تقي زاده

تقي زاده

Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a appelé à l’acheminement de l’aide à Gaza, car la quasi-totalité de la population de la bande assiégée dépend « entièrement » de l’aide alimentaire, dans le contexte de la guerre génocidaire israélienne.

« Deux millions de personnes à Gaza, dont la plupart sont déplacées et sans revenus, dépendent entièrement de l’aide alimentaire », a déclaré l’agence des Nations Unies dans un message publié vendredi 18 avril sur X. 

« Alors que les stocks s’épuisent et que les frontières restent fermées, Gaza a besoin de nourriture maintenant », précise l'agence onusienne. 

 

La Chine a rejeté et qualifié de « sans fondement » les allégations du président ukrainien Volodymyr Zelensky, selon lesquelles le pays aurait fourni des armes à la Russie. 

Lors d'une conférence de presse tenue, ce vendredi 18 avril, à Pékin, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, a déclaré que « la Chine n'a jamais fourni d'armes létales à aucune partie au conflit et contrôle strictement les articles à double usage, c'est-à-dire à la fois civil et militaire », ajoutant que le pays restait impartial dans le conflit.

« La Chine s'oppose fermement aux allégations arbitraires et à la manipulation politique », a-t-il ajouté. 

« La position de la Chine sur la question ukrainienne a toujours été claire », a-t-il affirmé. « Elle s’est activement engagée à promouvoir un cessez-le-feu et la fin du conflit, et à encourager les pourparlers de paix. »

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que la coopération entre l'Iran et la Russie avait atteint son « apogée », après sa visite à Moscou.

Dans un message publié sur X, ce vendredi 18 avril, Araghchi a écrit : « Nous sommes au sommet de la collaboration avec la Russie dans l'histoire de nos 500 ans de relations. »

Araghchi a également qualifié Téhéran et Moscou de « partenaires stratégiques » engagés dans la poursuite d'intérêts mutuels. « En cette période critique, l'Iran et la Russie sont des partenaires stratégiques et le resteront, poursuivant des intérêts communs et pour le bien des deux nations et du monde », a-t-il ajouté.

Le groupe de résistance palestinien Hamas s’est déclaré prêt à entamer immédiatement des négociations en vue d’un accord de paix « global » dans la bande de Gaza.

Le groupe a exprimé jeudi son opposition à toute proposition israélienne de cessez-le-feu partiel, réitérant que la trêve entre les deux parties devrait conduire à un cessez-le-feu permanent et au retrait des forces d’occupation israéliennes du territoire assiégé.

Le négociateur en chef du Hamas et le chef du bureau du groupe à Gaza, Khalil al-Hayya, a déclaré que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait posé des conditions « impossibles » pour reprendre les négociations de cessez-le-feu.

« Nous ferons jamais partie de la politique de Netanyahu pour faire avancer ces accords partiels », a indiqué M. Hayya lors d’un discours diffusé sur ses plateformes numériques officielles.

« Les accords partiels sur Gaza ne servent que de couverture politique au programme de Netanyahu, qui vise à poursuivre la guerre, le génocide et la famine », a-t-il expliqué.

Le chef du bureau du Hamas à Gaza a exprimé la volonté du mouvement d’échanger des captifs israéliens contre des prisonniers palestiniens, réaffirmant que les dirigeants de Gaza souhaitaient un accord de paix global avec le régime de Tel-Aviv, incluant un cessez-le-feu durable et le retrait des forces israéliennes du territoire palestinien.

« Nous sommes prêts à engager immédiatement des négociations globales pour la libération de tous les captifs israéliens en échange d’un nombre convenu de nos prisonniers détenus par le régime israélien, de la  fin définitive de la guerre, du retrait total [des troupes israéliennes] de la bande de Gaza, du début de la reconstruction et de la levée du blocus. »

Al-Hayya a, par ailleurs, appelé à une intervention internationale immédiate pour mettre fin au blocus israélien sur la bande assiégée, avertissant que « plus de deux millions de personnes à Gaza sont victimes d’un génocide par la famine ».

Dans le cadre des pourparlers indirects en cours entre l’Iran et les États-Unis, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a indiqué que la position de Téhéran sera déterminée en fonction de l’approche américaine lors de la deuxième étape des négociations indirectes, prévue pour le samedi 19 avril dans la capitale italienne, Rome.

Lors d’une rencontre ce vendredi avec la presse à Moscou, M. Araghchi a annoncé son prochain voyage en Italie, soulignant le « sérieux » de l’Iran dans les pourparlers en cours sur le programme nucléaire pacifique du pays, qui ont débuté samedi dernier à Mascate.

