تقي زاده

تقي زاده

lundi, 05 septembre 2016 09:59

Israël bombarde la Syrie

Selon Al-Mayadeen, le régime israélien a bombardé à quatre reprises les positions de l'armée syrienne à Quneitra, près de la frontière syro-libanaise. 

Ces raids aériens interviennent alors que de nouvelles évolutions sont constatées sur le front sud des combats. Selon les sources syriennes, l'armée syrienne et le Hezbollah se préparent à lancer une vaste offensive dans le sud et ce, sur fond de défections dans les rangs des milices terroristes déployées dans le Sud. 

Les terroristes refusent de plus en plus de suivre l'ordre du centre de commandement d'Al-Mouk, qui tente tant bien que mal à prévenir l'offensive de l'axe de la Résistance. 

Cela fait un mois en effet que le CENTCOM en question a versé la somme colossale de 40 millions de dollars aux deux milices d'Ahrar al-Cham et du Front de Fath al-Cham pour les encourager à lancer une grande offensive contre le quartier d'Al-Baath, au centre de Quneitra. Or l'opération se fait attendre en raison des divergences qui opposent les deux milices sur les modalités de répartition de la somme. 

Le CENTCOM en est désormais à menacer les miliciens de rupture de toute aide au cas où cette vaste offensive ne serait pas lancée sous peu. Cette insistance est interprétée par les analystes comme suit : le CENTCOM jordanien a hâte d'embraser le front sud-ouest en Syrie, quitte à sécuriser cette zone qui se trouve à cheval entre le sol syrien et le Golan occupé. 

De son côté, l'armée syrienne se prépare à mener une nouvelle série d'opérations dans le sud de la Syrie avec la participation active du Hezbollah. Ce serait une offensive qui sera menée en parallèle avec les combats dans la banlieue sud d'Alep. 

Selon cette information, le Hezbollah envisage de déployer ses forces près du point de passage de Quneitra, non loin du Golan occupé. L'objectif consiste à éliminer les éléments terroristes dans cette zone, ce qui inquiète éminemment Israël qui, depuis 2011, a su s'allier aux terroristes et s'emparer de facto du Golan syrien.

lundi, 05 septembre 2016 09:52

Le méga-gaspillage du siècle ?

Bien que le système de défense antimissile conçu par Boeing ait échoué à la moitié des tests, il a été mis en service et a généré 1,8 milliard d'euros de bénéfices.

Entre 2002 et le début de l'année 2015, le Pentagone a effectué 11 essais en vol du système de défense antimissile destiné à protéger la patrie. Dans les exercices scrupuleusement scénarisés, les missiles-intercepteurs du système GMD (Ground-Based Midcourse Defense), ont été lancés depuis des silos souterrains pour éliminer des ogives ennemies fictives au-dessus du Pacifique.

Alors que ces tests ont englouti 5,7 milliards d'euros ponctionnés sur les deniers publics, sur les 11 essais de missiles, seulement cinq ont atteint leur cible. Un record peu honorable qui a poussé des experts indépendants à conclure que le système ne saurait être employé pour riposter à une attaque nucléaire de la Corée du Nord ou de l'Iran. Néanmoins, le système GMD, destiné à contrecarrer une attaque nucléaire "limitée" d’une non-superpuissance, a été mis en service en 2004 et a coûté aux contribuables américains plus de 36 milliards d'euros. De plus, Boeing Co., l’entreprise qui a conçu le GMD, a perçu près de 2 milliards d'euros de primes en remerciement de son travail, précise le Los Angeles Times. Jusqu'à récemment les informations sur le montant total des primes versées à Boeing n'avaient pas été rendues publiques.

Mais le journal a obtenu des détails à l’issue d’un procès qu’il avait intenté contre le ministère de la Défense en vertu de la loi sur la liberté d'information.

Au cours de l'enquête, les journalistes ont découvert que les critères pour les primes annuelles avaient été modifiés afin de minimiser l'importance des résultats des essais. L. David Montague, co-président du comité de l’Académie nationale des sciences qui a documenté les lacunes du GMD, a qualifié d'"ahurissant" le montant du bonus tenant compte de la performance du système. Montague, qui est également un ancien haut responsable pour les systèmes de missiles au sein de la société Lockheed Corp., a déclaré qu’un tel montant suggère que l'Agence de défense antimissile, le bras du Pentagone qui supervise le projet du GMD, est une "organisation voyou" qui devrait être strictement surveillée.

