تقي زاده

تقي زاده

LE CONCEPT DU AZADARI


Le verset 84 de la Sourate 12 du Saint-Coran parle de l’expression extrême du chagrin par le Prophète Yacoub A.S. Le sujet de l’expression intense de la douleur nous concerne tous dans nos vies, particulièrement dans l’école d’Ahloul Bayt.

Une question que nous nous posons souvent est de savoir quelles sont les limites dans la façon dont nous exprimons notre chagrin concernant les personnalités historiques. En effet, beaucoup de personnes se demandent si nous devons respecter certaines limites quand nous exprimons notre chagrin par rapport à l’histoire d’Imam Houssein A.S. par exemple. Parmi les différentes façons d’exprimer notre chagrin, lesquelles sont originellement religieuses et lesquelles sont purement culturelles ? 
La raison pour laquelle cette question est évoquée est qu’un certain nombre de musulmans ont émigré des régions d’Asie et du Moyen-Orient pour aller vivre dans les pays occidentaux. Tant que ces personnes étaient au Moyen-Orient, leurs façons d’exprimer leur chagrin faisaient partie des us et coutumes et ne pouvaient en aucun cas choquer qui que ce soit. Maintenant que ces personnes habitent en Occident, les gens ont réalisé que leur façon d’exprimer leur chagrin est beaucoup examinée.
 En effet, quand vous allez sur youtube aujourd’hui et que vous faites une recherche en tapant certains mots, vous verrez des scènes dans lesquelles l’on voit des gens faire le zanjir et dont le dos est rempli de sang. 
C’est ainsi que les gens ont commencé à se demander si ces actions par lesquelles nous exprimons notre chagrin sont légitimes ou non. Est-ce qu’il est permis en Islam par exemple de prendre des chaines métalliques et de se frapper avec ? Notre Saint-Prophète saw aurait-il été d’accord avec ces actions ? Quels actes de azadari sont acceptables et lesquels ne le sont pas ? 
Aujourd’hui, quand vous faites quelque chose, c’est sur youtube au bout de 30 secondes ! Comme c’est sur youtube, les gens posent la question : « Si je veux me rappeler Imam Houssein A.S., devrais-je suivre son exemple ou devrais-je me frapper jusqu’à ce que le sang coule ? » Cette question vient également à l’esprit de nos jeunes dont les amis les interrogent au lycée et à l’université.

Le sujet du azadari est contemporain et il est important de le cerner. Malheureusement, dans nos pays d’origine, que ce soit en Inde, au Pakistan ou au Moyen-Orient, cette discussion est taboue. En effet, certains zakirines n’osent pas aborder le sujet du azadari car ils ont peur de la réaction des gens (ils craignent que les gens s’énervent).

Certaines personnes de notre communauté pensent que quand les gens de l’extérieur nous voient en train de faire le azadari, ils ont une image négative de nous, les gens ne nous regardent pas de façon académique ou intellectuelle. Cela nous attire une mauvaise publicité. 
Edward Browne, chef du département d’histoire de l’Université de Cambridge, dit qu’étudier le cas de Houssain A.S. évoque dans l’état profond une émotion et une expression de douleur. Ce grand professeur ne prend pas l’expression de douleur comme quelque chose de négatif. En réalité, certains d’entre nous ont un complexe d’infériorité.

Nous allons traiter des points suivants :

1. Que dit le verset concernant l’expression de la douleur de la part du Prophète Yacoub A.S. ? Quelles sont les autres façons d’exprimer sa douleur ?

2. Est-ce que le Saint-Prophète et ses partisans approuvent l’expression de la douleur ?

3. Quand nous portons le alam ou le tabout, quand nous faisons le matame(deuil) ou que nous récitons un nawha, est-ce que cela fait partie de la religion ou de la culture ?

4. Le azadari est-il un moyen ou une fin en soi ?



1. Que dit le verset concernant l’expression de la douleur de la part du Prophète Yacoub A.S. ? Quelles sont les autres façons d’exprimer sa douleur ?


Le verset dit : « Ses yeux se sont blanchis en raison de sa douleur. » Prophète Yacoub A.S. avait prévenu son fils Youssouf A.S. de ne pas parler de ses capacités[1] à ses frères car il savait qu’ils étaient jaloux de lui. Vous vous souvenez de l’histoire du Prophète Youssouf A.S., comment ses frères le jetèrent dans un puits et comment un père fut séparé de son fils.

Dans le Saint-Qouran, le terme "houzn" désigne la douleur, le deuil. Parfois, Allah swt condamne le chagrin. Par exemple, quand le 1er calife était dans la cave avec le Saint-Prophète saw, Allah swt dit au 1er calife « Tu es en train de me désobéir en exprimant ta désolation dans cette grotte. » Rassouloullah sawas, lui dit : « Ne t’inquiètes pas, Allah est avec nous. » Dans un autre contexte, Allah swt dit à la maman du Prophète Moussa A.S., lorsqu’elle met le bébé dans le couffin : « N’aies pas peur, ne sois pas malheureuse parce que Je te le ramènerai. » A un autre moment, quand le Saint-Prophète était triste de voir que les gens ne viendraient pas vers l’Islam et que certains d’entre eux se moquaient de lui, Allah swt lui dit dans la Sourate Yassin[2], verset 76 : « Ne laisse pas leurs paroles te chagriner, ô Mouhammad ! Je sais quels sont leurs plans, je sais leurs intentions[3].»

Nous voyons que dans le Saint-Coran, lorsque nous analysons le terme "houzn", Allah swt ordonne parfois de ne pas chagriner. Mais en ce qui concerne l’histoire du Prophète Yacoub A.S., Allah swt loue son chagrin. Il veut nous montrer que dans ce cas-là, l’expression de cette douleur est une bonne chose. Allah swt explique : « Yacoub n’a pas seulement pleuré pour son fils. Son cœur est si tendre qu’il a perdu sa vue. »

Réfléchissons un moment à cette expression de chagrin et son intensité. Nous avons tous pleuré dans nos vies mais nous n’avons pas perdu la vue suite à ces pleurs, n’est-ce pas ?

Si cette expression intense du chagrin était mauvaise, Allah swt l’aurait signalé. Mais Allah swt ne condamne pas cette expression de la douleur extrême.

Qui peut contenir ses expressions mieux que les Prophètes ? Les Prophètes sont en effet infaillibles. Si Allah swt était mécontent du fait que son Prophète se chagrine autant, il l’aurait dit dans le St-Coran.


2. Est-ce que le Saint-Prophète et ses partisans approuvent l’expression de la douleur ?

Certaines personnes disent que cette expression de la douleur provient d’un Prophète qui a vécu des années avant Rassouloullah et nous ne pouvons donc pas l’utiliser. Dans l’école d’Ahloul Bayt, la condition à laquelle nous pouvons utiliser les actes d’un Prophète avant Mouhammad saw est que les Ahloul Bayt A.S. eux-mêmes aient utilisé cet exemple dans leurs vies. Si un membre des Ahloul Bayt utilise l’histoire du Prophète Yacoub A.S. comme un exemple, alors vous pouvez faire l’analogie et l’utiliser dans votre propre vie. Par exemple, les gens du Sabbat ne voulaient pas travailler le samedi. Ils étaient pêcheurs et on leur avait dit de ne pas travailler le samedi. C’était ce qui se passait avant notre Saint-Prophète saw. Rassouloullah a changé ce jour. Il a dit aux gens : « Pour eux, le jour sacré était le samedi, pour vous, c’est le vendredi. » Aussi, nous ne pouvons plus utiliser le sabbat aujourd’hui.

