تقي زاده

تقي زاده

Le vendredi 27 septembre, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a accusé Damas d'avoir eu recours à des armes chimiques contre Kabani à Lattaquié, ces hauteurs stratégiques occupées par les terroristes d'origine chinoise et qui servent de base-arrière aux attaques au missile et au drone de plus en plus sophistiquées contre les bases russes. Au fait et alors que les Etats-Unis ont réussi à imposer par Turquie une zone tampon au nord-ouest de la Syrie, les mercenaires kurdes de Washington, aidés par l'OTAN travaillent assidûment à ce que s'éternise la présence militaire US dans le nord-est. Plus de 26 bases militaires américaines se trouvent sur la frontière irakienne, dans le nord-est syrien vers où des convois d'armes US ne cessent d'être transités depuis le Kurdistan irakien. Washington ne veut pas lâcher le nord-est syrien, quitte à en faire un siège permanent des opérations militaires contre l'armée syrienne et la Résistance mais aussi contre la Russie. Que compte faire de plus l'Amérique pour harceler la Russie en Syrie et imposer sa présence?

 Alors que l’armée de l’air russe a intensifié ses raids aériens contre le sud d’Idlib et Lattaquié, les États-Unis ont expédié deux navires de guerre en Méditerranée. et ce, au moment où les chasseurs turcs et américains multiplient la violation du ciel syrien, laissant croire qu'ils cherchent là à créer cette fameuse zone no fly si ardemment désirée depuis 2011. D'ailleurs Ankara continue à adopter une posture de plus en plus agressive. Les informations ont fait état, dimanche dans la soirée, de l’interception par Ankara d’un drone non identifié à proximité de la frontière syro-turque.

Ankara a prétendu que ce drone avait violé l’espace aérien turc à six reprises avant d’être abattu par deux chasseurs turc F-16 qui ont décollé de la base aérienne d'Incirlik. Les États-Unis se lanceraient-ils dans une guerre avec la Syrie pour empêcher la libération d’Idlib et partant l'effondrement de leur bastion dans le nord ouest syrien ? Une hypothèse bien probable. Deux navires de guerre américains ont pénétré dans la région méditerranéenne cette semaine, semaine marquée par de nouvelles accusations chimiques contre la Syrie. Selon la publication de l'aviation russe, Avia.Pro, deux destroyers américains, U.S.S Lassen et U.S.S Forrest Sherman, sont entrés en Méditerranée et se dirigent vers l'est de la région, zone d'influence russe. 

Citées par Avia.Pro, certaines sources ont en effet rapporté que les deux destroyers, armés de missiles de croisière Tomahawk, ce missile à l'aide de quoi les Américains ont déjà visé la Syrie, se sont dirigés vers le golfe Persique et d'autres sources affirment qu'ils pourraient se préparer à attaquer l'armée syrienne.

«Il est peu probable cependant que la mission de ces deux navires consiste à participer aux tensions contre l'Iran. Au contraire, les récentes accusations américaines concernant l'utilisation d'armes chimiques par l'armée syrienne suggèrent que la probabilité d'une nouvelle attaque contre la Syrie est extrêmement élevée », a déclaré le journal Avia.Pro.

Une chose est sûre : si une telle attaque venait à avoir lieu, cela viserait surtout à saper les travaux du comité constitutionnel chargé de rédiger la nouvelle Constitution et de marquer un retour à la normale

Peu avant l'annonce de la tonitruante opération de Najran soldée par la mort de plus de 500 militaires saoudiens et leurs mercenaires et la captivité de plus de 2 000 autres, opération que la presse israélienne qualifie de coup de grâce aux ambitions hégémoniques de Riyad, Jerusalem Post faisait publier un article où il évoque la possible fabrication des drones par la Résistance yéménite." Sont nombreux des pays qui sont  forts en termes de richesse et de moyens, mais qui sont incapables de fabriquer des drones. Cela semble avoir le message suivant: le bloc pro-Iran est capable de faire capoter la technologie de pointe de l’Occident.»

Si la technologie nécessaire est d'origine iranienne, dit Jerusalem Post ce sont les Houthis et leurs alliés au sein de l'armée yéménite qui ont eux-mêmes fabriqué des drones et des équipements militaires, et ce, malgré l’embargo tous azimuts dont ils font l’objet.

Mais il y a pire Selon le journal :  la gamme de drones et de missiles yéménites, et leur utilisation croissante contre l’Arabie saoudite prouvent que les combattants d’Ansarrallah seraient en mesure de gérer une chaîne de production industrielle sophistiquée pour les drones. C'est un fait déconcertant pour les experts israéliens car ils n'arrivent pas à comprendre comment la fabrication voire le montage des pièces des appareils de combat tels que drones ou missiles sont possibles dans un Yémen sous embargo et sous les bombes de la coalition. 

lundi, 30 septembre 2019 12:12

DF-4, arme qui prendra de court les USA....

