La Déclaration universelle des Droits de l’homme expose un idéal que toute personne responsable tente de mettre en pratique. Mais tous les maux ne peuvent être combattus à la fois. Aussi, institue-t-elle une hiérarchie entre ces droits pour que nous puissions concrètement améliorer les choses. Certaines puissances accusent d’autres de violer les Droits de l’homme pour mieux cacher leurs crimes. Il arrive que l’arbre cache la forêt.

تقي زاده
Les Gilets jaunes se mobilisent pour leur acte 47
Pour leur acte 47, les « Gilets jaunes » se sont mobilisés à Paris en rejoignant des militants écologistes du mouvement d’Extinction Rebellion.
En effet, comme à leur habitude depuis novembre 2018, les « Gilets jaunes » manifestent ce samedi dans de nombreuses villes françaises dont Toulouse et Amiens.
Et à Paris, les « Gilets jaunes » ont envisagé une alliance avec un mouvement écologiste.
À ce propos, l’agence de presse RT a rapporté que des centaines d’activistes notamment des membres du mouvement, Extinction Rebellion parmi lesquels se trouvaient un certain nombre de « Gilets jaunes » avait occupé dans la matinée, le centre commercial « Italie 2 » situé dans le 13ème arrondissement de Paris.
Des missiles sol-air russes au service de la Résistance
Le vendredi 4 octobre, les combattants de la brigade Qods, dans la bande de Gaza, ont organisé un défilé militaire à l’occasion de leur 32e anniversaire. Parmi les images publiées lors de l’événement, la présence de missiles SA 24 Igla-S et Strela-2 (SA-7) attirait précisément l’attention.
Le missile SA 24 Igla-S est fabriqué en Russie et exporté dans de nombreux pays du monde.
Il s’agit de la première fois que les missiles Igla-S sont vus chez des combattants de la Résistance dans la bande de Gaza.
Le missile a une portée de 6000 mètres et il peut viser des cibles aériennes à une vitesse maximale de 400 mètres par seconde.
À en croie certaines sources, 500 unités de missiles de défense de type Strela et Igla-S ont été expédiées en 2012 depuis la Libye vers la bande de Gaza.

Les hélicoptères et les avions volant à basse altitude sont de bonnes cibles pour le système. Des pays comme la Russie, l’Inde, l’Azerbaïdjan et la Libye figurent parmi les utilisateurs.
Pompeo s’inquiète de l’influence de la Chine aux Balkans !
Longtemps, l’Occident a considéré la Russie comme son rival aux Balkans et le secrétaire d’État américain vient de mettre en garde contre l’influence de la Chine dans cette région fragile et pauvre du sud-est de l’Europe.
La Chine est un nouvel acteur qui compte et elle est bien décidée à investir dans cette région trop pauvre pour développer ses faibles infrastructures et soutenir son industrie en crise.
Certes, pour le moment, l’UE pèse 70 % des investissements étrangers directs en Serbie, Bosnie, Monténégro, Macédoine du Nord, Albanie et Kosovo, un chiffre bien plus important que le 1 % d’investissements chinois, selon des données de la Commission européenne pour la période entre 2007 et 2016.
Mais depuis six ans, les Chinois se montrent actifs, surtout par le biais de prêts à faible taux d’intérêt dont le montant leur a permis de rivaliser avec l’UE.
C’est sur ce fond que le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo a mis en garde contre l’influence chinoise dans les Balkans.
Il s’est rendu vendredi au Monténégro et en Macédoine du Nord pour mettre en garde les dirigeants des Balkans contre les risques liés aux investissements chinois dans les technologies et les grands projets d’infrastructure.
« Comme je l’ai fait ailleurs au cours de mes voyages en Europe, j’ai également mis en garde contre les risques liés aux investissements chinois dans les technologies sensibles, la stratégie chinoise consistant à faire fondre la corruption pour sécuriser les contrats d’infrastructure », a déclaré Pompeo après une rencontre avec de hauts responsables macédoniens du nord à Ohrid, une ville du sud.
Théorie et pratique des Droits de l’homme
- Le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale de l’ONU, réunie à Paris au palais de Chaillot, adopte la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Les Droits de l’homme
Progressivement, l’humanité a formulé l’idéal d’égalité de la personne humaine : les « Droits de l’homme ». De nombreuses nations prétendent l’avoir anticipé avant qu’il ne soit synthétisé par les Nations unies. Avec le temps, beaucoup ont employé cette notion sans la comprendre dans sa dimension ethnologique et l’ont déformée.
Le débat houleux du 19 septembre 2019 au Conseil de sécurité a montré comment les « Droits de l’homme » ont été malmenés jusqu’à être utilisés à contre-sens.
Partout dans le monde et à toutes les époques, des leaders ont tenté d’affirmer que les hommes étaient égaux en droits. Les plus anciens exemples connus sont attestés par le cylindre de l’empereur perse Cyrus (Vème siècle avant JC) —dont une réplique orne le siège des Nations unies— qui pose la liberté de culte ; ou par les Édits de l’empereur indien Asoka (IIème siècle av JC) qui prohibèrent la torture de tous les animaux, dont les humains. Ces monarques bouleversèrent les lois de leurs pays au nom de règles qu’ils pensaient universelles.
Si l’on se réfère à la construction du droit moderne, la Magna Carta anglaise (XIIIème siècle) pose qu’aucun sujet ne pourra être emprisonné sans procès équitable. Elle est notamment complétée par la Bill of Rights (Loi sur les Droits) qui au XVIIème siècle énumère les droits des gens et ceux du Parlement. C’est dans ce même état d’esprit que James Madison rédigea, un siècle plus tard, la Bill of Rights états-unienne. Cette dernière limite le pouvoir du seul gouvernement fédéral, mais pas celui des États fédérés. La tradition anglo-saxonne affirme des droits individuels et les protège face à la « raison d’État ».
La question a été posée d’une manière radicalement nouvelle par l’Assemblée constituante française, en 1789. Selon elle, pour affirmer l’égalité ontologique entre les sujets et leur souverain, il ne suffit pas de limiter le pouvoir absolu du monarque, il faut poser que le pouvoir procède du peuple et ne peut être exercé contre lui. Ce texte a été approuvé unanimement, y compris par les représentants de l’Église de France (mais il fut ultérieurement rejeté un temps par la papauté), par ceux de la noblesse et par le roi Louis XVI. Il ne s’agit plus des « Droits de l’homme », mais des « Droits de l’homme et du citoyen ».
