
تقي زاده
La vie simple des Imams infaillibles (as) Pourquoi les Imams infaillibles (as) qui pouvaient avoir des avantages importants, avaient-ils une vie si simple ?
Réponse : Ce choix avait plusieurs raisons :
1- Créer une concordance avec les couches pauvres de la société.
L’Imam Ali (as) à ce sujet, a dit : « Un dirigeant, une fois entré en fonction, doit vivre comme les plus pauvres de la société » (Mustadrak Al-wasa'il de Mirza Husain Noori Tabarsi vol 1 p 79)
La vie simple des dirigeants a deux messages, et le contraire deux grands dangers. La vie simple des dirigeants permet aux pauvres de mieux supporter les difficultés, évite qu’ils
ressentent l’existence de discriminations et cela, jusqu’à ce que les problèmes soient résolus. Elle empêche aussi l’oppression des riches alors que dans le cas contraire où les responsables vivent dans le luxe, les pauvres manquent de patience et les riches abusent de leur pouvoir.
2- Faire attention aux problèmes des gens.
Mohamar ben Khala a rapporté du Huitième Imam (as) qu’il a dit : « Je jure par Dieu que si j’arrive au pouvoir, je mangerai les repas les plus simples si je mangeais avant des repas meilleurs, je porterai les habits les plus rudes bien qu’avant cela, je pouvais porter de meilleurs vêtements, et je travaillerai dur bien qu’avant cela j’avais l’occasion de me reposer ».
(Bihar al Anwar, vol 79 p 314 revayat 25)
3- Lutter contre l’amour de ce monde qui déplait à Dieu.
L’amour de ce qui déplait à Dieu et au prophète (as), sans aucun doute revient à s’opposer à Dieu et au Prophète (as). L’Emir des Croyants, l’Imam Ali (as), a dit à ce sujet : « L’amour de ce que détestent Dieu et le prophète (as) et l’importance donnée à des choses que méprisent Dieu et le Prophète (as) suffisent pour prouver notre opposition et notre désobéissance à Dieu et au Prophète (as). (Nahjol Balagha discours 160).
Le prophète (as) a déclaré : « Qu’avons à faire de ce monde ? Ma relation avec le monde est comme celle d’un cavalier et d’un arbre sous
lequel il s’est reposé quelques instants à son ombre par une chaude journée, et s’en est allé » (Kafi vol 2 p 134)
4- Le rejet de l’orgueil et de la fierté.
Zeid ben Wahab a déclaré : « Des gens de Bassora sont venus voir l’Imam. Un des leaders des Khawarij nommé Jo’deh ben Na’jeh, était parmi eux, qui demanda à l’Imam (as) pourquoi il ne portait pas d’habits convenables. L’Imam (as) répondit que cet habit le préservait de l’orgueil et de la vanité, et convenait mieux à celui que doivent suivre les musulmans. (Manaqib Ibn Shahr Ashoub vol 2 p 96)
5- Etre sur un pied d’égalité avec les gens dans la société.
« Il est honteux pour toi de dormir le ventre plein alors que dans ton voisinage, des gens ont faim » est une phrase du commentaire d’Abi ibn al Hadid.
Est-ce qu’il est acceptable que des dirigeants justes ne partagent pas les peines des gens ? (Nahjol Balagha, lettre 45) Pourquoi l’être humain a-t-il été créé ?
Est-ce pour répondre comme les animaux à ses besoins alimentaires ?
L’être humain ne peut donc pas vivre comme il le veut sans prêter attention à ses responsabilités vis-à-vis des autres et de la société.
Comme le dit le Coran au verset 9 de la sourate al Ashr :
« ceux qui, avant eux, se sont installés dans le pays et dans la foi, qui aiment ceux qui émigrent vers eux, et ne ressentent dans leurs cœurs aucune envie pour ce que [ces immigrés] ont reçu, et qui [les] préfèrent à eux-mêmes, même s'il y a pénurie chez eux »
Le prophète a aussi déclaré : « Celui qui répond aux besoins d’un croyant est comme celui qui aura adoré Dieu toute sa vie » (Bihar al Anwar vol 74 p 302)
Est-ce que le péché nuit seulement à soi-même ?
La réalité du péché et ses effets psychologiques
Est-ce que le péché nuit seulement à soi-même ?
Quel est votre avis sur le péché et les solutions que vous avez pour y échapper
Cette question a quatre réponses :
1- La réalité du péché : ce qui s’appelle aussi en arabe « اثم» et «عصیان » avec des sens quelque peu différents, est la désobéissance aux ordres divins, l’erreur ou la défaillance. Le pécheur, au lieu de suivre sa raison, suit ses passions et ses sentiments, et peut se rendre coupable de n’importe quelle faute et se nuire à lui-même. Le péché est en fait, un piège de Satan et un feu caché par les plaisirs provisoires, qui conduit au châtiment divin.
2- Le péché a des effets sur la personne et la société. Les effets sur la personne sont la dureté du cœur, la privation des connaissances et des secrets divins, l’entrée du diable dans le cœur, l’existence d’un voile qui éloigne de la connaissance de Dieu et de soi, l’absence de plaisir dans les prières, l’absence de valeur des prières et le déni de la résurrection et de la récompense dans l’autre monde.
Les effets sociaux sont le retard et le conformisme, même dans une société apparemment développée, les déviances morales et la disparition des valeurs humaines et morales.
3- Les mystiques ont considéré l’ignorance et l’indifférence comme les deux responsables essentiels du péché, les armes les plus importantes de l’ennemi et la première faille qui permet à l’ennemi de s’introduire dans le cœur de l’être humain. L’ignorance est la mère de la corruption, l’absence de connaissance de la valeur de l’être humain, des bienfaits de la morale sexuelle, de la pudeur et des effets du péché.
