
تقي زاده
Pro-Ben Nayef et putschistes, ces officiers qui paient MBS
Un État qui lance une purge au sein de son armée, c'est grave. Plus grave est lorsque ce même État dépouille ses officiers et qu'il ne les lâche que moyennant de l'argent.
Des sources médiatiques de l'opposition saoudienne ont révélé que les autorités saoudiennes avaient détenu un grand nombre de militaires accusés de loyauté envers l'ancien prince héritier saoudien Mohammed ben Nayef.
Les sources ont ajouté que la nouvelle campagne d'arrestation du prince héritier saoudien visait les forces militaires fidèles à Mohammed ben Nayef et les soldats et officiers de l'armée saoudienne.
Ces sources ont souligné que les détenus comprenaient des officiers militaires et des soldats accusés de loyauté envers le prince Mohammed ben Nayef et n'étaient pas inculpés de corruption.
Des sources bien informées ont révélé que Mohammed ben Salmane le prince héritier saoudien avait libéré l'officier saoudien Mansour bin Sultan Turki, détenu après avoir réglé le compte financier au cours duquel il a payé une importante somme d'argent pour sa libération.
Les talibans s’emparent des aéroports, des avions, des hélicos, des drones et des missiles anti-avions...
Des stocks d’hélico, de chars, de blindés et de drones entiers qui tombent et une Amérique qui se ridicule aux yeux du monde de déployer de nouvelles troupes, quelques 3000 en Afghanistan pour éviter la chute de la capitale alors que Ghani est sur le point de prendre la poudre d’escampette ! et dire que cette armée afghane que les USA ont bâtie en 20 ans d’occupation de l’Afghanistan n’a pas pu tenir un mois face aux talibans ! Les USA sont-ils en train de perdre aussi le ciel afghan ? Après celui de l’Irak, de la Syrie, du Liban, ce serait intéressant de voir le premier B-52 US tomber en Afghanistan. Et cette chose pourrait ne pas être une spéculation. Pour la première fois dans l’Histoire, les talibans ont utilisé des avions pour attaquer l’armée afghane, rapporte Avia-pro. Vendredi 13 août, les talibans ont réussi à capturer au moins deux hélicoptères militaires russes Mi-17, qui avaient déjà été mis en service dans l’armée de l’air afghane. Un total de quatre giravions sont tombés entre les mains de talibans, mais seulement deux d’entre eux étaient en bon état, indique l’agence de presse russe Avia-pro.
L'Iran met en garde sa Majesté
Le vice-ministre des Affaires étrangères Seyed Abbas Araghchi a réagi ce samedi au tweet du Premier ministre britannique Boris Johnson en ces termes : « La Grande-Bretagne vise à rembourser ses dettes envers l'Iran qu'elle détient illégalement depuis plus de 40 ans et tente de soumettre l’Iran à un chantage, ce qui se réalisera jamais. »
« À notre avis, l'accord est toujours valable. Il est temps que la Grande-Bretagne fasse ce qu'il faut et ne permette pas aux États-Unis d’affecter cet accord d’échanges de prisonniers », a-t-il ajouté.
Dans un message publié sur Twitter, le Premier ministre britannique Boris Johnson a appelé à la libération immédiate d'Anousheh Ashoori.
Vendredi, dans un autre tweet, Seyed Abbas Araghchi s’est adressé au ministre britannique des Affaires étrangères Dominique Robb : « M. Dominique Robb, vous savez mieux que quiconque que l'accord de libération de 10 prisonniers, dont Anousheh Ashoori, a été conclu il y a des semaines, mais vos amis à Washington ont empêché sa mise en œuvre. »
Le vice-ministre des Affaires étrangères et chef de l'équipe des négociateurs iraniens à Vienne, a tweeté le 17 juillet sur la reprise des pourparlers et l'échange de prisonniers entre l'Iran, les États-Unis et la Grande-Bretagne, affirmant que le dernier round des pourparlers de Vienne avait été reporté à une période ultérieure à la formation d'un nouveau gouvernement iranien, selon les exigences démocratiques.
