
تقي زاده
L'Iran et la Chine appellent à la mise en œuvre du PGAC et la levée vérifiable des sanctions
Le président iranien Ebrahim Raïssi et son homologue chinois Xi Jinping ont appelé à la mise en œuvre complète et effective de l'accord sur le nucléaire iranien par toutes les parties et à la levée de toutes les sanctions américaines contre Téhéran de manière vérifiable.
Dans une déclaration conjointe publiée à l'issue de la visite d'État de trois jours de Raïssi à Pékin, les deux chefs d'Etat ont réaffirmé que le retrait unilatéral des États-Unis de l'accord nucléaire, officiellement connu sous le nom de Plan global d'action conjoint (PGAC), était la cause profonde de l'impasse actuelle dans les négociations pour la relance de l'accord historique.
Soulignant l'importance de lever les sanctions et de garantir les intérêts économiques de l'Iran en tant qu'élément fondamental du PGAC, le communiqué affirme que toutes les sanctions pertinentes doivent être supprimées de manière vérifiable pour faciliter la mise en œuvre complète et efficace de l’accord.
Raïssi et Xi ont également exprimé leur forte opposition aux efforts de certains pays pour politiser le travail de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dans la mise en œuvre de l'accord de sauvegarde.
Les négociations pour sauver le PGAC sont au point mort depuis août 2022 en raison de l'insistance de Washington sur sa position intransigeante de ne pas supprimer toutes les sanctions imposées à la République islamique par la précédente administration américaine.
Anniversaire de la Révolution islamique : Nasrallah salue la participation massive des Iraniens
Seyyed Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah libanais, a salué la participation massive des Iraniens aux rassemblements nationaux pour célébrer le 44e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique, déclarant que la présence épique du peuple a donné une réponse appropriée aux fausses spéculations selon lesquelles « le temps était révolu pour l'establishment islamique ».
Seyyed Hassan Nasrallah a fait ces remarques lors d'un discours télévisé ce jeudi soir lors d'une cérémonie à Beyrouth, la capitale libanaise, en commémoration des commandants militaires martyrs du Hezbollah.
« Les médias occidentaux ne prêtent aucune attention aux marches de plusieurs millions de personnes à travers l'Iran à l'occasion de l'anniversaire de la victoire de la Révolution islamique de 1979, et se concentrent plutôt sur les émeutes qui ont attiré un petit nombre de personnes et cherchent à les provoquer », a-t-il déclaré.
Le secrétaire général du Hezbollah a également ajouté : « Tous ceux qui parient sur la chute de l'establishment islamique iranien, en particulier le régime sioniste, se trompent dans leurs calculs et doivent se rappeler que leur rêve ne se réalisera jamais. Les derniers rassemblements [du 22 Bahman] à travers le pays marquant l'anniversaire de la victoire de la Révolution islamique ont donné une réponse forte et appropriée aux ennemis et à ceux qui prétendaient faussement que les jours de l'establishment islamique étaient comptés. »
Le cinquième jour de mobilisation contre la réforme des retraites avec moins d'affluence
Une cinquième grève nationale contre le projet de réforme des retraites impopulaire de Macron qui consiste à relever l'âge de la retraite de 62 à 64 ans s’est poursuivie en France ce jeudi alors que l'opposition continuait de s'y opposer au Parlement français.
Le journal français Le Monde a écrit que la cinquième grève nationale mettrait plus de pression sur le gouvernement français et conduirait à des manifestations plus généralisées le 7 mars.
À noter que contrairement à la grève des jours précédents, la plupart des grandes lignes de train et le métro parisien fonctionnaient normalement.
Suite à la fermeture des écoles, moins de travailleurs ont participé à des grèves dans la plupart des régions de France. De plus, moins de huit pour cent des enseignants ont participé à la grève, ce qui montre une diminution de cinquante pour cent par rapport à la semaine dernière.
L'expansion des relations Iran-Ouganda dans le domaine de l'énergie
Le gouvernement ougandais a fustigé les sanctions des puissances occidentales contre la République d'Iran et a mis l’accent sur l'accroissement des relations commerciales entre les deux pays notamment dans le domaine de l'énergie.
"Il n'y a pas de place pour de telles sanctions, surtout en cette ère des Lumières", a déclaré le ministre ougandais des Affaires étrangères, Okello Oryem mettant l’accent sur le développement des relations commerciales entre les deux pays dans les domaines du pétrole, du gaz et de la pétrochimie.
