تقي زاده

تقي زاده

Cette affaire de violation de la souveraineté libanaise au champ gazier offshore  de Karich situé dans les eaux territoriales libanaise, n'est-ce pas se demandent certains observateur l'envers d'un  " décor aérien" où Israël vient de subir une méga défaite? En effet, c'est à l'issu d'un mois d'exercice aérien en Méditerranée orientale réparti quelque part entre Israël et Chypre et puis la Grèce, un mois marqué par plusieurs raids aériens ratés contre la Syrie que l'entité a procédé à cette violation. Mais revenons d'abord à ces raids aériens du mois de mai qui n'en ont pas été vraiment une dans la mesure où des missiles air-sol si largement usités par Israël ont fini par disparaître du circuit pour céder place à des missiles sol-sol ou ce qui revient aux même à des roquettes anti chars manipulés pour le besoin de la cause par un Israël dont l'armée de l'air se voit désormais litteralement menacé par une DCA integrée Syrie-Résistance qui ayant dépassé le stade de Khordad 3 et 15 en est désormais à employer de puissantes batteries Bavar 373  qui et c'et l'armée israélienne qui l'a reconnu dans un récent rapport, "ont tiré pour la première fois lors du raid mené par Israël contre le site militaire de Masyaf le 13 mars".

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a commencé la réunion de son Conseil des gouverneurs à Vienne, où le nucléaire iranien devrait se classer au centre des négociations.

L'événement pourrait aboutir à l'adoption d'une résolution anti-iranienne rédigée par la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et les États-Unis, pour accuser l’Iran d’avoir refusé de coopérer pleinement avec l'agence.

L'adoption attendue d’une telle résolution intervient à la suite d'un voyage du directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, dans les territoires occupés.

L'Algérie dessine son modèle défensif dans les relations extérieures d'une manière qui terrorise Israël et entrave net la normalisation. Un parallélisme entre ce qu'en fait l'Iran au Moyen Orient? Près de deux semaines après l'assassinat d'un conseiller militaire iranien à Téhéran force est de constater que la simple menace d'une riposte brandi par les Iraniens ont fait fuir des milliers de touristes sioniste de la Turquie dont le président ne cesse de faire des yeux doux aux Sionistes rien que pour qu'ils lui sauvent son livre dont la valeur continue à chuter mais aussi des Emirats qui d'accord en accord en sont désormais à créer leur première zone franche qu'un pays "arabe" ait jamais créée avec l'entité. Au fait si comme cela apparaît à toutes les échelles, la politique de Bilderberg consiste pour cette année 2022 de créer des "Israël" aux portes de tous les pays mettant en cause le diktat US et l’Algérie, l'Iran et la Russie en font évidemment partie, ce genre de parallélisme ne pourrait que se multiplier à l'avenir. il y a quelques jours la presse occidentale a fait état d'un "important accord" sécuritaire signé entre Rabat d'une part et Tel-Aviv de l'autre au terme duquel le Mossad s'empare du renseignement marocain.

 

Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin rencontrera son homologue chinois, le ministre de la Défense Wei Fenghe, en face-à-face pour la première fois lors d’une tournée en Asie la semaine prochaine. Le gouvernement chinois a officiellement contacté le Pentagone vendredi pour organiser la réunion. L’accent sera mis sur la « gestion de la concurrence », selon un responsable américain.

Selon la chaîne de télévision américaine Fox News, l’un des aspects de la concurrence qui s’intensifie entre la Chine et les États-Unis est la course aux minéraux de terres rares.

« Ces 17 minéraux métalliques constituent presque tout ce qui est électronique, y compris les armes les plus importantes de l’armée américaine comme les avions de combat F-35, les chars M1Abrams, les missiles sol-air, les radios portatives et tout le reste.

La Chine contrôle actuellement près de 90% de l’approvisionnement mondial en minéraux de terres rares, une chaîne d’approvisionnement si cruciale pour la sécurité nationale [des États-Unis] que le ministère de la Défense a soumis une proposition à la Commission des forces armées de la Chambre des représentants des États-Unis, demandant 253,5 millions de dollars pour créer une plus grande réserve de minerai.

 
Cet Grand homme pieux et courageux qui a bouleversé le monde actuel. Il a donné la confiance et le courage aux musulmans, il insistait sur l'Unité entre les musulmanes, sur la question de Palestine, défendait les opprimés du monde...
 
Imam Khomeini considérait que la mission dont était chargé les prophètes as, résidait dans la conduite des hommes vers la connaissance de Dieu.
Imam Khomeini était un philosophe divin, un mystique religieux, un docteur de la loi, la source d’imitation et en même temps le guide de la République Islamique d’Iran.
 
 
Il disait: 
 
*L’Islam et le gouvernement islamique sont des phénomènes qui, une fois réalisés, assurent la béatitude de l’Homme, dans ce monde et dans l’au-delà. Cette doctrine est capable de mettre fin, définitivement, à toutes les corruptions, à toutes les agressions et à toutes les oppressions, une doctrine qui assure, aussi, l’ascendance de l’homme, vers la perfection, une doctrine qui est présente, dans tous les domaines de la vie individuelle ou sociale, matérielle ou spirituelle, culturelle, politico-économique et militaire de l’Homme, ce qui la distingue, d’ailleurs, de toutes les doctrines non-monothéistes ».
 