Le Suisse Henry Dunant tenta de protéger, au XIXème siècle, les Droits des hommes impliqués dans des guerres, lorsque les États violent leurs propres règles. Ce fut le Droit humanitaire.
C’est cet ensemble de cultures différentes, et bien d’autres encore, que les Nations unies synthétisèrent dans leur Déclaration universelle des Droits de l’homme. Elle est « universelle », non pas parce que voulue par Dieu ou issue de la Nature, mais uniquement parce que partagée par les 193 États membres.
Elle pose d’abord que tous les êtres humains naissent « libres et égaux en dignité et en droits », puis qu’ils sont responsables non seulement d’eux-mêmes, mais des uns et des autres (art. 1). Pour la première fois, elle affirme que les Droits des hommes sont non seulement identiques dans chaque pays, mais malgré leur pays (art. 2) ; ce que la Société des Nations avait refusé de faire afin de protéger le système colonial. Et enfin qu’il existe une hiérarchie entre ces Droits, dont les plus importants sont « la vie, la liberté et la sûreté » (art. 3) ; car il ne s’agit pas d’établir un catalogue de bonnes intentions contradictoires, mais d’organiser la société mondiale. Puis vient la lutte contre l’esclavage (art. 4) et seulement alors celle contre la torture (art. 5). Tous ces principes sont importants, mais ils ne peuvent être réalisés que dans cet ordre.
Aujourd’hui, dans des pays développés, en paix et libérés de l’esclavage, nous ne pensons les Droits de l’homme que comme une lutte contre la torture et pour une justice équitable. C’est un luxe que beaucoup d’autres hommes n’ont pas.
Dès sa signature, cet édifice a été contesté par ceux-là même qui l’avaient élaboré, en particulier par le Royaume-Uni et son « ingérence humanitaire ». L’Empire britannique avait inventé ce concept au XIXème siècle non pas pour venir en aide à des populations opprimées, mais pour abattre l’Empire ottoman. Il le reprit durant la Guerre froide pour lutter contre la Chine et l’URSS. L’Histoire a voulu qu’il soit porté par le Français Bernard Kouchner en instrumentant le sort des boat people. Il mit en scène le sauvetage de réfugiés errant sur des bateaux surchargés, n’hésitant pas à rejeter ces hommes à la mer pour « refaire une prise » devant les caméras. L’émotion provoquée par ces images suscitait automatiquement une empathie pour eux. Mais l’horrible sort de ces victimes ne nous disait rien de la justesse supposée de leur combat et encore moins de l’illégitimité supposée de leurs gouvernements. C’est cette même technique qui est aujourd’hui utilisée pour communiquer sur le sort des migrants en Méditerranée. L’atroce noyade de milliers d’entre eux ne nous dit rien des causes de leur départ et ne valide pas leur droit à entrer chez d’autres. Peut-être ont-ils raison, peut-être tort. Seule la réflexion et non pas l’émotion peut le dire.
L’initiative humanitaire de l’Allemagne, de la Belgique et du Koweït pour Idleb
Venons-en au débat du Conseil de sécurité du 19 septembre 2019. L’Allemagne, la Belgique et le Koweït ont déposé un projet de résolution (S/2019/756) pour sauver les civils du gouvernorat d’Idleb, massacrés par les armées syriennes et russes qui luttent sans distinction contre le terrorisme. Ce document avait été précédé d’une intense campagne relatant le bombardement d’hôpitaux et les difficiles conditions de vie des civils hostiles au régime du cruel dictateur « Bachar ».
Force est de constater que, vérification faite, il n’y a jamais eu d’hôpitaux dûment répertoriés qui aient été bombardés ; qu’il est impossible d’établir des statistiques sur un champ de bataille de sorte que chacun prétend établir par extrapolation ses propres chiffres, divers et contradictoires, y compris les divergentes agences de l’Onu. Or, le fait que, dans cette guerre, nous ne puissions pas quantifier les événements bouscule notre manière de les interpréter.
Des projets de résolution comparables avaient été déposés par les Occidentaux lors des batailles d’Alep et de la Ghouta de Damas. Ils s’étaient heurtés aux vetos de la Chine populaire et de la Fédération de Russie. Aucun projet n’avait par contre été déposé lors de la bataille de Raqqa, pourtant infiniment plus destructrice et meurtrière. La seule différence étant que Raqqa fut rasée par la Coalition occidentale et non pas par les armées syro-russes. En d’autres termes, si le sort des victimes est aussi tragique dans les quatre cas, il n’est condamnable selon l’Allemagne, la Belgique et le Koweït que lorsqu’il est imputable aux Syro-Russes, pas lorsqu’il est le fait des Occidentaux.
Notons que les militaires présents sur le terrain ont observé l’aveuglement de la Coalition occidentale au sein de laquelle ils se battaient et l’ont comparée à la sélectivité des forces syro-russes. C’est pour avoir signalé ces atrocités à l’Inspecteur général du Pentagone que 50 analystes du CentCom furent sanctionnés. C’est pour avoir rapporté dans la Revue Défense Nationale sa honte et sa colère que le colonel français François-Régis Legrier, fut durement sanctionné.
L’idée de l’Allemagne, de la Belgique et du Koweït selon laquelle le « régime de Bachar » tuerait son propre peuple sous couvert de lutte contre le terrorisme renverse l’idéal des « Droits de l’homme ». En effet, quand on parle ici de lutte contre le terrorisme, on ne fait pas référence à quelques individus massacrant à la kalachnikov ou décapitant les spectateurs d’une salle de concert, mais à des dizaines de milliers de combattants fonçant sur la population pour leur imposer un régime d’oppression. Le premier devoir du « régime de Bachar », c’est de sauver sa population de cette armée féroce, de rétablir son doit à « la vie, la liberté et la sûreté ».
Même si l’on dénie le soutien européen aux jihadistes d’Idleb, l’Allemagne et la Belgique ne peuvent prétendre à la bonne foi : ils refusent de rapatrier les centaines de leurs ressortissants, pratiquant le jihad, qui se sont rendus aux forces états-uniennes et sont aujourd’hui prisonniers des supplétifs kurdes. Ils ont donc parfaitement conscience de leur dangerosité. Ils peuvent s’enorgueillir de leur refus de la peine de mort chez eux lorsqu’ils demandent discrètement à d’autres gouvernements de les pendre à leur place.
