
تقي زاده
Le verset de Mawaddat, Sourate XLII,23
Circonstance de la révélation du verset 23 du Sourate Ash-Shura(Délibération).
La sourate ash-Shûrâ est considérée comme une sourate mecquoise. Les versets 23 à 26 et 38 à 40 sont révélés à Médine.[1]
ذَٰلِكَ الَّذِي يُبَشِّرُ اللَّـهُ عِبَادَهُ الَّذِينَ آمَنُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ ۗ قُل لَّا أَسْأَلُكُمْ عَلَيْهِ أَجْرًا إِلَّا الْمَوَدَّةَ فِي الْقُرْبَىٰ ۗ وَمَن يَقْتَرِفْ حَسَنَةً نَّزِدْ لَهُ فِيهَا حُسْنًا ۚ إِنَّ اللَّـهَ غَفُورٌ شَكُورٌ ﴿٢٣﴾
C'est la gracieuse annonce faite par Allah à Ses serviteurs qui croient et accomplissent les œuvres pies. Dis : « Pour cela, je ne vous réclame nul salaire [autre] que l'affection à l'égard' des Proches ». A quiconque réalise une belle action, Nous répondons par récompense plus belle encore. Allah est absoluteur et appréciateur de la reconnaissance (shakûr).
Ccoran, Sourate XLII, verset 23, traduction de Régis Blachère
Verset de Mavaddat » (en arabe : آية المودة) est une partie du verset 23 de la sourate «Ash-Shoûrâ»(consultation) sur les particularités des Ahl-ul-Bayt et l’amour envers les Membres de la famille prophétique présenté comme salaire du Prophète.
Il est cité des circonstances de la révélation pour certains versets y compris les versets 23 et 27 de la sourate ash-Shûrâ, Verset de al-Mawaddat.
Contexte de la Révélation
Tous les commentateurs chiites et de nombreux commentateurs sunnites ont rapporté d’Ibn Abbâs qu’après l’émigration du Prophète (s) à Médine, les habitants de Médine qui avaient accueilli le Prophète (s), se mirent à discuter sur le projet de gouvernement islamique. Ils décidèrent de proposer au Prophète Muhammad (s) de mettre tout ce qu’ils avaient à sa disposition pour le développement de l’islam et la gestion de la nouvelle société musulmane et de ses besoins financiers, ajoutant que toute décision et action de sa part, seraient les bienvenues.
C’est alors que ce verset fut révélé au Prophète Muhammad (s)[4] présentant l’amour de ses proches et non un quelconque bien matériel, comme salaire de la prophétie.
Sens du terme al-qurba (الْقُرْبَىٰ)
Les commentateurs du Coran ont donné des avis différents sur ce terme:
1.La plupart des commentateurs ont expliqué que ce verset s’adressait à la tribu de Quraysh et que Dieu avait ordonné au Prophète Muhammad (s) qui s’opposait à leurs dieux, de leur dire que s’ils ne croyaient pas en lui, qu’ils le laissent au moins tranquille à cause des liens de parenté qui les unissaient.
Le terme al-qurba (الْقُرْبَىٰ) a été pris dans le sens de « gens reliés par des liens familiaux » et non dans le sens d’une filialité sanguine.
2.Certains ont dit que « l’amour envers les proches » n’était pas une recommandation faite aux Qurayshites mais une recommandation aux «Ansârs» (habitants de Médine) qui avaient apporté une somme d’argent au Prophète (s) pour ses dépenses personnelles. Le Prophète (s) avait refusé et leur avait recommandé, au lieu de ce salaire, l’amour de ses proches, c'est-à-dire les gens de la lignée de sa mère Âmina, présents à Médine.
3.Certains ont dit que «الْمَوَدَّةَ فِي الْقُرْبَىٰ» était l’amour des proches, et que ce verset s’adressait à la tribu des Qurayshites ou aux musulmans en général, dans le sens où le [[Prophète Muhammad (s)] demandait aux gens d’aimer leurs proches et de respecter les liens familiaux.
4.Certains ont déclaré que le sens de الْمَوَدَّةَ فِي الْقُرْبَىٰ»« était l’amour de Dieu et l’effort pour se rapprocher de Lui par l’obéissance. Le sens de ce verset serait alors : « Je ne vous demande aucun salaire en dehors de vos efforts pour vous rapprocher de Dieu et L’aimer. »[5]
Les savants chiites ont répondu à ces quatre interprétations qu’ils ont toutes réfutées. Pour plus de renseignements, se référer aux articles cités à la fin de texte.
5.Ces commentateurs ont expliqué l'expression الْمَوَدَّةَ فِي الْقُرْبَىٰ»« par l’amour des membres de la famille du Prophète Muhammad (s), et de nombreux hadiths sunnites et surtout chiites l’ont confirmé. Des hadiths considérés comme authentiques ont été rapportés par les deux écoles sur la nécessité d’aimer les Ahl al-Bayt (a), ce qui confirme cette interprétation[6].
Les religieux chiites ont prouvé d’après leurs sources, que le mot al-qurba (الْقُرْبَىٰ) fait allusion à Imam Ali (a), Fatima Zahra (a), Hasan, Husayn et les neuf Imams de la descendance de l’Imam al-Husayn (a)[7].