4- Pour se sauver du péché, il faut d’abord se repentir dans l’intention sincère de ne plus pécher, en réfléchissant sur nos fautes, en pensant à Dieu et en faisant preuve de volonté.
Le péché consiste à agir d’une façon qui déplait au créateur à cause de ses mauvais effets, à cause de son interdiction, ou ne pas faire ce qui a
été commandé pour des raisons d’intérêt général. Le péché est en fait, le rejet de la soumission à Dieu et à Ses Ordres.
Le pécheur au lieu de suivre sa raison suit des passions et des désirs qui le conduisent au péché.
Tout comme l’être humain n’a pas le droit de nuire aux autres, il n’a pas non plus le droit de se nuire à lui-même. Celui qui suit ses désirs et sa colère, au lieu de suivre la raison dans ses actes, et celui qui suit ses illusions au lieu de sa raison, se nuit à lui-même. Celui qui est un traitre dans la connaissance sera aussi un traitre sans les actes, et ne respectera ni ses droits ni les droits d’autrui. (Javadi Amoli, les étapes de la morale dans le Coran p 332 et 334)
Le péché est un piège du Diable, dans les revayats des Ahl-ul-Bayt (as), l’amour des biens est présenté comme un piège et un moyen pour le diable, de tromper les êtres humains et de les emprisonner. Bien entendu, ces pièges et ces cordes sont différents selon les personnes. Certains sont trompés par les richesses, certains par le prestige et certains par le sexe. (Nahjol Balagha, 176ème discours, Javadi Amoli, les étapes de la morale dans le Coran p 318, Mollah Mahdi Naraghi, Jame’al Sa’adat p 194, Javadi Amoli, commentaire Tasnim p 400).
Les effets individuels et sociaux du péché
Les effets individuels sont :
1- L’assombrissement de l’esprit. Le pécheur n’a ni un bon sommeil qui lui permette de faire des rêves positifs et mystiques, ni des journées qui lui permettent d’apprendre et d’enseigner des choses utiles. Un esprit assombri restera éloigné de beaucoup de secrets alors qu’un esprit qui considère Dieu comme la source des révélations de l’invisible, sera silencieux et attentif à sa nourriture, et pourra entendre la voix de l’invisible et la voix intérieure qui exige le silence. (Javadi Amoli, les fondements moraux dans le Coran p 155 et 159)
2- Celui qui se laisse diriger par le diable et écoute ses tentations, abandonne peu à peu, son cœur au diable comme le dit le Coran,
هَلْ أُنَبِّئُكُمْ عَلَىٰ مَنْ تَنَزَّلُ الشَّيَاطِينُ
221.Vous apprendrai-Je sur qui les diables descendent? تَنَزَّلُ عَلي کُلِّ أَفَّاکٍ أَثيمٍ 222.Ils descendent sur tout calomniateur, pécheur.
mais celui qui fait preuve de sincérité et d’honnêteté, dans les affaires financière et les actes, ne verra pas le diable entrer dans son cœur. (Javadi Amoli, les fondements moraux dans le Coran p 112)
3- Le péché est un voile à la connaissance de l’âme. Le pécheur oublie Dieu et cet oubli devient un voile qui empêche la connaissance intime de l’âme et de soi. Celui qui penche vers le péché, provoque sa chute et s’enchaine, de sorte que rien ne puisse le délivrer de ces chaines faites de feu, même le feu de l’enfer. (Javadi Amoli, les fondements moraux dans le Coran p 235-236)
4- Le pécheur perd aussi le goût de la prière et du recueillement. Le cheikh Sadugh dans son livre « Al Towid » rapporte du Huitième Imam (as), que quelqu’un demanda pourquoi Dieu était invisible. L’Imam répondit que Dieu n’était pas invisible mais que l’abondance des péchés empêchait de le voir par les yeux du cœur. (Towid de Sadugh p 252, La nature humaine dans le Coran de l’Ayatollah Javadi Amoli p 103)
La comparaison entre le péché et un voile qui empêche de voir, est récurrente dans les hadiths comme le hadith rapporté du prophète (as) qui dit : « Quand l’être humain fait un péché, une tache noire apparait sur son cœur qui disparait s’il se repend, mais s’il répète ce péché, cette tache s’agrandit et finit par couvrir tout son cœur » (commentaire Tafsir al-Qurtubi vol 10 p 705, commentaire Al-Rūh al-Ma'ānī vol 30 p 73)
Le prophète (as) a aussi déclaré : « L’abondance des péchés corrompt et détruit le cœur »
L’Imam Jaafar Sadegh (as) a déclaré : « Rien n’est aussi nuisible pour le cœur que le péché, le cœur subit les influences du péché qui finit par le dominer », et il a dit aussi « je vous conseille d’éviter les choses interdites et de vous efforcer dans la prière, sachez que la prière sans le rejet des interdits, ne sert à rien ».
Le prophète (as) a dit à Abouzar : « Abouzar ! l’essentiel de la religion est l’abandon du péché, le secret de la religion est l’obéissance à Dieu, sachez que la prière ne sert à rien si elle ne consiste qu’à vous incliner, et le jeune à maigrir, et qu’ils n’ont des effets qu’avec le rejet des péchés. Abouzar ! sache que ceux qui ont abandonné les choses interdites en ce monde, et opté pour la vertu, sont en vérité les Amis de Dieu »
(osul Kafi, chapitre sur les péchés hadiths 1 et 13, le message du Coran de l’Ayatollah Makarem Shirazi, vol 1 p 360 et 367, Al-Durr Al-Manthur de Jalal al-Din al-Suyuti, vol 6 p 326, et Hilyat al-Muttaqin de Mohammad-Baqer Majlesi p 98)
5- Le péché empêche la foi en la résurrection. Aux versets 11 et 4 de la sourate «Al Mutaffifin » le Coran fait allusion à ceux qui ne croit pas en la résurrection et déclare : 4. Ceux-là ne pensent-ils pas qu’ils seront ressuscités, 11. Ceux qui démentent le jour de la Rétribution.