 *"Les peuples opprimés devraient être réveillés et vigilants et ne pas être trompés par ces complots et astuces et poursuivre leurs activités pour l'accomplissement de la liberté et débarrassant des liens du colonialisme et de la colonisation."*

*"Le dessin préparé par les grandes puissances et leurs agents pour les pays islamiques, c'est qu'on sépare les uns des autres ces masses musulmanes que Dieu le Tout-Miséricordieux a unies en frères et qu'il a qualifié de frères ; et qu'on les divise en ennemies au nom du peuple turc, kurde, arabe, persan, etc...* 
 
Que son âme soit en paix au paradis 

Louange à Dieu Seigneur des mondes, et que la paix soit sur Mohammad ainsi qu’à sa famille et aux imams bénis.

La personnalité, le savoir faire, le charisme et la détermination du saint imam Khomeiny n’est pas à démontrer compte tenu de son influence dans l’histoire politique du moyen orient et de son rôle déterminant dans la révolution islamique en Iran et de sa conviction à l’établissement d’un gouvernement islamique dans le monde arabo-musulman. Dans le cadre de cette analyse, nous allons nous evertueux de présenter à nos lecteurs, outre les questions morales et intellectuelles de L’imam al-Khomeiny, aussi sa personnalité politique en tant qu’homme d’Etat et son rôle de leader pour l’équilibre et la stabilité du moyen et dans le monde arabo-musulman. Pour ce faire, outre cette introduction, notre analyse comprend trois points dont la première porte sur la biographie de L’imam al-Khomeiny, la seconde analyse l’impact de la révolution islamique en Iran, dans le monde arabo-musulman. Enfin, une brève conclusion va clore cette analyse.


I. Biographie

L’ayatollah Khomeiny est une grande personnalité religieuse et politique en Iran. Il fut à l’origine de la révolution islamique de 1979 qui renverse le Chah Mohammad Reza Pahlavi. Rohollah Al Moussawi Al Khomeiny naît le 24 septembre 1902 dans une famille d’intellectuels chiites à Khomein, un village situé près de Téhéran. Son père, seyyed Mostaha Al-Moussawi, qui est compté parmi les grands oulémas de son époque meurt six mois après la naissance de Ruhullah Khomeiny). L’enfant est ainsi élevé par sa mère et sa tante, mais celles-ci décédèrent alors que Rouhullah n’est âgé que de 15 ans. Le saint Imam Khomeiny naquit dans une période très controversée de l’histoire d’Iran. La révolution constitutionnelle menée en complicité avec les agents favorables au gouvernement de l’Angleterre à la cour Qâdjâr, renforcer par les divergences domestiques et la trahison de certains intellectuels iraniens occidentalisés. (1) Bien que pionnier de la lutte, le clergé islamique avait été détourné par une suite de subterfuge qui de nouveau ramena au pouvoir le despotisme.

L’accession au pouvoir des autorités déchues, précipita l’Iran dans une crise économico sociale sans précédent, et laisse la voie libre aux féodaux et bandits de semer la désolation et l’insécurité dans le chef de la population (2) C’est dans cet environnement sociopolitique qu’ a grandi le saint Imam Khomeiny, où tout petit, fut témoin de la mort en martyr de son bien aimé père pour avoir défendu ses droits les plus légitimes et ceux de ses concitoyen, devant les féodaux et les agents du gouvernement (3)

II. Khomeiny Et La Révolution Islamique

L’ayatollah Khomeiny est une grande personnalité religieuse et politique en Iran. Il conduit la révolution islamique de 1979 qui renversa le chah Mohammad Reza Pahlavi en établissant en Iran une République Islamique qu’il gouverna jusqu’à son décès.

Les étincelles de la Révolution Islamique ne jaillirent qu’après la parution dans le quotidien ‘’Eheliat’’, article dans lequel le régime, se servant du pseudonyme Rashidi Motlegh, qui insulta ouvertement l’imam. La population et les religieux manifestèrent leur indignation lors d’une manifestation qui eu lieu le 09 janvier à Qom. La police attaqua et tira dans la foule faisant des morts et des blessés. (4) Le djihad dans le sentier d’Allah à incruster la pensée et la vie de l’Imam. Ses luttes ont commencé depuis son jeune âge et lui ont conduit à la perfection de sa foi, à l’élévation de la science et à la sublimation de sa personnalité pour être la réponse et la solution aux différentes questions et problèmes qui ont marqués l’histoire de l’Iran et de la communauté islamique dans le monde. Ainsi le clergé islamique associé au peuple iranien sous la conduite de L’imam al-Khomeiny inaugura ce que le monde appellera plus tard ‘’la Révolution Islamique’’.

1. L’exil De L’imam Al-Khomeiny

La rectification du projet de loi concernant la capitulation par les deux chambres, le sénat et l’assemblée nationale étaient perçu par les révolutionnaires comme un coup de grâce à la semi indépendance de l’Iran. (5) La violente répression des combattants, leur incarcération et les exils qui s’ensuivirent était des preuves probant qui était orientée dans le sens de museler la population. Convaincu à l’idée que l’aboutissement de la révolution est salvateur pour l’avenir de l’Iran ayant des effets d’entraînement ou de contagion dans le monde arabo-musulman. L’imam, profita du jour anniversaire du Chah (4 aban), dénonça l’attitude occidentaliste du Chah en envoyant des missives et des messages aux oulémas de diverses villes sollicitant leur ralliement en vu de sauver l’Iran de la haute trahison du chah.