La condition déplorable de 2 000 prisonniers politiques à Bahreïn
Les forces du régime bahreïni ont arrêté ce jeudi 16 février plus d'une douzaine de manifestants pro-démocratie alors qu'ils participaient à des rassemblements à travers le royaume du golfe Persique pour marquer le douzième anniversaire du soulèvement populaire de 2011 contre le régime au pouvoir d'Al Khalifa.
Le ministère de l'Intérieur a annoncé dans un communiqué qu'au moins 16 personnes avaient été arrêtées ces derniers jours, accusant les suspects de participer à ce qu'il a qualifié d'actes et de pratiques illégaux, et alléguant qu'ils prévoyaient de provoquer "le chaos et le vandalisme".
C’est dans ce contexte qu’un groupe de militants bahreïnis pro-démocratie a dénoncé les conditions inhumaines que subissent les prisonniers politiques dans les centres de détention du royaume, exigeant une enquête des institutions des droits de l'homme sur les mesures répressives contre les détenus.
Ebtisam Al-Saegh, une défenseuse bahreïnie des droits de l'homme, a déclaré dans une interviewe avec l'agence de presse iranienne Fars News que le nombre de prisonniers politiques à Bahreïn pourrait être estimé à environ 2 000 personnes, vivant dans des conditions lamentables à tel point que certains d’entre eux sont aux prises avec une mort progressive due à la maladie et au manque de traitement.
Pourquoi, Durant son califat, Ali, n a-t-il rien change de ce que les trois califes ont fait ?
*Quant aux insultes envers les trois califes, il ne l'a pas fait pour de nombreuses raisons. Il en est de même concernant le retour de Fadak à ses héritiers après Fatima (as).
*Concernant le mariage temporaire, les gens de la Qiblah sont unanimement d’accord sur le fait qu'Allah (qu'Il soit glorifié et exalté) a légiféré ce mariage au début de l'Islam, ne laissant aucune place au doute.*
*Par conséquent, le discours s'est produit dans son abrogation ou la survivance de sa légitimité.
*La base de sa légitimité est Sa parole, (Gloire à Lui) dans le Coran:
*A part cela, il vous est permis de les rechercher, en vous servant de vos biens et en concluant mariage, non en débauchés. Puis, de même que vous jouissez d’elles, donnez-leur leur mahr, comme une chose due. Il n’y a aucun péché contre vous à ce que vous concluez un accord quelconque entre vous après la fixation du mahr.
*Car Allah est, certes, Omniscient et Sage.} (S an nisa V 24)
*Les spécialistes du hadith ont mentionné la révélation de ce verset concernant le mariage temporaire et il ont rapporté cela de personnes comme Ibn Abbas, Ubayy ibn Ka'b, Abdullah bin Masoud, Jabir bin Abdullah Al-Ansari, Habib bin Abi Thabit, Saeed bin Jubair et d'autres érudits du hadith véridique qui ne peuvent être accusés de menteur ou falsificateur.
*La révélation de ce verset sur le mariage temporaire a été mentionnée par les commentateurs et narrateurs tels que l’ imam des Hanbalites, Ahmad ibn Hanbal dans son Musnad, Abu Jaafar al-Tabari dans son interprétation, Abu Bakr al-Jassas al-Hanafi dans son Ahkaam al-Qur'an, Abu Bakr al-Bayhaqi dans son Sunan al-Kubra , Mahmoud ibn Omar al-Zamakhshari dans al-Kashshaf, Abu Bakr bin Sa'dun al-Qurtubi dans l'interprétation de Jami' Ahkam al-Qur'an, et Fakhr al-Din al-Razi dans son livre mafatih al-Ghayb.
*Quant au désaveu de l’imam Ali (que la paix soit sur lui), concernant l'interdiction d’Omar sur le mariage temporaire, il est avéré.
*Al-Tabari a raconté de Muhammad ibn Al-Muthanna, de Muhammad ibn Jaafar de, Shu'bah d'Al-Hakam, qui a dit : Je lui ai demandé au sujet de ce verset : { Et parmi les femmes, les dames (qui ont un mari), sauf si elles sont vos esclaves en toute propriété. } jusqu'à cet endroit {...Puis, de même que vous jouissez d’elles…} a-t-il été abrogé ?