Allâmat al-Hillî considérait ce verset comme le quatrième verset prouvant la légitimité de l’Imâmat de l’Imam Ali (a), et Ibn Abbâs a rapporté que lors de la révélation de ce verset, les gens ont demandé au Prophète Muhammad (s) qui ils étaient appelés à aimer. Le Prophète Muhammad (s) avait répondu : «Ali, Fatima, al-Hasan et al-Husayn»[8].
Ibn Hanbal, chef de l’école hanbalite, a rapporté ce hadith d’Ibn Abbâs[9].
L’Imam Zeinulabidine, as-Sajjâd (a) interrogé au sujet de ce verset, a dit :
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- « Ce verset signifie que c’est nous qu’il faut aimer car nous sommes la famille de Prophète Muhammad (s)»[10]. Imam Muhammad al-Bâqir (a) a dit que les Saints Imams sont ceux à qui fait allusion ce verset[11].
L'Imam Ja'far as-Sâdiq (a) a déclaré que ce verset concernait les Ahl al-Bayt (a) et ceux qui étaient présents sous « le manteau » du Prophète Muhammad (s) lors de la révélation du verset de la purification (voir : Les cinq du manteau)[12].
Hâkim al-Haskâni, religieux sunnite, a rapporté sept riwaya (récits) qui montrent que les proches «الْقُرْبَىٰ» sont « Imam Ali (a), Fatima (a), al-Hasan et al-Husayn »[13].
Ahmad b. Hanbal a rapporté :
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- « Quand le verset a été révélé, les compagnons ont demandé au Prophète Muhammad (s) de qui s’agissait-il ; et le Prophète Muhammad (s) a répondu trois fois : « Ali, Fatima, et leurs deux fils»[14].
Sayyid Shahâb ad-din Mar’ashî Najafî, dans le commentaire Ihqâq al-Haq, a cité le nom d’une cinquantaine de grands religieux sunnites qui ont rapporté dans leurs livres, les preuves de l’authenticité des riwaya (récits) concernant ce verset[15].
Sayyid Hâshim Bahrânî, dans le livre Ghâyat al-Marâm, a rapporté 17 riwaya (récits) sunnites et 22 riwaya chiites à ce sujet[16].
Raisons de la nécessité du respect des Ahl ul-Bayt (s)
Si nous considérons les hadiths rapportés du Prophète Muhammad (s) dans les deux écoles qui renvoient les musulmans aux Ahl al-Bayt (a) pour la compréhension du Livre et des principes élémentaires et secondaires de la religion, comme le hadith al-Thaqalayn et hadith al-Safina ou autres, nous ne pourrons plus douter du fait que l’appel à l’amour des Ahl al-Bayt (a) présenté comme récompence de la prophétie du Prophète (s), et il n’avait comme but que de renvoyer les gens aux Ahl al-Bayt (a) qui sont les références et la garantie du message prophétique. Ce verset n’est pas en contradiction avec le refus d’un récompense (salaire) de la part du Prophète Muhammad (s).
Selon ce commentaire, l’amour envers les Ahl al-Bayt (a) est présenté symboliquement comme un salaire et ne contrarie pas les autres versets sur le refus du Prophète de tout salaire, car la récompense dont il est question dans ce verset, concerne les musulmans et non les membres de la famille prophétique[17]
Affection envers les Ahl al-Bayt (a), Selon le verset 23, l’affection des Ahl al-Bayt (a) est comme le salaire du Prophète (s). Dans l'interprétation de ce verset, ‘Allâma Tabâtabâ’î mentionne bien qu'il est souligné à plusieurs reprises dans le Coran que le Prophète (s) ne demandait aucune récompense pour sa prophétie et considérait l'acceptation de son appel par les gens comme sa récompense,[11] dans ce verset, Dieu attribue un salaire à la mission du Prophète (s). D’après d’autres versets, on peut en déduire que demander le salaire dans ce verset, comme d'autres versets, est l'acceptation de l’invitation du Prophète (s) par le peuple.[12] Autrement dit, le Prophète (s) invite les gens à l’affection de ses Ahl al-Bayt (a) et le verset 23 présente cette affection comme accepter l’invitation du Prophète (s).
Dans un hadith, après l’événement d’Achoura quand les captifs de Karbala ont été à Cham, l’Imam as-Sajjâd en réponse à l’insulte d’un homme, récita le verset 23 de la sourate ash-Shûrâ et dit que c’est nous, les Ahl al-Bayt du Prophète (s).[13]
6- Tabarsi, 1425, 9/48
7-Tûsi, vol. 9, p. 158 ; Tabarsi, vol. 9, p. 48
9-Ibn Hanbal, Les qualités de le Prince des croyants, ‘Ali b. Abi Tâlib, p. 295
10- Kûfi, p. 392
11- Kuleiny, vol. 1, p. 413
12- Hâkim Haskâni, vol. 2, p. 213
13- Hâkim Haskâni, vol. 2, p. 189-196
14-Muhammad b. Ahmad b. Abî Bakr Al-Ansârî Al-Qurtubî, vol. 3, p. 2
15- Husayni Mar’ashi Tastari, vol. 3, p. 2-18
16- Bahrâni, vol. 3, p. 23-244
La Révolution islamique et le droit des femmes à la participation politique
Tout au long de l’histoire de l’humanité, la question de la participation politique des femmes a toujours été un thème récurrent qui a connu des fluctuations différentes. Il a fallu de nombreuses années et parfois des décennies pour que même les grandes révolutions concrétisent et mettent en pratique la participation politique des femmes. Le présent article d'Op-Ed tente d'enquêter sur la question de la participation politique des femmes suite à la Révolution islamique de 1979 en Iran.
