
تقي زاده
LA CONCEPTION ISLAMIQUE DE LA MORALE
Selon ce que nous rapporte la tradition ,Jaffar ibn ABI talib, chef du premièr groupe musulman émigré, répondant au Negus d'ethiopie qui lui avait accordé l'hospitalité définit ainsi l'islam:
" le prophète(sawas) envoyé par Dieu nous demanda de renoncer à nos idoles et d'adorer Allah, le Dieu unique.il nous ordonne à dire le vérité, de rester fidèle à la parole donnée,d'agir avec bienveillance envers nos parents et non voisins, d'éviter le mal,de ne pas verset le sang des innocents de ne pas mentir, de ne pas nous emparer des biens des orphelins et de ne pas nos attaquer à l'honneur des femmes.
Nous avons cru en lui; nous l'avons suivi; nous avons tenu à conformer notre vie aux préceptes qu'ils nous enseignait. Cette définition montre clairement qu'outre la foi et la loi que l'islam renferme un aspect moral très évident.
MOHAMMAD n'a-t-il pas dit ,lui-même,qu'il avait été envoyé afin de parfaire les nobles caractères? ceci semble,d'ailleurs avoir été sa préoccupation principale,au début de sa mission à la Mecque.Le coran confirmé la nature éminente et exemplaire du prophète.
Toutefois, sa "morale était le coran":en d'autre terme ,cette morale n'était pas "éthique particulière,mais ouvraient l'ensemble des actions quotidiennes,entant qu'application des préceptes énoncés dans la loi divine".La loi révélée à toi règle et n'a laissé aucun acte du croyait indifférent, guidant sa conduite personnelle,ses relations avec autrui et son comportement dans la société musulmane, on en dehors d'elle.
L'impératif morale de l'islam, qui pouvait être qualifié selon Marcel Boisard" d'eschatologique" est caracteristique: la pensée du jugement dernier incite le musulmans à respecter la loi,à renoncer au mal et à prêcher le bien."il induit donc un aspect inclinant vers la morale de récompense que toute doctrine religieuse peut difficilement eviter".Cette optique s'insère d'ailleurs parfaitement dans l'économie globale de l'islam.
En effet,la révélation d'adresse à la nature véritable de l'homme qui porte en lui le bien et le mal, et pour qui la peur de sanctions contribué à imposer une conduite directe. L'éthique religieuse s'en sépare cependant,puisque tout acte social, au même titre que les pratiques culturrelles,ne doit être exécuté qu'en tant qu'expression de la foi intérieure."
Parallèlement au sens moral,l'âme est donnée d'intelligence et de raison.Le coran essaie de faire transcender nos sentiments actuel en invoquant à son appui le témoignage des compétences,à savoir les sages et les saints de tous les temps.
C'est la raison pour la quelle un des termes très chére à la révélation coranique est de s'attacher solidairement à celle qui l'ont précédée".Le musulman considéré ainsi qu'au cœur des grands précédent moraux des religions qui ont précédé la révélation coranique n'est étranger à sa foi.
Qui sont les Ahl-e Haqq ?
Hazrat Ali (as) a déclaré : « يهلك في اثنان : محبّ غال و مبغض قال » (Bihar al anwar vol 25 p 270)
Cette parole de l’Emir des croyants (as) nous montre qu’en plus de ses ennemis, certains par exagération à son sujet, ont fait fausse route et ont perdu la bonne direction. Ces gens en général renommés, sont appelés dans le livre Al–Milal wa Al-Nihal, « les Ghulat » (les extrémistes), terme utilisé par les musulmans des courants majoritaires pour décrire les groupes musulmans qui exagérèrent le statut de certains saints ou membres de la famille du prophète (as), le plus courant étant Ali (as). Ces groupes seraient allés jusqu’à lui attribuer le statut de divinité, chose interdite en islam, et ont constitué des groupes dont le plus important est celui des Ahl-e Haqq « Peuple de la vérité ».
Ce groupe qu’on appelle aussi les Ali Alahi, considèrent Ali (as) comme la manifestation de Dieu et ces idées qui ont été présentées dans de nombreux livres, sont en fait, un mélange de manichéisme, d’anciennes religions, d’ismaïlisme, de réincarnation des religions de l’Inde et d’autres sectes.
