تقي زاده

تقي زاده

Les causes de la révolte de l’Imam al-Hussein (P)

L’invitation des Kufites à l’Imam al-Hussein (P) de venir à Kufa et d’installer un gouvernement islamique représentait ici le troisième côté du triangle des causes de sa révolte. La requête des omeyyades à l’Imam lui demandant qu’il approuve la nomination de Yazid au poste du califat résumait la « stratégie défensive ».

Toutefois, comme cela est connu, l’Imam a par conséquent rejeté cette requête, et il s’est opposé aux institutions corrompues en fonction avec tous les moyens à sa disposition, par souci de maintien du devoir religieux de « l’ordonnance du bien et l’interdiction du mal ». Cet élément devrait être surnommé « la stratégie d’attaque » de la révolte de l’Imam.



Etendons-nous maintenant un instant sur ces facteurs pour vérifier lequel d’entre eux portait plus de poids que les autres. Il va sans dire que chacun des trois facteurs est différents des autres dans sa valeur et son importance globales pour la révolte. Cela veut dire que chacune des causes présentes a ajouté, dans son propre droit, une dimension unique et significative à la révolte. Par exemple, l’acceptation de l’Imam de l’invitation des Kufites à se rendre à Kufa est aussi significative que les deux autres facteurs, et aussi en accord avec leur importance et leur impact sur le résultat général de la révolte. Parmi les facteurs se trouve celui qui met en valeur le sens d’un certain mouvement de réforme. De manière analogue, le dirigeant du mouvement peut influencer ce facteur particulier, au moyen de l’élévation de son profil.



L’être humain, par exemple, est bien conscient de plusieurs choses auxquelles il attache de l’importance. Par exemple, son apparence peut être regardée comme un bien ; ses bijoux convoités peuvent être considérés d’une autre grande valeur. Il y a aussi d’autres choses matérielles et abstraites que l’homme souhaiterait acquérir du fait qu’elles soient estimées comme des objets de beauté. Et sans aucun doute, le pouvoir et le haut profil, notamment les positions divines, sont vus par l’homme comme des sources de fierté, de splendeur et de valeur. Même les apparences matérielles externes, qui dénotent ces valeurs ajoutées, confèrent à l’homme une valeur ajoutée.


Pour illustrer ceci, prenez une personne qui s’est vêtue de la tenue spéciale du clergé. Bien qu’en soi, le vêtement ne soit pas indicatif de la piété de la personne qui la porte, n’étant pas un critère par lequel l’érudition de celui qui la porte peut être mesurée, ni le niveau de sa piété, il peut cependant donner une telle impression à la personne qui s’habille d’une telle tenue. De même, la personne qui porte de tels habits peut remporter le respect et l’attention des autres. De la même façon, un tel vêtement devient une source de fierté pour la personne qui en est élégamment habillé. Ceci peut être comparé aux bijoux portés par les femmes, étant donné la manière dont les bijoux peuvent embellir les femmes et la satisfaction et la fierté dont elles peuvent tirer en les portant.



La même comparaison peut être appliquée aux révolutions, car il peut y avoir des facteurs qui soient capables d’accroître leurs richesse et exigence. Ceci est le résultat des différences théoriques entre une révolution et une autre. Certaines sont dépourvues de la dimension morale et caractérisées par la bigoterie, alors que d’autres peuvent être purement matérialistes, leur donnant leurs traits distinctifs. Néanmoins, si une révolution est caractérisée par les aspects moraux, humains et divins, elle s’élèvera et s’imposera au-dessus de toutes les autres révolutions.

Ainsi, l’ensemble des trois facteurs qui ont contribué au commencement de la révolte de l’Imam al-Hussein (Psl) lui ont donné le sens qu’elle possède, notamment le troisième facteur. Parfois, une personne spécifique avec un sens particulier dans un soulèvement précis peut lui ajouter une nouvelle valeur, c’est-à-dire une valeur ajoutée et un sens particuliers. Dans la mesure où un certain facteur ajoute une nouvelle valeur à l’importance de la personne, il donne en retour une élévation à cette importance. Par exemple, le vêtement de la personne spirituelle ou d’un professeur d’université peut donner de la fierté et de l’esthétique à ceux qui portent ces uniformes. L’opposé est aussi vrai, du fait que la personne ainsi vêtue soit la source de fierté et d’esthétisme dus à son caractère pur, sa droiture et son savoir.



Sa’sa’a ibn Sawhan était un des compagnons de l’Imam Ali (Psl) et un orateur renommé et accompli ; il était loué par le célèbre homme de lettres al-Jahidh. Lorsqu’il a voulu féliciter l’Imam lors de son élection au poste de califat, il a dit à l’Imam quelque chose qui était différent de ce que toutes les autres personnes avaient dit.

Voici ses termes : « Ô Ali ! Tu as orné le califat avec splendeur. Tu es la source de sa fierté. Il ne t’a accordé ni la grandeur ni la fierté. Le califat avait besoin d’une personne de ton éminence, et pourtant, tu n’avais pas besoin de son allure. Par conséquent, je félicite le califat, car ton nom lui est devenu synonyme ; je ne t’applaudis pas parce que tu es devenu calife ».

En conséquence, on peut dire que le facteur de « l’ordonnance du bien et l’interdiction du mal » avait donné à la révolte de l’Imam al-Hussein (Psl) un sens supplémentaire. Et par son sacrifice absolu et celui de sa famille et de ses compagnons, l’Imam a élevé le profil de son institution. Il y a beaucoup de gens qui pourraient revendiquer le maintien de cette obligation religieuse.

L’Imam al-Hussein (Psl) a démontré ceci sur cette base : « Je cherche à ordonner ce qui est bien et à interdire ce qui est mal et à suivre les traditions de mon grand-père et de mon père ». Ceci est la parabole de l’islam qui peut être une source de fierté pour beaucoup de gens. Et il y a eu aussi des musulmans que l’islam chérit et dont il se sent fier.



Les différents titres, qui ont été mérités par plusieurs brillantes personnalités, tels que Fakhr-ul-Islam (La fierté de l’islam), ‘Izz-ud-Din (La Gloire de la Religion) et Sharaf-ud-Din (L’honneur de la religion) sont indicatifs de ce sens. Abu Dhar, ‘Ammar ibn Yassir, parmi les compagnons du Prophète (Pslf), et ibn Sina (Avicenne) [1], ont été éduqués selon les idéaux de l’islam et en sont ainsi devenus une source de fierté.

L’islam, en retour, se sent fier de certains de ses fils, qui avaient été moulus à son image, de telle sorte qu’ils ont remporté un renom international, non moins car ils ont laissé leur marque sur la civilisation humaine. Le monde ne peut nier la contribution de Khwaja Nassiruddin at-Tussi [2] à la civilisation humaine, car le mérite lui revient pour certaines découvertes relatives à la lune.



Il peut alors être dit que l’Imam al-Hussein ibn Ali (Psl) a en réalité donné l’élan requis pour la tradition de « l’ordonnance du bien et l’interdiction du mal ». Et lorsqu’il est maintenu que cette institution rehausse le poids des musulmans, ceci ne vient pas d’un vide.

Le saint Coran a affirmé ceci :
{Vous êtes la meilleure communauté qu’il y ait eu chez les hommes : vous ordonnez ce qui est bien, interdisez ce qui est mal et croyez en Dieu}[3].

Méditez juste à la formulation de ce verset, notamment pour ce qui est de la caractéristique accordée à « la meilleure communauté ». Cela signifie que c’est seulement en vertu de leur maintien du devoir religieux de « l’ordonnance du bien et l’interdiction du mal » qu’ils ont mérité ce splendide éloge. La valeur de cette communauté est donc dans le maintien de cette obligation.



Toutefois, concernant la révolte de l’Imam al-Hussein (Psl), c’est l’Imam qui a conféré cet honneur sublime à cette obligation par les sacrifices qu’il a personnellement faits, ajoutés à ceux de sa famille et de ses compagnons. Cependant, il n’est pas correct pour nous, musulmans, de ne pas être capables d’endurer la responsabilité du maintien de cette obligation religieuse ; nous prouvons que nous sommes en dette vis-à-vis d’elle.

Il est regrettable que les gens aient donné plus d’attention à des choses pas tellement importantes, tel que grandir la barbe et interdire le port de l’or pour les hommes, et aient dit des paroles sans conviction à des affaires significatives qui doivent être maintenues. Contrairement à cela, l’Imam al-Hussein (Psl) s’est révolté pour faire vivre le principe de « l’ordonnance du bien et l’interdiction du mal » dans toutes les sphères de la vie. Il disait que Yazid était le résumé du rejet et qu’il devait être effacé du monde de l’islam. Il a aussi affirmé que l’Imam des musulmans devait être celui qui maintient les injonctions contenues dans le Livre de Dieu, qui rend justice, et qui suit la vraie religion.



L’Imam al-Hussein (Psl) a tout sacrifié dans le chemin de la sauvegarde et du renfort ce cette institution. L’Imam a donné un sens plus sobre à la mort dans cette cause. Elle s’est transformée pour impliquer la grandeur et l’honneur. Alors qu’il préparait son trajet de Médine à Karbala, il parlait toujours au sujet de la mort dans la dignité et l’honneur, la mort dans la cause du droit, de la vérité, et de la justice. Une telle mort est semblable à un magnifique collier qui orne le cou d’une jeune femme.


L’Imam récitait souvent un vers de poésie en route vers Karbala, dans son voyage fatidique. Le poème disait quelque chose comme ceci : « Bien que la vie soit douce et belle, la vie prochaine est cependant plus douce et plus belle ». Du fait qu’à la fin, l’homme laisse derrière lui, après la mort, toutes les possessions terrestres, le bien vient du don de sa richesse dans de bonnes causes, au lieu de l’amasser. De la même façon, étant donné que le corps humain se transformera en poussières après la mort, pourquoi l’homme ne devrait-il pas mourir d’une mort douce et honorable ? Ainsi, mourir avec l’épée dans la cause de Dieu est bien plus grandiose et splendide.



