
تقي زاده
Nigeria: la requête de Zakzaky déboutée
Selon le site Nigeria Tribune, la Cour suprême du Nigeria vient de rejeter la demande de la partie qui assure la défense du leader des chiites nigérians détenu depuis près d'un an en prison.
Cheikh Ibrahim Zakzay, gravement malade, avait demandé à être libéré pour pouvoir suivre un traitement médical approprié. La Cour suprême affirme ne pas pouvoir donner suite à la requête du cheikh Zakzaky et ce, "en raison de l'absence des responsables de la police et de l'armée au cours de l'audience".
L'armée nigériane a pris d'assaut en décembre 2015 le village de Zakia, à majorité chiite, où il a massacré des centaines de Nigérians de confession chiite. Trois des fils du cheikh ont été tués au cours de cet assaut qui s'est soldé par l'arrestation brutale de Zakzaky et son emprisonnement.
Très souffrant pour cause d'hypertension et alors qu'il a perdu l'usage d'un œil, le cheikh demande à être très rapidement évacué de la prison et hospitalisé.
Géant pétrolier de l'Afrique anglophone, le Nigeria entretient de bonnes relations avec l'Arabie saoudite qui l'encourage à combattre ses propres minorités au lieu de s'investir dans la guerre contre la secte wahabbo-takfiriste Boko Haram.
Le retour de Moscou au G8 est en faveur de l’Europe (Steinmeier)
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a déclaré que le retour de la Russie au G8 pourrait être examiné si des progrès substantiels étaient accomplis dans l'est de l'Ukraine et dans les négociations sur le cessez-le-feu en Syrie.
"Les conflits en Syrie et en Ukraine démontrent notre intérêt de ne pas exclure la Russie de la coopération étroite entre les principales économies du monde", a déclaré le chef de la diplomatie allemande dans une interview publiée mercredi par les médias allemands.
"Au cas où des progrès substantiels seront accomplis dans l'est de l'Ukraine et lors des négociations sur la trêve en Syrie, les pays membres du G7 seront en mesure de discuter de cette question avec Moscou. La Russie est la clé pour revenir au G8", a-t-il ajouté.
Le G7 est un ensemble de sept pays les plus industrialisés du monde qui comprend le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie, le Canada, les États-Unis, la France et le Japon.
En mars 2014, l'organisation a décidé de revenir au format du G7 après la crise en Ukraine qui a tendu les relations entre la Russie et l'Occident.
Présentation de la lettre du Guide suprême en Suède
Les particularités du commentaire coranique de l’imam Moussa Sadr


Trois civils tués dans un attentat à l'engin explosif improvisé
Les blessés ont été transférés vers un hôpital de la province, située à 360 km à l'ouest de Kaboul.
Le porte-parole a attribué l'attentat aux talibans.
Le groupe utilise souvent des engins explosifs improvisés pour tuer des membres des forces de sécurité, mais ces explosifs font aussi des victimes du côté des civils.
Plus de 3.540 civils ont été tués et plus de 7.450 autres blessés en 2015 à travers le pays, selon les responsables de la mission de l'ONU.
Parmi ces victimes, 713 civils ont été tués et plus de 1.650 autres blessés dans des attentats à l'engin explosif improvisé l'année dernière.
Des milliers de migrants secourus au large de la Libye
L'organisation catalane Proactiva Open Arms (Médecins sans Frontières) a diffusé sur son compte Twitter des images impressionnantes de migrants entassés à 700 sur un bateau de pêche, dont certains se sont jetés à la mer après avoir reçu un gilet de sauvetage pour tenter de rejoindre les secours.
Parmi ces migrants se trouvaient de nombreux bébés et enfants, dont un nouveau-né de cinq jours qui a dû être évacué par hélicoptère vers un hôpital italien, a précisé MSF.
Dimanche, plus de 1100 migrants avaient déjà été secourus dans la même zone, selon le bilan des gardes-côtes, qui coordonnent depuis Rome toutes les opérations de sauvetage au nord des eaux territoriales libyennes.
Iran appelle à une «arrêt immédiat» de l'offensive turque en Syrie
Plusieurs jours se sont écoulés depuis que l'armée turque a commencé une opération militaire au sol surnommé « Euphrate Shield » pour combattre les terroristes groupe EIIL (Daesh, en arabe) dans la ville nord de la Syrie frontière Jarabulus avec la Turquie.
L'offensive turque, dont il dit Ankara vise à tenir à l'écart Daesh et arrêter l'avance des Kurdes syriens, quant à lui, se battent la bande Takfiri, a été condamné par le gouvernement syrien, qui le considère comme une «violation souveraineté flagrante. »
"L'augmentation de conflit dans le nord la Syrie provoque plus de décès de civils innocents, il est donc nécessaire que l'armée turque à cesser son action militaire dans ce pays", a souligné mardi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qasemi.
Le diplomate persan a reconnu les contributions des «pays pacifiques dans la région », y compris la Turquie, dans la lutte contre le terrorisme et promouvoir la stabilité régionale, mais a rejeté que la question soit utilisée comme "une justification pour violer l'intégrité territoriale des autres États et mener à bien une opération militaire sans avoir coordonné avec le gouvernement "ont attaqué le pays.
"Tout au long du processus de la lutte contre le terrorisme est inacceptable toute action violant la souveraineté et le pouvoir politique légitime du gouvernement central (le pays ravagé par le terrorisme)", a ajouté Qasemi.
