
تقي زاده
Syrie : un soldat tué et trois autres blessés dans une frappe israélienne sur des sites militaires à Damas
Un soldat syrien a été tué et trois autres blessés dans une frappe de l’aviation israélienne qui a visé des installations militaires et un immeuble résidentiel dans le sud-ouest de la capitale, Damas.
L’agence de presse officielle syrienne SANA, citant une source militaire, a indiqué que la frappe israélienne avait été menée dès la première heure de la journée de dimanche, peu après minuit, et qu’elle avait visé des sites militaires ainsi qu’une habitation dans le quartier de Kafar Sousa.
L’armée a précisé dans un communiqué que les attaques avaient été lancées depuis le plateau du Golan occupé par Israël.

« Nos systèmes de défense aérienne ont affronté les missiles ennemis et en ont abattu un certain nombre », précise l’armée syrienne dans un communiqué.
L’attaque israélienne contre la Syrie intervient alors même que le régime sioniste poursuit son assaut sanglant contre les Palestiniens de la bande de Gaza assiégée.
Israël a lancé des attaques aériennes et terrestres incessantes contre le territoire assiégé, y compris des hôpitaux, des résidences et des lieux de culte, depuis que les groupes de résistance palestiniens ont lancé leur attaque-surprise, baptisée Opération Tempête d’Al-Aqsa, contre le régime sioniste, le 7 octobre 2023.
Gaza : Israël a utilisé des bombes JDAM de fabrication US pour tuer des civils à al-Mawasi » (Maariv)
La radio de l'armée israélienne rapporte le largage de 8 bombes JDAM (Joint Direct Attack Munition) lors du raid aérien du régime qui a entraîné la mort et la blessure d'environ 400 Palestiniens.
Le site d'information du journal israélien Maariv a confirmé samedi que les bombes utilisées par les forces israéliennes lors du massacre d'al-Mawasi étaient des bombes de précision JDAM à guidage satellitaire, dite également bombe intelligente, de fabrication américaine.
Connues pour leur précision et leurs capacités de ciblage avancées, les JDAM sont des kits attachés aux bombes de la série Mark 80, qui transforment la bombe stupide (bombe aérienne non guidée) en une munition de précision.
Trump blessé lors d’une fusillade faisant l’objet d’une enquête pour « tentative d’assassinat »
Alors que l’ex-président américain et candidat actuel au scrutin présidentiel, Donald Trump, venait de commencer son discours, des détonations ont été entendues. Du sang sur le visage, il a été évacué par ses gardes du corps.
L’ancien président des États-Unis et actuel candidat à la présidentielle, Donald Trump, a été blessé lors d’une fusillade, au cours de laquelle deux personnes ont été tuées, dont le tireur, et deux autres ont été grièvement blessés.
Plusieurs coups de feu ont été tirés lors de l’incident survenu durant un rassemblement à Butler, en Pennsylvanie, le samedi 13 juillet.
Une vidéo en direct montre des traces de sang sur le côté droit du visage et de l’oreille de Trump.
Il a ensuite été vu, grimaçant et portant la main à son oreille droite avant de se jeter au sol derrière le podium, au moment où une série de coups de feu éclate. Son équipe de sécurité l’a immédiatement escorté hors de la scène.
Yémen : « nous n’hésiterons pas à étendre nos opérations contre Israël » (Officiel)
Les forces armées yéménites ont menacé d’étendre leurs opérations contre le régime israélien et ses protecteurs, en réaction au massacre barbare de Palestiniens par le régime sioniste dans le sud de la bande de Gaza.
Le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree, a lancé cet avertissement hier samedi 13 juillet, quelques heures après que des frappes aériennes israéliennes ont coûté la vie à au moins 90 Palestiniens, dont des femmes et des enfants, et en ont blessé plus de 300 autres dans le camp de réfugiés d’al-Mawasi, près de la ville de Khan Younès à Gaza.
« Les forces armées yéménites suivent l’évolution de la situation dans la bande de Gaza, la dernière en date étant le massacre perpétré ce samedi par l’ennemi sioniste qui a fait des centaines de martyrs et de blessés », a-t-il martelé.
Khan Younès : au moins 90 morts et 300 blessés lors des frappes israéliennes
Plus de 90 Palestiniens ont été tués et près de 300 autres blessés, ce samedi 13 juillet, lors des frappes aériennes menées par Israël sur le camp de réfugiés d’al-Mawasi, à l’ouest de Khan Younès, dans sud de la bande de Gaza, annonce le ministère de la Santé.
