تقي زاده

تقي زاده

jeudi, 12 août 2021 10:08

Les deux fils de Muslim ibn Aqil (as)

Les deux fils de Muslim ibn Aqil (as) .*
  (Muséum est le cousin d'Imam Hussein as, tué en martyre, décapité à KOUFA avant la tragédie d'Achoura)

*L'innocence égorgée*
 
*Une petite réflexion en souvenir de leur martyre.*

*-« Laissez-nous partir ! ».*
*-« Nous sommes les fils du Prophète (sawas) ».*
*-"Le Prophète (sawas) te récompensera au jour du jugement ».*
*-« vends-nous au marché .*
*Des supplications mélangées de pleurs innocents ne cessent de sortir de leurs bouches, espérant que son cœur ait pitié d'eux.*
*Mais ce malin, bâtard ne renonça jamais à sa décision de les tuer.* 
*Il les décapita, et jeta les deux cadavres dans la rivière. Puis il emmena les têtes chez ibn Ziyad (La) .*
*La bataille de Karbala a montré des scènes de barbarie qui n'ont pas de pareil tout au long de l'Histoire.*
*Ces malfaiteurs qui ont déclenché la guerre contre l'Imam al-Hussain (as), avaient pour intention de massacrer toute la famille .*
*L'histoire que je raconte démontre fortement cet aspect.  Alors qu'un an avait passé après la bataille de Karbala, le massacre des deux fils de Muslim reste un témoignage oculaire dénonçant ce monde de criminels.* 
 
*Le début …                                                                                 
*Le jour de Achoura, après le martyre de l'Imam Hussain (as),* *les ennemis s'en prirent aux tentes et commencèrent à piller et à brûler. Les enfants s'enfuirent afin de trouver un abri.*
*Parmi ces enfants, il y avait deux fils de Muslim (as). Ils se sont enfuis dans le désert sans personne pour les guider. Effrayés, fatigués, ils ne surent pas où se diriger, jusqu'à ce qu'un ennemi les capture pour les amener  à Ibn Ziyad (la). Celui-ci ordonna de les mettre en prison.*
*Ils y restèrent un an entier, jusqu'à ce qu'un autre garde  se substitue au premier. Étonné de les voir dans cet état pitoyable, ce garde  les interrogea sur leur situation. Quand il en fut informé, il leur promit de les faire s'enfuir de la prison.*
*Il tint sa promesse et, en pleine nuit, les libéra.* *Ils longèrent le bord de la rivière de* *l'Euphrate .*
*La rencontre ….*
 
*Après une nuit très fatigante, ils trouvèrent une maison et s'endormirent sur le seuil de l'entrée. Une femme sortit de la maison et les trouva dans cet état déplorable. Après avoir écouté leur histoire, elle pleura et leur promit de les protéger, sans savoir ce que le destin leur réservait.*
*Un peu plus tôt,  quand Ibn Ziyad (la) fut informé de leur évasion, il offrit un prix à quiconque les capturait. Parmi les criminels qui se sont mis à les chercher, il y avait al-Harith al-Hamdani, (la)  tellement soucieux de ce prix, qu'il espérait les trouver très vite . La femme les hébergea dans l'une des chambres de la maison. Elle les honora et attendit l'arrivée de son mari afin de lui raconter cette histoire. Une heure plus tard, ce malfaiteur arriva à la maison très accablé après une longue journée de recherche. Sa femme, après l'avoir servi, lui demanda la raison de sa fatigue : « pourquoi es-tu si fatigué ?»  il lui répondit : «  deux fils de Muslim (as) se sont enfuis de la prison et ibn Ziyad (la) a offert un prix à quiconque les trouverait » . Étonnée d'entendre ses propos, elle lui dit : « deux petits-fils qui sont maintenant effrayés. Au lieu de les rechercher et de les remettre en prison , tu devrais, quand tu les trouveras, les protéger et recevoir la récompense de la part du Messager d'Allah (sawas). Il te rétribuera au jour du jugement. Très énervé, ce maudit commença à insulter le Messager d'Allah,  disant que le prix d'ibn Ziyad est meilleur que celui du Messager d'Allah. Désespérée de ce débat , elle le quitta, attendant le lever de soleil afin de les poursuivre .*
*Le père en songe*
 
*L'un des deux fils se réveilla effrayé en disant à son frère : « j'ai vu mon père en songe me dire que cette nuit est la dernière de notre vie ».*
*Ils commencèrent à échanger des paroles.* *Faisant du bruit , ce maudit  entendit une voix dans sa maison et   interrogea sa femme : « qu'est-ce qu'il y a dedans ?»  Elle dit : « rien du tout » .*
*Peu de temps après, il entendit la même voix, mais cette fois-ci il frappa à la porte de la chambre où ils étaient . Il interrogea : «  qui est dedans ? » .* *L'un des deux fils lui répondit : «  Qui es-tu ?» . Il répondit : « je suis le maître de la maison ». Ils dirent : « les louanges appartiennent à Allah, maintenant nous serons bien hébergés. Nous sommes les fils de Muslim (as) » . Lorsque  ce maudit entendit cela, il força la porte en disant :*
*-« malheur à vous .*
*Je vous cherche partout alors que vous êtes chez moi ».*
*Puis il les traîna avec l'intention de les égorger.* *Quand sa femme vit cette cruauté, elle lui demanda de les libérer, mais il insista pour ne pas le faire. Ils tombèrent martyrs à côté de l'Euphrate et les deux cadavres se croisèrent sur l'eau dans une scène tragique.*