Il a ajouté que les États-Unis et la Grande-Bretagne devraient cesser d'établir un lien entre l’échange des prisonniers, prêt à être mis en œuvre, et l’accord nucléaire iranien : « Sacrifier l’accord d'échange des prisonniers à des fins politiques ferait fondre à la fois le dit accord et l'accord nucléaire. 10 prisonniers de toutes les parties peuvent être libérés demain, si les États-Unis et la Grande-Bretagne remplissent leurs obligations en vertu de l'accord sur l’échange des prisonniers. »
Un jour plus tard, en réponse aux déclarations de responsables américains selon lesquelles aucun accord n'avait été conclu avec l'Iran sur l'échange de prisonniers Saeed Khatibzadeh, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a écrit sur Twitter : « C’est étonnant que les États-Unis démentent le simple fait qu'un accord ait été conclu sur les prisonniers et les détenus. Même sur la façon de le rendre public. »
« A Vienne, à part les pourparlers sur le nucléaire iranien, un accord a été conclu avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne sur l'échange humanitaire et la libération de dix prisonniers de tous les parties », a ajouté M. Khatibzadeh précisant que l'Iran est prêt à mettre en œuvre cet accord dès aujourd'hui.
Nasrallah : "Hezbollah, un acteur régional"
Lors d’un discours prononcé la cinquième nuit d’Achoura, organisé par le Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, Seyyed Hassan Nasrallah s’est prononcé sur les objectifs de l'ennemi qui fait pression sur le peuple libanais et la stratégie de la Résistance libanaise pour résoudre les problèmes du pays dont la crise du carburant.
Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a souligné vendredi soir que le mouvement du Hezbollah était aujourd’hui l’un des plus grand partis du Liban ayant un impact régional ce qui lui attribuait de grandes responsabilités.
« Lorsque nous sommes confrontés à des événements et des développements politiques, sécuritaires, économiques et sociaux qui ont des répercussions à la fois sur nous et autour de nous, nous devons définir notre devoir. Quand l’un de nous s’exprime sur la situation au Liban, cela a des répercussions sur le peuple et sur son avenir, et je dis toujours à nos frères que je souhaite être un précurseur sur le front et pour le peuple mais je n’assume pas la responsabilité de la décision car c’est une responsabilité très grande et dangereuse », a-t-il déclaré.
Nasrallah a mis en garde contre les projections historiques sur les événements contemporains : « Il faut s’armer de patience face aux difficultés quotidiennes et trouver des solutions. L'imam Hossein (Que la paix soit sur lui) s’est soulevé pour de grands objectifs. Or on ne doit pas réduire sa mission à de petites batailles ici ou là. Il ne nous faut pas lever les armes à cause de la crise du carburant au Liban, mais cela ne signifie que nous avons abandonné la démarche de l'imam Hossein. »
Il a aussi appelé les Libanais à la tolérance envers autrui : « Les circonstances difficiles mettent la pression sur les gens et les plonge dans la confusion, le doute. Il y a ceux qui critiquent et voient les choses différemment. Nous devons discuter avec eux et les orienter, car cela relève de notre responsabilité. Il ne faut pas les attaquer, car la politique de la pression vise surtout à déboussoler les gens et à les rendre méfiants. Notre réponse est de prendre l’initiative, d’expliquer, de communiquer et de clarifier. »
Le discours de Nasrallah intervient à la veille de l'anniversaire de la victoire du Hezbollah dans la guerre des 33 jours en 2006.
Par ailleurs, selon le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassim, le peuple libanais est convaincu du soutien et du dévouement du Hezbollah.
Notant que la riposte-éclair du 4 août du Hezbollah au régime sioniste s’inscrivait dans le cadre d’un plan muri, il a indiqué : « Le Hezbollah au Liban n'utilise jamais le peuple comme bouclier de défense pour ses desseins politiques. Il agit avec prudence. »
Evoquant la sédition de certains courants dans le village de Chouaya, majoritairement druze, qui tentaient d'opposer les villageois au Hezbollah, il a souligné que les espoirs des auteurs du complot étaient anéantis. « Après des opérations sans précédent du Hezbollah dans une zone ouverte et inhabitée, les choses auraient dû se dérouler sans heurt. Les combattants du Hezbollah ont fait l'objet de protestations des habitants du village de Chouaya au sud du Liban, juste au moment où ils étaient sur le chemin du retour », a-t-il fait savoir.
