تقي زاده

تقي زاده

Le gouvernement de Damas a approuvé l'accord de trêve russo-américain qui doit entrer en vigueur lundi entre gouvernement et rebelles. L'agence officielle Sana l'a rapporté samedi, citant des "sources informées".
"Le gouvernement syrien a approuvé l'accord russo-américain (...) dont l'un des objectifs est de parvenir à une solution politique à la crise en Syrie", a indiqué l'agence, précisant qu'il "y aura une cessation des hostilités dans la ville d'Alep pour des raisons humanitaires".
lundi, 12 septembre 2016 09:43

Aïd al-Adha

L'Aïd al-Adha (en arabe عيد الأضحى, « fête du sacrifice ») ou Aīd al-Kabīr (العيد الكبير « la grande fête » par opposition avec l'Aïd el-Fitr appelé aïd as-saghir, ou petit aïd), est la fête la plus importante de l'islam. Elle est appelée Tabaski dans les pays...
Aïd al-Adha
L'Aïd al-Adha (en arabe عيد الأضحى, « fête du sacrifice ») ou Aīd al-Kabīr (العيد الكبير « la grande fête » par opposition avec l'Aïd el-Fitr appelé aïd as-saghir, ou petit aïd), est la fête la plus importante de l'islam. Elle est appelée Tabaski dans les pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique Centrale (Tchad, Cameroun) ayant une importante communauté musulmane. Elle a lieu le 10 du mois de dhou al-hijja, le dernier mois du calendrier musulman, après waqfat Arafa, ou station sur le mont Arafat et marque chaque année la fin du hajj.
Appellations
Eid al-Adha aux différents noms, y compris: le jour du sacrifice, est appelé en Palestine, la Jordanie, le Liban, l'Egypte, le Maroc, la Tunisie, l'Irak, la Libye, l'Algérie, L’Aïd el-Kebir, à Bahreïn Aïd hejaj et à Iran Aïd qurban.
L’Aïd el-Kebir est nommé la Tabaski ou Tobaski au Sénégal et en Gambie (mot sérère, ancienne fête religieuse sérère) et dans les autres pays d'Afrique de l'Ouest francophone (Guinée, Mali, Côte d'Ivoire, Bénin, Burkina Faso, Togo, Niger,Cameroun) et par exemple au Nigeria. En Afrique du Nord, il est appelé Tafaska chez les maghrébins de tradition Amazightandis que les autres Berbères, arabophones, utilisent le nom arabe. En Turquie, il est appelé Kurban Bayramı et dans les Balkans, Kurban Bajram. En Éthiopie, il est appelé Arefa.
En Indonésie, on l'appelle Lebaran Haji.
En langue française, s'utilise également le terme fête du sacrifice.
Rites et traditions islamiques
Cette fête commémore la soumission d'Ibrahim (Abraham dans la tradition juive) à son Dieu, symbolisée par l'épisode où il accepte d'égorger, sur l'ordre de Dieu, son unique fils Ismaël (dans le judaïsme, le fils à sacrifier est Isaac). Après son acceptation de l'ordre divin, Dieu envoie l'archange Gabriel (Jibrīl) qui, au dernier moment, substitue à l'enfant, un mouton qui servira d'offrande sacrificielle. En souvenir de cette soumission totale d'Ibrahim à son Dieu, les familles musulmanes sacrifient un animal (le mouton qui a six mois ou la chèvre qui a deux ans ou le bovin qui a deux ans et qui est entré dans la troisième année lunaire ou le chameau qui a complété cinq ans) selon les règles en vigueur. Notamment, le musulman doit se comporter au mieux avec l'animal, le prophète Mohammed (psl) ayant dit : « Certes Allah a prescrit l'excellence dans toute chose. Ainsi lorsque vous tuez, tuez de manière parfaite et si vous égorgez, égorgez de manière parfaite. Que l'un de vous aiguise son couteau et qu'il apaise la bête qu'il égorge ». Il faut manger de la viande du sacrifice, en garder et en offrir aux pauvres, proches, voisins, collègues, etc.
Le jour de Aïd el-Kebir constitue un jour de célébration dans la tradition prophétique musulmane. En effet, dès l'annonce de la vision de la nouvelle lune, les musulmans glorifient la grandeur de Dieu par le takbir.
Il est également fortement recommandé de multiplier les aumônes et les cadeaux ce jour-là.