Un porte-parole de l'agence, Chris Johnson, a déclaré que, malgré le bilan des essais en vol du système GMD, Boeing avait "touché" ses primes "en conformité avec les critères spécifiés dans le contrat". Il a ajouté que les paiements étaient "conformes à tous les règlements régissant les achats gouvernementaux". Boeing "a satisfait aux exigences contractuelles et à une variété d'incitations faisant partie d’un large éventail d'objectifs du programme" a répondu Dexter Q. Henson, porte-parole de Boeing, dans un e-mail défendant le travail de la société. Il est prévu qu’en cas d'attaque, les missiles-intercepteurs de la base aérienne de Vandenberg, à Santa Barbara et de Fort Greely, en Alaska, soient lancés dans le but d'atteindre des cibles dans la haute atmosphère. L’engin-intercepteur est un missile à plusieurs étages avec un "engin destructeur" de 1,5 m de long placé à son extrémité. L'engin destructeur est conçu pour se séparer du missile dans l'espace et voler à la vitesse de 6,4 kilomètres par seconde vers l’ogive de l'ennemi.

Le Guide suprême de la Révolution islamique d’Iran affirme que la prolifération des armes de destruction massive dont des armes chimiques et nucléaires constitue une ligne rouge pour le programme défensif de l’Iran.

Devant un parterre de ministres, autorités, chercheurs et experts du ministère iranien de la Défense, le Guide suprême de la révolution islamique a déclaré que le « pouvoir de défense et d’attaque » était le droit légitime de l’Iran. Mettant l’accent sur la nécessité de l’accroissement de la puissance défensive du pays, il a indiqué :

« Dans un monde où les puissances hégémoniques, sans morale et inhumaines règnent et n’ont pas peur d’attaquer d’autres pays et de tuer des innocents, le développement de l’industrie de la défense et du secteur offensif est tout à fait naturelle. La sécurité du pays ne sera pas assurée à moins que ces puissances ressentent notre pouvoir. » 

« Dans la conjoncture où les puissances mondiales ont fait asseoir leur pouvoir sans merci et qu’elles bombardent manifestement les cérémonies de mariage et les hôpitaux sous prétexte de la lutte contre le terrorisme sans qu’elles soient obligées de rendre des comptes devant les organisations internationales, il est indispensable que l’Iran renforce ses capacités défensives pour que les puissances arrogantes se sentent menacées », a-t-il indiqué. 


Le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré que la prolifération des armes de destruction massive était interdite selon les principes idéologiques de la République islamique d’Iran. 

 

 

Par ailleurs, le mausolée de l’Imam Khomeini (bénit soit-il) à Téhéran accueillait ce mercredi 31 août, l’Exposition de l’industrie de la défense du ministère iranien de la Défense.

L'honorable Ayatollah Khamenei, Commandant en chef des forces armées de la RII, a passé plus de deux heures à visiter l’exposition, le lieu de présentation des dernières technologies et des produits dans le domaine de l’armement et de la technologie militaire, conçus par les experts et ingénieurs iraniens.

L’Exposition laisse à voir des systèmes et des technologies dernier cri relatives à la balistique, au radar, à l’optique, aux hélicoptères, véhicules blindés, à l’armée maritime et aux centres de communication.

En première partie de l’Exposition, les capacités et les derniers produits des systèmes de défense antimissile de courte, moyenne et longue portée sont présentés au public.

Le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a annoncé le lancement, 10 septembre, de la construction de deux nouvelles centrales nucléaires à Bouchehr.

"Les travaux pour la construction de deux nouvelles centrales nucléaires à Buchehr débuteront le 10 septembre et prendront dix ans", a précisé Ali Akbar Salehi, président de l’OIEA.

Dans un entretien avec les journalistes, M. Salehi a affirmé que par la construction de ces deux nouvelles centrales, l’Iran économiserait 22 millions de barils de pétrole par an, sans omettre de dire que le coût du projet était estimé à 10 milliards de dollars.

Le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique a par ailleurs fait état du partenariat russe dans le projet de construction de ces deux centrales nucléaires.

« Dans le contrat de coopération avec la Russie, l’accent a été mis sur l’utilisation des capacités techniques des industries locales dans la mise en application de ce projet », a-t-il indiqué.

jeudi, 01 septembre 2016 14:15

Le Pen: "Tout sauf Hillary Clinton"

Pour l'intérêt de la France, "c'est tout sauf Hillary Clinton", a déclaré mercredi Marine Le Pen pour qui la candidate démocrate à la présidentielle américaine représente la "dévastation" et le "déséquilibre du monde".