Les effets sociaux du péché
Le péché est à l’origine des crimes et du déclin dans la société. Les origines du péché sont l’ignorance et l’inattention. La principale arme de l’ennemi et le premier moyen d’infiltration dans le cœur de l’être humain, est l’inattention. Si le diable parvient à nous rendre inattentifs, il ne sera pas obligé de recourir à notre ignorance. Les versets sur le prophète Yussof (as) montrent qu’un amour taché de péché et les déviations sexuelles sont le résultat de l’ignorance des valeurs humaines, de la valeur de la pudeur et de la valeur de la morale sexuelle, de l’ignorance des effets du péché et finalement des ordres divins. (Commentaire de Javadi Amoli vol 3 p 397, le message du Coran de l’Ayatollah Makarem Shirazi vol 1 p 88)
Comment se préserver du péché
Il existe pour cela plusieurs voies :
1- Le repentir qui signifie le retour de l’esclave à son maitre, que Dieu a recommandé à toutes ses créatures (sourate la lumière verset 31 : « Et repentez-vous tous devant Allah, Ô croyants, afin que vous récoltiez le succès » et le Nahjol Balagha p 128)
2- Le rappel du péché (Javadi Amoli, les fondements moraux dans le Coran p 55 et 56)
3- Le souvenir de Dieu (Javadi Amoli, les fondements moraux dans le Coran p 55 et 56, sourate Al Azhab verset 41 : « Ô vous qui croyez! Évoquez Allah d'une façon abondante »
4- La volonté de l’être humain lui-même
le 13 Jamadiol-Awal,le jour du Martyre de Dame Fatima-Zahra, 75 jour après le Décès du Prophète(p)
Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
Az-Zahrâ’ (Que la Paix de Dieu soit sur elle) : Incarnation vivante des valeurs spirituelles et humaines
Az-Zahrâ’ (Que la Paix de Dieu soit sur elle) : Communion spirituelle avec le Messager (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille)
Dieu, le Très Haut, dit dans Son Noble Livre : (( Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement )) (Coran XXXIII, 33 ). Notre Dame la Sainte Purifiée az-Zahrâ’(Que la Paix de Dieu soit sur elle) est selon maintes Traditions Prophétiques, « la Maîtresse des femmes des mondes », « la Maîtresse des femmes des croyants », « la Maîtresse des femmes du Paradis » et « la Maîtresse de femmes de cette Nation ». Nous assistons à l’anniversaire de son passage à l’Autre-Monde.
Car d’après l’Imam Jaafar as-Sadeq (Que la Paix de Dieu soit sur lui), elle a vécu après la mort de son père, le Messager de Dieu (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille), pendant 75 jours. On rapporte qu’elle s’est présentée auprès du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille)alors qu’il agonisait ; Il l’a prise dans ses bras et, lui chuchotant quelque chose dans l’oreille, elle s’est mise à pleurer, puis il l’a prise dans ses bras et, lui chuchottant encore quelque chose dans l’oreille, elle a souri. On lui a dit alors : « Pourquoi tu as pleuré et pourquoi, ensuite, tu as souri ? ». Az-Zahrâ’ (Que la Paix de Dieu soit sur elle) a répondu : « Je ne suis pas celle qui divulgue le secret du Messager de Dieu (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) alors qu’il est encore en vie ».
Après sa mort, elle s’est expliquée ainsi : « La première fois, il m’a dit qu’il était sur le point de mourir ; et cela m’a fait pleuré. La seconde fois, il m’a dit que je serais la première des Membres de sa Famille à le réjoindre, et cela m’a fait sourir ». Elle voulait dire que leur séparation ne sera pas pour longtemps et qu’ils se rencontreront très prochènement.
Cela suggère la présence d’une relation spirituelle entre le Messager de Dieu (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) et az-Zahrâ’ (Que la Paix de Dieu soit sur elle). Imaginez une jeune femme de dix-huit ans qui est une épouse qui aime son époux et qui est aimée par son époux, qui est une mère qui aime ses enfants et qui est aimée par ses enfants qui sont encore à un âge où ils ont besoin de ses soins … et qui rit lorsque son père lui annonce qu’elle mourra de si peu. Cela s’explique par l’état spirituel que Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) vivait avec le Messager (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) qu’elle couvait de toute sa tendresse depuis la mort de sa mère. Depuis ses plus tendres années, elle le surveillait et l’accompagnait lorsqu’il allait à la mosquée pour faire sa prière. Elle voyait comment il était maltraité par les polythéistes et, petite fille, elle le soutenait de ses larmes. Il l’appelait «la Mère de son père ». Après l’hégire, elle vivait avec lui dans une même maison. Elle était la dernière à le voir lorsqu’il voyageait et la première à le voir lorsqu’il rentrait. Le Messager (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) retrouvait repos, calme, sérénité et tendresse dans la Maison d'Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) et de Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle), car cette maison incarnait l’Islam dans toutes ses valeurs, dans toutes ses significations, dans toute sa spiritualité et dans tout son jihad.
Au Plus Fort Du Sacrifice Et D’altruisme:
Il savait que sa fille vivait avec le Seigneur toute la nuit jusqu’à l’aube. Selon son fils l’Imam al-Hassan (Que la Paix de Dieu soit sur lui) qui, très jeune enfant, la regardait tout en veillant, « elle priait jusqu’à voir ses pieds s’enfler ». Intelligent et particulièrement conscient, il était étonné de l’entendre prier pour les croyants et les croyantes sans le faire pour elle-même, elle qui est était fragile et faible à cause de son travail ménager et ses souffrances en faisant face à la déviance, et lui en demandant la raison, elle lui disait « Ô mon fils, le voisin avant la maison ».