Le ministre chinois de la Défense a déclaré que l’armée chinoise dévoilerait pour la première fois durant le défilé de la semaine en cours certaines de ses nouvelles armes nucléaires et ses missiles. Pour la première fois, l'Etat chinois a décidé que la parade militaire devant se dérouler en octobre, soit diffusé par la TV publique, signe que l'option de la guerre n'est pas à écarter. Dimanche 29 septembre, les rues de Hong Kong étaient toujours en ébullition. Pékin n'exclut pas un recours à la force pour contrer ce "complot" sécessionniste qui s'il est réussi, pourrait faire tâche d'huile à travers tout le territoire national.  

Ces propos du ministre chinois interviennent alors que les tensions entre Washington et Pékin, lancées dans la course aux armements, ont été portées à ébullition.

Israël se sent vexé par le grand respect dont les grandes puissances ont fait preuve vis-à-vis de l’Iran à l’Assemblée générale des Nations unies ainsi que par la puissance militaire dont l’Iran a fait récemment étalage, indique Haaretz.  

« Le président iranien Hassan Rohani a été accueilli comme un roi à l’Assemblée générale des Nations unies à New York et les chefs d’État de grands pays signataires de l’accord nucléaire se sont photographiés à ses côtés avec plaisir », réaffirme le quotidien israélien Haaretz.   

L’auteur de l’article a souligné qu’aucune rencontre n’avait eu lieu entre Hassan Rohani et Donald Trump, malgré les efforts destinés à en organiser une. « Il paraît que les Iraniens ne sont pas pressés pour passer à un dialogue direct avec les États-Unis car ils souhaitent, avant tout, faire annuler ces sanctions rigoureuses que Washington leur ont imposées », ajoute l’article.

Citant des sources sécuritaires israéliennes, l’analyste de Haaretz a écrit: « Les attaques aux missiles et de drones des forces yéménites contre les positions saoudiennes ont touché très précisément leurs cibles et elles ont largement défié les systèmes de défense antiaérienne très chers de l’Arabie saoudite. »

Le commandant adjoint du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de brigade Ali Fadavi, estime que dans un proche avenir, le Yémen deviendra une grande puissance militaire et un pôle régional d’industrie de défense grâce à ses expériences acquises et le soutien de la Résistance.

« Le Yémen fera de grands progrès dans ce domaine, et ses citoyens ont montré qu’ils étaient assez intelligents pour vaincre leurs ennemis les mains vides », a ajouté ce dimanche le général Fadavi en louant la capacité des Yéménites de concevoir et fabriquer des armes sophistiquées et des équipements militaires performants avec des moyens très limités.

« Les Yéménites ont montré qu’ils étaient capables de produire en trois mois et dans une situation de guerre des armes et des équipements dont la fabrication en temps normal, et dans certains autres pays, prendraient éventuellement trois ou quatre ans », a déclaré le commandant adjoint du CGRI.

« Les yéménites ont excellé dans la défense et la dissuasion et ils prouveront, le cas échéant, qu’ils seraient aussi bons dans une posture offensive », a ajouté le général Fadavi selon lequel la volonté et la foi des Yéménites semblaient suffire pour mettre à genoux les agresseurs saoudiens.

lundi, 30 septembre 2019 12:09

Golfe Persique: le CGRI met en garde les USA

En évoquant l’arrestation des marins américains et l’arraisonnement d’un pétrolier britannique, le général Alireza Tangsiri, commandant des forces navales du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), a déclaré ce dimanche que « cela n’était qu’une petite partie de la puissance des forces navales du CGRI ».

« Chaque semaine, Washington dépense plus de 25 millions de dollars pour maintenir ses navires de guerre dans le golfe Persique, ce qui indique l’importance que la Maison Blanche accorde à sa présence dans cette zone maritime. Cependant, chaque fois qu’ils ont osé agir d’une manière ou d’une autre, ils se sont confrontés à la réaction rapide et ferme des forces navales du CGRI », a-t-il indiqué. 

Alors que les citoyens syriens manifestent contre des groupes terroristes dans les zones occupées de la province d'Idlib, l'armée syrienne attend l'ordre de lancer une opération de nettoyage de la dernière base terroriste.

Les forces syriennes ont rouvert le point de passage d'Abou Dhouhour dans l'est de la province d'Idlib, mais des groupes terroristes continuent d'empêcher les civils de quitter les zones occupées.

Les groupes terroristes dans les zones occupées de la province d'Idlib se servent de civils comme otages et boucliers humains en vue d’assurer leur survie.

Les résidents des zones occupées de la province d'Idlib ont organisé des manifestations pour condamner les actes terroristes qui les empêchaient de se rendre dans des zones contrôlées par la Syrie via le point de passage d’Abou Dhouhour.