Les Suffragettes étaient un groupe de femmes féministes américaines qui se sont réunies au 19e siècle pour protester contre les droits politiques inégaux entre les hommes et les femmes, revendiquant le droit de vote des femmes aux États-Unis. L'importance du droit de vote pour ces femmes résidait dans le fait qu'il s'agissait d'une introduction à tout type de participation ou de droit politique. Ce groupe a été formé en 1848, soit 60 ans après la Révolution américaine [1] et après 70 ans de résistance et de combat, il a finalement réussi à obtenir le droit de vote pour toutes les femmes américaines en 1920. Dans le même temps, Thomas Paine croyait que la raison derrière la Révolution américaine était le combat pour protéger l'Amérique en tant que havre de liberté et de résistance du bon sens humain contre les menaces des despotes. [2] Cependant, il semblait que ce havre n'avait pas de place pour les femmes.
La Révolution française avait également un statut similaire. La Grande Révolution française a été formée dans une période de dix ans entre les années 1789-1799 en scandant le slogan de la liberté. Elle s'est formée après la guerre et beaucoup d'effusion de sang. Les politiciens et historiens considèrent unanimement cette révolution comme la mère des révolutions, qui a su transformer la monarchie en république démocratique et conduire à la laïcité en France [3]. Cette révolution était également motivée par le désir de liberté et de républicanisme et était sous l'influence des développements du siècle des Lumières [4]. Cependant, malgré ces slogans, après la révolution, le droit de vote n’a été accordé aux femmes qu’en 1944, soit un siècle et demi après la Révolution française, lorsque Charles de Gaulle a reconnu pour la première fois le droit de vote des Françaises.
La révolution de 1688 en Angleterre a une histoire similaire. Cette révolution pacifique scandait le slogan de la lutte contre la dictature et exigeait une monarchie constitutionnelle qu’elle a réalisée avec le slogan de la liberté, mais elle n'y a donné aucune place aux femmes. Plus d'un siècle et demi après cette victoire, en 1866, une pétition fut présentée au parlement britannique dans laquelle les femmes britanniques revendiquaient de changer la règle électorale pour reconnaître leur droit de vote. Mais cette pétition s’est heurtées à de violentes protestations de la part des opposants à la pétition, qui considéraient le vote des femmes comme une grande menace pour l'Angleterre. Le Parlement britannique estimait que l’intervention des femmes dans la politique gâcherait la vie politique et détruirait la stabilité de la famille. Par conséquent, ils n'ont pas mis la pétition en action. À partir de 1867, les Suffragettes sont également devenues actives dans ce pays et, enfin, avec la synergie des Suffragettes anglaises et américaines, après des années de contestation, de chaos et de grèves, le droit de vote a été accordé aux femmes en 1918.
Face à ces récits des mouvements réclamant le droit des femmes à la participation politique dans les pays postrévolutionnaires et post-réformistes, l'Iran est l'un des rares pays à ne pas avoir de telles revendications dans son histoire postrévolutionnaire, car depuis le tout début de la formation de la Révolution islamique, le droit de vote des femmes était officiellement et constitutionnellement reconnu.
La part des femmes dans le slogan de la liberté
Une étude de l'histoire du droit de vote dans les pays ayant mené des révolutions en quête de liberté, nous amène à nous demander pourquoi la discrimination à l'égard des femmes et leur privation de liberté a perduré jusqu’à plus d'un siècle après ces révolutions ? Relire les principes de base de ces révolutions et les comparer peut aider à trouver la réponse à cette question.
Parmi les révolutions mentionnées, peu sont aussi connues pour la recherche de la liberté que la Révolution française. Mais ce slogan n'a rien apporté pour les femmes. Susan Moller Okin, la théoricienne politique féministe, dans son livre intitulé Women in Western political thought s’est concentré sur le rôle marginal des femmes dans l’histoire de la politique occidentale et a examiné ce paradoxe de la Révolution française dans la pensée de Rousseau. Jean-Jacques Rousseau est le philosophe français du siècle des Lumières et la source d'inspiration de la Grande Révolution. Il a poursuivi l'idée d'égalité et de liberté dans ses pensées, mais il considère ces deux caractéristiques précieuses comme essentielles pour les hommes et considère les femmes dans un statut inégal par rapport aux hommes, car les hommes sont, par nature, maîtres et les femmes sont par nature obéissantes et subordonnées (Moller, p.193) [5] Et la nature n'est pas quelque chose qui puisse être affectée par l'éducation à volonté humaine. Il n’y a donc pas de voie ouverte pour changer le statut de la femme. Sur la base de ce point de vue, il déclare expressément que les hommes et les femmes devraient être séparés les uns des autres, sauf dans certains cas nécessaires, afin que les hommes puissent vivre librement et loin des bavardages des femmes (Ibid.). Il est évident que toute pensée politique issue de cette croyance ne peut rien rapporter aux femmes.