La présidente du Front national n'a pas dit directement qu'elle soutenait Donald Trump mais a dit sur CNN, comme elle l'avait déjà fait en juillet dans un média français: "Tout sauf elle."

"Pour l'intérêt de la France, c'est tout sauf Hillary Clinton, car je crois qu'Hillary Clinton c'est la guerre, c'est la dévastation, c'est le déséquilibre du monde, ce sont des choix économiques qui sont ravageurs pour le bien de mon peuple, ce sont des choix géo-stratégiques qui vont engager à des conflits mondiaux", a-t-elle expliqué.

La journaliste de CNN soulignant que Donald Trump était surnommé le "Le Pen américain", Marine Le Pen a répondu : "Le point commun entre nous, c'est que nous ne sommes pas du sérail, nous ne participons pas du système, nous ne dépendons de personne, nous n'allons pas prendre nos ordres auprès de telles puissances financières".

"C'est peut-être ça qui a fait le succès de Donald Trump, mais aussi celui de Bernie Sanders", le rival malheureux d'Hillary Clinton pour l'investiture américaine, a-t-elle ajouté.

Interrogée sur le mur prôné par Donald Trump entre le Mexique et les USA, la présidente du FN a estimé qu'il était "surtout symbolique". Je pense que la volonté de Donald Trump, c'est de maîtriser l'immigration, je ne vais pas lui jeter la pierre".

L’explosion d’une bombe sur l’autoroute de Kasra, dans la Bekka a fait un mort et onze blessés, selon l’armée libanaise.

Cette déflagration a eu lieu sur une principale route de la ville de Zahlé dans la Bekaa, suite à quoi une femme a été tuée et 11 autres personnes blessées.

 

Selon l'Agence d'information libanaise, Ani, la femme tuée est une ressortissante syrienne dont le nom n'a pas été indiqué. 

 

 

Selon des témoins oculaires, toutes les victimes étaient civiles. Aucun groupe n’a encore revendiqué cette attaque. Depuis l’éclatement de la crise en Syrie en 2011, la vallée de la Bekaa a accueilli des dizaines de milliers de réfugiés syriens. 

jeudi, 01 septembre 2016 14:09

Afghanistan: 2 civils tués dans un attentat

Deux civils ont été tués à la suite l’explosion d’un bus piégé à Logar dans l'est de l'Afghanistan.

Selon les responsables de l'administration locale, plusieurs hommes armés ont pris positions dans certains bâtiments près d'un complexe gouvernemental avant d'entrer en conflit avec les forces de sécurité.

La bombe a explosé en dehors du bâtiment de l’administration locale dans le quartier Charkh.

Le porte-parole du gouverneur provincial Salim Saleh Khal a confirmé que l'attaque a été lancée vers 05h00 heure locale .

Les talibans ont revendiqué la responsabilité de cet attentat. 

Charkh est situé à 60 Km à l’est de la capitale, Kaboul. Les Talibans ont accentué leurs attaques à travers de l’Afghanistan au cours des derniers mois.

mercredi, 31 août 2016 13:53

La Chine et la Syrie

Bien que la visite en Syrie de l’amiral Guan Youfei (le responsable du nouveau département de la coopération militaire internationale chinoise) se soit située dans le cadre d’une prise de contact avec l’ensemble des pays de la région, elle a suscité l’inquiétude en Occident. Pour le moment, selon l’accord signé, l’Armée chinoise s’est juste engagée à former en Chine des militaires syriens du service de santé. Cependant, chacun a bien compris que cet accord cache autre chose car cela fait déjà quatre ans qu’une moitié des médecins militaires est formée en Chine. Bien que l’on ignore ce qui a été véritablement décidé, l’existence de cet accord marque un changement stratégique.

En effet, au cours des cinq dernières années, la Chine populaire s’est interdit toute forme de coopération qui puisse être interprétée par Washington comme une aide militaire. Elle a donc non seulement refusé de livrer des armes, mais aussi des matériels civils indispensables durant cette guerre, comme des détecteurs de tunnels.

Indépendamment de la très importante assistance économique de Pékin, chacun se souvient que la Russie avait identiquement conclu un accord avec la Syrie début 2012, préfigurant son assistance militaire trois ans et demi plus tard. La Chine se prépare-t-elle donc à se déployer aussi ?

Il est probable que la réponse dépendra de la rapidité du déploiement états-unien en mer de Chine et des provocations des alliés de Washington dans cette région.

