تقي زاده

تقي زاده

En référence aux récentes frappes aériennes israéliennes contre la capitale Damas et le gouvernorat central de Homs et leurs environs, le ministère syrien des Affaires étrangères a averti mardi le régime israélien du danger de poursuivre ses attaques sur le territoire syrien. La diplomatie syrienne a déclaré dans son communiqué que les politiques agressives d'Israël pousseraient la région dans une lutte à grande échelle.

Deux civils syriens ont été tués et des dégâts matériels ont été infligés mardi lors d'une frappe aérienne israélienne, ont rapporté les médias officiels. Il s'agit de la quatrième attaque de ce type contre le pays en moins d'une semaine.

 

Le représentant permanent de l'Iran auprès de l'Office des Nations unies et d'autres organisations internationales à Genève a condamné les gouvernements occidentaux pour avoir utilisé les droits de l'homme comme un outil politique contre la République islamique après l'approbation par le Conseil des droits de l'homme des Nations unies d'un projet de résolution anti-iranienne.

Ali Bahreïni a fait ces remarques dans un discours prononcé mardi avant le vote sur un projet de résolution, intitulée "Situation des droits de l'homme en République islamique d'Iran", proposé par le Royaume-Uni, l'Islande, la Macédoine du Nord, la République de Moldavie et l'Irlande du Nord à la 52e session ordinaire du Conseil des droits de l'homme.

Le projet de résolution anti-Iran a été approuvé après que 23 États membres ont voté pour, huit pays étaient contre et 16 autres se sont abstenus.

Un groupe de parlementaires de gauche se sont rassemblés, mardi 4 avril, devant l’Élysée pour remettre un courrier à Emmanuel Macron lui demandant le retrait de la réforme des retraites.

Sur fond de dissensions au sein de la Nupes, une délégation de parlementaires communistes et centristes LIOT s’est rendue à l’Élysée pour déposer un courrier adressé au président, afin de réclamer à nouveau le retrait de la réforme des retraites.

Des parlementaires communistes et du groupe centriste Liot (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires), ont marché ce 4 avril vers l’Élysée. 

Les parlementaires ont déposé un courrier adressé directement au président de la République, pour exiger à nouveau le retrait de la réforme des retraites et davantage de respect pour le Parlement, alors que la contestation se poursuit dans le pays. 

« Un référendum, ce ne serait pas une capitulation », a déclaré le président du groupe communiste à l’Assemblée nationale comme le rapporte La Chaîne parlementaire. « Il faut retirer ce projet de loi », a de son côté ajouté Bertrand Pancher, résident du Groupe LIOT à l’Assemblée nationale. 

« Nous utilisons toutes les voies possibles de façon à alerter le gouvernement et le président de la République », a par ailleurs défendu ce dernier, reçu la veille à Matignon.

Téhéran est prêt à jouer un "rôle constructif" dans la promotion des pourparlers de réconciliation entre la Turquie et la Syrie, a déclaré un haut responsable des affaires politiques du ministre iranien des Affaires étrangères.

Ali Asghar Khaji qui se trouve à Moscou à la tête d'une délégation pour participer à une réunion quadrilatérale de responsables syriens, turcs, russes et iraniens, a fait ces remarques lors d'une réunion avec le vice-ministre turc des Affaires étrangère, Burak Akçapar lundi.

Il a réitéré la position de principe de la République islamique sur la poursuite du dialogue politique pour régler les différends entre Ankara et Damas.

Pour sa part, Akçapar a souligné l'importance de poursuivre les pourparlers de paix d'Astana et a appelé à davantage de coopération entre l'Iran et la Turquie à cet égard.

La Turquie a rompu ses relations avec la Syrie en mars 2012, un an après qu’elle s'est retrouvée en proie à des violences meurtrières menées par terroristes soutenus par l'étranger.

Maintenant, après 11 ans, les deux pays voisins prennent des mesures en direction d’une véritable réconciliation.

La Turquie a déployé des forces en Syrie en violation de l'intégrité territoriale de ce pays et en jouant un rôle majeur dans le soutien aux paramilitaires combattant le gouvernement de Bachar al-Assad.

Les paramilitaires et terroristes soutenus par Ankara ont été déployés dans le nord-est de la Syrie en octobre 2019 après que les forces militaires turques ont lancé une invasion transfrontalière date dans une tentative déclarée d'éloigner les militants des Unités de protection du peuple kurde (YPG) des zones frontalières.

Ankara considère les YPG soutenus par les États-Unis comme une organisation terroriste liée au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui cherche à créer une région kurde autonome en Turquie depuis 1984.

L'Iran soutient les pourparlers pour régler les différends syro-turcs (Khaji)

Lors d'une autre réunion avec le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Ayman Soussan lundi, Khaji a redit la détermination de l'Iran à continuer de soutenir les pourparlers destinés à régler les différends entre Damas et Ankara.

Le diplomate iranien a salué les ouvertures en cours dans les relations extérieures de la Syrie et le renforcement de la stabilité et de la sécurité sur le territoire syrien et dans la région toute entière.

Soussan a également informé Khaji de la position de la Syrie vis-à-vis des pourparlers quadrilatéraux à Moscou et a appelé à plus de coordination avec Téhéran à cet égard.

Toujours lors d'une autre réunion, Khaji et le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, ont exprimé le soutien de leur pays à la normalisation des relations syro-turques sur la base des réglementations internationales et du principe de bon voisinage.

Les diplomates iraniens et russes ont par ailleurs souligné la nécessité de résoudre pacifiquement les problèmes entre Damas et Ankara.

Suite à la coopération militaire accrue des Philippines avec les États-Unis, la Chine a mis en garde contre de « nouvelles tensions » dans la région.

L’avertissement de la Chine aux Philippines suite à la coopération militaire accrue de Manille avec les États-Unis.

La Chine a averti que Washington « mettait en danger la paix et la stabilité régionales » avec son accord avec les Philippines autorisant les troupes américaines à utiliser plusieurs bases militaires dans ce pays d’Asie du Sud-Est.

En février de cette année, l’ancienne colonie américaine a signé un accord pour permettre aux troupes américaines d’avoir un meilleur accès à ses bases militaires, augmentant la pression sur la Chine, les États-Unis sécurisant davantage de bases pour leurs forces autour de la mer de Chine méridionale et dans les territoires contestés.