En 1964, l’ayatollah Khomeiny, expulsé d’Iran part d’abord en Turquie, puis en Irak à Nadjaf et à Karbala, la ville sainte du chiisme, où son discours se radicalise d’avantage. Son activisme indispose le pouvoir irakien et en 1978, il part pour la France et s’installe à Neauphle-le-château. En exile, il systématise sa pensée autour d’une conviction selon laquelle la démocratie n’est pas un model adéquat pour l’Iran. Selon lui, c’est aux oulémas, héritiers du prophète que revient l’autorité religieuse et politique.

2. Khomeiny Et Le Monde Arabo- Musulman.

La révolution de l’imam et ses messages ne concernait pas seulement la société iranienne et le monde arabo-musulman, son animosité à l’endroit du gouvernement israélien suite à leur attitude vis-à-vis de la Palestine a fait de lui le libérateur des peuples opprimés. Aussi était-il convaincu que tous les hommes sont astreints au monothéisme, le bon et la quête de vérité et de justice. Dans beaucoup de ce discours, l’imam soulignait que la révolution islamique est l’ennemi des hégémonistes américains, occidentaux et ex-soviétique et non pas de leur peuple, qui sont eux-mêmes victimes du néo-colonialisme. (6) Il considérait que la mission dont étaient chargés les prophètes, consistait à conduire les hommes vers la connaissance de Dieu.

3. Le Triomphe De La Révolution

Le 1er février 1979, le saint imam regagne le pays après 14 ans d’exil. Le 11 février (22 bahman de l’hégire solaire) le régime Pahlavi s’effondra, fut balayé en même temps la monarchie, et l’Iran, en annonçant un nouveau chapitre de son histoire, faisait son entrée dans l’ère de la révolution islamique. La concrétisation des promesses de L’imam al-Khomeiny et la victoire de la révolution islamique en Iran a consacré une nouvelle ère dans l’histoire politique et économique et stratégique en Iran en particulier, au moyen orient et dans le monde en général. La victoire de la révolution signifiait l’exportation des germes libérateurs dans les pays islamiques et ceux du tiers monde. En même temps, le régime inféodé à l’Amérique (Nicaragua) fut renversé. Les peuples libanais et palestiniens fêtèrent la victoire de la révolution islamique en Iran et commencèrent leur djihad dans une nouvelle forme, s’inspirant de la révolution islamique. Les mouvements islamiques en Egypte, en Tunisie, en Algérie, au Soudan, en Arabie et en Turquie furent vivifiés. (6)

La révolution islamique, dans la vision de L’imam al-Khomeiny était perçue comme une libération totale et parfaite de l’homme et des Etats du joug capitalo-impérialiste de l’occident.

4. Quelques Faits Marquant La Vie De L’Imam

a) La crise des otages

Le 4 novembre 1979, les étudiants islamistes assiègent l’Ambassade américaine à Téhéran pour protester contre l’accueil du Chah par les Etats-Unis en raison de problème de santé. Ils prennent 53 personnes en otage parmi le personnel de l’Ambassade. Washington refuse et répond en cessant ses importations de pétrole iranien. Le 24 avril 1980 les Etats-Unis font une tentative de libération d’otages par un commando héliporté qui se révéla sans succès. Les otages ne sont libérés qu’après 444 jours de détention, grâce à la médiation du ministère des affaires étrangères algérien, Mohammad Seddik Benyania(7).
 

 

b) La guerre Iran-Irak

Peu de temps après son accession au pouvoir, L’imam al-Khomeiny fut au prise à une confrontation armée avec l’Irak, suite à une lutte hégémonique pour le contrôle géostratégique du moyen orient selon certaine source. La guerre va durer huit ans.



c) La Fatwa contre Salman Rushdie

Le 14 février 1989, Khomeiny lance une Fatwa (avis juridique) contre Salman Rushdie pour les propos tenus dans le ‘’versets sataniques’’ entre autre fait, le roman de Rushdie contient en effet des pages qui laissent suggérer que certains versets du Coran n’auraient pas été dictés par Dieu mais bien par Satan. L’imam déclare l’auteur coupable d’avoir offensé ‘’l’Islam’’, le prophète et le Coran. Et appel pour ce faire tous les musulmans à exécuter Rushdie et ses éditeurs, où qu’ils puissent se trouver(8).


II. Le Gouvernement Islamique.

Le concept gouvernement revêt plusieurs acceptions selon qu’on est libéral ou conservateur. Pour ce qui nous concerne, nous définissons le gouvernement comme aspiration ou émanation d’un peuple à se doter des dirigeants ou des institutions qui traduisent leurs aspirations profondes à l’autodétermination et, qui se reconnaissent autour d’un leadership à qui ont confie la conduite ou la gestion des affaires de l’Etat. C’est ce qui explique les violentes protestations de Mars 1963, de L’imam al-Khomeiny, chef spirituel de la Nation contre le complot américain de la soi-disant ‘’Révolution blanche’’, qui ont constitué les premiers signaux vers la réalisation de la volonté du peuple iranien. Depuis lors, le pays tout entier a confirmé l’imam guide de la révolution. Après plus d’un an de lutte sans merci et acharnée, le jeune arbre de la révolution a porté ses fruits au milieu de la clameur de souveraineté, de liberté et de gouvernement islamique.