La zone touchée avait été désignée par l’armée du régime comme une zone humanitaire sécurisée et sûre.
La série de frappes a été menée par des chasseurs F-16 appartenant à l’armée israélienne, qui ont tiré plus de neuf missiles en rafale sur le camp de déplacés palestiniens à l’ouest de Khan Younès, comme l’ont rapporté des témoins.
Par la suite, des drones quadrirotors ont fait feu sur les ambulances et les équipes de la protection civile, selon les mêmes sources.
Les attaques, qui ont eu lieu vers 10h30 du matin, ont d’abord entraîné la mort de dizaines de civils qui ont ensuite été transportés au complexe médical Nasser.
Le sauvetage des plusieurs dizaines de victimes sur les sites des bombardements est toujours en cours.
Les autorités sanitaires locales ont prévenu que les hôpitaux de la région étaient dans l’incapacité de faire face au grand nombre de victimes, l’infrastructure médicale de Gaza ayant été décimée par les forces d’occupation israéliennes.
Les victimes de la frappe ont été transférées vers plusieurs hôpitaux de la région. A l’hôpital de campagne du Croissant-Rouge koweïtien de Rafah (sud), le directeur Suhaib al-Hams a qualifié la situation de « vrai désastre » et indiqué que la plupart des blessures étaient graves notamment des amputations et des lacérations d’organes internes.
« Une véritable catastrophe se produit actuellement dans le contexte de l’effondrement du système de santé », a-t-il ajouté.

Le régime israélien a prétendu avoir mené les frappes pour viser Mohammed Deif, un commandant des brigades Qassam, branche militaire du Hamas.
Lors d’une interview avec Reuters, Sami Abu Zuhri, un haut membre du mouvement de résistance palestinien Hamas a rejeté les allégations de certaines sources israéliennes sur le ciblage de Mohammed Deif, les qualifiant d’absurdes.
Soulignant que tous les martyrs sont des civils, il a décrit l’attaque israélienne, soutenu par l’Amérique, comme un acte dangereux qui s’inscrit dans le cadre du génocide en cours dans la bande de Gaza, sous silence mondial.
Par ailleurs, un haut commandant du Hamas, Abdel Rahman Shadid, a appelé tous les Palestiniens de Cisjordanie, de Qods occupée et des autres régions occupées en 1948 à se soulever pour défendre Gaza.
Il a également appelé la jeunesse palestinienne de Cisjordanie à se livrer à une lutte acharnée contre les soldats du régime d’occupation israélien et les colons armés.
Les bombardements intenses sur al-Mawasi interviennent alors que des délégations de l’Égypte, des États-Unis, du Qatar et d’Israël se sont réunies mercredi 10 juillet à Doha, la capitale qatarie, pour négocier une trêve à Gaza, et à parvenir à un accord d’échange des captifs.
Selon un dernier bilan du ministère de la Santé de Gaza, l’armée israélienne a tué jusqu’à présent au moins 38 345 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.
Affaire AMIA: l’Iran condamne les déclarations infondées des autorités argentines
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a condamné les déclarations infondées des autorités argentines concernant l'implication de ressortissants iraniens dans l’attentat de l’AMIA, sans manquer de demander aux autorités de Buenos Aires de ne pas mettre en danger les intérêts nationaux de l'Argentine et ceux des relations bilatérales en s’associant aux scénarios iranophobes de l’axe du mal israélo-américain.
Nasser Kanaani, porte-parole de la diplomatie iranienne, a condamné ce samedi 13 juillet les déclarations non documentées et infondées du ministre argentin de la Justice ainsi que le communiqué de la présidence de l'Argentine concernant une quelconque implication des citoyens de la République islamique d'Iran dans l'explosion du bâtiment de l’AMIA survenue le 18 juillet 1994.
Iran: le ministère du Renseignement a arrêté l'auteur principal de l'attentat terroriste à Kerman
Le ministère iranien du Renseignement a annoncé dans un communiqué que son unité antiterroriste avait mené 79 opérations en confrontation directe avec les terroristes entre le 21 mai et le 5 juillet.