L’Ayatollah Djavadi Amoli, avec la publication de son livre sur les sens ésotériques du Pèlerinage, a montré que les intellectuels musulmans s’intéressent à cette question.
Pour l’Ayatollah Djavadi Amoli, les pèlerins qui se rendent au pèlerinage à la Mecque et récitent la formule spéciale, constituent plusieurs groupes. Comme la foi a des degrés différents, les croyants aussi ont des degrés différents, certains ne s’attachent qu’aux mots et aux pratiques superficielles, d’autres au contenu et au sens de ces rites et de ces cérémonies.
L’Ayatollah Djavadi Amoli, commentateur et philosophe contemporain, fait partie des chercheurs qui ont travaillé et publié des ouvrages sur ce sujet. Dans ses travaux sur la philosophie du Pèlerinage, l’Ayatollah Djavadi Amoli s’est inspiré des versets coraniques et des Revayat, pour donner un avis original dont nous vous présentons quelques aspects.
L’Ayatollah Djavadi Amoli estime que le Pèlerinage a des règles qui exigent une soumission complète. Pour comprendre ces avantages et ces secrets, il présente certains textes des Revayat et des témoignages spirituels sous forme de récits. Ce professeur du centre d’enseignement islamique de Qom considère que si la lutte contre une quelconque invasion étrangère a des avantages évidents, par contre la compréhension des règles et du sens du Pèlerinage est elle, très difficile.
Comment expliquer la station à Mach’ar, l’obligation de se tondre la tête, les sept aller retour entre Safa et Marveh, qu’il est conseillé de courir sur ce parcours et d’autres actions dont les sens secrets nous restent cachés.
Cet aspect est plus évident dans le pèlerinage que dans les autres actions religieuses islamiques.
Feiz a rapporté du Prophète(SAWA) que, lorsqu’il récitait la formule Labbayk, il disait à Dieu «لبّيك بِحَجّة حقّاً، تعبّداً و رِقّاً», c’est à dire «Mon Dieu, j’exécute les rites du pèlerinage et récite ses formules dans la plus grande soumission». Beaucoup de règles du pèlerinage ne sont pas explicables par la raison, c’est pourquoi il récitait cette formule que nous rencontrons aussi lors des prosternations dans la prière.
Avec la formule «Labbayk» nous revêtons l’habit d’Ehram. Il est conseillé au musulman qui porte cette tenue, de répéter la formule jusqu’aux environs de la Kaaba. Selon l’Ayatollah Djavadi Amoli, la répétition de cette formule est un rappel constant de notre alliance avec Dieu à tous les instants de notre vie.
Le Prophète suprême(SAWA) a déclaré: «La soumission qui existe dans les religions précédentes, dans l’islam, se manifeste dans la lutte dans le sentier divin et le Takbir sur les sommets.»
L’Ayatollah Djavadi Amoli explique cette phrase dans son livre "Rahiq Makhtoum" par le «Talbieh», la formule "Labbayk Allahomma Labbayk"(لبيك اللهمَّ لبّيك), que les pèlerins récitent sur toutes les hauteurs.
Dieu nous appelle à une soumission raisonnable, dans la formule coranique «ايای فارهبون». La crainte de l’enfer est naturelle, mais la crainte de Dieu est plus difficile et signifie une peur de la raison et le respect des limites. Il dit à ce sujet: «Le respect impose des limites et des règles de politesse». L’auteur du livre «la connaissance de la religion» estime qu’il faut, car Dieu est sans cesse avec nous, comme le dit le verset «وَ هُوَ مَعَكُم اَينَما كُنْتُم», respecter des limites qui ne sont ni spatiales ni temporelles. Selon lui, ces limites sont des limites idéologiques, c'est-à-dire que l’être humain ne doit plus «voir» que Dieu, ne compter que sur Lui et ne s’attacher qu’à Lui. «Labbayk» signifie «je suis venu près de Toi», et c’est dans ce sens que nous devons comprendre la soumission du pèlerin dans la formule d’ouverture du Pèlerinage, le revêtement de l’habit spécial du pèlerin, et la phrase du Prophète(SAWA): «لبّيك بِحَجّة حقّاً، تعبّداً و رِقّاً».
Certains pèlerins répondent à l’appel des Prophètes, d’autres à l’appel de Dieu. Certains disent: «لبيك داعِی الله، لبيك داعِی الله» C'est-à-dire «toi qui nous a invités à Dieu, nous acceptons ton appel», et sont des pèlerins moyens de Beytollah. Ce sont ceux qui ont répondu à l’invitation du Prophète Abraham(AS): «وَ اَذِّن فی النّاسِ بالحج ياْتوكَ رِجالاً و عَلی كُلِ ضامِر ياْتينَ مِن كُل فَجّ عميق».
L’auteur du livre considère que celui qui doit se rendre à la Mecque n’est pas celui qui possède suffisamment de biens, mais celui qui peut effectuer ce voyage sans problèmes. Celui-là doit répondre positivement à l’invitation coranique: «لِله عَلی النّاس حِجُّ البيتِ ...» et avec les autres croyants, dire: «لبيك، ذا المعارج لبيك، داعياً الی دار السلام لبيك، مرهوباً، مرعوباً اليكَ لبيك، لا معبودَ سِواكَ لبيك» en répondant directement à Dieu et non à Abraham(AS), bien que ces deux réponses soient complémentaires. C’est le pèlerin qui fait la différence entre ces deux réponses. Il se peut aussi que quelqu’un réponde à Dieu «لبيك ذَا المعارجِ لبيك» mais en pensant répondre au Prophète(SAWA) «اَذّن فی الناس بالحجّ», comme c’est le cas selon l’auteur, dans beaucoup de questions religieuses.
Certains considèrent la lecture du saint Coran comme la répétition des paroles du Prophète(SAWA), mais les saints Imams, dans la prière, répétaient parfois un mot plusieurs fois, comme s’ils l’entendaient directement de Dieu.
Les pèlerins qui se tiennent devant la Kaaba ont la pierre noire à leur gauche et la station d’Abraham à leur droite, alors que la pierre noire est à droite de la Kaaba et la station d’Abraham, à gauche. Le secret est que le rang du Prophète(SAWA) est à droite et celui d’Abraham à gauche, le Prophète(SAWA) qui devant la porte de la Kaaba, récita cette prière: «البيتُ بيتُكَ وَ اَنا ضَيفكَ و اَنَا عَبدُكَ».
Le demi-cercle d’Ismaïl n’est pas la direction des prières mais y est inclus, c’est là où sont enterrés Hadjar(la femme d’Abraham) et beaucoup de Prophètes. C’est par respect pour Hadjar et ces Prophètes que cet endroit a été inclus au parcours des circumambulations.
Le premier coin de la Kaaba est celui de la pierre noire, puis vers le demi-cercle d’Ismaïl le coin Shami, puis le coin Maghrebi, à l’opposé de la porte de la Kaaba, puis le coin Yamani. Cela signifie que, si vous êtes devant la Kaaba, votre gauche est du côté de la pierre noire. Mais la droite de la Kaaba est la pierre noire et le coin Yamanite, et la gauche de la Kaaba, les deux coins Shami et Maghrebi. C’est entre les deux coins Maghrebi et Yamanite que le pèlerin semble «s’accrocher» à Dieu et à Sa grâce.
Ebn Babouyé dans son livre «مَن لا يحضره الفقيه», ainsi que d’autres auteurs, a écrit que l’Imam Sadegh(AS) a dit : «La Kaaba a pris ce nom à cause de sa forme cubique, le sens de ses quatre murs est que le Beyt-ol-mahmour, a aussi quatre murs, car l’Arsh divine, le «Trône sublime» a quatre côtés qui renvoient aux quatre formules «سبحان الله» «الحمدلله» «لا اِله الاّ الله» «الله اكبر».
La forme du temple spirituel de la Kaaba «renvoie» au monde des significations suprasensibles, et du monde des significations au monde de la raison pure, et du monde de la raison pure au domaine de Dieu. Certains pèlerins arrivent à dépasser le simple parcours autour de la Kaaba de pierres, poussés par la crainte de l’enfer ou le désir du Paradis, certains dépassent ce stade et arrivent à l’Arsh divine, comme Hares ben Zeïd qui avait dit: «(Je regardais la Kaaba) comme si j’étais en face de l’Arsh du Miséricordieux»: «كَانّی اَنظُرُ الی عرشِ الرَّحمن بارزاً»
Certains arrivent à percevoir la vérité de la Kaaba et tournent autour d’elle au rythme des quatre formules «سبحان الله» «الحمدلله» «لا اله الاّ الله» «الله اكبر».
Leur prière après ces sept parcours autour de la Kaaba, est aussi récitée en fonction de ces quatre formules, tout comme les sept aller venues entre Safa et Marve, et les stations à Arafat, Mach’ar et Ména, et en fait, se résument en un seul et même mot et une seule réalité.