*Al-Hakam répondit et dit : « Ali (que Dieu soit satisfait de lui) a déclaré : « Si ce n'était du fait d’ Omar d’interdire le mariage temporaire mut'a, personne, à part une personne misérable n'aurait commis l'adultère ».
*Tafsir al-Tabari (8/178).
*Al-Kulayni a rapporter de Muhammad ibn Ismail, d'Al-Fadl ibn Shazan, de Safwan ibn Yahya, d'Ibn Miskan, d'Abdullah bin Suleiman, qui dit : J'ai entendu Abu Jaafar (psl) qui déclare : « Ali (que la paix soit sur lui) avait l'habitude de dire :
*« Si ce n'était pas par ce qu'Ibn Al-Khattab m'a précédé (d'interdire le mut'a), seul un misérable aurait commis l'adultère »
*(Al-Kafi Al-Kulayni (5/644).
*Il n’y a aucun doute qu'Ali ibn Abi Talib ait autorisé ce mariage, la mut’a, avant et durant son califat.
*Ces deux narrations et d'autres sont la meilleure preuve de sa licéité et prouvent que son interdiction est un acte dépourvu de fondement dans la religion.
*Ainsi des dizaines de hadiths prouvent clairement la permission de ce mariage.
*Et il ne fait aucun doute qu'ils (as) ont pris cette décision de leurs ancêtres, d'Ali et du Messager de Dieu (que Dieu le bénisse, lui et sa sainte famille).
*Al-Kulaini a rapporté, que Dieu ait pitié de lui, d'Ali, de son père, d'Ibn Abi Umair, d'Umar ibn Udhayna, de Zurara qui a dit : Abdullah bin Omair Al-Laithi est venu chez Abi Jaafar , Imam Muhammad al-Baqer(p) et lui a dit : « Que dis-tu du mariage temporaire avec les femmes ? »
*Il répondit : « Dieu l'a rendu licite dans Son Livre (Coran) et sur la langue de Son Prophète (que Dieu le bénisse lui et sa sainte famille), ainsi c'est licite jusqu'au Jour de la Résurrection. »
*Omair dit : « O Abû Ja`far, quelqu'un comme toi dit cela, sachant qu'Umar l'a interdit ?! »
*Il répondit : « même s'il la fait ».
*Il lui dit : « Tu suis la parole de ton ami et je suis la parole du Messager de Dieu (que Dieu le bénisse ainsi que sa sainte famille).
*Certes la vérité est ce qu'a dit le prophète (pslf)... »
*Quant à son interdiction (as), concernant la prière de Tarawih, celle-ci est également avérée*
*Al-Majlisi a dit : “Il a été rapporté que certains groupes de personnes se sont réunis près du Commandeur des Croyants Ali (que la paix soit sur lui), à Kufa. Ils lui ont demandé de nommer un imam pour eux afin qu'il les dirige dans les prières surérogatoires (Tarawih) du mois de ramadan. Il les réprimanda et leur fit prendre conscience que cela est contraire à la Sunna.
*Alors ils ignorèrent ses paroles et se rassemblèrent eux-mêmes et désignèrent certains d'entre eux (pour diriger la prière pour eux).
*Bihar al-Anwar (115/2).
*Quand au fait que l’imam Ali (que la paix soit sur lui), n'ait pas rendu Fadak à ses héritiers durant les jours de son califat, plusieurs raisons l’expliquent :
*La première raison : Il (as) a pris le contrôle du califat après que l'usurpateur et l'usurpée soient retournés vers leur Seigneur, le Roi Puissant.
*Al-Saduq, que Dieu lui fasse miséricorde, a rapporté cette formulation d'Abi Baseer qui dit : “j'ai demandé à Abu Abdullah (as), pourquoi le Commandeur des Croyants Ali (as) n'a pas repris Fadak quand il est devenu calife des musulmans ?
*Il (as) répondit : « Parce que l'oppresseur et l'opprimée étaient retournés vers leur Seigneur, Dieu Tout-Puissant et qu’ Il a récompensé l'opprimée et puni l'oppresseur. Il détestait reprendre une chose pour laquelle Dieu avait puni l'usurpateur et récompensé l'usurpé ».
*Ilal Ach-Chara’yi de Cheikh Al-Saduq (1/227).
*La deuxième raison : Il détestait rendre injustement ce qui lui avait été pris, à l'instar du Messager de Dieu (que la prière de Dieu soit sur lui et sa sainte famille).