Le 21 et 22 Bahman 1357 (10 et 11 février 1979) ont marqué l’effondrement de la royauté et la fin de cette domination étrangère édifiée sur le despotisme intérieur. Cette conquête qui a été le prélude au gouvernement islamique, si ardemment souhaité par le peuple d’Iran a proclamé sa décision irrévocable d’instaurer l’ordre nouveau de la République Islamique. Se prononçant à la majorité de 98, 2% en sa faveur. (8) Le gouvernement islamique ne peut être ni despotique mais constitutionnel et démocratique. Dans cette démocratie pourtant, les lois ne dépendent pas de la volonté du peuple, mais uniquement du Coran et de la sunna du prophète et elles seules doivent être appliquées scrupuleusement. Le gouvernement islamique est le gouvernement de droit divin, et ses lois ne peuvent être ni changées, ni contestées.

C’est là que réside la différence radicale entre un gouvernement monarchique ou républicain où se sont les élus, les représentants du peuple ou de l’Etat qui proposent et votent les lois, alors qu’en islam la seule autorité compétente est le Tout-Puissant et sa volonté divine. (9) la volonté législative est exclusivement détenue par le saint Prophète de l’Islam et personne hormis lui ne peut promouvoir une loi, toute loi qui n’émane pas de lui est à rejeter. Dans un gouvernement islamique qui se respecte, le pouvoir législatif (parlement), qui est une des trois composantes de tout système constitutionnel avec l’exécutif et la jurisprudence (10), est remplacé par un conseil religieux de planification qui transmet à chaque ministère les lois islamiques le concernant lui indique son programme conformément à la religion et établit à base de l’ensemble de la politique générale du pays. (11)

Le gouvernement islamique est soumis à la loi de l’islam qui n’émane ni du peuple ni des ses représentants, mais directement de Dieu. La loi coranique, qui n’est autre que la loi divine, constitue l’entité de tout gouvernement islamique et règne immanquablement sur tous individus qui en font partie(12).

 

Conclusion
Le saint imam considérait que la mission dont était chargé les prophètes as, résidait dans la conduite des hommes vers la connaissance de Dieu.

L’honoré imam était un philosophe divin, un mystique religieux, un docteur de la loi, la source d’imitation et en même temps le guide de la République Islamique d’Iran. Il était initié aux bases de la philosophie. L’idéologie philosophique de L’imam al-Khomeiny tendait plutôt vers la philosophie ésotérique selon Hamid Ansari dans son livre intitulé ‘’le récit de l’éveil’’.

Avant de clore définitivement cet exposé, nous voulions très sincèrement remercié les autorités académiques et scientifiques de l’université islamique du Congo qui nous ont offert un cadre idéal de débat, d’échange, de discussion et d’exercice à la lettre (publication) pour l’éclosion d’un élite intellectuel musulman capable de discuter la marge de manœuvre de la grande communauté musulmane de R.D. Congo.
N’avons pas la prétention d’avoir vidé le sujet de son contenu du fait de la presque inexistence des ouvrages sur l’illustre imam Khomeiny en français. Ainsi nous lançons un appel aux autorités tant académique que scientifique de doter la bibliothèque des ouvrages en français pour une université islamique dans un pays francophone.

Nous implorons l’indulgence de tous ceux qui vont nous lire au cas où ils remarquaient quelques insuffisances partant de l’imperfection liée à la nature humaine.


Par ABDOULLAHI EBUMBU MOFONDO

1. Hamid Ansari, le récit de l’éveil, éd. IRPOIKAI.
2. Hamid Ansari, Idem
3. Hamid Ansari, ibidem
4. Iran, document publié par l’ambassade d’Iran en R.D.Congo
5. Quelques paroles de L’imam al-Khomeiny, éd. Comité pour la Célébration du 6*anniversaire de la Victoire de la Révolution Islamique de l’Iran.
6. Hamid Ansari, op.cit.
7. Internet, www.
8. Internet, www.
9. Coran, Sourate
10. D.Epenge, Droit constitutionnel, cours inédit, 1996-1997, UNIKIN.
11. IRAN, op.cit.
12. Coran, Sourate.

 

L’Imam Khomeyni est né le 24 septembre 1902 au sein d’une famille religieuse, dans la ville de Khomeyn, notamment dans le département Markazi de l’Iran. Son père, le défunt Ayatollah Seyed Mostapha Moussavi fut l’un des contemporains de l’Ayatollah Mirzaï Chirazi. Rouhollah, n’avait pas plus de cinq ans lorsque son père fut assassiné par le régime féodal. Sa mère et sa tante paternelle assuraient alors son éducation jusqu’à l’âge de 15 ans, où il se retrouva à nouveau seul suite aux décès de ces deux êtres chers.

Le coup d’état de Reza Pahlavi en mars 1920, appuyé et comploté par les anglais, mis fin au règne des Qâdjârs. Le nouveau régime remplaça, ironie du sort, le système féodal sanguinaire par une autre dictature, conduite cette fois par la dynastie Pahlavi, pareillement corrompue.

