
تقي زاده
La necessite d un successeur eclaire
Si le Noble Prophète en venait à mourrir, la communauté musulmane serait orpheline. Les musulmans seraient dépourvus de BOUSSOLE et elle ne verra pas le SALUT ÉTERNEL.
*Ainsi, il est inconcevable que Dieu, le Tout puissant laisse les choses en cet état car naturellement c'était la porte ouverte à toutes les formes de déviation et cette question de guidance lui préoccupe tant qu'il nous apporte des solutions concernant celle-ci.
*Les principes de la religion seraient eux- mêmes subjets à diverses interprétations aussi diffèrent es les unes des autres. C'est pourquoi,*
*Dieu, dans sa justice, dote la religion d'un PROTECTEUR ÉCLAIRÉ .
*Naturellement, cela nécessitait la désignation d'un guide, d'un SUCCESSEUR ÉCLAIRÉ, pétri de sciences et capable d'interpréter dans les moindres détails tous les principes de la religion dont il était fondateur .
*Ce successeur devrait être la référence de tous les musulmans après lui de sorte à éviter que la nation musulmane ne se déchire et qu'elle soit privée de BOUSSOLE.
*Cette trouvera une réponse lors du retour du pelerinage d'adieu du Prophète sawas où par INSPIRATION DIVINE, DIEU désignera son successeur c'est-à-dire le guide aprés lui.*
*L'évènement eut lieu à GHADIR KHOM, localité restée très célèbre dans l'histoire à cause justement et heureusement de ce qui s'y était passée, c'est-à-dire la désignation sans complaisance et sans détour lors d'un discours d'une rare clarté d'ALI IBN ABITALIB en qualité de guide, de commandeur des croyants.
?uelle est la preuve authentique du mariage temporaire dans le Coran et la sounna ?
Il n'y a aucun doute sur la légalisation du mariage temporaire (Moutah) dans l'Islam comme le stipulent le Noble Coran et la Sunnah.*
*Au contraire, le désaccord qui se trouve entre les musulmans porte sur l'abrogation ou non de cette pratique.*
*Ainsi, les sunnites ont soutenu qu'il avait été abrogé et ont cité plusieurs hadiths se contredisant entre eux. alors que les chiites ont continué à soutenir cette pratique légale en mettant en cause son abrogation.*
*Avant d'aborder les preuves, nous souhaitons faire un rappel :*
*le mariage temporaire n'est rien d'autre qu'une question jurisprudentielle acceptée par certaines personnes et renier par d'autres, comme tout autre sujet et lois jurisprudentielles sur lesquels des désaccords persistent.*
*La calomnie et la diffamation contre les chiites n’est pas correct, qui plus est se servir du mariage temporaire pour cela.*
*Ces méthodes non scientifiques sont une cause de désunion entre les musulmans à un moment où notre communauté a besoin de se rassembler et de combler les fossés.*
*Preuve de sa légitimité dans le Noble Coran :*
*Dieu dit :*
*«… Puis, de même que vous jouissez d'elles, donnez-leur leur mahr comme une chose due… »*
*(An-Nisa : 24)*
*Il a été rapporté sous l'autorité d'un groupe de Compagnons et de ceux qui les ont suivis, qui furent des références lors de la récitation du coran béni que ce verset à été révélé pour le mariage temporaire.*
*Parmi eux :*
*Abdullah bin Abbas, Ubai bin Kaab, Abdullah bin Masoud, Jaber bin Abdullah, Abu Saeed Al-Khudri, Saeed bin Jubayr, Mujahid, Al-Suddi et Qatada. (Voir l'interprétation d'al-Tabari, al-Qurtubi, Ibn Katheer, al-Kashaf, al-Durr al-Manthur dans l'interprétation du verset, les dispositions du Coran par al-Jassas 2/147, Sunan al -Bayhaqi 7/205, et l'explication de Muslim d'al-Nawawi 6/127, et al-Mughni par Ibn Qudamah 7/571).*
*Preuve de sa légitimité dans la Sunna :*
*Al-Bukhari, Muslim, Ahmad et d'autres ont rapporté sous l'autorité de d'Abdullah ibn Masoud qui a déclaré : « Nous avions l'habitude d'aller à la bataille avec le Messager de Dieu, que la prière et la paix de Dieu soient sur lui [et sa famille], et nous n'avions pas de femmes, alors nous avons dit :*
*Ne serons-nous pas castrés ?*