Tels sont les caractères des Gens de la Famille (Que la Paix de Dieu soit sur eux). Leur satisfaction était celle de Dieu et leur colère était celle de Dieu. Le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) a dit : «Fâtimah fait partie de moi ; celui qui la met en colère me met en colère », car -comme le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille)- Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) n’était en colère contre quelqu’un que lorsqu’il s’éloignait de la vérité. Selon une autre Tradition, le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) a dit : «Ma fille Fâtimah fait partie de moi ; ce qui ne lui plaît pas ne me plaît pas et ce qui lui porte préjudice me porte préjudice ». Ces Traditions sont transmises par al-Bukhârî et Muslim dans leurs deux « sihâh » (Authentiques).
Az-Zahrâ’ Comme Exemple À Suivre :
On dit que chaque fois que le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) se trouvait assis et qu'az-Zahrâ’ (Que la Paix de Dieu soit sur elle)arrivait, il se levait pour l’accueillir puis, par tendresse et affection, il lui besait la main et la faisait asseoir à sa place. De son côté, Fâtimah(Que la Paix de Dieu soit sur elle) faisait de même pour le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille). Il s’agissait d’une communion spirituelle qui incarne le sens de l’humanisme et qui fait de Fâtimah un exemple à suivre.
Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) s’adressait aux Musulmans dans la Mosquée de Médine avec cette spiritualité qui ne décelait aucun égoïsme : « Sachez que je suis Fâtimah et que mon père est Mohammad ». elle voulait leur dire : je vous parle à partir du Message et non pas à partir de l’égo ; je suis une partie de Mohammad, non pas de Mohammad en tant que corps, mais de Mohammad en tant qu’esprit.
Cette femme qui s’est élevée par son esprit vers Dieu, s’est élevée par sa responsabilité dans sa maison et sa société. Elle était une enseignante lorsque les femmes se réunissaient autour d’elle pour apprendre ce qu’elle a entendu parmi les paroles du Messager de Dieu. Elle apprenait ses paroles par cœur.
Il lui a donné un jour un papier où il était écrit : « Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier ne porte pas préjudice à son voisin ; que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier traite son hôte avec générosité ; que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier dise du bien ou se taise ». En assumant toutes ces responsabilités, elle possédait la force. La force de l’attitude, la force de la preuve et la force dans la confrontation. Elle a tant souffert après la mort du Messager de Dieu (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille).
Et à l’approche de la mort, elle a dit à Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) : «Je n’étais pas menteuse ni traîtresse et je ne suis pas opposée à toi depuis le jour où je t’ai connu ». Il a répondu : « Tu es trop châritable, trop grande, trop pieuse et trop connaisseuse pour que je puisse te blâmer ». Il disait à son compte : « je ne l’ai pas mise en colère durant toute ma vie avec elle ; elle ne m’a pas mis en colère ni m’a désobéi durant toute sa vie avec moi ».
Elle a dit à Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) : « Enterre-moi pendant la nuit. On ne s’accorde pas sur l’endroit où elle est enterrée. Certaines Traditions disent qu’elle l’est dans sa maison et l’endroit fait maintenant partie de la Mosquée. Il se peut que la Tradition Prophétique qui dit : « Entre ma tombe et ma chaire se trouve un jardin venu du Paradis » soit une allusion à l’enterrement de az-Zahrâ’ dans cet endroit. L’une des traditions dit qu’elle est enterrée à Baqî’.
Que la paix soit sur elle le jour où elle est née, le jour où elle est morte et le jour où elle sera ressuscitée ! Nous devons -hommes et femmes- la prendre comme exemple car elle est la meilleure parmi ceux qu’on peut prendre comme exemple. Elle était la bien aimée du Messager de Dieu, sa disciple et sa compagne.
Source: alhassanain.org
Quel est le jour exact et précis du martyr de la vénérée Fatima Zahra ?
Quel est le jour exact et précis du martyr de la vénérée Fatima Zahra (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur elle) ? A en juger par l’histoire, son martyre eut-il lieu après 75 ou 95 jours du décès du noble prophète, que Dieu le bénisse, lui et les siens ?
Résumé de la réponse
Plusieurs dates sont avancées, dans les livres d’histoire, sur le jour de la mort en martyr de la vénérée Fatima Zahra (bénie soit-elle). Certains historiens sont d’avis que son martyre fut intervenu 40 jours après le décès du prophète(S.W.A), certains autres estiment que cela se produisit 6 mois après le décès de son père et il y a ceux qui parlement de la période de 8 mois après le décès de son père. De même, les hadiths, qui nous sommes parvenus, des Imams Infaillibles (bénis soient-ils), indiquent deux dates pour le jour de la mort en martyr de la vénérée Fatima Zahra. Cependant, de nombreux oulémas chiites considèrent comme authentique l’avis selon lequel le martyre de la vénérée Fatima eut lieu 95 jours après le décès du noble prophète de l’islam, que Dieu le bénisse, lui et les siens.