D’après les dignitaires de cette secte, il est nécessaire de faire des efforts pour se rapprocher de Dieu et pour cela, dans la première étape, il faut respecter les obligations apparentes de
la religion et ensuite, parcourir différentes étapes du mysticisme pour la connaissance de Dieu et l’union avec Dieu.
Les divergences entre les membres de ce groupe sont si nombreuses qu’on peut difficilement parler d’un groupe homogène, et certains chercheurs en fonction des documents présentés par les membres, considèrent qu’il existe trois groupes dans cette communauté :
1- Les groupes satanistes qui considèrent comme sacrés, le diable et le porc, mangent leur viande et sont opposés aux règles de pureté
2- Les « Ali Alahi » qui représentent plusieurs groupes des Ahl-e Haqq et pensent qu’Hazrat Ali (as) est Dieu par nature, ils sont séparés de l’islam et ne reconnaissent pas les obligations religieuses islamiques
3- Les Ahl-e Haqq qui sont musulmans en apparence, et se considèrent comme faisant partie des chiites imamites
Malgré ces divisions, ces groupes ont cinq choses en commun :
1- L’obéissance
2- La présence d’un maitre et d’un guide
3- La prière
4- Le jeune de trois jours
5- L’interdiction de se couper la moustache
Notre étude critique sur cette secte se fera uniquement en fonction de ces points communs.
1- Au niveau des principes
Il faut considérer les principes des Ahl-e Haqq comme des principes issus de différentes religions et sectes, qui ont constitué cette nouvelle religion et étaient malheureusement chaque fois, les pires principes de ces différents courants religieux et ceux qui avaient le moins de valeur.
* Au niveau du monothéisme, les Ahl-e Haqq ont défendu l’idée de la matérialité de Dieu, et disent que Dieu, avant la création, se trouvait dans un fossé au fond de la mer, et que les anges sont issus de Dieu. Le premier ange est « sorti de l’aisselle de Dieu », « le second, de sa bouche », « le troisième de son souffle », « le quatrième de ses veines et ainsi de suite ».
Le manque de valeur de ces idées est si évident qu’il est inutile de s’étaler davantage, et il suffit de préciser que dans les enseignements islamiques, Dieu n’a pas de corps, de lieu ni de temps, et est le créateur de toutes les créatures.
Hazrat Ali (as) à ce sujet, a déclaré : « Il (Allah) est plus grand que ce que disent ceux qui le comparent aux créatures ou le nient » (49ème discours du Nahjol Balagha)
Dans un autre sermon, l’Imam Ali (as) déclare aussi : « Il est impossible de le décrire et le temps ne le change en rien, la succession des jours et des nuits ne le font pas vieillir, la lumière et l’obscurité ne le
transforment pas, et on ne peut lui attribuer des parties, des organes ou des membres. Il n’existe pas pour lui, de mesure ni de fin. (49ème discours du Nahjol Balagha)
* Refus de la résurrection et croyances à la réincarnation. Les Ahl-e Haqq ne croient pas à la résurrection comme elle est présentée en islam, et l’ont remplacée par les idées de réincarnation des religions de l’Inde, estimant que l’esprit renait 1000 fois dans des corps différents, sous la forme d’êtres humains, de plantes ou d’animaux, et qu’après ces 1000 renaissances, il devient clair s’il est destiné au paradis ou à l’enfer.
En plus des critiques raisonnables et logiques qui ont été faites dans les livres de philosophie et de kalam, il faut se demander pourquoi se fait ce transfert de l’esprit et pourquoi, il n’est pas clair dès la première fois, si la personne est destinée à l’enfer ou au paradis, et pourquoi après ces 1000 réincarnations inutiles en fait, elle n’arrive pas au stade de perfection nécessaire. La question est aussi de savoir si ces esprits ont tous été créés en même temps et sont en attente depuis la création d’Adam (as), pour effectuer ces 1000 réincarnations. De plus, comment imaginer les possibilités de perfectionnement si comme ils le disent, certains ont été créés à partir de « terre jaune » et certains de « terre noire » leur
refusant ainsi toute possibilité de progrès et de perfectionnement.