L’hypocrisie humanitaire de l’Allemagne, de la Belgique et du Koweït
Ayant acté le double langage de l’Allemagne, de la Belgique et du Koweït, observons les raisons cachées de leur projet de résolution. Les Occidentaux, ont soutenu les jihadistes d’Al-Qaïda dans l’espoir qu’ils renversent la République arabe syrienne. C’était le prolongement de la stratégie qui leur réussit en Libye. En 2011, les jihadistes du Groupe islamique combattant en Libye (GICL), qui avaient été intégrés dans Al-Qaïda, furent convoyés par la CIA, d’Iraq —où ils se battaient— vers la Libye, leur pays d’origine. Ils fournirent les troupes au sol pour l’opération aérienne de l’Otan. Puis, il furent transportés par le Haut-Commissariat aux réfugiés (alors dirigé par l’actuel secrétaire général de l’Onu, António Guterres) et les services secrets turcs vers la Syrie où ils constituèrent l’Armée syrienne libre. Lorsqu’il s’avéra impossible de renverser le « régime de Bachar », les Anglo-Saxons laissèrent tomber la plupart des jihadistes, mais les Allemands et les Français se sentirent une responsabilité à leur égard. Ils furent regroupés dans le gouvernorat d’Idleb où ils créèrent plusieurs Émirats islamiques. L’Allemagne et la France continuent à les armer et subventionnent encore aujourd’hui les ONG qui les nourrissent.
L’Allemagne et la France sont donc parties prenantes à la guerre qu’ils dénoncent. Il se trouve que le président Emmanuel Macron cherchant à pacifier les relations de Paris avec Moscou n’a pas signé le projet de résolution allemand, mais à demandé à son fidèle Charles Michel de le faire au nom de la Belgique. Le Koweït est venu s’ajouter sans que l’on sache combien il dépense aujourd’hui pour les jihadistes d’Idleb, mais les manifestations de soutien dans ce pays rappellent le moment où les mouvements salafistes y récoltaient 400 millions de dollars pour le jihad en Syrie.
En déposant ce projet de résolution l’Allemagne, la Belgique et le Koweït savaient qu’il provoquerait la fureur de la Chine et de la Russie. Ils ont pourtant choisi de diviser le Conseil de sécurité et donc d’affaiblir son autorité. Ce comportement s’explique par la crainte de voir les lignes de clivage évoluer, sous l’impulsion du président Trump. À la traditionnelle opposition de l’Occident contre la Russie et la Chine, pourrait se substituer un directoire mondial Russie/USA/Chine. L’Allemagne tente donc de mobiliser le camp occidental, ce qui a bien réussi, mais à quel prix. Poursuivant sur leur lancée, l’Allemagne, la Belgique et le Koweït ont saisi l’Assemblée générale pour contourner les vetos du Conseil de sécurité. Ils ont déposé un nouveau projet de résolution (A/HRC/42/L.22) de 10 pages condamnant le République arabe syrienne.
Ils n’ont pas hésité à le faire alors qu’ils ne disposent plus du prétexte de la libération d’Idleb par les troupes syriennes, puisque les combats ont cessé depuis la proclamation d’un cessez-le-feu unilatéral par Damas, le 1er septembre à 0h00. Le « régime de Bachar » marquait une pause pour faciliter la fuite de ses citoyens pris au piège de l’occupant jihadiste.
Au passage, la représentante des États-Unis au Conseil, Kelly Knight Craft, s’est offert le luxe d’accuser la Chine d’avoir utilisé son veto par imitation de la Russie (S/PV.8623) ; une insulte bien inutile lorsque l’on connaît la patiente volonté de Beijing de se doter d’une politique étrangère indépendante et décisive. Ce procédé est encore une fois une manière pour le camp occidental de dénier l’égalité des peuples et de manifester sa supériorité supposée.
Bachar el-Assad, défenseur des Droits de l’homme
Examinons maintenant le point de vue syrien. Selon la presse internationale, une révolution populaire se serait déclenchée en 2011 en Syrie, elle aurait malheureusement mal tourné pour se transformer en guerre civile. Si l’on pouvait croire cette version des faits en 2011, on ne le peut plus aujourd’hui au vu des nombreux documents qui ont fait surface. Cette guerre avait été planifiée par Washington dès 2001 et a débuté dans le contexte des « printemps arabes », planifiés par Londres dès 2004 sur le modèle de la « Grande révolte arabe » de Lawrence d’Arabie. L’Arabie saoudite a reconnu avoir payé et armé à l’avance les émeutiers de Deraa qui lancèrent le mouvement.
La première responsabilité de la République arabe syrienne, de son peuple, de son armée et de son président, Bachar el-Assad, était de défendre les Droits de l’homme universels que sont « la vie, la liberté et la sûreté ». C’est ce qu’ils firent face aux hordes de jihadistes, venus du monde entier pour placer la Confrérie des Frères musulmans au pouvoir.
Il ne fait aucun doute que des criminels ont pu rejoindre la police et l’armée de la République ; que dans la confusion de la guerre, ils ont pu poursuivre leurs crimes en portant l’uniforme ; mais ces comportements, que l’on trouve dans toutes les guerres, n’ont rien à voir avec ces guerres elles-mêmes. Depuis que le sort des armes s’est inversé, ils sont durement sanctionnés.
Il ne fait pas plus de doute que les bombardements de l’artillerie syrienne et de l’aviation russe ont non seulement tué des cibles jihadistes, mais aussi collatéralement des citoyens syriens otages des jihadistes. Tuer aussi les siens est malheureusement le fardeau de toutes les guerres. Leur martyre n’en incombe pas pour autant au peuple syrien, à son armée et à son président qui en portent le deuil. Il est la responsabilité des agresseurs, dont l’Allemagne et la France, qui l’ont souhaité.
La Libye n’est pas comparable à la Syrie. Mais, huit ans après l’opération de l’Otan, nous avons une vision plus claire de ce qui s’est passé.