Dans ces conditions, les religieux se mirent en quête d’une solution en vue de la préservation des valeurs nationales, et également pour assurer la pérennité de la nation iranienne. C’est à cette époque que l’Ayatollah Haéri qui jusqu’alors dispensait un enseignement dans la ville d’Arak, se rendit à Qom en réponse à l’invitation du clergé de cette ville. Il fut peu après rejoint par l’Ayatollah Khomeyni qui dès son arrivée, pris activement part au succès du centre d’études théologiques récemment fondé. Ce dernier avait auparavant bouclé son stade préparatoire d’étude, et acquis une base de connaissances religieuses dans les centres d’études de Khomeyn et d’Arak. Il ne tarda pas à devenir l’un des érudits les plus éminents de ce centre théologique, tant en matière de gnose, et de philosophie, que dans le domaine de la loi islamique (fiqh) et des principes fondamentaux de la religion (ouçoul).

A la suite du décès de l’Ayatollah Haéri, le centre théologique de Qom se retrouva en difficulté et faillit même cesser ses activités. Les religieux se concertèrent donc dans l’espoir de parvenir à une solution stable et durable. De plus, la chute de Réza Khan survint favorisant l’émergence d’une autorité religieuse unique et reconnue par tout le monde. L’Ayatollah Bouroudjerdi, offrait le profil idéal pour succéder au défunt Ayatollah Haéri; grâce à lui, le centre d’études théologiques de Qom put prospérer et élargir le champ de ses activités. Cette candidature avait en fait été proposée par les élèves de l’Ayatollah Haéri et tout particulièrement par l’Ayatollah Khomeyni en personne. Il fit tout son possible pour convaincre l’Ayatollah Bouroudjerdi de s’installer à Qom, et de prendre la direction de ce centre d’études.

A la mort de ce dernier, un projet de loi fut présenté sous l’égide des Etats-Unis concernant les assemblées régionales et nationales qui négligeait l’intérêt national. Celui-ci fut approuvé par le gouvernement de l’époque en octobre 1962.

Dès la publication de cette information, l’Ayatollah Khomeyni, devenu guide religieux du peuple, ainsi qu’un certain nombre de personnalités, se concertèrent pour élaborer une stratégie de contestations auxquelles participèrent toutes les catégories de la société. L’Imam Khomeyni devint le guide et l’ordonnateur du courant contestataire. Ces événements marquèrent également le début d’une nouvelle étape dans les luttes du peuple iranien.

Jusqu’en 1963, l’Ayatollah Rouhollah Khomeyni fut reconnu comme l’un des principaux opposants au régime du Shah. Au centre théologique de Qom, ses cours, critiques à l’égard du pouvoir en place, réunissaient de nombreux étudiants. Le 22 mars 1963, l’Ecole des Sciences islamiques de Feyzié à Qom, fut envahie par la Savak (Service d’information et de sécurité nationale) le jour de la commémoration du martyre de l’Imam Dja’far Sadeq (a.s). Ce jour-là, un certain nombre d’étudiants périrent ou furent blessés et l’Ayatollah Khomeyni fut arrêté sur le champ. Après sa libération, il persista dans sa volonté de critiquer, surtout l’influence américaine grandissante en Iran.

Il fut emprisonné une nouvelle fois le jour d’Achoura. Lorsque la nouvelle parvint aux participants des cérémonies de deuil - qui se déroulent généralement dans les rues - elle provoqua des attroupements et des manifestations appelant à la libération de ce dernier, dans les villes de Téhéran, Ispahan, Machhad, Chiraz et Kachan. Les forces de sécurité se ruèrent alors sur les manifestants. L’Imam resta incarcéré jusqu’au mois d’août; mais dès sa libération, il conseilla à ses sympathisants de boycotter les élections du mois d’octobre et fut de nouveau arrêté. L’Ayatollah Khomeyni fut une fois de plus relâché, au mois de mai. En réaction à la ratification par l’assemblée d’un décret accordant l’immunité juridique aux conseillers militaires américains, et le vote d’un prêt de 200 millions de dollars américains pour l’achat de matériel militaire, l’Imam Khomeyni émit au mois d’octobre un communiqué condamnant les mesures prises par le régime. Cette fois, il fut envoyé en exil vers la Turquie, et en 1965, vers l’Irak (à Nadjaf).

Il vécut ainsi treize années consécutives dans la ville sainte de Nadjaf où il se distingua en sa qualité de personnalité religieuse. Durant cette période, ses critiques vis-à-vis du régime Pahlavi continuaient d’être secrètement diffusées en Iran, et ses messages parvenaient même aux musulmans des différents pays par le biais du pèlerinage de la Mecque. Ses reproches à l’égard des choix politiques du pouvoir de l’époque visaient entre autre les réformes agraires qu’il estimait désastreuses. En Iran, seuls 9% des cultivateurs étaient alors propriétaires et l’Etat ne leur procurait aucune aide pour augmenter leurs productions.

Le blé et les autres denrées alimentaires étaient tous importés et l’agriculture nationale était très peu encouragée. Durant toute cette période, on assista à un large mouvement d’émigration de paysans vers les villes (8% par an) en raison du chômage qui sévissait dans les villages. La production nationale déclina et le pays devint de plus en plus dépendant de l’étranger. Les revenus pétroliers favorisaient les achats de matériel militaire américain, alors que la grande majorité de la population se démenait pour sa subsistance; ce qui ne fit qu’augmenter l’insatisfaction au sein de la société iranienne.

