
تقي زاده
L'Islamophobie à travers la désinformation : l'affaire Ashlea Simon et la manipulation de l'opinion publique
Le 15 avril 2025, Ashlea Simon, co-leader du parti nationaliste Britain First, a suscité une vive controverse en publiant sur son compte X une affiche provocante à l’origine inconnue accrochée à Londres en 2014 ; cette affiche, portant le message « Ne promenez pas votre chien ici ! Les musulmans n’aiment pas les chiens. Il s’agit désormais d’une zone musulmane ». Cela illustrait une tendance inquiétante dans le paysage politique britannique : l’utilisation de la désinformation pour alimenter des sentiments islamophobes.
« Pour être honnête, je préférerais garder les chiens et expulser les islamistes », avait-elle déclaré dans son post.
Britain First, fondé en 2011, est un parti politique dont l’objectif principal est de défendre la culture britannique contre ce qu’il considère comme « une menace posée par l’immigration, en particulier des communautés musulmanes ». Ce parti s’est fait connaître pour ses campagnes provocatrices et souvent racistes, qui exploitent les peurs et les préjugés de certains segments de la population. L’affiche publiée par Simon s’inscrit parfaitement dans cette stratégie visant à stigmatiser les musulmans et à créer un climat de méfiance envers eux.
En effet, l’affiche en question ne date pas de 2025, mais de 2014, et son origine reste floue. Cette technique de réutiliser des images ou des messages anciens pour alimenter un récit contemporain est une stratégie de désinformation qui devient de plus en plus courante dans les débats politiques.
Journée de colère : le Hamas appelle tous les Palestiniens à participer aux rassemblements pro-Gaza
Un haut responsable du groupe de résistance palestinien Hamas a appelé tous les Palestiniens, y compris ceux de Cisjordanie occupée, à participer aux manifestations prévues en solidarité avec la bande de Gaza, dans le contexte de la guerre génocidaire israélienne sur le territoire assiégé.
Abdel Rahman Shadid a formulé cette demande dans une déclaration publiée sur Telegram en amont des marches prévues mardi pour condamner les crimes israéliens contre les Palestiniens.
« Nous appelons le peuple libre de notre nation et les étudiants de Cisjordanie occupée à se mobiliser et à participer massivement aux marches de colère prévues mardi, en soutien à Gaza et en rejet de la guerre génocidaire que l'occupation continue de mener contre notre peuple », a-t-il déclaré.
Israël a lancé son offensive brutale contre Gaza le 7 octobre 2023, après que le Hamas a mené une opération historique contre l'entité usurpatrice en représailles à l'intensification de ses atrocités contre le peuple palestinien. À ce jour, le régime d'occupation a tué au moins 51 240 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et en a blessé 116 931 autres à Gaza.
L'enrichissement de l'uranium est la ligne rouge de l'Iran dans les négociations avec les États-Unis (vice-ministre iranien des A.E.)
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi a réaffirmé le droit de la République islamique d’Iran à procéder à l’enrichissement de l’uranium, insistant sur le fait que ce sujet représente une ligne rouge dans le cadre des négociations indirectes avec les États-Unis.
M. Gharibabadi a fait ces remarques lors d’une réunion de la commission parlementaire de la sécurité nationale et de la politique étrangère, dimanche 20 avril, où il a informé les députés du deuxième cycle de négociations indirectes entre Téhéran et Washington, qui s’est tenu la veille à Rome, capitale de l’Italie.
Ebrahim Rezaï, porte-parole de la commission, a précisé que M. Gharibabadi avait participé à la cession pour fournir des détails sur le contenu des négociations.
Gharibabadi a mis en avant que la délégation iranienne avait réitéré sa position selon laquelle la République islamique d’Iran ne cherchait pas à fabriquer des armes nucléaires, affirmant que les activités nucléaires iraniennes étaient entièrement pacifiques.