Concernant l'opposition au Liban, Cheikh Qassim a déclaré : « Certains opposa ntsont des arrière-pensées politiques, affirmant que le Hezbollah a tort car il ne représente pas tout le peuple libanais, et d'autres travaillent d'arrache-pied pour mettre en œuvre le projet américano-israélien… L’origine des problèmes au Liban réside dans les efforts de certains pour restaurer la domination américaine et sioniste sur le pays, mais la Résistance libanaise fera face à tous ces efforts. »
« Depuis ses débuts, le Hezbollah a prêté toute son attention aux intérêts du peuple libanais, au renforcement de la solidarité sociale et politique. Ceci étant dit, le but de la Résistance libanaise était d'affronter militairement Israël. L'intérêt du peuple pour le Hezbollah est dû à sa confiance. Le Mouvement ne le laissera jamais seul. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour l’aider, mais nous n'avons pas assez de ressources pour résoudre la crise actuelle. Certaines personnes ne devraient pas nous blâmer et négliger le rôle de l’État libanais. »
Concernant la crise du carburant au Liban, il a déclaré que le Hezbollah avait pris des mesures pour importer de l'essence et du diesel d'Iran.
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah a ensuite appelé au procès du gouverneur de la Banque centrale du Liban, le considérant comme l'un des principaux auteurs de la crise actuelle.
Enfin, il a fait allusion à l'attentat à la bombe de l'année dernière à Beyrouth, affirmant que la justice libanaise n'avait pas interrogé les responsables du Hezbollah qui ne figurait pas sur la liste d'enquête.
SPICE-1000 abattu par le Hezbollah!
Le jeudi 6 août, à peine une semaine après que les 20 roquettes de type « Fajr » du Hezbollah qui n’ont de roquettes classiques plus rien si ce n’est le corps, car leur marge d’erreur est de moins de 10 mètres et ce, à la faveur de ces ingénieux kit « Labayk 1 ou 2 »
connectés dans les versions nouvelles d’un censeur optique, soit un cocktail choc contre tout radar US-Israël, eurent frappé le 3 août la base « Mitzpe Adi » entre Haïfa et Nahariya, à « Kiryat Shmona », un très vaste incendie s’est déclaré toujours dans cette même localité, cette fois non plus autour de la base militaire en question mais bel et bien à l’intérieur. Evidemment pour une presse israélienne qui de concert avec l’armée d’occupation a pour principale mission de maintenir un total black-out médiatique sur de très rapides et profondes évolutions qui se déroulent sur le front Nord, l’ordre d’évacuation massive des lieux qui est tombée dans la foulée de l’incendie, n’a exigé aucun commentaire, les feux étant le phénomène le plus visible ces derniers temps au Levant, au Moyen-Orient voire en Afrique du Nord.
Et pourtant l’observateur averti ne saurait se montrer indifférent à cet incendie d’autant plus qu’en cette journée de 3 août où la salve de roquettes téléguidés du Hezbollah a tenu à rappeler aux F-16 israéliens que le ciel libanais n’est plus cette chassée gardée d’antan et que désormais, chaque bombe et chaque missile largués sur le sud du Liban, aura son pendant balistique à subir par les colons, la base X accueillait la DCA intégrée US-Israël, composée de Dôme de fer et de Patriot. Sur un total de 20 roquettes tirées, l’armée sioniste a reconnu le lendemain un taux d’échec de 50% pour le duo « Dôme de fer-Patriot » puisqu’une dizaine d’engins se sont abattus effectivement dans les environs de la base sans que cette DCA intégrée « Tsahal-US Army » puisse les intercepter voir les repérer. Or pour un CentCom qui vient d’intégrer l’armée de l’air sioniste et qui bâtit en ce moment même son QG au sud du Tel-Aviv et qui espère de surcroît agir en synergie avec les troupes US fraîchement arrivées en Jordanie, une fois la grande guerre anti Résistance déclenchée, c’est un ratage extrêmement grave. Pourquoi ? Deux types de radars AN/MPQ-53 (Patriot) et ELM-2084 (Dôme de fer), dits synchronisé laisse filer 10 roquettes intelligentes du Hezbollah qui étaient tirées, comme l’a très clairement reconnu Nasrallah, non pas pour détruire ou tuer mais uniquement pour alerter ! Mais le ratage du 3 août n’en est pas resté là… et comment ?