*Al-Saduq, que Dieu le bénisse et lui accorde la paix, a rapporté sous l'autorité d'Ibrahim Al-Karkhi qui a dit : J'ai demandé à Abu Abdullah (as) et je lui ai dit : « quelle cause fit que le commandeur des croyant Ali (as) ne reprit Fadak après qu'il soit devenu calife de la nation ?
*Il dit : « Pour suivre l'exemple du Messager de Dieu (que les prières de Dieu soient sur lui et sa famille), quand il conquit La Mecque et qu'Aqil ibn Abi Talib vendit sa maison, il lui a donc été dit : « Ô Messager de Dieu, ne vas-tu reprendre ta maison ? » Alors il dit (que Dieu le bénisse, lui et sa sainte famille) : « Aqeel nous a-t-il laissé une maison?
*Nous sommes les Ahloul-Bayt, nous ne reprenons rien de ce qui nous a été injustement pris. »
*C’est donc pour cela qu’ il n'a pas repris Fadak lorsqu’ il fut Calife (Ilal al-Charia'yi par Cheikh al-Saduq 1/227).
*La troisième raison : Le Commandeur des Croyants (que la paix soit sur lui), est le maître des croyants qui juge à leur place et reprend leurs droits à ceux qui leur ont fait du tort. Il ne reprend pas ses droits à ceux qui lui ont fait du tort car il sait que Dieu Tout-Puissant est celui qui reprend son droit et le soutient.
*Al-Saduq, que Dieu lui fasse miséricorde, a rapporté d'Ahmad bin Saeed Al-Hamdani, qui a dit qu'Ali ibn Al-Hassan ibn Ali ibn Faddal de son père qui a dit : « J'ai demandé Abu Al-Hassan (as) au sujet du commandeur des croyants, pourquoi n'a-t-il pas repris Fadak quand il a pris les reines ? »
*Il répondit : « Parce que nous sommes les Ahloul-Bayt, nous ne prenons pas nos droits à ceux qui nous ont fait du tort à part Lui (faisant allusion à ce Dieu qui reprend nos droits et nous soutient).*
*Nous sommes les maîtres des croyants, nous jugeons à leur place et reprenons leurs droits à ceux qui leur ont fait du tort (afin de leur rendre), nous ne prenons pas pour nous (nos droits usurpés) ». Ilal al-Charia' par Cheikh al-Saduq 1/227.*
Vous pretendez etre des partisans d Ahl al-Bayt, certains pretendent que le chiisme a ete fonde par Abdullah ibn saba le juif. Quelle est la verite ?
Au nom de Dieu le Miséricordieux le plus Miséricordieux
*Avant de rejeter cette fausse accusation qui ne cesse d'être répétée par les opposants des chiites Imamites ,
*nous allons d’abord démontrer que la personnalité d'Abdullah ibn Saba est bien réelle et non imaginaire.
*En témoigne un certain nombre de narrations authentiques ainsi que les propos de nos érudits antérieurs et postérieurs.
*Quant aux récits prouvant son existence, nous nous limiterons aux récits authentiquement incontestables selon les spécialistes de Hadiths :
*- Il a été rapporté par Al-Kashi* *(dans Rijalah dans la traduction d'Abdullah ibn Saba), qui dit :
*« Muhammad bin Qulawiyyah m'a dit, de Saad bin Abdullah, de Yaqoub ibn Yazid et Muhammad ibn Isa, d'Ibn Abi Umair, de Hisham bin Salem qui a dit :
*« J'ai entendu Imam Jafar Sadeq (as) qui racontait à ses compagnons des propos sur Abdullah ibn Saba et ce qu'il prétendait de la divinité du Commandeur des Croyants, Ali ibn Abi Talib (as).
*Lorsqu’ il affirma cela (la divinité) à son sujet, le Commandeur des Croyants (as) lui a demandé de se repentir, mais il a refusé de se repentir,(alors il l'a brûlé au feu.)»
*- Al-Kashi a également rapporté :
*Muhammad ibn Qulawiyyah m'a dit, de Saad bin Abdullah, de Yaqoub ibn Yazid de Muhammad ibn Isa qui ont dit, d'Ali ibn Mahziar, de Fadalah Ibn Ayyub Al-Azdi, d'Aban bin Othman qui a dit*
*« j'ai entendu Imam Jafar (as) dire :
*« Que Dieu maudisse Abd Allah Ibn Saba car il a revendiqué la divinité du Commandeur des Croyants (as) et par Dieu, le Commandeur des Croyants (as), était un serviteur obéissant de Dieu.