2- Au niveau des actes. Bien que les Ahl-e Haqq se considèrent comme des musulmans, ils n’ont pas les mêmes croyances et principes que les musulmans, et n’agissent pas non plus selon les mêmes règles.
* L’abandon de la prière et du jeûne : Les Ahl-e Haqq ne pratiquent pas le jeûne et la prière comme les musulmans, et Sultan Sahâk, fondateur de la voie des Ahl-e Haqq, a déclaré expressément que le jeûne est un jeûne de trois jours, et que la prière peut être remplacée par le don d’un mouton cuit et offert aux autres Ahl-e Haqq, estimant que la prière sans don est inefficace, et que le don exempte de la prière, en contradiction avec les versets coraniques sur le jeûne du mois de ramadan, et l’obligation de la prière dans le Coran au verset 183 de la sourate Baghara : « Ô les croyants ! On vous a prescrit le jeûne comme on l'a prescrit à ceux d'avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété »
* Le changement de la direction des prières : les Ahl-e Haqq ne considèrent pas la Mecque comme la qibla et la direction des prières, mais considèrent comme direction des prières, un endroit à l’ouest de la région de Paveh en direction de laquelle ils enterrent leurs
morts et sacrifient leurs offrandes, et toute région en général qui se trouve à l’ouest.
* L’interdiction de se couper la moustache pour les hommes : un vrai membre de cette communauté se reconnait à la longueur de sa moustache, et on raconte qu’à l’époque où Dieu s’était manifesté dans le corps de l’Imam Ali (as), il fut convenu que personne ne touche à sa moustache, ne fume le narguilé et ne jeune avec du pain et de l’eau. Ce fut un accord que nous avons pris et nous avons convenu auprès de Mohammad (as) de nous séparer de quiconque ne respecterait pas ces trois choses.
Les idées des Ahl-e Haqq sont donc un amalgame de récits et d’idées issues des religions indiennes et iraniennes, sans principes clairs et précis, sans règles homogènes, et ne peuvent pas être considérées comme faisant partie de l’islam ni comme faisant partie d’une religion indépendante. Ce sont des gens qui ont exagéré le statut d’Hazrat Ali (as) et sont tombés dans l’erreur.
Question : Les Ahl-e Haqq disent que les chiites aiment Ali (as) en paroles et que s’ils l’aimaient vraiment, ils le considéreraient aussi haut que le considèrent les Ahl-e Haqq.
Réponse : Certains considèrent le respect de la wilayat comme le fait de réciter les salavat quand le
nom de l’Imam Ali (as) est cité, ou de l’aimer tout simplement. Bien entendu l’aimer et respecter son nom sont des choses importantes, et toute personne musulmane ou impartiale, qui le connait, l’aime et respecte son nom. Mais pour les vrais chiites, cela n’est pas suffisant et le respect de la wilayat doit s’étendre aux domaines de l’action, de la politique et de la religion, et créer dans l’âme, une dépendance idéologique et pratique, la plus forte possible, à l’émir des croyants (as). Connaitre le Wali signifie se sentir lié au niveau idéologique, pratique et moral, au Wali, suivre ses enseignements et ne pas s’y opposer. Celui qui le ferait n’aurait pas compris le statut et la grandeur de l’émir des croyants (as).
L’Imam Sadegh (as) à ce sujet, a déclaré : « Celui qui agit (selon nos enseignements) est notre ami et celui qui ne le fait pas est notre ennemi » par conséquent, aimer l’Imam Ali (as) mais ne pas lui obéir ne suffit pas, de même que mal le connaitre et exagérer son statut, et ce faisant, ne pas respecter ses directives. Il est donc nécessaire en premier lieu, d’observer le statut de cet Imam chez les chiites et les Ahl-e Haqq, et ensuite de juger qui est seulement en apparence, l’ami de l’émir des croyants (as).