*Jaafar Sadeq* 

Elle est de deux raka ’ats et réciter, pour chaque raka'al, al-Hamd (I) 1 fois et Le Culte Pur (CXII) 12 fois.*   

Et son invocation est*

*إِلَهِي خَشَعَتِ الْأَصْوَاتُ لَكَ، وَ ضَلَّتِ الْأَحْلامُ فِيكَ*
*Dieu, les voix se baissent devant Toi, les rêves disparaissent en Toi,*
*وَ وَجِلَ كُلُّ شَيْ ءٍ مِنْكَ، وَ هَرَبَ كُلُّ شَيْ ءٍ إِلَيْكَ، وَ ضَاقَتِ الْأَشْيَاءُ دُونَكَ، وَ مَلَأَ كُلَّ شَيْ ءٍ نُورُكَ،*
*Toute chose Te craint, toute chose s'enfuit vers Toi, les choses deviennent étroites sans Toi, Ta Lumière a rempli toute chose,*
*فَأَنْتَ الرَّفِيعُ فِي جَلالِكَ، وَ أَنْتَ الْبَهِيُّ فِي جَمَالِكَ، وَ أَنْتَ الْعَظِيمُ فِي قُدْرَتِكَ، وَ أَنْتَ الَّذِي لا يَئُودُكَ شَيْ ءٌ،*
*Car Tu es l’Elevé dans Ta Majesté, Tu es la Splendeur dans Ta Beauté, Tu es le Grandiose dans Ta Puissance, Tu es Celui que rien ne fatigue !*
*يَا مُنْزِلَ نِعْمَتِي، يَا مُفَرِّجَ كُرْبَتِي، وَ يَا قَاضِيَ حَاجَتِي*
*_Ô Celui qui fait descendre mes bienfaits, ô Celui qui soulage mon affliction, ô Celui qui satisfait mon besoin,*
*أَعْطِنِي مَسْأَلَتِي بِلا إِلَهَ إِلّا أَنْتَ*
*Donne-moi ce que je Te demande par [la grâce de ce qu’] il n’y a de Dieu que Toi !*
*آمَنْتُ بِكَ مُخْلِصا لَكَ دِينِي، أَصْبَحْتُ عَلَى عَهْدِكَ وَ وَعْدِكَ مَا اسْتَطَعْتُ،*
*J’ai cru en Toi en Te rendant un culte sincère, je me suis saisi de Ton Engagement et de Ta Promesse en fonction de ce que je peux*

*أَبُوءُ لَكَ بِالنِّعْمَةِ، وَ أَسْتَغْفِرُكَ مِنَ الذُّنُوبِ الَّتِي لا يَغْفِرُهَا غَيْرُكَ،*
*je reconnais que les Bienfaits Te reviennent, et je Te demande pardon pour les péchés que personne, autre que Toi, ne pardonne !*
*يَا مَنْ هُوَ فِي عُلُوِّهِ دَانٍ، وَ فِي دُنُوِّهِ عَالٍ، وَ فِي إِشْرَاقِهِ مُنِيرٌ، وَ فِي سُلْطَانِهِ قَوِيٌّ،*
*-Ô Celui qui dans Son Elévation est Proche, qui dans Sa Proximité est Elevé, qui dans Son Rayonnement est Lumineux et qui dans Son Pouvoir est Fort,*

*صَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ وَ آلِهِ.*
*_Prie sur Mohammed et sur sa famille !*

?Il s’agit d’un événement historique immortel, que les historiens ont relaté, et qui a mis en évidence en autre, le rang de la Famille du Prophète (‘Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn) aux yeux d’Allah, et sa place sublime dans la Ummah.

?Il a eu lieu lorsqu’une délégation de Chrétiens de Najrân crut pouvoir discuter avec le Prophète sawas, et tenter de le contredire.

?Alors, Allah ordonna à Son Messager, d’appeler ‘Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn, et de se diriger avec eux vers la vallée, et de demander aux Chrétiens de convoquer leurs fils et leurs femmes et leurs propres personne pour venir avec eux, afin de prier Allah de faire descendre Sa Malédiction sur les menteurs d’entre les deux parties.

?Lorsque le Prophète les [les Chrétiens] appela à l’invocation de l’exécration, l’archevêque de Najrân s’écria : “ O assemblée des Chrétiens ! Je vois des visages par lesquels si Allah voulait déplacer une montagne, Il le pourrait ! N’invoquez pas l’exécration d’Allah, sinon vous périrez et aucun Chrétien ne restera à la surface de la terre jusqu’au Jour du Jugement ! ”

?Sur ce, les Chrétiens dirent au Prophète sawas : “ O Abû-l-Qâsim ! Nous avons décidé de ne pas te provoquer en invocation d’exécration, de t’approuver pour ta Religion, et de rester fidèles à la nôtre. ”