Interrogé sur les positions contradictoires et conflictuelles formulées par l’administration Trump depuis le premier cycle des négociations, le haut responsable iranien a déclaré : « Notre position est claire et nous l’avons exprimée clairement à l’autre partie. Nos remarques n’ont pas changé et ne changeront pas ; et nous ne parlons pas de manière différente chaque jour. Nous attendons des autres parties qu’elles participent aux pourparlers avec sérieux, stabilité d’opinion et fermeté dans leurs démarches. »

« Dans ce cas, les discussions peuvent avancer et aboutir à un résultat productif », a-t-il ajouté.

 

Israël a mené de nouvelles frappes aériennes sur la bande de Gaza, ce vendredi 18 avril, tuant 26 Palestiniens, dont 13 membres d’une même famille.

Selon des sources d’informations, 13 membres de la famille Baraka, principalement des enfants, ont perdu la vie lorsque des avions de guerre israéliens ont bombardé leur maison dans la ville de Bani Suheila, dans l’est de Khan Younès, dans le sud de la bande assiégée.

La Défense civile de Gaza a indiqué que ses équipes avaient récupéré les corps des martyrs, « ainsi qu’un grand nombre de blessés dans la maison de la famille Baraka et des maisons voisines ciblées par les forces d’occupation israéliennes ».

D’autres frappes aériennes israéliennes ont touché la maison de la famille Nasibu à Tal Al-Zaatar, dans le nord de la bande de Gaza, tuant 11 personnes, dont des femmes et des enfants.

Vendredi également, un père et son fils ont perdu la vie lors de raids israéliens contre la maison de la famille Abu Akr, dans l’ouest de Khan Younès.

 

Mahdieh Esfandiari, universitaire iranienne résidant en France, est la dernière cible de la répression du gouvernement français en raison de son soutien public aux Palestiniens de Gaza et de sa condamnation des crimes génocidaires israéliens.

Samedi, les autorités françaises ont finalement reconnu détenir une ressortissante iranienne, sur la base d’accusations douteuses concernant ses activités en ligne.

Esfandiari, 39 ans, est détenue depuis un mois et demi dans une des plus notoires prisons françaises. Pendant deux semaines, la police et la justice françaises ont empêché sa famille d’entrer en contact avec elle.

De plus, les autorités françaises ont refusé pendant un mois entier de fournir des informations détaillées au ministère iranien des Affaires étrangères, qui est intervenu à la demande de la famille.

Bernard Cornut, analyste politique et spécialiste du Moyen-Orient et Arnaud Develay, juriste et analyste politique s’expriment sur ce sujet.

 

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a fermement condamné les frappes aériennes américaines « brutales » sur le Yémen, qui ont visé un port pétrolier et tué des dizaines de personnes.

M. Baghaï a qualifié vendredi l’attaque américaine d’« exemple clair » de violation flagrante de la Charte des Nations unies et du droit international.

« Les agressions américaines contre le Yémen, menées dans le cadre du soutien total à l’occupation et au génocide perpétré par le régime sioniste dans les territoires occupés palestiniens, ont fait des États-Unis un complice et un partenaire des crimes d’Israël en Palestine et dans la région », a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne.

 

Alors que l’Iran célèbre la Journée de l’armée, le président Pezeshkian a pris la parole avant le début d’un défilé militaire à Téhéran, ce vendredi 18 avril, pour féliciter les forces armées du pays pour leur « force et leur préparation » et pour avoir atteint « l’autosuffisance » en matière de capacités de défense.

S’exprimant lors de cette cérémonie nationale à laquelle ont participé de hauts responsables iraniens, Massoud Pezshkian a salué le rôle joué par l’armée dans l’instauration de la paix et de la sécurité dans le pays et dans toute la région.

Les forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) ont porté un coup fatal au groupe terroriste Jaish al-Adl lors d’une opération militaire antiterroriste dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, tuant un chef du groupe.

L’opération, menée par des militaires de la base Qods des forces terrestres du CGRI, s’appuyait sur des renseignements fournis par le Service du renseignement de la police de la République islamique d’Iran et le soutien de la population locale.

L’opération s’est déroulée ce vendredi 18 avril, dans le district de Kurin et s’inscrivait dans le cadre de la campagne « Martyrs de la sécurité », ayant lieu depuis plusieurs mois.

Un chef important du groupe terroriste Jaish al-Adl, identifié comme Wali Muhammad Shahbakhsh, a ainsi été éliminé. Il était recherché pour une série d’attentats terroristes perpétrés dans la région l’année dernière.