Avec le nouvel accord, Washington a encerclé la Chine avec ses alliés, dont la Corée du Sud et le Japon au nord et l’Australie au sud.

« Il est clair que les États-Unis ont augmenté leur déploiement militaire dans la région pour poursuivre des intérêts égoïstes », a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères. Cela ne fera que créer plus de tension et moins de paix et de stabilité dans la région. »

Dans sa déclaration, le ministère des Affaires étrangères de la Chine a demandé aux pays de la région de réfléchir à ce qui est approprié pour la région et bénéfique pour les deux parties afin de faire un choix qui sert la paix et la stabilité de la région ainsi que leurs propres intérêts.

Tenant compte du verset: « ُ َه ِرسالَت ُ َل ْ ُث ََيْع ي َ ُ ح أَعْلَم ُ ا هَّلل « “Dieu sait mieux où placer Son message” (Coran 6: 124) Le dernier Messager de Dieu pouvait être envoyé à n’importe quel peuple et cela nécessitait qu’il parle la langue de ce dernier. En tous cas, le Sceau des prophètes, Muhammad (SAWA), a été envoyé au peuple d’Hedjaz et d’Arabie, et par conséquent, le Coran devait être révélé en arabe, car chaque prophète doit parler la langue de son peuple. « ْ ُم ََل َ َِّي ِ ب ُ ي ِ ل ِ ه ِ م ْ قَ و انِ َ ِس ل ِ ِهَّل ب ُوٍل إ َس ر ْ ن ِ ا م َ لْن َ ْس ا أَر َ م َ و « “Et Nous n'avons envoyé de Messager qu'avec la langue de son peuple, afin de les éclairer [à propos de son message]…” (Coran 14: 4) Dieu dit que tous les prophètes qu’Il a envoyés parlaient sans aucune exception une langue simple et compréhensible pour que les gens comprennent les règles et les enseignements divins. D’après ce verset, le livre céleste de chaque prophète devait être dans la langue de son peuple. C’est ainsi que la Thora fut révélée en hébreu, tandis que la Bible le fut en syriaque, de même que le Coran le fut en arabe. Évidemment, comme le prophète Mohammad (SAWA) vivait parmi les Arabes, si le Coran n’avait pas été en arabe, les Arabes auraient eu le droit de contester: » ِبٌّ َ َر ع َ ٌّ و َمِي أَأَعْج ُ ُه ت َ ْت آَي لَ ِ ََّل فُصِ ْ ًّا لََقالُوا لَو ي َمِ اًن أَعْج آ ْ ق ُر ُ اه َ لْن َ ع َ ْ ج لَو َ و « “Si Nous en avions fait un Coran en une langue autre que l'arabe, ils auraient dit: "Pourquoi ses versets n'ont-ils pas été exposés clairement? Quoi? Un [Coran] non-arabe et un [peuple] arabe?"“ (Coran 41: 44) Il faut quand-même signaler que la concordance entre la langue du messager, du livre et du peuple, est une nécessité au début de la mission mais avec la propagation de la charia et des enseignements, cette nécessité diminuera du fait qu’il aura accès à d’autres moyens pour propager son message. Dans le saint Coran, on lit: أُم » َ ر نذِ ُ ِت ِ ًّا ل ي بِ َ َر اًن ع ا َ ء ْ ْ َک قُ ر لَي ِ آ إ َ ن ْ ي َ ْح َک أَو ِ َک َذل َ وه ی َ الْقُر َ و ن َ مْ ا َ ََل ْ َو » ح “Et c'est ainsi que Nous t'avons révélé un Coran arabe, afin tu avertisses la Mère des cités (la Mecque) et ses alentours” (Coran 42: 7) Le point important est que les hommes, bien qu’ils aient des langues différentes, sont identiques dans leur nature et la langue humaine, et le saint Coran parle dans cette langue humaine commune aux êtres humains. Bien entendu, les arabophones ne sont pas les seuls à bénéficier du Coran, quiconque aura plus de pureté, d’intégrité et de spiritualité, en bénéficiera davantage. َّلمیسه اَّل املطهرون» » “Que seuls les purifiés touchent» (Coran 56: 79) Seuls les purifiés ont accès à ses vérités.

L'idée de l'avènement d'un messie, est antérieure à la naissance de l'Islam. Elle est une aspiration à laquelle l'humanité a souscrit dans ses différentes religions et doctrines. Même le matérialisme dialectique qui explique l'histoire par les contradictions et croit à l'avènement d'un jour promis où elles disparaîtront pour laisser la place à la société idéale (la société communiste), y souscrit.
Cette idée fait l'objet, bien entendu, de la croyance unanime de toutes les écoles juridiques islamiques.

Les musulmans sont unanimes sur la vérité d'Al-Mahdi (P) :

-sur le fait qu'il est de la famille du Prophète (P),

-que Dieu le réformera en un jour ou en une nuit,

-qu'il fera régner la justice et l'équité sur terre en un moment où celle-ci aura été remplie d'injustice et d'iniquité,

-qu'il gouvernera sur la terre pendant sept ou neuf ans – selon les différents hadiths,

-qu'il conduira l'humanité au bonheur alors qu'elle aura été assombrie dans la misère,

-qu'il accueillira Issa Ibn Mariam (P), à sa descente,

-que ce dernier priera derrière lui,

-ainsi que bien d'autres indications mentionnées dans environ 339 hadiths de sources variées.

Parmi ces sources, nous citerons Al-Majlissi et Al-Toùssi parmi les jafarites, Al-Safarini parmi les hanbalites, Al-Choukani parmi les Zaydites, ainsi que Siddiq Hassan Khan et Muhammad Ibn Al-Husseyn Al-Abiri. Tout ce que ceux-ci ont rapporté sur Al-Mahdi appartient aux conclusions des Imams, des huit écoles de jurisprudence, et notamment les cinq les plus adoptées d'entre elles, celles de l'Imam Jaffar Câdiq (Jafarite), de ses deux disciples Mâlik (Malikite) et Abû Hanîfa (Hanifite), d'Al-Chafi'i (Chafi'ite), d'Ibn Hanbal (Hanbalite). Quant aux fondateurs des trois autres écoles (Al-Imam Zayd (Zaydite), Abâdh (Abâdhite) et Daoud Al-Zahir (Zahirite)), il n'ont jamais pris, à notre connaissance, le contre-pied de cette vérité sur Al-Mahdi (P).