Un jour, alors qu’Imam Musa b. Ja'far (as) marchait, un homme s'approcha de lui
et dit: "Maudits soyez vous et votre père!"
Les compagnons d'Imam Musa b. Ja'far (as) voulaient s'attaquer à l'homme mais l'Imam
dit: "Attendez, attendez, attendez... Laissez-le." Deux jours plus tard, Imam Musa b. Ja'far
(as) dit:
"Comment pensez-vous que nous devrions aborder cet homme?"
Il est important que lorsque nous entendons ces histoires des Ahlulbayt, nous mettons
en oeuvre leurs qualités dans notre vie.
Ils répondirent:
"Imam, nous devrions le punir.... l'attaquer... lui retirer son...
- Non, laissez-moi cet homme, dit-il."
Quelques jours après, l'Imam demanda où se trouvait cet homme et on lui dit qu'il était
dans son jardin. Imam marcha en direction du jardin de cet homme. Lorsqu'il entra dans
le jardin, cet homme le vit et dit:
"Que faites-vous ici? Fils de..."
Imam le regarda et lui dit:
"Où est le mal?
- Vous avez déjà abîmé mon jardin avec vos traces de pas.
- Combien avez-vous dépensé pour ce jardin?
- Cent dinars.
- Combien espérez-vous en tirer?
- Deux cents dinars.
- Tenez! Prenez-les."
Lorsque l'homme compta, il y avait exactement trois cents dinars. L'homme
regarda Imam Musa b. Ja'far (as) et dit:
"Mais voyez comme je vous ai maudits. J'ai maudit Ja'far as-Sadiq et je vous ai maudit.
- Nous, les Ahulbayt, avons été instruits pour inculquer l'akhlaq pas seulement dans la
vie des hommes en général mais dans nos vies aussi. J'aurais pu aisément vous répondre
mais je veux que vous compreniez que l'humanité ne survivra pas si chacun de nous
attaque l'un l'autre comme cela." Les gens l'appelaient ainsi "al-Kadhim."

Source :
LES QUATORZE INFAILLIBLES
Une compilation des discours et sermons du Dr. Sayed Ammar NAKSHAWANI

Dans les dernières années de la vie du Prophète le plus noble (Que le salut de Dieu soit sur lui et sur sa famille), la renommée de l’Islam était répandue dans tous les coins du monde d’alors. En expédiant des lettres aux dirigeants de différents pays et régions, l’Envoyé respecté de l’Islam tâcha se développer. L’une des lettres écrites par l’Envoyé honoré de l’Islam à différentes régions et aux dirigeants de pays, était celle envoyée en dixième année de l’hégire aux chrétiens de Najrān. Dans cette lettre, on lit :

« … Je vous invite à adorer Dieu plutôt que ses serviteurs. Je vous invite à vous soumettre à l’autorité de Dieu plutôt qu’à celle de ses serviteurs. Si vous refusez cette invitation, vous devez acquitter à l’Etat islamique un impôt en échange duquel il protégera vos vies et biens. Si vous refusez encore, je vous déclare la guerre. »

Certains considèrent que le verset 64 de la sourate ‘Ali ‘Imrān fait partie de cette lettre. Dans ce verset, Dieu le Très Haut dit : « Dis : ‘‘Ô vous qui aviez reçu le Livre ! Venez à une parole commune entre vous et nous : n’adorons que Dieu, ne Lui associons rien, ne prenons point les uns les autres des maîtres à la place de Dieu.’’ S’ils tournent le dos [à cette invitation], dites : ‘‘Soyez témoins que nous, nous sommes soumis’’. »

Après avoir reçu la lettre, les chrétiens de Najrān délibérèrent et prirent leur décision ; ils envoyèrent une délégation de leurs notables à Médine pour qu’elle entre en négociation avec l’Envoyé de Dieu (saw). Ibn Hishām écrit à ce propos : « Une délégation des chrétiens de Najrān composée de 60 personnes entra à Médine pour rendre visite au Prophète et négocier avec Sa sacro-sainteté. Parmi elles, il y avait 14 personnes, et parmi ces 14 personnes, il y avait 3 personnes qui avaient la qualité de dirigeants et de notables de leur peuple, et qui étaient respectés parmi les chrétiens de leur temps. L’un d’eux était surnommé « ‘Aqib » et, en ce temps-là, il s’appelait « ‘Abd al-Masīḥ ». L’autre était surnommé « Sayyid » et il s’appelait « ‘Ayham ». Et le troisième était « évêque » et s’appelait « Abū Ḥāritha Ibn al-‘Alqama ».

A propos de la manière dont cette délégation entra à Médine et dont le Prophète (saw) les reçut, Ibn Sa’d écrit comme suit :
« Les chrétiens, revêtus de tuniques de brocart et de soie du Yémen, entrèrent dans la mosquée et accomplirent leur prière cultuelle en s’orientant vers l’ouest. Le Prophète (saw) dit aux musulmans : ‘‘Laissez-les libres.’’ Puis, ils vinrent chez le Prophète dans les mêmes habits. Le Prophète refusa de les recevoir… Le lendemain, ils vinrent en habit de moines et saluèrent. Le Prophète y répondit et les invita à embrasser l’Islam. Ils n’acceptèrent pas, et un long débat s’ensuivit. »