Imam Zainoul Abidine A.S. a lui-même utilisé l’exemple du Prophète Yacoub A.S. durant sa vie. Un jour, Abou Hamza Thumali dit à notre 4ème Imam A.S. : « Ô Imam, des années après l’événement de Karbala, vous continuez à pleurer sur cet événement. Vous êtes les Ahloul Bayt, vous devriez mettre fin à ces pleurs. Vous devriez faire sabr[4]. » Imam A.S. répondit : « Yacoub A.S. a perdu son fils mais savait qu’il était vivant. Nabi Yacoub A.S. recevait des nouvelles du fait que Youssouf A.S. était en Egypte. Malgré cela, il perdit la vue en raison de son chagrin. J’ai vu mon père être massacré en face de moi à Karbala. Et j’ai vu 17 membres de ma famille être assassinés devant moi. Et tu me demandes pourquoi je continue à pleurer jusqu’aujourd’hui ? » Imam Zainoul Abidine A.S. garde la sounna du Prophète Yacoub A.S. vivante.

Si l’expression intense du chagrin était haram comme le prétendent certains, alors Allah swt aurait dit à Yacoub A.S. « Comment oses-tu pleurer à un tel point que tu perdes ta vue ? »

Allah swt nous montre dans le Saint-Qouran qu’il y a 3 raisons pour lesquelles les êtres humains pleurent et chacune d’elles est louable :

- Sourate 19, verset 58 : ceux qui vont au sajda[5] et pleurent lorsqu’ils entendent les mots d’Allah swt et qu’ils entendent le Message d’Allah. Quand ils entendent les signes de ar-Rahman[6], ils vont au sajda et disent : « Merci Allah de me permettre d’être parmi ceux qui suivent le signe de ar-Rahman[7]. »

- Le second groupe de personnes regrettent de ne pas avoir participé à un événement. Ils n’ont pas eu l’opportunité d’être là à ce moment-là, aussi ils pleurent. 
Ceci est relaté dans la Sourate 9, verset 92. Allah swt explique que lorsque le Saint-Prophète saw se rendait à la bataille de Tabouk, les gens cherchaient des prétextes pour ne pas y aller. Une personne dit : « Ya Rassoulillah, je ne peux pas venir parce que les femmes romaines[8] sont si belles que je risque d’être davantage concentré sur les femmes plutôt que sur la guerre. » Une autre dit : « Il fait trop chaud et le trajet est difficile, je préfère rester à la maison. »
 Puis, un groupe de 7 Ansars de Madina vint voir le St-Prophète saw et dit : « Ya Rassouloullah, nous sommes prêts à venir avec vous. Ô Messager d’Allah, permettez-nous svp de vous accompagner à cette bataille. » Notre St-Prophète saw répondit : « Je suis désolée, je n’ai plus de provisions pour la bataille. Nous avons épuisé toutes nos armes. Je ne peux pas vous emmener avec moi sur le champ de bataille. » Le Saint-Qouran dit : « Leurs yeux étaient remplis de larmes et ils étaient chagrinés. »

Dans le Ziarat-e-Ashoura, ne disons-nous pas « ya Aba Abdillah, j’aurais aimé être avec vous le jour de Ashoura pour que si je voyais Shimr assis sur votre poitrine, par Allah, je me serais précipité vers lui et je l’aurais poussé loin de vous. »

Imam Mahdi A.S. dit dans le Ziarat-e-Nahiya : « Le temps ne m’a pas permis d’être avec vous et le destin ne m’a pas permis de vous aider mais je vous promets que chaque matin et chaque soir, je pleure sur vous et mes larmes deviennent du sang. »

- Le troisième groupe de personnes pleurent quand ils entendent la vérité d’Allah swt sur terre parce que le pouvoir de la vérité est si intense pour leurs cœurs qu’ils ne peuvent s’empêcher de pleurer. Dans la Sourate 5[9], versets 82-83, Allah swt dit : « Et tu trouveras certes que les plus disposés à aimer les croyants sont ceux qui disent : "Nous sommes chrétiens." C'est qu'il y a parmi eux des prêtres et des moines, et qu'ils ne s'enflent pas d'orgueil[10]. Et quand ils[11] entendent ce qui a été descendu sur le Messager [Mouhammad], tu vois leurs yeux déborder de larmes, parce qu'ils ont reconnu la vérité[12]. »

Certains prétendent que notre St-Prophète saw n’encouragea pas l’expression de la douleur. Il nomma lui-même l’année durant laquelle H. Abou Talib et Janabé Khadidja ahs décédèrent "Amoul houzn", l’année du chagrin[13]Souvenez-vous combien Rassouloullah était affecté par le martyr de son oncle Hamza. Quand il retourna à Médine, il demanda aux gens : « Est-ce que quelqu’un pleure sur mon oncle Hamza ? » On lui répondit : « Il ne lui reste pas beaucoup de membres dans sa famille. » Notre St-Prophète saw ordonna aux femmes de Madina d’aller chez H. Hamza et de pleurer sur lui et il demanda aussi aux gens de se rendre sur la tombe de Hamza et pleurer. Si Rassouloullah trouvait que pleurer était une mauvaise chose, il n’aurait pas ordonné aux femmes de Médine d’aller chez H. Hamza et pleurer sur lui.

Owais al Karni[14] est un compagnon de Rassouloullah qui habitait au Yémen et qui n’a jamais eu l’opportunité de rencontrer notre St-Prophète saw car sa mère ne le lui autorisait pas. Quand sa mère lui autorisa enfin à aller à Madina et transmettre ses salames à Rassouloullah, il n’eut toujours pas l’occasion de le rencontrer car Mouhammad saw était à la bataille d’Ohod. Il demanda des nouvelles du St-Prophète saw. On lui annonça qu’il avait été attaqué et qu’il avait perdu ses 2 dents[15]. En entendant cela, il prit une pierre et brisa ses dents avec cette pierre. Quand Rassouloullah est rentré à Madina après cette bataille, la première chose qu’il a dite est : « Je sens le parfum du Paradis. » Il demanda : « Est-ce que Owais al-Karani est venu ici ? Le nombre de personnes en faveur de qui il interviendra est supérieur aux grandes tribus arabes. En raison de son obéissance à sa mère, sa place au Paradis a déjà été réservée. » Ce même Owais a combattu au côté d’Imam Ali A.S. à Siffin où il fut martyrisé.

Est-ce que notre St-Prophète saw a dit à Owais : « Qu’est-ce que c’est que cette expression de la douleur ? Pourquoi brises-tu tes dents comme cela ? » ? Non, au contraire ! Rassouloullah dit à propos d’Owais qu’il fait partie des gens du Paradis.


3. Quand nous portons le alam ou le tabout, quand nous faisons le matame, le deuil ou que nous récitons un nawha, est-ce que cela fait partie de la religion ou de la culture ?


Quand nous récitons le majaliss, c’est une forme de azadari, n’est-ce pas ? Est-ce religieux ou culturel ? C’est religieux parce que ce sont Imam Zainoul Abidine A.S. et Sayyida Zainab AHS qui ont commencé le majaliss après l’événement de Karbala.