De l’autre côté de l’équation, l’exemple d’Abu Salama al-Khallal, qui était surnommé « le ministre de la famille de Mohammed » dans la cour du calife abbasside, sert d’exemple inverse de celui de l’honorable défunt mentionné ci-dessus. Son histoire est comme ceci : lorsqu’il a perdu la faveur du calife abbasside, un incident qu’il a plus tard payé de sa vie, il a écrit deux lettres, l’un à l’Imam Ja’far as-Sadiq (Psl) et l’autre à Mohammed ibn Abdallah al-Mahdi, leur offrant ses services et ceux d'Abu Muslim. Tel était son message à leur intention : « Si vous vous préparez à cela (la prise du califat) et acceptez notre offre, nous tuerons ces personnes (les dirigeants abbassides) ».


L’impression immédiate que donne le contenu de cette lettre est que l’auteur est déloyal, car il a adressé sa lettre à deux personnes différentes, mais uniquement lorsque sa relation avec ses maîtres s’est détériorée.

Dès que l’Imam as-Sadiq (Psl) a reçu la lettre et l’a lue, il l’a brûlée devant les yeux de l’émissaire qui l’avait apportée. Lorsque le messager a interrogé l’Imam quant à sa réponse, l’Imam l’a informé qu’il n’avait rien à ajouter à ce que le messager venait de voir.

L’Abbasside a tué Abu Salama avant qu’il n’ait pu revoir son messager. Certaines personnes semblent soulever une objection quant à la réponse négative de l’Imam à l’invitation d'Abu Salama, qui l’avait appelé à se soulever pour assumer le pouvoir avec son aide. Mais l’intention d'Abu Salama était bien connue : il n’était pas sincère dans son appel lorsqu’il avait écrit cette lettre, immédiatement après avoir perdu les faveurs du calife abbasside, qui était sûr qu’il ne pouvait plus lui faire confiance. Ainsi, il a rencontré une mort violente peu après.



Néanmoins, si l’Imam al-Hussein (Psl) avait fermé les yeux devant toutes ces lettres qu’il avait reçues des habitants de Kufa, l’invitant à les retrouver et à installer un gouvernement islamique chez eux, il n’aurait jamais échappé à une critique similaire. Dans le cas de l’Imam al-Hussein (Psl), il a répondu positivement à l’appel des habitants de Kufa lorsqu’il a réalisé qu’ils étaient sérieux dans leur invitation. Ainsi, il lui incombait de leur répondre.



Examinons laquelle de ces deux questions suivantes est venue en premier et laquelle avait donc une préséance sur l’autre. Est-ce que le rejet de l’Imam de l’appel omeyyade l’invitant à approuver le califat de Yazid vient en premier, c’est-à-dire avant l’invitation des habitants de Kufa l’appelant à venir à Kufa pour former un gouvernement islamique ? Il va sans dire que la première proposition vient en premier, car c’est immédiatement après le décès du père de Yazid, Mu’awiya, qu’il a été exigé de l’Imam al-Hussein (Psl) qu’il prête allégeance à Yazid.

Le messager qui a apporté les nouvelles du décès de Mu’awiya au gouverneur de Médine a apporté avec lui une lettre comportant une exigence que l’Imam al-Hussein (Psl), et quelques autres personnalités, approuvent la succession de Yazid au califat. Il est fort probable que les habitants de Kufa ne fussent pas au courant des nouvelles du décès de Mu’awiya à ce moment-là. Des événements historiques soutiennent cette théorie.



Il est à noter que plusieurs jours s’étaient écoulés après le refus de l’Imam al-Hussein (Psl) d’accepter de prêter allégeance à Yazid avant qu’il n’ait été forcé sous la pression de quitter Médine et de commencer finalement son mouvement d’opposition, à savoir le 27 rajab, sur le chemin pour la Mecque. Il est arrivé à la Mecque le 3 sha’ban. Il a reçu les lettres des habitants de Kufa le 15 ramadan. Cela veut dire un mois et demi après que les Omeyyades ont fait connaître leur intention d’exiger l’allégeance de l’Imam, et après son refus absolu conséquent.

L’Imam al-Hussein (Psl) est resté à la Mecque pendant quarante jours. Par conséquent, il n’a pas rejeté l’appel omeyyade l’invitant à approuver Yazid comme calife en raison de l’appel des habitants de Kufa lui demandant de partir pour Kufa pour former le prochain gouvernement islamique. Il a fait connaître sa position manifestement, il a fait savoir qu’il ne céderait pas devant Yazid, même si plus aucun accès ne lui était laissé sur la terre entière. Ceci est la seconde raison du soulèvement d'al-Hussein (Psl).



Le troisième pilier du soulèvement de l’Imam est le maintien du devoir islamique, qui est d’enjoindre au bien et d’interdire le mal. L’Imam (Psl) a commencé son mouvement d’opposition de Médine, déterminé à soutenir la responsabilité de ce devoir. Toutefois, même s’il ne lui était pas demandé de prêter serment d’allégeance à Yazid et s’il n’était pas invité à se rendre à Kufa pour y installer un califat rival, il était résolu à supporter son devoir et à soutenir cette tradition, au moins parce que la corruption allait à ce moment s’imposer sur le monde islamique.



Pour récapituler, dans chacun des trois aspects de sa révolte, l’Imam (Psl) devait faire face à une question particulière, et il avait un devoir à accomplir. Concernant le premier aspect, c’était sa décision de refuser la demande omeyyade d’approuver la succession de Yazid au califat. Quant à la deuxième facette, il a répondu positivement à l’appel des habitants de Kufa pour qu’il aille installer un califat rival à Kufa. Pour ce qui est du troisième aspect, il a pris l’action nécessaire pour contrer l’établissement d’un gouvernement corrompu. Ainsi, on peut facilement le qualifier de révolutionnaire.



Lorsque nous disons donc que la révolte de l’Imam al-Hussein (Psl) possède plusieurs facettes, ceci est clairement manifesté dans les positions requises qu’il a prises vis-à-vis des trois aspects. Par exemple, le devoir de l’Imam envers l’allégeance à Yazid était un refus absolu ; et s’il avait accepté la proposition d’ibn Abbas de choisir un exil auto-imposé dans les montagnes du Yémen, un tel refus aurait été matérialisé. C’était donc une décision personnelle, c’est-à-dire qu’il ne lui incombait pas de demander aux autres de s’associer à lui sur ce point.

Pour ce qui est de l’appel des habitants de Kufa, aucun choix ne lui était laissé si ce n’est d’y répondre, tant qu’ils restaient fidèles à leur engagement. S’ils le brisaient, l’Imam serait affranchi de toute entreprise, comme le problème du califat n’en serait plus un, c’est-à-dire qu’il cesserait d’être un devoir religieux.

Mais pourquoi l’Imam a-t-il continué sur cette voie ? Ceci suggère que son obligation religieuse n’était pas limitée à la question litigieuse du califat. L’appel des habitants de Kufa s’est prouvé être un simple point, comme les nouvelles du meurtre de Muslim ibn Aqil, son cousin et émissaire pour les habitants de Kufa, lui sont parvenues alors qu’il était en route pour Kufa, en Irak.

Il y a aussi eu une autre évolution : l’Imam a rencontré, avant son arrivée, al-Hurr ibn Yazid ar-Riyahi (rencontre pendant laquelle il a été révélé que les habitants de Kufa avaient changé d’avis et qu’ils ne le soutenaient plus pour qu’il devienne calife avec leur aide). Avec l’appel des habitants de Kufa tombant donc à l’eau, l’Imam était alors libéré de toute obligation. Pour leur rendre la situation absolument claire, il leur rappellerait qu’il retournerait de là où il était venu, en cela qu’il était venu à eux en réponse à leur appel.

Cependant, cela ne signifiait pas qu’il avait changé d’avis concernant le califat de Yazid, question sur laquelle il était inflexible, persistant à ne pas l’approuver. En ce qui le concernait, sa position de rejet de Yazid en tant que calife était irréversible, d’où son affirmation volontaire de non-soumission à l’exigence de l’établissement au pouvoir, même si toutes les routes étaient fermées devant lui. Quelles autres options avait-il ? La réponse est son maintien du principe de l’ordonnance du bien et de l’interdiction du mal.



L’invitation des habitants de Kufa, n’était pas le facteur le plus important ; il était plutôt le moins important parmi les facteurs qui ont contribué à la révolte de l’Imam. Même si nous assumons que c’était la cause principale de la révolte, l’Imam, après avoir su que les habitants de Kufa n’avaient pas gardé leur engagement, aurait pu se résigner au fait qu’il n’y eût plus besoin de poursuivre ses projets, envisager de prêter serment d’allégeance à Yazid et abandonner sa volonté de soutenir le principe de l’ordonnance du bien et de l’interdiction du mal.

L’opposé est précisément ce qui s’est produit. Les sermons les plus enflammés de l’Imam étaient ceux qui ont été délivrés à la suite de la tombée de Kufa aux mains des Omeyyades. En cela, il y avait un message clair : il agissait en accord avec l’obligation de l’ordonnance du bien et de l’interdiction du mal, et il savait pertinemment que c’était son premier motif pour le lancement de sa révolte. Pour sa part, c’était une action de révolutionnaire contre l’établissement au pouvoir du moment.



Alors qu’il se dirigeait vers l’Irak, il a rencontré par chance deux hommes venant de la direction de Kufa. Il leur a demandé de s’arrêter afin d’avoir une conversation avec eux. Au moment où ils ont su que c’était Hussein (Psl), ils se sont détournés et ont disparu, pour éviter de lui parler. Entre-temps, un homme d’entre les compagnons de l’Imam, qui avait rencontré les deux hommes, est arrivé à cet endroit. Il a transmis à l’Imam les nouvelles de l’assassinat de Muslim ibn Aqil et de Hani ibn Irwah, les ayant reçues des deux hommes qu’il avait rencontrés plus tôt.