Chez les chiites imamites, l’Imam Ali (as) est comme le prophète (as) une créature de Dieu, et est aussi le premier successeur du prophète (as) et le maitre des
croyants qui dès le début de sa vie jusqu’à la fin, a fait des sacrifices pour défendre le monothéisme, et a toujours agi de façon juste et encouragé la bienfaisance. (Al-Irshad, également appelé le Livre d'orientation sur la vie des 12 imams, biographie des vies des 12 imams chiites du cheikh Mofid, vol 1 p 172)
Ali (as) fut le premier à croire au monothéisme comme le dit le commentaire du verset 11 de la sourate Al Vaq’ia :
« Les premiers (à suivre les ordres d'Allah sur la terre) ce sont eux qui seront les premiers (dans l'au-delà) 11 Ce sont ceux-là les plus rapprochés d'Allah »
qui attribue ce verset à l’Imam Ali (as).
Les discours de l’Imam Ali (as) et les livres de hadiths sont remplis d’attestations de l’unicité de Dieu et de l’impossibilité pour les humains, de le définir par un corps ou des membres. Les chiites n’ont jamais élevé l’Imam Ali (as) plus haut qu’au niveau de l’Imamat, et pour eux, le prophète (as) est la plus haute des créatures de Dieu, suivi par l’émir des croyants (as) et les Saints Imams (as) de sa lignée, qui sont les humains les plus élevés et les meilleurs, et des créatures totalement soumises à Dieu.
Dans ce sens, il existe dans le Coran, de nombreux versets qui présentent cet Imam comme le successeur du prophète (as) mais les chiites n’ont
jamais utilisé ces versets pour donner à l’Imam Ali (as) un statut divin ou supérieur à celui du prophète (as). Au contraire, tous ces versets sont les preuves de son Imamat comme le verset de la wilayat, le verset 55 de la sourate Al Maidah qui dit :
« Vous n'avez d'autres alliés qu'Allah, Son messager, et les croyants qui accomplissent la Salat, s'acquittent de la Zakat, et s'inclinent (devant Allah) »
D’après les revayats et les avis des commentateurs coraniques chiites et sunnites, ce verset concerne le successeur du prophète (as) c’est-à-dire l’Imam Ali (as).
Le jour de Ghadir Khom, le prophète (as) rassembla les gens et leur transmit le message que Dieu lui avait envoyé au verset 67 de la sourate al Maidah :
« Ô Messager, transmets ce qui t'a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas, alors tu n'aurais pas communiqué Son message. Et Allah te protègera des gens. Certes, Allah ne guide pas les gens mécréants »
Puis il prit la main d’Ali (as) qu’il éleva en disant : « Celui dont je suis le maitre, Ali est (aussi) le maitre ».
Ce verset et d’autres versets selon les chiites, ont été révélés au sujet de la succession de l’Imam Ali (as) et
de sa responsabilité de faire appliquer les ordres du Livre divin fondé sur le monothéisme, après le prophète (as).
L’Imam Ali (as) n’a jamais rien professé d’autre que sa croyance au Dieu unique, et a toujours averti les musulmans sur les dangers de l’exagération de son statut, disant :
« Dites à notre sujet ce que vous voulez mais sans jamais nous élever au-dessus du statut de soumis (à Dieu), et n’exagérez pas comme l’ont fait les chrétiens car je déteste cela »
(Bihar al anwar de Majlessi vol 4 p 304)
(Ehtejaj de Tabarsi vol 2 p 437).
Il a aussi déclaré :
« N’exagérez pas notre statut car nous ne sommes que des créatures de Dieu qui lui obéissent et dites ensuite ce que vous voulez à notre sujet »
et
« Celui qui nous aime nous obéit, fait ce que nous faisons et respecte la vertu »
Par conséquent, connaitre le statut de l’Imam (as) et l’aimer signifient lui obéir et non l’élever au niveau de l’idolâtrie en négligeant ses enseignements.