Réciter des nawhas, matames ou latmiyas, est-ce religieux ou culturel ? C’est religieux car Bibi Oumme Koulssoum, la sœur de Bibi Zaynab AHS s’est mise à réciter un nawha sur Imam Houssein A.S. quand elle arriva à Koufa. Donc, nous avons pris cette forme de azadari des Ahloul Bayt A.S.

Certains se demandent si se frapper la poitrine, faire matame fait partie de la religion ou de la culture ? C’est religieux. Les premières personnes à se frapper leurs poitrines et leurs joues étaient les femmes de Rassouloullah au moment de son décès. Dans le livre al-Bidaya van nahaya, il y a un hadith clair spécifiant que lorsque notre St-Prophète saw est décédé, ses femmes se sont mises à se frapper et à se donner des gifles. Et c’était considéré comme une Sounna : les gens faisaient cela en honneur à Rassouloullah. Puis Bibi Zaynab AHS le continua à trois reprises selon 2 ouvrages : Al bidaya van nahaya et Al-Imama Wa Siyassa. La première fois qu’elle s’est frappée la poitrine est la nuit de Ashoura, lorsqu’elle vit que les ennemis étaient sur le point d’attaquer, elle parla à son frère Houssain A.S. qui lui dit : « J’ai vu un rêve et je sais que ce sera la fin pour moi demain. » En entendant cela, elle commença à se frapper. La seconde fois qu’elle l’a fait est quand elle a vu son frère Houssain A.S. partir sur le champ de bataille. Elle lui dit : « Attendez, attendez, ô fils de Zahra ! » La troisième fois où elle s’est frappée la poitrine est quand elle a vu le corps d’Imam Houssain A.S. étendu sur le sol de Karbala.

Vous savez que dans le Saint-Qouran, quand Sarah, l’épouse du Prophète Ibrahim A.S., sut qu’elle va donner naissance à un âge avancé, elle se frappa et dit : « Moi, une femme âgée ? » Allah swt n’a pas condamné le fait qu’elle se soit frappée, tout comme il n’a pas condamné un tel acte de la part de Bibi Zaynab ahs.

Pourquoi nous frappons-nous la poitrine ? Pour nous rappeler la poitrine sur laquelle les sabots des chevaux de Bani Oumayyah ont foulé. Je ne sais pas quel doit être l’état de la poitrine d’Imam Houssain A.S. quand 10 cavaliers ont fait courir leurs chevaux dessus !...

Certains demandent que si c’est culturel et si le fait de se frapper de la sorte peut être nuisible à notre santé, si ça peut nous tuer, que faut-il faire ? Nos marjas sont clairs là-dessus : ils disent que si se frapper a pour résultat des dommages qui ne peuvent pas être réparés, restez éloignés de tels actes...

Quand au alam et au tissu qui se trouve dessus et que beaucoup de gens embrassent, certaines personnes se posent des questions à ce propos. Quand Yacoub A.S. devint aveugle, Youssouf A.S. donna sa chemise et recommanda à ses frères de la passer sur les yeux de son père pour qu’il retrouve sa vue. Pourquoi fit-il cela ? Pour nous montrer que le tissu qui a été en contact avec une haute personnalité a une telle énergie qui l’entoure ! De la même manière que la Sainte-Kaaba est un symbole de l’adoration d’Allah swt, le alam est un symbole de H. Abbas A.S, Le frère fidèle d'Imam Hussein à Karbala.

Quand au "tabout"[16] que nous portons et qui est pourtant vide, c’est également un symbole.

La culture n’est pas quelque chose de négatif tant qu’elle reste dans les limites de la religion. Elle pose problème seulement quand la religion n’est pas préservée.

Quand les Chrétiens se rappellent la crucifixion de Jésus[18], personne ne dit qu’ils sont barbares mais lorsque nous nous rappelons Houssain A.S., les gens disent que nous sommes brutaux.

Certains disent : « Mais les gens se moquent de nous quand nous faisons le azadari ! » Peu importe ! Les gens ne se sont-ils pas moqués du Saint-Prophète saw toute sa vie durant ?


4. Le azadari est-il un moyen ou une fin ?

Nous considérons le azadari comme la fin, mais il a été conçu comme le moyen. Le but du azadari est de former notre caractère. Dr Elisabeth Ross, en psychologie, affirme que lorsqu’une personne pleure et a de la peine, cela entraîne 5 réactions :

- D’abord, quand nous sommes chagrinés par quelqu’un, il y a un déni, un rejet envers ce chagrin.

- Ensuite, il y a un sens de colère sur ce chagrin

- Puis, il y a un sens de concession envers ce chagrin

- Ensuite, il y a un sens d’acceptation de ce chagrin

- Et enfin, nous organisons notre vie autour de ce chagrin

Quand je fais le azadari d’Imam Houssain A.S., est-ce une fin en soi ? Non, c’est juste un moyen dont la fin est mon développement en tant qu’être humain. Le but du azadari est que nous améliorons nos akhlaqs. Le azadari me rappelle que je dois réorganiser ma vie autour de la personne dont je fais le deuil, sur laquelle je pleure. Je m’assure que mon éthique, mes akhlaqs sont comme ceux de Houssain A.S.

Imam Djaffar as-Sadiq A.S. dit : « Ceux qui pleurent sont au nombre de 5 : Prophète Adam A.S. quand il quitta le Paradis, ensuite Yacoub A.S. qui a pleuré sur son fils Youssouf A.S., puis Youssouf A.S. sur Yacoub A.S., ensuite Fatima ahs qui a pleuré sur Mouhammad saw, et enfin Imam Zainoul Abidine A.S. qui a pleuré sur Imam Houssain A.S. »


Source : Azadari and Lamentation Controversies, Ashr-e-Fatemiyyah 2011

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[1] Telles qu’interpréter les rêves
[2] N° 36
[3] « Que leurs paroles ne t'affligent donc pas ! Nous savons ce qu'ils cachent et ce qu'ils divulguent. »
[4] Etre patient, faire preuve de persévérance.
[5] Ils se prosternent
[6] Houssein A.S. n’est-il pas un signe de ar-Rahman sur terre?
[7] Ne devrions-nous pas nous prosterner chaque jour et dire à Allah : « Merci d’avoir fait de moi un des partisans de Houssein A.S. » ?
[8] La bataille de Tabouk était contre les Romains.
[9] Al-Maidah, la table servie
[10] Sont humbles
[11] Les prêtres chrétiens
[12] Rappelez-vous ce prêtre d’Abyssinie qui a entendu parler du message de l’Islam, qui vint vers le St-Prophète saw et accepta l’Islam.
[13] Parce qu’il avait perdu les êtres qui lui étaient les plus chers
[14] Il est enterré près de Ammar ibne Yassir à Raqqa en Syrie (sur la route vers Alep)
[15] Souvenez-vous qu’à un moment donné, Rassouloullah était seul sur la montagne et les ennemis se sont mis à l’attaquer de toutes parts. Seuls Imam Ali A.S. et une dame pieuse au nom de Oumme Ammara assuraient sa défense. Imam Ali A.S. reçut 63 coups en voulant protéger notre St-Prophète saw.
[16] Cercueil
Est-ce que l'imam Khomeiny déclare : " Pleurer et commémorer le deuil en la mémoire du maitre des martyrs l'imam Hossein (as) ou organiser les assises dans ce sens ont contribué à préserver la religion depuis 14 siècles jusqu'à présent ? " Pour quelle raison?
 
