
تقي زاده
Qods : la violente attaque contre les fidèles de la mosquée Al-Aqsa révèle la nature inhumaine d'Israël (Iran)
L'Iran a condamné l'attaque barbare des forces israéliennes contre des dizaines de fidèles palestiniens qui s'étaient rassemblés à l'intérieur de la mosquée Al-Aqsa, où ils accomplissaient pacifiquement les rituels du mois béni du Ramadan. Il a souligné que ce raid violent témoignait de la nature inhumaine du régime de Tel-Aviv.
"L'attaque sauvage de l'armée usurpatrice du régime sioniste contre les pèlerins et les fidèles palestiniens à l'intérieur de la mosquée Al-Aqsa a une fois de plus révélé au monde la nature criminelle et inhumaine du régime sioniste", a écrit le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, sur son compte Twitter, le mercredi 5 avril.
Ispahan: Téhéran dément les informations sur une attaque au drone
Réagissant aux informations selon lesquelles les forces de sécurité iraniennes auraient abattu la nuit dernière un MAV qui visait à endommager une installation appartenant au ministère iranien de la Défense à Ispahan, le ministre de l'Intérieur, Ahmad Vahidi, n’a pas confirmé les rapports sur cette présumée attaque.
« Non. Nous ne confirmons pas les rapports sur l'entrée de micro-véhicules aériens et cela doit être vérifié », a déclaré Vahidi aux journalistes en marge d'une réunion du Cabinet mercredi.
Ces commentaires sont intervenus après que des informations parues dans les médias locaux aient suggéré que les forces de sécurité iraniennes avaient abattu un certain nombre de micro-véhicules aériens (MAV) qui visaient à endommager une installation appartenant au ministère iranien de la Défense à Ispahan.
Mohammad Reza Jannesari, adjoint aux affaires politiques et de sécurité du gouvernorat de la province d'Ispahan, avait lui aussi déclaré qu'aucun incident de sécurité ne s'était produit, comme le prétendent certains médias.
Le 29 janvier, le ministère iranien de la Défense a annoncé que l'un de ses complexes d'ateliers à Ispahan avait été attaqué par un certain nombre de micro-véhicules aériens (MAV), mais que les défenses aériennes du complexe avaient réussi à repousser l'attaque.
Le ministère a souligné que l'attaque ratée n'avait fait aucune victime et n'avait causé que des dommages mineurs au toit d'un atelier. Le complexe, a-t-il ajouté, a poursuivi ses occupations habituelles après l'attaque.
L'agence de presse iranienne Nour News, affiliée au Conseil suprême de Sécurité nationale (SNSC), a indiqué que des terroristes anti-iraniens opérant dans la région semi-autonome du Kurdistan irakien étaient impliqués dans l'attaque de drone.
L’Amérique est plongée dans une spirale descendante (Leader)
L’ًAyatollah Seyyed Ali Khamenei, Leader de la Révolution islamique a reçu en audience 4 avril les chefs des trois pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif du gouvernement, des responsables gouvernementaux actuels et anciens, un certain nombre de cadres supérieurs membres de diverses organisations, des parlementaires et membres actifs de diverses organisations sociales et culturelles du pays. La réunion a eu lieu le 13e jour du mois sacré du Ramadan à « Hossainieh de l'Imam Khomeini » à Téhéran.
Au début de son allocution, le Leader de la Révolution islamique a souligné que différents secteurs de la société s'affectent les uns les autres, ajoutant que les problèmes économiques auxquels sont confrontés les membres d'une société ont un impact négatif sur le domaine culturel du pays.
L'Ayatollah Khamenei a rappelé le slogan de la nouvelle année 1402 Hégire Solaire (qui a commencé le 21 mars 2023) comme "Contrôle de l'inflation et croissance de la production" et a exhorté les responsables gouvernementaux à œuvrer activement pour résoudre les problèmes économiques.
Le Leader a souligné que tous les appareils gouvernementaux doivent intensifier leurs efforts pour concrétiser le slogan ajoutant que toutes les vastes ressources et le potentiel du pays doivent être utilisés conformément à la concrétisation des objectifs de lutte contre l'inflation et d'augmentation de la production nationale.