Les chrétiens engagèrent une discussion avec l’Envoyé de Dieu (saw) au sujet de la véracité de leur religion. Les chrétiens de Najrān disaient que Jésus (Que la paix soit sur lui) est Dieu, et un autre groupe parmi eux le considérait comme le fils de Dieu, et le troisième groupe croyait à la Trinité « le Père, le Fils et le Saint-Esprit ». Ibn Hishām écrit à ce propos :
« Les chrétiens dirent au Prophète (saw) : ‘‘Si Jésus (as) n’est pas le fils de Dieu, qui est alors son père ? …’’ Les versets coraniques furent révélés qui présentaient sa création comme celle d’Adam, le Père des hommes. »

Les débats continuèrent entre Les chrétiens de Najrān et le Prophète le plus noble (saw). En s’appuyant sur des arguments précis et des preuves décisives, le Prophète le plus noble (saw) réfutait leurs vains discours et répondait à leurs questions. Pourtant les chrétiens niaient toujours la vérité et insistaient sur leurs fausses croyances. A ce moment-là, le verset 61 de la sourate ‘Ali ‘Imrān fut révélé qui invita les chrétiens de Najrān à la Mubāhala
Il fut dit dans ce verset :
« Faman Ḥājjaka Fīhi Min Ba’di Mā Jā’aka Mina Al-‘Ilmi Faqul Ta’ālaw Nad’u ‘Abnā’anā Wa ‘Abnā’akum Wa Nisā’anā Wa Nisā’akum Wa ‘Anfusanā Wa ‘Anfusakum Thumma Nabtahil Fanaj’al La’nata Allāhi ‘Ala Al-Kādhibīna » (‘Ali ‘Imrān/61).
« Après ce que t’est venu de science [au sujet de Jésus], si quelqu’un dispute [encore] avec toi, dis : ‘‘Venez, appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, nos propres personnes et les vôtres  , puis faisons une exécration réciproque, appelons la malédiction de Dieu sur les menteurs. »
آل عمران
فَمَنْ حَاجَّكَ فِيهِ مِن بَعْدِ مَا جَاءَكَ مِنَ الْعِلْمِ فَقُلْ تَعَالَوْا نَدْعُ أَبْنَاءَنَا وَأَبْنَاءَكُمْ وَنِسَاءَنَا وَنِسَاءَكُمْ وَأَنفُسَنَا وَأَنفُسَكُمْ ثُمَّ نَبْتَهِلْ فَنَجْعَل لَّعْنَتَ اللَّهِ عَلَى الْكَاذِبِينَ(٦١) 


Le verset de la Mubāhala fut révélé, et Dieu s’adressa au Prophète 
(saw) en lui disant : « A ceux qui te querellent et qui refusent d’accepter la vérité, dis : ‘‘Venez, appelons nos enfants, nos femmes et nous-mêmes. Puis, invoquons Dieu et maudissons les menteurs tout en implorant Dieu. Le groupe qui sera atteint de la malédiction de l’autre, s’avère être dans la fausse voie, et de cette façon , nous mettons fin à ce différend.’’ » 

Quand les délégués des chrétiens de Najrān entendirent la proposition de la Mubāhala de la part du Prophète le plus noble (saw), ils se regardèrent et restèrent interdits. Ils demandèrent un délai pour y réfléchir et délibérer. Quand les chrétiens s’adressèrent à leurs notables et leur demandèrent conseil, l’évêque leur dit : « Demain, voyez, si Mohammad (saw) vient accompagné de sa famille et enfants, évitez la Mubāhala mais s’il vient avec ses Compagnons, faites la Mubāhala, car il n’y pourra rien. »

Selon le verset de la Mubāhala, le Prophète (saw) devait amener avec lui ses enfants, femmes et ceux qui étaient comme sa propre personne. Et ces personnes n’étaient autres que Ḥasan Ibn ‘Alī (as), Ḥusayn Ibn ‘Alī (as), Fāṭima al-Zahrā (as) et ‘Alī Ibn Abī-Ṭālib (as).

Le lendemain matin, le Prophète respecté (saw) vint pour faire la Mubāhala alors qu’il avait pris l’Imam ‘Alī (as) par la main et que l’Imam Ḥasan (as) et l’Imam Ḥusayn (as) marchaient devant eux et Dame Fāṭima (as) les suivait. Les chrétiens vinrent aussi, alors que l’évêque était à leur tête. Quand ils virent arriver le Prophète le plus noble accompagné de ces personnes, ils demandèrent que l’on présente les accompagnants du Prophète. Ils reçurent cette réponse : « Hādhā Ibni ‘Ammahu Wa Zayji Ibnatahu Wa ‘Aḥabba al-Khalqi ‘Ilayhi Wa Hādhāni Ibnā Bintahu Min ‘Alī Wa Hādhihī al-Jārīyahu Bintahu Fāṭima ‘A’aza al-Nāsi ‘Alayhi Wa ‘Aqrabihim ‘ilā Ghalbihī. »
« C’est le cousin et le gendre du Prophète et la personne la plus aimée de lui, et ces deux garçons sont les petits-fils du Prophète, les fils de sa fille et de ‘Alī, et cette femme est Fāṭima, sa fille, qui est la personne la plus chère chez le Prophète saws. »