Durant les années 1970, avec l’augmentation du prix du pétrole, le Shah annonça que l’Iran rejoindrait bientôt le groupe des cinq premières puissances mondiales ! Il fit preuve d’un véritable manque de lucidité quant à la quantité de denrées alimentaires indispensables pour répondre aux besoins de la population, à la démographie florissante du pays; les occidentaux de leur côté, transformaient les pétro-dollars du Shah en armements de toutes sortes. C’est ainsi que l’Iran se retrouva en possession d’un nombre important de tanks Chieftains anglais. Les Américains vendaient leurs avions militaires au Shah bien avant leur sortie des chaînes de production. Les hommes d’affaires américains ont en fait joué un rôle essentiel dans l’économie du pays. Le ciment et les matériaux de construction furent principalement employés pour bâtir des bases militaires alors que ces mêmes matériaux venaient à manquer pour la construction des maisons d'habitations. Le pétrole, les banques et l’armement iranien étaient contrôlés de très près par les Etats-Unis. Et de conclure, les cérémonies fastueuses du couronnement en 1971 et celles, célébrant les soi-disant 2500 ans de règne de l’Empire perse, ne firent en fait qu’augmenter et rendre encore plus évident l’écart trop important entre les classes pauvres et riches de la société iranienne de l’époque. Toutes ces décisions et démarches ne cessèrent d’être critiquées, tour à tour et très sévèrement par l’Ayatollah Khomeyni.

La répression de la liberté de parole, de la presse en somme, et de toute opposition vis à vis du pouvoir, aboutirent à cimenter les oppositions à l’étranger. La distribution des messages émis par l’Ayatollah Khomeyni, se faisait sous forme de cassettes et encourageait d’autant plus la résistance. Dans ces enregistrements, l’Imam Khomeyni demandait aux religieux présents sur le terrain en Iran, de condamner la répression politique et le gaspillage des ressources nationales. Lorsque le Shah se rendit en 1977 à Washington pour y rencontrer Jimmy Carter, il dut faire face à des manifestations hostiles à son égard. D’un autre côté à l’intérieur même de l’Iran, certaines étudiantes décidèrent de porter le voile islamique dans les universités, en guise de contestation.En 1977, des agents de la Savak assassinèrent Mostapha, le fils aîné de l’Imam Khomeyni. Suite à son martyr de nombreuses cérémonies de deuil furent organisées par les opposants au régime pour célébrer sa mémoire.

Au mois de janvier 1978, un article outrageant, à propos de l’Ayatollah Khomeyni, fut publié dans le journal Etela’at. Le lendemain, les étudiants de Qom organisèrent une manifestation pacifique et prirent l’initiative de se rassembler en signe de protestation; mais les forces de sécurité réagirent très violemment et un certain nombre de personnes tombèrent en martyr. Ce mouvement se propagea dans le reste du pays, et l’Ayatollah Khomeyni demanda au peuple de poursuivre la lutte pour renverser le régime du Shah et instaurer un gouvernement islamique. Lors de chaque cérémonie souvenir, quarante jours après le martyre des étudiants en théologie de la ville sainte de Qom, qui se déroulait dans les différentes villes du pays, des étudiants tombèrent sous les assauts des forces de sécurité. Les manifestants réclamaient en tout premier lieu le retour de l’Ayatollah Khomeyni.

Au mois de septembre de la même année, le Shah demanda l’extradition de l’Imam de l’Irak, espérant ainsi ébranler son autorité religieuse en séparant ce dernier de ses sympathisants. L’Imam Khomeyni accepta alors de se rendre dans un pays, en dehors du domaine d’influence du régime des Pahlavis. En octobre, l’Imam part vers la France avec un visa de touriste, et s’installa à Neauphle-le-Château, proche de Paris, sans demander l'asile politique.

L’année suivante, toujours au mois de septembre (mois de Ramadhan) une manifestation importante eut lieu qui aboutit à la déclaration et à l’installation d’un état de siège dans tout le pays. Le lendemain, des citoyens de Téhéran, non avertis, se rendirent à la tristement célèbre place Jaleh pour y proclamer une nouvelle fois leurs revendications; les forces de l’ordre firent alors feu, tuant un grand nombre de protestants. La nation horrifiée, se souleva alors toute entière. L’étendue des grèves provoqua la fermeture des marchés, des écoles et des universités. Des arrêts de travail eurent également lieu dans les administrations, les usines et l’industrie pétrolière. Pendant ce temps les proches et les amis de la famille régnante quittèrent le pays en toute hâte.

L’Ayatollah Khomeyni continuait pour sa part d’envoyer régulièrement des missives depuis Paris. Au cours du mois de Moharram, les 10 et 11 décembre de la même année, environ 4 millions de citoyens sortirent dans les rues pour réclamer un gouvernement islamique dirigé par l’Imam Khomeyni. Durant ces journées des milliers de manifestants pacifiques étaient tués.Ceux qui étaient arrêtés, étaient systématiquement torturés. Les fortes pressions de l’opinion publique obligèrent les Etats-unis à encourager le Shah à nommer un nouveau premier ministre, Chapour Bakhtiar, espérant ainsi neutraliser l’influence de l’Imam Khomeyni dans le pays.

Mais la population considérait le Shah comme principal responsable. Le 16 janvier 1979, le Shah quitta enfin l’Iran à destination de l’Egypte, abandonnant ainsi le pays à un gouvernement impuissant face au soulèvement populaire.

Début février, l’Imam embarqua dans le jumbo-jet Air France, et se rendit immédiatement à l’étage supérieur. Là, il se livra à ses prières, mangea un peu de yoghourt, puis s’endormit.