Des chasseurs israéliens bombardent des positions du Hamas
Les avions de combat israéliens ont effectué une nouvelle série de frappes aériennes sur la bande de Gaza assiégée, déclenchant des tirs de roquettes en représailles de la part des combattants de la Résistance palestinienne dans l'enclave côtière.
Les forces d'occupation israéliennes ont bombardé, ce mercredi 5 avril, le site "Abou Jarad", à l'ouest de la ville de Gaza, ainsi que le site "Areen", au nord-est du camp de réfugiés de Nusseirat, dans le centre de la bande de Gaza.
Des explosions ont été entendues dans l'ouest de la ville de Gaza après que des drones de l'armée israélienne ont pris pour cible un site de la Résistance dans cette zone.
« L'arme du dollar se retourne contre les USA eux-mêmes »
Selon l'expert géopolitique français Renaud Girard, les pays du monde entier sont de plus en plus enclins à rejeter l'utilisation du dollar dans leurs transactions commerciales en raison de l'exploitation par Washington du dollar comme outil de pression sur les autres pays.
"Les États-Unis ont exploité leur monnaie pour exercer une pression politique sur d'autres pays", a-t-il déclaré au quotidien français Le Figaro.
" En transformant leur monnaie en instrument de pression politique sur les autres nations, les États-Unis ont involontairement lancé un mouvement mondial visant à renverser le dollar. La dédollarisation totale ne se fera pas du jour au lendemain, mais il s'agit clairement d'une tendance irréversible", a-t-il déclaré.
Les États-Unis entendent étendre la formation militaire à l'Ukraine
Washington annonce sa décision d'étendre la formation de l'armée ukrainienne parallèlement à l'annonce d'un nouveau programme d'armement de 2,6 milliards de dollars pour Kiev.
Parallèlement à l'annonce du nouveau programme d'aide militaire à l'Ukraine, le Pentagone a déclaré qu'il se préparait à étendre la formation militaire de l'armée ukrainienne pour lutter contre la Russie.
Le Pentagone a déclaré qu'il s'apprêtait à étendre sa formation aux forces ukrainiennes, précisant que l'instruction porterait sur différents types d'armes et de manœuvres. Bien que les États-Unis aient cherché à accélérer la livraison de chars de combat principaux Abrams à Kiev, la formation sur ces chars n'a pas encore commencé.
Syrie : les politiques agressives israéliennes poussent la région vers un conflit d’envergure
En référence aux récentes frappes aériennes israéliennes contre la capitale Damas et le gouvernorat central de Homs et leurs environs, le ministère syrien des Affaires étrangères a averti mardi le régime israélien du danger de poursuivre ses attaques sur le territoire syrien. La diplomatie syrienne a déclaré dans son communiqué que les politiques agressives d'Israël pousseraient la région dans une lutte à grande échelle.
Deux civils syriens ont été tués et des dégâts matériels ont été infligés mardi lors d'une frappe aérienne israélienne, ont rapporté les médias officiels. Il s'agit de la quatrième attaque de ce type contre le pays en moins d'une semaine.
Droits de l'homme: Téhéran condamne l’adoption d’une résolution anti-iranienne
Le représentant permanent de l'Iran auprès de l'Office des Nations unies et d'autres organisations internationales à Genève a condamné les gouvernements occidentaux pour avoir utilisé les droits de l'homme comme un outil politique contre la République islamique après l'approbation par le Conseil des droits de l'homme des Nations unies d'un projet de résolution anti-iranienne.
Ali Bahreïni a fait ces remarques dans un discours prononcé mardi avant le vote sur un projet de résolution, intitulée "Situation des droits de l'homme en République islamique d'Iran", proposé par le Royaume-Uni, l'Islande, la Macédoine du Nord, la République de Moldavie et l'Irlande du Nord à la 52e session ordinaire du Conseil des droits de l'homme.
Le projet de résolution anti-Iran a été approuvé après que 23 États membres ont voté pour, huit pays étaient contre et 16 autres se sont abstenus.