Quand arriva le jour de la Mubāhala, le Prophète respecté de l’Islam, main dans la main avec l’Imam Ḥasan (as) et l’Imam Ḥusayn (as), et accompagné de Sa sacro-sainteté ‘Alī (as) et Fāṭima al-Zahrā (as), se rendit au lieu convenu pour la Mubāhala. A la vue de cette scène, les chefs des gens de Najrān furent saisis de frayeur. L’un d’eux dit à son entourage : « Par Dieu ! Je vois des visages qui, s’ils prient Dieu pour qu’Il déplace une montagne, Il le fera. » L’un d’eux dit à Abū Ḥāritha : « Approche-toi pour faire la Mubāhala. » Ce dernier répondit : « Je vois, en effet, un homme si décidé à engager dans la Mubāhala que je crains, en vérité, qu’il ne soit sincère, et s’il en est ainsi, même un chrétien ne restera pas vivant sur la terre avant cette année. »

Les chrétiens renoncèrent à la Mubāhala et acceptèrent de faire la paix avec l’Envoyé de Dieu (saw) et de payer l’impôt. Il fut écrit alors un traité de paix selon lequel les chrétiens étaient tenus de payer chaque année 2000 robes, en tant qu’impôt, à l’Etat islamique. Ainsi, les chrétiens de Najrān et leurs parents et alliés seraient les protégés tributaires de Dieu et de son Envoyé. Leurs vies, culte, biens et terres seraient donc en sécurité. Ensuite, les chrétiens demandèrent au Prophète le plus noble (saw) d’envoyer avec eux un gouverneur pour que celui-ci assure l’administration (juge) entre eux. Le Prophète le plus noble (saw) envoya « Abū ‘Ubayda al-Jarrāḥ ». Peu de temps après, ‘Aqib et Sayyid vinrent à Médine et embrassèrent l’Islam. 

L’ordre divin de la Mubāhala fut décrété par Dieu pour que la vérité s’éclaircisse  et que les partisans de la vérité se distinguent de ceux de la fausseté. La Mubāhala entre les chrétiens de Najrān et le Prophète le plus noble (saw) rendit évident la véracité de la religion de l’Islam. Les chrétiens de Najrān, du fait qu’ils s’étaient aperçus de cette véracité, refusèrent de faire la Mubāhala. Par ailleurs, la révélation du verset de la Mubāhala fournit une autre occasion pour que les vertus des Gens de la Maison (as) s’expriment une autre fois par le Coran et que le statut éminent de la Famille immaculée du Prophète fut présenté à l’humanité.

Ensuite, le Prophète (saw) avança et s’assit sur les talons. Abū Ḥāritha, leur évêque, dit : « Je jure par Dieu que cet homme est assis à l’instar des prophètes » ; alors ils ne consentirent pas à la Mubāhala. L’un des notables des chrétiens dit : « Ô Abū Ḥāritha ! Approche-toi et fais la  Mubāhala. » Abū Ḥāritha dit : « Par Dieu ! Je ne ferai pas la Mubāhala car je le vois résolu à faire la Mubāhala et je crains qu’il ne soit sincère, puisqu’en ce cas, je jure par Dieu qu’aucune force ne saura nous protéger. Je vois des visages qui, s’ils prient Dieu pour qu’Il arrache les montagnes de leur place, certes Il les arrachera. Ne faites pas la Mubāhala avec lui sinon vous périrez, et il ne restera même pas un chrétien sur la terre. »

Puis, l’évêque dit au Prophète (saw) : « Ô Abu al-Qāsim ! Nous ne faisons pas la Mubāhala ; mais nous sommes prêts à faire la paix. Fais la paix avec nous. » Le Prophète (saw) fit la paix avec eux sous la condition qu’ils paient deux mille robes, chacune à quarante dirhams, et aussi sous la condition qu’ils prêtent aux musulmans trente cuirasses, trente lances et trente chevaux pour que, si une guerre ou une insurrection se produisaient au Yémen, les musulmans puissent les utiliser. Et l’Envoyé de Dieu (saw) se porta garant du fait que l’on leur rendra intacts les objets empruntés, et ils écrivirent ce traité. Il est relaté que, à cause de cet événement, deux d’entre les notables des chrétiens, nommés ‘Aqib et Sayyid, se convertirent et embrassèrent l’Islam.
samedi, 07 août 2021 19:19

Hezbollah enterre les F-16 d'Israël!

Ce n’était guère de simples « Grad 122mm » comme aime à le répéter à satiété depuis 24 heures une presse sioniste en écho à un état-major israélien sous le choc que le Hezbollah a tirés en plein jour de vendredi 6 août, sous l’œil impuissant des centaines de satellites, de radar et de drones de surveillance truffant le « front Nord » et qui,

comme des « taupes » ainsi que cela a été prouvé au monde entier au mois de mai quand la DCA israélienne a été mise KO par les missiles et roquettes de Gaza, ne voient jamais rien venir à moins que l’engin frôle presque leur radars et encore !

Cette salve composée de « dizaines de roquettes » que la Résistance a voulu être « précis » mais « non létale » puisque la « riposte-éclair » à la vraie fausse démonstration de force «  aérienne » de Bennett, la veille jeudi quand il a lancé ses avions frapper les terrains vagues et les broussailles du sud du Liban n’en demandait pas autant, a demandé, mine de rien, un appui militaire direct des USA. C’est dire que les roquettes du Hezbollah que ses deux unités balistiques baptisées du nom de deux de ses combattants libanais tués dans des raids israéliens contre la Syrie, à savoir Kamal Mohsen et Mohammed Tahan, opèrent désormais à l’échelle de tout le Moyen-Orient, non plus seulement contre Israël mais aussi contre les USA même quand elles ne frappent que les fermes occupées de Chebaa.