Comment reconnaît-on un Chiite ?
 
Le Chiisme en Islam n’est pas un état séparé de l’Islam. Il est l’islam dans toutes ses moralités et dans tout le sentiment de responsabilité que possède l’homme vis-à-vis de l’autre homme… Abû Ismâ’îl a dit : « J’ai dit à l’Imâm Abû Ja’far Muhammad al-Bâqir (p) : ‘Que je sois sacrifié pour toi ! Les Chiites sont très nombreux dans mon pays’. Il m’a demandé : ‘Les riches de ton pays soutiennent-ils les pauvres, les bienfaisants pardonnent-ils les malfaisants, et se traitent-ils d’égaux à égaux ?’. J’ai répondu que non. Alors, il m’a dit : ‘Ceux-là ne sont pas des Chiites’ ». Le Chiite est celui qui suit la ligne des moralités de l’Islam sur le plan de la question sociale. Il est celui qui aide le pauvre, celui qui pardonne celui qui fait du mal et celui qui se met lui-même et met ses biens à la disposition de son frère. Celui qui ne se conduit pas de cette manière dévie par rapport à la ligne de l’Islam et, de ce fait, dévie par rapport à la ligne du chiisme.
 
L’Imâm al-Bâqir (p) a chargé l’un de ses compagnon, à savoir Khaythama Ibn ‘Abd ar-Rahmân al-Ju’afî, de transmettre une lettre à ses partisans, les Chiites - et tous les Musulmans sont ses partisans- dans laquelle il a dit : «O Khaythama ! Passe le salut à ceux que tu vois parmi nos partisans. Dis-leur de craindre Dieu, le Grand ; que ceux parmi eux qui sont riches aident ceux parmi eux qui sont pauvres, que ceux parmi eux qui sont forts aident ceux qui sont faibles, que ceux parmi eux qui sont vivants assistent aux funérailles de ceux parmi eux qui meurent, et qu’ils se rendent visite dans leurs maisons, car cela ravive notre cause ».
 
Cette recommandation nous est également adressée car nous faisons partie de ses partisans et nous reconnaissons l’autorité des Imâms et leur Imâmat. Elle demande aux Chiites de s’unir, de communiquer les uns avec les autres, de s’aimer réciproquement et de se rappeler toujours toutes les causes vitales qui les rassemblent tous. Ces causes sont celles de l’Islam indivisible sous toutes ses croyances, toutes ses lois, toutes ses valeurs et toutes ses moralités.
 
Et l’Imâm de poursuivre : « O Khaythama ! Dis à nos partisans que nous ne pouvons rien pour eux auprès de Dieu sauf par leurs actions, qu’ils ne pourront avoir notre soutien que par la piété et que ceux qui regretteront le plus au Jour de la résurrection sont ceux qui prescrivent la justice mais qui la contredisent ».
 
La reconnaissance de l’Autorité des Imâms n’est pas un sentiment dans le cœur. La reconnaissance de cette Autorité est de reconnaître celle de Dieu, le Très-Haut, et de Lui obéir, reconnaître l’Autorité du Messager de Dieu (p) et de le suivre, et de reconnaître les Gens de la Maison (p) en empruntant leur voie dans l’obéissance de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, et dans l’amour qu’il faut Lui porter.
 