La Révolution islamique et la vie politique des femmes
Après la victoire de la Révolution Constitutionnelle en Iran (1905-1911), le peuple iranien s'est vu accorder pour la première fois le droit à la participation politique, mais ce droit n'impliquait pas les femmes. Dans la Révolution islamique (1979), cependant, les femmes ont été activement impliquées à la fois dans sa formation, dans les manifestations, dans les rues, et dans la mesure où les dirigeants de la révolution avaient appelé les femmes les pionnières de ce mouvement, et après la victoire de cette révolution, en participant à la toute première élection avec un droit de vote égal et contribuant à la sélection du système politique de l'Iran après la Révolution sur la base d'un ordre direct et de l'approbation de l'imam Khomeiny en tant que Guide et théoricien de cette Révolution.
Cependant, depuis la formation de la Révolution islamique et du mouvement des partisans d’un gouvernement islamique, beaucoup ont accusé ces groupes de réactionnaires et de rétrogrades en raison de leur lien étroit avec la religion et n'ont pas changé leur idée même après la Révolution et ont considéré le mouvement de l'Imam Khomeiny comme un mouvement politique et utilitaire, en conflit avec ses tendances inhérentes, car, selon eux, en 1963, après l'approbation du projet de loi sur les associations étatiques et provinciales, le Chah d’Iran avait accordé le droit de vote aux femmes, mais l'imam Khomeiny s'y était opposé publiquement, l’opposition qui avait provoqué l'abdication de ce droit. Mais au tour de son propre gouvernement, il a changé d’avis parce qu’il avait besoin du soutien des femmes. N'est-ce pas une contradiction ? Un examen minutieux révèle que non seulement il n'y a pas eu de virage politique à l'œuvre, mais l'imam Khomeiny a insisté sur sa position antérieure sur cette question. Dans les premières années de son opposition au Chah, il a annoncé qu’il n’était jamais opposé à l’idée fondamentale du droit de vote des femmes, mais qu’il était contre la politique de Reza Chah qui conduisait les femmes à la corruption. Le Chah, au contraire, avait une vision utilitaire des femmes et voulait les utiliser comme marionnettes. La religion est contre ces catastrophes et souffrances (humaines) et non contre la liberté (Khomeiny, Vol. 3). [6] L'Islam ne s'est jamais opposé à la liberté. Au contraire, il a été contre l'idée d'utiliser la femme comme objet et instrument et lui a rendu sa dignité et son honneur. Les femmes sont égales aux hommes, libres comme les hommes de décider de leur sort et de ce qu'elles peuvent faire. D'après ces déclarations, il est clair que l'Imam Khomeiny croyait en la liberté et le droit des femmes, mais ne considérait pas ce qui avait été inclus dans le projet de loi sur les associations étatiques et provinciales comme garantissant leur liberté, estimant que la Révolution islamique avait le devoir de fournir le fondement de la liberté des femmes pour qu’elles puissent participer à la construction des fondations de la société islamique. [7] Sur la base de ce système intellectuel, dans le système islamique, une femme a les mêmes droits qu'un homme ; le droit à l'éducation, au travail, à la propriété, au vote et à la candidature. Une femme a les mêmes droits à tous égards qu'un homme. L’islam veut préserver la dignité des hommes et des femmes. L'Islam veut que les femmes ne soient pas un jouet entre les mains des hommes (Khomeiny, Vol. 5).
L’étude de ces points de vue montre que non seulement le droit de vote et de participation politique, mais aussi tous les droits civils et sociaux sont à la fois permis et essentiels dans la pensée de l'Imam Khomeiny. Le système islamique (au pouvoir) est un système humain dont la formation dépasse les genres, encourageant une participation égale des hommes et des femmes, et sa survie dépend de cette synergie. Cette vision produira des réalisations et des résultats tangibles pour les femmes, si elle sert de fondement à une révolution.
[1] Il y a des points de vue contradictoires sur l'histoire de cette révolution. Certains croient que cela s'est passé dans la période de 1765 à 1783 et certains considèrent 1757 comme la date où elle a commencé et considèrent 1789 et la présidence de George Washington comme sa fin.
[2] Ferguson, Robert A. « Les points communs du bon sens [The Commonalities of Common Sense] ». The William and Mary Quarterly, vol. 57, non. 3, 2000, pp. 465–504. JSTOR, www.jstor.org/stable/2674263. Consulté le 3 février 2021.
[3] Bachrach, Bernard S. « France ». Encyclopédie Britannica, 20 janvier 2021
[4] Abbott, John. S. C. Révolution française de 1789, vue à la lumière des institutions républicaines [French Revolution of 1789, as Viewed in the Light of Republican Institutions]. Rarebooksclub Com, 1887.
[5] Okin, Susan Moller. Les femmes dans la pensée politique occidentale [Women in Western Political Thought]. Presses universitaires de Princeton, 2013.
[6] Khomeiny, Ruhollah Moussavi. Une anthologie des discours, messages, interviews, décrets, autorisations religieuses et lettres de l'Imam Khomeiny (Sahifa). L'Institut pour la compilation et la publication des œuvres de l'Imam Khomeiny, 2008.
[7] Imam Khomeiny, 4 novembre 1979, Entretien avec le magazine hebdomadaire Nieuwe Revu sur le gouvernement islamique.
Hadiths sur les parents
Imam Zeinulabidine dans son livre d'épitre des droits parle des droits de parents:
Le droit de ta mère c’est que tu saches que c’est elle qui t’a porté là où personne ne peut être porté et elle t’a protégé par ses oreilles, ses yeux, ses mains, ses pieds, ses cheveux, sa peau, et tous ses membres, avec plaisir, contentement, attention, supportant ses problèmes, ses souffrances, ses charges, ses ennuis, jusqu’a ce qu’une main puissante te pousse et te jette à terre. Elle accepta de te nourrir et de rester affamée; et de te vêtir et de rester dénudée, et de te donner à boire et de rester assoiffée, de te garder à l’ombre et de rester au soleil, de te laisser tranquille et au calme et d’être embarrassée, de te faire dormir et de rester éveillée.