Réponse détaillée

L'imam Khomeiny insiste plusieurs fois sur le rôle du sacrifice de l'imam Hossein (as) dans la sauvegarde de l'islam. Il juge efficace la préservation de la mémoire de l'imam Hossein (as) à travers les assises, les commémorations de deuil…meilleur moyen pour suivre leur voie et continuer leur combat contre les déviations. Par exemple il déclare : " Ce rassemblement pour l'Achoura, toutes ces cérémonies funèbres en la mémoire des martyrs, plus particulièrement le plus grand martyr de l'univers ont beaucoup de bénédictions. " [1] Et encore " Le mois de Muharram et de Safar sont des mois de bénédictions dans l'islam, le mois qui garde l'islam en lui. Nous devons promouvoir le mois de Muharram et de Safar en rappelant les malheurs des Ahl-Ul-bayt (as). Cette école juridique doit sa survie jusqu'ici grâce à la mémoire et au rappelle des malheurs sur les Ahl-Ul-bayt (as)… Muharram et Safar sont les deux mois qui ont soutenu l'islam jusqu'ici. L'islam doit sa survie au sacrifice du maître des martyrs." [2]

 

Il présente le raisons de cette pensée dans plusieurs de ses discours. 

 

Voici quelques discours ou ressortent les raisons de la commémoration du deuil de l'imam Hossein (as) : 

" Ils ont peur pendant les jours d'Achoura et durant les deux mois de Muharram et de Safar. C'est grâce à ces assises que les gens sont réunis. Si jamais quelqu'un désire transmettre un message, et que ce message soit rapidement relayé dans tous le pays à travers les portes paroles, les communicateurs et les imams de la prière de vendredi ce n'est qu'à travers le regroupement du peuple derrière cette valeur divine au cours de laquelle la mémoire de l'imam Hossein (as) est rappelée que cela peut réussir avec organisation et coordination." 

 

Les supers puissances désirent réunir beaucoup de gens pour faire passer leur message, ils vont fournir énormément d'effort qui s'étendront sur beaucoup de jours afin de réussir à réunir un nombre de personnes, cent milles ou cinquante milles personnes et avec beaucoup de dépenses pour parvenir à leur parler et qu'ils écoutent or vous êtes sans ignorer que ce sont les assises de commémoration du deuil de l'imam Hossein (as) qui relie les peuples et consolident la fraternité et dès que quelque chose survient dans une seule ville pas dans tous le pays, toutes les couches sociales et ceux qui rendent hommage au maître des martyrs se réunissent et cela ne demandent pas beaucoup d'efforts ni trop de publicité. Tout le monde se réunit facilement dès qu'on lance un cri sur l'imam Hossein (as). 

Certains imams ont dit - peut être c'est l'imam Baqir (as) : " Qu'une personne commémore la cérémonie de deuil en ma mémoire sur le site de Mina (un). Sachez que l'imam Baqir (as) personnellement n'a pas besoin de ce genre d'assise ou que cela lui rapporte quelque chose; mais ces genres de réunions ont une coloration politique. Si quelqu'un au niveau de mina ou toutes les couches sociales se réunissent pendant le pèlerinage réussit à organiser une cérémonie funèbre pour l'imam Baqir (as) et au cours de cette cérémonie il dénonce les crimes et les exactions de ceux qui se sont dressés contre les Ahl-Ul-bayt (as) cela sera complètement relayée dans le monde entier.

 

 

Peut être les étrangers nous traiterons de " Peuples qui se lamentent " et ils ne savent pas le degré de récompense qu'on reçoit lorsqu'on verse une goutte de larmes (pour les Ahl-Ul-bayt). Une assise de commémoration de deuil a beaucoup de récompenses mais ils ne peuvent peut –être pas digérer ces récompenses ou alors ils ne peuvent pas comprendre les choses qu'on évoque lors de ces assises, les récompenses prévue pour celui qui lit l'invocation dans cette assise. L'aspect politique de ces invocations et l'attention que cela nécessite des gens qui s'oriente vers Dieu à partir d'un point essentiel rend une nation engagée, volontaire pour atteindre un objectif islamique. 

 

Les cérémonies de commémoration de deuil de l'imam Hossein (as) ne se limite pas seulement aux pleures, certes il faut pleurer et faire pleurer les autres car cela a des récompenses dans l'au-delà mais cela a ce côté plus important qu'il sert d'arène politique pour nos imams depuis le début de l'islam et le programme qu'ils ont établi s'est ainsi prolongé jusqu'à la fin : réunir les gens autour d'une même idée, réunir les gens autour d'un même objectif, et il n'y a rient pouvant faire effet sur ce genre d'initiative comme la commémoration du deuil du maître des martyrs…

 

 

Sachez que si ce n'était pas ces commémorations du deuil de l'imam Hossein (as), le fait de se taper la poitrine et de clamer les poèmes, on n'aurait pas eu de 15 Khordod. Aucune force n'aurait réussit à concrétiser le 15 Khordod tel que cela s'est passé à moins que ce soit avec la force, la puissance du sang de l'imam Hossein (as). Aucune force n'aurait permis à cette nation accablée et envahie dans tout les sens par les supers puissances, une nation victime de tous les complots à désamorcer ce genre de complots. 

 

C'est ce genre d'assise de commémoration de deuil pour le maître des opprimés, les assises au cours desquelles on compatie avec le public, les opprimés, ce genre d'assise appréciée par Dieu dans lesquelles on se souviens que l'imam Hossein (as), ses amis et ses enfants se sont sacrifiés pour l'islam motive beaucoup les jeunes qui souhaitent aller au front de guerre et tomber martyr pour honorer leurs pays avec leur sang. 

Ce genre d'assises encourage les mères à éduquer leurs enfants à la tradition du martyr et elles acceptent offrir leurs enfants de cette manière et si elles en ont encore, elles sont prêtes à donner ces enfants pour la cause de Dieu. Il nous aurait par peuple dynamique. S'ils comprennent vraiment que l'imam Sadjad (as) a enduré en perdant tout à Karbala et en vivant sous le contrôle d'un gouvernement qui avait sur tous, ils sauront que c'est grâce aux invocations qu'il a légué qu'on reconnait son action. S'ils comprenaient bien cela, ils ne nous demanderaient pas pourquoi est-ce qu'on lit des invocations ? 

 

Les nouveaux penseurs ne se demanderaient pas pourquoi est-ce qu'on fait tout cela s'ils avaient compris l'importance de ces assises, de ces invocations, de ces rappels par rapport au malheur et le rôle politique et social qu'il joue. Si tous les nouveaux penseurs, si tous les épris de l'occident, si toutes les puissances se réunissent ils ne pourront pas un 15 Khordod. La force de cette situation relève du fait qu'elle se réclame et se fonde sur la mémoire de l'imam Hossein (as)…

 

 

Notre peuple doit réaliser l'importance de ces assises. Ce sont des assises qui donnent de la vie aux nations. Durant les jours d'Achoura, ces évènements de commémoration se manifestent de plus en plus et dans d'autres jours en dehors des plus grands et dans d'autres semaines cela apparait également. S'ils comprennent vraiment la portée politique de cette assise, même les inféodés s'arrangeront à organiser des pareilles cérémonies, dans le sens que la nation et le peuple désirent. J'espère que les prédicateurs et les poètes interviendront davantage dans ces cérémonies. Celui qui se tient à côté de la chaire et lie les poèmes ou celui qui s'assoie sur la chaire pour s'adresser aux gens influence bien ces assises et c'est tout à fait naturel.