Au fait, presque simultanément au vaste incendie qui a frappé la base de Kiryat Shmona ce jeudi, base en toute logique la mieux solidement protégée de tout Israël puisque limitrophe aux milliers de missiles tactiques du Hezbollah et surtout placée sous la protection synchrone du Dôme de fer d’une part et des Patriot du Golan de l’autre, ce qui devrait en toute logique en doubler les capacités d’interception et de destruction, les médias israéliens ont fait état de l’abattage d’un drone du Hezbollah.
La presse israélienne écrit : Les troupes israéliennes ont abattu un drone du Hezbollah qui avait traversé la frontière, selon la chaîne d’État (KAN). Dans une déclaration des Forces de défense israéliennes (FDI), il a été précisé qu’il avait été identifié et qu’il était surveillé. « L’armée israélienne continuera à opérer afin d’éviter toute violation de la souveraineté de l’État d’Israël», indique la lettre. Par ailleurs, un groupe chiite du Hezbollah a reconnu avoir tiré 19 roquettes en direction du nord d’Israël et assuré que c’était « en réponse à l’attaque aérienne » qu’Israël avait menée quelques heures auparavant. Israël a limité sa réponse aux missiles de l’organisation soutenue par l’Iran en tirant 100 obus d’artillerie… le PM Bennett affirmant qu’Israël ne peut se payer assez de Tamir (missile intercepteur de Dôme de fer, NDLR).
Mais quelle mouche a piqué l’armée sioniste pour avoir adopté une posture si « défensive » se décrire, elle qui se disait juste avant « Epée de Qods » première puissance militaire du Moyen-Orient en un État cible de la violation du Hezbollah? Évidemment le mot de « violation de la souveraineté d’Israël ne s’applique pas au sol, l’armée de terre israélienne ayant été effacée depuis 2006 de l’équation des forces. Cette soi disant souveraineté dont parle Kan est de nature aérienne et Israël reconnaît qu’elle n’est plus intégrale… ce qui revient à reconnaître une force aérienne du Hezbollah qui pourrait ne plus se réduire à des roquettes ou des missiles si longuement et spéculativement commentés par le camp anti Résistance mais bien à d’autres aspects.
Et c’est là qu’apparaît un paramètre parfaitement nouveau, celui d’un Israël « aériennement » dénudé qui en dépit d’une flotte aérienne composée de milliers d’avion est incapable de se « défendre ». Le journal sioniste n’a pas du tout tort de relier la supposée interception et destruction du drone du Hezbollah à la salve de 20 roquettes tirées le 3 août, ni non plus d’évoquer sur la même manchette, l’incendie de « Kiryat Shmona ».
En effet, ce méga incendie a tout pour avoir été provoqué par des « drones » qui ayant allègrement franchi des barrières aériennes d’Israël, se seraient abattus à l’intérieur de la base et dont un seul serait tombé dans le filet de la soi-disant DCA sioniste.
Les plus connaisseurs des coups de bluff de l’armée israélienne, diraient qu’en l’absence de photos ou de toute autre preuve de cette interception et destruction, Israël mentirait pour cacher une nouvelle évolution dans le ciel du Levant après celle du 29 juillet quand "Mercer Street" israélien a été visé en mer d’Oman pour riposter à la frappe du 22 juillet contre les dortoirs d’une base du Hezbollah à Qusseir à Homs, frappe, évidemment fatale pour les deux officiers iranien et libanais qui y ont perdu la vie, mais encore plus pour Israël qui y a perdu ses 15 années de calme idyllique sur le front Nord tout comme un trafic naval sans accroc dans les mers de la région. Pour le reste, cette frappe du 22 juillet a été autrement une défaite totale : sur les quatre missiles air-sol à base de l’intelligence artificielle tirés, trois ont été interceptés et pas de n’importe quelle manière…
Au fait, SPICE-1000 utilisé n’a pas résisté à la DCA syro-sud libanaise à Qusseir et là les preuves visuelles existent : une suppression électronique aurait au moins détruit un des quatre missiles dont le coût s’élève à 400 000 dollars ! Et le Hezbollah ou l’armée l’aurait fait avec quoi ?
Certains parlent de Buk M2E ce qui est parfaitement plausible, mais d’autres évoquent des systèmes made in Iran : Raad en est un, une DCA à portée et à altitude moyenne. Il a l’air de Khordad-3, alias tueur de RQ, mais est légèrement différent puisque capable d’entrer en conflit avec drones et missiles de croisière à une altitude de 27 km avec ses missiles intercepteurs Taer-1 (50 km de portée), Taer-2 (105 kms de portée) et Sayyad-2 (5 km de portée), soit une gamme variée de missiles pour rendre plus efficace l’interception synchrone.
