veut que le peuple de Palestine reste passif pour pouvoir poursuivre et étendre son occupation. Il y a en Cisjordanie, 500000 israéliens qui utilisent 90% des ressources en eau potable de cette région habitée par 3 millions de Palestiniens. Le régime sioniste est une base de l’impérialisme dans le monde de l’islam. Son objectif est de contrôler la région et de la mettre au service des pays occidentaux, et en créant des conflits, de priver les musulmans de leurs droits.
L’objectif est de déstabiliser la région comme nous le voyons en Syrie, en Irak et au Liban. Pour cela beaucoup de musulmans innocents seront sacrifiés mais la cible principale comme je l’ai expliqué, est la République islamique d’Iran », a-t-il dit.

Un centre islamique et une mosquée avaient été créés dans la ville de Phoenix en Arizona, avec l’aide du saint mausolée d’Imam Ali(AS).

Le site d’information du mausolée de l’Imam Ali (AS) a annoncé que le cheikh Tha’er Al Baghdadi, avait fait un voyage aux États-Unis pour participer à la conférence annuelle du Conseil des religieux des États-Unis, et avait annoncé qu’un centre islamique et une mosquée avaient été créés dans la ville de Phoenix en Arizona, avec l’aide du saint mausolée d’Imam Ali(AS).
« J’ai représenté le saint mausolée d’Imam Ali(AS) à cette réunion de deux jours qui a commencé le 18 aout 2014, et insisté lors de la cérémonie d’ouverture, sur la nécessité de mettre de côté les divergences qui nuisent à la communauté islamique », a-t-il dit.

 L'organisation Justice et Développement,  une ong de défense des droits de l'Homme, citant les sources palestiniennes, fait de nouvelles révélations sur l'assassinat de trois hauts commandants militaires du Hamas : "Une équipe sécuritaire liée au renseignement égyptien aurait informé Israël du lieu où se trouvaient les trois commandants du Hamas". Le journal "Panorama" de "Ach-Charq al-Aussat", qui rapporte cette information, ajoute : "Cette équipe sécuritaire égyptienne aurait dû s'entretenir avec les trois commandants militaires en question des accords, déjà, conclus entre le renseignement des brigades Qassam et le renseignement égyptien"! Et l'ong d'ajouter : "L'armée égyptienne agit, en réalité, sous la supervision du Mossad d'Israël, et l'équipe sécuritaire égyptienne en question a assassiné les trois commandants, sur l'ordre direct du Président Al Sissi!!" En ce sens, Zaydan al-Ghanaï, membre-conseiller de l'Ong en question, demande l'ouverture d'une enquête, pour tirer au clair les accusations qui pèsent contre l'appareil de renseignement et de sécurité égyptien". "L'Egypte n'a pas réagi à cette information. Les trois commandants du Hamas ont péri, jeudi matin, à l'Ouest de Gaza, dans un raid des avions sionistes transportant des bombes pesant plusieurs tonnes.

samedi, 23 août 2014 02:00

Gaza: Yaalon hisse le drapeau blanc!!

La déclaration a eu l'effet d'une bombe, en Israël !!
Selon Walla, au bout de 45 jours d'offensive contre Gaza, le ministre israélien de la Guerre a affirmé que l'objectif d'Israël consistait, à ce stade, à "faire revenir le Hamas à la table des négociations" !!! Dans des propos qui marquent, clairement, une marche arrière, par rapport aux objectifs affichés par les commandants militaires de "Tsahal", Yaalon ne cherche plus qu'à négocier avec la Résistance. Walla a vite fait de supprimer les propos du ministre de la Guerre.

Selon la chaîne d'information Russia Today la politique iranienne qui consiste à se rapprocher de la Russie est, en réalité, une tactique permettant aux deux parties de fissurer le mur des sanctions occidentales qui s'érige autour d'eux ! Dans un article signé par le célèbre journaliste brésilien, Pepe Scobar, Russia Today relève "l'élargissement des coopérations énergétiques entre l'Iran et la Russie" : "Les sévères sanctions qui frappent l'Iran n'ont pas pu le mettre à genoux et le Guide suprême iranien a affirmé ne pas être trop optimiste, sur l'issue d'un accord nucléaire avec les Etats Unis, dans la mesure où le leader iranien veut beaucoup plus qu'un simple accord que signerait le dirigeant d'un pays en développement"! "En effet, l'Iran et la Russie ont conclu un accord d'une valeur de 10 milliards de dollars, dont les détails devraient être rendus publics, au mois de septembre, ce qui a provoqué, très naturellement, la colère de Washington, car cet accord dit Pétrole contre Marchandise autoriserait l'Iran à exporter plus d'un million de barils de pétrole, par jour. En réalité, le ballet irano-russe, dans le domaine de l'énergie, inquiète, très profondément, les Etats Unis et l'Europe". L'auteur du rapport estime que les sanctions décidées contre la Russie ont fourni une belle occasion à l'Iran pour se rapprocher de la Russie : "Certes, les sanctions anti-russes pourraient permettre à l'Iran de vendre son gaz à l'Europe. Le gaz iranien pourra transiter, via le territoire turc, pour atteindre l'Europe. Ceci étant dit, les Iraniens n'aiment à aucun prix mettre en danger leur alliance avec la Russie qui est le plus grand fournisseur de gaz à l'Europe. N'empêche que l'Europe pourrait bien penser à séduire l'Iran, si ce dernier parvient à conclure un accord définitif avec les Etats Unis. Il est peu probable, toutefois, que les Iraniens veuillent entrer dans un bataille gazière avec les Russes. Les sanctions anti-russes de l'Occident ont, déjà, bien servi aux Iraniens, dans la mesure où l'Europe lorgne, déjà, du côté du gaz iranien. Mais l'Iran a, déjà, montré qu'il sait bien garder la tête sur les épaules. Les plans iraniens abondent dans le sens d'une plus grande présence, sur les marchés énergétiques, mais les Iraniens n'iront jamais sacrifié leurs intérêts stratégiques de longue date, à savoir, le rapprochement avec Moscou, pour briser le mur des sanctions, sur l'autel des intérêts conjoncturels. En effet, le dossier nucléaire iranien est le miroir aux alouettes des Etats Unis : c'est dans ce miroir que les Américains croient voir le reflet d'un marché iranien composé de 77 millions de personnes, en majorité, des jeunes éduqués, un marché qui recèle de grosses ressources énergétiques propres à attiser les convoitises des compagnies pétrolières US. Et si Rohani réussissait à s'entendre avec l'Occident? L'économie iranienne en prendra un sacré coup de punch, mais les Iraniens savent ménager la chèvre et le chou. Ils ne prendront, à aucun prix, le risque de couper les liens avec la Chine et la Russie.