A ces partisans, les Chiites, l’Imâm (p) explique que leur engagement à la reconnaissance de l’Autorité des Gens de la Maison (p) qui est la reconnaissance de la ligne de Dieu, le Très-Haut, et de Son Messager (p), et que leur engagement au service des Gens de la Maison (p) qui représentent l’Imâmat dans la ligne de l’Islam, impliquent qu’il est de leur devoir d’agir dans le sens de la justice que représente la reconnaissance de l’Autorité et de la vérité qui est la devise des Gens de la Famille… Il leur explique que le fait de contredire ces principes fera de ceux qui les contredisent les personnes qui auront le plus de regret au Jour du Jugement, car ils auront parlé de la justice sans l’appliquer. Ceux qui auraient entendu et mis en application leurs paroles gagneront le Paradis alors qu’eux-mêmes ils gagneront l’Enfer car ils n’avaient pas mis en application la justice dont ils parlaient.
 
Face à l’extrémisme
 
L’Imâm al-Bâqir (p) a voulu jeter les assises intellectuelles et tracer dans les détails les plans pratiques du mouvement des valeurs à travers les relations à l’intérieur de la société et entre une société et une autre. Ses œuvres reflètent sa crainte de voir le Chiisme gagner la sphère de l’extrémisme dans la mesure où l’amour porté aux Gens de la Maison (p) sans être accompagné de la prise de conscience nécessaire peut dépasser les limites raisonnables. Il a donc voulu installer la base sur le fondement de l’équilibre prôné par l’Islam. Il dit à ce propos : « O Chiites !/les partisans des Gens de la Maison/ Soyez la pouffe du milieu /c’est-à-dire celle où l’on s’assoit confortablement car elle n’est ni trop haute ni trop basse/. Alors ceux qui sont extrémistes parce qu’ils vous devancent retourneront vers vous / pour trouver l’équilibre avec vous/, et ceux que vous devancez se hâteront pour vous rejoindre ». Alors un homme parmi les Ansârs du nom de Sa’d lui a dit : « Que je sois sacrifié pour toi ! Qui sont les extrémistes ? ». L’Imâm (p) a répondu : « Ce sont des gens qui disent, en parlant de nous, ce que nous ne disons pas en parlant de nous-mêmes. Ceux-là ne font pas partie de nous et nous ne faisons pas partie d’eux ». Ces gens-là attribuent aux Gens de la Maison (p) des qualités qui ressemblent à celles du Créateur que personne ne Lui est semblable. Ils attribuent aux Gens de la Maison (p), qui sont des créatures, les attributs du Créateur. Puis, à la question de Sa’d : « Qui sont ceux que vous devancez et qui se hâtent pour vous rejoindre ? », l’Imâm al-Bâqir (p) a répondu : « Ce sont ceux qui recherchent le bien, qui le trouvent et qui seront récompensés pour l’avoir recherché. Par Dieu ! Nous ne portons pas un testament de Dieu, nous n’avons aucun privilège auprès de Dieu, nous n’avons avec Lui aucun lien de parenté et nous ne nous approchons de Lui que par l’Obéissance. Ceux qui parmi vous Lui obéissent tireront profit en nous suivant. Attention ! Attention ! Ne Soyez pas dupes ! ».
 
Le sens du Chiisme
 
Le Chiisme n’est pas le fait de suivre ‘Alî et les Gens de sa Maison (p) pour des raisons ou des motifs personnelles. Il est le fait de suivre la voie qu’ils ont empruntée, pour laquelle ils ont œuvré et fait le jihâd. Il est la ligne de l’Islam qui est celle du Messager de Dieu (P). L’Imâm al-Bâqir (p) explique cette idée en disant à Jâbir, qui fut l’un de ses compagnons : « O Jâbir ! Est-il suffisant pour ceux qui prétendent être des Chiites de dire qu’ils nous aiment, nous les Gens de la Famille ? Par Dieu, nos partisans (les Chiites) ne sont autres que ceux qui craignent Dieu et qui Lui obéissent. Ils n’étaient connus que par la modestie, par l’humilité devant Dieu, par la fidélité, par l’évocation permanente de Dieu, par le jeûne, par la prière, par la charité envers les parents, par les services offerts aux voisins démunis, aux pauvres et aux endettés qui sont dans l’incapacité de rembourser leurs dettes. Ils n’étaient connus que par la sincérité des paroles, par la récitation du Coran, et par le fait de s’interdire de dire autre chose que le bien. Ils étaient les fidèles parmi les leurs ». Ces qualités sont les fondements du Chiisme, car le Chiisme est l’Islam sous son aspect authentique.
 
L’Imâm (p) a dit aussi : « Il se peut que quelqu’un dise qu’il aime ‘Ali et qu’il le prend pour dirigeant, mais sans agir en conséquence. Il peut même dire qu’il aime le Messager de Dieu (P) qui était supérieur à ‘Alî (p). Mais prétendre aimer ‘Alî et le Messager de Dieu sans se conduire comme eux n’est d’aucune utilité. Alors craignez Dieu et agissez pour ce qui est chez Dieu. Il n’existe aucune parenté entre Dieu et quiconque parmi les gens. Celui qui, parmi les serviteurs, est le plus aimé par Dieu, le Très Haut, est celui qui Le craigne le plus, celui qui agit le plus dans Son obéissance. O Jâbir ! On ne s’approche de Dieu que par l’obéissance, alors tout chacun qui obéit à Dieu est notre partisan et tout chacun qui désobéit à Dieu est notre ennemi. Par Dieu ! Nul ne peut prétendre à être notre partisan que par l’action et par le fait de s’écarter des interdits fixés par Dieu ».
 