 

 

Même comme certaines personnes ne savent pas ce qu'ils font. Nous sommes presque parvenus à cette conclusion que notre nation a subitement réalisée une révolution et fait exploser quelque chose ne s'est jamais produit nulle part jusqu'ici. Une nation qui était dépendante de tout. Le régime précédent avait tout perdu y compris la dignité hommes de ce pays. Il avait fait en sorte que nous soyons dépendants de tout. Subitement, une explosion s'est produite et c'est le fruit de la bénédiction de ces assises qui réunit les nations et les peuples autour d'un point commun. Les prédicateurs, les imams de prière d'assemblée et les imams de prière de vendredi devraient davantage promouvoir et faire valoir cette question. A ce que je sache, il faut qu'ils expliquent les choses aux gens de manière qu'ils n'aient pas l'impression que nous ne sommes des gens qui pleurnichent. Nous sommes un peuple qui grâce à ses pleures a pu faire disparaitre une puissance qui date de deux milles cinq cents ans. [3]

 

 

En ce qui concerne la philosophie de la commémoration du deuil de l'imam Hossein (as), nous avons bien d'autres exposés dans ce même site, comme par exemple la question 348 (site 352) et la question 18472 (site 18053).

 



[1] - Sahifa imam, vol 13, page 326, Institut pour l'organisation et la diffusion des œuvres de l'imam Khomeiny, Téhéran, 14 ème publication 1386

 

[2] - id, vol 15, page 330

 

[3] - id, vol 16 , page 344, 348

jeudi, 12 août 2021 10:55

Le voilà, le Mois Muharam

Un mois de tristesse et de recueillement sincères . . .
Un mois de commémoration et de désolation ..
Un mois durant lequel la tragédie de Karbala eu lieu et qui s'étendra sur 40 jours.

Voici venu le renouvellement de notre fidélité et du pacte de la Victoire de Ahul el beit (as).
Notre pacte à notre Imam du Temps,Al Mahdi (ajf).

Puissions nous , frères et soeurs partisans de ahul el beit renouveler chaque année ce pacte de fidélité et d'amour ..
Ce rappel des enseignements de Imam Al Houssein ( ps) et de la Justice.
Puissions nous tous les ans commémorer les martyres de Karbala ;
Ces commémorations qui maintinrent vivant à travers l'histoire et continueront biiznillAh de maintenir vivant, l'esprit du djihâd et du sacrifice dans la voie de Dieu et de l'humanité véritable, une humanité conforme à la divine nature selon laquelle Allah SWT A pétri les gens et qui n'est autre que la religion immuable d'Allah SWT☝️❤?

N’oublions pas ce dépôt qui est en nous afin que nous puissions vraiment aimer et le prouver quand viendra la parousie de l’Imam Al Mahdi (que Dieu hâte sa venue
Amine ☝️??

Ayatollah Khomeiny disait :
?« Ne croyez pas que l’objectif et le but de ces cérémonies {...} s’arrêtent au niveau des pleurs sur le maître de martyres. Le maître des martyres n’a pas besoin de ces pleurs. Le plus important est que ces assemblées réunissent les gens et les orientent dans une seule direction. La vérité, La Justice, L'islam pure  »

Toutes les terres sont Karbala
Tous les jours sont Achoura
Telle est la philosophie de ceux qui ont l'amour Husseinien en eux ❤

#eloquenceetsagessedelislam

jeudi, 12 août 2021 10:53

Qui est l'Imam al-Hussayn?*

«Je ne me rendrai jamais à vous comme un soumis, ni ne me résignerai jamais comme un esclave».*
*L'écho de ce cri de refus et de défi qu'a lancé l'Imam al-Hussayn, à la face de la puissance déviationniste omayyade avant de tomber en martyr, retentit encore dans la vallée de Tûfûf,* *comme il a toujours retenti dans les oreilles de toutes les générations qui se sont succédé depuis son assassinat.*
*Il n'a cessé d'agiter toutes les phases de l'histoire, comme un tourbillon qui moissonne les tyrans, ou un volcan qui fait trembler les trônes des injustes,* *en réveillant toutes les consciences libres et en galvanisant l'esprit révolutionnaire et de jihad missionnaire chaque fois que la déviation et les forces du mal poussent à l'excès leur arrogance.*
*Depuis son martyre, des millions et des millions de Musulmans se sont rendus à sa tombe pour se rappeler que la sauvegarde du Message et de la Sunna (la Tradition du Prophète) exige parfois le sacrifice de soi, même si l'on a toutes les possibilités de l'éviter.*
*Aujourd'hui, cette tombe, transformée au fil des siècles en un site imposant de merveilles, dressant ses dômes et ses minarets dorés au centre de Karbalâ' (ville située à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Bagdad) témoigne par sa splendeur de l'attachement profond et inébranlable des générations successives de Musulmans à cette personnalité islamique hors du commun, par le sens qu'il a su donner à son combat pour préserver l'Islam d'une déviation imminente.*
*___________________*
? *Bostani.com*

jeudi, 12 août 2021 10:51

HADITH DU JOUR

Un homme est venu près de l'Imam Kadhim (ع) et lui a dit : J'ai dix membres de ma famille, tous sont malades, je ne sais quoi faire et par quels moyens les aider à trouver la guérison?
l' Imam (ع)dit : Traitez-les au moyen de la charité(sadaqa)et bienveillance envers les croyants nécessiteux,dans la voie D'Allah(faites l'aumône au nécessiteux et demandez-lui de prier pour le ou les malades);En effet,rien ne répond au besoin plus rapidement que la charité et rien n'est plus bénéfique pour le patient que la charité !
Parfois, l'Imam Sajjad(ع),après avoir donné quelque chose en charité au  mendiant, humait sa main bénie et ensuite disait : Cette main est parvenue à "la main" D'Allah ; Parce qu'Allah dit au verset 104 de la sourate Tawbah : Dieu est celui qui accepte la repentance de Ses serviteurs et Il est celui qui reçoit leur aumône...

?Baharalanwar, volume 62, page 269 .

es secrets de la prière et du jeûne, 6e partie 

Imam Jafar as-Sadiq (a) dit : « Ce qui est encore plus difficile que d'accomplir l'action, c'est de garder votre intention pure »
Parfois, vous faites quelque chose mais Shaytan a changé vos intentions. Parfois, au début, parfois au milieu de l'action et parfois, quand vous avez fini l'action.

Il y a cette fameuse histoire d'un homme qui accomplissait sa prière à la mosquée et il était seul donc il avait une intention pure. Puis, un homme est arrivé à la mosquée, l'a regardé et a dit : « MashaAllah comme il prie bien ! ». Cela a rendu l’homme fier de lui et il a dit «  Je suis également en train de jeûner ». Quand il a commencé sa prière, il n'avait pas une mauvaise intention car il n'y avait personne à la mosquée. S'il avait une mauvaise intention, il n'aurait même pas commencé à prier. Mais au milieu de sa prière, Shaytan a pointé son nez.

Parfois, Shaytan nous empêche de commencer une action. Parfois, Shaytan vient partager une action avec nous. Et parfois, il vient même après que nous ayons accompli l'action. Il sait comment nous approcher. Il n'a pas qu'une seule méthode. S'il n'avait qu'une seule méthode, cela aurait été facile pour nous de l'identifier. Il vient de différentes voies, de différents angles afin de nous piéger, mais nous devrions faire attention. C'est pour cela qu'Imam (a) dit que c'est plus difficile de conserver une action plutôt que de l'effectuer.