’est à travers ces mêmes hommes, bien qu’indirectement, que l’Imam a pris connaissance de la tombée de Kufa entre les mains des Omeyyades. Son compagnon a aussi informé Hussein (Psl) que les deux hommes se sentaient honteux de donner ces terribles nouvelles à l’Imam, notamment pour ce qui est de parler du corps sans tête de Muslim qui a été traîné dans les rues de Kufa. En entendant ces informations, les yeux de l’Imam se sont remplis de larmes, et il s’est mis à réciter ce verset coranique :

{Il y a des croyants qui ont été fidèles à leur pacte conclu avec Dieu. Tel d’entre eux a atteint le terme de sa vie, et tel autre attend, mais ils n’ont en rien changé}[4].



L’Imam (Psl) voulait prouver aux gens qu’il n’était pas venu uniquement pour Kufa. Si cette province tombait donc entre les mains de l’ennemi, cela ne changeait rien. Il n’a pas lancé son mouvement uniquement en réponse à l’appel des habitants de Kufa. Cet appel faisait partie des facteurs qui l’ont poussé à marcher vers l’Irak. L’Imam al-Hussein (Psl) avait bien précisé qu’il se voyait responsable de l’accomplissement d’un devoir plus important. Si Muslim ibn Aqil obtenait donc le martyre, il allait honorer son contrat et s’en aller par conscience du devoir. Ainsi, l’Imam doit continuer à emprunter le même chemin qu’il avait tracé pour son mouvement.

Comme l’Imam avait décidé de prendre une position attaquante contre le gouvernement omeyyade et s’était mis à marcher sur cette voie révolutionnaire, la raison de son action était différente de celle d’une personne qui tient une position défensive ou même soumise. La position d’une personne qui résiste à un attaquant, qui est par exemple venu lui dérober ses possessions, serait de reprendre ce qui lui a été volé et de le protéger. La personne dont l’intention est de se charger de son rival a un objectif différent ; elle n’accepterait rien d’autre que la destruction de l’ennemi et la réalisation de son objectif, même si elle se faisait tuer dans ce projet. La conduite de l’Imam al-Hussein (Psl) était celle du maintien de l’ordonnance du bien et de l’interdiction du mal. C’était l’intention d’un martyr et la voie sur laquelle il avait décidé de marcher.



Celui qui souhaite que son appel atteigne sa communauté soutient la logique du martyr. Cet appel porte une signature faite de son sang. Les exemples de gens qui souhaitaient que leur message parvienne aux autres abondent. Dans de nombreux endroits à travers le monde, nous trouvons des reliques de personnalités qui souhaitaient que les gens se rappellent de leurs exploits, à tel point que certaines d’entre elles avaient de tels accomplissements écrits en épitaphes sur leurs pierres tombales. Des centaines d’années plus tard, de telles reliques sont retrouvées après des fouilles archéologiques et exposées dans des musées, un héritage pour les générations futures.

En comparaison, l’Imam al-Hussein (Psl) a écrit son épopée sur des ondes de fréquences éternelles. Son message est estampillé sur les cœurs des gens, car il était entrelacé avec du sang, y laissant ainsi une marque indélébile. Les cœurs de millions de gens, qu’ils soient arabes ou non-arabes, qui ont compris le message de l’Imam, sont conscients de la sincérité de ce message, notamment lorsqu’il a déclamé : « Je regarde la mort comme une félicité et considère la vie à l’ombre des oppresseurs comme rien que du chagrin ».

Cela veut dire que vivre dans l’indignité, dans les centres de l’injustice et de la répression, et survivre avec difficulté, cela n’est pas le genre de vie qu’un homme libre voudrait avoir. Ainsi, « mieux vaut mourir avec honneur que vivre dans la honte », telle était sa devise, c’est-à-dire celle des martyrs.



L’Imam al-Hussein (Psl) a choisi la position de laquelle il allait attaquer le régime ; son intention était celle d’une personne courant vers le martyre. A partir de la terre inhospitalière de Karbala, en Irak, il voulait que le monde entier prenne connaissance de son rejet du gouverneur de ce temps. Il n’avait pas les instruments pour écrire son appel, et pourtant, son message a transcendé les barrières du temps, les lieux, et s’en est allé se reposer dans les cœurs et esprits des gens.

A l’accoutumée, chaque année vient muharram et la lumière de l’Imam al-Hussein (Psl) brille alors en nous comme des rayons de lumière émanant du soleil. Son message est entendu d’une voix haute et claire : « La mort de l’homme est inévitable, et elle est comparable à un collier porté par une jeune femme. Je désire alors être réuni avec mes prédécesseurs, de la même façon que Jacob désirait être réuni avec Joseph », et avec cette éclatante déclaration : « L’enfant illégitime et fils d’enfant illégitime ne nous a laissé que deux choix : soit le recours au sabre, soit la capitulation. Que c’est absurde ! L’humiliation n’est pas de notre goût ! Dieu ne laissera jamais cela nous arriver ; il en est de même pour le Messager, les croyants, les cœurs chastes et purs et les belles âmes. Pour ces idéaux, nous préférerions mourir dans l’honneur que de céder à l’ignoble ».

Il y a une référence dans ce sermon à ibn Ziyad, qui avait proposé à l’Imam un de ces deux choix, soit l’épée, soit l’ignominieuse reddition.



Tel était le message que l’Imam souhaitait faire vivre à travers les âges et les générations : ni Dieu ni Son Messager ni les croyants ne laisseraient un croyant pieux subir l’expérience amère de la disgrâce. Les générations et les croyants allaient connaître la résistance de l’Imam, et aucun d’entre eux n’aurait accepté la notion de la reddition de l’Imam face à l’ennemi. Il était inconcevable qu’une personne comme l’Imam, un homme pur élevé sous l’aile de Fatima, la fille du Prophète, puisse s’abandonner à l’humiliation.

Lorsqu’il a quitté Médine, armé de son refus d’approuver la succession de Yazid au califat comme une raison de son attaque contre le régime répressif, il a écrit un testament et l’a laissé à son frère Mohammed ibn al-Hanafiya. Il y était notamment écrit : « Je ne me suis pas soulevé en étant conduit par l’arrogance ou la témérité, ou par un désir de répandre la corruption ou l’injustice. Tout ce à quoi j’aspire est la réforme de la communauté de mon grand-père ». Tel était le motif derrière le mouvement de l’Imam.



Dans la lettre qu’il a écrit à son frère ibn al-Hanafiya, l’Imam a mentionné l’incident de la demande omeyyade l’appelant à donner son allégeance à Yazid, mais il n’y a pas une seule référence à l’appel des habitants de Kufa.

Ce refus sans équivoque soulignait la détermination de l’Imam à marcher sur la voie du martyre jusqu’à la fin. Si sa logique avait en partie été l’amour de la défense de sa propre personne, il aurait été logique qu’il ne donne pas le choix à ses compagnons, la veille du dixième jour de muharram, soit de quitter sa compagnie, soit de persévérer et de rester avec lui. Tout au long du parcours, sa décision était claire et il était sincère avec eux, leur disant que l’armée d’ibn Ziyad en avait après lui seulement, c’est-à-dire que soit il abandonnait et acceptait Yazid en tant que calife, soit il allait être tué sur le champ de bataille. Selon son jugement, sa position de rejet du gouvernement de Yazid était dictée par son sens de devoir religieux, car il pensait que Yazid n’était pas apte à gouverner.

Mais ses compagnons ont choisi, de leur propre gré, de rester avec lui jusqu’à la fin, préférant obtenir le martyre plutôt que de se séparer de sa compagnie. Pour cette noble position, l’Imam s’est tourné vers son Seigneur et a prié pour ses compagnons, Lui demandant de les récompenser pour lui.



Cela est renforcé par le fait qu’au cours de la même nuit, l’Imam ait demandé à Habib ibn Mudhahir al-Assadi de partir demander l’aide de membres de sa tribu. Supposons que Habib ait réussi à rallier quelque cinquante ou soixante combattants. Quelle différence représente ce nombre en comparaison à quelque trente milliers de soldats de l’autre côté ? Cela n’aurait certainement fait aucune différence pour basculer la bataille en faveur du parti de l’Imam.

Quelle était donc la raison de cette requête ? L’Imam voulait remporter la guerre “médiatique” afin que la nouvelle de sa révolte se répande partout. Ceci est le plan des révolutionnaires et des martyrs. Telle était la raison du commencement de ce mouvement, dans son propre cercle direct : il avait emmené avec lui tous les membres de sa famille, voulant qu’ils soient les messagers de sa révolution.

[1] 980-1198 après J.C. ; célèbre philosophe et médecin musulman.

[2] 597-672 de l’hégire, 1201-1274 après J.C. ; philosophe et théologien musulman.

[3] Le Coran, sourate 3, verset 110.

[4] Le Coran, sourate 33, verset 23.

Extrait de Al Mareef
Qu Allah Les Récompense ?

jeudi, 19 août 2021 09:32

poème

L’école parnassienne issue de l’art pour l’art, visant à restaurer l’art dans toute sa pureté, n’a pas ignoré le drame de Karbala. Ainsi, Armand Renaud, poète parnassien mort il y a 114 ans (1895), a eu ses vers que je vous livre :
POÈME
« Hussaïn
Après son père, après son frère,
Tous deux martyrs et saints,
Sous le règne de l’arbitraire, fut tué par les assassins.
Les siens étaient soixante-douze.
Derrière un tertre il avait mis
Ses jeunes enfants, son épouse.
Dix mille étaient les ennemis.
Sous un ciel de feu, rien à boire.
Dix jours, le monde eut ce tableau.
Les hommes y gagnaient la gloire.
Les enfants demandaient de l’eau.
Enfin, haché, méconnaissable,
Hussaïn à terre roula.
 Et le sang fut bu par le sable
Dans le désert de Kerbéla.
Aussi, depuis l’aube, les bêtes
Pleurent dans les bois ; et du ciel
Les gouttes tombant sur nos têtes, sont amères comme le sel.
Seul, je ne pleure pas, j’envie
Celui qui pour l’amour d’Allah,
Vint souffrir et donner sa vie
Dans le désert de Kerbéla».