Mouamar Kadhafi réconcilia les bantous et les arabes, mit fin à l’esclavage et éleva considérablement le niveau de vie de son peuple. On le décrit comme un dictateur bien qu’il n’ait pas tué plus d’opposants politiques que des chefs d’État ou de gouvernement occidentaux. Pour renverser la Jamahiriya, l’Otan s’appuya sur les combattants d’Al-Qaïda, la tribu des Misrata et la Confrérie des Sénoussis. Elle tua environ 120 000 personnes. La suite avait été anticipée par de nombreux analystes : le niveau de vie s’est effondré, l’esclavage a été rétabli, le conflit entre arabes et bantous s’étend dans toute l’Afrique subsaharienne. Sans aucun doute raisonnable, Mouamar Kadhafi a mieux défendu les Droits de l’homme, dans son pays et dans son continent, que ne l’a fait l’Otan.
En Syrie, Bachar el-Assad a préservé la mosaïque confessionnelle qui n’existe nulle part ailleurs dans le monde, développé son économie et négocié une paix tacite avec Israël. Son peuple et son armée ont consenti le martyre d’au moins 350 000 d’entre eux. Son pays est aujourd’hui dévasté et Israël est redevenu un ennemi. La responsabilité de ces malheurs incombe aux seuls États agresseurs. Les Syriens, leur armée et leur président, Bachar el-Assad, ont défendu comme ils l’ont pu les Droits de l’homme que les Occidentaux foulaient aux pieds.
Les Occidentaux sont persuadés de la supériorité morale de leur civilisation. Ils ne voient donc pas leurs propres crimes, que les autres endurent. C’est précisément cette arrogance que conteste la Déclaration universelle des Droits de l’homme en posant l’égalité de chacun en droit et en dignité.
Hadiths du Prophète (P)(1) mentionnant le nombre des Califes
Hadiths du Prophète (P)(1) mentionnant le nombre des Califes
Le messager de Dieu (P) a informé les Musulmans que le nombre des "Califes" après lui est douze, comme l’ont relaté les compilateurs des Sihâh (2) et de Masânid (3) :
1- Muslim dans son Sahîh cite les témoignages suivants de Jâbir ibn Samrah :
a- J'ai entendu le Prophète (P) dire :
« la Religion [islamique] se maintiendra jusqu’à l’Heure (jour de résurrection) ou jusqu’à ce que vous eussiez eu Douze Califes (4), tous issus de Quraych. » (5)
b- « Cette affaire (Khilâfah) des gens continuera tant que douze hommes, tous issus de Quraych(6), les auront dirigés. » (7)
c-Jâbir Ibn Samrah affirme avoir entendu le Prophète dire :
« cette affaire (Khilâfah) n’atteindra pas sa fin avant que douze Califes ne les (Musulmans) dirigent »
Et Jâbir d'ajouter : "et il a ajouté des paroles que je n’ai pas entendues. J’ai alors demandé à mon père : Qu’est-ce qu’il a dit ? – Il a dit :
« tous sont issus de Quraych. » (8)
d- J’ai entendu le Messager de Dieu (P) dire:
« L’Islam ne cessera d’être triomphant jusqu’au passage de douze Califes.»
Puis il a dit un mot que je n’ai pas compris. Alors j’ai demandé à mon père: Qu’est-ce qu’il a dit? – Il a dit:
« tous sont issus de Quraych. » (9)
e- « cette affaire (Khilâfah) ne cesse d’être triomphante (puissante) jusqu’au passage de douze Califes. »
Puis il a ajouté d’autres mots que je n’ai pas compris. J’ai alors demandé à mon père: Qu’est-ce qu’il a dit? – Il a dit:
« tous sont issus de Quraych.» (10)
f- « cette religion (Islam) ne cesse d’être triomphante (puissante) et invincible jusqu’au passage de douze Califes. »
Puis il a dit un mot que (les bruits des) gens ne m’ont pas permis d’entendre. Alors j’ai demandé à mon père: Qu’est-ce qu’il a dit? – Il a dit:
« tous sont issus de Quraych. » (11)
2-Dans Sunan d’al-Tirmithi :
Jâbir ibn Samrah témoigne que le Messager de Dieu (P) a dit:
« Il y aura après moi douze Emir(12) (Commandeurs). »
Puis il a ajouté des choses que je n’ai pas comprises. J'en ai demandé alors la teneur à celui qui m'accompagnait. Il a répondu : Il (le Prophète) a dit :
« tous sont issus de Quraych. » (13)
3-Dans Sunan(14)d’Abû Dâwûd:
Jâbir ibn Samrah dit avoir entendu le Messager de Dieu (Dieu le bénisse et lui donne la Paix) dire :
a-« cette religion se maintiendra jusqu’à ce que vous eussiez eu Douze Califes, […] tous issus de Quraych. »(15)
b-« cette religion ne cesse d’être triomphante (puissante) jusqu’au passage de douze Califes […] tous sont issus de Quraych. » (16)
4- Dans Sahîh al-Bukhâri:
Jâbir fils de Samura a relaté : J’ai entendu le Prophète (P) dire :
a-« il y aura douze Emirs (Commandeurs). » Il a dit alors une phrase que je n’ai pas entendue. Mon père m'a expliqué que le Prophète avait ajouté:
« tous sont issus de Quraych. » (17)
(Ces hadiths sont également relatés dans d’autres sources.)
Et dans une autre version du hadith:
Puis le Prophète (P) a dit quelques mots que je n’ai pas compris. Alors j’ai demandé à mon père: qu’est-ce qu’il a dit? Il a dit :
« Tous sont issus de Quraych. » (18)
Et selon une autre version encore :
«L’hostilité de leurs ennemis ne leur nuira pas. » (19)
Dans un autre hadith encore:
« Cette communauté demeurera toujours droite dans ses affaires, et vainqueur (victorieuse) contre ses ennemis, jusqu’à ce que douze Califes soient parmi eux; tous de Quraych. Puis il y aura chaos et agitation(20). » (21)
Et dans un autre hadith:
«Il y aura pour cette communauté douze Tuteurs (Autorités) à qui ne nuiront pas ceux qui les auront abandonnés; tous seront de Quraych. » (22)
Et:
« Cette affaire (Khilâfah /califat) sur les gens continuera aussi longtemps que douze hommes les auront dirigés. » (23)
5-D’après la version de ce hadith rapportée par Anas Ibn Mâlik:
a-« Cette religion subsistera aussi longtemps que le passage des douze de Quraych, puis quand ils expirent la terre s’agitera sous ses habitants. » (24)
Et dans un hadith:
b-« L’affaire de cette communauté (Ummah) subsistera toujours vainqueur (triomphante) jusqu’à ce que douze s’y maintiennent, tous de Quraych. »(25)
6-Ahmad Ibn Hanbal, al-Hâkim et d’autres ont relaté la même chose de Masrûq qui a raconté:
a-"Un soir, nous étions assis avec Abdullah (ibn Mas‘ûd) qui, en récitant le Coran, nous l’enseignait. Alors un homme lui a demandé: Ô "Abu Abdur-Rahman, avez-vous demandé au Messager de Dieu (P) combien de Califes aura cette communauté?"