Pour les Ahl-e Haqq, l’Imam Ali (as) n’est pas l’Imam et le successeur du prophète (as) mais une manifestation du divin, supérieure au prophète (as). Il est celui « dans lequel Dieu s’est incarné » et « le dieu de l’univers ». Les Ahl-e Haqq disent entre autre que :
1- Dieu s’est incarné dans le corps d’Ali qui est don dieu
2- Etant donné que les musulmans des débuts de l’islam, ne supportaient aucune religion en dehors de l’islam, les Ahl-e Haqq se sont alignés derrière Ali ibn Abi Taleb (as) alors que leur religion est tout à fait différente de celle des musulmans
Celui qui a écrit cette phrase dans le journal des Ahl-e Haqq est aujourd’hui, responsable de l’association des Ahl-e Haqq à l’étranger.
Comment peut-on accepter que quelqu’un prétende suivre l’Imam Ali (as) et déclare en même temps, que sa religion est différente de l’islam et d’avoir choisi l’Imam Ali (as) seulement pour être à l’abri des musulmans.
3- Jeyhoun Abadi, un des leaders de la secte des Ahl-e Haqq, a déclaré qu’Ali (as) était Dieu
4- Jeyhoun Abadi dans de ses écrits contre la République islamique d’Iran, a déclaré qu’ils étaient obligés de se présenter comme musulmans car la République islamique ne les reconnaissait pas comme les membres d’une religion officielle. « Dans les papiers officiels, nous nous déclarons musulmans, comme ce fut
le cas au début de l’islam où le prophète et l’Imam Ali menaçaient de leur épée les gens qui ne voulaient pas se convertir », dit-il.
Vu ces quelques exemples et documents, sur les principes religieux des Ahl-e Haqq, il est clair que ce sont les chiites qui ont bien compris le statut de l’Imam Ali (as) et qui ont suivi les instructions divines et coraniques, en le considérant comme « le successeur du prophète (as) » et « le présentateur de l’islam », alors que les Ahl-e Haqq non seulement n’ont pas compris ni respecté son statut mais en lui accordant une nature divine, se sont distancés du droit chemin et ont proféré des choses inacceptables à son sujet, en manifestant de manière hypocrite, une appartenance à l’islam, en Iran.
Moscou prêt à une guerre nucléaire limitée face à l’Occident (un expert russe)
Dans une analyse partagée sur le site web Window on Eurasia, le commentateur moscovite Aleksandr Skobov indique que le président russe se prépare à se battre et à gagner une guerre nucléaire limitée, sous peine d’être confronté à une escalade probable avec l’Occident et dans la visée de prévenir un « Armageddon nucléaire » qui pourrait détruire à la fois la Fédération de Russie et l'Occident.
Lundi 4 mars, le président russe a signé le moratoire visant à annoncer le retrait officiel de Moscou du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire en réaction aux viols par les États-Unis dudit traité. Aleksandr Skobov a ses propres interprétations des escalades des dernières semaines entre Moscou et Washington :
« La doctrine de la guerre froide partait du principe que ni l'une ni l'autre des superpuissances n'utiliserait jamais l'arme nucléaire pour attaquer, mais seulement pour se défendre, et que l'une et l'autre seraient prêtes à escalader si l'autre agissait en premier, hypothèse offrant moins de certitude que la guerre pourrait être évitée. Beaucoup le croient maintenant. »
D'une part, chacun des deux gouvernements avait, poursuit le commentateur, élaboré des plans d'utilisation d'armes tactiques, puis stratégiques, si l'autre partie les utilisait. Et de l’autre, les deux pays devaient continuer à investir dans le domaine d’armes toujours plus apocalyptiques en tant que dernière ligne de défense de ce que chacun considérait comme son modèle de civilisation.
Selon Skobov, « les deux parties étaient convaincues de la supériorité de leur propre système social et de l'effondrement éventuel du système social de leur adversaire en une défaite mondiale dans la compétition historique. En substance, les deux parties ont envisagé un affrontement militaire mondial avec leur adversaire historique comme étant pratiquement inévitable. »
Bande de Gaza: Israël frappe plusieurs cibles militaires de la Résistance
Ce 8 mars, les gazaouis ont manifesté pour le 50ème vendredi consécutif contre le régime de Tel-Aviv. Sur les frontières de Gaza avec les territoires occupés de la Palestine, dits Israël, de violents heurts ont eu lieu et les palestiniens se sont affrontés les militaires sionistes, les mains vides. La journée d'hier était consacrée aux femmes et des milliers de palestiniens dont des centaines de femmes palestiniennes y prenaient part. Les médias mainstream se sont tus aussi bien sur cet événement que sur la mort d'un des manifestants sous la balle des sionistes.