Ensuite, il dit : « L'action pure est celle pour laquelle vous ne voulez pas que les gens vous louent. » Vous voulez que Seul Allah (swt) fasse vos éloges. Si je fais quelque chose afin que les gens fassent mes louanges, cela montre que mon intention n'est pas pure. Parfois, quand vous faites quelque chose de bien, vous voulez que les gens apprécient, ceci n'est pas mauvais car vous voulez que les gens apprécient afin qu'ils en tirent un meilleur profil ou qu'ils s'impliquent. Par exemple, je construis une mosquée ? ou j'écris un livre ; si les gens me louent et accueillent cette action, je serai heureux. Et cela ne veut pas forcément dire que j'avais une mauvaise intention. Je veux que les gens viennent à cette mosquée. Je veux que les gens lisent ce livre ?. Donc, si les gens font des louanges, encouragent, accueillent cette bonne action, je serai heureux ; ce n'est pas mauvais. Ce qui est mauvais, c'est que je construis la mosquée pour que les gens me louent ; j'écris le livre afin que les gens fassent mes éloges et même si sans écrire le livre, je pouvais avoir les louanges des gens, je n'aurais pas écrit le livre.

Il ne suffit pas d'avoir une bonne intention de faire une bonne chose, il est aussi important d'être conscient de ce que l'on veut faire. Vous avez une totale compréhension de ce que vous êtes en train de faire. L'une des différences entre les animaux et nous est que les animaux font des choses et ils le font bien, mais ils ne comprennent pas ce qu'ils sont en train de faire. Ils n'ont pas la compréhension.
Lorsqu’une personne fait quelque chose de bien, elle veut que les autres accueillent cette action afin de pouvoir répandre la religion par exemple.

Quand un mou’mine voit que quelque chose est bien, il va le faire, peu importe si les gens vont le louer ou le blâmer. Le Qour'an ? dit : « Quand ils font quelque chose pour l'amour d'Allah, ils n'ont pas peur que les gens les blâment et ils n'ont pas envie d'être remerciés. » Ne changez pas votre politique. Ne déviez pas de la voie droite si les gens n'apprécient pas et c'est très difficile.

Imam (a) dit : « Si vous êtes sur la voie droite, la voie de la guidance et vous vous sentez plutôt seul, vous voyez qu'il n'y a pas beaucoup de personnes qui vous tiennent compagnie, ne vous sentez pas seul, n'ayez pas peur. » 
Si vous êtes sur la voie droite, continuez votre route. Assurez-vous simplement que vous êtes vraiment sur la voie droite et que vous n'êtes pas mal guidés. Ayez le courage de continuer et InshaAllah, vous aurez cette assistance plus tard. Aucun de nos Prophètes n'a été soutenu au départ. Ils ont toujours été seuls au départ et ensuite, ils ont réussi à avoir quelques partisans, mais ils ont continué et persisté et finalement, ils ont réussi à avoir du succès.

Imam Sadiq (a) dit ensuite : « L’intention est meilleure et plus importante que l'action. » Une partie très importante de l'intention est la conscience. Il est important que vous soyez conscient de ce que vous faites d'un côté et que vous ayez une bonne raison de l'autre côté. Par exemple, si je fais quelque chose sans comprendre, est-ce que c'est quelque chose de bien même si j'ai une bonne intention ? Non ! Allah (swt) dit dans le Qour'an ? : « Si vous êtes ivre, n'accomplissez pas la prière, jusqu'à ce que vous soyez conscient de ce que vous dites. »

Nous avons cette capacité à observer nos propres actions. Nous avons cette capacité de nous auto-évaluer. C’est quelque chose qui n'existe pas chez les animaux. C'est pour cela que vous voyez que les animaux ne peuvent pas s'améliorer. Si vous prenez un cheval aujourd'hui et un cheval d'il y a 1000 ans, ils font exactement la même chose. Il n'y a aucune évolution car ils ne peuvent pas s'auto-évaluer. Quand vous voyez des sociétés qui n'arrivent pas à s'améliorer, c'est en raison de cela. C'est parce qu'ils n'arrivent pas à s'évaluer. Certains pays, certaines sociétés ne se développent pas, ils n'avancent pas. Pourquoi ? Car ils font tout simplement les choses. Ils n'ont pas cette capacité de reculer un moment, de se poser un moment et observer leurs propres performances...s'évaluer, s'autocritiquer, s'améliorer. Ils restent comme des animaux. Tout comme les animaux qui ne changent pas au fil des ans, les êtres humains peuvent ne pas changer, peuvent ne pas évoluer, et ils peuvent même s'empirer.
A suivre…

A suivre…
OMAR et l’évêque de Najran 

Partie1

*- Anas ibn Malik rapporte : « L’évêque de Najran est venu voir deuxième Calif, Omar ibn Khattab, pour lui remettre la taxe, et Omar l’a invité à embrasser l’ISLAM.*

*- L’évêque : « Vous dites que DIEU a un PARADIS, aussi large que les CIEUX, et la TERRE. Où se trouve donc, l’ENFER » ??*

*- Hébété, Omar n’a pas sû répondre. Un groupe parmi les personnes présentes, lui a dit :*
*« Réponds-lui Prince des Croyants, ainsi il ne pourra accuser l’ISLAM d’être FAUX ».*

*- Il a baissé la tête, gêné devant l’assistance, et ne sachant que répondre, pendant une heure.*

*- Et voilà qu’un homme s’est présenté devant la porte de la MOSQUÉE, dont il a obstrué l’entrée par ses épaules.*

*- L’ayant bien fixé, les gens se sont rendus compte, qu’il était la malle de la science, de la PROPHÉTIE, ALÎ ibn Abi Talib (p). Ils ont souri et soulagés par sa venue.*

*- OMAR ibn Khattab s’est alors levé, imité par le groupe de perosonnes qui étaient avec lui, il s’est dirigé vers l’Imam ALÎ (p), et il lui a dit :*

*- « Ô, Mon maître ! Où étais-tu quand cet évêque s’est vanté devant nous, de son discours ??*

*- Réponds-lui vite, car il en veut à l’ISLAM, tu es la Pleine LUNE, la LAMPE dans les TÉNÈBRES, et le cousin du Messager de l’humanité ».*

*- L’IMÂM ALÎ (p) : « Qu’as-tu à dire évêque ? »*

*- L’évêque : « Ô, jeune homme, vous dites que le PARADIS est aussi large que les CIEUX, et la TERRE. Alors où est l’ENFER » ??*

*- L’IMÂM ALÎ (p) : « Lorsque la NUIT apparait, où se trouve le JOUR » ??*

*- L’évêque : « Qui es-tu jeune homme ? Laisse-moi interroger ce rustre discourtois.*

*- Parle- moi ô, Omar de la terre sur laquelle,*
*le soleil a éclairé qu’une heure, et n’a plus illuminé après ».*

*- Omar : « Épargne-moi et interroge ALÎ ibn Abi Talib (p). Réponds-lui Abû HASSAN ».*

*- L’IMÂM ALÎ (p) : « C’est la terre de la mer, que DIEU Le Très Haut a fendu pour MOÏSE, afin qu’il puisse traverser avec sa communauté.*

*- Le soleil s’y est levé une seule heure, puis la mer s’est refermée sur PHARAON, et ses soldats ».*