Réponse détaillée
Les livres de hadith et d’histoire avancent dates sur le jour de la mort en martyr de la vénérée Fatima Zahra, après le décès de son père. Certains historiens sont d’avis que son martyre fut intervenu 40 jours après le décès du prophète(S.W.A), certains autres estiment que cela se produisit 6 mois après le décès de son père et il y a ceux qui parlement de la période de 8 mois après le décès de son père. 1[1]
Dans son livre, Maqatil ul-talebin, Abul Faraj al-Isfahani, écrit : « Il y a une divergence concernant la durée de l’existence de la vénérée Fatima Zahra (bénie soit-elle), après le décès du prophète, que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants. La durée la plus courte qui été évoquée, est celle de 40 jours et la plus longue durée, est celle de 8 mois. Mais, ce qui s’avère comme irréfutable et donc, acceptable, c’est ce qui nous est parvenu, dans les hadiths des Imams Infaillibles (bénis soient-ils). Le vénéré Imam Baqir, que la paix de Dieu soit sur lui, dit : « la vénérée Fatima mourut, juste, trois après le décès du noble prophète de l’islam, que Dieu le bénisse, lui et les siens ». 2 [2]
De même ; le défunt Tabari Shi’i, dans son livre Dala'il al-Imamiyah, énumère une série d’hadiths du vénéré Imam Sadiq (béni soit-il), qui dit : « La vénérée Fatima (bénie soit-il), rendit l’âme le mardi, 3 Jamadi al-Akhar de l’an 11 de l’hégire ». 3[3] C’est en partant de ces deux hadiths que de nombreux oulémas chiites, dont Seyyed Tavous( que Dieu accueille son âme dans Son paradis), se sont prononcés là-dessus. Ceci dit selon une série d’hadiths « Sahih » (authentique), la vénérée Fatima décéda 75 jours après le décès de son père. Le défunt Kulayni, cite un hadith du vénéré Imam Sadiq (béni soit-il), qui dit : « La vénérée Fatima quitta le monde, juste 75 jours après le décès de son père ». 4[4] Ces hadiths aussi ont servi de base de référence pour des oulémas comme le défunt Kulayni pour exprimer leur avis sur ce sujet. La plupart des grands oulémas considèrent comme beaucoup plus authentique et valable l’avis selon lequel, la mort de la vénérée Fatima Zahra (bénie soit-elle), survint 95 jours après le décès du prophète(S.W.A).
Pour plus d’information, vous pouvez vous référer à l’index : Le Martyre de la vénérée Fatima (bénie soit-elle), dans les sources sunnites, question 10488 (Site : fr10484(islamquest.net)).
[1] Majlissi, Mohammad Baqer, Bihar al-Anwar, t.43, p.189, Hadith 19.
[2] Abu al-Faraj, Ali Ibn Al-Hussein al-Ispahani( 356 du calendrier chrétien), Maqatil ul-Talebin, pp. 59 et 60, enquête menée par Seyyed Ahmad Soqar, Beyrouth, Dar ul-Ma’refah, Bi Ta.
[3] Tabarssi, Fazl Ibn Hassan, Amin al-Islam, I'lâm Al Wari , p. 152.
[4] Al-Kafi, t.1, p. 458, chapitre sur la naissance de la vénérée Fatima (bénie soit-elle), Hadith 1.
La lumière de Fatima (P)
Je demandai à Abû ‘Abdallah (l’Imam as-Sâdeq (P)) : « Ô fils du Messager de Dieu, pourquoi az-Zahrâ’ a-t-elle été appelée « az-Zahra’ » ? »
Il (P) répondit : « Parce qu’elle (P) rayonnait de lumière pour le Prince des croyants (P) trois fois par jour.
La lumière de son visage irradiait à la prière du matin, alors que les gens étaient encore dans leurs lits. La blancheur de cette lumière entrait dans leurs chambres à Médine et ils étaient surpris de voir leurs murs devenir blancs. Ils se rendirent alors auprès du Prophète (P) pour l’interroger sur ce qu’ils avaient vu.
Il (P) leur dit d’aller voir à la maison de Fatima (P). Ils s’y rendirent et ils virent Fatima assise dans son coin de prière (al-mihrâb) en train de prier. La lumière qui se répandait de son lieu de prière, provenait de son visage. Ils surent que ce qu’ils avaient vu provenait de la lumière de Fatima.
Quand c’était le milieu de la journée et qu’elle se préparait à prier, son visage rayonnait d’une lumière jaune. Le jaune entrait dans les chambres des gens et leurs vêtements devenaient jaunes. Ils se rendirent auprès du Prophète (P) et l’interrogèrent sur ce qu’ils avaient vu. Il (P) les envoya à la maison de Fatima. Ils s’y rendirent et virent Fatima (P) debout dans son coin de prière. Son visage rayonnait d’une lumière jaune et ils surent que ce qu’ils avaient vu provenait de la lumière du visage de Fatima.
Et quand ce fut la fin de la journée et que le soleil s’était couché, le visage de Fatima devenait rouge. Son visage brillait de joie et de remerciement à Dieu Tout-Puissant d’une couleur rouge. La rougeur de son visage entrait dans les chambres des gens et les murs devenaient rouges. Ils en furent surpris. Ils se rendirent auprès du Prophète (P) pour lui en demander des explications. Il les renvoya à la maison de Fatima. Ils s’y rendirent et ils virent Fatima assise en train de glorifier et de magnifier Dieu. Son visage rayonnait d’une lumière rouge. Ils surent alors que ce qu’ils avaient vu provenait de la lumière du visage de Fatima (P).
Cette lumière ne disparut pas de son visage jusqu’à la naissance de Hussein. Après, elle s’installa dans nos visages jusqu’au Jour du Jugement Dernier, dans les Imams de notre descendance d’Ahlul Bayt, Imam après Imam. »
Rapporté par Abân fils de Taghlib in Bihâr al-Anwâr, vol.43 Bâb2 p11 H2
Question sur la construction de tombeaux pour les personnalités religieuses
Question : Si la construction de tombeau pour les « Amis » de Dieu est permise, pourquoi l’Imam Hossein (as) et l’Imam Hassan (as) ne l’ont-ils pas fait pour leur mère, Hazrate Zahra (as) ?
Réponse de l’Ayatollah Sobhani : « Celui qui a posé cette question n’est pas au courant de l’histoire de la mère de l’Imam Hossein (as) et de l’Imam Hassan (as) qui avait fait à l’Imam Ali (as) son époux, une recommandation et lui avait expressément demandé de lui faire les ablutions et de l’enterrer pendant la nuit,
sans que personne ne soit au courant de l’endroit de sa sépulture.