Le sacrifice comme preuve de la reconnaissance de l’Autorité de ‘Alî (p)
 
L’Imâm al-Bâqir (p) explique ce que c’est le Chiite sous un autre angle en disant : « Les partisans de ‘Alî (les Chiites) sont ceux qui donnent les uns aux autres rien que parce qu’ils sont liés les uns aux autres par leur reconnaissance de notre Autorité ; ils sont ceux qui s’aiment parce qu’ils sont liés les uns aux autres par l’amour qu’ils nous portent ; ils sont ceux qui rendent visite les uns aux autres pour faire promouvoir la religion de Dieu / ils sont ceux qui rendent visite les uns aux autres non pas pour comploter et faire des magouilles dans le but de porter atteinte à l’image d’un tel ou d’un tel. Ils rendent visite les uns aux autres pour faire promouvoir la religion de Dieu, cette religion que le Messager de Dieu (P) et les Gens de la Maison (p) ont vécu pour la faire promouvoir. / Ils sont ceux qui, lorsqu’il leur arrive de se mettre en colère, ne commettent pas des injustices. / Ils gardent la ligne de l’équilibre et ne commettent pas des injustices envers celui qui les aura irrités, et ne se conduisent pas envers lui d’une manière illégale/. Ils sont ceux qui, une fois satisfaits, n’exagèrent pas en exprimant leur satisfaction/ c’est-à-dire, ils n’exagèrent pas en donnant à celui qu’ils aiment plus qu’il ne le mérité. Malheureusement, il nous arrive, dans cet Orient, de placer celui que nous aimons au plus haut des sommets, et de placer celui que nous détestons au plus bas des abîmes. Cela est faux car ce qu’il faut c’est être équili
A l’occasion de l’anniversaire de la mort de l’Imâm Mouhammad al-Bâqir (p) :
 
Tenons le message de l’Islam avec fermeté et soyons ouverts à l’amour. L’Imâm est l’école de la vie
 
Dieu dit dans Son Noble Livre : ((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33). Parmi les Gens de la Famille, on note l’Imâm Muhammad al-Bâqir (p) que l’anniversaire de sa mort est aujourd'hui. Il est l’Imâm dont les immenses connaissances englobaient la science du Livre, de la Sunna et de la réalité où les Musulmans de l’époque confrontaient ses grands défis dans leur vie. Les grands savants musulmans, parmi ceux qui reconnaissaient son imâmat et ceux qui ne le reconnaissaient pas, assistaient à ses cours et admettaient sa suprématie scientifique et ses grandes capacités intellectuelles. Les califes umayyades ne manquaient pas d’avoir recours à l’Imâm chaque foi qu’ils se trouvaient dans l’incapacité de résoudre des problèmes embarrassants. Ayant voulu remplacer la monnaie byzantine qui fut en cours parmi les Musulmans, ce qui a courroucé l’empereur byzantin qui a menacé de frapper une monnaie sur laquelle seront inscrites des injures adressées au Prophète (P), le calife umayyade a consulté l’Imâm (p) qui lui a recommandé de ne pas renoncer à frapper la monnaie islamique et de répondre avec violence aux menaces de l’empereur, car ce dernier n’oserait pas frapper une nouvelle monnaie du fait que les Musulmans refuseront de l’adopter. Cela a donc obligé l’empereur qui voulait mener une guerre psychologique à renoncer à son projet.
 
L’Imâm (p) a joué un grand rôle dans le conflit entre les Umayyades et les Abbassides : Sans être en bons termes avec les Abbassides, l’Imâm (p) a demandé à al-Kumayt, poète connu par sa sympathie pour les Gens de la Famille, de composer des vers qui pourraient contribuer à la chute des Umayyades qu’il considérait comme un grand mal. L’Imâm (p) a ainsi lancé sa grande école où il collaborait avec son fils l’Imâm as-Sâdiq (p). Lorsqu’on étudie les Traditions des Gens de la Maison (p), nous constatons que la plupart de ces Traditions dans les domaines de la jurisprudence, de la loi, de la morale et de tout ce qui touche la vie sont émises par les deux Imâms al-Bâqir (p) et as-Sâdiq (p) ainsi que par les autres Imâms car ces deux Imâms jouissaient d’une certaine liberté dans la mesure où les Umayyades étaient occupés par la défense de leur Etat alors que les Abbassides se préparaient à déclarer leur révolution.
 
Vivre avec Dieu
 
L’Imâm (p) vivait dans tous ces états avec Dieu. Il L’évoquait même lorsqu’il se trouvait en pleine conversation avec ses compagnons. Il rassemblait ses enfants et, jusqu’au lever du soleil, il leur recommandait de lire le Coran et d’évoquer Dieu, choses qui étaient toujours présentes dans sa vie active et dans sa ferme à Médine où il travaillait lui-même comme le faisaient tous les autres Imâms.
 