Son ventre était pour toi un récipient, et ses bras ton abri, ses seins ton outre, et son âme le gardien de ton âme. Elle supportait la chaleur et le froid pour toi, tu dois donc la remercier de la même façon. Et ce n’est pas possible sans l’aide et le secours de Dieu.
Le droit du père
Le droit de ton père c’est que tu saches qu’il est ton origine et que tu viens de lui et que sans lui tu n’existerais pas. Ainsi, pour chaque chose qui te plaît en toi sache que c’est ton père qui est à l’origine de cette grâce. Rends louange à Dieu et remercie le de même. Il n’y a de puissance qu’en Dieu.
*Imam Jafar As-Sadiq (as):
*Allah n'acceptera pas les Prières d'une personne qui regarde ses parents avec haine, même s'ils ont été injustes envers elle.*
*Dans le Coran et les hadiths, une grande attention a été accordée à la question des droits des parents sur leurs enfants.*
*Le Coran attache une telle importance aux droits des parents que dans plusieurs cas il ordonne la bonté envers les parents.*
*lorsque Nous avons pris l’engagement des enfants d’Israël de n’adorer qu’Allah, de faire le bien envers les pères, les meres.
Imamat et la Promesse divine, Verset 124 de la sourate al-Baqara
Imamat et la Promesse divine, Verset 124 de la sourate al-Baqara
D’après le Coran, après sa prophétie et après avoir été éprouvé par Allah, le Prophète Abraham (a), atteignit le statut de l’Imamat :
-
- وَإِذِ ٱبْتَلَىٰ إِبْرَٰهِيمَ رَبُّهُۥ بِكَلِمَٰتٍ فَأَتَمَّهُنَّ قَالَ إِنِّى جَاعِلُكَ لِلنَّاسِ إِمَامًا قَالَ وَمِن ذُرِّيَّتِى قَالَ لَا يَنَالُ عَهْدِى ٱلظَّٰلِمِينَ
-
- « (Rappelez-vous) quand le Seigneur éprouva Abraham par certaines prescriptions ! (Abraham) les ayant accomplies, (le Seigneur) dit : « Je vais faire de toi un Imam pour les Hommes ». « (Feras-tu de même) de ma descendance ? » demanda (Abraham). (Mais le Seigneur) dit : « Mon pacte ne vaudra point pour les injustes. »
Dans ce verset Allah déclara que l’Imamat est une Promesse et un Pacte divins que seuls ses élus pourront avoir.
Dans le verset 124 de la sainte sourate « la vache » il a été dit que « le pacte du Dépôt divin » (le rang de la prophétie et de l’imamat) ne revient à aucun moment à un injuste qui a passé toute sa vie dans le despotisme, la mécréance, le péché, le polythéisme et les grandes erreurs. Fakhr Razi, l’un des grands exégètes sunnites affirme : « ce verset apporte la preuve que l’imam et le prophète ne sauraient être un pécheur ».[i] C’est la raison pour laquelle, le verset précité apporte la preuve de la nécessité de l’infaillibilité des prophètes (bénis soient-ils) ; que cette infaillibilité soit établie avant l’avènement à la prophétie ou après l’avènement à la prophétie.
Les savants chiites pensent que ce verset indique que l’Imam doit être une personne immaculée et le mot « Imam » dans ce verset, désigne un statut autre que la prophétie.
Les compagnons des Imams (a) en référant au verset 124 de la sourate al-Baqara prouvaient l’infaillibilité des Imams (a).[30]
Avec son isnâd précité, Al-hafidh al-Qandouzi (al-hanafi) relate dans son livre « yanabi’ al-mawadda », selon al-moufadh’al qui rapporte ceci :« le Seigneur lui dit : « Je vais faire de toi un Imam (un dirigeant, un guide), pour les gens. » – « Et parmi ma descendance ? » demanda-t-il. – « Mon engagement, dit Allah, ne s’applique pas aux injustes » ». (Sourate 2 : Al-Baqara, verset 124)
Al-fakih al-châfi’i’, abou al-hacen ib’n al-maghazil relate selon le même isnâd qui remonte à
Le Messager d’Allah (sawa) répondit : Allah (swt) révéla à Ibrahim « Je vais faire de toi un Guide (Imam) pour les gens ». Le bonheur s’empare de lui, il demanda alors : « Et parmi ma descendance? Des Imams comme moi ? » Allah (swt) Lui révéla : « Certes Ibrahim, Je ne te fais pas d’engagement sur lequel Je reviendrai. » Ibrahim demanda : « Oh Seigneur ! Quel est cet engagement sur lequel Vous pouvez revenir ? » Dieu (swt) répondit : « Mon engagement ne s’appliquera point aux injustes de ta descendance. » Ibrahim dit alors: « Et préserve-moi ainsi que mes enfants de l’adoration des idoles. O^ mon Seigneur, elles (les idoles) ont égaré beaucoup de gens. » »
Le Messager d’Allah (sawas) dit : « Cette adjuration s’achève par nous, Ali et moi-même. Aucun de nous deux ne s’est jamais prosterné devant une idôle. Dieu dès lors fît de moi Son Messager et fit de Ali Son représentant (Imam). » (Manaqib Ali ibn abi Talib, page 276)
De surcroit, plusieurs savants et narrateurs ont rapporté le même récit. Parmi eux Al-mir Mouhammad salah ibn abdillah (al-hanafi) al-tirmidhi dans son livre « Manaqib mortadhawi » et autres. (Manaqib Mortadhawi page 41)
[i] Fakhr Razi, “Tafsir Kabir”, tome 10, p.193
La necessite d un successeur eclaire
Si le Noble Prophète en venait à mourrir, la communauté musulmane serait orpheline. Les musulmans seraient dépourvus de BOUSSOLE et elle ne verra pas le SALUT ÉTERNEL.