Zahra Marzieh (as) avait fait cette recommandation pour manifester sa désapprobation au calife et fut enterrée sans que personne ne connaisse l’endroit de sa tombe. Comment ses fils auraient-ils pu lui construire un mausolée alors que l’endroit de sa tombe devait rester secret ?
La tombe qui se trouve auprès des tombes des quatre Imams (as) au cimetière de Baqi, est celle de Fatemeh bint Assad, la mère de l’Imam Ali (as), et n’a rien à voir avec la tombe de Fatemeh (as), fille du prophète (as).
Les personnes qui posent ces questions sont en général des gens opposés à la
construction de tombeau et d’abri qu’ils considèrent comme une forme de polythéisme et un acte interdit. Ce qui explique cette sorte de question.
Il est donc nécessaire d’ajouter des explications sur la protection des tombeaux des « Amis » de Dieu et des religieux en général.
Premièrement, le prophète (as) fut enterré dans sa propre maison. Si l’existence d’un abri posait problème, pourquoi les partisans du prophète (as) ont-ils accepté qu’il soit enterré à l’intérieur de sa maison ? Quelle différence entre un toit qui existe au moment de l’enterrement et celui qui est construit par la suite ?
Deuxièmement, le Coran ordonne le respect de certaines maisons aux versets 36 et 37 de la sourate Noor :
« 36. Dans des maisons qu'Allah a permis que l'on élève, et où Son Nom est invoqué Le glorifient en elles, matin et après-midi, 37 des hommes que ni le négoce, ni le troc ne distraient de l'invocation d'Allah, de l'accomplissement de la Salat et de l'acquittement de la Zakat, et qui redoutent un Jour où les cœurs seront bouleversés ainsi que les regards ».
Le sens de « maison » dans ce verset, est la demeure des prophètes et des « Amis » de Dieu, et non les mosquées.
Al-Suyuti dans son commentaire coranique, Al-Durr Al-Manthur Fi Tafsir
Bil-Ma'thur, explique que lors de la révélation de ce verset, quelqu’un demanda au prophète (as) de quelle maison il s’agissait et que le prophète (as) avait répondu qu’il s’agissait des maisons des prophètes.
« Abou Bakr se leva et dit en montrant du doigt la maison d’Ali (as) : « Est-ce que c’est aussi le cas de cette maison ? » et le prophète (as) répondit : « Oui, et c’est une des meilleures et des plus hautes maisons » (Durr Al-Manthur, vol 6 p 203, Rūh al-Ma'ānī de Mahmud al-Alusi vol 18 p 174)
Ce verset peut signifier les murs ou évoquer le respect qu’on leur doit, mais dans les deux cas, le respect de cette maison est nécessaire et en dehors du
prophète (as), de nombreuses personnalités religieuses furent enterrées dans leur demeure, comme l’Imam Hadi (as) et l’Imam Hassan Askari (as) qui avaient tous deux, les particularités précisées dans le verset.
Pour propager la religion et développer les valeurs islamiques, il est nécessaire de préserver ces sites pour éviter que les générations futures doutent de l’existence et de la mission du prophète (as).
Aujourd’hui, le christianisme est confronté à ce problème car il n’existe aucun vestige visible, aucune tombe de Jésus (as) et de sa mère (as), aucune tombe des apôtres ni aucun vestige de ce genre qui empêcheraient à un jeune
Occidental de penser qu’il s’agit de récits issus de l’imagination.
Mais les musulmans eux, ont préservé leur héritage islamique pour ne pas connaitre le destin des chrétiens, et annoncent au monde qu’un homme de Bani Hashem est venu il y a quatorze siècle sur l’ordre de Dieu, pour inviter les gens à l’islam qui est la dernière religion. Son lieu de naissance, son lieu de sépulture, le lieu où ses partisans ont combattu les polythéistes et les autres sites islamiques sont actuellement visibles.
Si nous détruisons tous les vestiges islamiques et ne gardons que le Coran, notre situation ne sera pas meilleure que celle des chrétiens.
Les wahhabites ne considèrent-ils pas que le consensus est une des méthodes de jurisprudence ? Tous sont d’avis qu’une règle est juste si les érudits musulmans tombent d’accord sur sa justesse et son origine divine. Or pendant 14 siècles, les musulmans ont protégé ces sites et ces monuments, pourquoi cette tradition n’est-elle pas la raison de l’existence et de la justesse de cette règle religieuse ? Malheureusement, à cause de l’ignorance des religieux au service du pouvoir, en 80 ans, une grande partie des vestiges islamiques ont été détruits et actuellement, les villes de Médine et de la Mecque sont devenues des villes européennes et ont perdu leurs aspects islamiques.
Les tombes des quatre fondateurs des grandes écoles juridiques de l'Islam sunnite, hanafite, malikite, shaféite et hanbalite, pendant des siècles, avaient des mausolées ornés de dômes. Actuellement, les tombes d’Abou Hanifa à Bagdad, et d’Ash-Shâfi'î au Caire, se trouvent dans un mausolée, et la tombe de Malik Ibn Anas au cimetière de Baqi à Médine, avait un bâtiment qui a été détruit par les wahhabites. C’était aussi le cas d’Ahmad Ibn Hanbal jusqu’à ce que des inondations détruisent son mausolée et sa tombe.