Le vol qui le ramenait en Iran avait les moyens de le faire retourner à Paris en cas d'impossibilité d'atterir. Par crainte de sabotage, aucune femme iranienne n'avait été acceptée à bord, où par contre se trouvait plus d'une centaine de représentants de la presse mondiale.

Tout le monde, ses compagnons et les journalistes, étaient extrêmement nerveux et inquiets, seul au premier étage, l’Ayatollah s'en dormit tranquillement jusqu’à cinq heures. Alors que l’avion approchait de Téhéran, un des anciens exilés, qui comme les autres n’avait pu fermer l’œil toute la nuit, se rendit auprès l’Imam. Il attira son attention sur le spectacle de la ville qu’il n’avait pas vue depuis presque quatorze ans.

L’avion atterit à l'aéroport de Mehrabad, Rouhollah descendit de l'avion, aidé du pilote, sous le tir des photographes.

Une foule immense était venue l'accueillir et courrait derrière sa voiture: une véritable marée humaine convergeait en vérité vers le cimetière des martyrs Behecht-e Zahra, premier lieu visité par l'Ayatollah en Iran.

L’Imam ordonna sans plus attendre la formation d’un gouvernement islamique provisoire. Peu après des centaines de membres de l’armée de l’air se rendirent auprès de l’Imam pour lui apporter leur soutien. Ensuite, la majorité des forces de sécurité adoptèrent l’Imam Khomeyni en tant que guide: les postes de police, les prisons, les bases militaires et les administrations gouvernementales tombèrent aux mains des révolutionnaires.

Le 11 février le régime du Shah s’écroula et la population assista à la victoire de la révolution islamique. Au début du mois de mars, l’Imam Khomeyni déclara la formation d’un gouvernement révolutionnaire, posant ainsi la première pierre de la République Islamique d’Iran.

* Source : http://www.lemessage.ir/?_action=articleInfo&article=829

mardi, 07 juin 2022 13:03

LES AYAT / SIGNES D'ALLAH

*"17. Ne regardent-ils donc pas les chameaux, comment ils ont été créés,*
*18. et le ciel comment il a été élevé,*
*19. et les montagnes comment elles ont été dressées*
*20. et la terre comment elle a été nivelée?" (88)*
*Avec ces versets du Coran, insistons sur la nécessité de la guidance et l’apprentissage spirituel.*
*L’être humain est obligé de ‘regarder’ qu’il le veuille ou non.*
*Sa nature le détermine à observer ce qu’il y a autour de lui.*
*Toutefois quelle différence entre l’observation pour nos besoins personnels (et ceux de la société) d’une part, et de l’autre l’observation dont parle le Créateur.*
*Le Coran insiste beaucoup sur les ‘âyât’, les signes déposés par le Créateur dans Sa création. Mais ces signes doivent être découverts…*
*Et cette découverte prend du temps, et demande une guidance.*
*Regarder le ciel par exemple ne doit pas poser trop de problèmes, mais le regarder « comment il a été élevé » est une autre affaire... Il s’agit d’apprendre ce regard : découvrir en quoi le ciel contient en lui son élévation, l’élévation par le Créateur ; contient en lui le récit de cette élévation.*
*Le regard doit y découvrir le récit de l’action divine, passée ou à venir.*
*Si la sourate ‘al-Ghâchiya » ( 88) nous parle du ‘nivellement’ de la terre,*
*la sourate ‘Azal-Zala’ (99) nous parle de son avenir.*
*« 1. Quand la terre tremblera de son tremblement,*
*2. et que la terre fera sortir ses fardeaux ,*
*3. et que l'homme dira :* *"Qu'a-t-elle?"*
*4. ce jour-là, elle contera son histoire,*
*5. selon ce que ton Seigneur lui aura révélé [ordonné]. » (99)*
*La sourate nous présente donc le récit d’un événement à venir avec des protagonistes étonnants:*
*la terre secouée; l’homme qui en parle; la terre qui transmet son message; le Seigneur Lui-même; la confrontation de l’homme avec ses actions...*
*La perception prescrite par Allah est liée au récit divin de la création.*
*Perception, rappel (‘dzikr’) et réflexion (‘tafakkour’) vont de pair.*

« Sourate al-Ikhlâs No112: « La pure dévotion »*
*« Grâce au Nom de Dieu le Tout-miséricordieux et*
*Très-miséricordieux,*

*1-قُلۡ هُوَ ٱللَّهُ أَحَدٌ*
*Dis : «II est Dieu Un, [1]*

*2-ٱللَّهُ ٱلصَّمَدُ*
*Dieu le Primultime. , [2]*
*{Nous recourons à ce néologisme pour condenser le maximum de nuances exprimées par le seul attribut arabe «Aç-Çamad»الصمد : le premier et le dernier à être imploré. Le premier à être et le dernier à rester (primus, ultimus).  Roc}*

*3-لَمۡ يَلِدۡ وَلَمۡ يُولَدۡ*
*II n'a pas engendré ni ne fut engendré [3]*

*4-وَلَمۡ يَكُن لَّهُۥ كُفُوًا أَحَدُۢ*
*et il n'est pour Lui aucun pair.» » [4]*