Ce bilan des pertes de l'armée israélienne, bien confidentiel,  est parvenu au journal tunisien Al Chorouk qui le publie dans son intégralité : il s'agirait des chiffres qui ont fuité à travers les rapports de l'expert des questions militaires du journal Haaretz et conseiller du cabinet sécuritaire, Amos Harel. selon les rapports rédigé par l'intéressé , " depuis le 7 juillet, date à laquelle l'offensive Roch invincible a été déclenchée, 497 soldats israéliens ont été tués. 113 officiers sionistes ont également péri. le bilan des blessés s'élève à 879 soldats et à 362 officiers qui se trouvent d'ailleurs dans un état grave" . toujours selon le journal, " l'armée israélienne a perdu 270 mercenaires tandis que 629 autres (mercenaires ) sont blessés" (ndlr : le rapport ne précise pas ce qu'entend l'armée israélienne par le terme mercenaire) " 166 militaires israéliens ont commis une tentative de suicide. 311 militaires se sont tirés une balle dans leur pied pour ne pas partir au front" et le journal d'ajouter : " 332 soldats et 418 réservistes sont allés jusqu'à blesser voir amputer l'un de leurs membres pour ne pas faire la guerre"!!

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans le calme lundi à Sanaa pour réclamer la chute du gouvernement yéménite, à l'appel du chef de la rébellion du nord Abdel Malek al-Houthi, a rapporté un journaliste de l'AFP.
Les protestataires, rassemblés sur la place du Changement, ont défilé dans le centre de la capitale où ont afflué dans la matinée des convois de partisans des rebelles d'Ansarullah, arrivés en provenance d'autres provinces du pays.

De strictes mesures de sécurité ont été mises en place autour de Sanaa, où la présence des forces de sécurité a été renforcée sur les principaux axes.

Le peuple veut la fin de la corruption, a scandé la foule avant de se disperser en milieu d'après-midi.

Aucun incident majeur n'a été rapporté durant la manifestation, encadrée par des partisans de la rébellion en armes.

Les manifestants protestaient contre la politique du gouvernement, qui gère une transition politique depuis la départ en février 2012 de l'ancien président Ali Abdallah Saleh, et pour dénoncer une augmentation, fin juillet, des prix du carburant.

Dans un discours dimanche soir, Abdel Malek al-Houthi a appelé ses partisans à marcher sur Sanaa et manifester pour obtenir la chute du gouvernement qui a échoué.

Il a fixé aux autorités un ultimatum expirant vendredi pour satisfaire les revendications des protestataires. Sinon, d'autres formes d'actions légitimes seront menées, a-t-il averti sans préciser lesquelles.

Des tentes seront dressées, des sit-ins observés et des marches organisées cette semaine à Sanaa, a-t-il ajouté, en menaçant de riposter à toute provocation. Nous ne resterons pas les bras croisés devant tout crime, a-t-il dit.

Si nos demandes pacifiques ne sont pas satisfaites d'ici vendredi, nous serons amenés à prendre le contrôle de sites gouvernementaux et de bâtiments publics à Sanaa pour accentuer la pression sur les autorités, a prévenu un dirigeant d'Ansaruallah, interrogé par l'AFP lors de la manifestation.

Les 20 litres d'essence sont alors passés de 2.500 à 4.000 riyals (de 8,6 à 13,8 euros) et les 20 litres de diesel de 2.000 à 3,900 riyals ( 6,7 à 13,4 euros). Le gouvernement a promis d'accompagner cette hausse des prix d'une augmentation des salaires. Selon une estimation de la Banque mondiale datant de 2012, plus de 54% des Yéménites vivent sous le seuil de pauvreté.

Israël a accepté de prolonger pour 24h jusqu'à mardi minuit (21h00 GMT) le cessez-le-feu en vigueur dans la bande de Gaza, a annoncé un responsable israélien sous couvert d'anonymat.
Le cessez-le-feu est prolongé de 24h, à la demande de l'Egypte, pour permettre la poursuite des négociations, a dit ce responsable.

Des émissaires palestiniens au Caire avait annoncé lundi soir qu'Israéliens et palestiniens s'étaient entendus in extremis pour prolonger le cessez-le-feu.

Au-delà de la prolongation annoncée, on ignore l'état des discussions censées produire non plus une pause limitée, mais une trêve durable.

Le cessez-le-feu est observé depuis le 11 août, après des hostilités qui ont fait près de 2.000 morts côté palestinien et plus de 60 côté israélien en un mois.

Les Palestiniens demandent la levée du blocus israélien de Gaza qui est exigé par des pays et des organisations humanitaires.