DEBKAfile, site du renseignement de l’armée sioniste, reconnaît d’ailleurs que pour contrer les « 20 roquettes » tirées d’al-Aqroub, zone bombardée le 5 août par des F-16 israéliens, (chapeau à l’exactitude du Hezbollah à appliquer sa règle d’engagement « œil pour œil » « dent pour dent », NDLR), les Patriot ont aussi été de la partie. Le site écrit : « Le Hezbollah... a lancé 19 roquettes depuis le Liban contre des centres de Haute Galilée et des postes de Tsahal sur le mont. Hermon, attirant des frappes aériennes de représailles de Tsahal contre « les sources de lancement des roquettes ». Les batteries de défense Iron Dôme et Patriot ont abattu 10 des roquettes entrantes, 6 ont explosé en terrain découvert et trois ont atterri court du côté libanais de la frontière… ».

En se fiant à DEBKA qui pour autant, ne fait que falsifier les facts pour déguiser les revers, Dôme de fer et Patriot réunies, soit le nec plus ultra de la DCA anti Résistance n’ont pu intercepter que 50 des engins tirés et encore l’armée israélienne, appuyée directement par le CentCom dont le siège se trouve depuis peu à la base militaire israélienne de Palmachim, près de Tel Aviv ont été en état d’alerte maximal. Aussi quand ce même DEBKA évoque que « les 6 roquettes ont explosé en terrain découvert et trois ont atterri court du côté libanais de la frontière.

Aucun dégât ni victime n'a été signalé dans l'immédiat. Il convient de ne pas trop le prendre à la lettre car les roquettes hezbollahi du type visiblement Arash-4, les mêmes qui sont sur le point de chasser l’US Army d’Ain al-Asad, de Harir voire même de Victory a Bagdad, auraient pu s’abattre directement sur « Handuf », cette base en haute Galilée que les engins ont frôlés sans vouloir pour autant la toucher et là un taux de 50% d’erreur d’interception et de destruction, signifie au moins des dizaines de soldats morts. D’ailleurs les militaires sionistes basés à « Handuf » l’ont bien senti et pressenti, à l’image de ces GI’s de Ain al-Assad visé en 2020, eux qui sur les images vidéo publiées depuis quelques heures, courent dans tous les sens se mettre à l’abri, en actionnant la batterie de Dôme de fer en qui ils n’ont aucune confiance.

Mais le méga ratage de l’armée US-Israël que représente le Gantz-McKenzie, n’en est pas resté là ce vendredi : car voyez vous, ce « Handuf » se trouve à 26 kilomètres de Haïfa, soit à un vol d’oiseaux de ces réservoirs d’ammoniac bêtement érigées aux côtés des complexes pétroliers et pétrochimiques que Nasrallah avait qualifiés en son temps de « bombes nucléaires » de la Résistance et que ce vendredi, suivant ce modus operandi qui a merveilleusement fonctionné en mai à Gaza et qui a consisté à se servir de « roquette » pour « sauter les radars de la DCA » puis tirer des « missiles tactiques en direction des cibles sensibles » et Dieu sait que Gaza a eu ainsi la peau de pipelines, de réservoirs, de bases aériennes, de ports et d’aéroports israéliens, Handuf aurait pu ne pas être que la « cible annexe », la vraie cible des missiles tactiques du Hezbollah ayant été Haïfa.

Haïfa voire même  le fameux Léviathan quand on sait qu’en mai, en ce fatidique mai dont les leçons ne semblent pas avoir été bien tirées par le camp des perdants de plus de 4 décennies de lutte anti sioniste de la Résistance, le site offshore « Tamer », avec ses prolongations à Ashkelon ont été visés non seulement par des « missiles anti navire » mais encore par cet espace d’arme fatale qu’Israël a découverte à sa grande surprise et qui est un drone sous-marin ou un véhicule sous-marin autonome transportant 50 kg d’explosifs et qu’à tout ceci, le Hezbollah avait porté sa contribution.

Or cette contribution s’est aussi manifestée ce vendredi du côté de la Syrie car DEBKA ne le reconnaît qu’à demi-mot mais à vrai dire, l’offensive du 6 août aurait inclut deux attaques parfaitement synchrones qui sont partie du sud du Liban et du sud de la Syrie d’où ces sirènes d’alarme déclenchés en même temps en Galilée et dans le Golan occupé. Le site sioniste n’ose pas le reconnaître mais il se pourrait bien que les roquettes Arash-4 du Hezbollah, de 45 à 67 kg avec une portée de 18 à 40 kilomètres et qui tout compte fait, n’ont de roquette que le nom puisque doté d’ailes pliables, de dispositif de correction de tir et dans certaines de leurs versions, de « dispositif optique, thermique et contrôle du feu », ait pu avoir bénéficié de l’appui des systèmes de brouillage de l’armée syrienne comme il en été ainsi à Gaza.