L’Iran insiste sur la levée des sanctions dans les négociations avec les États-Unis
La porte-parole du gouvernement iranien, Fatemeh Mohajerani, a déclaré que Téhéran saluait toute initiative visant à lever les sanctions et à garantir les droits nationaux lors des négociations avec les États-Unis.
Mme Mohajerani a déclaré que la tendance des pourparlers entre l’Iran et les États-Unis était jusqu’à présent positive.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, et l’envoyé spécial du président américain pour les affaires d’Asie de l’Ouest, Steve Witkoff, ont mené deux séances de discussions indirectes sur la question nucléaire iranienne dans la capitale omanaise, Mascate, et dans la capitale italienne, Rome, les 12 et 19 avril respectivement.
Maroc : manifestation à Tanger contre le transport d’armes vers Israël
Des centaines de personnes ont manifesté dimanche à Tanger, dans le nord du Maroc, pour protester contre l’accostage annoncé dans le port de la ville d’un navire suspecté de « transporter des pièces détachées d’avions militaires » vers Israël, ont constaté des journalistes de l’AFP.
« Le peuple veut l’interdiction du navire », « Pas d’armes génocidaires dans les eaux marocaines », ont notamment scandé les quelque 1500 manifestants en défilant sur une route longeant le port de conteneurs Tanger Med (nord).
Selon des organisations de soutien aux Palestiniens et des syndicats de travailleurs portuaires marocains, un navire Maersk « transportant des pièces détachées d’avions militaires F35 » en partance des États-Unis et à destination de la Palestine occupée, devait accoster le 18 avril au port de Casablanca (ouest), puis le 20 avril dans le port de Tanger.
Contactées par l’AFP, les autorités portuaires marocaines et la compagnie Maersk n’ont pas commenté.
Des frappes aériennes israéliennes font au moins deux morts dans le sud du Liban
Les tensions dans le sud du Liban se sont intensifiées suite à une série de frappes aériennes menées par l’armée de l’air israélienne, touchant plusieurs zones de cette région. Ces attaques ont entraîné la mort d’au moins deux individus.
D’après le ministère libanais de la Santé, les forces israéliennes ont ciblé, dimanche 20 avril, un véhicule à Kaouthariyet al-Saiyad, une localité située entre Sidon et Tyr, entraînant la mort d’un individu et blessant un autre.
Par ailleurs, une seconde personne a été tuée suite à une attaque aérienne visant une maison d’habitation dans la ville de Houla.
Malgré un accord de cessez-le-feu établi entre Israël et le Hezbollah, qui avait pour but de mettre fin à plus d’un an d’attaques israéliennes contre le Liban, les frappes de l’armée sioniste se poursuivent presque quotidiennement.
Les Tunisiens ont exigé la fermeture de l’ambassade américaine
Les citoyens tunisiens ont organisé des manifestations dans la capitale pour exiger aux autorités la fermeture de l’ambassade américaine à Tunis.
Les citoyens tunisiens ont participé à une manifestation antisioniste devant le Théâtre municipal de Tunis, samedi 19 avril, scandant des slogans exigeant la fin du génocide mené par l’armée sioniste dans la bande de Gaza et la fin de son blocus.
Lors de cette manifestation organisée à l’appel de l’organisation non gouvernementale, l’association « Ansar Palestine », les participants scandaient « Le martyr a laissé un testament : il n’y a pas d’alternative aux armes », « Résistance, pas de paix ni de compromis », « Ils ont dit que le Hamas est une organisation terroriste, la nation entière est le Hamas ».
Israël tue 54 personnes à Gaza; Netanyahu poursuit sa guerre génocidaire
Le régime israélien a tué au moins 54 Palestiniens dans la bande de Gaza ces dernières 24 heures; le Premier ministre de l'entité occupante, Benjamin Netanyahu, promet de poursuivre sa guerre génocidaire dans le territoire assiégé.
Mahmoud Basal, porte-parole de la Défense civile palestinienne à Gaza, a déclaré que cette tuerie a eu lieu après que des bombardements israéliens ont ciblé plusieurs zones du territoire dévasté, notamment les villes de Gaza, de Khan Younès et de Beit Lahia ainsi que le camp de réfugiés d'al-Bureij.