Selon les enseignements de la sainte famille des Ahlul Bayt (P), il est le douzième et dernier Imam de la lignée des guides de la Umma choisis par Dieu, le Khutbou Zâmân (Pôle) de notre époque et devra réapparaître le moment venu pour accomplir sa mission comme decrite dans les hadiths.

Le différend entre les croyants, rappelons-le, ne concerne pas l'essentiel, à savoir la venue d'un homme qui réformera la Oumma après une longue période d'injustice, de souffrance et de persécution. L'aspect prodigieux réside plutôt dans ce dernier aspect et non pas dans la longévité, il est vrai, exceptionnelle (plus de 1300 ans pour le moment) d'Al Mahdi (P).

Il ressort après analyse que la doctrine des Ahlul Bayt (P) quoique plus immatérialiste et donc apparemment moins apte à passer l'expérience de la démonstration mathématique, est cependant plus cohérente et non moins défendable.

Cohérente par rapport à la position de Pôle de notre époque qu'occupe Al Mahdi (P) avec la fonction de supervision de la Umma que cela induit. Le meilleur des superviseurs dans ce cas est celui qui connaît les réalités de ceux qu'il supervise mais aussi et surtout celui qui s'est abreuvé à la source de la connaissance Prophétique auprès des Imams gardiens de la pureté des enseignements du Prophète. Imam parmi les douze et ayant vécu toutes les déviations de la Umma, il pourrait être le mieux indiqué pour la sauver et la guider sur la voie de la perfection exécutant en cela un Ordre Miséricordieux de Dieu.

Cette transformation du mystère futuriste en une réalité (l'existence effective du sauveur qui aspire au jour promis avec nous et parmi nous sans se manifester en public ni dévoiler sa vie aux autres) ramène l'idée d'Al-Mahdi (P) de l'avenir au présent.

Non moins défendable et même démontrable si on se réfère à la solide et brillante démonstration scientifique qu'en a donné Sayyed Baqer Sadr dans sa célèbre préface au livre de son disciple et proche parent Sayyed Muhammad Al-Sadr sur l'Imam Al Mahdi (P).

Nous allons tenter – avec tous les risques que comporte une telle action – de vous en résumer les principaux points.

Il note tout d'abord que l'incarnation de l'idée d'Al Mahdi (P) dans la personne de l'Imam Muhammad Al-Mahdi (P) soulève une série d'interrogations et un certain scepticisme chez beaucoup de musulmans. Ensuite il regroupe ces interrogations dans un ensemble de sept questions principales auxquelles il s'applique à répondre avec une méthodologie scientifique qu'aucun esprit rationnel ne saurait contester. Démontrant ainsi que ce qui semble d'ordinaire inconcevable – la longévité plus que millénaire d'Al-Mahdi (P) – est scientifiquement possible et logiquement plausible à la suite d'une analyse scientifique et d'un examen minutieux du prodige.

Pour montrer, par exemple, le comment de la longévité exceptionnelle du Mahdi (P), il commence par expliquer que la sphère de la possibilité logique (ou philosophique) contient celle de la possibilité scientifique qui, à son tour contient celle de la possibilité pratique.

Exemple 1 : il est impossible de diviser 3 oranges en 2 parties égales et sans fraction. Puisque 3 est impair et ne saurait donc être en même temps pair (divisible par 2) alors cette situation de division est une contradiction or la contradiction est logiquement impossible.

Exemple 2 : il n'est pas impossible, selon la logique de traverser le feu et ou monter au soleil sans se faire brûler par la chaleur car la chaleur peut passer logiquement du corps le plus froid vers le corps le plus chaud ou vice-versa. Cependant la réalité scientifique est que c'est seul le sens chaud vers froid jusqu'à l'équilibre des températures qui est possible. Voilà donc une réalité logiquement possible (monter au soleil) mais scientifiquement impossible. Car il est impossible de concevoir une cuirasse assez solide pour atteindre la chaleur suprême du soleil.

Exemple 3 : aller sur Vénus (nettement plus éloignée de la Terre que la Lune et proche du Soleil) est par contre logiquement et scientifiquement possible mais sans l'être au plan pratique à ce jour.

Alors Baqer Sadr trouve qu'une longévité exceptionnelle, de plus de 1140 ans déjà, est logiquement concevable car la vie, en tant que concept, ne comporte pas une mort rapide, ce qui est indiscutable.

Ensuite, il affirme qu'une telle longévité quoique impossible sur le plan pratique et au plan des moyens scientifiques actuels, reste possible et envisageable en théorie sur le plan scientifique. En effet, sur le phénomène de la sénilité et de la vieillesse chez l'homme deux points de vue existent : ce serait une loi naturelle inhérente aux cellules et aux tissus vivants qui porteraient le germe de leur mort inévitable qui passe par la vieillesse et la sénilité pour finir dans la mort. Autre point de vue : le phénomène résulterait de la lutte entre le corps et des facteurs extérieurs tels que les microbes ou l'empoisonnement, conséquences d'une nutrition excessive, d'un travail excessif ou d'autres facteurs.

Pour ce second point de vue la longévité extraordinaire du Mahdi (P) est scientifiquement envisageable car il suffirait de mettre le corps à l'abri de ces facteurs extérieurs permettant ainsi aux tissus du corps de parvenir à vivre, à survivre au phénomène et à le vaincre définitivement.