Abdullah ibn Mas‘ûd dit alors: "Depuis que je suis venu en Irak, personne, avant toi, ne m’a pas posé cette question." Il a dit ensuite : "Oui, nous le lui avons demandé, et il a répondu:
« Douze, (comme) le nombre des chefs(26) des fils d’Israël ». (27)
Et dans un autre hadith :
b-Ibn Mas‘ûd rapporte : « Le Messager de Dieu (P) a dit :
« il y aura des Califes après moi, dont le nombre est comme celui des compagnons de Moïse (p). » (28)
Ibn Kathir corrobore: « et il y a un récit semblable rapporté par Abdullah ibn ‘Umar, Huthayfah et Ibn ‘Abbas. » (29)
Il est à noter qu'on ne sait pas s’il (Ibn Kathir) entend par "récit d’Ibn ‘Abbas" ce qu’al-Hâkim al-Haskâni a rapporté d’Ibn ‘Abbas ou non.
Les hadiths précédents nous révèlent donc clairement que le nombre de dirigeants de la Ummah est douze et que tous sont issus de Quraych. Et comme l'a bien clarifié l'Imam Ali (p) dans son discours ce qu’il faut entendre par « Quraych » c'est la branche des hâchimites: « Sûrement [l’arbre des] Imams de Quraych a été planté dans cette branche des [fils de] Hâchim. (30) Cette charge (Imamat) ne conviendra à personne d’autre qu’à eux ni personne d’autre ne conviendra comme autorité à cette charge. » (31)
« Oui, certes, par Dieu, la terre ne sera jamais dépourvue de quelqu'un qui s’y maintient pour Dieu en tant que Preuve, soit en vainqueur célèbre soit comme un apeuré inconnu, et ce afin que ne disparaissent les Preuves et Témoignages explicites de Dieu. » (32)
Notes :
1-(P) : abréviation de la formule de respect qu'on doit prononcer chaque fois qu'on mentionne ou évoque le nom du Prophète (P).
2-Sihâh ; pluriel de Sahîh : les corpus de Hadîth, dits sains ou authentiques.
3-Masânîd : pluriel de Musnad : chaînes de transmission de hadîth.
4-Terme dérivé du verbe khalafa (خَلَفَ) signifiant « succéder », le mot Calife signifie littéralement « successeur » (sous-entendu du prophète) mais il faut également rappeler que « Le verbe خَلفَ n'exprime pas une simple succession (تعاقب، توالی، تتالی), mais ../..plutôt le fait de « prendre la place de » quelque chose ou de quelqu'un. Cette distinction apparaît bien dans certaines expressions, comme (اختلاف الليل والنهار) (Cor. 2.164, 3.190, 10.6, 23.80, 45.5) qui désigne une « alternance » dans laquelle le jour et la nuit viennent successivement « prendre la place » l'un de l'autre. On peut aussi remarquer que Moïse demande à son frère de le « remplacer » auprès des enfants d'Israël (اخلفنی في قومی) (Cor. 7.142) et que Dieu a mis d'autres peuples « à la place » des peuples qu'il a fait disparaître (cf. Cor. 7.69 : (جعلکم خلفاء من بعد قوم نوح) et 7.74 : (جعلکم خلفاء من بعد قوم عاد). Le خليفة est donc à proprement parler un «remplaçant » qui « remplace » une personne absente ou qui «prend sa place ». » (Cf. Le Coran : Voilà le Livre, page :199-200,Yahya Alawi et Jawad Hadidi).
5-Muslim b. al-Hajjâj, Sahîh, 3:1453, hadith numéro 1821, Kitâb al-Imârah. Nous avons choisi ce hadith avec cette formulation parce que Jâbir l’avait écrit lui-même.
سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم […] يقول لا يزال الدين قائما حتى تقوم الساعة او يكون عليكم اثنا
شرخليفة، كلهم من قريش.
6-La tribu à laquelle appartenait le Prophète Muhammad (P). Les Quraychites sont les descendants de Quraych, selon certains, un assez lointain ancêtre appelé aussi Fahr. Voici la généalogie du Prophète : Mohammad Ibn (fils de) ‘Abdullâh, Ibn ‘Abdul-Muttalib, Ibn Hâchim, Ibn ‘Abdu Munâf , Ibn Quçay, Ibn Kalâb, Ibn Murrah, Ibn Ka‘b, Ibn Lu’ay, Ibn Ghâlib, Ibn Fahr, Ibn Mâlik Ibn Nadhr, Ibn Kanânah, Ibn Khuzaymah, Ibn Madrakah, Ibn al-Yâs, Ibn Nadhr, Ibn Nazâr, Ibn Ma‘d, Ibn ‘Adnân. (Cf.www.bostani.com) (NDT).
7-Muslim b. al-Hajjaj, Sahîh, 3:1453.
سمعت النبي صلى الله عليه وسلم يقول لا يزال أمر الناس ماضيا ما وليهم اثنا عشر رجلا ]...[ كلهم من قريش
8-Muslim b. al-Hajjaj, Sahîh, 3:1452.
فسمعته يقول ان هذا الأمر لا ينقضي حتى يمضى فيهم اثنا عشر خليفة ثم تكلم بكلام خفي عليَّ فقلت لأبي : ما قال؟ قال : كلهم من قريش.
9-Muslim b. al-Hajjâj, Sahîh, 3/1453.
سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم يقول لا يزال الإسلام عزيزاً إلى اثني عشر خليفة " ثم قال كلمة لم افهمها فقلت لأبي ما قال (ماذا قال، نخ) فقال : كلهم من قريش
10-Muslim b. al-Hajjâj, Sahîh, 3/1453.