*Ainsi, il est inconcevable que Dieu, le Tout puissant laisse les choses en cet état car naturellement c'était la porte ouverte à toutes les formes de déviation et cette question de guidance lui préoccupe tant qu'il nous apporte des solutions concernant celle-ci.
*Les principes de la religion seraient eux- mêmes subjets à diverses interprétations aussi diffèrent es les unes des autres. C'est pourquoi,*
*Dieu, dans sa justice, dote la religion d'un PROTECTEUR ÉCLAIRÉ .
*Naturellement, cela nécessitait la désignation d'un guide, d'un SUCCESSEUR ÉCLAIRÉ, pétri de sciences et capable d'interpréter dans les moindres détails tous les principes de la religion dont il était fondateur .
*Ce successeur devrait être la référence de tous les musulmans après lui de sorte à éviter que la nation musulmane ne se déchire et qu'elle soit privée de BOUSSOLE.
*Cette trouvera une réponse lors du retour du pelerinage d'adieu du Prophète sawas où par INSPIRATION DIVINE, DIEU désignera son successeur c'est-à-dire le guide aprés lui.*
*L'évènement eut lieu à GHADIR KHOM, localité restée très célèbre dans l'histoire à cause justement et heureusement de ce qui s'y était passée, c'est-à-dire la désignation sans complaisance et sans détour lors d'un discours d'une rare clarté d'ALI IBN ABITALIB en qualité de guide, de commandeur des croyants.
?uelle est la preuve authentique du mariage temporaire dans le Coran et la sounna ?
Il n'y a aucun doute sur la légalisation du mariage temporaire (Moutah) dans l'Islam comme le stipulent le Noble Coran et la Sunnah.*
*Au contraire, le désaccord qui se trouve entre les musulmans porte sur l'abrogation ou non de cette pratique.*
*Ainsi, les sunnites ont soutenu qu'il avait été abrogé et ont cité plusieurs hadiths se contredisant entre eux. alors que les chiites ont continué à soutenir cette pratique légale en mettant en cause son abrogation.*
*Avant d'aborder les preuves, nous souhaitons faire un rappel :*
*le mariage temporaire n'est rien d'autre qu'une question jurisprudentielle acceptée par certaines personnes et renier par d'autres, comme tout autre sujet et lois jurisprudentielles sur lesquels des désaccords persistent.*
*La calomnie et la diffamation contre les chiites n’est pas correct, qui plus est se servir du mariage temporaire pour cela.*
*Ces méthodes non scientifiques sont une cause de désunion entre les musulmans à un moment où notre communauté a besoin de se rassembler et de combler les fossés.*
*Preuve de sa légitimité dans le Noble Coran :*
*Dieu dit :*
*«… Puis, de même que vous jouissez d'elles, donnez-leur leur mahr comme une chose due… »*
*(An-Nisa : 24)*
*Il a été rapporté sous l'autorité d'un groupe de Compagnons et de ceux qui les ont suivis, qui furent des références lors de la récitation du coran béni que ce verset à été révélé pour le mariage temporaire.*
*Parmi eux :*
*Abdullah bin Abbas, Ubai bin Kaab, Abdullah bin Masoud, Jaber bin Abdullah, Abu Saeed Al-Khudri, Saeed bin Jubayr, Mujahid, Al-Suddi et Qatada. (Voir l'interprétation d'al-Tabari, al-Qurtubi, Ibn Katheer, al-Kashaf, al-Durr al-Manthur dans l'interprétation du verset, les dispositions du Coran par al-Jassas 2/147, Sunan al -Bayhaqi 7/205, et l'explication de Muslim d'al-Nawawi 6/127, et al-Mughni par Ibn Qudamah 7/571).*
*Preuve de sa légitimité dans la Sunna :*
*Al-Bukhari, Muslim, Ahmad et d'autres ont rapporté sous l'autorité de d'Abdullah ibn Masoud qui a déclaré : « Nous avions l'habitude d'aller à la bataille avec le Messager de Dieu, que la prière et la paix de Dieu soient sur lui [et sa famille], et nous n'avions pas de femmes, alors nous avons dit :*
*Ne serons-nous pas castrés ?*
*Alors il nous a interdit cela, puis nous a accordé la permission d'épouser la femme avec des vêtements pour dot pour un temps déterminé».*
*Puis Abdullah a récité ce verset coranique : « O les croyants : ne déclarez pas illicites les bonnes choses qu'Allah vous a rendues licites. Et ne transgressez pas Allah, en vérité Allah n'aime pas les transgresseurs. »
*Al mâ'idah V 87.*
