تقي زاده

تقي زاده

Téhéran et Moscou ont convenu de la construction d’une nouvelle centrale nucléaire en Iran grâce à une ligne de crédit allouée par la Russie, a déclaré le ministre iranien du Pétrole, Mohsen Paknejad, alors que les deux pays consolident leur coopération dans le cadre d’un accord de partenariat pour de longues années.

« L’Iran et la Russie poursuivront leur coopération dans le domaine de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, la construction de nouvelles installations nucléaires et l’achèvement des phases deux et trois de la centrale de Bouchehr grâce à la ligne de crédit de Moscou », a déclaré M. Paknejad lors de la cérémonie de clôture de la 18e Commission mixte de coopération économique entre l’Iran et la Russie, vendredi, à Moscou.

Le ministre a également annoncé un accord entre les deux parties visant à renforcer la coopération dans les secteurs liés à leurs industries pétrolières et le développement de leurs gisements de pétrole et de gaz.

« Téhéran et Moscou cherchent à accélérer la mise en œuvre et la finalisation des protocoles de coopération avec le groupe russe Gazprom », a déclaré M. Paknejad, appelant à renforcer la coopération dans le secteur pétrochimique, à échanger des produits pétroliers et à interagir de manière constructive avec les entreprises russes pour le développement des champs pétroliers dans le cadre des contrats existants.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a fermement dénoncé l’offensive persistante d’Israël contre les Gazaouis, qualifiant d’« exemple flagrant de crimes de guerre » les attaques contre les tentes abritant les déplacés palestiniens.

Le siège total et continu de Gaza, et le blocage de l’aide humanitaire vers la région, en parallèle avec l’intensification des frappes aériennes israéliennes contre les camps de réfugiés et les campements de tentes improvisés constituent « une preuve manifeste de crime de guerre et de crime contre l’humanité », a déclaré Esmaïl Baghaï dans un communiqué publié vendredi.

Le porte-parole iranien a appelé à une action mondiale décisive afin de juger et punir les dirigeants du régime sioniste pour « génocide et crimes de guerre » dans la bande de Gaza, où au moins 51 355 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués depuis le début de la guerre israélienne en octobre 2023.

Baghaï a par la suite critiqué l’inaction du Conseil de sécurité des Nations unies face à de telles brutalités, et d’ajouter qu’en continuant à fournir des munitions au régime israélien, les États-Unis et certains pays européens se font complices de crimes commis par ce régime.

« L’impunité persistante du régime sioniste, malgré ses massacres répétés de civils sans défense à Gaza et en Cisjordanie et l’occupation de certaines parties du Liban et de la Syrie, menace sérieusement la paix et la sécurité en Asie de l’Ouest », a-t-il averti.

Ainsi, le responsable iranien a appelé les États de la région à adopter des mesures sérieuses pour prévenir l’escalade de l’instabilité et contrer les politiques expansionnistes de ce régime.

La présente communication a pour objet de fournir des informations supplémentaires sur la situation juridique de Shahin Hazamy, telles que fournies par sa famille.

Suite aux récents développements et aux multiples interrogations soulevées concernant la situation juridique de Shahin, nous tenons à porter à la connaissance du public les informations officielles suivantes :

Shahin a été libéré sous contrôle judiciaire et son audience est prévue pour le 3 juillet 2025. Son ordinateur et ses téléphones portables restent annexés au dossier jusqu’au jour du procès. Conformément aux conditions fixées, il doit se présenter une fois par semaine au commissariat de police de son lieu de résidence. De plus, ses passeports ont été confisqués et il lui est interdit de quitter le territoire français jusqu’à la date de l’audience.

Lors de l'enquête préliminaire, de nombreuses accusations vagues et excessives ont été portées contre Shahin. Après examen, le juge a rejeté toutes ces accusations à l’exception d’une seule : soi-disant l’expression de sa satisfaction sur sa chaîne Telegram à l’égard de l’opération Tempête d’Al-Aqsa, en date du 7 octobre 2023. Les autres accusations étaient infondées, motivées par des intentions malveillantes visant à nuire à sa réputation et à sa position publique.