‘Ali Ibn al-Munkadir disait : « Je ne pensais pas que ‘Ali Ibn al-Hussein (le père de l’Imâm al-Bâqir (p)) pouvait avoir un descendant qui lui ressemblait -car il était incomparable quant à sa science, son ascétisme, sa dévotion et ses moralités. J’ai donc rencontré Muhammad Ibn ‘Ali et j’ai voulu le sermonner, mais voilà que je me trouvais sermonné par lui : Je suis sorti à Médine par une journée où il faisait très chaud et j’ai vu Muhammad Ibn ‘Ali al-Bâqir (p) qui, corpulent, travaillait et transpirait fort. Je lui ai dit : ‘Comment se fait-il qu’un vieux Qurayshite sorte pour faire des gains alors qu’il fait si chaud ? Qu’aurais-tu fait si la mort te surprendrait en cet état’ ? Il s’est arrêté et m’a répondu : ‘Je suis sorti pour chercher mes subsistances pour moi-même et pour ma famille, chose que Dieu aime et qui m’épargne la peine d’avoir besoin de tes semblables. Quant à ce que tu dis au sujet de la mort qui pouvait me surprendre à un moment où je suis en obéissance à Dieu, ce qui me fait peur c’est d’être surpris par la mort à un moment où je suis en désobéissance à Dieu ».
 
Le Coran comme balance
 
D’après ses biographes, l’Imâm (p) -qui n’était pas assez fortuné- n’oubliait jamais de donner aux pauvres et aux démunis de Médine. Il demandait aux gens de ne pas parler au sujet de ce qu’ils ne savent pas : « Parlez au sujet de ce que vous savez, car celui qui isole un verset coranique /de son contexte / dégringole du haut du ciel vers la terre ». Ces paroles sont adressées à ceux qui interprètent le Coran à leur guise ou débattent dans la jurisprudence sans connaissance.
 
L’Imâm (p) apprenait aux gens les manières de se comporter les uns envers les autres : « Dites aux gens le meilleur de ce que vous vous aimeriez entendre dire à vous mêmes, car Dieu déteste celui qui maudit les croyants, qui les insulte et les accusent en faux, Il déteste celui qui est insolent et indécent ainsi que celui qui demande et s’obstine à demander, mais Il aime celui qui est magnanime et vertueux ».
 
En outre, l’Imâm (p) insistait sur la nécessité de distinguer le faux du vrai parmi les Traditions attribuées au Prophète (P) et aux Imâms (p) et ce en les examinant à la lumière du Coran, en faisant que le Coran soit « la balance » qui détermine leur vérité ou leur fausseté : « Accepte toute Tradition compatible avec le Coran qu’elle soit rapportée par une personne charitable ou par une personne immorale, et n’accepte pas toute Tradition incompatible avec le Coran qu’elle soit rapportée par une personne charitable ou par une personne immorale ». Le Coran est la mesure et la balance car Dieu, le Très haut, dit : ((Une lumière et un Livre évident vous sont venus de Dieu)) (Coran V, 15), le Coran étant la lumière qui éclaire ce qui n’est pas lui et ne peut point être éclairé par ce qui n’est pas lui.
 
Un pionnier de la solidarité sociale
 
L’Imâm (p) a appelé à la solidarité sociale, chose qu’il importe d’évoquer à l’occasion de la période du pèlerinage où certaines personnes s’interdisent d’aider leurs proches, leurs voisins ou leurs amis parmi les pauvres et les orphelins, mais ils vont tous les ans au pèlerinage majeur, au pèlerinage mineur ou à la visite des mausolées des Imâms. L’Imâm al-Bâqir dit à ce propos : « Entretenir les membres d’une famille musulmane en dissipant leur faim, en les habillant et en les mettant à l’abri de la mendicité m’est préférable d’aller au pèlerinage une fois, deux fois, dix fois et même soixante-dix fois ». Cela veut dire que l’action sociale et le fait d’aider les orphelins et les pauvres valent mieux que le pèlerinage et les autres œuvres recommandées, car cela constitue une forme de solidarité sociale qui rapproche l’homme de Dieu, ce rapprochement n’étant pas réduit à la prière jour et nuit. La Tradition dit à ce propos : « Les gens sont la famille de Dieu ; celui qui, parmi eux est le mieux aimé par Dieu est celui qui est utile pour la famille de Dieu, celui qui donne de la joie aux membres d’une famille ».
 
La voie du chiisme
 
L’Imâm al-Bâqir (p) enseignait aussi aux Chiites la façon d’être un vrai Chiite. A ce propos, il s’adresse à Jâbir Ibn ‘Abdullâh en disant : « Ô Jâbir ! Est-il suffisant pour ceux qui prétendent être de Chiites de dire qu’ils nous aiment, nous les Gens de la Famille ? Par Dieu, nos Chiites (partisans) ne sont autres que ceux qui craignent Dieu et qui Lui obéissent. Ils n’étaient connus que par la modestie, par l’humilité devant Dieu, par la fidélité, par l’évocation permanente de Dieu, par le jeûne, par la prière, par la charité envers les parents, par les services offerts aux voisins démunis, par la sincérité des paroles, par la récitation du Coran, et par le fait de s’interdire de dire autre chose que le bien. Ils étaient les fidèles parmi les leurs ».
 
Il dit aussi : « Il se peut que quelqu’un dise qu’il aime ‘Ali et qu’il le prend pour dirigeant, mais sans agir en conséquence. Il ne suit pas ses actes et son amour pour ‘Ali ne lui est d’aucune utilité ». Car le vrai amour est celui qu’on porte à la conduite de la personne avant la personne elle-même.
 
L’Imâm (p) poursuit son enseignement en ces termes : « Craignez Dieu et agissez pour ce qui est chez Dieu. Il n’existe aucune parenté entre Dieu et quiconque parmi les gens. Celui qui, parmi les serviteurs, est le plus aimé par Dieu, le Très Haut, est celui qui Le craigne le plus, celui qui agit le plus dans Son obéissance. Ô Jâbir ! On ne s’approche de Dieu que par l’obéissance, alors tout chacun qui obéit à Dieu est notre partisan et tout chacun qui désobéit à Dieu est notre ennemi. Par Dieu ! Nul ne peut prétendre à être notre partisan que par l’action et par le fait de s’écarter des interdits fixés par Dieu ».
 