Du haut de sa camionnette à six roues, Raad utilise un double radar, un radar S 11 1 et un autre S 31 1, le premier propre à interception et le second spécialisé dans la réflexion. Les deux ont une portée de 55 à 90 km, et donne à Raad la capacité de guerre électronique, de faire face aux avions tactiques voire stratégique aux hélicoptères et évidemment aux drones y compris les Hermes-450 dont la chasse est devenue une habitude pour le Hezbollah. C’est ce genre de synchronie qui lui fait sa force. Aussi quand ce commandant de la Résistance libanaise dont une vidéo vient d’être publiée par Al-Manar et où il affirme qu’à la prochaine guerre « plus aucun avion israélien ne pourra violer le ciel du Liban » il faut qu’Israël le prenne à la lettre. C’est un homme qui a déjà abattu un hélico Yasour :
Mais de 2006 à 2021, les missiles intercepteurs du Hezbollah se sont sophistiqués, rien qu’au spectacle de ce SPICE-1000 israélien qui gise par terre à Qusseir. Entre Qusseir et Kiryat Shmona, la règle d’engagement semble avoir été largement établie et elle est, n’en déplaise à l’axe US-Israël en faveur de la Résistance… Alors voyez-vous, M. le tortionnaire Bennett, le problème va au-delà des frais que fera encourir une nouvelle « Epée de Qods » version libanaise en termes d’achat de « Tamir ». Le problème est que le Dôme de fer, Patriot et Cie, sont, tout comme l’entité sioniste un bluff, un de plus…
Alliance sino-russe: le maillon manquant ?
Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Chamkhani, a récemment annoncé dans un tweet que les obstacles politiques à l'adhésion de l'Iran à l’Accord de Shanghai avaient été levés. Chamkhani a écrit mercredi sur son compte Twitter :
« Lors d'une conversation avec M. Patrushev, secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, nous avons examiné les développements en Afghanistan, en Syrie et dans le golfe Persique. »
« Heureusement, les obstacles politiques à l'adhésion de l'Iran à l’Accord de Shanghai ont été levés et l'adhésion de l'Iran sera finalisée », a-t-il ajouté.
Apparemment, l'accord stratégique entre l'Iran et la Chine (connu sous le nom d’accord de 25 ans) mentionne deux points importants qui sont censés élargir les liens entre l'Iran et la Chine : d'abord, la réintégration de l'Iran au nouveau projet de route de la soie, et deuxièmement, l'adhésion de l'Iran à l'Accord de Shanghai.
Selon des informations divulguées, apparues également sur certains médias internationales, l'Iran a exigé qu'il soit à nouveau inclus dans le plan de la « Nouvelle route de la soie ». On peut supposer que la réponse chinoise sera probablement positive, car la traversée du territoire iranien est plus facile que les alternatives (telles que la traversée de la mer Caspienne). Mais quelle sera la réponse chinoise en ce qui concerne l'Accord de Shanghai ?
L'OCS est une association d'alliance politique, économique et sécuritaire eurasienne fondée en 2001 à Shanghai.
Ayant obtenu le statut d'observateur en 2005, l'Iran a officiellement demandé son adhésion à deux reprises, respectivement en 2008 et 2009, mais cette réclamation n’a pas encore abouti en raison des sanctions de l'ONU.
Le traité de Shanghai ne peut encore être considéré comme un pacte militaire et de défense, mais c'est l'option la plus proche d'un pacte militaire contre l'OTAN, ce qui signifie que l'Orient pourrait bientôt s'élever contre l’occident. Ainsi, l'Iran peut devenir membre d’une alliance qui pourrait représenter un grand changement sur la scène géopolitique mondiale.
L'Accord de Shanghai remplace en effet le Pacte de Varsovie dans l'ex-Union soviétique, et bien qu'il soit actuellement un accord économico-culturel, il a le potentiel de devenir un traité multilatéral contre l'OTAN. La Chine et la Russie, quant à elles, sont les principaux administrateurs du traité.
La question de l'adhésion de l'Iran à l'Accord de Shanghai comporte cependant des aspects très importants : le premier étant l'Iran est sur le point de conclure deux accords stratégiques avec la Chine et la Russie.