قال النبي صلى الله عليه وسلم لا يزال هذا الأمر عزيزا إلى اثني عشر خليفة قال ثم تكلم بشيء لم أفهمه فقلت لأبي ما قال فقال كلهم من قريش
11-Muslim b. al-Hajjâj, Sahîh, 3/1453.
فسمعته يقول لا يزال هذا الدين عزيزا منيعا إلى اثني عشر خليفة فقال كلمة صمنيها الناس فقلت لأبي ما قال قال كلهم من قريش
12-Titre honorifique donné autrefois au chef du monde musulman (calife), puis aux descendants du Prophète (P).
13-Al-Tirmithi, Sunan, chapitre des Troubles.
عن جابر بن سمرة قال قال رسول الله صلى الله عليه وسلم يكون من بعدي اثنا عشر أميراً ثم تكلم بشيء لم أفهمه فسألت الذي يليني فقال : قال : كلهم من قريش
14-Recueils de Traditions
15-Abû Dâwûd, Sunan, 3:106, Kitâb al-Mahdi.
عن جابر بن سمرة قال سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم لا يزال هذا الدين قائما حتى يكون عليكم اثنا عشر خليفة […] كلهم من قريش
16-
عن جابر بن سمرة قال سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم يقول لا يزال هذا الدين عزيزا إلى اثني عشر خليفة ]...[ كلهم من قريش
Abû Dâwîd, Sunan, 3:106, Kitâb al-Mahdi; et également dans Al-Tayâlisi, Musnad, Hadiths numéros. 767 et 1278. Ahmad b. Hanbal, Musnad, 5:86-90, 92-101 et 106-108.
Al-Muttaqi al-Hindi, Kanz al-‘Ummal 13:26-27. ../.. Abu Nu‘aym al-Isbahâni, Hilyat al-awliyâ’, 4:333.Jâbir ibn Samurah ibn Junada était le neveu du Sa‘d ibn Abi Waqqâs. Il est mort à Kûfa. Les compilateurs de hadiths ont relaté 146 hadiths de lui. Pour lire sa biographie, référez-vous à Usd al-Ghâbah ou Taqrîb al-Tahthîb et Jawâmi‘ al-Sîrah, 277.
17-Al-Bukhârî, Sahîh, 4:165, Kitâb al-Ahkâm.
جابر بن سمرة قال : سمعت النبي صلى الله عليه وسلم يقول يكون اثنا عشر أميراً فقال كلمة لم أسمعها فقال أبى : انه يقول :" كلهم من قريش".
18-Ibn Hajar al-‘Asqalani, Fath al-Bârî i 16:338.
Al-Hâkim al-Nisâbârî, Mustadrak al- Sahîhayn 3:617
ثـم تـكـلـم الـنـبي صلى الله عليه وسلم بكلمة خفيت علي فسالت ابي : ماذا قال ؟ فقال : كلهم من قريش
19-Ibn Hajar al-‘Asqalânî, Fath al-Bâri 16:338.
لا تضرهم عداوة من عاداهم
20-Il s'agit des événements graves qui se produiront à la fin du monde avant l’arrivée de l’Heure et après le décès du dernier Calife.
21-
لا تـزال هذه الامة مستقيما امرها؛ ظاهرة على عدوها؛ حتى يمضي منهم اثنا عشر خليفة كلهم من قريش ؛ ثم يكون المرج اوالهرج
Muntakhab Kanz al-‘Ummal 5/321; Ibn Kathir, Tâ’rikh, 6/249, Al-../.. Suyuti, Tarikh al-Khulafâ' 10 ; Al-Muttaqi al-Hindi, Kanz al-‘Ummal, 13:26 ; Ibn Hajar al-Haythami, Al-Sawa’iq al-Muhriqah Vol 28.
22-
يكون لهذه الامة اثنا عشر قيما لا يضرهم من خذلهم كلهم من قريش
Al-Muttaqi al-Hindi, Kanz al-‘Ummâl, 13:27 ; Muntakhab Kanz al-‘Ummâl, 5/312 .
23-Commentaire de Sahîih Muslim par an-Nawawi 12 ; 202, Al-Sawâ‘iq al-Muhriqah : 18, Al-Suyûti, Târîkh al-Khulafâ' 10.
24-
لن يزال هذا الدين قائما الى اثني عشر من قريش فاذا هلكواماجت الارض باهلها.
Al-Muttaqi al-Hindi, Kanz al-‘Ummal, 13/27
25-Al-Muttaqi al-Hindi, Kanz al-‘Ummal, 13/27 d’après ibn al-Najjâr.
لا يزال امر هذه الامة ظاهرا حتى يقوم اثنا عشر كلهم من قريش
26-Dieu a contracté une alliance avec les fils d’Israël et nous avons suscité douze chefs parmi eux. (Coran. Sourate 5, Verset 12). Il faut bien remarquer ici qu’à part le nombre comparé de ces Califes aux Chefs des fils d’Israël, selon ce verset du Coran ces Chefs sont désignés par Dieu donc divinement élus : ce qui est parfaitement conforme à la croyance des chiites qui croient que les douze successeurs du Prophète sont divinement investis de cette charge.
27-
«اثنا عشر عدة نقباء بني اسرائيل»
Ahmad b. Hanbal, Musnad, 1:398 et 406. Ahmad Chakir../..comme première note en bas de page dit : la chaîne de transmission de ce récit est authentique.
Al-Hâkim al-Nîsâbûrîi, Mustadrak et son Talkhîs d’Al-Thahabi,4/501.
Ibn Hajar al-‘Asqalâni, Fath al-Bâri, en résumé 16:339.
Ali b. Abu Bakr al-Haythami, Majma‘ al-Zawâ’id, 5/190.
Ibn Hajar al-Haythami, Al-Sawâ‘iq al-Muhriqah, 12.
Al-Suyûti, Tarikh al-Khulafâ',10.
Al-Suyûti ou al-Tabarâni, Jâmi‘ al-Saghir 1/75.
Al-Muttaqi al-Hindi, Kanz al-‘Ummal, 13/27.
Et il a dit : Tabarani et Na‘îm ibn Hamad l’ont consigné../..également dans la section d’al-Fitan et également dans son Faydh al-Ghadir, commentaire sur Jami‘ al-Saghîr d’al-Menawi 2/458.