*Malheur à ceux qui ont menti sur nous. Le peuple qui dit de nous ce que nous ne disons pas de nous-mêmes, nous les renions auprès de Dieu.»
*Malgré d’autres narrations existantes avec les mêmes propos sur Abdallah ibn Saba nous nous limiterons aux deux susmentionnés .
*Quant aux paroles des savants chiites sur cette personnalité, en voici certaines:
*- Al-Tusi a dit dans son (Rijal)
*traduction numéro [718] :
*« Abdullah bin Saba est retourné à l'incrédulité et a fait preuve d'extrémisme »
*- M. Ibn Tawus a dit dans son livre
*[Tahrir Tawoosi, p. 346] :
*« Abdullah bin Saba, un tyran maudit, a été brûlé par le Commandeur des Croyants (as).
*Il affirmait qu'Ali (as) était un Dieu et lui un prophète.
*Que Dieu Tout Puissant le maudisse »
*-Al-Allama al-Hilli l'a mentionné*
*deux fois dans son livre* *(Khulasatal-Aq’wal).
*La première fois lorsqu’ il a cité ce qu'al-Tusi a mentionné dans sa traduction lorsqu'il en a parlé :
*« celui qui est retourné à l'incrédulité et a fait preuve d'extrémisme ».
*La seconde fois, il a cité ce que Sayyid Ibn Tawus a dit plus haut.
*- Ibn Dawood l'a mentionné dans son Rijal
*« Abdullah bin Saba est retourné à l'incrédulité et a montré de l'exagération, il revendiquait la prophétie, et la divinité d’Ali (as).
*Par ailleurs, Ali (as) lui a demandé de se repentir pendant trois jours mais ce dernier refusa, alors il le brûla avec soixante dix autres personnes qui promulguaient les mêmes propos.
*Par conséquent, Sayyed Al Mourtada Al askari, parmi les savants chiites, a affirmé qu’il était question d’une personnalité imaginaire mais la majorité des savants chiites antérieurs et postérieurs affirment le contraire comme prouvé ci-dessus.
*Cependant, avec un peu de réflexion, nous comprendrons que ce qui a été publié par Sayyid Al-Askari ressemblait plus à une réaction aux tromperies et aux mensonges de Saif bin Omar Al-Tamimi et de ceux qui ont été influencés par lui lorsqu'ils affirmèrent calomnieusement que le fondateur de l'école de pensée Imamite Chiite était Abdullah ibn Saba, ce qui était bien évidemment une fausse affirmation.
*Les savants ont démontré que le but de ce mensonge, qui ne cesse d’être répété par de nombreux ignorants et trompeurs, est de détourner les visages des gens du droit chemin sur lequel fut fondé le Mazhab chiite Imamite.
*Plusieurs preuves démontrent que les savants Imamites renient Ibn Saba :*
*Premièrement : l'absence de hadiths rapportés de lui ou d'un dicton provenant de lui ou d'une biographie de lui ou d'une fatwa applicable pour lui, en plus de l'absence de tout ce qui lui est lié.
*Par ailleurs, si la doctrine chiite était une œuvre d'Abdullah bin Saba, comme ils le prétendent, alors ses traces auraient été répertoriées, ses rapports clairs et nets, ses paroles transmises, ses fatwas écrites, et ses opinions et principes diffusés dans leurs livres.
*Si rien de tel n’existe, comment peut-on se permettre de lui attribuer leur doctrine?
*Deuxièmement : tout chercheur impartial sait que l'école de pensée chiite imamite est une école de pensée intégrée dans ses origines, ses branches et ses décisions.
*Elles sont, par conséquence, toutes transmises par les imams d'Ahl al-Bayt (as) et cela est prouvé par l'histoire selon les bons critères connus des gens de savoir et de ses étudiants.
*Ainsi, leurs livres théologiques et hadiths en attestent et quiconque les regarde avec un œil d'équité sait avec certitude qu'aucun de ces principes ou branches n'émanent d’ Abdullah bin Saba.*
*Troisièmement : le menteur Saif bin Omar Al-Tamimi a rapporté avec sa preuve fabriquée sur le cas d'Ibn Saba relatant qu'il a été le premier à dire qu'Ali (as) est le successeur du Messager de Dieu (que la prière de Dieu soit sur lui et sa sainte famille), qu'il est le meilleur des compagnons et qu'il a été le premier à parler du retour (Ar’radia).