L’intérêt de la Chine pour la Syrie date de l’Antiquité et du Moyen-Âge. La route de la soie traversait l’Asie centrale pour passer par Palmyre et Damas avant de bifurquer vers Tyr et Antioche. Il reste peu de choses de cette lointaine coopération commerciale, sinon la Pagode visible sur les mosaïques de la Mosquée des Omeyyades. Le président Xi a fait de la restauration de cette voie de communication (et de la création d’une seconde à travers la Sibérie et l’Europe) l’objectif principal de son mandat.

L’autre grand intérêt de Pékin est la lutte contre le Parti islamisque du Turkestan qui a rejoint al-Qaïda, puis Daesh. Il existe aujourd’hui un quartier ouïghour à Rakka et Daesh édite un journal spécialement pour ses membres.

Les membres de ce groupe se rattachent à l’Ordre des Naqchbandis, une congrégation soufie dont l’ancien Grand mufti de Syrie, Ahmad Kuftaru, fut maître. Des loges de cet ordre se sont rapprochées des Frères musulmans, en 1961, sous l’influence des services secrets anglo-saxons, CIA et MI6. Ils ont participé à la création de la Ligue islamique mondiale par l’Arabie saoudite, en 1962. En Irak, ils se sont organisés autour d’Izzat Ibrahim al-Douri et soutinrent la tentative de coup d’État des Frères musulmans syriens, en 1982. En 2014, ils ont fourni 80 000 combattants à Daesh. En Turquie, les Naqchbandis ont créé la Millî Görüş dont Recep Tayyip Erdoğan était un des responsables. Ce sont eux qui ont, dans les années 90, organisé aussi bien les mouvements islamistes dans le Caucase russe que dans le Xinjiang chinois.

Plus encore que les Russes, les Chinois ont besoin de renseignements sur cette filière et sur la manière dont Washington et Londres la contrôlent. Ils avaient cru à tort, en 2001, que les Anglo-Saxons avaient changé après les attentats du 11-Septembre et qu’ils collaboreraient avec l’Organisation de coopération de Shanghai pour lutter contre le terrorisme. Ils savent aujourd’hui que la Syrie est un authentique ami de la paix.

mercredi, 31 août 2016 13:51

Pourquoi les S-300 à Fordo ?

Selon le website américain The daily Caller, le fait de déployer des batteries de missiles S-300 à Fordo renforce largement la défense de ce site d'enrichissement et rend plus difficile qu'avant de le prendre pour cible de frappes aériennes. 

"Le site nucléaire de Fordo a déjà été renforcé contre des frappes aériennes. Le déploiement des batteries de missiles S-300 le rend encore plus résistant contre d'éventuels raids aériens ennemis." 

The Daily Caller cite par la suite les résultats d'une enquête réalisée par la Fondation pour la défense de la démocratie et affirme : "Les S-300 ont été conçus pour la première fois vers la fin de la guerre froide. Certes, il s'agit d'un système qui date un peu, mais les Russes en ont produit une nouvelle version dite S-400. Ce système a été sans cesse optimisé et il est capable de viser à la fois plusieurs cibles, que ce soit des avions, des missiles, des drones."

"Les Iraniens semblent ne plus trop compter sur l'accord nucléaire signé avec l'Occident. La confiance qui aurait dû naître de cet accord et les résultats qu'on pouvait en attendre ne sont pas au rendez-vous, d'où la décision iranienne de déployer ses batteries antimissiles à Fordo et non pas ailleurs." 

En Tunisie, au Liban, en Malaisie, en Algérie, au Yémen, au Danemark et en Indonésie, des milliers de personnes sont descendues dans les rues, afin de réclamer la levée immédiate du blocus de Gaza par Israël.

Au cours de ces derniers jours, les citoyens tunisiens, libanais, malaisiens, algériens, yéménites, danois et indonésiens ont organisé des manifestations en guise de protestation contre la poursuite du blocus de la bande de Gaza par le régime israélien.

 

 

Les partisans de la Palestine ont scandé des slogans contre les crimes israéliens, réclamant l’arrêt immédiat du blocus à Gaza et la fin des souffrances et des problèmes des Palestiniens opprimés de Gaza.

Portant des pancartes anti-israéliennes, les manifestants ont demandé aux instances internationales de prendre des mesures sérieuses en vue de lever le blocus de Gaza, réitérant l’impératif de soutenir le peuple opprimé de la bande de Gaza.

 

 

Il est à rappeler que ces manifestations ont eu lieu à l’occasion de la deuxième semaine mondiale de la solidarité avec Gaza, avec la participation de la campagne internationale pour « briser le blocus de Gaza ».