*Alors il nous a interdit cela, puis nous a accordé la permission d'épouser la femme avec des vêtements pour dot pour un temps déterminé».*
*Puis Abdullah a récité ce verset coranique : « O les croyants : ne déclarez pas illicites les bonnes choses qu'Allah vous a rendues licites. Et ne transgressez pas Allah, en vérité Allah n'aime pas les transgresseurs. »
*Al mâ'idah V 87.*
*(Sahih al-Bukhari dans le Livre du mariage et dans l'interprétation de la sourate al-Ma'idah, Sahih Muslim, Livre du mariage et Musnad Ahmad 1/220).*
*De plus, il y a une preuve de consensus cité par Al-Qurtubi qui a déclaré : "Les savants d’avant et d’aujourd’hui ne différaient ni sur la durée déterminée du mariage, ni sur l’héritage ni sur le terme qui expirait sans divorce ».*
*Puis ibn Attia a expliqué ce mariage et ses règles (Tafsir al-Qurtubi 5/132).*
*Ainsi qu'Al-Tabari, a cité d'Al-Suddi : « C'est un mariage où l’homme épouse une femme avec un crochet pour une durée déterminée »* *(interprétation d'al-Tabari dans l'interprétation du verset).*
*Et sur l'autorité d'Ibn Abd al-Barr dans "Al-Tamheed" : « ils ont convenu unanimement que la mut'ah est un mariage sans témoin, et qu'il s'agit d'un mariage pour une durée dans laquelle la séparation se produit sans divorce et sans héritage entre les époux.*
*Le mariage temporaire fut toujours valable et autorisé par les musulmans à l'époque du Messager de Dieu (pslf), ainsi qu’à l'époque d'Abû Bakr et durant une partie du califat d'Umar ibn al-Khattab jusqu'à ce qu'il dise : « (Deux Moût Ah (le mariage temporaire et le mout Ahtoul Haj (c’est à dire faire ce qui était interdit entre le Oumra et le Haj) se pratiquaient du temps du Messager de Dieu, j’interdis et punis ceux qui les pratiqueront)) !![*1]*
*Cette parole de Omar a été mentionnée par un grand nombre d'écrivains et conservateurs dans leurs livres.*
*(Voir Tafsir Al-Razi 2/167, Explication des significations d'Athar 374, Sunan Al-Bayhaqi 7/206 Bidayat Al-Mujtahid 1/346, Al-Muhalla 7/107, Al-Durr Al-Manthur 141/2 et les décès de notables 5/197).*
*Grâce à ce bref examen, on peut prouver la légalité et la licéité du mariage temporaire dans l'Islam.*
*Le Prophète (pslf) mourut tout en permettant cette pratique légale, jusqu'au jour où Omar décida de l’interdire durant son califat.*
*Quant aux explications de la manière dont les récits de l'abrogation se contredisent et manquent d'authenticité, nous les détaillerons dans un autre sujet spécial.*
*[*1]2. Kanzoul Oumal « Pour Al-Muttaqi Al-Hindi » / Volume : 16 / Page : 519. Le Mousnad d'Ahmad bin Hanbal / Volume : 1 / Page : 437 /. Al-Sunan Al-Kubra par Al-Bayhaqi / Volume : 7 / Page : 2064. Bihar al-Anwar par Allama al-Majlisi / Volume : 30 / Page : 637 - 638 /.*
*Il a été authentifié d'Ibn Omar - Abdullah bin Omar qui dit : « le mariage temporaire est permis, légiféré par le Messager de Dieu. On lui dit : Ton père l'a interdit ! Il dit : que je suive le Messager de Dieu vaut mieux que suivre mon père.*
*Al-Sunan Al-Kubra par Al-Tirmidhi / Volume : 2 / Page 1594.*
*Abd bin Humaid nous a dit : « Yaqoub bin Ibrahim bin Saad m'a dit : mon père nous a dit, de Salih bin Kaisan, d'Ibn Shihab, que Salem bin Abdullah a raconté :*
*« Et il demande à Abdullah bin Omar sur le mariage temporaire et Mout atoul haj, Abdullah bin Omar a dit : C'est légal. Shami a dit: " ton père l'a interdit." Abdullah bin Omar a dit : Tu regarde sur ce que mon père a interdit alors que le Messager (pslf) l’a légalisé ? Est-ce que l'ordre de mon père doit être suivi ou l'ordre du Messager de Dieu,(pslf) ?*
*L'homme a dit: C'est plutôt l'ordre du Messager de Dieu,(pslf). Il dit alors que le messager de Dieu (pslf) l’a légalisé.*
*Al-Majmou`ou par Al-Nawawi / Volume : 7 / Page : 155 /. Tazkiratou « Al-Dhahabi » / Volume : 1 / Page : 3684. Bihar al-Anwar par Allama al-Majlisi / Volume : 30 / Page : 600.