Selon des sources sur le terrain, les différends entre les civils pris en otages et les groupes terroristes s’intensifient de jour en jour et il est possible que le nombre de manifestations augmente.

Bien que les citoyens syriens dans les zones occupées ne disposent actuellement pas de la capacité militaire nécessaire pour faire face aux groupes terroristes, ils sont cependant déterminés à coopérer avec les forces armées.

Les citoyens pris en otages et assiégés dans les zones occupées ont également envoyé en organisant des manifestations des signaux positifs à l'armée syrienne pour qu'elle lance des opérations contre des groupes terroristes.

« La République islamique d’Iran apportera une réponse ferme au moindre acte d’agression », a déclaré le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami.

« Nous agirons sévèrement au moindre acte d’agression et si un tel comportement se répète, notre réponse sera certainement plus forte », a déclaré le général Hatami dans un discours prononcé ce dimanche à la Conférence nationale consacré au Djihad et à la Résistance.

Le ministre de la Défense a ajouté que l’Iran était en mesure de répondre à tous ses besoins en matière de défense, la lutte contre les terroristes et la destruction d’un drone américain étant la preuve de la puissance défensive de la République islamique d’Iran.

En juin, l’Iran a abattu un drone-espion américain qui avait violé le ciel des eaux territoriales iraniennes dans la province côtière de Hormozgan (sud).

Le Corps de gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé dans un communiqué que le drone de surveillance américain Global Hawk avait été abattu par la DCA du CGRI près de la région de Kouh-e Mobarak, dans le district de Jask.

Le général Hatami a condamné les États-Unis pour avoir adopté une politique de « pression maximale » contre l’Iran.

Selon un nouveau rapport, les politiciens serbes et croates recourent de plus en plus au discours islamophobe pour diviser la Bosnie.
Selon aljazeera, la rhétorique islamophobe au niveau politique, qui à son apogée dans la guerre de Bosnie des années 1990 a joué un rôle important dans le massacre de milliers de musulmans de Bosnie, est à nouveau utilisée par les politiciens serbes et croates - y compris ceux d'origine bosniaque - avec des objectifs dangereux, selon un nouveau rapport.

Avant et pendant le conflit de 1992-1995, on utilisait un langage qui divisait et déshumanisait dans l’espoir de diviser le pays en "Grande Croatie" et "Grande Serbie".

Selon le rapport européen sur l'islamophobie 2018, publié vendredi par le groupe de réflexion de la Fondation pour la recherche politique, économique et sociale, basé à Ankara, les politiciens et certains secteurs des médias tentent aujourd'hui de présenter la Bosnie comme un "refuge radical pour les musulmans" afin de saper le pays - encore une fois dans le but de le diviser territorialement.

"En 2018, Milorad Dodik, dirigeant serbe de Bosnie et nouveau membre serbe de la présidence de Bosnie-Herzégovine, a déshumanisé les Musulmans bosniaques en qualifiant l'adhan (appel à la prière) de" hurlement "lors d'une émission à la télévision publique serbe", a écrit Hikmet Karcic, chercheur à l'Institut pour la tradition islamique des Bosniaques.

"En outre, en 2018, les institutions politiques croates de Bosnie, ainsi que les acteurs politiques régionaux, ont intensifié le sectarisme anti-bosniaque et anti-musulman. Ces acteurs continuent de présenter la Bosnie-Herzégovine comme un État en déroute qui abrite extrémistes et qui doit être divisé sur le plan territorial pour assurer la paix et la sécurité ".
 

S’exprimant devant les journalistes, le porte-parole russe de la Défense, Igor Konashnikov a déclaré vendredi 27 septembre que les terroristes essayaient toujours, en vain, d’attaquer la base de Hmeimim en perçant la défense aérienne.

Selon le rapport de RT, le système de défense aérienne déployé sur cette base a intercepté et abattu 118 drones au cours des deux dernières années. Et depuis le début 2019 plus de 100 drones dont 58, de combat ont été interceptés. 

Le responsable russe a également déclaré que la plupart des drones avaient décollé depuis Idlib, en particulier des régions d'al-Latamina, Khan Cheikhoun et Kafr Zita (où se trouvent des zones de désescalade) , et que le système de défense de l'armée russe les avait interceptés et détruits à l'aide des systèmes Pantsir S-1 et Tor-M1.

Selon lui, les systèmes défensifs déployés sur la base aérienne de Hmeimim ont abattu depuis le début de l'année en cours, 27 roquettes, dont la plupart avaient été tirées depuis Idlib. Le responsable russe a rappelé la grande compétence du système défensif face à toute offensive avant de faire part de la découverte et la destruction de l'emplacement de drones à Khan Cheikhoun et à al-Latamina.