Avec la signature de l’accord stratégique entre l'Iran et la Chine (l’accord de 25 ans), les deux pays seront fortement rapprochés l'un de l'autre. De même, comme on entend dans cercles diplomatiques, la Chine aurait demandé à l'Iran de l’aider pour régler ses problèmes régionaux avec l'Arabie saoudite et les autres pays du golfe Persique.
La récente visite du ministre qatari des Affaires étrangères en Iran, les murmures sur la réconciliation entre l'Iran et l'Arabie saoudite, l’arrivée de deux navires de guerre iraniens nommés Sahand et Makran dans le rivage de la ville de Saint-Pétersbourg pour participer à la célébration du 325e anniversaire de la fondation de la marine russe et le défilé des deux navires devant Vladimir Poutine peuvent être considérés comme d'autres pièces du puzzle dans la composition d’une coalition orientale contre l’Occident.
Sur fond de la conclusion d’un accord stratégique similaire entre Téhéran et Moscou, l'Iran cherche désormais nouveaux partenaires à l’Est, ce dernier s’attend réciproquement à ce que l’Iran préserve ses distances avec l’axe occidental.
Les scénarios futurs pour Maarib
Après des mois de combats acharnés entre Ansarallah et les forces affiliées à l'Arabie saoudite sur le front de Maarib,
et malgré toutes les mesures saoudiennes et émiraties telles que de lourdes frappes aériennes et le transfert d'éléments takfiristes dans la province pour couper court au processus de progrès des forces populaires, les efforts destinés à libérer cette province stratégiquement importante ont atteint un point culminant. Selon Mohammad Ali al-Houthi, l'armée et les Comités populaires sont arrivés aux portes de la ville.
Mardi, Ansarallah a proposé à Aden et à Riyad un plan visant à prévenir les conflits et parvenir à une solution politique pour le contrôle de la province de Maarib.
Israël militairement mort!
Les chiffres et statistiques ont long à dire sur l'érosion du mythe de la « dissuasion militaire israélienne ». Laquelle des phrases prononcées par Bennett, révèle le secret ? Pourquoi l'invasion terrestre du Liban et de Gaza était la seule option ? Cette érosion était-elle à l’origine de la réponse « tardive » au bombardement du pétrolier israélien en mer d'Oman ? Réponse avec l'éditorialiste en chef de Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan :
Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a révélé une faille majeure dans la stratégie de l’entité sioniste, mettant en lumière la réalité de la crise militaire et morale qu'Israël connaît actuellement. Lors d’une récente conférence de presse sur la propagation du Coronavirus, ce dernier a déclaré que la capacité d'Israël à acheter des missiles pour le système antimissile Dôme de fer était dangereusement affaiblie.
La révélation sans précédent de la part de la plus haute autorité israélienne intervient après la guerre des Onze jours avec les groupes de la Résistance dans la bande de Gaza en mai dernier (l'opération de l’Épée de Qods), et le lancement par le Hezbollah de 19 missiles sur le nord des fermes de Chebaa en réponse aux raids israéliens contre les zones inhabitées au Liban il y a deux jours.
Dans tous les deux cas, le Dôme de fer israélien a échoué à intercepter la plupart de ces missiles pour plusieurs raisons dont la plus importante est l'utilisation par les groupes de la Résistance d’un nombre grandissant de missiles : au cours de la dernière guerre avec Gaza 4 340 missiles ont été tirés sur les territoires occupés, un nombre dépassant les capacités d'interception du Dôme de fer.
L’armée israélienne a prétendu à plusieurs reprises que le taux de réussite des systèmes antimissile Dôme de fer à intercepter les missiles atteignait 90 %. Dans une étude récente publiée par le magazine The National Interest, de nombreux experts, dont Michael Armstrong, ont largement mis en cause la véracité du chiffre, notamment en ce qui concerne les frappes effectuées par des missiles à courte portée.
Le Dr Seth Frantzman, auteur de « Drone Wars : Pioneers, Killing Machines, Artificial Intelligence and the Battle for the Future», avait affirmé qu'aucun système de défense antimissile conventionnel, aussi avancé qu’il soit, n'était pas en mesure d’affronter les attaques de missiles des systèmes de défense israéliens. Plus tard, il a reconnu avoir été empressé dans ses estimations, et cela à la suite de l’échec du Dôme de fer israélien lors de la guerre des Onze jours à intercepter les missiles tirés depuis Gaza ; les systèmes antimissiles israéliens n'ont pas réussi à faire face à plus de 4 340 roquettes en raison de la densité de nombre d’attaques. Ce qui constitue un message fort pour les dirigeants militaires sionistes selon lequel la DCA israélienne ne suffit plus pour assurer la sécurité des Israéliens.