Ibn Kathir a de même rapporté deux récits dans son histoire à partir de Ibn Mass‘ûd dans le chapitre « les douze Imams qui sont tous issus de Quraych » 6/248-250
28-
«يكون بعدي من الخلفاء عدة أصحاب موسى»
Ibn Kathir, Ta’rikh, 6/248.
Al-Muttaqi al-Hindi, Kanz al-‘Ummal, 13/27.
Al-Haskani , Shawahid al-Tanzil, 1/455, Hadith numéro. 626.
29-Ibn Kathir, Ta’rikh, 6/248.
30-De la tribu «Quraych», Hâchim était l’arrière-grand-père du Prophète (P) et de l’Imam Ali (p). En fait plusieurs branches descendent de la tribu « Quraych » mais ce qu’il faut savoir d’abord, c’est que parmi les quatre premiers Califes, seulement l'Imam Ali (p) était du même clan que le Prophète Muhammad (P) c’est-à-dire « Hâchimite ». Ensuite dans son discours l'Imam Ali (p) en comparant la lignée des Imams Successeurs à un arbre et en faisant allusion à lui-même (cette branche [des fils de] Hâchim) comme étant un ../..descendant de « Hâchim » précise bien qu’il faut chercher les « Califes Quraychites » en lui étant lui et ses descendants la racine de cet arbre. (Nd t).
31-Imam ‘Ali b. Abî Tâlib (as), Nahj-ul-Balaghah, Sermon numéro142.
32-Chaykh Sulayman al-Qandûzi al-Hanafi, Yanâbî‘ al-Mawaddah, p. 523. Référez-vous également à Ihyâ' ‘ulûm al-Dîn d’al-Ghazâli 1/54 et Hilyat al-Awliyâ', 1/80.
L'anniversaire du martyre du Roghayeh, la petite noble fille de l’Imam Hossein (que le salut et paix soit sur lui)
L'anniversaire du martyre du Roghayeh, la petite noble fille de l’Imam Hossein (que le salut et paix soit sur lui)
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Hazrate Roghayeh (a.s), fille de l’imam Hossein (a.s), a participé à l’épopée de Karbala en mourant en martyre. Elle créa un autre héroïsme aussi bien que les autres, aussi bien que les autres «gens de la maison» et des personnes présentes.
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Roghayeh l’immaculée (a.s), son nom dérive de «roghi» signifiant «s’élever» et «progrès». Il faut mentionner que ce nom fut son titre honorifique, bien que son vrai nom ait été «Fatima». Selon l’imam Hossein (que le salut soit sur lui), les prénoms «Fatima» et «Ali» avaient des sens particuliers. Il est mentionné dans les livres d’histoire que parmi les enfants de l’imam Hossein (que le salut soit sur lui), il existait une petite fille du nom de Fatima. Puisque l’imam Hossein (a.s) aimait beaucoup sa vénérée mère, il nomma Fatima chaque fille que Dieu lui offrit, de même qu’il nomma Ali tous ses fils, en l’honneur de son père, l’éminent imam Ali (que le salut soit sur lui).
La présence de Hazrate Roghayeh (a.s) dans l’épopée d’Achoura montre une autre dimension de la gloire et de la grandeur de cet évènement. La présence de cette petite fille dans le mouvement rouge Hosseini ne fut pas un événement simple et insignifiant. Selon les témoignages des chroniqueurs et de ceux qui traitèrent le drame de Karbala, le trépas de Roghayeh (que le salut soit sur elle) en tant qu’enfant martyr âgée de trois ou quatre ans, peu de temps après l’épopée sanglante de Karbala, eut lieu en 61 H.
Roghayeh (a.s), bien qu’étant toute jeune, passa les frontières de l’histoire et atteignit l’éternité. Il semble que ce soit peut-être la première chose merveilleuse à propos de Roghayeh (a.s), de même que pour son frère, Ali Asghar (que le salut soit sur lui), un nourrisson, parvenir à une telle vénération, autrement dit il semble qu’un autre événement important de l’épopée d’Achoura soit la diversité des âges de ses personnages, du plus jeune au plus âgé (Habib ibn Mazaher).
Les malheurs et les épreuves que Roghayeh (a.s) a subis de Karbala à Koufa, de Koufa à Damas étaient si tristes et si effroyables qu’ils choquèrent la conscience de tout homme libre et pieux mais aussi touchèrent et blessèrent l’âme et le cœur. Supporter la chaleur intense et la soif, la présence sur le champ de bataille du martyre de ses parents, être otage et témoin de comportements odieux, de persécutions et tourments physiques et spirituels, la nostalgie de son père dans les ruines de Syrie,… furent les signes des grandes épreuves auxquelles une petite enfant fut confrontée.
L'anniversaire du martyre du Roghayeh, la petite noble fille de l’Imam Hossein (que le salut et paix soit sur lui)
L'anniversaire du martyre du Roghayeh, la petite noble fille de l’Imam Hossein (que le salut et paix soit sur lui)
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Hazrate Roghayeh (a.s), fille de l’imam Hossein (a.s), a participé à l’épopée de Karbala en mourant en martyre. Elle créa un autre héroïsme aussi bien que les autres, aussi bien que les autres «gens de la maison» et des personnes présentes.
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Roghayeh l’immaculée (a.s), son nom dérive de «roghi» signifiant «s’élever» et «progrès». Il faut mentionner que ce nom fut son titre honorifique, bien que son vrai nom ait été «Fatima». Selon l’imam Hossein (que le salut soit sur lui), les prénoms «Fatima» et «Ali» avaient des sens particuliers. Il est mentionné dans les livres d’histoire que parmi les enfants de l’imam Hossein (que le salut soit sur lui), il existait une petite fille du nom de Fatima. Puisque l’imam Hossein (a.s) aimait beaucoup sa vénérée mère, il nomma Fatima chaque fille que Dieu lui offrit, de même qu’il nomma Ali tous ses fils, en l’honneur de son père, l’éminent imam Ali (que le salut soit sur lui).
La présence de Hazrate Roghayeh (a.s) dans l’épopée d’Achoura montre une autre dimension de la gloire et de la grandeur de cet évènement. La présence de cette petite fille dans le mouvement rouge Hosseini ne fut pas un événement simple et insignifiant. Selon les témoignages des chroniqueurs et de ceux qui traitèrent le drame de Karbala, le trépas de Roghayeh (que le salut soit sur elle) en tant qu’enfant martyr âgée de trois ou quatre ans, peu de temps après l’épopée sanglante de Karbala, eut lieu en 61 H.