Les critères du chiisme pour reconnaitre l’authenticité des hadiths Question : Si certains des hadiths cités dans nos livres chiites, ne sont pas dignes de confiance et qu’il n’existe aucun document solide, comment peut-on distinguer les vrais Hadit
Réponse : L'une des sciences qui fait partie des sciences islamiques est la science des hadiths qui permet de reconnaître l’authenticité d’un hadith, et la science des Rijal (personnes citées dans les chaines de transmission) grâce à laquelle nous pouvons reconnaître un hadith correct d'un hadith faible et inconnu. L’atout du chiisme est qu’il n’accepte que le Coran complètement, et n’accepte de façon absolue, aucun livre de hadiths alors que les frères sunnites reconnaissent deux livres, celui
de Bukhari et celui de Muslim, et considèrent tous les Hadiths qui s’y trouvent comme corrects.
Réponse de l’Ayatollah Makarem Chirazi aux questions sur la Raja’ (retour dans ce monde après la mort)
Présentation des arguments de ceux qui sont opposés au retour dans ce monde, dans la croyance chiite qui considère la Raj'a comme une époque de vie qui précède la vie après la mort, connue aussi comme jour du jugement. Les chiites estiment qu’à la Raj'a, Dieu ramènera certaines personnes qui ont été oppressées dans leur vie, avec leurs oppresseurs, pour leur faire justice.
Première question : Le retour des oppresseurs est rejeté dans le Coran, au verset 95 de la sourate « Les prophètes » :
« وَحَرامٌ عَلى قَرْيَة أَهْلَکْناها أَنَّهُمْ لا يَرْجِعُونَ »
95.Il est défendu [aux habitants] d'une cité que Nous avons fait périr de revenir [à la vie d'ici-bas]!
Réponse : Ce verset concerne les oppresseurs qui ont été punis dans ce monde et ne reviendront jamais. Cependant, certains oppresseurs qui ont quitté ce monde sans avoir été punis, reviendront et seront punis pour leurs actes, et encore plus punis lors du jugement dernier. Ce verset n’a donc rien à voir avec la Raj’a.
Seconde question : En fonction des verset 99 et 100 de la sourate « Les croyants » aucun retour n’est possible après la mort :
» حَتّى إِذا جاءَ أَحَدَهُمُ الْمَوْتُ قالَ رَبِّ ارْجِعُونِ لَعَلِّي أَعْمَلُ صالِحاً فِيما تَرَکْتُ کَلاّ إِنَّها کَلِمَةٌ هُوَ قائِلُها وَمِنْ وَرائِهِمْ بَرْزَخٌ إِلى يَوْمِ يُبْعَثُونَ «
99.... Puis, lorsque la mort vient à l'un deux, il dit : "Mon Seigneur ! Fais-moi revenir (sur terre), 100.afin que je fasse du bien dans ce que je délaissais". Non, c'est simplement une parole qu'il dit. Derrière eux, cependant, il y a une barrière, jusqu'au jour où ils seront ressuscités”.
Réponse de l’Ayatollah Makarem Chirazi : Ces versets parlent d’une règle générale qui a certaines exceptions comme la résurrection des morts qu’ont connue certaines générations passées. Si l’impossibilité du retour dans le monde, était une règle générale qui ne supportait aucune exception, le retour de ces personnes serait contraire à cette règle et à ce verset.
Cette règle est comme les autres règles divines au sujet de l’être humain, qui veut qu’après la mort naturellement la vie n’existe plus jusqu’au jour de la résurrection, et cela n’est pas en contradiction avec le fait que dans certains cas, pour des raisons supérieures, « une raja’ » c’est-à-dire « un retour dans ce monde » soit possible.
Troisième question : L’argument en faveur de ce retour semble exister au verset 83 de la sourate « les fourmis » qui parle d’un évènement qui se déroulera avant la résurrection :
« 83.Et le jour où Nous rassemblons, de chaque communauté, une foule de ceux qui démentaient Nos révélations, et qu'ils seront placés en rangs. »
mais il peut aussi s’agir d’un évènement qui se déroulera le jour de la résurrection cité au verset 87 de la même sourate :
« 87.Et le jour où l'on soufflera dans la Trompe, tous ceux qui sont dans les cieux et ceux qui sont dans la terre seront effrayés, - sauf ceux qu'Allah a voulu [préserver]! - Et tous viendront à Lui en s'humiliant ».
où « les groupes de chaque communauté » représentent les oppresseurs et de leurs dirigeants.
Réponse de l’Ayatollah Makarem Chirazi : Si premièrement, on considère que le verset « Et le jour où Nous rassemblons, de chaque communauté, une foule de ceux qui démentaient Nos révélations, et qu'ils seront placés en rangs » fait allusion à un évènement du jour de la résurrection, le fait qu’il soit placé avant le verset : « Et le jour où l'on soufflera dans la Trompe…. » pose problème au niveau chronologique.
De plus, les versets parlent de deux jours, un jour où un groupe de chaque communauté ressuscitera et un autre jour où on soufflera dans les trompes. Si nous estimons que ce jour est le jour de la résurrection, il faut que ces deux jours ne soient en fait, qu’un seul et même jour, ce qui est contraire au sens du verset et en opposition avec ce que Mahmud al-Alusi a écrit dans son commentaire de ce verset au vol 20 page 26. Pour plus de détails, vous pouvez aussi consulter le livre sur « les principes du chiisme » de l’Ayatollah Sobhani, page 303.
FATIMA-ZAHRA, LA FLEUR DU PROPHÈTE (SAWAS), ریحانه الرسول
Le Noble Prophète (P) avait l’habitude de la considérer comme «La Dame des femmes des mondes», de l’aimer et de la respecter tellement que chaque fois qu’elle entrait dans la chambre du Noble Prophète(p), celui-ci se levait pour l’accueillir, la faisait asseoir à sa place et même baisait sa main.
On entendait souvent le Noble Prophète (P) dire:«Allah est content de ce qui contente Fâtima et se met en colère contre ce qui la courrouce».