*1. Généalogie et description de Dieu.*
*Comme le verset du Marchepied* *(2.255),*
*la présente sourate décrit le Seigneur et le désigne par Ses plus importantes qualités :*
*l’unité de Son être et l’absence d’égal,*
*ni en Son être,*
*ni en Ses attributs,*
*ni en Ses actes.
*Il s’ensuit que c’est à Lui que l’on doit s’adresser*
*en toute chose et qu’Il est pur de toute composition*
*qui Le ferait dépendre d’autre chose,*
*[à savoir les composants]*
*et impliquerait une existence matérielle.*
*La présente sourate est de ce fait d’une noblesse particulière,*
*car elle expose* *en quelques courts versets*
*les plus hautes vérités qui soient,* *comme il ressort d’un hadith de l’Imam Jafar Sâdeq,* *la Paix soit avec lui,*
*à propos de l’Ascension du Prophète,*
*Dieu le bénisse lui et les siens:*
*« Dieu lui dit :* *“Récite :* 
*_« Dis_* : *«Il est Dieu Un…» »*
*tel que ce fut révélé,*
*car c’est Ma généalogie et Ma description.  »*
*(1) C’est pour cela qu’il convient de dire en guise d’assentiment après sa récitation dans la Prière : « Tel est Dieu, mon Maître. »
*2. Le tiers du Coran.*
*Des hadiths disent* *explicitement que cette sourate*
*équivaut au tiers du noble Coran,* *ce que l’on a justifié en disant que cela pourrait être :*
*•parce que les enseignements doctrinaux du Coran se rapportent à l’Unité divine,*
*à la Prophétie et à la Résurrection et que la présente sourate se charge d’exposer le premier tiers,*
*à savoir l’Unité divine ;*
*•du fait que tout ce qui se trouve dans le noble Coran se répartit en dogmes,* *préceptes et récits et que, là encore, cette sourate se charge d’en exposer le premier tiers,*
*à savoir le dogme.*
*3. Les quatre sourates* *commençant par l’injonction:* _*«Dis».*_
*Il y a un rapport entre les quatre* *[sourates commençant par]* *_« Dis »_*

*qui sont les deux sourates de protection,*

*[« l’éclat » (113) et « les gens»(114)],*
*celle-ci* *dite de*
*«la pure dévotion »*
*et celle dite*
*«les mécréants»*
*(109) :*
*•dans « la pure dévotion »,*
*l’aspect positif domine, à savoir de se tourner vers le Seigneur, avec tout ce que cela implique :*
*se détacher [d’autre que Lui] et s’adresser à Lui pour ses besoins ;*
*•dans « les mécréants »,*
*l’aspect négatif domine, à savoir de ne pas se tourner vers quelque autre adoré que Lui ;*
*ces deux sourates concernent les actes du cœur ;*
*•quant aux deux sourates de protection, elles disent comment échapper au mal de toute tentation détournant d’obéir,*
*de tout jaloux de ce qu’ont les autres et de choses funestes telles que ténèbres et ensorcèlements ;*
*tout cela relève des actes physiques. »*
*(pp443-444)*

mardi, 07 juin 2022 12:56

Hadiths d'Imam Jafar as-Sadeq as

L'Imam al-Sadiq, alayhi al-salam, a non seulement invitait les autres à travailler et à s'efforcer, mais il a également travaillé dans sa ferme pendant les chaudes journées d'été, malgré les réunions et les débats.*
*Un des compagnons de l'Imam a dit :*
*"J'ai vu I'Imam dans son jardin, vêtu d'un habit simple avec une pelle à la main, il arrosait le jardin et la sueur coulait de sa tête et de son visage.*
*J'ai dit : "Laissez - moi travailler (pour vous)."*
*Il a dit :*
*"J'ai quelqu'un pour faire ces choses, mais je voudrais qu'un homme (en l'occurrence moi) soit incommodé par la chaleur du soleil afin d'obtenir un jour licite, et qu'Allah voie que je cherche un jour licite."*
*Selon un hadith de l'imam al-sadek(a)*
*Deux personne sont entrées dans une mosquée*
*l'une d'elles était une personne méchante et l'autre était un adorateur et l'adorateur était devenu un méchant ,parce que l'adorateur était en proie à*  *_(al3ojeb)_* *العجب*
*et il était fier de ses adorations,  alors que le méchant avait pensé à* *_repentir_* *et se repentir*
*Cheikh al-Kulayni (que son secret soit sanctifié) raconté avec sa chaîne de transmission à Muawiyah ibn Wahb, sous l'autorité de l'Imam Abi Abdullah al-Sadiq (que Dieu le bénisse et lui accorde la paix)*
*Il a dit :*
*"Celui à qui il est donné trois ne se voit pas refuser trois:*
*Celui qui reçoit la supplication recevra la réponse.*
*-Et celui a qui est donné la reconnaissance recevra une augmentation,*
*-Quiconque a reçu la confiance recevra la suffisance.*
*Il a ensuite dit :* *- a- tu récité le livre de Dieu Tout-Puissant:*
*{Et quiconque s'appuie sur Dieu, alors Il lui suffira} (Al-Talaq:3)*
*- Et il dit:*
*{Si tu es reconnaissant, je te donnerai plus} (Ibrahim:7)*
*-Et il a dit :* *{Invoquez-moi, je vous répondrai}* *(Ghafir : 60)"*
*Source : Usul al-Kafi : Volume 2, page 71* *Dar Al-Tarifa Publications 1411 AH