Le Martyr D'Al Qasim, Fils De L'Imam Al Hassan Al Mujtaba(as) Son Père Mourra En Martyr, Empoisonné...Alors Qu'il Était Tout Petit, C'est L'imam Al Hussein(as) Qui L'éleva, l'eduqua Et S'occupa De Lui Jusqu'a Ce Jour....

Un tout jeune homme, presque un enfant, se dressa devant l'Imam Hussein :

- Mon oncle, je viens demander ton autorisation d'aller au combat !

C'était Qasim, le fils de son frère l'Imam Hassan. L'Imam Hussein se releva, et essuya les larmes qui mouillaient ses yeux, et murmura :

- Certes c'est à Dieu que nous appartenons, et c'est à Lui que nous devons retourner !

La nuit précédente, alors qu'Aun et Mohammad, les deux fils de Zaynab, et Qasim le fils de l'Imam Hassan discutaient de la façon dont ils pourraient s'y prendre pour obtenir de leur oncle l'Imam Hussein l'autorisation de combattre l'ennemi, Omm Farva la mère de Qasim, avait appelé son fils sous sa tente. Omm Farva avait pris son fils dans ses bras et lui avait dit :

- Qasim mon fils ! Sais-tu pourquoi je t'ai appelé ? Je veux te rappeler tes devoirs envers ton oncle Hussein. Je veux te dire quelque chose de l'amour unique que ton père portait à son frère Hussein. Ils étaient si proches l'un de l'autre que toujours ils pensaient et agissaient de concert. La moindre peine ressentie par l'un faisait souffrir l'autre à l'instant même ! Ils étaient plus proches, plus unis que deux jumeaux. Si Hassan était encore de ce monde, j'imagine sans peine ce qu'il ressentirait aujourd'hui. Nul doute qu'il serait le premier à se lever et à sacrifier sa vie pour défendre son frère Hussein.

Omm Farva avait repris, après une pause :

- Quand ton père est mort, tu étais trop jeune pour comprendre la vie. Ses dernières paroles, sur son lit de mort furent les suivantes : "Omm Farva, je te confie, ainsi que mes enfants, à la garde de Dieu et de mon frère Hussein. Quand Qasim sera grand, tu lui diras que ma dernière volonté est qu'il se tienne près de Hussein contre vents et marées. Je vois venir un jour ou mon frère sera assailli de toutes parts et trahi par tous. Ce jour-là il aura besoin du soutien sans faille de ses proches. Je veux que tu prépares Qasim dès son enfance pour qu'il soit prêt quand viendra ce jour !"

- Maman, je ne sais pas comment te remercier pour ce que tu viens de me dire. Aussi loin que remontent mes souvenirs, je n'ai jamais su ce qu'est l'amour d'un père. Mais je sais que si mon père avait vécu, il n'aurait pas pu me donner plus de tendresse et d'affection que ne l'a fait mon oncle Hussein ! Jamais il ne m'a laissé un instant me sentir orphelin ! Comment pourrais-je oublier tout ce que je lui dois ? Comment pourrais-je être à ce point ingrat envers lui ? Quel goût aurait pour moi la vie sans lui, et sans mon oncle Abbas, et sans Ali Akbar, et Aun et Mohammad ?

L'Imam Hussein regarda avec tendresse le jeune homme qui se tenait devant lui. IL secoua la tête avec tristesse :

Qasim, mon enfant chéri ! Comment pourrais-je te permettre de partir, quand je sais que la mort est au bout de la route ? Ton frère, mon cher Hassan, t'a confié à ma garde ; mon cœur tremble à la pensée de t'envoyer au supplice !

La réponse de l'Imam Hussein brisa le cœur de Qasim. Il resta immobile, tête baissée, ne sachant que dire, que faire, pour arracher à son oncle l'autorisation tant souhaitée. A ce moment arriva Zaynab. Elle s'adressa à l'Imam Hussein :

- Hussein, mon frère, de toute ma vie je ne t'ai jamais rien demandé. Aujourd'hui, pour la première et la dernière fois, j'ai une faveur à solliciter. Permets à mes deux fils de marcher sur les pas d'Ali Akbar ! L'Imam Hussein regarda sa sœur, puis Aun et Mohammad.

- Je ne trouve aucun argument, Zaynab, pour refuser de t'accorder ce que tu demandes. Pourtant mon cœur chavire en moi d'envoyer à la mort ces deux enfants ! Vous deux, mes chers enfants, allez ! Satisfaites votre désir de mourir en héros ! Je ne serai pas long à vous rejoindre...

A cette réponse, les deux jeunes héros furent transfigurés de bonheur. Ils demandèrent à leur mère de leur donner sa bénédiction. Des larmes plein les yeux, Zaynab les embrassa:

- Mes enfants, mes chéris ! Que Dieu soit avec vous jusqu'à la fin ! Qu'IL rende votre mort douce ! C'est mon destin de subir outrages et ignominie seule, sans frères, ni fils, ni neveux pour me consoler !

- Maman, avec l'aide de Dieu, nous montrerons à Omar fils de Saad et à toute son armée que nous sommes les dignes petits-fils de Jaafar Tayyar ! Si Dieu le permet nous nous battrons avec tant de courage que ta peine sera transformée en fierté !

Les deux vaillants neveux de l'Imam Hussein sautèrent en selle et disparurent bientôt aux regards angoissés des leurs. Un nuage de poussière masquait la fureur du combat qu'ils livrèrent aux ennemis de l'Islam.

Bientôt on entendit le cri d'adieu d'Aun. L'Imam Hussein pâlit, comme si lui-même avait été frappé. Il regarda sa sœur Zaynab. Abbas et Qasim s'étaient précipités pour la soutenir. Alors à son tour Mohammad, mortellement touché salua son oncle et Imam. L'Imam Hussein se précipita vers eux. IL ordonna à Abbas et à Qasim de rester près de Zaynab.

C'est Mohammad qu'il atteignit en premier. Le garçon perdait beaucoup de sang et respirait avec difficulté. Une profonde blessure à la gorge rendait sa voix presque inaudible. L'Imam Hussein se pencha à le toucher, et l'entendit murmurer : Reçois mes dernières salutations mon oncle. Dis à ma mère que j'ai fait ce qu'elle attendait de moi, et que je meurs avec courage comme elle-même et mon père me l'ont commandé. Transmets-lui mes salutations, et console-la autant que tu le pourras.

Mohammad ferma les yeux un instant, puis reprit dans un souffle :

- Avant de tomber moi-même, j'ai entendu le cri d'Aoun. Je n'ai plus besoin d'aide maintenant. Va trouver Aoun, mon oncle, avant qu'il ne soit trop tard !

A peine avait-il prononcé ces mots que ce qui restait en lui de vie s'échappa.

L'Imam Hussein chercha dans ta direction d'ou était venu l'appel d'Aun. Quand il trouva son corps, le dernier souffle en était déjà parti. Il souleva dans ses bras et serra contre sa poitrine le garçon sans vie.

Portant le corps d'Aun dans ses bras, l'Imam Hussein marcha jusqu'au campement. Abbas courut à sa rencontre :

- Laisse-moi transporter Aun jusqu'à sa dernière demeure, pendant que tu retourneras chercher Mohammad. Je suis encore vivant, mon Maître.

Laisse-moi partager ton fardeau et ta peine !

L'Imam Hussein tendit le corps exsangue à Abbas, et alla chercher son autre neveu. Quand Zaynab vit les deux corps sans vie, elle s'effondra sur eux en pleurant :

- Mes enfants chéris ! Quelle mère pourrait envoyer ses fils à la mort comme je l'ai fait aujourd'hui ?

O mes chéris vous avez quitté ce monde en souffrant de la soif. Mais votre grand-père Ali va maintenant étancher votre soif avec l'eau des sources du Paradis.

Comme c'était l'usage dans l'armée de Yazid, les tambours retentirent pour saluer la mort des deux jeunes garçons, ou plutôt leur misère. Puis ils cessèrent, remplacés par tes cris sauvages de la horde ivre de haine, assoiffée de carnage réclamant du sang encore, du sang toujours !

Lorsque Zaynab était intervenue pour que l'Imam Hussein permette à Aun et à Mohammad d'aller au combat, Qasim s'était hâté d'aller voir sa mère. IL lui avait raconté avec amertume ce qui s'était passé.

Il avait conclu:

- Si je ne dois pas mourir en Martyr aujourd'hui, quel intérêt présentera pour moi la vie ? Suis-je destiné à être esclave, et à ne marcher dans les rues que pour gagner ma prison ?

Omm Farva se souvint de ce que l'Imam Hassan, son époux, lui avait confié juste avant de mourir, qu'un jour Qassim serait désespéré au-delà de toute description. Il lui avait remis une lettre cachetée qu'elle devrait lui donner alors. Elle chercha la lettre, et la tendit à Qassim. Les doigts tremblant d'impatience et d'angoisse, celui-ci brisa le sceau. IL déplia la lettre et lut :

- Mon enfant. Quand cette lettre te parviendra, j'aurai cessé de vivre depuis longtemps. Quand tu liras ceci, tu seras déchiré par un conflit entre ton désir intense de faire ton devoir et de montrer ton amour pour ton oncle Hussein, et l'amour que celui te porte et qui le pousse à t'empêcher de remplir tes obligations. C'est en prévision de ce jour que je t'écris cette lettre j'y joins une autre, qui lui est destinée. Remets-la à ton oncle. IL te laissera accomplir ce que ton cœur désire ! Qassim, quand tu liras cette lettre, le temps de notre séparation sera prêt de finir. Hâte-toi mon enfant ! Je t'attends !

Qasim, transporté de joie, replia la lettre et fit ses adieux à sa mère. IL courut porter le message à son oncle. Mais celui-ci, Abbas à ses cotés, surveillait les péripéties du combat d'Aun et de Mohammad.