Zyaraate du Samedi du Prophète Mohammad (sawas)
*J’atteste qu’il n’y a de Dieu que Dieu, l’Unique sans associé,*
*J‘atteste que tu es Son Messager,* *J’atteste que Mohammed est fils d’Abdillah,*
*J’atteste que tu as transmis le message de ton Seigneur, Que tu as conseillé ta communauté,*
*Tu as milité sur le sentier de Dieu, Par la sagesse et la bonne exhortation*,
*Que tu as accompli la vérité dont tu étais chargé*,
*Que tu étais doux envers les croyants, et rude vis à vis des mécréants,*
*Que tu as adoré sincèrement Dieu, jusqu’à ce que la certitude t'ait atteint,* *Allàh t’as élevé au plus haut degré d’honneur des sacrés*.
*Louange à Allàh qui, grâce à toi, nous a sauvé de l’idolâtrie et de la perdition.*
*Ô Allàh ! Envoie des bénédictions sur Mohammad et sur sa famille,*
*Fais que Tes bénédictions, celles de Tes anges, de Tes Prophètes, de Tes Envoyés, de Tes serviteurs vertueux, et de celles des occupants des cieux et des terres,*
*Ainsi que de ceux qui Te Louent,* *ô Seigneur des Mondes, parmi les premiers et les derniers.*
*soient sur Mohammad Ton serviteur*, *Ton Messager, Ton Prophète, Ton Loyal*, *Ton Distingué, Ton Bien-Aimé, Ton Elu,* *Ton Elite, Ton Exclusif, Ton Dévoué, Le* *Choisi et La Meilleure de Tes créatures.*
*Accordes-lui le mérite et la vertu ainsi que le moyen au Paradis et le haut rang, Ressuscites–le en lui octroyant une position glorieuse que lui envieront les premiers et les derniers.*
*Mon Dieu ! Tu as déclaré: « Si ces gens qui se sont fait du tort à eux-mêmes venaient à toi en implorant le pardon d’Allàh et que le Messager demandait pardon pour eux, ils trouveraient, certes, Allàh très accueillant au repentir et Miséricordieux*.
*Seigneur ! Je suis venu à Ton Prophète implorant le pardon et en me repentant de mes péchés, alors envoie tes bénédictions sur* *Mohammad et sur sa famille et pardonnes–les-moi*.
*O notre Maître ! Je me dirige grâce à toi et, vers* *Allàh Tout-Puissant mon* *Seigneur et ton* *Seigneur, afin qu’Il me pardonne.*
*Que la paix soit sur toi, ô Messager de* *Dieu, ainsi que la Miséricorde et les bénédictions de Dieu.*
*Que la paix soit sur toi, ô Mohammed fils d’Abdallâh,*
*Que la paix soit sur toi, ô Le Choisi de Dieu !*
*Que la paix soit sur toi, ô Bien–Aimé de Dieu !*
*Que la paix soit sur toi, ô Elite de Dieu !*
*Que la paix soit sur toi, ô Loyal de Dieu !*
*J‘atteste que tu es le Messager de Dieu,*
*J‘atteste que tu es Mohammed fils d’Abdillâh,*
*J‘atteste que tu as conseillé ta communauté,*
*Tu as milité sur le sentier de Dieu, que tu L’as adoré jusqu’à ce que la certitude t'ait atteint,*
*Que Dieu te récompenses, ô Messager de Dieu, du meilleur dont Il a récompensé un Prophète au nom de sa communauté*,
*Seigneur ! Béni Mohammad et ses proches d'une meilleure façon que celle avec laquelle Tu as béni Ibrahim et la famille d’Ibrahim*,
*Certes, Tu es Digne de louanges et Exalté.*
L'Imâm 'ALi (as) n'a jamais manqué une occasion d'AIDER les PAUVRES et les NÉCESSITEUX
Selon l'Imâm 'Ali (as), la meilleure utilisation de la RICHESSE, c'est de l'utiliser pour PLAIRE à Allâh.