*Ce sont de simples narrations, dépourvues de preuves, dirigées contre Ibn Saba lui-même car les hadiths ont été rapportés sous l'autorité du Prophète (que Dieu le bénisse ainsi que sa famille) et sa famille pure avec des chaînes de narrateurs authentiques.
*Pour cela, vous pouvez vous référer aux livres d'al-Kafi, Basir al -Darajat, et les livres d'al-Saduq, tels que les livres d'Akhbar al-Ridha, ma’anil Akhbar, ilal asharai, les livres d'Amali al-Mufid et autres et vous comprendrez par vous même que ces hadiths sont transmis sous l'autorité des Imams d'Ahl al-Bayt (as) avec des chaînes différentes et significatives de narrateurs sans aucune trace d'Ibn Saba' comme prétendu!
*La description du Commandeur des Croyants comme successeur du Messager de Dieu (que Dieu le bénisse ainsi que sa sainte famille) existait bien avant ibn Saba étant donné que l'imam Ali fut nommé par le prophète (pslf) lui-même et cela se passa bien avant l'émergence de la personnalité d'Ibn Saba comme prouvé clairement par les récits.
*Parmi ces hadiths se trouve ce qu'Ahmad a raconté dans son livre, Fada’il As-sahaba, Hadith n° 1052 - Haitham ibn Khalaf nous a dit, de Muhammad ibn Abi Omar al-Douri de Shazhan,
*Jaafar ibn Ziyad nous a dit, de Matar, d'Anas ibn Malik, déclare :*
*« Nous avons dit à Salman :
*Demande au Prophète (que la prière et la paix de Dieu soient sur lui) , qui sera son successeur » alors Salman lui dit :*
*« Ô Messager de Dieu, qui sera ton successeur ? »*
*Il répondit :
*"O Salman, qui était le successeur de Musa? »
*Il dit : Yusha ibn Nun ». Il déclara (pslf) :
*« Mon successeur et héritier qui paie ma dette et accompli mes promesses est Ali bin Abi Talib. »
*Ainsi d'autres Hadiths comme le Hadith rapporté par Abou al-Qasim al-Tabarani dans al-Mu'jam al-Kabir, Hadith n° 6063 -
*"...mon successeur, mon lieu de secret, le meilleur de ce que je laisse après moi, celui qui remplis ma promesse et paie ma dette est Ali bin Abi Talib."
*Quant au fait que l'Imam Ali (as) est le meilleur des compagnons, cela n'est nié que par les ignorants ou les obstinés dont la lumière de la vérité n'a pas atteint le cœur et les hadiths rapportés sur sa vertu et son statut élevé en témoignent, comme le hadith d'al-Ghadir, le hadith al-Manzila, le hadith ar-Ra’yat, le hadith as-Safinah, etc.*
*Pour terminer, le savant sunnite, Muhammad Kurd Ali, a dit à cet égard :
*“Quant à ce que certains auteurs ont dit sur l'origine de la doctrine du chiisme, cela provient de l'hérésie d'Abdullah bin Saba, connu sous le nom d'Ibn Al-Sawda. Il s’agit d’une illusion et un manque de connaissance de la vérité de leur doctrine.*
*Quiconque vérifie le statut de cet homme, parmi les chiites, comprendra qu'il est renié, rejeté, maudit et calomnié unanimement par tous les savants chiites.*
*L'étendue de cette déclaration d'exactitude est détaillée dans son livre, Khutat Asham, vol. 6 / p. 246).
Le Leader salue la participation « historique » des Iraniens à la marche du 11 février
Lors d’une audience accordée ce mercredi 15 février à des habitants de la province de l’Azerbaïdjan de l’Est qui se sont recueillis à Téhéran au seuil de l'anniversaire du soulèvement des habitants de Tabriz le 18 février 1978, l’honorable ayatollah Khamenei a rendu hommage à la participation « historique » des Iraniens à la marche grandiose du 11 février qui a marque le 44e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique.
« Le samedi 11 février était historique. Les gens ont précisément créé une épopée à travers le pays. La campagne de propagande, les problèmes que les gens ressentent, les provocations des ennemis, le temps glacial et la température en dessous de zéro dans certaines parties du pays ont tous été stigmatisés par la chaleur de la foi et de la perspicacité du peuple iranien », s’est-il félicité.