Ainsi le « Grad 122 mm » que la presse sioniste désigne comme étant « l’arme » qui a mis en l’espèce de quelques minutes sens dessus dessous Ie front Nord israélien, au point de pousser le bluffeur Gantz à appeler le chef du Pentagone Austin au secours et à lui demander de s’entremettre entre Israël et le Hezbollah (!) pour éviter une « escalade » mortelle que le couple « CentCom/Tsahal » ne saurait contrer, vu son « caractère parfaitement transrégionale, porte la signature de tout axe de la Résistance, Syrie, le Liban, Gaza compris, avec en amont une nouvelle défaite, après celle du mois de mai, de la composante aérienne US-Israël-OTAN qui pour toute réponse à la frappe de vendredi 6 août, n’a procédé que timidement et peureusement, à quelques tirs d’obus de mortier insignifiants contre le sud Liban.

Depuis que l’axe de la Résistance a décidé de donner une dimension « aéronavale » à chaque frappe d’Israël contre la Syrie, et de traquer et de punir « l’armée de l’air sioniste », dans les eaux de la région, chaque « preuve de force » de cette « composante aérienne » est devenue un auto-déni. Aussi, au triple tir de roquette du mercredi des Palestiniens du Liban qui n’aura été qu’un royal piège tendu par le Hezbollah à Israël, l’entité et les Yankee n’auraient jamais dû répondre par des frappes aériennes. La retenue leur aurait au moins d’avoir à prouver, malgré eux, que des milliards de dollars investis dans des  F-16, des F-15, des F-35 et des F-22, Patriot, Arrow… ne valent même une salve de 20 roquettes d’Arash-4 !

Mais à Tel-Aviv comme à Washington, l’illusion de « suprématie aérienne », de « superpuissance des cieux », a la vie dure, ou dit autrement, le camp US-Israël n’a rien d’autre que ces « dindes volantes » à brandir contre les roquettes, les missiles, les drones aériens et navals de la Résistance. Et dire que ce vendredi, le Hezbollah s’est bien gardé d’aller plus loin jusqu’à Haïfa ou activer ses capacités navales. Il s’est dit sans doute que le golfe Persique, la mer d’Oman et l’océan Indien seraient un meilleur endroit pour une démonstration de force anti Israël dans la mesure où le ciel de la Syrie y a été lié et que celui du sud Liban voire même de Gaza pourraient l’être aussi…Attendons et voire la suite puisque le Hezbollah a tenu cette fois à revendiquer le coup et qu’il semble qu’il envoie là un nouveau signal…

le mouvement al-Nujaba a déclaré que le groupe de Résistance irakien était prêt à faire partie de « l’équation de dissuasion » annoncée par le secrétaire général du Hezbollah.

« La riposte bien calculée du Hezbollah promet la fin imminente de l’approche de l’occupation et de la violation », a annoncé al-Nujaba irakien dans un communiqué. 

« Nous, à al-Nujaba, nous sommes prêts à rejoindre cette "équations de dissuasion" dont a parlé Seyyed Hassan Nasrallah », ajoute-t-il. 

Dans la foulée, le quotidien israélien Haaretz a qualifié d’« exceptionnelle » l’attaque à la roquette de vendredi matin de la Résistance contre les territoires occupés. « Ni les Israéliens ni Tel-Aviv ne cherchent la guerre », indique le journal. 

Les médias israéliens avaient auparavant rapporté que les estimations de l’armée laissaient prévoir que le Hezbollah ne riposterait pas aux frappes aériennes d’Israël. 

Les mêmes médias ont reconnu après que ces estimations étaient « fausses » et que cette attaque constituait une « évolution dangereuse » pour Israël. 

Dans ce droit fil, le ministre israélien des Affaires militaires, Benny Gantz, a demandé au chef du Pentagone d’exhorter le gouvernement libanais à mettre fin aux tirs de roquettes depuis le sud du Liban. 

Lors d’une conversation téléphonique, Benny Gantz a déclaré qu’Israël attendait une intervention américaine concernant le cessez-le-feu au Liban. 

« Nous continuons d’agir contre le Hezbollah pour protéger les Israéliens », a-t-il souligné. 

Benny Gantz a également demandé à Lloyd Austin de multiplier les démarches anti-iraniennes et de contrecarrer les agissements de la République islamique d’Iran en Asie de l’Ouest. 

Il est à rappeler que le Hezbollah a lancé vendredi 6 août des attaques à la roquette contre les positions israéliennes. Il a ensuite publié un communiqué faisant part du tir de dizaines de roquettes vers les zones à proximité d’une base militaire du régime sioniste dans les fermes de Chebaa.

Le communiqué, publié par la chaîne Al-Manar, indique qu'« en riposte aux frappes aériennes israéliennes menées dans la nuit de jeudi à vendredi contre des zones ouvertes dans les régions d'al-Jormaq et d'al-Shawakir, les groupes Ali Kamel Mohsen et Mohammed Qassem Tahhan, affiliés à la Résistance, ont bombardé vendredi 6 août à 11h15 (heure locale) des zones près des positions de l’armée de l’occupation israélienne dans les hameaux de Chebaa avec des dizaines de roquettes 122 mm ».

samedi, 07 août 2021 19:17

Liban: fin de l'impunité israélienne

Une base militaire israélienne, située au niveau des territoires occupés des fermes de Chebaa, a été frappée par un essaim de roquettes.