« Cinquante-quatre personnes ont été tuées dans les frappes aériennes israéliennes contre la bande de Gaza depuis l'aube et ce nombre risque d'augmenter tant que les bombardements se poursuivront », a déclaré Basal.
L'armée du régime sioniste a intensifié ses raids aériens et étendu ses invasions terrestres à Gaza après avoir rompu mi-mars un cessez-le-feu en vigueur pendant près de deux mois, signé avec le mouvement de résistance palestinien Hamas.
Netanyahu a déclaré ce samedi soir, lors d'un discours télévisé, que le régime entendait poursuivre le génocide à Gaza jusqu'à la défaite définitive du Hamas. Il a prétendu que la pression militaire était le seul moyen de contraindre le mouvement de résistance à accepter l'échange de prisonniers des deux côtés.
Cependant, le Hamas revendique un accord conditionné à la fin de la guerre génocidaire d'Israël et à l’évacuation des forces d'occupation du territoire palestinien.
Des convois d’armes américains entrent en Irak depuis la Syrie
D’après certaines sources, l’armée américaine a organisé l’envoi de plusieurs convois de camions chargés de troupes, de matériel militaire et de logistique depuis la Syrie vers une base aérienne stratégique située dans la province irakienne d’al-Anbar, où se trouvent les forces militaires ainsi que des formateurs américains.
Une source sécuritaire irakienne, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a rapporté à l’agence de presse Al-Maalomah que ces convois étaient entrés sur le sol irakien samedi dernier, se dirigeant vers la base aérienne d’Aïn al-Assad, qui se trouve à environ 160 kilomètres à l’ouest de Bagdad.
La source n’a pas précisé les motifs exacts de ce retrait des troupes américaines de Syrie ni les raisons de leur redéploiement vers la base d’Aïn al-Assad en Irak.
Selon des informations, les convois militaires américains comprenaient divers équipements, tels que des véhicules blindés, du matériel logistique, des troupes, ainsi que des armes légères et des munitions lourdes.
Des personnalités de l'opposition tunisienne condamnées à des peines de prison allant de 13 à 16 ans
En Tunisie, le tribunal a prononcé des peines de prison allant de 13 à 66 ans dans le cadre du méga-procès visant une quarantaine de personnes, dont des membres de l'opposition, accusées de « complot contre la sûreté de l'État » et d'« adhésion à un groupe terroriste », a rapporté samedi l'agence de presse officielle tunisienne, TAP, citant un responsable judiciaire.
L'agence de presse officielle n'a pas fourni plus de détails sur les peines prononcées.
Issam Chebbi et Jawhar Ben Mbarek, de la coalition d'opposition Front du salut national, ainsi que l'avocat Ridha Belhaj et la militante Chaima Issa, ont été condamnés à 18 ans de prison, a indiqué à l'AFP l'avocat de la défense Abdessatar Messaoudi.
L'activiste Khayam Turki a été condamné à une peine de 48 ans de prison tandis que l'homme d'affaires Kamel Eltaief a reçu la peine la plus lourde de 66 ans de prison, a ajouté l'avocat.
Quarante personnes, dont des personnalités politiques, des hommes d'affaires et des journalistes, étaient poursuivies dans cette affaire pour « complot contre la sûreté de l'État » et « appartenance à un groupe terroriste ». Plus de vingt d'entre elles ont fui à l'étranger depuis leur inculpation.
Certains des accusés de l’opposition – dont Chebbi, Ben Mbarek, Belhaj, Turki, Ghazi Chaouachi et Abdelhamid Jlassi – sont en détention depuis leur arrestation en 2023.
Les autorités affirment que les accusés, parmi lesquels figurent d'anciens responsables et l'ancien chef des renseignements, Kamel Guizani, ont tenté de déstabiliser le pays et de renverser le président Kaïs Saïed.