Retraite: des parlementaires de gauche demandent à Macron le "retrait" du texte
Un groupe de parlementaires de gauche se sont rassemblés, mardi 4 avril, devant l’Élysée pour remettre un courrier à Emmanuel Macron lui demandant le retrait de la réforme des retraites.
Sur fond de dissensions au sein de la Nupes, une délégation de parlementaires communistes et centristes LIOT s’est rendue à l’Élysée pour déposer un courrier adressé au président, afin de réclamer à nouveau le retrait de la réforme des retraites.
Des parlementaires communistes et du groupe centriste Liot (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires), ont marché ce 4 avril vers l’Élysée.
Les parlementaires ont déposé un courrier adressé directement au président de la République, pour exiger à nouveau le retrait de la réforme des retraites et davantage de respect pour le Parlement, alors que la contestation se poursuit dans le pays.
« Un référendum, ce ne serait pas une capitulation », a déclaré le président du groupe communiste à l’Assemblée nationale comme le rapporte La Chaîne parlementaire. « Il faut retirer ce projet de loi », a de son côté ajouté Bertrand Pancher, résident du Groupe LIOT à l’Assemblée nationale.
« Nous utilisons toutes les voies possibles de façon à alerter le gouvernement et le président de la République », a par ailleurs défendu ce dernier, reçu la veille à Matignon.
L'Iran se dit prêt à jouer un rôle clé dans la réconciliation syro-turque
Téhéran est prêt à jouer un "rôle constructif" dans la promotion des pourparlers de réconciliation entre la Turquie et la Syrie, a déclaré un haut responsable des affaires politiques du ministre iranien des Affaires étrangères.
Ali Asghar Khaji qui se trouve à Moscou à la tête d'une délégation pour participer à une réunion quadrilatérale de responsables syriens, turcs, russes et iraniens, a fait ces remarques lors d'une réunion avec le vice-ministre turc des Affaires étrangère, Burak Akçapar lundi.
Il a réitéré la position de principe de la République islamique sur la poursuite du dialogue politique pour régler les différends entre Ankara et Damas.
Pour sa part, Akçapar a souligné l'importance de poursuivre les pourparlers de paix d'Astana et a appelé à davantage de coopération entre l'Iran et la Turquie à cet égard.
La Turquie a rompu ses relations avec la Syrie en mars 2012, un an après qu’elle s'est retrouvée en proie à des violences meurtrières menées par terroristes soutenus par l'étranger.
Maintenant, après 11 ans, les deux pays voisins prennent des mesures en direction d’une véritable réconciliation.
La Turquie a déployé des forces en Syrie en violation de l'intégrité territoriale de ce pays et en jouant un rôle majeur dans le soutien aux paramilitaires combattant le gouvernement de Bachar al-Assad.
Les paramilitaires et terroristes soutenus par Ankara ont été déployés dans le nord-est de la Syrie en octobre 2019 après que les forces militaires turques ont lancé une invasion transfrontalière date dans une tentative déclarée d'éloigner les militants des Unités de protection du peuple kurde (YPG) des zones frontalières.
Ankara considère les YPG soutenus par les États-Unis comme une organisation terroriste liée au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui cherche à créer une région kurde autonome en Turquie depuis 1984.
L'Iran soutient les pourparlers pour régler les différends syro-turcs (Khaji)
Lors d'une autre réunion avec le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Ayman Soussan lundi, Khaji a redit la détermination de l'Iran à continuer de soutenir les pourparlers destinés à régler les différends entre Damas et Ankara.
Le diplomate iranien a salué les ouvertures en cours dans les relations extérieures de la Syrie et le renforcement de la stabilité et de la sécurité sur le territoire syrien et dans la région toute entière.
Soussan a également informé Khaji de la position de la Syrie vis-à-vis des pourparlers quadrilatéraux à Moscou et a appelé à plus de coordination avec Téhéran à cet égard.
Toujours lors d'une autre réunion, Khaji et le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, ont exprimé le soutien de leur pays à la normalisation des relations syro-turques sur la base des réglementations internationales et du principe de bon voisinage.
Les diplomates iraniens et russes ont par ailleurs souligné la nécessité de résoudre pacifiquement les problèmes entre Damas et Ankara.