Voici le texte intégral du communiqué du ministère iranien du Renseignement :
« Ces terroristes projetaient de commettre des actes de terrorisme dans les provinces de Téhéran, Alborz, Qazvin, Khorasan-Razavi, Fars, Sistan et Baloutchistan, Hormozgan et Bouchehr après l’accident d’hélicoptère du président martyr Ebrahim Raïssi et de ses compagnons, et lors des deux tours d’élections présidentielles. Lors des affrontements, des dizaines d’éléments terroristes et leurs commanditaires ont été arrêtés, 560 types d’armes, environ 42 mille balles de guerre et 9 bombes ont été découvertes et neutralisées. Dans le cadre de cette série d’opérations, un certain nombre d’éléments terroristes ont été pris en embuscade et tués avant d’entrer dans le pays, et d’autres ont été arrêtés.
Des groupes séparatistes basés dans la région du Kurdistan irakien entendaient profiter des conditions en vigueur pour commettre des actes terroristes et faire franchir les frontières nord-ouest du pays à une cargaison militaire semi-lourde. Cependant, ils ont été pris dans une embuscade et après un conflit armé et un échange de tirs, l’intégralité de la cargaison a été remise en toute sécurité aux forces du ministère du Renseignement.
De même, 6 cellules opérationnelles liées au groupuscule des Monafeghin (OMK, ndlr) ont également été démantelées et tous leurs éléments actifs ont été arrêtés. En outre, deux repaires de terroristes et leurs ateliers de production de lanceurs artisanaux ont également été découverts et confisqués. »
Yémen: les pilotes US offusqués par des attaques intenses d’Ansarallah
Les pilotes de chasse de la marine américaine ont décrit comme « traumatisantes » leurs rencontres avec les forces armées yéménites.
En effet celles-ci lancent des frappes audacieuses sur des navires appartenant à Israël et ceux à destination d'Israël dans les eaux de la mer Rouge, en représailles au génocide perpétré pendant des mois par le régime d'occupation contre les Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée.
Les pilotes de chasse sont rentrés chez eux en Virginie, vendredi 12 juillet, après neuf mois d'affrontements maritimes avec l'armée yéménite et ses frappes de missiles et de drones, dans ce que CBS News a qualifié de « la bataille navale la plus intense à laquelle la marine ait été confrontée depuis la Seconde Guerre mondiale ».
Le groupe d'attaque du porte-avions USS Dwight D. Eisenhower, qui comprend trois autres navires de guerre soutenus par des escadrons de F/A-18 Super Hornets, a été chargé de protéger les navires israéliens et les navires de guerre des [pays] alliés des États-Unis dans un couloir de la mer Rouge qui mène au canal de Suez et à la Méditerranée.

Le groupe aéronaval a quitté la Virginie à la mi-octobre de l'année dernière, mais son déploiement sur la voie navigable stratégique a été prolongé à deux reprises suite à l'escalade des attaques de représailles pro-palestiniennes du Yémen.
« Honnêtement, c'était complètement incroyable », a déclaré le lieutenant-commandant Charity Somma à CBS News. « Je ne pense pas que quiconque à bord du groupe aéronaval s'attendait à ce que cela se produise. »
Le commandant Benjamin Orloff, un pilote de la Marine, a déclaré aux journalistes à Virginia Beach que la plupart des marins, y compris lui, n'étaient pas habitués à être pris pour cible, compte tenu de leurs engagements militaires antérieurs au cours des dernières décennies.
« C'était incroyablement différent », a reconnu Orloff qui a ajouté : « Et je vais être honnête, c'était un peu traumatisant pour le groupe. C'est quelque chose auquel nous ne pensons pas beaucoup jusqu'à ce qu'on nous le présente. »
Le président élu: mon gouvernement donnera la priorité au renforcement des liens avec les voisins
Le président iranien élu, Massoud Pezeshkian, a déclaré que son gouvernement accorderait la priorité au renforcement des liens avec les pays voisins.
« Mon gouvernement donnera la priorité au renforcement des relations avec les voisins », a écrit Pezeshkian dans un article publié vendredi 12 juillet par The Tehran Times.
« Nous défendrons la création d’une « région forte » plutôt que d’une région dans laquelle un seul pays recherche l’hégémonie et la domination sur les autres », a-t-il ajouté.
Le président élu écrit : « Je suis fermement convaincu que les pays voisins et frères ne doivent pas gaspiller leurs précieuses ressources dans une concurrence d'usure ou une course aux armements et se créer des obstacles les uns aux autres. Notre objectif devrait plutôt être de créer une ambiance dans laquelle les ressources de chacun sont consacrées au progrès et au développement de la région, pour le bénéfice de tous ».