*(Sahih al-Bukhari dans le Livre du mariage et dans l'interprétation de la sourate al-Ma'idah, Sahih Muslim, Livre du mariage et Musnad Ahmad 1/220).*
*De plus, il y a une preuve de consensus cité par Al-Qurtubi qui a déclaré : "Les savants d’avant et d’aujourd’hui ne différaient ni sur la durée déterminée du mariage, ni sur l’héritage ni sur le terme qui expirait sans divorce ».*
*Puis ibn Attia a expliqué ce mariage et ses règles (Tafsir al-Qurtubi 5/132).*
*Ainsi qu'Al-Tabari, a cité d'Al-Suddi : « C'est un mariage où l’homme épouse une femme avec un crochet pour une durée déterminée »* *(interprétation d'al-Tabari dans l'interprétation du verset).*
*Et sur l'autorité d'Ibn Abd al-Barr dans "Al-Tamheed" : « ils ont convenu unanimement que la mut'ah est un mariage sans témoin, et qu'il s'agit d'un mariage pour une durée dans laquelle la séparation se produit sans divorce et sans héritage entre les époux.*
*Le mariage temporaire fut toujours valable et autorisé par les musulmans à l'époque du Messager de Dieu (pslf), ainsi qu’à l'époque d'Abû Bakr et durant une partie du califat d'Umar ibn al-Khattab jusqu'à ce qu'il dise : « (Deux Moût Ah (le mariage temporaire et le mout Ahtoul Haj (c’est à dire faire ce qui était interdit entre le Oumra et le Haj) se pratiquaient du temps du Messager de Dieu, j’interdis et punis ceux qui les pratiqueront)) !![*1]*
*Cette parole de Omar a été mentionnée par un grand nombre d'écrivains et conservateurs dans leurs livres.*
*(Voir Tafsir Al-Razi 2/167, Explication des significations d'Athar 374, Sunan Al-Bayhaqi 7/206 Bidayat Al-Mujtahid 1/346, Al-Muhalla 7/107, Al-Durr Al-Manthur 141/2 et les décès de notables 5/197).*
*Grâce à ce bref examen, on peut prouver la légalité et la licéité du mariage temporaire dans l'Islam.*
*Le Prophète (pslf) mourut tout en permettant cette pratique légale, jusqu'au jour où Omar décida de l’interdire durant son califat.*
*Quant aux explications de la manière dont les récits de l'abrogation se contredisent et manquent d'authenticité, nous les détaillerons dans un autre sujet spécial.*
*[*1]2. Kanzoul Oumal « Pour Al-Muttaqi Al-Hindi » / Volume : 16 / Page : 519. Le Mousnad d'Ahmad bin Hanbal / Volume : 1 / Page : 437 /. Al-Sunan Al-Kubra par Al-Bayhaqi / Volume : 7 / Page : 2064. Bihar al-Anwar par Allama al-Majlisi / Volume : 30 / Page : 637 - 638 /.*
*Il a été authentifié d'Ibn Omar - Abdullah bin Omar qui dit : « le mariage temporaire est permis, légiféré par le Messager de Dieu. On lui dit : Ton père l'a interdit ! Il dit : que je suive le Messager de Dieu vaut mieux que suivre mon père.*
*Al-Sunan Al-Kubra par Al-Tirmidhi / Volume : 2 / Page 1594.*
*Abd bin Humaid nous a dit : « Yaqoub bin Ibrahim bin Saad m'a dit : mon père nous a dit, de Salih bin Kaisan, d'Ibn Shihab, que Salem bin Abdullah a raconté :*
*« Et il demande à Abdullah bin Omar sur le mariage temporaire et Mout atoul haj, Abdullah bin Omar a dit : C'est légal. Shami a dit: " ton père l'a interdit." Abdullah bin Omar a dit : Tu regarde sur ce que mon père a interdit alors que le Messager (pslf) l’a légalisé ? Est-ce que l'ordre de mon père doit être suivi ou l'ordre du Messager de Dieu,(pslf) ?*
*L'homme a dit: C'est plutôt l'ordre du Messager de Dieu,(pslf). Il dit alors que le messager de Dieu (pslf) l’a légalisé.*
*Al-Majmou`ou par Al-Nawawi / Volume : 7 / Page : 155 /. Tazkiratou « Al-Dhahabi » / Volume : 1 / Page : 3684. Bihar al-Anwar par Allama al-Majlisi / Volume : 30 / Page : 600.
Zyaraate du Samedi du Prophète Mohammad (sawas)
*J’atteste qu’il n’y a de Dieu que Dieu, l’Unique sans associé,*
*J‘atteste que tu es Son Messager,* *J’atteste que Mohammed est fils d’Abdillah,*
*J’atteste que tu as transmis le message de ton Seigneur, Que tu as conseillé ta communauté,*
*Tu as milité sur le sentier de Dieu, Par la sagesse et la bonne exhortation*,
*Que tu as accompli la vérité dont tu étais chargé*,
*Que tu étais doux envers les croyants, et rude vis à vis des mécréants,*
*Que tu as adoré sincèrement Dieu, jusqu’à ce que la certitude t'ait atteint,* *Allàh t’as élevé au plus haut degré d’honneur des sacrés*.