À rappeler également qu’après la fin de la guerre des Onze jours, Benny Gantz, le ministre israélien de la guerre, s'est immédiatement rendu à Washington pour obtenir en urgence un milliard de dollars pour récompenser les dommages, faire réparer les systèmes Dôme de fer. Beny Gantz a également demandé à Washington de fournir des missiles utilisés par le Dôme de fer pour remplacer ceux perdus lors de la guerre. Une réclamation qui a été réitérée lors de la visite du général Lloyd Austin, secrétaire américain à la Défense, à Tel-Aviv il y a deux semaines.
La seule option qui reste aux dirigeants militaires israéliens pour arrêter les tirs de missiles depuis la bande de Gaza et le sud du Liban est de les envahir par voie terrestre. Or, c'est une option presque impossible en raison de son coût élevé et de l'ampleur des pertes humaines comme ce fut le cas lors de l'invasion de Gaza en 2009 et de la guerre de 2006 au Liban.
Ce que nous voulons dire, et cela en nous appuyant sur les chiffres et les faits, c’est que le régime occupant israélien a perdu deux avantages, les plus importants qu’on aurait pu lui reconnaître jusqu’ici : le premier étant la capacité de dissuasion stratégique face aux attaques futures au drone et missile et le second, son soi-disant élément de surprise qui aurait pu lui permettre de déclencher une nouvelle guerre en temps voulu. Cela montre qu’Israël n'a pas réussi à faire face à la guerre, étant incapable d’affronter les quatre missiles “non identifiés” qui ont bombardé la colonie de Kiryat Shmona en Galilée, et de mettre en œuvre ses menaces de représailles contre l'Iran qu’il accuse d’être à l’origine de l'attaque de drones contre son pétrolier “Mercer Street” dans la mer d'Oman.
Dans ces circonstances, les rapports de force et les règles d'engagement ne sont plus en faveur d'Israël qui, malgré ses nombreuses menaces, n’a réussi à déclencher aucune guerre contre les groupes de la Résistance à Gaza, au Yémen ou au sud du Liban, sans parler de l'Iran. Que les attaques israéliennes contre la Syrie prennent fin dans un avenir proche n’est donc pas une hypothèse exclue, Tel-Aviv craignant toute riposte surprise.
Caspienne : la Marine russe participe aux exercices iraniens
La flottille Caspienne de la Marine russe a envoyé deux navires vers le port iranien de Bandar-Anzali pour participer à la compétition Sea Cup.
Selon l’agence de presse russe TASS, l'équipage du petit navire d'artillerie Makhatchkala représentera la Flottille maritime de la Russie lors de la compétition internationale en République islamique d'Iran. L'Astrakhan, à son tour, sera présent à la compétition en tant que navire de réserve.
Nouveaux incendies au front Nord : drone du Hezbollah en Galilée
Décidément l'équation de force s'est inversée ! En février, le Hezbollah abattait dans le ciel d'al-Zahrani un drone israélien Hermès 450. C'est désormais Israël qui devra se soucier des drones du Hezbollah en mission de reconnaissance et pourquoi pas d'attaque. Jeudi, un vaste incendie s'est déclaré à Kiryat Shmona, colonie ciblée il y a une semaine par trois roquettes palestiniennes faisant craindre à l'entité une normalisation des tirs sur le front nord comme le front sud. L'incendie du jeudi s'est produit tout près de la base militaire où la DCA Dôme de fer a été activée la semaine dernière. Est-ce les drones du Hezbollah qui provoquent des incendies ?
Un incendie de forêt près de la colonie de peuplement de Kiryat Shmona a forcé l'évacuation des colons israéliens.
Un important incendie de forêt s'est déclaré jeudi après-midi dans la base militaire de Mitzpe Adi près de la frontière avec le Liban, forçant l'évacuation de la colonie de peuplement Kiryat Shmona et portant la pollution de l'air dans la ville du nord à des niveaux dangereux. (Regarder la vidéo ci-jointe)