« Nous sommes, précise le président élu, déterminés à coopérer avec la Turquie, l'Arabie Saoudite, Oman, l'Irak, Bahreïn, le Qatar, le Koweït, les Émirats arabes unis et les organisations régionales afin d'approfondir les relations économiques, de renforcer les relations commerciales, d’augmenter les investissements conjoints, de faire face aux défis communs et de créer un cadre à l’échelle régionale pour le dialogue, le renforcement de la confiance et le développement. »
Et à Pezeshkian d’ajouter : « En tant que pays possédant des ressources abondantes et des traditions communes issues des enseignements islamiques pacifiques, nous devons nous unir et nous appuyer sur le pouvoir de la logique plutôt que sur la logique du pouvoir. Nous pouvons tirer parti de notre capacité d’établissement de normes pour jouer un rôle majeur dans le « monde postpolaire », afin de renforcer la paix, de créer une ambiance pacifique pour un développement durable, de rendre le terrain plus propice au dialogue et de lutter contre l’islamophobie. À cet égard, l’Iran sera prêt à jouer son propre rôle pour aller dans le sens de la réalisation de ces objectifs».
Le président élu a jusqu'à présent eu des appels téléphoniques ou reçu des messages écrits de dirigeants et de hauts responsables des pays tels que la Russie, la Chine, le Koweït, les Émirats arabes unis, l'Irak, Bahreïn, le Bangladesh, le Pakistan, la Jordanie, l'Égypte, la Syrie, et l'Algérie.

La Mauritanie, l’Azerbaïdjan, l’Arménie, le Turkménistan, Kazakhstan, le Kirghizistan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan, la Biélorussie, la Géorgie, Cuba, la Bolivie, le Venezuela, le Nicaragua, l’Éthiopie, l’Afrique du Sud, les Seychelles, l’Inde, les Maldives, la Turquie, la Serbie, la Croatie, le Japon, l’Indonésie, la Malaisie, la Thaïlande, la Corée du Sud et la Corée du Nord font partie des autres pays dont les autorités ont félicité Pezeshkian.
« Un cessez-le-feu permanent à Gaza est nécessaire »
Dans une autre partie de sa note, Pezeshkian écrit : « Mon gouvernement exhortera dans un premier temps les pays arabes voisins à collaborer et à utiliser tous les leviers politiques et diplomatiques pour donner la priorité à la réalisation d’un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza, visant à mettre fin au massacre et à empêcher un élargissement des conflits. »
« Nous devons ensuite travailler avec diligence pour mettre fin à l'occupation prolongée qui a dévasté la vie de quatre générations de Palestiniens », a-t-il fait remarquer.
« Dans ce contexte, je tiens à souligner que tous les États ont le devoir contraignant, en vertu de la Convention sur le génocide de 1948, de prendre des mesures pour prévenir le génocide ; il ne faut pas le récompenser par une normalisation des relations avec les auteurs [d’un tel crime] », a-t-il martelé.
Il a, par ailleurs, apprécié les jeunes des pays occidentaux qui « ont reconnu l’exactitude de notre position de plusieurs décennies face au régime israélien ».
Liens avec la Chine et la Russie
Le président élu iranien a félicité la Chine et la Russie pour leur soutien constant à l’Iran « dans des moments difficiles »: « Nous apprécions profondément cette amitié ».
« Notre feuille de route de 25 ans avec la Chine représente une étape importante vers l’établissement d’un « partenariat stratégique global » mutuellement bénéfique, et nous sommes impatients de collaborer plus largement avec Pékin à mesure que nous progressons vers un nouvel ordre mondial », a expliqué le président élu.
« En 2023, la Chine a joué un rôle essentiel dans la normalisation de nos relations avec l'Arabie saoudite, en démontrant son approche constructive et avant-gardiste envers les questions internationales », a-t-il par ailleurs rappelé.
Pezeshkian a d’ailleurs qualifié la Russie d’« allié stratégique précieux et voisin de l’Iran », déclarant que son gouvernement resterait « déterminé à élargir et à renforcer [la] coopération [avec Moscou] : « Nous luttons pour la paix entre les peuples de Russie et d’Ukraine, et mon gouvernement sera prêt à soutenir activement les initiatives visant à atteindre cet objectif. Je continuerai à donner la priorité à la coopération bilatérale et multilatérale avec la Russie, en particulier dans des cadres tels que les BRICS, l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et l'Union économique eurasiatique ».

Relations avec l'Amérique latine
Le président élu indique que les relations de l'Iran avec l'Amérique latine sont bien établies et qu’elles seront étroitement entretenues et approfondies pour favoriser le développement, le dialogue et la coopération dans tous les domaines.