*Louange à Allàh qui, grâce à toi, nous a sauvé de l’idolâtrie et de la perdition.*
*Ô Allàh ! Envoie des bénédictions sur Mohammad et sur sa famille,*
*Fais que Tes bénédictions, celles de Tes anges, de Tes Prophètes, de Tes Envoyés, de Tes serviteurs vertueux, et de celles des occupants des cieux et des terres,*
*Ainsi que de ceux qui Te Louent,* *ô Seigneur des Mondes, parmi les premiers et les derniers.*
*soient sur Mohammad Ton serviteur*, *Ton Messager, Ton Prophète, Ton Loyal*, *Ton Distingué, Ton Bien-Aimé, Ton Elu,* *Ton Elite, Ton Exclusif, Ton Dévoué, Le* *Choisi et La Meilleure de Tes créatures.*
*Accordes-lui le mérite et la vertu ainsi que le moyen au Paradis et le haut rang, Ressuscites–le en lui octroyant une position glorieuse que lui envieront les premiers et les derniers.*
*Mon Dieu ! Tu as déclaré: « Si ces gens qui se sont fait du tort à eux-mêmes venaient à toi en implorant le pardon d’Allàh et que le Messager demandait pardon pour eux, ils trouveraient, certes, Allàh très accueillant au repentir et Miséricordieux*.
*Seigneur ! Je suis venu à Ton Prophète implorant le pardon et en me repentant de mes péchés, alors envoie tes bénédictions sur* *Mohammad et sur sa famille et pardonnes–les-moi*.
*O notre Maître ! Je me dirige grâce à toi et, vers* *Allàh Tout-Puissant mon* *Seigneur et ton* *Seigneur, afin qu’Il me pardonne.*
*Que la paix soit sur toi, ô Messager de* *Dieu, ainsi que la Miséricorde et les bénédictions de Dieu.*
*Que la paix soit sur toi, ô Mohammed fils d’Abdallâh,*
*Que la paix soit sur toi, ô Le Choisi de Dieu !*
*Que la paix soit sur toi, ô Bien–Aimé de Dieu !*
*Que la paix soit sur toi, ô Elite de Dieu !*
*Que la paix soit sur toi, ô Loyal de Dieu !*
*J‘atteste que tu es le Messager de Dieu,*
*J‘atteste que tu es Mohammed fils d’Abdillâh,*
*J‘atteste que tu as conseillé ta communauté,*
*Tu as milité sur le sentier de Dieu, que tu L’as adoré jusqu’à ce que la certitude t'ait atteint,*
*Que Dieu te récompenses, ô Messager de Dieu, du meilleur dont Il a récompensé un Prophète au nom de sa communauté*,
*Seigneur ! Béni Mohammad et ses proches d'une meilleure façon que celle avec laquelle Tu as béni Ibrahim et la famille d’Ibrahim*,
*Certes, Tu es Digne de louanges et Exalté.*
L'Imâm 'ALi (as) n'a jamais manqué une occasion d'AIDER les PAUVRES et les NÉCESSITEUX
Selon l'Imâm 'Ali (as), la meilleure utilisation de la RICHESSE, c'est de l'utiliser pour PLAIRE à Allâh.
*- Chaque fois que l'Imâm 'ALi (as) apprenait que quelqu'un :
*- avait FAIM ou SOIF.*
*- était Sans VÊTEMENTS ou ENDETTÉ.
*- Il lui fournissait de la NOURRITURE, de l'EAU, des VÊTEMENTS et de l'ARGENT.
*- Il se rendait dans les Maisons des MALADES, les SOIGNAIT et leur donnait de l'ARGENT et des MÉDICAMENTS.
*- Bien que les CHEMISES, les VÊTEMENTS et les CHAUSSURES d'ALi (as) aient été pleins de TROUS, il ressentait le plus grand PLAISIR à fournir des VÊTEMENTS aux autres.
*- Chaque fois que l'Imâm 'ALi (as) avait l'habitude de visiter les Bazars de KÛFA lors de son Califat, il aidait les VOYAGEURS, les Personnes ÂGÉES et les INFIRMES.
*- Il était particulièrement GENTIL avec les Personnes ÂGÉES qui ne pouvaient subvenir à leurs BESOINS, et les VEUVES qui se retrouvaient dans le DÉNUEMENT.*
*(Mizan al-Hikmah, Narration 7595 )
La nature de Dou'a
Le messager d'Allah (pslf) a dit : " Saisissez le moment de la compassion pour faire le do'a , car elle est miséricorde".
HADITHS sagesse du jour
إِيَّاكَ وَ اَلْغَضَبَ، فَأَوَّلُهُ جُنُونٌ وَ آخِرُهُ نَدَمٌ
*Éloignez-vous de la colère car elle commence par la folie et se termine par le regret.*
Ghurar al-Hikam, n. 2635
Imam Hadi (as)
إِنَّ اَلْحَرَامَ لاَ يَنْمِي وَ إِنْ نَمَى لاَ يُبَارَكُ لَهُ فِيهِ وَ مَا أَنْفَقَهُ لَمْ يُؤْجَرْ عَلَيْهِ وَ مَا خَلَّفَهُ كَانَ زَادَهُ إِلَى اَلنَّارِ
L'interdit (Haram) ne prospère sûrement pas (et ne se multiplie pas) et si jamais il prospère, il n'est jamais béni; ce qu'on en dépense n'a aucune récompense et ce qu'on en laisse derrière soi devient son approvisionnement au feu
al-Kafi, v. 5 p. 125
Un Croyant doit faire preuve de sept vertus :
Mishkat Al-Anwar, précité, hadith 357, page 199 de l'arabe.