« Pour le premier point de vue, poursuit Baqer Sadr, rien ne nous empêche d'envisager que cette loi est flexible car dans notre vie ordinaire nous constatons des cas de personnes âgées possédant des membres en état de jeunesse. Ce qui a d'ailleurs amené des savants à profiter de cette flexibilité de la loi de la vieillesse pour prolonger la vie de certains animaux des centaines de fois leur longévité ordinaire, en créant des conditions et des facteurs qui retardent l'effet de la loi. »

« Même s'il reste vrai que l'expérience scientifique n'a pu à ce jour s'appliquer à l'homme, on peut conclure que la prolongation de la longévité humaine de plusieurs siècles est possible logiquement et scientifiquement, bien qu'elle ne le soit pas encore sur le plan de l'application, mais que l'application scientifique s'achemine vers la réalisation de cette dernière possibilité à long terme. »

Dés lors « l'étonnement et l'interrogation que soulève la question de l'âge du Mahdi (P) n'ont aucune raison d'être car ce n'est pas dans ce domaine seulement que l'Islam dépasse le mouvement scientifique. »

« Le rôle exceptionnel de Sauveur Attendu dévolu au Mahdi (P), chargé qu'il est de transformer le monde et de reconstruire sa structure de civilisation, est à la hauteur des phénomènes extraordinaires et inhabituels qui l'accompagnent. »

Baqer Sadr note d'ailleurs une surprenante « coïncidence : les deux seuls hommes chargés de vider l'humanité de son contenu corrompu et de la reconstruire sont dotés d'une longévité sans commune mesure avec la nature. Le premier, c'est Noé à propos de qui le Coran dit qu'il prêcha « mille moins cinquante ans » (donc il vécu plus longtemps) parmi son peuple et qu'il a pu grâce au Déluge reconstruire le monde. Le second, Al Mahdi (P), a vécu jusqu'à présent plus de mille ans parmi son peuple et devra également reconstruire le monde. »

Pourquoi accepter l'un et refuser l'autre ?

Enfin, il nous rappelle encore que « lorsque Ibrahim fut jeté au feu : « Nous dîmes : « O feu, sois sur Abraham, froidure et sécurité » ; et il en est sorti indemne. Beaucoup d'autres lois naturelles ont été suspendues pour protéger la vie des prophètes et des apôtres de Dieu sur la terre. C'était le cas lorsque Dieu a fendu la mer pour Moïse, ou lorsqu'il a fait croire aux Romains qu'ils avaient arrêté Jésus alors qu'ils ne l'avaient pas fait, ou lorsqu'il a sorti le Prophète Muhammad (P) de sa mission à l'insu de ses ennemis Quraychites qui cernaient cette maison et le guettaient avec vigilance, en attendant le moment propice pour l'attaquer.

Tous ces exemples traduisent la suspension des lois naturelles en vue de protéger quelqu'un dont la Providence veut préserver la vie.

Que la loi de la vieillesse soit rangée parmi ces lois. »

Après l'unanimité (basée sur des hadiths du Prophète) qui existait sur la question d'Al-Mahdi (P) jusqu'à la fin du 3e siècle de l'Hégire, les penseurs musulmans se sont divisés en deux groupes face à la question : ceux, heureusement largement majoritaires, qui croient fermement qu'Al-Mahdi (P) réapparaîtra le moment venu. Ils se fondent sur des hadiths du Prophète, celui-ci étant un homme véridique dont les paroles sont certitudes. Pour eux point n'est besoin de preuves ou d'arguments pour y croire, il s'agit d'une certitude à laquelle ils croient comme si elle se réalisait sous leurs yeux.

A l'opposé, il y a ceux – très minoritaires, Dieu merci – qui renient tout simplement ce prodige ainsi que d'autres prodiges similaires. Pour ces incrédules, matérialistes à souhait, qui croient à une partie du Livre en en rejetant l'autre, seule compte la logique de leur propre raison. Ils ignorent qu'il existe une autre raison plus puissante : la raison de Dieu ou raison canonique selon l'expression du Dr Hamid Afni Daoud[38] ; elle qui a la faculté de marier l'instrumental (qui relève des textes sacrés) et le rationnel.

Ils se privent alors des certitudes, par lesquelles Dieu a voulu distinguer notre Umma des autres nations aux dires mêmes du Sceau des Prophètes, Al Mustapha, l'Elu et le Bien-aimé (P) :

« Aucune autre Umma n'a reçu autant de certitude que la mienne. »

Avec les éblouissants progrès scientifiques de notre époque moderne, ces tenants d'une certaine idéologie pseudoscientifique[39] ont perdu encore plus la chance de comprendre encore moins de croire à la métaphysique et à certains événements rapportés tantôt par le Coran tantôt par les hadiths. Quelque puisse être leur niveau de connaissances, ils oublient ou ignorent une vérité essentielle : le réel ne se limite pas à ce que peuvent appréhender nos sens.

Apparition du juste, promis par Dieu « Et très certainement, Nous avons écrit, dans le psautier, après le Rappel : « Oui, ils hériteront la terre, Mes esclaves, gens de bien : » (Sourate, les prophètes, verset 105)

 

C’est verset et tant d’autres annoncent aux déshérités et aux adorateurs de Dieu, le rétablissement d’un gouvernement unique mondial par la plus méritante de Ses Créatures.

Mais l’Imam Muhammad Baqer (as) dit au sujet de ce verset : « Les adorateurs de Dieu qui gouverneront toute la terre, à la Fin des Temps, seront les disciples de l’honoré Mahdi, que Dieu hâte sa glorieuse venue.

Pourtant, il semble difficile, sinon impossible, d’imaginer pour les Arrogants et les Iniques que les Déshérités prennent le pouvoir. Cela sera possible pour ces derniers, qui auront toujours demandé, dans leurs prières à Dieu. L’apparition du sauveur du monde, qui n’auront jamais et des Iniques.

Gouvernement unique du monde

Les prophètes et les messagers de Dieu(as) ont annoncé la création d’un gouvernement mondial et l’apparition de l’honoré Mahdi. Cette promesse aplanira la voie à la solution des maux et des problèmes qui affectent l’humanité, et demeure le seul moyen permettant l’accès au perfectionnement de l’homme.

Même les penseurs et les philosophes ont proposé une loi unique, pour établir une société ordonnée dans le monde entier. Par exemple, Kant, philosophe allemand (1727-1804), a dit : « La création d’un ordre mondial dépendra de l’établissement d’une loi commune pour le monde entier. »

Mêmes les « prophètes » non-divins ont parlé d’une société qui marcherait vers une discipline mondiale. En d’autres termes, tous les systèmes imaginés par les hommes, comme les religions divines, partagent cet espoir. Selon Russel, philosophe et écrivain anglais, l’attente de Marx, fondateur de la philosophie du Marxisme, reste identique à celle des Chrétiens, à savoir le retour de Jésus.