Nous restons fermement convaincus que justice sera rendue pour Shahin lors du prochain procès et que la vérité éclatera au grand jour. En attendant, Shahin poursuit son chemin judiciaire avec calme, détermination et confiance. Votre soutien constant constitue une force précieuse face à cette épreuve.

Plus de 700 hommes d’affaires africains sont attendus à l’Iran Expo, et en plus, plusieurs projets sont à l’ordre du jour pour décupler les échanges économiques avec l’Afrique.

Selon EcoIran, au seuil de l’Iran Expo 2025 et du Forum Iran-Afrique, le ministre adjoint et directeur général du département Afrique du ministère des Affaires étrangères, Akbar Khosravinejad, s’est exprimé sur ce sujet.

Le gouvernement américain a imposé de nouvelles sanctions aux entreprises iraniennes, malgré les négociations en cours sur le programme nucléaire.

L’Office de contrôle des actifs étrangers (OFAC, selon son sigle anglais) du département américain du Trésor a annoncé, mardi 22 avril dans un communiqué, avoir ajouté le nom d’un homme d’affaires iranien, Seyyed Assadollah Emamjomeh, et de sa société sur la liste des sanctions pour leur rôle présumé dans les exportations iraniennes de pétrole brut et de gaz de pétrole liquéfié (GPL).

L’OFAC a prétendu qu’Emamjomeh et ses associés étaient « collectivement responsables de l’expédition de GPL et de pétrole brut iraniens dont la valeur est estimée à des centaines de millions de dollars vers les marchés étrangers ».

Le département américain du Trésor a prétendu que la société d’Emamjomeh avait exporté des milliers de cargaisons de GPL d’Iran vers le Pakistan et réalisé des transactions d’une valeur de plusieurs dizaines de millions de dollars pour le compte de PGPICC, une entreprise pétrochimique publique iranienne.

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a averti que la crise humanitaire dans la bande de Gaza avait atteint un niveau sans précédent en raison de la poursuite du blocus israélien, appelant à une action mondiale urgente pour mettre fin au siège imposé par le régime occupant qui menace la vie de plus de deux millions de personnes.

Le Hamas a fait ces remarques dans un communiqué mardi, alors qu'Israël empêche l'entrée de toutes les fournitures de première nécessité, y compris la nourriture, les médicaments et le carburant à Gaza depuis 50 jours.

« Après 50 jours de fermeture totale des points de passage par l'armée d'occupation sioniste, la bande de Gaza est confrontée à une catastrophe humanitaire sans précédent marquée par de graves pénuries de produits de première nécessité, notamment de nourriture, d'eau, de carburant et de médicaments essentiels tels que les vaccins pour enfants », a déclaré le Hamas dans son communiqué.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a qualifié la Chine et la Russie de partenaires stratégiques et d’amis proches de l’Iran, à son arrivée à Pékin pour des consultations avec de hauts responsables chinois en amont d'une troisième session de négociations indirectes avec les États-Unis sur le programme nucléaire pacifique iranien.

« La Chine et la Russie sont deux partenaires stratégiques et des amis proches qui nous ont soutenus dans les moments difficiles. Il est donc naturel que nous nous consultions constamment dans divers domaines, en particulier aux moments où les discussions indirectes avec les États-Unis se déroulent », a-t-il déclaré aux micros des médias d'État iraniens, ce mercredi 23 avril, dans la capitale chinoise.

« Il est nécessaire que nous tenions nos amis chinois pleinement informés des questions en cours et que nous les consultions », a indiqué M. Araghchi. 

Évoquant une réunion similaire avec de hauts responsables russes à Moscou la semaine dernière, Abbas Araghchi a émis l'espoir qu'il aurait de discussions fructueuses à Pékin, où il devait également transmettre le message du président iranien, Massoud Pezeshkian, aux autorités chinoises. 