*- Chaque fois que l'Imâm 'ALi (as) apprenait que quelqu'un :
*- avait FAIM ou SOIF.*
*- était Sans VÊTEMENTS ou ENDETTÉ.
*- Il lui fournissait de la NOURRITURE, de l'EAU, des VÊTEMENTS et de l'ARGENT.
*- Il se rendait dans les Maisons des MALADES, les SOIGNAIT et leur donnait de l'ARGENT et des MÉDICAMENTS.
*- Bien que les CHEMISES, les VÊTEMENTS et les CHAUSSURES d'ALi (as) aient été pleins de TROUS, il ressentait le plus grand PLAISIR à fournir des VÊTEMENTS aux autres.
*- Chaque fois que l'Imâm 'ALi (as) avait l'habitude de visiter les Bazars de KÛFA lors de son Califat, il aidait les VOYAGEURS, les Personnes ÂGÉES et les INFIRMES.
*- Il était particulièrement GENTIL avec les Personnes ÂGÉES qui ne pouvaient subvenir à leurs BESOINS, et les VEUVES qui se retrouvaient dans le DÉNUEMENT.*
*(Mizan al-Hikmah, Narration 7595 )
La nature de Dou'a
Le messager d'Allah (pslf) a dit : " Saisissez le moment de la compassion pour faire le do'a , car elle est miséricorde".
HADITHS sagesse du jour
إِيَّاكَ وَ اَلْغَضَبَ، فَأَوَّلُهُ جُنُونٌ وَ آخِرُهُ نَدَمٌ
*Éloignez-vous de la colère car elle commence par la folie et se termine par le regret.*
Ghurar al-Hikam, n. 2635
Imam Hadi (as)
إِنَّ اَلْحَرَامَ لاَ يَنْمِي وَ إِنْ نَمَى لاَ يُبَارَكُ لَهُ فِيهِ وَ مَا أَنْفَقَهُ لَمْ يُؤْجَرْ عَلَيْهِ وَ مَا خَلَّفَهُ كَانَ زَادَهُ إِلَى اَلنَّارِ
L'interdit (Haram) ne prospère sûrement pas (et ne se multiplie pas) et si jamais il prospère, il n'est jamais béni; ce qu'on en dépense n'a aucune récompense et ce qu'on en laisse derrière soi devient son approvisionnement au feu
al-Kafi, v. 5 p. 125
Un Croyant doit faire preuve de sept vertus :
Mishkat Al-Anwar, précité, hadith 357, page 199 de l'arabe.
L'Imam 'Ali (as) selon les propos du Saint Prophète (sawas) repris dans le Du'a Nudba
Bismillâhi ar-Rahmâni ar-Rahîmi
L'Imam 'Ali (as) selon les propos du Saint Prophète (sawas):
Lors du sermon de Ghadir, Il (sawas) déclara devant la foule que : « Celui dont je suis le Maître, alors 'Alî en est le Maître. Ô mon DIEU, sois l'Ami/allié de celui qui est son ami/allié, l'Ennemi de celui qui est son ennemi, soutiens celui qui le soutient et abandonne celui qui l'abandonne. »
Et il dit aussi : « Celui dont je suis le Prophète, alors 'Alî en est le Prince.
Et il dit : « Nous sommes, 'Alî et moi, d'un arbre unique tandis que les autres gens sont de divers arbres. »
Il l'a placé au rang de Haroun par rapport à Moussa quand il a dit : « Tu es par rapport à moi ce qu'était Haroun par rapport à Moussa, sauf qu'il n'y a pas de Prophète après moi. »
Il l'a marié à sa fille, la Dame des femmes du monde, il lui a permis [de faire] de sa mosquée ce qui lui était permis [de faire] pour lui-même, et il en ferma [toutes] les portes sauf la sienne.
Il lui a ensuite confié sa science et sa sagesse et lui a dit : « Je suis la Cité du savoir et 'Alî en est la porte. Aussi celui qui veut la Cité et la sagesse, qu'il les atteigne par cette porte. »
Ensuite il a dit : « Tu es mon frère, mon légataire, mon héritier. Ta chair est ma chair, ton sang est mon sang, ta paix est ma paix et ta guerre est ma guerre. Ta foi est imprégnée dans ta chair et dans ton sang comme elle l'est dans ma chair et dans mon sang.
Demain, tu seras au Bassin mon Lieuenant, et toi tu acquitteras mes dettes et réaliseras mes promesses.
Tes partisans seront aux tribunes de lumière, autour de moi au Paradis, le visage rayonnant de blancheur et ils seront mes voisins.