Dans un communiqué, publié par le site web d’al-Ahed, le Hezbollah a écrit : « En riposte aux frappes aériennes israéliennes menées dans la nuit de jeudi à vendredi contre des zones ouvertes dans les régions d'al-Jormaq et d'al-Shawakir, les groupes Ali Kamel Mohsen et Mohammed Qassem Tahhan, affiliés à la Résistance, ont bombardé vendredi 6 août à 11H15 (heure locale) des zones près des positions de l’armée de l’occupation israélienne. »Comment évaluez-vous cette redoutable riposte de la Résistance libanaise ?

Ghada Houbballah, géopoliticienne à l'Université islamique du Liban nous répond.

samedi, 07 août 2021 19:15

Israël : « Hezbollah nous a choqué »

Selon Al-Manar, le média israélien, Israel Hayom a rapporté : « Une fois de plus, les services de sécurité israéliens se sont trompés dans leurs estimations ; en effet, ils avaient estimé mardi que le Hezbollah ne réagirait pas à l'attaque israélienne contre le Liban. Comme ils avaient prédit que le Hamas ne réagirait pas aux événements de la mosquée Al-Aqsa. »

L'analyste israélien Tal Ram a déclaré que la réponse du Hezbollah a été une énorme surprise pour les services de sécurité israéliens qui ne s’attendaient pas à une réponse de la part du Hezbollah à la frappe aérienne israélienne contre le Liban.

Les médias sionistes ont également rapporté que la réponse du Hezbollah était en grande partie surprenante pour les établissements de la sécurité israélienne.

« Le succès du Hezbollah à tirer des roquettes sur le nord d'Israël sans que les autorités du régime obtiennent la moindre information est un échec majeur qui devrait faire l'objet d'une enquête », a déclaré le correspondant de Haaretz.

Les médias israéliens ont fait part de la crainte du Premier ministre israélien, Naftali Bennett d'entrer dans une confrontation directe avec le Hezbollah et du renversement de son cabinet.

Selon Al-Mayadeen, l'armée sioniste a déclaré : « Ce n'est pas dans notre intérêt d'affronter et de faire la guerre, et nous essaierons de ne pas faire du Liban une ligne de conflit. »

D’autre part, les médias israéliens citant un responsable de la sécurité du régime sioniste ont annoncé que l'armée de ce régime menait depuis quelques jours, des attaques au Liban, ce qui ne s'était pas produit depuis plusieurs années.

Le responsable sioniste a déclaré que les établissements de sécurité du régime recherchaient des options de réponse supplémentaires en fonction de l'évolution de la situation sécuritaire et que la poursuite de l'opération dépendait des besoins d’Israël.

Il est à rappeler que le Hezbollah libanais a lancé aujourd'hui des attaques à la roquette contre Israël. La Résistance libanaise a publié un communiqué annonçant qu'à 11h15 (heure locale) aujourd'hui (vendredi), des dizaines de roquettes avaient été tirées contre les zones à proximité des bases du régime sioniste dans les fermes de Chebaa.

Selon la chaîne Al-Manar, le communiqué indique : « En riposte aux frappes aériennes israéliennes menées dans la nuit de jeudi à vendredi contre des zones ouvertes dans les régions d'al-Jormaq et d'al-Shawakir, les groupes Ali Kamel Mohsen et Mohammed Qassem Tahhan, affiliés à la Résistance, ont bombardé vendredi 6 août à 11H15 (heure locale) des zones près des positions de l’armée de l’occupation israélienne dans les hameaux de Chebaa par des dizaines de roquettes 122mm. »

samedi, 07 août 2021 19:09

Méga pari "iranien" de Pékin

La Chine félicite le nouveau président iranien Ebrahim Raïssi, a déclaré vendredi une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a déclaré que « la Chine est convaincue que l'Iran réalisera de plus grands progrès dans l'édification de la nation et le développement socio-économique sous la direction du président Ebrahim Raïssi ».

Notant que la Chine et l'Iran sont des partenaires stratégiques globaux, Hua a déclaré que la Chine attachait une grande importance au développement des relations bilatérales et se tenait prête à travailler avec l'Iran pour saisir l'occasion du 50e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques cette année pour élever les relations bilatérales à un nouveau niveau, a déclaré Hua.

Cela intervient alors que le Wall Street Journal a souligné que « la Chine constitue l’obstacle majeur au plan de Trump visant à réduire les exportations de pétrole de l'Iran ».

Selon le Wall Street Journal, l'achat du surplus de pétrole iranien a en effet compensé l'impact économique des sanctions américaines et rapproché Téhéran de Pékin, qui est actuellement en guerre commerciale avec les États-Unis.

En mai 2018, l’ex-président américain Donald Trump a retiré son pays du Plan global d’action conjoint (PGAC) et a annoncé qu'il rétablirait les sanctions contre l'Iran.

La Chine a donné un rôle central à l’Iran dans la conception de son initiative « Une ceinture, une route » et investit massivement dans ses infrastructures, telles que les chemins de fer et les routes.

La Chine est également depuis longtemps le plus grand partenaire commercial de l'Iran. Le premier voyage à l'étranger du ministre iranien des Affaires étrangères M. Zarif a eu lieu en Chine après que Trump a annoncé qu'il imposerait à nouveau des sanctions à l'Iran.