Qassim ne voulut pas déranger son oncle en un tel moment. Aussi décida t-il d'attendre Quand les corps d'Aun et Mohammad eurent été rendus à leur mère. Qasim s'approcha de son oncle. Ne sachant que dire. Il tendit simplement la lettre. L'Imam Hussein reconnut au premier regard l'écriture de son frère. Surpris il l'ouvrit. Il lut le message qui lui était destiné :

- Mon cher Hussein, quand tu liras cette lettre tu seras assailli de toutes parts de soucis et de chagrins. Les corps sans vie de tes proches joncheront le sol partout autour de toi. Je ne serai plus là pour donner ma vie pour toi, mais je laisse derrière moi Qasim, qui sera mon représentant auprès de toi. Hussein, je te demande de ne pas repousser mon offre. Au nom de l'amour que tu me portes, laisse Qasim combattre pour te défendre.

Laisse-lui connaître la Gloire du Martyre.

L'Imam Hussein fut soudain submergé par le souvenir de son frère, et il ne put retenir ses larmes à la pensée de cette ultime preuve d'amour. Par delà la tombe. Hassan lui laissait son fils Qasim pour le défendre en ce jour !

L'Imam Hussein se reprit avec effort. IL leva les yeux vers Qasim :

- Mon cher enfant, la volonté de ton père est pour moi un ordre. Il ne me laisse pas le choix. Va Qasim !

C'est ce que veux ton père. Le Martyre est ton destin, je dois l'accepter !

Qasim retourna faire ses adieux à sa mère. Oumm Farwa lut la satisfaction sur le visage de son fils, et comprit que l'heure était arrivée. Lentement elle se leva :

- Mon fils, toutes ces années, j'ai attendu le jour où tu atteindrais l'âge de te marier, et pour cette occasion j'ai gardé le vêtement que portait ton père le jour où il m'a épousée... Je voulais te demander de le porter le jour de ton mariage.

Oumm Farwa marqua une pause. Elle poursuivit :

- Mon fils ! Puisque le destin en a décidé autrement, je souhaite que tu revêtes aujourd'hui ce vêtement de mariage, pour entreprendre le voyage dont on ne revient pas. La coutume veut que le jeune marié teigne ses mains de henné... Je n'en ai pas, et tu n'en as d'ailleurs pas besoin, puisque tes mains seront bientôt couvertes de ton propre sang !

Revêtu des habits de noce de son père, Qasim en était le vivant portrait. Il embrassa sa mère, salua sa tante Zaynab, puis vint embrasser avec respect les mains de son oncle Hussein. L'Imam Hussein eut à cœur de tenir lui-même la bride du cheval pendant que Qasim montait en selle. Il le salua de ces mots :- Qasim, je ne serai pas long à venir te rejoindre !

Qasim s'avança vers la horde hurlante. Quand il parla, le silence se fit. Son éloquence était celle de son grand-père, l'Imam Ali. Les mots que portait sa voix juvénile faisaient baisser vers le sol les regards de ces brutes sans âme. Les vestiges de quelques qualités humaines étaient remués par le discours du jeune homme à peine âgé de quatorze ans. Omar fils de Saad perçut le danger et, une fois encore, fit appel aux plus bas instincts des plus cupides de ses hommes de main pour faire taire la voix qui réveillait quelques consciences.

Qasim se battit, puisqu'il fallait se battre ! Il se battit avec tant de fougue et tant d'habileté que son oncle Hussein, qui observait le combat de loin, ne put retenir un cri d'admiration ! Plus un seul mercenaire n'osait l'affronter maintenant. Il avait beau les défier tous, tous se récusaient. Alors Omar fils de Saad ordonna de lancer l'assaut contre le jeune homme... Toute une armée contre un enfant de quatorze ans à peine ! Des centaines, des milliers de poignards, d'épées, de lances, de flèches venant de toutes les directions, pour venir à bout d'un enfant!

Qasim, couvert de blessures de la tête aux pieds lança son dernier cri d'adieu à son oncle.

L'Imam Hussein sauta en selle et chargea, sabre au clair. Il se fraya un chemin au milieu de la horde de lâches, et seul le souvenir des charges de l'Imam Ali à la bataille de Siffine peut donner une idée de la violence avec laquelle il mit en fuite l'armée du tyran. Dans leur course éperdue pour sauver leurs vies minables, les soldats de Yazid piétinèrent le corps sans vie de Qasim. Quand le champ de bataille fut nettoyé de tous ces couards, et qu'il put enfin s'approcher de son neveu, l'Imam Hussein découvrit que le corps du garçon avait été déchiqueté en lambeaux !

- Mon Dieu ! Qu'est-ce que ces lâches ont fait de mon Qasim ?

Il fallut un long moment à l'Imam Hussein pour se ressaisir. Il entreprit de rassembler les morceaux du corps de Qasim dans un morceau de tissu. Il chargea le paquet sur ses épaules fatiguées, et c'est d'un pas pesant qu'il repartit vers le campement :

Mon pauvre Qasim ! Ta mère t'a envoyé au combat vêtu comme un jeune marié, et je te ramène à elle le corps coupé en morceaux !

En approchant du camp, il s'exclama encore :

- Mon Dieu ! A-t-on jamais vu un oncle transporter le corps de son neveu dans un tel état ?

Quand il mit pied à terre, l'Imam Hussein appela son frère Abbas. Il lui dit d'aller chercher les femmes. Il confia à Fizza, la servante dévouée de Fatima sa mère, le soin de réconforter autant qu'elle le pourrait Omm Farva et Zaynab, car le spectacle de !a dépouille de Qasim était bien de nature à les tuer. Fizza fit de son mieux pour les préparer à la vision cruelle. Puis elle dénoua le macabre paquet.

Les hurlements d'horreur et les sanglots des femmes retentirent longtemps dans la plaine de Karbala... 

*TRIOMPHE DU SANG BÉNI DE LA DROITURE SUR LE GLAIVE MAUDIT DE*
                                  *L'IMPIÉTÉ*

     Partie3

              *BISMILLAHI RAHMANI RAHIM*

*BENEDICTIONS DU MAITRE DU TRÔNE SUBLI-ME ET DE L'EMPYRÉE CÉLESTE SUR LE MESSAGER DE LA MISÉRICORDE ET SUR SA SAINTE* *PROGÉNITURE CHOISIE* *( A.S.S.) .*

*La majorité des historiens sont d'un avis unanime à reconnaitre*  *que le Messager de DIEU (A.S.S ) ,* *était entré à Médine au mois de RABBI*AL - AWWAL .* *Ce qui nous amène à affirmer , que cette entrée n'avait* *franchement aucun rapport avec MUHARRAM et ASHURA .*

*Les falsificateurs par Bani-Omayades ont dûment se rendre compte dans la contradiction manifeste entre les deux vagues de hadiths,*
*et l'évidence implacable de cette amalgame .*
*Et pour parer à cette imposture,* en insinuant que , ce n'était pas au moment précis où* *le Prophète ( A.S.S ) était entré à Médine , qu'il aurait trouvé la pratique du* *Jeûne de ASHURA par les Juifs , mais.* *que c'était plutôt dans le courant de cette même année ,* *lorsqu'il fut entré dans la cité .*

*Cependant ,* *les historiens s'accordent tous sur la date d'arrivée du Messager* *( A.S.S.) , au mois de RABBIAL - AWWAL ,* *soient dix mois plus tard .*?
*En quoi donc se sont - ils fondés pour affirmer ,* *que le Prophète ( A.S.S.) avait trouvé les Juifs entrain d'observer le Jeûne de ASHURA ,* *si ce n'était que dix mois plus tard ??*

Il faut noter que:

*1 - Les Juifs , dans leurs traditions ,* *jeûnent le 10 ème Jour qui leur est spécifique,* *à savoir :*

                            *Le YOM KIPPUR*
*signifiant tout court :*
          *LE JOUR DU* *PORT DE LA CALOTTE (KIPPA), LE JOUR DU PARDON.*

*Il est clair que le   " YOM KIPPUR "* *n'a aucun rapport avec la Sortie des Juifs de MIZRAIM ,* *une autre méconnaissance et ignorance historique de la Tradition* *Judaïque .*

*Les Juifs sortirent de MIZRAIM le* *JOUR de LA**PASSAH* *( PÂQUES ) ,* *et non du YOM KIPPUR .*
*Et , ce qui est encore plus curieux ,*et plus troublant encore ,* *que les Juifs ne jeûnent pas le* *JOUR de LA PASSAH ( PÂQUES )*

*En comparant les calendriers ,* *à même de déterminer les correspondances entre les dates musulmanes , chrétiennes ou juives , on voit, que , l'année même de l'arrivée  du Prophète ( A.S.S.) à* *Médine , et l'année* *suivante,**ASHURA ( le 10 ème jour de MUHARRAM )**correspondait au 11 ème et 12 ème mois du calendrier hébreu , mois appelé AVE ,* *qui n'a aucun lien de correspondance avec le YOM-KIPPUR ,* *lequel se situe dans le mois de**TISCHRI ,* *soient deux mois auparavant à LA PASSAH ( PÂQUES ) .* *Or , PÂQUES ou PASSAH a lieu le 15 du mois de NISSAN , soient quatre**( 4 ) mois auparavant .*
*Pour situer  le lecteur dans le calendrier hébreu**nous établissons la liste des noms des mois qui caractérisent ce calendrier .*
*Ce sont des " INTER-MOIS "**dans l'architecture que voici:*

*1 -              NISSAN ( entre Mars et Avril )*      

  *2 -              IJJAR.   ( entre Avril et Mai.   )*

  *3 -              SIWAN   (entre Mai   et Juin.  )*

   *4.-            TAMMUS (Juin - Juillet )*

   *5 -             AB  : lire : AVE ( Juillet - Août )*

   *6 -              ELUL  ( Août - Septembre )*

   *7 -              TISCHRI  ( Septembre - Octobre )*

   *8 -      MARSCHEWAN  ( Octobre - Novembre )*

   *9 -                KISLEW  ( Novembre - Décembre )*

   *10 -              TEBETH ( Décembre - Janvier )*    

   *11 -              SCHABATH ( Janvier - Février )*

    *12 -             ADAR.          ( Février - Mars  )*

*Donc , sur ce tableau synoptique ,* *ASHURA correspond au mois  de AB ( AVE )  entre les mois de Juillet - Août.*
*Ce qui signifie que l'entrée du* *Prophète ( A.S.S.) à Médine , ne correspond ,* *ni à la PASSAH ( PÂQUES ) ,* *ni au YOM KIPPUR , donc , pas du tout à MUHARRAM !!!*