Naturellement, l’attente des philosophes se base sur l’espoir d’un plus grand bien être matériel et diffère de celle des Croyants des religions divines. De toutes manières, on s’aperçoit, en étudiant les communautés humaines, les propos des chefs religieux et les différentes croyances, que la foi en un grand sauveur est répandue parmi tous les hommes.

Goldisieher, orientaliste Juif, écrit à ce sujet : « La foi au retour et à l’apparition d’un sauveur promis n’est pas le seul fait de l’Islam, et on trouve, dans d’autres religions, des idées sembles.

Pour l’Hindouisme, Vishnou, montera sur un cheval blanc, tiendra en main une épée de feu et réapparaîtra, à la fin de la présente ère du monde, en tant que kali kal. Chez toutes les ethnies d’Orient, même mes Indiens d’Amérique, existe cette croyance au retour ou en l’apparition du sauveur promis.

En général, la foi en la fin des Temps et l’attente d’un sauveur sont une croyance acceptée par toutes les religions divines, aussi bien le Judaïsme, le Zoroastrisme, le Christianisme et ses différentes écoles, le catholicisme, le Protestantisme et l’Orthodoxie, que la religion de l’ Islam, ainsi que les prétendants à la prophétie, en général, en tant que principe absolu.

La théologie biblique à expliqué et commenté, en détail, dans la théologie des religions divines, ce sujet précis.

Il faut rappeler encore que les prophètes antérieurs, notamment l’honoré Jésus-Christ, béni soit-il ont annoncé la mission prophétique du prophète de l’Islam. Le terme « paraclet », signifiant celui qui console et apaise, est un nom sacré pour le Prophète de l’Islam.

Feu Allameh Mir Seyed Ahmad Alavi Damad, grand chercheur, dans son ouvrage Masqal-é-safa, pour réfuter l’argumentation du missionnaire chrétien Padri, se réfère aux deux termes bibliques « Messie » et « Paraclet », pour conclure que l’honoré Moise et l’honoré Jésus avaient annoncé à leurs disciples la venue de Mohammad. Dans cette étude savante, il déduit des termes bibliques le bien-fondé de l’Imamat des douze Imams.

Espoir en un avenir lumineux

L’espoir en un avenir heureux motive l’individu, il désespérerait d’une vie heureuse. Aussi l’ennemi tient-il, par l’agression culturelle qu’il mène contre les nations faibles et pleines d’espérance, des propos cyniques, par lesquels il nie les prophètes et leurs enseignements, plongeant les gens dans le désarroi et l’égarement.

Durant la période d’occultation du Mahdi, les gouvernants impies et les exploiteurs du genre humain fabriquent, à force de propagande, de faux sauveurs, et exaspèrent, ainsi, les masses déshéritées. Par des promesses mensongères et fausses, et des religions sans bases et vides de tout dans les cœurs, quant aux vérités divines et célestes.

Lorsque les gens simples auront compris la fausseté des promesses faites par les réformateurs au service des puissants, et auront saisi la duperie et la vanité des faux prophètes, ils douteront même de la véritable religion et de la venue de sauveur. C’est pour cette raison que les Imams ont refusé de fixer une date pour la venue du sauveur.

Un récit concernant l’Imam Djavad parle du désarroi et de la désorientation qui pourrait apparaître, si l’on venait à fixer une date pour la venue du Mahdi. Les cœurs se durciraient, les gens se détourneraient de l’Islam. Mais il est dit qu’il viendra, dans un avenir proche, pour conforter l’espoir chez les gens.

Il faut que la communauté ne perde pas l’espoir et la tranquillité, qu’elle avance, en toute quiétude, qu’elle travaille et poursuivre sa propre édification et assume responsabilités et devoirs. Ceci est la signification de l’apparition du sauveur, qui représente la piété la plus grande.

Promesse de venue du réformateur divin faite par les prophètes

Nous avons dit que les prophètes divins, notamment Jésus, avaient annoncé à leur Ummah, la venue de Mohammad, afin qu’il poursuive leur voie. Ils avaient, également, annoncé l’apparition du Mahdi qui instaurerait un gouvernement mondial.

Récits islamiques

1-Le Prophète de l’Islam, Le Messager de Dieu(p) dit : « Il sera de nous celui derrière lequel Jésus, fils de Marie, priera »

2-Il dit aussi « Par Dieu, en vérité, le fils de Marie descendra parmi vous, en tant que juge équitable. » Puis : « Il priera derrière le Mahdi. »

3-L’Imam Baqer dit, à son tour, que Jésus reviendra, certainement, en ce monde, avant le jour de la résurrection, puis il affirme qu’il priera derrière le Mahdi.

Que dit l’Evangile ?

Dans le chapitre de l’Apocalypse de Jean, il est dit à propos de la venue du sauveur :

« Puis je vis le ciel ouvert, et voici un cheval blanc. Celui qui le monte s’appelle Fidèle et véritable ; il juge et combat avec justice. Ses yeux sont une flamme de feu ; sur sa tête se trouvent plusieurs diadèmes ; il porte un nom écrit, que nul ne connaît, sinon lui, et il est vêtu d’un manteau trempé de sang. Son nom est la Parole de Dieu. Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues de lin fin, blanc et pur.

De sa bouche sort une épée tranchante pour frapper les nations. Il les fera paitre avec une verge de fer. »

Les livres saints, notamment l’Evangile, comportent de nombreuses citations à propos du Mahdi. Nous invitons les chercheurs à consulter à ce sujet les ouvrages de valeur « Abqari al-Hassan », de l’Ayatollah Nahavandi, vol 1, pages 18, 21, 31, 35, et « Navaeb al Dohour » de l’Ayatollah Mirjahani, vol, 4, pages 297 à 319, et anfin, l’ouvrage « Laumé al Rabani », de Allameh Mir Seyyed Ahmad Alawi.

Ressemblance du Mahdi à Jésus, fils de Marie

Pour conclure, nous rappellerons, en bref, les ressemblances entre Jésus et le Mahdi :

1-La mère de Jésus était la meilleure des femmes de son temps. Il en était de même de la mère du Mahdi et son aïeule a été la meilleure des femmes du monde

2-Jésus a parlé dans le ventre de sa mère, Mahdi aussi.

3-Jésus a parlé au berceau, comme le Mahdi.