Après quoi, l’Imâm (p) aborde la question de l’extrémisme en disant : « Ô Chiites ! Soyez au milieu, alors ceux qui avancent vers l’extrême retourneront vers vous et ceux qui sont à l’arrière vous suivront ». Alors, l’un des Ansârs du nom de Sa’d lui a dit : «Que je sois sacrifié pour toi ! Qui sont les extrémistes ? Et l’Imâm (p) de répondre : « Des gens qui disent à notre égard des propos que nous ne disons pas de nous-mêmes. Ceux-là n’ont rien de nous et nous n’avons rien d’eux ». Et ceux qui sont à l’arrière, qui sont-ils ? a encore demandé l’Ansarite. Ils sont, a répondu l’Imâm (p), ceux qui cherchent le bien auront le bien. Par Dieu ! Nous ne portons pas un testament de Dieu, nous n’avons aucun privilège au près de Dieu, nous n’avons avec Lui aucun lien de parenté et nous ne nous approchons de Lui que par l’Obéissance. Ceux qui parmi vous Lui obéissent tireront du profit en nous suivant. Attention ! Attention ! Ne Soyez pas dupes ! ».
 
A quelqu’un qui a dit que les Chiites sont très nombreux dans son pays, l’Imâm (p) a répondu : « Les riches de ton pays soutiennent-ils les pauvres, les bienfaisants pardonnent-ils les malfaisants, et les uns se traitent-ils d’égaux à égaux ? ». Et comme l’homme a répondu par la négative, l’Imâm a dit : « Les Chiites n’agissent pas de la sorte ».
 
L’école des Imâms (p)
 
Voilà, mes chers, ce qu’étaient nos Imâms qui nous lient à Dieu et qui nous lient les uns aux autres. Ils veulent que nous communiquions, que nous solidarisions, que nous nous unissions et que nous nous sentions -chacun selon ses capacités- responsables de l’Islam et des Musulmans. Ceux qui sèment la discorde entre les Musulmans ne suivent pas les Gens de la Famille de même que ceux qui virent vers l’extrémisme tout en se considérant comme des partisans des Gens de la Famille.
 
Je vous appelle tous à étudier les faits et gestes de Gens de la Famille et vous trouverez que ce sont eux qui établissent la liaison entre ce monde-ci et l’Autre monde, qui nous demandent de nous rapprocher de Dieu en portant nos responsabilités envers l’humanité et la vie, qui nous enseignent d’être ouverts à l’amour et non pas à la haine. Voilà ce qu’est le message de l’Islam ; les Gens de la Famille sont les Imâms de l’Islam authentique qui nous lie à Dieu, le Très Haut, par la voie la plus courte.
samedi, 10 septembre 2016 12:34

G20

Les chefs d’État du G20 se sont réunis à Hangzhou (Chine). Le G20, c’est la réunion de 19 des plus grosses économies mondiales —mais, ni l’Espagne, ni les Pays-Bas, ni la Suisse— plus l’Union européenne. Cet organisme fut constitué en 1999 avec des ministres des Finances, en marge du G7, pour associer des économies émergentes aux décisions des Occidentaux. Il a laissé la place à un sommet des chefs d’État, à l’occasion de la crise financière de 2008, dans l’espoir de limiter la propagation de la crise.

En réalité, aucun sommet du G20 n’a pris de décision sur quoi que ce soit. C’est d’ailleurs plutôt rassurant, car si cette réunion y parvenait, cela voudrait dire que les riches décident pour les pauvres.

En principe, le G20 doit examiner les questions économiques. Actuellement, il s’agit du ralentissement de la croissance mondiale, d’un éventuel arrêt de la globalisation, ainsi que d’une possible dissolution de l’Union européenne. En ouverture, le président Xi Jinping a souligné la nécessité, selon lui, d’éviter le retour du protectionnisme et, au contraire, de poursuivre le développement du commerce mondial de manière à relancer la croissance.

Cependant, étant donné que les responsables politiques ont peu d’impact sur l’économie, le G20 a surtout été l’occasion de réunions en aparté pour discuter de questions politiques : l’Ukraine, la Syrie et le terrorisme.

Comme à chaque fois, tout le monde a déclaré vouloir préserver la liberté de commerce, défendre la paix et lutter contre le terrorisme. Pourtant chacun sait que la suprématie des États-Unis ne résistera pas longtemps à l’ouverture des deux « routes de la soie », et qu’ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour les couper au Donbass et en Syrie-Irak.

La Maison-Blanche a fait savoir que la négociation pour la paix en Syrie avec le Kremlin avait échoué. Ce serait la faute de Moscou qui aurait « fait marche arrière » sur « de nombreux points ». Quels points ? La Maison-Blanche ne les a pas bien sûr précisés. Et pour cause, il n’y en a pas. Depuis l’accord de paix de Genève 1, en juin 2012, ce sont les Occidentaux, et eux seuls, qui ont fait avorter les nombreuses négociations. Pour deux raisons : la première est qu’ils ne veulent pas de paix générale, car ils entendent maintenir le chaos dans le désert irako-syrien pour couper les échanges entre l’Asie et l’Europe ; la seconde c’est que Washington ne veut pas reconnaître le rétablissement de la Russie au niveau de l’URSS, et partager le pouvoir avec elle.