Le Prophète (sawas) a dit : « Fatima est une partie de moi, donc celui qui lui fait du mal me fait du mal »
عن رسول الله ( صلى الله عليه وآله ) قال : فاطمة بضعة مني فمن أغضبها أغضبني
(Sahih Bukhari, vol 5, hadith 3556, page 26), Bukhari a aussi rapporté que le Prophète (sawas) dit : « Elle n’est rien d’autre qu’une partie de moi, l’énerve ce qui m’énerve et me fait mal ce qui lui fait mal »
عن رسول الله ( صلى الله عليه وآله ) قال : فإنما هي بضعة مني يريبني ما أرابها ويؤذيني ما آذاها
(Sahih Bukhari, vol 7, page 47), Muslim l’a aussi rapporté dans son sahih, vol 4, le livre/chapitre des mérites de Fatima, mais avec une petite différence.
Le degré de sa foi, sa piété et son spiritualité était à tel point que Prophète (sawas), en s’adressant à sa fille, il lui dira : « Ô Fatima ! Allah s’irrite lorsque tu t’irrites. Il est satisfait lorsque tu es satisfaite. ».
Son époux, Ali a raconté qu'elle se plaignait parfois d'être fatiguée par l'ensemble de ces tâches, et qu'elle demanda au Prophète alors qu'on venait de ramener des prisonniers - de lui donner l'un d'eux pour la soulager de quelques-uns des travaux difficiles. Le Prophète vint les voir dans leur maison et, en guise de réponse, leur dit ceci :
" Je vais vous annoncer quelque chose qui vaudra mieux que ce que vous m'avez demandé. Quand vous vous couchez le soir, dites 33 fois le takbîr [ Allahou Akbar ] (Dieu est le plus grand), 33 fois le tasbîh [ Soubhan Allah ] (Gloire à Dieu) et 33 foisle tahmid [ Al-hamdulillah] (La louange est à Dieu) ; cela vous vaudra mieux qu'un domestique. " [Rapporté par Al Bouhkari]
Les événements ayant suivi le décès de son père avait bouleversé et réellement irrité la jeune Fatima Az-Zahra qui n’avait que 18 ans. Dame Fatima était enceint de presque 4 mois d’un garçon que Le Messager de Dieu lui avait donné le nom de Al-Muhssen, mais suite à ses souffrances après la mort de son Père, elle a fait une fausse couche, a perdu cet enfant.
On rapport à la fin de sa noble vie, lorsque Aboubakr et Omar sont venu la visiter, elle leur aura demandé s’ils se souviennent de ce qu’avait dit le Messager de Dieu à ce propos, je m’engagerai soit à leur parler,
Ils diront : Nous ne témoignerons que pour ce qui est vrai. »
Fatima a dit : « Au Nom de Dieu ! Je vous demande si vous avez bien entendu ce qu’il a dit : « Fatima est de moi, quiconque l’offense m’offense et celui qui m’offense, offense Dieu. » Ils répondront l’un et l’autre : « Oui ! Par Dieu ! Nous en avons le souvenir ! »…
Il est rapporté que Fatimah-al-Zahrâ' (p) laissa dans son testament à l'Imam Ali, ce qui suit, entre bien d'autres recommandations: «Lorsque je mourrai, lave moi, enveloppe-moi, prie sur moi, dépose-moi dans le tombeau, remets la terre sur moi, assieds-toi à côté de ma tête en face de moi, récite le Livre d'Allah et lis beaucoup de du'â', car c'est un moment où le mort a besoin de l'agréable compagnie des vivants».
Il est rapporté qu’avant sa mort, Fatima avait dit à Asma Bint Umays qu’elle était dérangée que l’on puisse la voir dans un simple linceul comme on en fait aux hommes. Asma l’avait alors informée qu’en Abyssinie les défunts étaient transportés dans un cercueil et Fatima avait alors affirmé sa volonté d’être transportée de la sorte. Le lavage mortuaire a été effectué par Ali et Asma Bint Umays.
La prière funèbre (janaza) a été dirigée par Ali, Abbas et son fils Fadl,…Ils l’ont enterrée la nuit, selon ses dernières volontés pour que personne ne sache où elle fut enterrée.
Même si personne ne sait où se situe la tombe de Fatima az-Zahra (a), d’après les sources, il y a des hypothèses sur l’endroit de son enterrement :
- Elle fut enterrée chez elle.
- Elle fut enterrée entre la tombe du Prophète (s) et son minbar (dans la mosquée du Prophète (s). (Il se peut que la Tradition Prophétique qui dit : « Entre ma tombe et ma chair se trouve un jardin venu du Paradis » soit une allusion à l’enterrement de az-Zahrâ’ dans cet endroit).
- Elle fut enterrée dans le cimetière d’Al-Baqî.
*Il faut signaler qu’à l’entrée du cimetière de Baqi juste à droit, il se trouve la tombe de Fatima Bint Assad (épouse d’Abou Talib et la mère d’Imam Ali, elle était comme une mère pour Prophète (p)), à côté des tombes des 4 Imam du descendant du Prophète (p). Ceci contrairement à ce que certain disent que c’est la tombe de Fatima Bint Rassoul! Donc on ne connaît pas l’endroit exact de sa tombe.
10 000 combattants des Hachd al-Chaabi débarquent en Syrie
Une force massive composée de soldats de l’armée syrienne et de membres des Unités de mobilisation populaire irakiennes, les Hachd al-Chaabi, se prépare à lancer une offensive à grande échelle pour éliminer les derniers bastions terroristes dans la région.
S’adressant à Al-Masdar News depuis Damas, une source de l’armée syrienne a déclaré que l’offensive visait à nettoyer une grande poche de Daech dans les provinces de Homs et de Deir ez-Zor.
En outre, la source a confirmé l’information dévoilée hier selon laquelle plus de 10 000 combattants des Hachd al-Chaabi seraient sur le point de participer à l’offensive.