4-Jésus a compris, dans l’enfance, le gouvernement et les qualités de la prophétie ; le Mahdi a été chargé, dans l’enfance, de la responsabilité de l’Imamat.

5-Jésus a été occulté. Il en a été de même pour l’honoré Mahdi.

6-Les gens ne sont pas unanimes sur la vie et la mort de Jésus. Il en est de même à propos de la naissance et de la mort du Mahdi.

7-Jésus a ressuscité les morts, sur ordre de Dieu, et faisait des miracles. Le Mahdi avait le vilayat, il guérissait les malades et ressuscitait les morts. Mieux encore, il revivifiait les cœurs et « par lui, Dieu ressusciterait la terre, après sa mort ».

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mercredi, 05 avril 2023 15:14

Indications du Coran sur Al-Mahdi

Indications du Coran sur Al-Mahdi
 

Il ne fait pas de doute que le Coran et la Sunnah constituent deux sources jumelles d'un même législateur.

Si les Musulmans ne peuvent que croire fermement à l'apparition d'al-Mahdî en se référant à des hadîths concordants du Prophète sawas, il est normal qu'ils s'attendent à ce que ce sujet ait sa place également dans le Coran, puisque Allah dit en s'adressant au Prophète (P):

« Et Nous avons fait descendre sur toi le Livre, comme un exposé manifeste de toute chose et comme guidée et miséricorde et bonne annonce pour ceux qui sont soumis ».( 31. Sourate al-Nahl, 16: 89 )

Mais comme on le sait, la compréhension de toutes les significations du Coran n'est à la portée de personne. Seuls les Ahl-ul-Bayt (le Prophète et ses douze descendants, les Imâms d'Ahl-ul-Bayt) qui sont indissociablement liés au Coran, peuvent interpréter ses versets d'une manière indiscutable. Or beaucoup de hadîths d'Ahl-ul-Bayt nous révèlent la signification des versets coraniques, relative à l'Imâm al-Mahdî. Par souci d'objectivité nous ne citons que ceux qu'on retrouve également dans les exégèses ( Tafsîr ) des écoles juridiques sunnites, ou qui y sont confirmés.

« C'est Lui qui a envoyé Son Prophète avec la Direction et la Religion vraie pour la faire prévaloir (triompher) sur toute autre religion, en dépit des polythéistes » ( 33. Sourate al-Tawbah, 9: 33 )

La Religion vraie désigne ici, bien évidemment, l'Islam. Car Allah dit dans le Coran:

« Et quiconque désire une religion autre que l'Islam, ne sera point agréé, et il sera, dans l'Au-delà, parmi les perdants ». ( 34. Sourate Âle 'Imrân, 3: 85 )

Et « pour la faire prévaloir sur toute autre religion » signifie qu'IL fera triompher l'Islam sur toutes les autres religions.

C'est là donc une grande nouvelle annoncée par Allah à Son Prophète, lui promettant que cette Religion triomphera et aura le dernier Mot. Cette grande nouvelle est accompagnée par l'affirmation que la Volonté des ennemis de la Religion d'étouffer la lumière de l'Islam ne pourra pas l'emporter sur la Volonté divine qui veut que ladite Religion aura raison de toutes les autres religions, en dépit des polythéistes.

Il est à noter ici que "faire prévaloir" (en arabe: idhhâr ) ne signifie que triomphe et domination. En effet selon al-Razî dans son "Tafsîr":

«Sache que "faire prévaloir" une chose sur une autre chose, peut se faire soit par l'argument, soit par le grand nombre et la multitude, soit par le triomphe et la domination. Et on sait qu'Allah a fait cette promesse. Or la promesse ne concerne qu'une chose future et non déjà réalisée. Et étant donné que "faire prévaloir" la Religion par l'argument est déjà réalisé, il faut comprendre donc nécessairement par "faire prévaloir" dans ce verset: " faire prévaloir par le triomphe "».

Certes ce triomphe sur les autres religions s'était réalisé à l'époque du Prophète. La meilleure preuve en est que les adeptes de ces religions ont payé le tribut aux Musulmans sans broncher.
Mais la situation des Musulmans aujourd'hui n'est plus ce qu'elle était. Ceux qui payaient hier le tribut à l'Etat Islamique occupent aujourd'hui nos lieux saints et les Musulmans sont vaincus et dominés dans leurs propres territoires.

Et si nous croyons vraiment que ce que dit le Coran reste valable pour hier, aujourd'hui et demain, comment pouvons-nous appliquer l'énoncé " le triomphe de la Religion vraie sur toutes les autres religions " à la situation actuelle des Musulmans qui vivent presque en état d'assiégés et sous la domination des ennemis de l'Islam?

Il est certain donc que cette promesse concerne ce qui est devant nous et non ce qui est derrière. Ceci est d'autant plus évident que beaucoup d'exégètes expliquent le verset ci-dessus dans ce sens.

En effet, on peut lire dans al-Dorr al-Manthour:

«Selon Sa'îd Ibn Maçour, Ibn al-Monthir et al-Bayhaqî dans ses "Sunan", citant Jabîr qui dit à propos de " pour la faire prévaloir sur toute autre religion ": cela n'arrivera que lorsqu'il n'y aura plus un Chrétien ni un Juif qui ne suive la Religion de l'Islam».( 35. "Al-Dorr al-Manthour", 4/176 )

Et selon al-Miqdad Ibn al-Aswad: «J'ai entendu le Messager d'Allah (P) dire:

« Il n'y aura plus sur la terre une maison d'argile ou de poils sans qu'il (al-Mahdî) n'y fasse entrer le mot de l'Islam, de gré ou de force. Soit en les rendant (les gens) puissants si Allah les fait des adeptes de cette Religion, soit en les humiliant et ils le suivent par soumission ». ( 36. "Majma' al-Bayân fî Tafsîr al-Qor'ân", al-Tabasî, 5/35 )

C'est pourquoi, selon les récits attribués à l'Imâm al-Bâqer ce verset coranique annonce la venue d'al-Mahdî à la fin des temps pour faire prévaloir la Religion de son aïeul (le Prophète (P) sur toutes les autres religions, jusqu'à ce qu'il ne reste plus à la surface de la terre aucun polythéiste. Tel est aussi l'avis de l'exégète ( mufassir ), al-Saddî.