*- L’évêque : « Tu dis vrai, toi le jeune chevalier de ta tribu, et son seigneur.*

*- Parle-moi de ce qui appartient aux GENS de ce monde, ils en prennent ce qu’ils veulent, sans que son contenu n’en soit diminué, mais plutôt il augmente ».*
*
*- L’IMÂM ALÎ (p) : « Ce sont le CORAN, et les SCIENCES ».*

*- L’évêque : « Parle-moi du premier Messager que DIEU Le Très Haut a envoyé, mais qui n’était ni un HUMAIN ni un DJINN ».*

*- L’IMÂM ALÎ (p) : « C’est le CORBEAU que DIEU  Le Très Haut a envoyé, lorsque CAÏN a tué son frère ABEL.*

*- Il est resté PERPLEXE, ne sachant que faire de lui, à ce moment DIEU envoya un CORBEAU  fouiller la terre, afin de lui faire voir comment ensevelir le CADAVRE de son frère ».*

*- L’évêque : « Tu dis vrai jeune homme, il reste une question que je voudrai poser à celui-là (Il a désigné avec son doigt, Omar). Ô, Omar, dis-moi où est DIEU » ??*

*- Omar est entré dans une COLÈRE noire, et n’a pas sû répondre.*

*- L’IMÂM ALÎ (p) s’est tourné vers lui, et il lui a dit : « Ne te fâche pas ô, Père de Hafsa, pour qu’il ne puisse pas dire, que tu es incapable de répondre ».*

*- Omar : « Réponds-lui toi ô, Père de Hassan ».*

*- L’IMÂM ALÎ (p) : « Un Jour, j’étais chez le Messager de DIEU (P), lorsqu’un ANGE est venu le voir, et l’a salué. Il lui a rendu les salutations, et il lui a dit : « Où étais-tu ? »*

*- L’ANGE a répondu : « Chez mon SEIGNEUR, au-dessus des SEPT CIEUX ».*

*- Puis, un autre ANGE est arrivé, il  lui a demandé : « Où étais-tu ? »*

*- L’ANGE a dit : « Chez mon SEIGNEUR, dans les tréfonds de la SEPTIÈME TERRE ».*

*- Puis, un troisième ANGE est arrivé, à qui il a demandé : « Où étais-tu ? »*

*- Il a dit : « J’étais chez mon SEIGNEUR, là où le SOLEIL se lève ».*

*- Puis, un autre ANGE est arrivé, à qui il a demandé : « Où étais-tu ? »*

*- Et il a répondu : « J’étais chez mon SEIGNEUR là où le soleil se couche ».*

*- Car aucun ENDROIT n’est dépourvu de DIEU, IL n’est dans aucune chose, ni sur aucune chose, et IL ne vient d’aucune chose.*

*- Son TRÔNE couvre les CIEUX et la TERRE, rien ne LUI est semblable, et IL est CELUI qui Entend, et CELUI qui Observe.*

*- Rien ne peut LUI être caché, fût-ce du poids d’un atome, ni de plus GRAND, ou de plus PETIT (que l’atome).*

*- IL sait ce qui est dans les CIEUX,*
*et ce qui est sur la TERRE, point d’entretiens secrets à TROIS, dont Il ne soit le QUATRIÈME, à CINQ  dont Il ne soit le SIXIÈME, à moins ou plus,*
*où que ce soit, qu’IL est avec eux ».*

*- Lorsque l’évêque a entendu ces paroles, il a dit à l’IMÂM ALÎ (p) :*
*« Tends ta main, j’atteste qu’il n y a de Divinité que DIEU, que Mohammed est le Messager de DIEU, et que tu es Le lieutenant de DIEU sur SA TERRE, et Le LÉGATAIRE de SON MESSAGER (P).*
 
*À suivre ..*

- Ibn Sa'd et d'autres rapportent d'Ibn Tofayl, que 'Alî a dit: «Interrogez-moi sur le Coran, car il n'y a pas un verset dont je ne sache pas s'il a été révélé la nuit ou le jour, dans les plaines ou sur les montagnes».*
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*- Al-Tirmithî et al-Hâkim rapportent de 'Alî que le Prophète a dit: «Je suis la Cité du Savoir et 'Alî en est la Porte».*
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*- Muslim rapporte que 'Alî a dit: «Par Celui qui a fendu les graines et créé l'âme, le Prophète m'a promis que ne m'aimera qu'un vrai Croyant et que ne me détestera qu'un hypocrite».*
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*- Al-Tirmithî rapporte qu'Abû Sa'id al-Khudrî a dit: «Nous avions l'habitude de reconnaître les hypocrites à leur haine pour 'Alî».*
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*- Al-Tabarânî, citant le témoignage d'Om Salma, rapporte que le Prophète a dit: «Celui qui aime 'Alî m'aura aimé et celui qui déteste 'Alî m'aura détesté, et celui qui m'aura détesté aura détesté le Seigneur»*.
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*- Abû Ya'lâ et al-Bazzâr, citant Sa'd Ibn Abî Waqqâç, rapportent que le Messager de Dieu (P) a dit: «Celui qui injurie 'Alî, m'injurie aussi».*
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*- Ahmad rapporte, et al-Hâkim le confirme, qu'Om Salma a dit: J'ai entendu le Messager de Dieu dire: «Celui qui injurie 'Alî, m'injurie aussi».*
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*- Al-Tabarânî rapporte dans "Al-Awsat" qu'Ibn 'Abbâs a dit: «'Alî possédait dix-huit qualités éminentes qui n'étaient communes à aucun autre de ce peuple»*.
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*- Abû Ya'lâ rapporte qu'Abû Horayrah a relaté que 'Omar Ibn al-Khattâb avait dit: «'Alî a été doté de trois choses dont si je ne possédais qu'une seule, elle me serait plus précieuse que si on m'avait donné des chameaux de haute race». Lorsqu'on lui demanda quelles étaient ces trois choses, il répondit: «Son mariage avec Fâtimah, la fille du Prophète, son autorisation de rester à la mosquée dans le cas où cela me l'est interdit, et le fait d'avoir porté l'Etendard le jour de Khaybar».*
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*- Les deux Cheikhs (A. Bokhârî et Muslim), se référant à Sa'd Ibn Abî Waqqâç, rapportent que le Messager de Dieu, ayant décidé de laisser derrière lui 'Alî Ibn Abî Tâlib comme son Lieutenant pendant l'expédition de Tabûk, 'Alî lui dit: «Ô Messager de Dieu! Me laisses-tu derrière, parmi les femmes et les enfants?». Le Prophète répondit: «N'es-tu pas content d'être à moi ce qu'Aaron avait été à Moïse, à cette différence près qu'il n'y aura pas de Prophète après moi?»*
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*- Selon Sahl Ibn Sa'd, le Messager de Dieu dit, le jour de Khaybar: «Je confierai sûrement l'Etendard, demain, à un homme entre les mains duquel le Seigneur accordera la victoire, un homme qui aime Dieu et Son Prophète et que Dieu et Son Prophète aiment». Les gens passèrent la nuit à s'interroger sur l'identité de celui d'entre eux à qui l'Etendard serait confié. Une fois que l'aube se fut levée, ils se hâtèrent chez le Prophète, chacun d'eux espérant être l'heureux élu.*
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*«Où est 'Alî le fils d'Abû Tâlib?» demanda-t-il. Ils lui dirent: «Il souffre d'un mal aux yeux». Il dit: «Faites-le venir». Ils l'amenèrent et le Messager de Dieu projeta un peu de sa salive sur ses yeux et pria pour lui. 'Alî fut rétabli parfaitement, comme s'il ne souffrait de rien, et le Prophète lui remit l'Etendard.*
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*- Citant Sa'd Ibn Abî Waqqâç, Muslim relate que lorsque le verset: «Venez! Appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, vos propres personne et nos propres personne (انفسکم) etc...» (Sourate Âle 'Imran, verset 61) fut révélé, le* *Messager de Dieu convoqua 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn et dit:* *«Ô Mon Dieu! ils sont ma Famille».*
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*- Al-Tirmithî et al-Hâkim confirment, en se référant à Borayda, que le Messager de Dieu dit: «Le Seigneur m'a ordonné l'amour de quatre hommes et m'a déclaré qu'IL les aime». On lui demanda: «Ô Messager de Dieu! Nomme-les». Il répondit: «'Alî en fait partie (il le répéta trois fois), Abû Thârr, al-Miqdâd et Salmân».*
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*Al-Tirmithî, al-Nasâ'î et Ibn Mâjah, citant Habachi Ibn Jonada, ont rapporté que le Messager de Dieu avait dit: «'Alî est de moi et je suis de 'Alî».*