« La Chine a joué un rôle important et constructif dans le dossier du nucléaire iranien par le passé, et ce rôle doit assurément se poursuivre. Nous continuons nos consultations avec la Chine en tant que membre du Conseil de sécurité des Nations Unies, membre du Conseil des gouverneurs de l'AIEA, ainsi que partenaire de la République islamique d'Iran et pays reconnu en matière nucléaire », a déclaré le haut diplomate iranien.

« La Chine a toujours adopté des positions constructives et positives vis-à-vis de la question nucléaire iranienne, positions que nous apprécions beaucoup. Actuellement, la Chine soutient les négociations en cours et s'est déclarée prête à apporter son assistance et sa coopération, dont nous discuterons aujourd'hui ».

Araghchi est arrivé à Pékin, ce mercredi 23 avril, à l'invitation officielle de son homologue chinois, Wang Yi, dans le cadre des négociations indirectes sur le nucléaire entre Téhéran et Washington, sous la médiation du ministre omanais des Affaires étrangères, Badr bin Hamad Al Busaidi.

Il convient de noter que les deux parties ont jusqu'à présent qualifié de « positif » le processus des négociations affirmant que les choses avancent sérieusement. 

L’armée israélienne confirme qu’un missile balistique tiré en provenance du Yémen a déclenché les sirènes d'alerte anti-aérienne dans le nord des territoires occupés, alors que les forces armées yéménites poursuivent leurs opérations en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, au milieu de l’assaut sanglant mené par le régime de Tel-Aviv contre le territoire assiégé. 

L’armée israélienne a annoncé dans un communiqué que des sirènes d’alerte avaient été activées mercredi matin dans plusieurs régions et villes du nord des territoires occupés, notamment à Haïfa, Kiryat Ata et dans la Galilée occidentale, signalant des tirs de roquettes.

Elle a ensuite prétendu que ses systèmes de missiles anti-aériens avaient « probablement intercepté » le projectile.

 

Ce mardi 22 avril au matin, le journaliste indépendant et militant en faveur de la cause palestinienne, Shahin Hazamy, a été interpellé de manière brutale à son domicile, sous les yeux de son épouse et de leurs deux jeunes enfants, âgés de 1 et 3 ans.

Vers 6h14, une dizaine de policiers cagoulés ont enfoncé la porte de son domicile sans préavis, pénétrant avec fracas et criant, semant la panique au sein de la famille.

Shahin a été arrêté et menotté devant ses enfants terrifiés, avant d’être emmenés en garde à vue. Une perquisition a été menée dans le domicile, sans que les motifs précis de l’intervention ne soient communiqués sur le moment.

Selon ses proches, cette interpellation s’inscrit dans un climat de pression et d’intimidation croissantes à l’encontre de Shahin Hazamy, en raison de ses prises de parole publiques et de son militantisme pro-palestinien. Ils estiment que les autorités cherchent à le réduire au silence en faisant peser sur lui la charge d’une procédure judiciaire.

Il convient de noter aussi que Shahin Hazamy était l’un des journalistes qui suivait avec compassion l’affaire de l’arrestation de Mahdieh Esfandiari, universitaire iranienne résidant en France et détenue depuis un mois et demi dans une des plus notoires prisons françaises.

Le mouvement de résistance yéménite Ansarallah a exprimé sa satisfaction après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a condamné ses frappes contre les territoires palestiniens occupés, décrivant sa colère comme la preuve de l’efficacité de ses opérations pro-palestiniennes.

Nasr al-Din Amer, directeur adjoint de l’Organisation médiatique du mouvement de résistance yéménite, a fait ces remarques mardi, au lendemain de la promesse du Premier ministre israélien de riposter aux opérations menées par le Yémen contre des cibles israéliennes.

Depuis octobre 2023, les forces armées yéménites mènent des centaines de frappes en réponse à la guerre génocidaire du régime israélien dans la bande de Gaza.