*CONSÉQUENCE :* *LE MESSAGER D'ALLAH ( A.S.S.)* *N'A  JAMAIS TROUVÉ LES JUIFS ENTRAIN DE JEÛNER  !!!*

*Cette tentative de falsification ne peut être que*
*L'OEUVRE DES BANI-OMAYADES TYRANS !!!*

*Cependant , un simple coup d'œil nous indique que* *le YOM KIPPUR correspond bien au mois de* *RABBIAL - AWWAL , l'année d'arrivée du* *Prophète ( A.S.S.) à Médine .*  *Ce qui signifie que le* *Messager aurait effectivement trouvé les JUIFS entrain de jeûner , non pas ASHURA ,* *mais le YOM KIPPUR ,* *du moment qu'il est totalement exclu qu'ils jeûnent la PASSAH .*
*C'est-à-dire , que cette date ne correspond ,* *ni   au Jour de ASHURA ,* *ni au Jour de la Sortie de MIZRAIM , qui est  LA PASSAH .*

*Dans ce cas ,*
*sur quelle raison se fonde-* *t'on*  
*pour jeûner ASHURA ?*
*Doit - on jeûner ce Jour. ?  .....*

                       *(  A. SUIVRE. ) *

TRIOMPHE DU SANG BÉNI DE LA DROITURE SUR LE GLAIVE MAUDIT DE*
                                 *L'IMPIÉTÉ*


Partie 2

             *BISMILLAHI RAHMANI RAHIM .*

  *QUE LES BÉNÉDICTIONS DU MAITRE DE LA  PUISSANCE SE* *DÉVERSENT À PROFUSION* 
     *SUR LE MAITRE DE LA* *VOIE ET SUR SA*
       *SAINTE* *DESCENDANCE IMMACULÉE .*

*Le moment est venu ,* *de dévoiler la grande supercherie de la légende tissée autour des événements de MUHARRAM , en l'occurrence ceux* *D'ASHURA , et ayant trait , selon les faussaires , aux péripéties parvenues dans la vie des prophètes d'avant la* *RÉVÉLATION CORANIQUE .*
*Cette légende a consisté à brocarder des récits préfabriqués , afin de noyer dans l'imposture la plus hideuse  la tragédie de KARBALA ,*  *de salir et de ternir la mémoire de la SAINTE HISTOIRE ISLAMIQUE ,* *quant au rôle éminemment prépondérant de L'IMAM AL HUSSAYN* *( A.S.S.) dans la défense intrépide , et sans concession , et la sauvegarde des principes inaliénables et incorruptibles de L'IDEAL de la RELIGION AUTHENTIQUE .*

*A - Il est symptomatique , et profondément ahurissant , de constater ,* *en fouillant les sources  " sunnites "  se réclamant du cachet de "* l'authenticité "* *lesquelles rabâchent cette  légende , qu'aucun des événements attribués à ces prophètes antérieurs , n'a de source valable , donc légitime , car aucun d'eux ne repose sur un fondement solide avéré .*

*La raison en est ,* *que le seul et unique  événement ,*  *que l'on trouve dans ces hadiths , est celui du JEÛNE* *D'ASHURA , et cela ,* *en rapport avec la sortie de MOISE ( A.S.S.) de MIZRAIM*  
*( d' ÉGYPTE ) , c'est-à-dire , à sa libération .*
*Ainsi , une vingtaine de traditions du* *SAHIH de BUKHARI ont été disséquées ,* *dans lesquelles il est clairement exprimé ,* *que le JEÛNE de**ASHURA était une pratique* *JAHILIYITE , donc ante islamique ( antérieure à l' ISLAM  ) .*

*Pendant cette période , comme il est relaté ,  les QURAISCH jeûnaient ASHURA , bien avant l'avènement de la DERNIÈRE MISSION DIVINE .*
*De même , ces hadiths , rapportent ,* *qu'après l'irruption et la consolidation  du MESSAGE de* *L'ISLAM , et la prescription  du JEÛNE du mois de RAMADAN , le JEÛNE* *D'ASHURA , ne fut nullement recommandé par le PROPHÈTE* *( A.S.S.) , mais plutôt , qu'il fut laissé libre cours à tout un chacun , de continuer à observer ce JEÛNE , ou de s'en abstenir .* 

*Le SAHIH de MUSLIM , nous enseigne ce qui suit  :*
*" ON JEÛNAIT ASHURA DANS LA PÉRIODE DE L'IGNORANCE* *( Jahiliyya ) .*  *MAIS , LORSQUE VINT L'ISLAM ,* *CELUI QUI LE* *DÉSIRAIT L'OBSERVAIT,*   *ET CELUI QUI NE LE VOULAIT PAS , LE DÉLAISSAIT . "*

*On rapporte de AYESHA , l'épouse du Prophète**( A.S.S.) , que ,  " lorsque le JEÛNE du  mois de RAMADAN fut institué ,* *celui qui le voulait , jeûnait ASHURA , et celui qui ne le voulait pas , ne le faisait pas . "*
*Et dans ces mêmes traditions rapportées , il est dit ,* *que le Prophète ( A.S.S.) faisait partie de ceux qui ne jeûnaient pas ce jour .*

*Cela signifie ,* *qu'au vu de ce nombre impressionnant de hadiths* *( une vingtaine comme souligné ) , non seulement le* *JEÛNE de ASHURA était une pratique de la JAHILIYYA* , *mais qu'il ne fut nullement* *recommandé par le MESSAGER* *( A.S.S.),*  *lequel laissait cette décision à* *l'appréciation des gens , cependant que lui - même ne l'observait pas .*

*Mais , une autre falsification, bien plus pernicieuse ,* *rapportait le JEÛNE de ASHURA ,* *à l'entrée des JUIFS à MÉDINE .* *Certains autres mêmes les rapportaient à l'entrée du Prophète*( A.S.S.) à KHAYBAR .*
*De ces traditions ,* *qui se résument aussi à une série compacte* *( au moins , une vingtaine encore ) ,* *on apprend par ailleurs que le Prophète ( A.S.S.) et les  siens ,* *avaient , dès leur entrée à MÉDINE ,*  *trouvé les JUIFS entrain de jeûner ce jour ,*  *pour commémorer le souvenir de leur  sortie de MIZRAIM* *( EXODE )*
*traduite par le châtiment de DIEU sur PHARAON et ses troupes ,* *lors de la traversée de la MER ROUGE ,* *sous la conduite de MOISE**( A.S.S.) .*

*On constate donc une énorme dichotomie entre cette deuxième série de hadiths et les premières ,* *datant de la JAHILIYYA .*
*Pour nous résumer ainsi ,* *dans cette propension invétérée des auteurs de ces* *" légendes fantastiques " , à commettre , le JEÛNE de ASHURA ,* *serait donc le résultat du croisement entre l'époque de  la* *JAHILIYYA et le " JUDAÏSME "   !!!*
*C'est véritablement pitoyable comme argumentation , comme position d'enseignants de la COMMUNAUTÉ de MUHAMMAD ( A.S.S.)*

*Cette attitude est une démonstration de la nature de leur ignorance flagrante des# traditions* *judaïques tout d'abord , ensuite de leur constant recours à des amalgames tortueux ,* *afin  d'égard les gens ,* *en les détournants des véritables objectifs de ASHURA (La vérité a été détourné â l'origine par Dynastie Bani-Omayades) .*

*Qu'en est -il,* *véritablement des témoignages de l'histoire , et la qualification des faits incontestables qu'ils cherchent à voiler aux amoureux de la VÉRITÉ ?*
*__________________________*
                     *(  A  SUIVRE. )  ....*

QUEL EST CE DÉPÔT (Al-Amâna)*

Partie3

*- Et c'est ainsi que l'homme, sera acheminé vers l'ENFER ..*

                    *Savez-vous Pourquoi ???*

*- Parce que cet homme a TRAHI le DÉPÔT que DIEU lui avait CONFIÉ.*

*- Parce que cet homme a TRAHI le DÉPÔT que le Prophète d'ALLÂH sawas lui avait CONFIÉ, dans le*
*"Hadith Al Thaqalayn" :*

*- « Je suis sur le POINT d’être rappelé par ALLÂH. Je vous confie mon DÉPÔT en vous  laissant deux TRÉSORS, si vous les suivez, vous ne serez jamais égarés. Ce sont le Livre d'Allah et les Gens de ma Maison. Mon Ahlulbayte. Celui Qui est Doux [Allah] m'a informé qu'ils ne se sépareront pas jusqu'à ce qu'ils reviennent vers moi près du bassin [jusqu'au jour du jugement]. Regardez donc bien comment vous les traiterez après moi. » *

*(Nasâ’î, As-Sunan al-Kubrâ, hadîth N° 8148)*
 
Malheureusement ce dépôt n'a pas été respecté.
 La famille du Prophète sawas, ont été tombé en martyre l'un après l'autre

*Hussein ibn Noaym as-Sahhaf, dans un hadith authentique avait dit :*
*- « Une fois, je demandai à l'IMÂM Ja'afar as-SÂDIQ (as), au sujet des PAROLES d'ALLÂH, à LUI, La Puissance et La Majesté :*

*- << C’est LUI qui vous a créés. (IL vous laisse choisir) parmi vous, tel est IMPIE, tel autre, CROYANT. DIEU voit ce que vous faites (vos Intentions et vos Actions) >>. (64 : 2)*

L'IMÂM* * Jafar As-Sadiq (as) répondit :*

*- « ALLÂH CONNAISSAIT la FOI des hommes et leur MÉCRÉANCE envers notre WILAYA, le JOUR où IL FIT le PACTE avec Eux, dans les REINS d'ADÂM, tandis qu'ils n’étaient encore que de petites PARTICULES ».*
 
*(Al-Kafi, Tome 3, chap.108, Page 99, hadith 4).*
 
                     *Réfléchissons un peu :*

*- DIEU nous dit dans le CORAN (64:2), qu'au moment où nous étions encore sous forme de Particule de LUMIÈRE, IL fît le PACTE avec toute l'humanité.*
 