Sur 42 blessés des tirs israéliens de la Grande marche du retour du 8 mars, deux sont infirmières. Ce 50 ème vendredi de colère prouve une chose: Deal du siècle est une mascarade et il ne saura sauver Israël. Une nouvelle équation vient de s'établir entre Israël et Gaza : pour chaque palestinien tué, il y aura une roquette tirée. Ainsi, la colonie d'Ashkol a été prise pour cible d'une attaque aux roquettes dans les heures suivant la mort du manifestant palestinien. La crainte a poussé Tel-Aviv à envoyer ses avions frapper le centre et l'est de la bande de Gaza.
En effet, plusieurs bases de la Résistance palestinienne, dans le nord de la bande de Gaza, ont été ciblées par les chasseurs israéliens, dont une base navale appartenant aux Brigades Izz al-Din al-Qassam, branche militaire du Hamas, d'après le rapport de l'agence de presse palestinienne Shehab News qui précise également que la région de Deir el-Balah à l’ouest de Khan Younes a également été ciblée. La crainte des commandos marines de la Résistance ne quitte pas le régime israélien, commandos qui en 2014 ont réussi à s'infiltrer en Israël et à capturer les soldats israéliens.
Selon le Centre Palestinien d’Information (CPI), les forces israéliennes ont mené quatre frappes aériennes contre le nord, le centre, le sud et l’ouest de la bande de Gaza. Aucun bilan des dégâts n’a pour le moment été communiqué.
Un porte-parole du régime israélien a prétendu que ces attaques étaient menées en riposte aux roquettes lancées depuis la bande de Gaza contre les colonies israéliennes proches de la région.
Une base militaire israélienne attaquée simultanément à une visite de Netanyahu
Une base militaire israélienne a été la cible de tirs au moment où le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu visitait la frontière séparant la Palestine, la bande de Gaza et l’Égypte.
Juste au moment où Benjamin Netanyahu visitait la bande frontalière entre la Palestine, Gaza et l’Égypte, jeudi 7 mars au soir, une base militaire de l’armée israélienne a été la cible de tirs d’origine inconnue.

Lors de cette visite, Le Premier ministre israélien a fanfaronné, une nouvelle fois, et promis une « riposte doublement sévère » d’Israël à toute attaque survenue à la frontière de Gaza.
Il a rencontré le chef d’état-major de l’armée, le commandant de la Région Sud et le commandant d’un bataillon réservé à Gaza pour examiner la situation des frontières de la Palestine occupée.
Pence a demandé à Merkel d’envoyer ses navires dans le détroit de Kerch
Bloomberg a lancé une bombe jeudi. Citant des sources de haut rang au courant des discussions américano-allemandes lors de la Conférence sur la sécurité de Munich le mois dernier, l’agence de presse a révélé que le vice-président américain Mike Pence a tenté de persuader la chancelière allemande de provoquer directement la Russie en envoyant des navires allemands dans le détroit de Kerch.
Merkel n’aurait pas consenti à de tels agissements, les rejetant comme « une manœuvre navale dans l’arrière-pays de la Russie destinée à provoquer le président russe, Vladimir Poutine ». Selon des sources, Merkel aurait donc résisté aux pressions de Pence, citant les réserves exprimées par le président ukrainien Petro Porochenko qui considérerait cet acte comme « insuffisant » pour garantir que la Russie ouvre définitivement le détroit.
La marine iranienne déjoue une attaque de pirates contre un pétrolier iranien dans le golfe d’Aden
Les forces navales iraniennes ont réussi à contrecarrer une attaque de pirates contre un pétrolier iranien dans le golfe d’Aden.
Des pirates se trouvant à bord de 11 vedettes ont attaqué un pétrolier iranien transportant une cargaison de plus de 150 000 tonnes dans le détroit de Bab el-Mandeb, mais les commandos de la 60e flotte de navires de guerre de la Marine iranienne, qui patrouillent dans le golfe d’Aden dans le cadre d’une mission à l’étranger, ont réussi à repousser l’attaque.