En effet, selon al-Qortobî: «Al-Saddî dit: "cela se passera lors de l'apparition d'al-Mahdî, où il n'y aura personne qui n'entre dans l'Islam"».( 37. Id. Ibid.)

2- « Si tu les voyais quand ils seront saisis de peur - pas d'échappatoire pour eux - et ils seront saisis de près! » ( 38. Sourate Saba ', 34: 51 )

Selon al-Tabarî dans son "Tafsîr", citant Huthayfah Ibn al-Yamân, ce verset désigne l'armée qui sera dévorée par la terre qui s'affaisse sous ses pieds. Et bien que certains mufassir (exégètes) pensent que cette prédication a déjà eu lieu, une recherche approfondie montre que ledit affaissement ne s'est pas produit et qu'il constitue l'un des signes ou des événements qui accompagnent l'apparition d'al-Mahdî.

Tel est également l'avis d'al-Qortobî dans "Al-Tath-kirah", citant le même rapporteur, Huthayfah Ibn al-Yamân. Cet avis est partagé d'ailleurs par Abû Hayyân dans son "Tafsîr", al-Maqdisî al-Châfi`î dans "'Aqd al-Dorar", al-Suyûtî dans "Al-Hâwî li-l-Fatawâ". Il est aussi mentionné dans "Al-Kach-châf" d'al-Zamakh-charî, citant Ibn 'Abbas.( 39. - "Tafsîr al-Tabarî", 22/72 / "`Aqd al-Dorar", p. 74, section 4 du Chapitre 2 / "Al-Hâwî li-l-Fatwâ", 2/81 / "Al-Kach-châf", 3/467 - 468 )

Selon al-Tabrasî enfin (Chî'ite), dans "Majma' al-Bayân", cet avis est mentionné par al-Tha'labî dans son "Tafsîr", et les adeptes de notre École Juridique (Chî'ite) ont rapporté quelque chose de semblable dans leurs ouvrages sur al-Mahdî, en citant les hadîths de l'Imâm al-Sâdiq et de l'Imâm al-Kâdhim.( 40. "Majma' al-Bayân", 4/398 )

En tout état de cause lorsqu'on collationne les différentes interprétations ( tafsîr ) de ce verset avec les différents avis sur les Hadîths du Prophète à propos de « l'affaissement du désert sous les pieds de l'armée », on conclut sans risque de se tromper que ledit verset fait allusion à l'armée sous les pieds de laquelle le sol sera affaissé, et que cette armée est celle qui combattra l'Imam al-Mahdî.( Voir: "Mosnad Ahmad", 3/37; "Sunan al-Tirmithî, 4/506/2232; "Mustadrak al-Hâkim", 4/520; "Talkhîç al-Mustadrak" d'al-Thahabî; "'Awn al-Ma'bûd Charh Sunan Abî Dâwûd", 11/380; "Charh al-Hadîth" 4268 )

Citons en guise de conclusion et d'illustration ce que Muslim dit dans "Ghâyat al-Ma'mûl" à ce propos:

«Nous n'avons pas entendu jusqu'à présent le cas d'une armée dévorée par la terre; autrement, si cela était arrivé, cela aurait été aussi connu et notoire que les "Gens de l'Éléphant"». ( "Ghâyat al-Ma'mûl Charh al-Tâj al-Jâmi' il-l-Uçûl", 5/341 )

3- « Il (Jésus) est, en vérité, l'annonce de l'Heure. N'en doutez pas et suivez-moi. Voilà un chemin droit » .( Sourate al-Zukhruf, 43: 61)
Selon al-Baghwî dans son "Tafsîr" et selon al-Zamakh-charî, al-Qortobî, al-Nisfî, al-Khâzin, Tâj al-Dîn al-Hanafî, Abû Hayyân, Ibn Kathîr, Abu-l-Su'ûd et al-Haythamî, ce verset concerne la descente de Jésus à la fin des temps.

Al-Suyûtî mentionne un avis semblable rapporté, selon différentes chaînes de transmission remontant à Ibn 'Abbâs, par Ahmad Ibn Hanbal, Ibn Abî Hâtam, al-Tabarânî, Ibn Mardawayh, al-Faryâbî, Sa'îd Ibn Mançûr, 'Abd Ibn Hamîd.( Ma'âlim al-Tanzîl" d'al-Boghwî, 4/444; "Al-Kach-châf", 4/26; "Al-Tafsîr al-Kabîr", 27/222; "Tafsîr al-Qortobî", 16/105; "Tafsîr al-Nisfî" (paru dans la marge de "Tafsîr al-Khâzin", 4/108-109); "Tafsîr al-Khâzin" 4/109; "Al-Dorar al-Laqît", 8/24; "Al-Bahr al-Mohît", 8/25; "Tafsîr Ibn Kathîr", 4/142; "Tafsîr Ibn al-Su'ûd", 8/52; "Mawârid al-Dham'ân", hadîth No. 1759.)
Mais selon al-Kanjî al-Châfi'î dans son "Al-Bayân": «Muqâtil Ibn Sulaymân et ses adeptes parmi les mufassîr (exégètes) disent que l'expression coranique " l'annonce de l'Heure " parue dans ce verset désigne al-Mahdî à la fin des temps et la résurrection de l'Heure».( "Al-Bayân fî Akh-bâr Çâhib al-Zamân", 528. )

Ce dernier avis est partagé par Ibn Hajar al-Haythamî, al-Chalbanjî al-Châfi'î, al-Safârînî al-Han-balî, al-Qndûzî al-Hanafî et al-Cheikh al-Çabbân.( Voir: "Al-Çawâ'iq al-Mohariqah", 162; "Nour al-Abçâr", 186; "Machâriq al-Anwâr", 2/58; "Is'âf al-Râghibîn", 153; "Yanâbî' al-Mawaddah", 2/126, section 59.)
Evidemment il n'y a pas de contradiction entre les deux avis précités (celui qui renvoie le verset à Jésus et celui qui le renvoie à al-Mahdî), étant donné que la descente de Jésus et l'apparition d'al-Mahdî sont concomitantes, comme l'affirment "Sahîh al-Bukhârî", ainsi que tous les autres corpus de Hadîth.