L'ayatollah Khamenei a également souligné que la nation iranienne avait transmis le message de son « soutien total » à l’Ordre islamique à travers sa participation à la marche du 11 février.
« Le message de la nation iranienne à l'occasion de la marche du 22 Bahman (calendrier iranien) était un soutien total à la Révolution islamique et à l’Ordre de la République islamique. C'était plus fort que toutes les voix », a déclaré le Leader.
« Bien sûr, il y a et il y a eu des voix opposées et dissidentes. Les ennemis – l'empire mondial des médias, qui est entre les mains des sionistes et des Américains – ont essayé de faire prévaloir les voix [opposantes], mais non ; [ils ne pouvaient pas. La voix de la nation a prévalu sur la voix des autres.»
L’ayatollah Khamenei a évoqué les émeutes déclenchées dans le pays : « L’un des principaux objectifs des émeutes de l’automne dernier à Téhéran et dans d’autres villes étaient de faire oublier au peuple ce même 11 février. Mais les gens ont persévéré et sont venus. Cette persévérance est bénie. »
« Ce qui octroie à la nation son identité, sa grandeur, c’est sa résistance et son endurance. Il ne faut pas défaillir, désespérer, il ne faut pas se laisser intimider par les fanfaronnades de l’ennemi », a-t-il préconisé.
« Certains pensaient que la République islamique est dans l’impasse. Et bien si nous sommes dans une impasse, pourquoi l'ennemi dépense-t-il autant d’argent pour nous renverser ? Si un gouvernement est dans l'impasse, il n’est utile de dépenser autant de moyens pour le renverser, il se renversera tout seul ! », a-t-il indiqué.
Et d’ajouter : « Des milliards de dollars sont dépensés dans le monde pour dérouter la République islamique. Ils en parlent ouvertement. Pourquoi font-ils cela ? Si nous sommes dans l’impasse, si nous sommes en train de nous effondrer - comme ils veulent le faire croire - ils n’ont pas besoin de dépenser autant d'argent. »
« Les progrès de la nation iranienne dans différents secteurs tels que la défense, l'industrie et les infrastructures ont exaspéré l'ennemi », a souligné le Leader de la Révolution islamique.
Les médias chinois saluent l'Iran et la Chine pour avoir tenu tête à l'hégémonie américano-occidentale
Évoquant l'importante visite du président iranien Ebrahim Raïssi en Chine, les médias chinois ont souligné l'importance de cette visite et les efforts fructueux de deux pays pour s'opposer à l'Amérique et à l'hégémonie occidentale.
Raïssi est arrivé mardi 14 février en Chine pour une visite d'État de trois jours, la première depuis deux décennies.
Les médias chinois ont couvert largement la visite du président Raïssi à Pékin, soulignant le poids de cette visite par rapport à la dynamique bilatérale, régionale et internationale.
Le quotidien chinois de langue anglaise Global Times a noté comment la coopération bilatérale entre les pays avait prospéré grâce à leurs efforts communs pour « surmonter l'ingérence et le sabotage de la partie américaine ».
Il a écrit que les relations sino-iraniennes étaient caractérisées par « une coopération gagnant-gagnant... en dehors du bloc américano-occidental et de son cercle d'influence; une coopération qui ne pourrait être bloquée par les forces politiques des États-Unis et de l'Occident ».
Moscou ne pousuit pas "une politique néocolonialiste" en Afrique (Lavrov)
Paris tente de « diaboliser » Moscou en projetant sa propre culpabilité sur lui, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères.
Les allégations françaises selon lesquelles Moscou mène une politique néocolonialiste en Afrique bouleversent la réalité, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, ajoutant qu'elles faisaient partie de la guerre par procuration occidentale contre la Russie.
La France et d'autres pays européens « ont commis de multiples atrocités sanglantes sur le continent », et même aujourd'hui, Paris « considère ouvertement l'Afrique comme son arrière-cour », a déclaré Lavrov lors d'un briefing des députés mercredi 15 février.
Moscou, pour sa part, « a joué le rôle principal et décisif dans la libération du continent du joug colonial » et a aidé les nations africaines à « construire leur État, formant la base de leurs économies et de leur défense », selon le ministre des Affaires étrangères. Cette assistance était souvent fournie gratuitement, a-t-il noté.