               *De quel PACTE sagissait-il ?*
 
*1- Il s'agissait du PACTE de l'UNICITÉ de DIEU: Wahdaho là CHARIKA lak !*

*2- Et du PACTE de la WILAYA envers LE PROPHÈTE ET SON AHLOUL-BEYT : Nous avions tous JURÉ ALLÉGEANCE à eux !*

*- En nous donnant le LIBRE-arbitre, DIEU nous permet de changer les choses :*
 
   *- DIEU nous donne la chance de nous RACHETER.*
   *- DIEU nous permet de changer la Première décision ou la Première ERREUR que nous avions commise, quand nous n'étions que Particule de Lumière : C'est cela, la vraie Miséricorde divine !*

QUESTION : QUEL EST CE DÉPÔT (Al-Amâna), QUE DIEU CONFIA À L'HOMME ? partie2


Partie2

         *Mais de quoi s'agit-il, exactement ??*

   *1 - la PRIÈRE, est un DÉPÔT.*
   *2- l’ABLUTION, est un DÉPÔT.*
   *3- le JEÛNE, la Zakat, le Pèlerinage, sont un DÉPÔT.*
   *4- la FEMME est un DÉPÔT, confiée à son MARI.*
   *5- les ENFANTS sont un DÉPÔT, confiés aux Parents.*
   *6- la VÉRITÉ, est un DÉPÔT.*
   *7- la DÉNONCIATION, est un DÉPÔT.*
   *8- le COMBAT sur le chemin de DIEU, est un DÉPÔT (JIHÂD).*
   *9- la SINCÉRITÉ, est un DÉPÔT.*
  *10- la GENTILLESSE, est un DÉPÔT.*
  *11- le RESPECT, est un DÉPÔT.* 
  *12- la BALANCE, est un DÉPÔT (bien peser les choses).*
*13- Préserver les LIENS de Parenté, du Sang, est un DÉPÔT.*
*14- Ordonner le BIEN, Proscrire le MAL, est un DÉPÔT.*
*15- l'utilisation de l'Argent de façon LICITE, est un DÉPÔT.*
*16- l'UNICITÉ de DIEU, est un DÉPÔT.*
*17- AH-LOUL-BEIT, est le DÉPÔT que nous a confié le PROPHÈTE sawas, envers sa famille (hadith Al Thaqalayn, Les 2 poids), etc ..*

*- Et lorsque l’homme ne respecte pas la globalité de ces DÉPÔT Volontairement, en Négligeant les Obligations et les Devoirs de la Religion et en TROMPANT les Gens en ce qui concerne leurs DROITS.*

*- Il sera alors PUNI par ALLÂH EXALTÉ soit-IL, qui enlèvera la LOYAUTÉ de son CŒUR en le SCELLANT, et c'est ainsi qu'ALLÂH le TRÈS HAUT, a dit : << Lorsqu’ils DÉVIÈRENT (du droit chemin), ALLÂH fit dévier leurs COEURS >>.*
                    *ALLÂH*
*a dit :*

*- « CEUX qui veillent à la Sauvegarde des DÉPÔTS qu’on leur a confiés, et à "HONORER  leurs ENGAGEMENTS".*

*- Et qui ne cessent de faire leurs PRIÈRES, à leurs HEURES PRÉCISES. Ceux-là sont les HÉRITIERS, qui héritent du PARADIS où ils y seront pour l’ÉTERNITÉ ».*
 
*(Sourate Al Mou'minoune : Versets 8 à 11).*

*- Il reste que le fait de négliger le RESPECT des DÉPÔTS et d’abandonner les DEVOIRS de la Religion, a des CONSÉQUENCES, car cela :*

   *1- Provoque la PAUVRETÉ et la CORRUPTION, dans les situations des Gens.*

   *2- Rend la VIE amère, coupe les bases de la société.*

   *3- Expose les intérêts personnels et publics, au Danger et à la DESTRUCTION.*

   *4- Corrompt les Compréhensions et les BALANCES.*

*- << Et qui gardent scrupuleusement ce qu’on leur a confié en DÉPÔT, et qui respectent leurs ENGAGEMENTS. Qui fournissent leur témoignage en toute HONNÊTETÉ. Qui veillent avec soin à la Pratique continue de la PRIÈRE. Ceux-là seront dans des Jardins, entourés de tous les Honneurs >>.*
 
*(Al-Ma’ârij, 70 : Versets 32 à 35).*

                           *SACHEZ-LE !!!!*

*- On le fera venir le serviteur le Jour du Jugement, et on lui dira : « Rends le DÉPÔT qui t’a été confié ».*

*- Il dira : << Ô Mon Seigneur ! Comment puis-je le faire, alors que le Monde Terrestre est terminé >>.*

*- On dira : « Emmenez-le en ENFER ». On l’emmènera alors en ENFER :*

*- C'est à ce moment-là que le DÉPÔT qu'il aura acquis sur TERRE apparaîtra devant lui, sous la même FORME Personnifiée : l'homme verra alors son Propre DÉPÔT, et le reconnaîtra.*

*- Puis, l'homme se précipitera derrière son DÉPÔT jusqu’à ce qu’il l’attrape. Il le Portera sur ses ÉPAULES, jusqu’à ce qu’il pense qu’il s’en est sorti.*

*- Mais le DÉPÔT se détachera de ses ÉPAULES et l'homme se précipitera derrière lui, pour l’attraper à nouveau .... Sans jamais RÉUSSIR !*

*A suivre.....*
QUEL EST CE DÉPÔT (Al-Amâna), QUE DIEU CONFIA À L'HOMME ?*
 
Partie1

*- Cet article est d'une importance capitale, afin que vous puissiez comprendre la Raison de notre Descente sur terre et surtout, le PACTE que nous avons conclu avec DIEU, quand nous n'étions que "Particule de Lumière" ..*

*- Car ce qui distingue l’homme des autres créatures c'est avant tout, « Al-Amâna » que DIEU lui a confié.*

*Ce vocable revêt divers SENS dans le CORAN :*

*- Nous le retrouvons utilisé au singulier,  à propos du document écrit, relatif aux DETTES  contractées*
*(Sourate 2 : 283).*

*- << Mais si vous êtes en Voyage et ne trouvez pas de scribe, un GAGE reçu suffit. S'il y'a entre vous une confiance réciproque, que celui à qui on a CONFIÉ quelque chose la restitue; et qu'il craigne ALLÂH son Seigneur. Et ne cachez pas le témoignage : quiconque le cache a certes, un cœur pécheur. ALLÂH, de ce que vous faites, est Omniscient >>.* *(2:283)*

*- « Al-Amânâ » (les dépôts) revient quatre fois sous formes de PLURIEL, s’agissant du respect du DROIT de DIEU, du DROIT du Prophète Muhammad (sawas) et de celui des hommes :*

*- << Qui rompent le PACTE qu'ils avaient fermement conclu avec ALLÂH, coupent ce qu'ALLÂH a ordonné d'UNIR et sèment la Corruption sur la terre. Ceux-là sont les VRAIS  Perdants >>.  (2:27)*

*- Il est à  faire remarquer que, "Al Amâna"  s’emploie chaque fois au Singulier ou au Pluriel, sans l’article défini « Al ».*

*- Il n’en est pas de même dans la Sourate « Al-Ahzâb » : le Nom étant défini, couvre quelque chose de précis :*

*- « Certes Nous avions proposé le DÉPÔT de la FOI aux CIEUX, à la TERRE et aux Montagnes. Ceux-ci ont refusé de s’en charger ; ils ont été effrayés. Seul, l’homme s’en est chargé, mais il est injuste et ignorant ».*
*(Sourate 38: 72)*
 
  *Quel est donc ce DÉPÔT, confié à l’homme ??*

*- Par DÉPÔT ici, il faut comprendre l’OBÉISSANCE, les Prescriptions Religieuses, la JUSTICE, etc ..*

*- Parmi les QUALITÉS les plus Primordiales de tout Croyant, c’est d’avoir la LOYAUTÉ, d’avoir l’HONNÊTETÉ et d’avoir le RESPECT du DÉPÔT que DIEU nous a confié.*

*- Ce DÉPÔT qui englobe tous les DEVOIRS et les ENGAGEMENTS :*

     *- envers ALLÂH, GLORIFIÉ soit-IL.*
     *- envers soi-même.*
     *- envers sa FEMME et ses Enfants.*
     *- et envers les Gens.*

*- Dans la Sourate Les Coalisés « Al-Ahzâb », verset 72, ALLÂH EXALTÉ soit-IL, dit :*

*- « Nous avions proposé aux CIEUX, à la TERRE et aux Montagnes la Responsabilité (de porter les charges de faire le BIEN et d’éviter le MAL). Ils ont refusé de la Porter, et en ont eu PEUR, alors que l’homme s’en est chargé ; car il est très INJUSTE [envers lui-même], et très ignorant ».*
*(Al Ahzâb : 72)*

*- De même dans la Sourate An-Nisa'a (les Femmes), verset 58, ALLÂH EXALTÉ soit-IL, invite toute la Communauté à restituer les DÉPÔTS à leurs "AYANT-DROIT", en Disant :*

*- « Certes, ALLÂH vous commande de rendre les DÉPÔTS à leurs "AYANT-DROIT", et quand vous jugez entre des Gens, de JUGER avec ÉQUITÉ. Quelle bonne exhortation, qu’ALLÂH vous fait ! ALLÂH est en vérité, Celui qui entend et qui voit tout ».*
*(Les Femmes : 58)*

*- Parmi les signes de l’HYPOCRISIE, le Prophète (saw), nous a donné trois indications et parmi ces indications, il y'a le fait de TRAHIR ses DÉPÔTS :*
*« lorsqu’on lui confie un DÉPÔT (secret), il le TRAHIT ».*

*1- « ALLÂH proposa le DÉPÔT aux 7 CIEUX, qui fûrent décorés par les ÉTOILES et qui portent le TRÔNE sublime :*