Roghayeh (a.s), bien qu’étant toute jeune, passa les frontières de l’histoire et atteignit l’éternité. Il semble que ce soit peut-être la première chose merveilleuse à propos de Roghayeh (a.s), de même que pour son frère, Ali Asghar (que le salut soit sur lui), un nourrisson, parvenir à une telle vénération, autrement dit il semble qu’un autre événement important de l’épopée d’Achoura soit la diversité des âges de ses personnages, du plus jeune au plus âgé (Habib ibn Mazaher).
Les malheurs et les épreuves que Roghayeh (a.s) a subis de Karbala à Koufa, de Koufa à Damas étaient si tristes et si effroyables qu’ils choquèrent la conscience de tout homme libre et pieux mais aussi touchèrent et blessèrent l’âme et le cœur. Supporter la chaleur intense et la soif, la présence sur le champ de bataille du martyre de ses parents, être otage et témoin de comportements odieux, de persécutions et tourments physiques et spirituels, la nostalgie de son père dans les ruines de Syrie,… furent les signes des grandes épreuves auxquelles une petite enfant fut confrontée.
À quoi rime le retrait américaine de la base Al-Oudeïd située sur le sol qatari ?
« Les États-Unis savent bel et bien que l’Iran est résolu à riposter à toute agression militaire, d’où leur décision de transférer en Caroline du Sud, leur centre de commandement des opérations aériennes de la base d’al-Oudeid située au Qatar », indique un expert libanais des questions militaires.
Le quotidien américain The Washington Post a récemment rapporté qu’en pleine tension entre l’administration Trump et l’Iran, les États-Unis avaient décidé de transférer en Caroline du Sud leur centre de commandement des opérations aériennes situé sur le sol qatari.
C’est la première fois depuis 13 ans que les États-Unis ont retiré un de leurs centres de commandement du Moyen-Orient. Samedi 28 septembre, le Centre de commandement de l’US Air Force à al-Oudeid, au Qatar, a été évacué et toutes les activités qui y étaient exercées seront désormais menées dans une base aérienne en Caroline du Sud.
À ce propos, le général retraité Hicham Jaber, expert libanais des affaires militaires et stratégiques, a déclaré, dans un entretien exclusif à l’agence de presse iranienne Tansim que le centre de commandement et ses organes seraient transférés aux États-Unis, car il était connecté au Pentagone et à l’état-major de l’armée américaine. « Les États-Unis continueront leurs agissements dans la base aérienne d’al-Oudeid, car cette base reste la plus grande base militaire américaine au Moyen-Orient après la 5e Flotte américaine à Bahreïn », fait-il néanmoins remarquer.
Hicham Jaber a rappelé le déplacement, il y a deux mois, de l’émir du Qatar aux États-Unis où Donald Trump avait fait part du développement de la base d’al-Oudeid par un budget supplémentaire d’un milliard de dollars qui serait assumé par le Qatar.
« La base d’al-Oudeid restera là alors que le centre de commandement pourrait être transféré aux États-Unis pour qu’il puisse avoir un contact direct avec l’état-major et le Pentagone. Or, les bureaux et les représentations de ce centre de commandement resteront en service dans la région ».
Vers un changement de comportement de Riyad envers Téhéran ?
« Changez d’approche envers l’Iran et essayez d’amener les Iraniens à la table des négociations ! », tel est le conseil des États-Unis pour Riyad, selon le site DEBKAfile, proche des milieux de renseignement militaire israéliens.
Le président iranien, Hassan Rohani, a révélé lundi 30 septembre avoir reçu « un message de l’Arabie saoudite », au lendemain de l’annonce par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane que la guerre avec l’Iran « effondrerait l’économie mondiale » en faisant grimper les prix du brut à des « chiffres incroyablement élevés ».
Dans une interview accordée à CBS 60 Minutes, le prince héritier de Riyad a affirmé avoir une préférence pour la solution politique, écrit DEBKAfile. MBS a affirmé qu’il s’attendait à ce que le président américain et Rohani s’entretiennent de bonne foi, pour préparer un nouvel accord sur le programme nucléaire et les activités régionales de l’Iran, ajoute l’article.
Pour expliquer ce « changement de comportement » de Riyad, DEBKAfile écrit que le 14 septembre, le président américain Donald Trump et le secrétaire d’État des États-Unis, Mike Pompeo ont persuadé Riyad de s’aligner sur Washington et de s’abstenir de toute riposte militaire anti-iranienne, suite aux attaques aux drones yéménites contre les installations d’Aramco que les médias Mainstream en attribuaient la responsabilité à Téhéran.
Les Saoudiens ont également accepté de se joindre aux efforts américains visant à organiser une réunion entre Trump et Rohani, écrit DEBKAfile qui n’exclut pas, non plus, une rencontre séparée entre le président Rohani et le prince héritier Mohammed ben Salmane.
À en croire des sources consultées par DEBKAfile, des contacts se poursuivent et les deux parties semblent rechercher un lieu convenable pour organiser cette rencontre.
Pour le moment, le principal obstacle est que le président américain ne souhaite pas se rendre hors des États-Unis pour rencontrer Rohani ; idem pour le président iranien qui hésite à effectuer une autre visite aux États-Unis après la session de l’Assemblée générale de l’ONU, ajoute DEBKAfile.
L’Iran construit depuis 34 ans des cités balistiques
« Seuls les grandes puissances sont capables de concevoir et de fabriquer des missiles de haute précision. Leur nombre se compte sur les doigts des deux mains », a affirmé le commandant de la force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général Amir Ali Hajizadeh.
« Nous sommes aujourd’hui la première puissance balistique de la région et figurons parmi les 7 ou 8 premières puissances mondiales », a-t-il assuré.
« Si au niveau économique, nous avons des problèmes, la raison réside dans le fait que les responsables ternissent l’image de leurs prédécesseurs. Par contre dans le domaine militaire et balistique, ce n’est pas le cas, car les responsables de ce secteur ont toujours partagé, depuis ces 34 ans dernières années, le même avis. Si cette approche s’étend aux autres secteurs, nous n’aurons plus de problèmes », a-t-il précisé.