Si tu n'étais pas là, les croyants ne seraient pas connus après moi. »
Il fut, après lui, une Guidance contre l'égarement, une Lumière contre l'aveuglement, la Corde solide de DIEU et Sa Voie droite. Personne ne le dépassait tant sur le plan des liens de parenté que sur la religion et nul ne le rattrapait en quelqu'une de ses vertus. [...]
Source : extrait du Du'a Nudba, dans Sheikh Abbas Qommî, Mafatih al-Jinan, Traduction Leila Sourani.
Biographie brève de L'Imam Moussa Al-Kadhim (as)
Biographie brève de L'Imam Moussa Al-Kadhim (as)
Le septième Imam du descendant du Prophète sawas, est Moussâ al-Kâzim, fils de Ja’far. Sa mère est Hamida al-Mussaffat. L’Imam est né à Abwa (entre la Mecque et Médine), le dimanche 7 Cafar de l’an 128 A.H.
Il mourut en prison, empoisonné par le Calife Haroun Rachid, le 25 Rajab 183 A.H., après avoir passé 14 ans d’emprisonnement pendant lesquels il a subi d’indicibles souffrances et oppressions.
L'Imam (as) a subi les tortures les plus sévères: chaînes, traitement inhumain, isolement, déplacement de cachettes en cachettes pour le mettre au secret, nuisances insupportables. Après cela Harun ar-Rachid décida de le tuer discrètement pour se débarrasser de lui, et faire croire à sa mort naturelle. Il chargea as-Sanadi Bin Chahik de cette ignoble mission lequel empoisonna le Petit-fils du Noble Prophète (as)
Ses funérailles furent conduites par son fils Ali Ridha. Il fut inhumé à Kazimayn au Sud de Bagdad où se trouve son mausolée aujourd’hui.
Il fut le plus grand érudit de son temps. Il fut également le meilleur, le plus généreux, le plus courageux, le plus aimable et le plus correct de son temps. Sa grandeur était connue de tous. Son savoir fut inégalable, son engouement pour l’adoration ne saurait être dépassé. C’est parce qu’il contenait toujours sa colère qu’il fut surnommé « al-Kâzim » (celui qui contient sa colère). Pour son intégrité, on le surnomma également « al-‘Abdu Câlih » (le bon serviteur d’Allah).
Ses connaissances furent révélées en diverses occasions, et elles éblouirent les gens. Son dialogue avec Buraiha est bien connu. A la suite de ce dialogue l’Imam convainquit en effet son interlocuteur chrétien de se convertir à l’Islam.
Un jour, un homme dans le besoin mendia cent dinars de l’Imam. Celui-ci lui posa quelques questions pour sonder ses connaissances religieuses et lui donna deux mille dirhams.
L’Imam avait une belle voix en récitant le Coran. On rapporte qu’il restait quatre heures debout pour accomplir des actes cultuels, et qu’il récitait le Coran et se prosternait pendant longtemps. Il pleurait souvent par amour d’Allah. Il mourut alors qu’il était en prosternation.
Le calife Haroun convoqua l’imam un jour et lui tena ce discours : « pourquoi vous a-t-on préféré sur nous alors que nous sommes les descendants d’Al ‘Abbas l’oncle du prophète et que vous aussi vous êtes les descendants d’Abu Tâlib l’oncle du Prophète (P) » ?
L’imam (P) répondit : « Nous sommes plus proches du Prophète (p) car Abu Talib et ‘Abdullah sont de même père et mère tandis qu’Al ‘Abbas n’était leur frère que du côté du père ».
Haroun lui posa une autre question : « pourquoi vous appelle t on les enfants du messager alors que vous êtes les enfants d’’Ali (P) » ?
L’imam répondit : « si le messager était ressuscité pouvez vous le marier avec l’une de vos filles » ?
Haroun : « cela serait une source d’orgueil pour moi devant arabes et non arabes ».
L’imam : « Quant à nous il lui est interdit de demander nos filles en mariage car il nous a mis au monde et pas vous »
Un jour, Abou Hamza, voyant l’Imam al-Kâzim en train de travailler dans son jardin alors que la sueur perlait de sa tête jusqu’à ses pieds, lui demanda où étaient ses serviteurs. L’Imam lui répondit qu’il y avait quelqu’un de meilleur que l’Imam et son père, qui travaillait lui-même de ses propres mains. Lorsque Abu Hamza lui demanda qui était cet homme, l’Imam répondit que c’était le Prophète d’Allah, Mohammad (P), ainsi que Amir Al-Mouminin ‘Ali (P), et que tous ses ancêtres travaillaient de leurs propres mains. Tel fut donc la Sunna (la Tradition) des Prophètes, des Délégués d’Allah et des gens droits.