*- On leur dit alors : « Acceptez-vous de Porter le DÉPÔT, et ce qu’il contient » ??*

*- Les 7 CIEUX dirent : « Et que contient-il » ??*

*- On leur dit : « Si vous respectez le DÉPÔT, vous serez RÉCOMPENSÉS, mais si vous ne le respectez pas, vous serez PUNIS ».*

*- Cela veut dire que DIEU leur accordera la Parole, la Raison et le Libre-Arbitre, et qu'ils seront sujets à commettre des Péchés. Et qu'ils seront JUGÉS en un Jour qui pourrait les emmener au PARADIS ou en ... ENFER !*

*- Les 7 CIEUX dirent : « NON ».*

*2- Puis, le DÉPÔT fût proposé aux 7 TERRES :*

*- On leur dit : « Acceptez-vous de Porter le DÉPÔT, et ce qu’il contient » ??*

*- Les 7 TERRES dirent : « Et que contient-il » ??*

*- On leur dit : « Si vous le respectez, vous serez Récompensées, mais si vous ne le respectez pas, vous serez PUNIES ».*

*- Les 7 TERRES dirent : « Non ».*

*- Puis, le DÉPÔT fût proposé aux MONTAGNES  qui le refusèrent également :*

*- En fait ce DÉPÔT, ce sont toutes les OBLIGATIONS Religieuses, les DROITS d’ALLÂH, les DROITS de Son Prophète et les DROITS des serviteurs.*

*- Celui qui les respecte, sera RÉCOMPENSÉ, tandis que celui qui ne les respecte pas, sera PUNI.*
*A  suivre.....*
*- C'est lui qui CRÉA la première UNIVERSITÉ où tous les SAVANTS Arabes et Européens de l'ÉPOQUE, y étaient des DISCIPLES de notre maitre as-SÂDIQ...Dont*
*Averroès fût un des premiers disciples de l'Imâm Ja'afar Al-SÂDIQ,*  *en même temps que Jaber ibn Ayyân.*

*L'IMÂM Ja'afar as-SÂDIQ (as) et la THÉORIE de la RÉFLECTIVITÉ :
*
*- Une autre Grande contribution à la SCIENCE  de l'Imâm Ja'afar as-SÂDIQ, était sa THÉORIE de la LUMIÈRE. Il avait dit que la LUMIÈRE RÉFLÉCHIE par différents OBJETS vient à nous, mais seulement une partie des RAYONS entrent dans nos YEUX.*

*- C'est la RAISON pour laquelle, nous ne voyons pas clairement, les OBJETS éloignés.*
*Si tous les RAYONS de LUMIÈRE qui viennent des OBJETS éloignés, entraient dans nos YEUX, les objets apparaîtraient près de nous.*

*- Si nous faisons un dispositif par lequel tous les RAYONS de LUMIÈRE venant des chameaux, frôlant une distance de 3000 Zirah (un Zirah est de 40 Pouces), entreraient dans nos YEUX .. Nous les verrions FRÔLER une distance de 60 Zirah. Ils seraient donc, 50 fois plus près.*

*- Cette THÉORIE se répandit aux 4 COINS du Monde par ses ÉLÈVES, et atteignit l'Europe aussi. C'est cette THÉORIE qui a aidé le SAVANT Lippershey de Flandre, à concevoir ses Premières JUMELLES, en 1608.*

*- GALILÉE a fait usage de ces JUMELLES et grâce à cette THÉORIE, a pû INVENTER son TÉLESCOPE en 1610.*

*- Lorsqu'il lui a été demandé à GALILÉE, Pourquoi son TÉLESCOPE montrait par MIRACLE les objets d'aussi près, que l'on pouvait distinguer les Montagnes sur la LUNE, il répéta les Paroles de l'IMÂM SÂDIQ (as), et dit :*
*- << Ce TÉLESCOPE rassemble tous les RAYONS de LUMIÈRE, venant des CORPS  éloignés.*
*Quand tous les RAYONS de LUMIÈRE*
*venant des corps éloignés sont concentrés,* *les OBJETS qui sont à une distance de 3.000 Pieds plus loin, apparaissent à nous, comme s'ils étaient à une distance de seulement 60 PIEDS >>.*

*- Avant la PÉRIODE de l'IMÂM (as), on croyait que la LUMIÈRE de nos YEUX tombe sur différents objets, de sorte qu'ils aient pû être vus.*

*- As-SÂDIQ était le premier avoir dit que << Les RAYONS de la LUMIÈRE de différents objets, viennent à nos YEUX et nous permettent de les voir.*
*- Les RAYONS de la LUMIÈRE de nos YEUX* *ne sortent pas et ne tombent pas sur d'autres objets,*
*autrement nous pourrions les voir*
*dans l'obscurité également >>*

*- L'IMÂM proposa également, une THÉORIE très intéressante au sujet de la VITESSE de la LUMIÈRE. Il a dit que la LUMIÈRE, est un genre de Mouvement qui est très rapide. C'est en harmonie avec la THÉORIE moderne, de LUMIÈRE.*

*- L'IMÂM avait par le PASSÉ, indiqué pendant ses CONFÉRENCES, qu'un faisceau de LUMIÈRE PUISSANT, pourrait déplacer les OBJETS Lourds.*

*- La LUMIÈRE que MOÏSE a vue au Mont SINAÏ, y était semblable. Elle aurait pû déplacer la Montagne, si DIEU l'avait décidé ainsi.*

*- Nous pouvons donc dire, qu'en faisant cette déclaration, l'IMÂM SÂDIQ (as), a jeté les FONDEMENTS de la THÉORIE du LASER.*

*- Allahoumma Sally 'Ala Muhammad,* *wa Ale Muhammad !!!!!*

*- L'ISLÂM VÉRIDIQUE, ne peut être et ne sera, que le CHIISME !!!!*

*- AHLOUL-BEYT du Prophète sawas, sont pour l'humanité toute entière, comme une Miséricorde et comme une ÉPREUVE pour les hommes ...*
mardi, 17 août 2021 12:05

Tel-Aviv va tomber?

La liquidation d'un premier vice ministre à Akka; des feux qui brûlent Qods occupé et Kiryat Shmona et un Hezbollah et un Gaza qui ne cesse de tirer ou de brandir leurs missiles. En faut il plus pour que Tel-Aviv tombe?! La chute de Kaboul a provoqué une onde panique en Israël

Des experts du régime sioniste se disent inquiets depuis que les talibans ont pris le contrôle de l'Afghanistan et renversé le gouvernement.

Selon Al-Mayadeen, à la suite du retrait des troupes américaines d'Afghanistan et de la chute du gouvernement afghan, Yossi Koberfasser, un officier de réserve de l'armée israélienne, a déclaré que l'effondrement rapide du gouvernement afghan par les talibans est une autre preuve démontrant des problèmes auxquels l'Occident est confronté en Asie de l'Ouest.

« L'effondrement rapide du gouvernement afghan et la reddition de l'armée afghane de 300 000 soldats épaulée par les États-Unis et dotée d'équipements de pointe made in US aux talibans, ont créé des préoccupations à plusieurs égards chez les alliés des États-Unis », a-t-il déclaré.

L’officier sioniste a poursuivi : « Ce qui se passe actuellement en Afghanistan démontre à quel point la politique américaine a échoué dans la mise en application de la théorie libérale parmi les Afghans et à quel point cette approche a été erronée depuis le début, ignorant les racines culturelles et politiques de l'Afghanistan. Cela montre aussi à quel point l'Occident et en particulier les services de renseignement américains font face à de nombreux problèmes en Asie de l'Ouest ».

L'expert sioniste a souligné que les actions américaines sur la scène internationale s’interprétaient en termes de la faiblesse des États-Unis, affirmant que le retrait des troupes américaines d'Afghanistan était dû au fait que les Américains ne pourraient plus subir davantage de pertes à cause de leur présence dans la région.

Il a conclu que la faiblesse américaine face aux récents événements en Afghanistan, comme en témoigne la fuite de leurs troupes de ce pays, pourrait donner naissance à des groupes extrémistes et mettre en péril les intérêts des États-Unis et de leurs alliés, y compris Israël.

Réagissant à la prise de contrôle de l'Afghanistan par les talibans, Nir Dovari, un expert des affaires militaires a déclaré que le chaos en Afghanistan est une menace pour Israël.  

« Compte tenu de la fuite des troupes américaines d'Afghanistan, tous les alliés américains se penchent sur la question de savoir quand les Américains abandonneront leurs alliés », a-t-il ajouté.

L'expert sioniste a poursuivi : « le processus en cours de retrait des troupes américaines du Moyen-Orient, consiste à une stratégie claire qui a commencé il y a quelque temps et qui a maintenant atteint son apogée. Ce qui pourrait affecter la situation des forces américaines en Irak et en Syrie ».

Réagissant à la chute du gouvernement afghan et à la prise de contrôle du pays par les talibans, Amos Glad, ancien expert et directeur général du département politico-sécuritaire du ministère israélien de la Guerre, a proposé une autre recette selon laquelle dans de telles circonstances il est nécessaire qu'Israël renforce ses relations avec les pays arabes.

« Dans une telle situation, nous avons besoin de nouer de bonnes relations avec l'Egypte, la Jordanie, l'Arabie saoudite et d'autres pays du golfe Persique. Face aux critiques, Israël doit essayer de renforcer ses relations avec les pays du golfe Persique, car nous n'avons pas d’autre choix », a-t-il ajouté.

Il a poursuivi que le service de renseignement américain, n'ayant pas estimé une chute de l'Afghanistan par les talibans, avait terriblement échoué. Ce alors que fin juin, une évaluation avait prévenu que le gouvernement afghan pourrait être renversé en six mois après le retrait des troupes américaines de l’Afghanistan.

La semaine dernière également un responsable du département américain de la Défense a toutefois déclaré en citant une évaluation des services de renseignement américains que les talibans pourraient isoler la capitale Kaboul dans les 30 jours et en prendre le contrôle en 90 jours.

La prise rapide de contrôle de l'Afghanistan par les talibans a récemment donnée naissance à une série des questions pour savoir si l'échec du renseignement américain en était la cause.