La Chine met en garde contre les ingérences étrangères au Venezuela
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a mis en garde ce vendredi 8 mars, contre les ingérences étrangères dans les affaires intérieures vénézuéliennes et les sanctions contre le Venezuela, dans lesquelles il voit « la répétition des voies catastrophiques ».
« Il ne faut s’engager de nouveau dans des voies catastrophiques. Le gouvernement chinois a jusqu’à présent mis en garde à plusieurs reprises contre les ingérences dans les affaires intérieures vénézuéliennes et les pressions exercées sur le président Maduro », a affirmé Wang Yi.
« Pékin prône un dialogue pacifique permettant de trouver une solution politique pour résoudre les divergences entre le gouvernement et ses opposants en vue de garantir la sécurité du peuple et la stabilité de ce pays », a-t-il ajouté.
Israël souhaite diviser l’Iran et l’Irak
C’est dans l’intérêt d’Israël de mener la politique de « diviser pour régner » dans la région pour que ses adversaires soient engagés dans des conflits les uns contre les autres, estime Glen Segell, chercheur au Centre Ezri pour les études sur l’Iran et le golfe Persique à l’Université de Haïfa.
Dans une note publiée dans le journal israélien The Jerusalem Post, Glen Segell évoque la récente réunion du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avec de hauts responsables des pays arabes du sud du golfe Persique pendant la tenue de la conférence de Varsovie (Pologne), ce qui a ouvert la porte, selon lui, à des spéculations sur un autre État du Moyen-Orient, c’est-à-dire l’Irak.
« Israël n’a jamais réussi à se lier d’amitié à la fois avec l’Iran et l’Irak. En effet, d’autres pays ont même cherché à attiser le feu du conflit entre Téhéran et Bagdad en croyant que cela créerait un équilibre souhaitable dans la région », a-t-il écrit.
« Israël et l’Iran sont en désaccord profond, tout le monde le sait. Mais si Israël essaie de se lier d’amitié avec l’Irak, cela ne surprendra personne », a-t-il ajouté.
L’auteur admet que le gouvernement israélien est à des années-lumière de l’établissement de relations diplomatiques avec un pays comme l’Irak. Mais il propose que Tel-Aviv essaie de profiter des conflits d’intérêts qui peuvent exister entre les acteurs publics et les acteurs de la société civile dans tous les pays de la région.
En conclusion, Glen Segell écrit : « La politique de diviser pour régner doit être menée par Israël de sorte que les États arabes et leurs acteurs non étatiques soient en conflit et en guerre les uns contre les autres. »
L'Iran célèbre l'anniversaire de l'imam Baqer (P)
aujourd'hui est commémoré en Iran l'anniversaire de la naissance de l'imam Mohammad al-Baqer, le cinquième imam des musulmans chiites.
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : L'imam Mohamad al-Baqer (P), connu sous le nom de «Baqer al-Ulum» (un analyste scientifique avisé) a ouvert les yeux sur le monde lors de la 57ème année de l'hijra lunaire, dans la ville de Médine, dans la péninsule arabique. Il a assumé la responsabilité de guider la communauté musulmane après le martyre de son père, le quatrième imam des chiites, l'imam Ali ibn al-Husein (P).
Au cours des 19 années de son imamat, il s'est efforcé de clarifier les principes fondamentaux de la religion musulmane et a réussi à tenir sa bannière. Dans tout le pays perse, les habitants décorent les mosquées, les maisons, les rues et les magasins avec des ornements et des lumières colorés, et distribuent des friandises pour célébrer la naissance de cette étoile au firmament de la religion islamique.
L'imam Baqer (P), témoin du martyre de l'imam Hussein (P) à Karbala alors qu'il n'avait que quatre ans, est mort empoisonné à 57 ans, à l'instigation du calife omeyyade. Il y a deux dates différentes de la naissance du cinquième imam des musulmans chiites: celle de Rajab (septième mois du calendrier islamique) et les trois de Safar.