Quant à la lutte contre le terrorisme, c’est depuis des années le prétexte idéal pour permettre aux États-Unis de contrôler les transferts d’argent ; ce qui permet à ceux qui financent et arment le terrorisme de maintenir des sanctions contre ceux qui précisément luttent contre le terrorisme : l’Iran, la Russie, la Syrie.

Le G20 ne peut donc être qu’une occasion de réaliser des petits pas politiques sous prétexte de réunion économique. Ainsi, la Russie et la Turquie ont presque terminé de rétablir leurs échanges, ce qui devrait aider à faire évoluer la position d’Ankara sur la Syrie.

La construction de deux nouvelles unités de la centrale nucléaire de Bouchehr a commencé samedi 10 septembre en Iran.

La construction de deux nouvelles unités de la centrale nucléaire de Bouchehr a commencé, ce samedi 10 septembre, en présence du premier vice-président iranien, du directeur général de l’Agence russe de l’énergie atomique et du président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique.  

La première unité est censée s'achever au terme d'une durée de 108 mois et la construction de la deuxième durera 126 mois.

À l’occasion, l’ambassadeur de la République islamique d’Iran à Moscou, Mahdi Sanaï, s’est félicité de la hausse de 70% du taux des échanges commerciaux et économiques entre l’Iran et la Russie.

Mahdi Sanaï a déclaré que l’essor des relations irano-russes s'était accéléré ces dernières années, grâce aux efforts des responsables iraniens et russes.

« Les navettes diplomatiques entre les deux pays ainsi que le partenariat renforcé qu’entretiennent Téhéran et Moscou sont la preuve des relations stratégiques profondes entre les deux parties ».

Il a ajouté que les échanges commerciaux irano-russes, émaillés de fluctuations à cause des sanctions économiques, avaient commencé à revenir à la normale.

De son côté, Sergueï Kirienko, président de Rosatom, a déclaré, samedi, lors de la cérémonie du lancement de ce projet, que la construction de la première centrale de Bouchehr avait prouvé que la Russie respectait ses engagements, sans tenir compte des évolutions politiques.

L’Iran et la Russie ont signé, en novembre 2014, un accord prévoyant la construction d'une seconde centrale à Bouchehr. Six nouveaux réacteurs seront également construits. 

Une explosion a été causée par une voiture garée à proximité et une autre par un véhicule chargé d'explosif conduit par un kamikaze, a précisé un officier de police.

Un bilan préliminaire fait état de 10 morts et 28 blessés, a déclaré ce responsable. Un responsable au département de la Santé a confirmé ce chiffre.

Une source au ministère de l'Intérieur a confirmé les détails sur l'attaque, précisant qu'elle avait eu lieu juste avant minuit (21H00 GMT).

Les magasins du centre commercial étaient probablement restés ouverts tard le soir pour ce weekend précédant la fête de l'Aïd el-Adha.

Le porte-parole du ministère de l'Intérieur Saad Maan a déclaré qu'il n'y avait pas de victimes à l'intérieur du centre commercial.

L'Etat israélien a élaboré de nouvelles technologies pour repérer des "passages secrets" le long des territoires occupés avec Gaza après avoir été pris de court par une attaque en 2014 de combattants du Hamas qui avaient emprunté des tunnels.


Des ingénieurs militaires avaient découvert et détruit 32 tunnels lors de cet affrontement et l'armée en a depuis repéré deux autres, selon des responsables israéliens.


Pour le moment, la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, est séparée d'Israël par une clôture. Le nouveau mur souterrain pourrait s'étendre au total sur 65 km, a-t-on appris de source politique israélienne.


Selon cette même source, le régime hébreu a déjà prévu un budget de 600 millions de shekels (155 millions de francs suisses) pour la construction d'une section de cette barrière souterraine. 

À l'issue de sa rencontre avec son homologue russe, le ministre algérien de l'Énergie, Noureddin Bouterfa, a annoncé son soutien à la hausse du plafond de production pétrolière de l'Iran. 

"L'Iran a le droit d'augmenter sa production et de la rétablir au même niveau qu'avant les sanctions", a affirmé le ministre, dont le pays accueillera fin septembre la réunion des pays producteurs du pétrole, membres et non-membres de l'OPEP. 

"Outre l'Iran, la Libye et le Nigeria ont eux aussi le droit d'augmenter leur production."

Interrogé par les journalistes pour savoir si oui ou non le plan de gel de production toucherait ces trois pays, M Bouterfa a affirmé que "toutes les solutions étaient possibles".

Bouterfa dit vouloir partir bientôt à Paris où il devra rencontrer son homologue saoudien, ainsi que le secrétaire général de l'OPEP, Mohammad Barkindo. "Là, nous allons aborder la politique pétrolière de l'Iran, de la Russie, du Qatar et de l'Algérie, a-t-il ajouté. 

"Si la réunion d'Alger n'aboutit pas, nous allons reprendre les discussions à Vienne lors d'une nouvelle réunion."

Les propos du ministre algérien interviennent alors que Riyad insiste pour que l'Iran n'augmente pas son plafond de production et qu'il soit, en dépit d'une longue période de sanctions, concerné par le gel de la production. 

Le ministre algérien de l'Énergie, Noureddin Bouterfa. (Photo d'archives)

La RII a annoncé une hausse de sa production dès la fin de la période des sanctions. 

Le Nigeria et la Libye, durement touchés par le fléau du terrorisme, cherchent eux aussi à élargir leur production.