En effet beaucoup de rapporteurs de Hadîth ont rapporté de "Tafsîr al-Tha'labî" qui cite Ibn 'Abbâs, Abû Hurayrah, Qutâdah, Mâlik Ibn Dînâr, al-Dhahhâk que ce verset désigne la descente de Jésus à l'époque de l'apparition d'al-Mahdî, et que le premier priera derrière le second.

4- « Oui, Nous avons écrit dans az-Zabûr, après le Rappel (le Livre céleste) que la terre sera héritée par Mes bons serviteurs ». ( 48. Sourate al-Anbiyâ', 21: 105.)

Al-'Allâmah al-Tabrasî, s'appuyant sur des hadîth sains et dignes de foi, explique ce verset comme suit: « Nous avons écrit dans "az-Zabûr" après le Rappel... » a plusieurs interprétations, dont:

1- Le Zabûr désigne tous les Livres des Prophètes, et cette partie du verset signifie que " Nous avons écrit dans les Livres que Nous avons révélés aux Prophètes, après l'avoir mentionné dans le Rappel ( Thikr )", c'est-à-dire le Livre-mère qui se trouve au Ciel, " al-Lawh al-Mahfûdh " (la Planche Gardée). Tel est du moins l'avis de Sa'îd Ibn Jubayr et Mujâhid Ibn Zayd;

2- Le Zabûr désigne les Livres révélés après la Bible; et le Rappel, c'est la Bible. Ceci est l'opinion d'Ibn 'Abbâs et d'al-Dhahhâk;

3- Le Zabûr est le Livre de David et le Rappel est la Bible.

Cet avis rapporté d'al-Cha'bî, lequel aurait dit aussi que le Rappel désigne le Coran et que le mot "après" (en arabe ba'd ) dans le verset signifie en fait "avant". Quant à la deuxième partie du verset, « la terre sera héritée par Mes bons serviteurs » signifie: selon certains avis que la terre du Paradis sera héritée par « Mes serviteurs obéissants ».

Tel est l'avis d'Ibn 'Abbâs, de Sa'îd Ibn Jubayr et d'Ibn Zayd.

Selon d'autres explications, il s'agit de notre terre que la Ummah (la Nation) du Prophète Mohammad (P) héritera par les conquêtes après en avoir chassé les mécréants, et ce conformément à ce qu'a dit le Messager d'Allah (P):

« La terre m'a été présentée sous une forme réduite de telle sorte que j'aie pu en voir, en même temps les Orients et les Occidents. La propriété de ma Nation (Umma) atteindra toutes les parties de la terre que je n'ai pas atteintes ».

Ce hadith est rapporté également d'Ibn 'Abbâs.

Et selon l'Imâm Abû Ja'far (p):

«La terre sera héritée par les compagnons de l'Imâm al-Mahdî (p) à la fin des temps».
Ceci est confirmé par un célèbre Hadîth du Prophète (P) rapporté aussi bien par les sources sunnites que chî'ites:

« Même s'il ne restait de la vie de ce bas-monde qu'une seule journée, Allah l'allongera jusqu'à ce qu'IL envoie un homme pieux de ma descendance, lequel remplira la terre de justice et d'équité, après qu'elle aura été remplie d'injustice et de tyrannie ».( Voir: Al-Tabrasî, "Majma' al-Bayân Fî Tafsîr al-Qor'ân", éd. Dâr Ihyâ' al-Turâth al-'Arabî, Beyrouth, tom. VII, p. 66. )

5- « Nous voulons favoriser ceux qu'on a affaiblis sur terre, et en faire les dirigeants, et en faire des héritiers » .( Sourate al-Qaçaç, 28: 5)

Interprétant ce verset, l'imâm Mâlik Ibn Anas, le fondateur de l'Ecole Mâlikite dit: «L'application de ce verset ne s'est pas encore réalisée. La Umma attend encore la venue de celui par lequel cette prédiction sera réalisée».

En effet, selon Abu-l-Faraj al-Içfahânî, alors que les 'Alawites subissaient de plus en plus la répression des Abbassides, Mohammad Ibn Ja'far, un 'Alawite est venu s'en plaindre auprès d'Anas Ibn Mâlik, celui-ci lui a répondu: «Attends jusqu'à ce que l'interprétation de ce verset se réalise: " Nous voulons favoriser ceux qu'on a affaiblis sur terre, et en faire les dirigeants et en faire des héritiers "».( Sourate al-Qaçaç, 28: 5)

Tels sont quelques versets coraniques qui font allusion à l'apparition de l'Imâm al-Mahdî (p), selon l'interprétation des Imâms d'Ahl-ul-Bayt (p) qui sont les interprètes les plus crédibles de ce Saint Livre, selon le Noble Prophète (P) lui-même, dans son célèbre Hadîth al-Thaqalayn.
Nous nous contentons de citer seulement ces quelques versets, parmi beaucoup d'autres que le Cheikh al-Qandûzî, le Hanafite, a cités dans "Yanâbî' al-Mawaddah" (3/76-85, section 71).

 

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mercredi, 05 avril 2023 15:11

Hadiths

Le Prophète (sawas) dit : 

 La Médisance (ghîbah)•
La médisance est plus grave que l'adultère. Car celui qui commet l' adultère pourrait être pardonné par Allah, s'il Lui demande pardon, tandis que le médisant, même s'il demande le Pardon divin, Allah ne lui pardonne pas tant qu'il n'aura pas obtenu le pardon de la victime de sa médisance.
 Source :  ("Al-Wasâ'il": 8/601; "Al-Khiçâl": 1/62. )
Le Messager d’Allah ⚘ (pslf) a dit :
 Ce qui permettra à ma communauté d’accéder au Paradis c’est la piété et le bon caractère. 
Dame Fatima-Zahra as :
*Et Allah a interdit le polythéisme pour (faire) la sincérité dans (Son) culte et adoration.*
L'imam Ali ibn AbiTalib:
*Le contentement est une richesse qui finit jamais.
*Le pire des péchés est celui que l'on minimise.
*"Dans n'importe quelle condition, conciliez les épouses et parlez avec elles chaleureusement et par des mots gentils, ainsi, elles peuvent changer leurs actions en bonnes."
L’imam Ali (paix sur lui) 
« Celui qui travaille dans l'ignorance est comme celui qui marche sur un autre chemin, et son effort ne l'augmente en marche que s’éloigner de ses besoins. »
Guraroul Hikam :1870