Le lundi, la Syrie a décrit l'opération turque Jarabulus un «jeu» a eu lieu sans coup de feu contre Daesh, et de nouveau accusé Ankara de coopérer avec «organisation terroriste», le groupe extrémiste Al-Nusra avant et alliés.
Par plusieurs lettres adressées au Conseil de sécurité, le gouvernement syrien a également condamné la poursuite du soutien de la France, États-Unis, Royaume-Uni, le Qatar et l'Arabie Saoudite à la Turquie car elle constitue un soutien explicite pour le terrorisme et la preuve de sa complicité dans les meurtres de civils innocents en Syrie.
Israël est exposé à une guerre interne (ancien chef du Mossad)
Selon Tamir Pardo, ancien directeur du Mossad, le fossé qui se creuse entre les colons israéliens constitue le plus grand danger pour la survie du régime israélien.
« La fissure et la haine qui s’intensifient entre les colons israéliens représentent la plus grande menace pour la survie d’Israël », a dit l’ancien chef du Mossad.
Selon le Jerusalem Post, dans sa première apparition publique depuis son départ de l'agence de renseignement israélienne, il a mis en garde contre le danger d'une guerre civile en Israël.
"Je pense qu’au moment où une société se trouve dans un processus de division et que l'on franchit un certain seuil, dans les cas les plus extrêmes, des phénomènes tels que la guerre civile peuvent avoir lieu", a-t-il déclaré.
"L'écart entre la situation où nous sommes et une situation de guerre civile, qui est le point le plus extrême, ne cesse de se réduire. Je crois que nous allons dans cette direction", a-t-il ajouté.
Il a appelé les colons israéliens à agir de sorte à combler le fossé qui les sépare et à éliminer la haine tenace qui les ronge.
Iran/Russie: de quoi a peur Washington
Dans un récent article signé Anna Borovskaya, Foreign Policy revient sur les relations irano-russes et y voit une donne parfaitement nouvelle.
"Des intérêts et des ennemis communs rapprochent chaque jour davantage la Russie de l'Iran. Ce rapprochement est potentiellement de nature à porter atteinte aux intérêts à long terme des États-Unis."
L'auteur revient ensuite sur les raids aériens russes menés contre les terroristes en Syrie via le ciel iranien et poursuit :
"Depuis des siècles que durent les relations Moscou-Téhéran, les deux parties n'ont jamais entretenu des relations si proches. C'est une déveine pour les États-Unis que Russes et les Iraniens aient enfin compris à quel point leurs intérêts sont convergents et à quel point ces intérêts communs contredisent ceux des États-Unis."
L'auteur se penche ensuite sur divers aspects des intérêts que partagent Moscou et Téhéran et écrit :
"La montée en puissance de la menace terroriste, les intérêts économiques, l'instabilité en Afghanistan ou encore la perspective de coopérations en Asie centrale font partie des facteurs qui motivent les deux parties à coopérer étroitement. Il y a trois ans, les responsables russes et iraniens ont amorcé le dialogue pour l'adhésion de l'Iran à l'Union douanière (entre la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan et l'Arménie, NDLR) et ce, en vue de rééquilibrer les rapports des forces avec l'Union européenne. La crise syrienne est venue toutefois créer ce qui pourrait être qualifié de point d'orgue des relations irano-russes. La Russie voit dans la Syrie une opportunité pour étendre son influence et le soutien de Téhéran au régime d'Assad sert les intérêts russes.
Certes les Russes ne perdent pas de vue la qualité de leurs relations avec les pays arabes du Moyen-Orient, mais c'est un fait qu'ils se penchent en ce moment davantage du côté de l'axe Iran/Syrie/Hezbollah".
L'auteur prévoit en guise de conclusion la poursuite et le renforcement des relations entre la Russie et l'Iran :
"Cette coopération, quand bien même elle ne durerait pas longtemps, ne peut que nuire aux intérêts des États-Unis. Même une alliance de courte durée entre l'Iran et la Russie pourrait porter gravement atteinte aux intérêts de Washington. Tout le monde sait que des victoires tactiques contribuent toujours aux gains stratégiques. Ni les États-Unis ni les Européens ne devront prendre à la légère les ambitions moyen-orientales de Poutine. Il en va de même des défis que la coalition entre la Russie et l'axe non arabe du Moyen-Orient est capable de lancer à l'adresse de ses adversaires, défis qui pourraient bien s'avérer paralysants."
Explosion d'une bombe à l'institut de criminologie de Bruxelles
Une explosion est survenue la nuit dernière à l’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) à Neder-Over-Heembeek, en région bruxelloise, rapportent différents médias lundi.
D’après Bel RTL, une voiture-bélier a défoncé 3 lignes de grillages pour pénétrer à l’intérieur du site de l’Institut national de criminologie avant l’explosion d’une bombe. Un incendie s’est déclaré mais il a été maîtrisé.
Il n’y a pas de blessés mais les dégâts sont importants.
Les pompiers de Bruxelles ont été appelés pour une explosion suivie d’un incendie, a indiqué leur porte-parole, Pierre Meys, confirmant une information diffusée par plusieurs médias.
Le porte-parole n’a pas donné plus d’informations quant aux causes de l’explosion.
L’INCC est une institution scientifique qui relève du SPF Justice.