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*- Al-Tabarânî rapporte, dans "Awsat", citant Jâbir Ibn 'Abdullâh, que le Messager de Dieu a dit: «Les gens sont de souches diverses, mais moi et 'Alî, sommes d'une seule souche»*.
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*- Al-Tabarânî rapporte dans "Awsat" et "Çaghîr" qu'Om Salama a relaté: J'ai entendu le Messager de Dieu dire: «'Alî est avec le Coran et le Coran est avec 'Alî.*
*Ils ne se sépareront pas avant qu'ils arrivent à la fontaine de Kawthar au Paradis»*.
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*- Ibn Sa'd rapporte que 'Alî a dit: «Par Allah, jamais un verset du Coran n'a été révélé sans que je vois maintenant ce qu'il a révélé et à propos de qui il a été révélé, car mon Seigneur m'a doté d'un coeur sage et d'une langue éloquente».*
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*-Abûl-Qâcim al-Zajjâjî relate dans ses "Dictées" que 'Alî travailla sur les principes de la langue arabe, "La Grammaire de la Langue Arabe".*

Quelle est la décision juridique de la prière et le jeûne de la personne qui ne suit pas un Mardji ou encore Mujtahid❓*

*Reponse:*

*Salam et merci pour avoir communiqué avec nous.*
*Ce que vous devriez faire dès à présent est de suivre un Mardji (autorité jurisprudentielle) qui soit le plus savant,et d'accomplir vos actes et devoirs selon ses fatwa(avis juridiques).* *Si le mujtahid ou Mardji que vous choisirez et suivrez approuve vos actions passées, alors dans ce cas vos actions seront correctes et il n'y aura pas de problème.*
*Le Mujtahid ou encore le Mardji, peut être reconnu de trois manières :*

1️⃣  *Par sois même ;Être un savant ,ayant la capacité de reconnaître le Mujtahid.*

2️⃣ *Deux savants justes qui peuvent distinguer le mujtahid et certifier son statut du plus savant à condition que deux autres savants justes soient unanimes avec les deux premiers.*

3️⃣ *Un certain nombre des savants qui peuvent distinguer le mujtahid, et d'après eux,l'on soit certain qu'ils connaissent le mujtahid.*
*S'il est difficile de connaître le* *Mujtahid,l'on doit suivre ou imiter celui dont on pense être le plus savant,mais si l'on a le moindre doute qu'un tel est le plus savant et que l'on sache qu'un autre est plus savant que celui ci,par précaution obligatoire on doit suivre le plus savant des deux.*
*Si plusieurs personnes à son avis sont plus savantes que d'autres et égales les unes aux autres,l'on devrait suivre  l'une d'elles.*
*Les Maradji ou Mujtahid les plus savants actuellement en vie et qui ont été présentés dans la déclaration de l'Association des enseignants du séminaire de Qom(iran) comme des experts pouvant être imités et suivis par le peuple sont :*
*l'ayatollah Khamenei, Makarem Shirazi, Shobiri Zanjani, wahid Khorasani, ainsi que l'ayatollah Sistani et l'ayatollah Safi Golpayegani .*
*À vous de faire le choix*

*اللّهُمَّ صَلِّ عَلَيٰ مُحَمَّدٍ وَآلِ مُحَمًَدٍ*

jeudi, 12 août 2021 10:11

Comment traiter la médisance

Les traitements des méfaits de la langue :*

*Les méfaits de la langue sont si nombreux, de même que ses bienfaits chez les gens de la foi :*

*Éviter les futilités dans nos dires*

*1. Comment traiter la médisance:*

*Il faut une décision ferme pour parvenir à éradiquer cette maladie de la parole surtout quand, entre amis, on se décide de s’en débarrasser. Il faut se sensibiliser quand l’autre le commet.* *L’homme doit aussi se rappeler de l’image négative illustrée par le cas rare.*
*Exemple, en ce qui concerne la médisance, il doit se mettre à la place de celui qui est calomnié. Sera-t-il satisfait d’être à l’image d’un cadavre qui ne sait pas se défendre et qu’un de ses frères mange de sa viande. Il doit réaliser toutes ces punitions qui sont réservées à cet acte.*

*2. L’insolence de la langue :*
*Parmi les pêchés dus à nos langues en dehors de ce que nous avons cité, il y a l’impudicité, les insultes et les accusations mensongères.*
*-L’impudicité : elle consiste à employer des mots impudiques devant les gens, tel que citer le nom du sexe ou des parties honteuses et autres.*
*-L’insulte : c’est le fait de citer l’autre en le qualifiant d’un animal ou en cherchant à l’humilier et à le dénigrer.*
*-Les accusations mensongères : c’est le fait d’accuser les autres de la fornication, le qualifiant de Bâtard ou bien d’un fils de pute.*

*Il est rapporté du Saint prophète (paix sur lui et sa sainte famille) qu’il a dit :*
*Allah a interdit le Paradis à tout insolent, impoli, peu importe ce qu’il dit ou ce qu’on lui reproche. »*

*Il est rapporté que Imam,Moussa al Kazim (paix sur lui) a trouvé deux hommes en train de se disputer, et il leur a dit :*
*« Celui qui a commencé est fautif, il a eu tort d’avoir commencé à mal agir et il endosse aussi tous les péchés de celui qu’il a provoqué aussi longtemps qu’il ne s’excuse pas.*

*Dans un récit :*
*« Abi Abdullah(Imam Jafar as-Sadeq) avait un ami qui lui était très proche et on le voyait souvent avec lui partout. Un jour alors qu’il passait avec son ami chez les cordonniers, l’ami d’Abi Abdullah était accompagné d’un de ses garçons et de sa mère en sa compagnie.* *L’homme s’est retourné pour voir son garçon plus de trois fois derrière lui. La quatrième fois il s’est retourné et a dit : ô fils de…. Où étais-tu ?*
*Abi Abdullah leva sa main puis se tapa le front puis dit : ô, mon Dieu, tu qualifies ta mère, je croyais que tu avais de la piété ?! L’homme répondit : Je te suis dévoué, sa mère est une idolâtre ne sais-tu pas que chaque peuple à son mariage, écarte-toi de moi. On dit depuis ce jour-là on les a plus vus ensemble.*