« Il existe un potentiel de coopération bien plus important entre l’Iran et les pays d’Amérique latine que ce qui est actuellement réalisé, et nous sommes impatients de renforcer davantage nos liens », a-t-il dit en ajoutant : « La capacité de coopération entre l’Iran et les pays d’Amérique latine est bien plus grande que ce à quoi nous assistons actuellement. Nous sommes impatients de renforcer davantage nos relations avec ces pays ».
Relations avec l'Europe
« Les relations de l’Iran avec l’Europe ont connu des hauts et des bas », a écrit le président élu.
« Après le retrait des États-Unis du Plan d'action global commun (PAGC) en mai 2018, les pays européens ont pris onze engagements envers l'Iran pour tenter de sauver l'accord et d'atténuer les effets des sanctions illégales et unilatérales des États-Unis sur notre économie », a rappelé M. Pezeshkian.
Il a déploré que les pays européens « aient renoncé à ces engagements, tout en s’attendant de manière déraisonnable à ce que l’Iran remplisse unilatéralement tous ses engagements dans le cadre du PAGC ».
« Malgré ces faux pas, j'ai hâte de commencer un dialogue constructif avec les pays européens pour mettre nos relations sur la bonne voie, fondées sur les principes de respect mutuel et d'égalité », a-t-il ajouté.
Les États-Unis doivent comprendre que « l’Iran ne répond pas aux pressions »
Pezeshkian a écrit que « les États-Unis doivent également reconnaître la réalité et comprendre, une fois pour toutes que l’Iran ne répond pas et ne répondra jamais aux pressions ».
« Nous avons rejoint le Plan d'action global commun en 2015 de bonne foi et nous avons pleinement tenu nos engagements. Mais, les États-Unis, en raison de querelles et de vengeances liées à leur politique intérieure, se sont retirés illégalement de l’accord et, en imposant des sanctions extraterritoriales unilatérales, ils ont fait subir d’innombrables pertes, souffrances et dommages au peuple iranien, en particulier pendant la pandémie du Covid-19 ; sans oublier des centaines de milliards de dollars de dommages infligés à notre économie », a-t-il précisé.
Selon lui, les États-Unis « ont délibérément choisi d’intensifier les hostilités en menant non seulement une guerre économique contre l’Iran, mais aussi en s’engageant dans un terrorisme d’État, en assassinant le général de corps d'armée Qassem Soleimani [ancien commandant de la Force Qods du CGRI] ».
« Aujourd’hui, le monde est témoin des conséquences néfastes d’une telle approche, d’une approche hostile envers les autres », a fait remarquer M. Pezeshkian.
Le Conseil des gardiens de la Constitution a confirmé, dimanche 7 juillet, le résultat du second tour de l’élection présidentielle, tenue le 5 juillet partout dans le pays.
La cérémonie d'investiture officielle du président élu aura lieu le 30 juillet, après l'approbation officielle de l'élection de Massoud Pezeshkian par le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Ali Khamenei qui doit avoir lieu le 28 juillet.
Après son approbation par le Leader, le président élu prêtera donc serment le 30 juillet en tant que neuvième président de la République islamique d'Iran, devant le Parlement.
L’Iran a souligné la nécessité de lancer un réseau d'information BRICS pour faciliter le partage d'informations entre les États membres
L'Iran a proposé au groupe BRICS d'établir un réseau de partage d'informations pour renforcer les liens médiatiques au sein du groupe tout en luttant contre les campagnes occidentales de fausses nouvelles ou de désinformation du public.
Lors d'une réunion des chefs des départements de l'information et des porte-parole des ministères des Affaires étrangères des BRICS qui s'est tenue, samedi 13 juillet à Moscou, Nasser Kanaani, porte-parole et chef du Centre de diplomatie publique et des médias du ministère iranien des Affaires étrangères a présenté les propositions de l'Iran concernant le rôle des pays membres dans les secteurs des médias et de l'information, pour atteindre des objectifs collectifs tels qu'un « monde plus juste et multipolaire ».
Il a expliqué les positions de la République islamique d'Iran concernant l'ordre du jour de cette réunion sur les plans tels que l'action collective des médias des membres BRICS pour renforcer la position internationale de ce groupe, en approfondissant les relations entre les médias nationaux des membres, dans le but de créer un cadre pour un espace d’information commun, en profitant des capacités de la diplomatie numérique et celles de l’intelligence artificielle dans la diplomatie publique et la politique étrangère et la lutte contre les fausses nouvelles et les informations trompeuses.