25 Rajab, Martyre d'Imam Moussa al-Khazem as
25 rajab (23 rajab selon d'autres riwayat)
183 AH.
Al-Sindi b. Shahik a empoisonné l'Imam al-Kazim (a) sur ordre de Harun al-Rashid, et trois jours plus tard, l'Imam (a) a été martyrisé
L'Imam Musa a souffert des pires malheurs et punitions. Il a été enchaîné, harcelé et blessé. Après qu'al-Rashid ait déversé sur lui toutes sortes de désastres douloureux, il lui a donné un poison mortel et a mis à ses jours.
Alors l'Imam est allé vers son Seigneur comme un heureux martyr.
Imam al-Kazim (a) passa les derniers jours de sa vie à al-Sindi b. La prison de Chahik.
Selon al-Shaykh al-Mufid, al-Sindi a empoisonné l'Imam (a) sur ordre de Harun al-Rashid, et trois jours plus tard, l'Imam (a) a été martyrisé (Mufīd, al-Irshād, vol. 2, p.242.)
Harun al-Rashid a apporté des dattes fraîches et y a mis un poison mortel. Il ordonna à al-Sindi de les offrir à l'Imam et de le forcer à en manger quelques-uns.
On a dit qu'al-Rashid avait ordonné à al-Sindi d'entreprendre cela. Il prit donc des dattes fraîches, y mit du poison et les offrit à l'Imam. L'Imam a mangé dix dattes fraîches, et al-Sindi lui a dit :
-Augmenter (les dates) plus que ça ! Cependant, l'Imam le regarda et dit :
-Ça te suffit ! Vous avez atteint ce dont vous avez besoin !
Lorsque l'Imam, que la paix soit sur lui, a mangé ces dattes fraîches empoisonnées, son corps a été empoisonné. Il souffrait de douleurs intenses et de douleurs douloureuses.
Le chagrin et la tristesse l'entouraient. La police grossière l'a encerclé.
Al-Sindi b.Shahik, le voyou pécheur, est resté avec lui. Il lui faisait entendre à chaque fois des propos grossiers. Il a empêché toutes sortes d'aides de venir à lui, afin qu'il puisse hâter sa fin décrétée.
Le grand Imam souffrit durant ces terribles périodes de ce qu'aucun homme ne souffrit. La douleur due au poison fit fondre son cœur et coupa ses entrailles en morceaux. Il était très triste parce que son caractère sacré a été violé, il s'est senti seul et n'a pas vu ses êtres chers et bien-aimés, alors qu'il était sur le point de mourir.
Actes de piété, As-tu jeûné quelque chose de mois Rajab ?
Ibn Bâbaweh a rapporté, d'une chaîne de transmission considérée de Sâlem qui dit: «Je suis entré chez [l'imam] as-Sadiq (as) durant Rajab (il restait encore quelques jours de ce mois).
*Quand il (as) me vit, il (me dit): «Ô Salem! As-tu jeûné quelque chose de ce mois?
*-Non, par Dieu, ô Fils du Messager de Dieu!
*-Tu as laissé échapper des récompenses dont seul Dieu Tout- Puissant connaît l’importance.
*C'est que ce mois, Dieu l'a favorisé, en a magnifié le caractère sacré et a rendu obligatoire pour ceux qui jeûnent durant ce mois, [l’obtention de] son Honneur.
*-Ô fils du Messager de Dieu, si je jeûne durant les jours qui restent de ce mois, est-ce que j’accéderai à une part des récompenses des jeûneurs durant ce mois?
*-Ô Salem, celui qui jeûne un jour à la fin de ce mois, recevra une sécurité des difficultés de l’ivresse de la mort, une sécurité des affres du Jour du Jugement et des tortures de la tombe.
*Celui qui jeûne 2 jours à la fin de ce mois, aura, pour cela, le passage sur la Sîrât.
*Et celui qui jeûne 3 jours à la fin de ce mois, sera à l’abri le jour de la Grande Peur, de ses affres et de ses difficultés et il lui sera accordé une immunité du Feu.
Mafatih al-Jinan, Rajab les faveurs et les actes du mois, p. 541